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[À lire en +] J'ai été humiliée parce que j'allaitais : nourrir mon fils n'est pas honteux,femmes,bebes,allaitement,

25 Juin 2015, 02:35am

Publié par hugo

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[À lire en +] J'ai été humiliée parce que j'allaitais : nourrir mon fils n'est pas honteux
Publié le 21-06-2015 à 15h23 - Modifié à 20h46
11 réactions | 25141 lu


Temps de lecture Temps de lecture : 2 minutes
Avatar de Audrey Kucinskas
Par Audrey Kucinskas
Médiatrice du Plus
LE PLUS. Opinion, témoignages, analyses... Les meilleures tribunes vues et lues ailleurs.


Édité par Audrey Kucinskas Auteur parrainé par Aude Baron
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Allaiter ne doit pas être une honte. (FLICKR CC / ERIC GRAFFE)

Conner Kendall allaitait son fils dans un restaurant américain quand elle a été prise en photo par un inconnu, qui a publié le cliché sur Facebook.

"Pourquoi ne pas couvrir son sein ?"

Pas dans le but de célébrer les joies de la maternité, mais pour humilier la jeune maman, et lui demander pourquoi elle n'avait pas recouvert son sein, considérant que cette vision était choquante pour les clients dégustant leur repas dans la même salle.






"Il y a des petits enfants autour... je comprends le concept d'allaiter en public mais ne peux-tu pas couvrir ton sein ?"


Alertée qu'une photo d'elle et de son fils avait été postée sur le réseau social sans son accord et dans le but de la rabaisser publiquement, Conner a répondu à l'homme en question dans un long message Facebook plutôt virulent.

"Nous devons nous éduquer, nous et nos enfants"

Elle explique que, d'une part, poster l'image d'un mineur sans l'accord de ses parents est un délit, et que surtout, allaiter est un droit et qu'elle ne devrait en aucun cas être humiliée pour cela.

"Je n'utilise pas de couverture parce que mon fils les déteste, hurle et ne mange pas. S'il avait crié parce qu'il n'avait pas mangé, j'aurais été une mauvaise mère de ne pas nourrir mon enfant affamé. […] Les enfants ne perçoivent pas les seins comme des objets sexuels tant que la société ne le leur a pas appris. […] Nous devons nous éduquer, nous et nos enfants au fait que les seins ne sont pas seulement faits pour vendre de la lingerie, des vêtements et du matériel électronique. On nous les a également donné pour nourrir nos enfants. [...] Toutes les mamans devraient avoir le droit de nourrir leur bébé quand elles veulent, où elles veulent, et comme elles veulent !"


À lire en + (et en anglais) sur Facebook >> https://www.facebook.com/photo.php?fbid=993428820669198&set=a.534864343192317.127434.100000062691367&type=1


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Les femmes vivent mal leur grossesse au travaiL,emploi,femmes,france,grossesse,bebe

25 Juin 2015, 02:17am

Publié par hugo

Les femmes vivent mal leur grossesse au travail


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Hier à 15h41
Les femmes vivent mal leur grossesse au travailCrédit photo © Reuters
(Boursier.com) — Pour quatre femmes sur dix, attendre un enfant en travaillant est un "moment difficile". 'Le Parisien' révèle mercredi un sondage Odoxa pour la fondation Prem'up, mettant en avant les difficultés des femmes face à des grossesses stressantes au travail et les conséquences de celles-ci sur la santé de l'enfant. Pourtant en France, les femmes travaillent de plus en plus et sont tout simplement les championnes d'Europe de la natalité, avec une moyenne de deux enfants par femme. Soixante-dix pour cent des 25 et 34 ans disent avoir un souvenir pénible d'une grossesse vécue en travaillant.


Un malaise lié à la grossesse


Attendre un enfant est encore délicat dans le monde du travail, comme le révèle cette étude. Dix-sept pour cent des femmes ont attendu plus de trois mois avant de la révéler à leurs collègues ou supérieurs. Par exemple, 40% des hommes considèrent qu'enceintes, "les femmes ont moins la tête au travail". Ils sont un peu plus à se demander si elles reviendront ou pas après leur accouchement. Plus d'un homme sur trois déclarent que leurs collègues enceintes "font en sorte d'être arrêtées le plus tôt possible".


Des conditions de travail à risque pour les femmes enceintes


La fondation Prem'up a donc décidé d'organiser le 30 juin prochain une campagne de sensibilisation au ministère de la Santé. Son objectif est de faire prendre conscience à tous que l'environnement d'une femme au travail doit être plus adapté à une éventuelle grossesse. Le stress peut nuire à la santé du futur nouveau-né et être la cause de naissance prématurée ou encore de handicap. De lourdes conséquences accentuées parfois par certaines pathologies propres à chaque femme (diabète, hypertension...). En France aujourd'hui, une femme sur cinq est touchée par des soucis de santé risqués pour l'enfant.


Ludovic Gautret — ©2015, Boursier.com


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http://www.boursier.com/actualites/economie/les-femmes-vivent-mal-leur-grossesse-au-travail-28412.html

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20% des Françaises continuent à fumer pendant leur grossesse,sante,femmes,grossesse,bebe,

25 Juin 2015, 02:10am

Publié par hugo

ACCUEILSANTÉ20% DES FRANÇAISES CONTINUENT À FUMER PENDANT LEUR GROSSESSE
SANTÉ
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20% des Françaises continuent à fumer pendant leur grossesse
Publié à 07h39, le 25 février 2015, Modifié à 15h11, le 25 février 2015
DOSSIERS :marisol touraine
20% des Françaises continuent à fumer pendant leur grossesse
© AFP
Europe1Par Alcyone Wemaere, avec AFP
57460
ALERTE - "La France est le pays en Europe où les femmes enceintes fument le plus", a souligné la ministre de la Santé Marisol Touraine.


Si le nombre de fumeurs réguliers est en baisse en France, le baromètre 2014 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) dévoilé mardi pointe une situation préoccupante : près de 20% des femmes enceintes continuent à fumer tout au long de leur grossesse.






>> LIRE AUSSI - Tabagisme : l'e-cigarette pas très efficace
Fumer enceinte, la France championne d'Europe. Selon l'Inpes, 17,8% des femmes enceintes fument toujours au 3e trimestre de leur grossesse."La France est le pays en Europe où les femmes enceintes fument le plus", a souligné la ministre de la Santé Marisol Touraine lors d'une conférence de presse. C'est pourquoi un pictogramme "femmes enceintes" va faire son apparition sur les paquets de cigarettes "dans un délai de six mois", afin de "sensibiliser les femmes aux dangers du tabac pendant leur grossesse". La mesure existe déjà dans certains pays comme au Brésil.
Les Français fument moins... La consommation de tabac est toutefois en légère baisse en France. Parmi les "résultats encourageants", la ministre a ainsi cité une baisse du nombre de fumeurs réguliers (qui fument tous les jours). Leur pourcentage est ainsi passé de 29,1% en 2010 (date du précédent baromètre) à 28,2% l'an dernier selon l'Inpes, alors qu'il avait augmenté de près de deux points entre 2005 et 2010. Le tabagisme régulier chez les femmes, qui n'avait cessé d'augmenter ces dernières décennies, est également en recul, passant de 26% en 2010 à 24,3% en 2014. La consommation globale de tabac a baissé de 7 points entre 2010 et 2014 chez les femmes de 26 à 34 ans (35,7% à 28,7%) et de plus de six points chez les 20 à 25 ans (de 39% à 32,5%).
>> LIRE AUSSI - E-cigarettes : l'OMS prône l'interdiction aux mineurs
... mais bien plus que la moyenne des pays occidentaux. La fréquence du tabagisme en France reste cependant "largement supérieure" à celle de nombreux pays occidentaux, avec 34% de fumeurs fumant de temps en temps chez les 15-75 ans et un nombre "trop important" de personnes qui expérimentent le tabac (près de 80%).






Un plan anti-tabac en avril. Évoquant le plan anti-tabac présenté en septembre dernier, la ministre de la Santé a précisé mardi que la plupart des mesures phares (adoption d'un paquet de cigarettes neutre, interdiction de fumer en voiture avec un enfant de moins de 12 ans, interdiction des arômes artificiels et interdiction de vapoter dans certains lieux publics) seraient intégrées dans le projet de loi santé présenté au Parlement en avril par le biais d'amendements.
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Dur, dur d’être enceinte au boulot !,femmes,grossesse,emploi,bebe,

25 Juin 2015, 01:32am

Publié par hugo

ACCUEILSANTÉDUR, DUR D’ÊTRE ENCEINTE AU BOULOT !
SANTÉ
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Dur, dur d’être enceinte au boulot !
Publié à 13h50, le 24 juin 2015, Modifié à 15h07, le 24 juin 2015
DOSSIERS :entreprisestravail
Dur, dur d’être enceinte au boulot !
43% des femmes jugent le fait d'être enceinte au travail comme "un moment difficile". © AFP
Europe1Par Alcyone Wemaere
961240
D'après un sondage, plus de quatre femmes sur dix estiment que travailler enceinte a été un moment difficile.


Conjuguer grossesse et vie professionnelle est vécu comme "une période difficile" par plus de quatre femmes sur dix, d'après un sondage Odoxa pour la la Fondation Prem-UP et dévoilé mercredi par Le Parisien.
"Difficile" et "pénible" pour certaines. La grossesse ne représente que six mois dans la vie professionnelle d'une femme mais un certain nombre d'entre elles vivent mal cette période : 17% d'entre elles ont attendu d'être à plus de trois mois de grossesse pour en parler au travail. Pire, elles sont 43% à considérer le fait d'être enceinte au travail comme "un moment difficile". 70% des 25-34 ans qui ont vécu une grossesse en étant salariée disent même en garder "un souvenir pénible".
Comment gérer ? Il est important que la femme enceinte soit consciente que son état lui octroie des droits supplémentaires. Puisque son état la protège, elle a tout intérêt à faire part de sa grossesse à son employeur sans tarder. Si son métier est physique ou si il l'expose à des produits nocifs, un aménagement de poste peut être décidé.
Une femme enceinte à la recherche d'un emploi n'est pas tenue d'informer son futur employeur de son état : même le médecin du travail sera tenu de garder le secret lors de la visite médicale d'embauche.
Changer les mentalités. Le sondage révélé par Le Parisien dévoile aussi ce que pensent les hommes de leurs collègues enceintes. Il en ressort qu'ils sont peu cléments à leur égard : 36% jugent qu'elles font en sorte "d'être arrêtées le plus tôt possible" et 40% considèrent que les femmes enceintes ont "moins la tête au travail".
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Santé : enceinte au boulot ? Pas si facile..,sante,emploi,femmes,grossesse,

25 Juin 2015, 01:29am

Publié par hugo



LA PARISIENNE SANTÉ
Santé : enceinte au boulot ? Pas si facile...
Selon un sondage, quatre femmes sur dix estiment que travailler en attendant un enfant a été « un moment difficile ». Les 25-34 ans sont même 70 % à en avoir un « souvenir pénible ».


Claudine Proust | 24 Juin 2015, 15h08 | MAJ : 24 Juin 2015, 15h12



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INFO LE PARISIEN
Travailler avec le ventre qui s’arrondit ne rime pas encore avec sérénité et vie en rose layette.
Travailler avec le ventre qui s’arrondit ne rime pas encore avec sérénité et vie en rose layette. (Voisin/Phanie)
Avec deux enfants par femme en moyenne, la France peut se flatter d'être championne d'Europe de la natalité. Elle figure aussi parmi les pays qui affichent un taux d'activité féminin honorable : deux tiers des femmes de 20 à 64 ans y ont un emploi.


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Conjuguer les deux n'est pourtant pas forcément une mince affaire. Travailler avec le ventre qui s'arrondit ne rime pas encore avec sérénité et vie en rose layette.


De l'avis de celles qui vivent ou viennent de vivre leur grossesse au travail, ces mois de parenthèse physique se révèlent au contraire encore trop souvent délicats à vivre. Quatre femmes sur dix estiment en effet que travailler en étant enceinte a été un moment difficile : c'est ce que révèle le sondage Odoxa réalisé pour la Fondation Prem-Up, qui le dévoilera ce matin, en amont de ses 8 es Assises qui se tiendront le 30 juin au ministère de la Santé et dont nous avons pu prendre connaissance (voir ci-contre les principaux chiffres de l'enquête).


Un rendez-vous dont la fondation, qui milite et travaille à mieux entourer la femme enceinte, afin de diminuer le risque périnatal, a choisi de consacrer cette année à l'environnement professionnel des futures mamans. Le travail dangereux pour les femmes enceintes ? Le propos n'est pas là. Il n'est pas non plus question de renvoyer les futures mamans derrière leurs fourneaux ni de les préserver comme de petites choses malades, ce qu'elles ne sont pas lorsqu'elles sont enceintes.


En revanche, le sondage révèle qu'un drôle de tabou entoure toujours cet état, qui ne représente pourtant que six mois dans la vie professionnelle d'une femme. Il y a du monde à sensibiliser pour qu'elles vivent mieux ce temps particulier et fassent courir le moins de risques à leur enfant et sa santé future.


« Les femmes travaillent de plus en plus, et c'est un bon point, car elles sont moins isolées », souligne Albane Tresse, chez Prem-Up. « Mais elles sont aussi les plus touchées par la précarisation du travail dans le contexte économique. Elles ont aussi des enfants de plus en plus tard, évolution désormais irréversible : ce qui, avec l'augmentation de la procréation assistée, explique pour partie l'augmentation des grossesses pathologiques. » Une grossesse sur cinq aujourd'hui - et le chiffre est en hausse.


Les risques (prématurité, retard de croissance intra-utérin) avec, puisque cela peut mettre en jeu la santé du bébé : « Un handicap sur deux à la naissance est dû à ces grossesses », dit Albane Tresse.


Dès lors, prendre conscience, comme les scientifiques le savent, que l'environnement - au sens large, travail compris - de la femme enceinte peut avoir une influence sur le placenta, organe capital de la grossesse, n'est pas un luxe. Un investissement nécessaire, jugent au contraire les médecins qui militent, comme Philippe Deruelle, pour qu'on invente enfin des aménagements pour mieux accompagner les femmes. Pas forcément énormes, ni coûteux, comme le confirment certains chefs d'entreprise.



Les clés


16 semaines. C'est la durée légale du congé maternité (6 semaines avant la date prévue de l'accouchement, 10 semaines après) pour le premier et le deuxième enfant. Elle est fixée par le Code du travail (art. L. 1225-17).


26 semaines. 8 semaines avant et 18 semaines après, c'est ce dont bénéficient les salariées pour leur troisième enfant. Pour des jumeaux, le congé est de 34 semaines ; 46 semaines pour des triplés.




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Dix conseils pour booster votre fertilité,sante,grossesse,bebe,

25 Juin 2015, 01:12am

Publié par hugo

Dix conseils pour booster votre fertilité

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Les hauts et les bas de la fertilité
La contraception sans tabou
Sophie et François forment un couple chanceux : dès le premier mois après l'arrêt de sa pilule contraceptive, Sophie est enceinte. Si nous avons tous l'exemple de tels couples, ce n'est pourtant pas la règle générale. En effet, un couple sur six essaie, en moyenne, de faire un bébé pendant au moins un an avant d'y parvenir. Et globalement, les femmes n'ont pas plus de 20 % de chances de réussir à être enceintes au cours d'un cycle menstruel. Quelques petits conseils d'hygiène de vie suffisent, le plus souvent, à améliorer notre fertilité.


Nous ne sommes pas moins fertiles que nos grands-parents. Mais notre hygiène de vie trop souvent malmenée et notre impatience sont responsables de performances procréatrices faussement perçues à la baisse chez les couples modernes. Pour réajuster le tir, suivez donc ces quelques conseils.


couple
1 - Patientez


En terme de fécondité, il est le plus souvent inutile de consulter avant un an de tentatives infructueuses avec des rapports réguliers. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage, comme nous le disait La Fontaine.


2 - Faites souvent l'amour.


Des rapports sexuels fréquents optimisent les chances de faire un bébé. Sachez qu'en moyenne, les spermatozoïdes ont une durée de vie de 72 heures environ, une fois expulsés dans les cavités génitales.


3 - Stop aux régimes draconiens.


Les femmes soumises à des régimes restrictifs hypocaloriques perdent du poids mais l'impact hormonal de ces régimes peut diminuer la fécondité. Si vous désirez maigrir, faites donc votre régime quelques mois avant d'essayer d'être enceinte.


4 - Mangez équilibré.


Sauter des repas et manger trop de sucre n'est pas bon pour votre ligne. Pour votre fertilité, non plus. L'augmentation du taux de sucre dans le sang provoque la sécrétion trop importante d'une hormone, l'adrénaline, qui interagit alors contre la progestérone, une hormone qui prépare l'utérus à une éventuelle grossesse. Embonpoint ou maigreur excessive réduisent aussi notablement vos chances de concevoir. Et cela, même en dépit d'un traitement hormonal pour la fertilité. Evitez donc les régimes "yo-yo" et essayez de stabiliser votre poids.




5 - Gardez votre homme au frais.


Il ne s'agit pas de le mettre au frigo mais plutôt de l'encourager à porter des pantalons larges, de préférence en coton. En effet, la mode des pantalons serrés engendre une chaleur trop importante au niveau des parties génitales et des testicules, qui se répercute sur la qualité des spermatozoïdes : ses testicules manquent d'air.


6 - Choisir la bonne saison.


Il existe des variations de la fécondité au cours de l'année. Le nombre de spermatozoïdes est plus élevé au début du printemps et à la fin de l'automne, et leur mobilité est plus importante en fin d'été, début d'automne. La saison idéale pour procréer est donc le début de l'hiver. Profitez donc du mauvais temps et de votre couette pour faire un maximum de câlins.


7 - Attention aux antalgiques.


Certains antalgiques (notamment de type anti-inflammatoires non stéroïdiens) agissent sur certaines hormones, les prostaglandines. Or, ces prostaglandines jouent aussi un rôle dans la contraction de l'utérus. Il est donc déconseillé d'en prendre pendant la période de l'ovulation.


8 - Fumez moins.


Si les femmes savent qu'il vaut mieux s'abstenir de fumer durant la grossesse, peu sont au courant du fait que le tabac diminue les chances de tomber enceinte. Et qu'on soit un homme ou une femme, fumer joue un rôle néfaste vis-à-vis de la reproduction. Une récente étude vient en effet de démonter que la fécondabilité d'une femme fumeuse était de 30 % moins élevée que celle d'une non fumeuse. Ce chiffre est encore plus haut si le conjoint est également fumeur.


9 - Contrôlez votre consommation d'alcool.


Une consommation excessive d'alcool nuit à la fertilité humaine, et surtout elle peut avoir des effets graves sur le foetus.


10 - Diminuez le café.


Une consommation excessive de café risque de réduire vos chances de concevoir un bébé. Et oui. La preuve est faite : la caféine est une ennemie qui peut affecter vos potentialités procréatrices.


Ghislaine Trabacchi
Mis à jour le 08 juin 2015

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0105/sa_3176_conseils_fertilite.htm

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Une Australienne tatouée gagne son combat judiciaire pour allaiter

22 Juin 2015, 23:49pm

Publié par hugo

A PARISIENNE SOCIÉTÉ À LA UNE
Une Australienne tatouée gagne son combat judiciaire pour allaiter
R.T | 19 Juin 2015, 12h15 | MAJ : 20 Juin 2015, 13h38



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En Australie, une jeune femme tatouée a été autorisée à allaiter.
En Australie, une jeune femme tatouée a été autorisée à allaiter. DR
Le débat fait rage au pays des koalas. Une jeune mère à qui la justice australienne avait interdit d'allaiter son bébé au motif qu'elle venait d'être tatouée et que la santé de l'enfant était en jeu a obtenu gain de cause ce vendredi en appel.


Sur le même sujet
Australie : la photo d'une diplômée qui allaite enflamme les réseaux...




Un tribunal aux affaires familiales de Sydney a cassé à l'unanimité la décision du juge de première instance, estimant que la preuve du «risque» encouru par l'enfant, un garçon de 11 mois, n'était pas faite. La mère, âgée de 20 ans, s'était fait tatouer un symbole sur un doigt et un pied au mois de mai sans dire au tatoueur qu'elle était en train d'allaiter.


Le père, dont elle est séparée, a saisi ce motif pour garder l'enfant avec lui, expliquant que son ex souffrait de problèmes psychiatriques et de drogue.


La jeune femme a alors sollicité l'arbitrage de la justice qui a décidé le 5 juin de lui attribuer la garde principale de l'enfant à condition qu'elle s'abstienne de l'allaiter. Le juge a estimé qu'elle avait peut-être contracté un virus transmis par voie sanguine au moment de se faire tatouer.


Les tests VIH et d'hépatite s'étaient pourtant révélés négatifs.Le tribunal faisait par ailleurs valoir que la jeune femme avait suivi un traitement pour dépression post-natale et qu'elle avait consommé du cannabis à une reprise au cours des deux dernières années.


Interdiction d'allaiter sa fille de ... 6 ans


Dans sa décision, le tribunal aux affaires familiales a estimé que les juges ne devaient pas prendre leurs «sentiments personnels» pour des «faits» incontestables ou «des preuves d'expert». Il a en outre reproché au juge Mathew Meyers d'avoir omis de prendre en considération le préjudice émotionnel et physiologique de l'enfant brutalement privé du sein de sa mère. Cette polémique fait suite à une autre, aux antipodes, où une cour de justice a interdit une mère de continuer à allaiter a fille de... 6 ans ! La mère de 52 ans nourrit encore sa fille au sein et juge la chose «normale»...



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http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/une-australienne-tatouee-gagne-son-combat-judiciaire-pour-allaiter-19-06-2015-4875819.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Flaparisienne%2Fsociete%2Fune-australienne-tatouee-gagne-son-combat-judiciaire-pour-allaiter-19-06-2015-4875819.php

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Infertilité : 3 nouveaux espoirs pour avoir enfin un bébé,bebe,grossesse,

22 Juin 2015, 23:36pm

Publié par hugo

Accueil / Maman / Conception / Infertilité : 3 nouveaux espoirs pour avoir enfin un bébé


Infertilité : 3 nouveaux espoirs pour avoir enfin un bébé
21 partages


Publié par Laetitia Azi
Publié le 15 juin 2015


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Alors que nous venons de fêter les mamans, nous avons eu envie de faire un point sur trois découvertes récentes porteuses d’espoir en matière de fertilité féminine. La médecine avance et aujourd'hui, des femmes de science offrent de nouveaux espoirs à toutes celles qui rencontrent des difficultés pour faire un bébé.
Un bébé malgré l’ablation des ovaires, c’est enfin une réalité
Quand un cancer est diagnostiqué sur une personne jeune, le traumatisme de l’annonce est généralement accompagné dans un deuxième temps par la peur des répercussions des traitements sur sa fertilité future. Le Dr. Kate Stern, australienne, a réussi un miracle : permettre à une patiente dont les ovaires avaient été retirés de tomber enceinte grâce à une greffe de tissu ovarien. Un succès qui ouvre de nouvelles perspectives pour toutes les femmes ayant subi une ablation des ovaires ou des opérations pelviennes.


© Istock
Le premier ovaire humain artificiel, une piste désormais concrète
Professeur d’obstétrique et de gynécologie à l’université de Brown, Sandra Carson n’avait pas l’intention de créer un organe artificiel – mais plutôt un « laboratoire vivant », un cadre de recherche. Elle est ainsi la première à avoir réussi à créer une structure tissulaire en 3D aux cellules conformes à celles d’un ovaire naturel. La recherche est toujours en cours, mais Sandra Carson et son équipe espèrent que leurs avancées contribueront à maintenir la fertilité de femmes confrontées à la chimiothérapie ou autres traitements lourds. L’idée : prélever leurs ovocytes avant le début du traitement, les congeler et les emmener en temps voulu à maturité artificiellement.


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La fécondation in vitro dite « à trois parents », méthode polémique pour éviter la transmission de maladies graves
Certaines pathologies lourdes, telles que les myopathies, peuvent être transmises de la mère au foetus par les mitochondries, fournisseurs d’énergie des cellules.
Paula Amato, Professeur en obstétrique et gynécologie exerçant aux Etats-Unis, a contribué à concevoir une technique de thérapie des gènes pour enrayer les risques.
Ce procédé, souvent surnommé « fécondation in vitro à trois parents », consiste à prélever les ADN d’une femme aux mitochondries déficientes : ceux d’une donneuse aux mitochondries saines, et le sperme du père. Ce qui résulte dans les faits à avoir trois parents biologiques. Le bébé aura ainsi toutes les caractéristiques géniques de ses deux « vrais » parents, mais pas de mitochondries dangereuses. Comme souvent avec la manipulation génique, cette découverte a provoqué un débat éthique enflammé, certains parlant même de « bébés sur mesure ». Mais le gouvernement britannique a donné son feu vert à cette technique en février dernier, étant ainsi le premier pays à l’autoriser.


Ces trois scientifiques ont aidé – et vont encore aider - des milliers de femmes à devenir mères. Mais que nous réservent les méthodes de fertilité assistée du futur ? Et sommes nous prêts à faire face aux questions éthiques qu’elles ne manqueront pas de soulever ? Prenez la parole sur ce sujet sur twitter @4womeninscience et @aufeminin avec le hashtag #womeninscience


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80 aliments pour booster sa fertilité
Les légumes
Les courgettes
Le fenouil
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Les poireaux
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Les épinards
La betterave
Le chou-fleur
Les asperges
Les champignons
Les pousses de soja
L'oseille
Les brocolis
Les mange tout
Le poivron
L'aubergine
Les radis
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Témoignage : "6 inséminations, 4 FIV, je suis allée jusqu'au bout pour avoir un bébé",bebe,grossesse,sante,

22 Juin 2015, 23:33pm

Publié par hugo



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Céline et Sébastien*, comme beaucoup de couples, ont rêvé d'avoir un bébé. Mais ils étaient loin de se douter du parcours qu'ils allaient devoir affronter pour devenir parents. Céline revient en détail dans un témoignage poignant sur 7 années de doutes, d'angoisses, d'espoirs et de larmes.
"Tout a commencé en 2005, j'ai 28 ans. Comme beaucoup de couples nous avons décidé d’arrêter la contraception et de faire un bébé.
Au bout d’une année sans grossesse -pendant laquelle toutes mes copines sont forcément tombées enceintes- nous avons choisi de consulter. Tout notre entourage nous disait d’attendre au moins deux ans sans grossesse avant de nous inquiéter. Mais moi, J’avais le pressentiment que quelque chose clochait.


La découverte du monde de la PMA (Procréation Médicalement Assistée)
Lorsque l'on entame le protocole de la PMA, les 8 premiers mois sont dédiés au diagnostic. Il y a beaucoup d’examens à faire : courbes de température, dosages hormonaux, échographie pelvienne, hystérosalpingographie (clichés de l’utérus après y avoir introduit de l’iode)... Mon homme aussi a subi toute une batterie de tests.
A la fin des examens, on me dit «il y a des difficultés mais rien de grave » : j’avais une trompe bouchée et des kystes bénins sur un ovaire.


Ma gynéco de l'époque a pris la décision de nous passer rapidement en insémination. On a alors commencé le protocole de PMA. Cela a débuté par une insémination.


Lors du processus d'insémination, le cycle de la femme est monitoré. Elle reçoit des injections intramusculaires (donc effectuées par une infirmière) pour stimuler ses ovaires et c’est une autre injection qui déclenchera l'ovulation au moment voulu. Ensuite, les spécialistes mettent au contact l’ovule et le sperme de monsieur, issu d’un prélèvement.
En pratique, tout démarre du premier jour des règles (et on ne sait pas toujours comment il va tomber) et à partir de là, tout s’enclenche. Il faut commander les médicaments (qui ne sont pas disponibles directement en pharmacie), aller les récupérer le lendemain, prendre le rendez-vous avec l’infirmière et l'échographe car il y a un suivi de l’endomètre pour voir si tous les paramètres sont bons pour l’insémination etc.. jusqu’au jour où ils disent « c’est bon, ce soir vous faites la piqûre qui déclenche l’ovulation et rendez-vous demain matin à la clinique à 7 h. »
Donc forcément, quand on travaille c’est compliqué et on doit s’organiser avec son employeur. L’homme doit avoir fait un prélèvement au préalable. Je me suis vue dans le métro avec la seringue de sperme de monsieur, on vit parfois des situations cocasses. C’est la course, un timing serré. Tu es stressé, tu attends des heures. Pour l’insémination, on te met le sperme de monsieur au bon endroit au bon moment. C’est sensé favoriser les chances de tomber enceinte. On avait beaucoup d’espoir car on m’avait dit que je n’avais pas beaucoup de problèmes au début. .
La première insémination est un échec, la seconde aussi. Il en sera de même pour la troisième et la quatrième.


J’avais l’impression d’être stimulée comme une vache d’élevage intensif
Ma gynéco me dit « c’est bizarre, vous savez quoi, on ne va pas perdre de temps et on va passer à la FIV »


La FIV, c’est un autre protocole dans lequel tu as un traitement très lourd de stimulation qui dure 3 semaines. L’idée est de développer un maximum d’ovules. Là où une femme normale a un ovule fécondable sur un des deux ovaires, j’arrivais à en avoir une quinzaine de chaque côté. La stimulation se fait avec des piqûres et des cachets. J’avais l’impression d’être stimulée comme une vache d’élevage intensif. Le protocole est très lourd avec des échographies et des prises de sang tous les jours et, suivant les résultats qui sont faxés à ta gynéco, elle te dit le soir même les quantités d'injections que tu dois te faire (toi-même) dans le ventre. C'est compliqué à gérer et ça prend beaucoup de temps donc ça avait un impact sur mon travail. .


L’opération se pratique en ambulatoire, tu rentres le matin et tu sors l’après-midi. Le jour où on te dit que c’est bon et que tu es prête pour une ponction, tu vas à la clinique. On ponctionne les ovules le matin. Au réveil tu n’attends qu’une chose, qu’on te dise combien d’ovules on pu être récupérés car il y en a qui ne sont pas viables.
La première bonne nouvelle qu’on a eue, c’est lors de la première tentative FIV, lorsqu'ils ont mis les ovules avec le sperme de Sébastien qui avait fait un prélèvement sur place : on avait 80 % d’embryons formés. Savoir que si on met le sperme de mon homme avec mes ovules ça donne de la vie, c’est la première bonne nouvelle qu’on ait eu dans ce parcours-là. La preuve qu’on n’était pas incompatibles.


A partir de là, ils développent les embryons et congèlent tous ceux qui sont viables sauf ceux qu’on va t’implanter immédiatement.
Pour cette première FIV, on m’a implanté 2 embryons et ça n’a pas pris.


Quand on dit une FIV il s'agit en fait d'une ponction d'ovules. Cela signifie que les transferts successifs des embryons issus d’une seule et même ponction ne comptent pas comme des FIV supplémentaires. Avec une FIV on peut donc faire plusieurs transferts.
Pour la première FIV, on a fait au moins 4 tentatives d'implantations après la ponction. Mais pour chaque tentative il faut recommencer toute une partie du traitement : injections, échographies, prises de sang, monitoring ... jusqu’au "go" disant que l’implantation est pour le lendemain.
Ces 4 implantations pour la première FIV se sont soldées par des échecs
Ces 4 implantations se sont soldées par des échecs. On a les résultats à J12 du cycle, après une prise de sang. Au cours de ces 7 années, je pense que j’ai tout essayé. J’ai ouvert la lettre contenant le verdict seule, avec mon homme, j’ai appelé le laboratoire seule ou avec lui. Au bout d'un moment, on ne savait plus comment appréhender la situation car à force de vivre échec sur échec le moral en prend un coup.


On repart sur une deuxième FIV
En France, la Sécurité Sociale prend en charge pour une femme de - de 43 ans 6 inséminations et 4 FIV (et les transferts consécutifs). Lorsque l'on dépasse l'âge maximal ou le nombre de prises en charge, c'est au couple de payer par ses propres moyens.
La deuxième FIV a donné beaucoup moins d’ovules et moins d’embryons. Ma gynéco était très réputée mais parlait peu et très vite, comme si j’étais une spécialiste de la médecine. J’étais perdue en sortant de son cabinet, je ne savais pas ce que je devais faire et j’étais obligée de Googler ses ordonnances et ses prescriptions pour comprendre ce qu’elle attendait de moi.
2 transferts ont eu lieu lors de cette FIV, qui ont été 2 échecs.
A cette époque on me pose un diagnostic d’endométriose. On me dit que ma trompe bouchée et mes kystes étaient dus à l’endométriose. Ca générait aussi mes cystites à répétition. Je suis traitée.


L’endométriose, c’est l’endomètre qui sort de l’utérus et tisse comme un maillage entre les organes. A la cœlioscopie ils font des micro-ouvertures et ils brûlent tous ces ligaments qui se sont formés qui créent des adhérences entre les organes et qui détraquent tout.
A partir de ce moment-là, je décide de changer de gynéco, on est en 2008-2009, cela fait déjà plus de 3 ans que j’essaye d’avoir une bébé.
Le problème quand on change de médecin, c’est que ça veut dire recommencer les 8 mois de tests et d’examens car ils veulent tout reprendre à zéro. C’est du temps qui passe…
Dans un circuit privé, à chaque FIV, on doit avancer entre 1000 et 1500 € pour la visite chez le gynécologue, l'échographie spécialisée, l’anesthésiste que l’on revoit avant chaque intervention… Quand on a une bonne mutuelle, ce n’est que de l’avance, sinon le couple doit payer cette somme.
J’ai tout essayé : la pleine lune, l’acupuncture, la voyance… j’ai failli finir chez un marabout.
On est parti pour la troisième FIV, je tombe enceinte. Ma première réaction a donc été de me dire « je peux donc tomber enceinte » mais ce début de grossesse a été très inconfortable. Dès le début je sens qu’il y a des choses qui clochent. Des saignements non-stop.


A 1 mois, je fais une fausse couche en mode hémorragie. Je me suis retrouvée dans un hôpital -car il faut passer par la case Urgences pour s’assurer que tout est bien évacué-. J’y ai vécu un accueil déplorable, je souffre et on me laisse attendre. Le médecin me dit lors de l’échographie « mais non, l’embryon est toujours là » avec la quantité de sang que j'avais perdu, cela semblait improbable et on lui demande d'appeler un responsable. Je pleure, je ne sais pas si je dois reprendre espoir. Dans ces cas-là, on n’est pas rationnel. On aimerait tellement, on veut y croire encore. La responsable arrive très gênée et reprend l’échographie. Elle nous explique que ce n’est pas un embryon mais un reste de sac utérin qu’il faut évacuer. On me donne un médicament qui favorise l’expulsion. Fin.


On passe des semaines difficiles. A l’époque on disait qu’il fallait attendre deux ou trois cycles avant de reprendre les traitements. Ce principe est remis en question aujourd’hui où l’on dit que si on a eu un début de grossesse il faut réessayer tout de suite, que l’embryon est prêt à nider à nouveau. Donc on me laisse attendre quelques mois sachant qu’à chaque fois que je n’étais pas en traitement, j’avais l’impression de perdre du temps. J’avais besoin d’être dans l’action et je ne voyais que le temps qui passait et les mois perdus. Toutes les périodes de latence étaient terribles pour moi. Entre temps, j’ai tout essayé : la pleine lune, l’acupuncture, la voyance…j’ai failli finir chez un marabout.


A la troisième FIV j’avais de moins en moins d’embryons et plus je vieillissais, moins mes embryons étaient viables à la décongélation. Là où il devait y avoir 3 embryons, il n’y en avait qu’un qui subsistait.


Quatrième FIV, notre dernière chance
On fait notre dernière FIV. On obtient peu d’embryons. Le premier transfert est un échec.


Avant le dernier transfert d’embryons, ma gynéco me dit «J’aimerais que vous fassiez une hystérosalpingographie avec un grand nom de la médecine». Il fait l’examen et me dit «je vais être clair et net avec vous, en l’état actuel vous ne pouvez pas tomber enceinte. Votre utérus est incapable de nider un embryon car vous être pleine d’endométriose». L'endométriose était revenue de plus belle. Le problème de l’endométriose c’est que pour la soigner, il faut mettre ses ovaires au repos mais pour tomber enceinte, il faut stimuler les ovaires. C’est le serpent qui se mord la queue.


Je sors du cabinet, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. A ce moment-là, ça faisait 4 ans que je faisais des FIV et je ne sais pas si je dois pleurer d’avoir perdu 4 ans ou me réjouir d’avoir un nouvel espoir. Je ne sais pas si je dois encore y croire car à chaque fois je tombe de haut.


Je retourne faire une cœlioscopie pour enlever toute cette endométriose qui semble être l'obstacle à ma grossesse. Je reste 5 jours hospitalisée. A la sortie, le chirurgien me promet, " là, vous allez tomber enceinte, je vous le dit. Je vous souhaite de beaux bébés."


Galvanisée par toutes ces bonnes nouvelles, ma gynéco me dit « On va maximiser les chances et programmer en même temps une insémination et le dernier transfert d’embryon. ». On fait donc l'insémination en attendant de m'implanter les derniers embryons congelés au 5ème jour de mon cycle. Le jour J, on arrive à 7 heures à la clinique et à 9 heures on nous dit « désolé mais aucun embryon n'a survécu à la décongélation ». Ca a été un coup dur mais heureusement qu’il y avait eu l’insémination. Je n’avais pas fait un mois de traitement pour rien.


Le sort s'acharne
Je tombe enceinte ...et je fais une fausse couche à 3 mois. Là, on se dit le sort s’acharne. on avait l’impression que la nature nous disait « Vous, on va vous faire galérer, on va tout vous faire subir ». C’était la veille de l’échographie des 3 mois. Pas de pertes de sang mais des contractions. la douleur était aussi intense que lors d'un accouchement. A l’hôpital, la médecin connaissait notre parcours et j’étais considérée comme une « grossesse précieuse ». Elle était tellement désolée en m’annonçant que c’était un bébé sans vie. La nature est cruelle car en fait il était décédé depuis 3 semaines. J'ai mis énormément de temps à l’expulser. J'ai vécu 4 jours de contractions insoutenables jour et nuit. C’était horrible. Je savais que je portais un enfant mort, et mon corps refusait de l’expulser. J’ai fini sous morphine. J’ai commencé à saigner puis eu des contractions pendant encore 1 semaine. On m'a finalement programmé un curetage


Dernière tentative, on commence à faire le deuil de la parentalité
On décide de faire la toute dernière tentative d’insémination qui nous est offerte par la Sécurité Sociale. On fait le traitement mais dans notre tête on a fait le deuil de la parentalité. On se dit qu'il faut y voir un signe et que la nature nous fait passer un message, qu'il faut arrêter de s’acharner. On décide de vivre pour nous en se disant qu'on sera peut-être un couple sans enfant et qu'on va essayer de voyager, de s’amuser.
A cette époque, nous sommes allés à l'étranger voir mon frère, et la prise de mon traitement a été un peu chaotique. Au retour de notre séjour on me programme cette dernière insémination.


«Si vous entendez un cœur, ne vous réjouissez pas trop vite, ce sera peut-être le mien»
Je fais un test de grossesse au 12ème jour : je suis enceinte. Jusqu’à ce que je sois sur la table d’accouchement, jusqu’à ce que je tienne mon bébé dans les bras, on pensait qu’il allait se passer un drame. Mais j’ai eu une grossesse extrêmement normale. La seule chose, c’est que ma gynéco a compris et accepté que j’ai un échographie par semaine les trois premiers mois de la grossesse. A chaque échographie, je disais à ma gynéco « si vous entendez un cœur, ne vous réjouissez pas trop vite, ce sera peut-être le mien » j’étais persuadée à chaque fois qu’on allait m’annoncer qu’il était mort. Pour toutes les échographies obligatoires, on avait l’impression d’aller à l’abattoir on se préparait psychologiquement à ce qu’on nous annonce le pire. A chaque fois, c’était les larmes dès qu’on nous disait que tout allait bien.


Lucas est né en juillet 2012, j’avais arrêté la pilule en octobre 2005


Tous les médecins m’avaient dit "rien de tel qu’une grossesse pour soigner de l’endométriose". Je confirme.
Après la naissance, le corps médical m'a fait du forcing pour que je sois sous contraceptif, mais je ne voulais plus rien d’hormonal après toutes ces années de traitements. Je décide de prendre une solution contraceptive soft : les ovules spermicides. En février 2013, je l’ai oublié 1 fois.


On a eu un bébé miracle et un bébé surprise
Je suis tombée enceinte.


C’est extraordinaire. On a eu un bébé miracle et un bébé surprise !


Honnêtement, sur le coup, on a eu du mal à se réjouir. Lucas, on l’avait attendu 7 ans, il nous comblait totalement, on était dans l’apprentissage de la parentalité. Ca a été un choc. Bien sûr, si c’était à refaire on résigne tout de suite mais on a vraiment été secoués.


Cette seconde grossesse a été totalement différente. Dès le début, j’ai su que je la mènerais à terme et qu’elle serait parfaite. Je n’ai jamais eu aucun doute sur cette grossesse. On arrivait le cœur léger aux échographies, j’avais hâte d’avoir des nouvelles de ma poupette.


Tout s'est parfaitement déroulé et Emma est venue agrandir notre famille en novembre 2013."


* Les prénoms ont été modifiés


Lucas & Emma - Printemps 2015 © DR


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80 aliments pour booster sa fertilité
Les légumes
Les courgettes
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La situation de la maman influe sur le poids du bébé,sante,bebe

11 Juin 2015, 01:37am

Publié par hugo

A la naissance
La situation de la maman influe sur le poids du bébé
par Anne-Laure Lebrun
Le niveau d'instruction de la mère, le revenu des parents ou la consommation de tabac et d'alcool influencent la santé des nouveau-nés, notamment le retard de croissance.
Ben Jary/AP/SIPA
Publié le 10.06.2015 à 15h09




A A
Mots-clés :bébésgrossessetabac
Les femmes de milieux défavorisés ou sans diplôme ont plus de risques de donner naissance à un nourrisson de petit poids (moins de 2,5 kg), selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) publiée ce mercredi. Cette dernière montre ainsi que les inégalités socio-économiques seraient visibles dès le berceau.


« Le poids à la naissance nous intéresse, d’une part, parce qu’il indique si la grossesse s’est bien déroulée et donne des informations sur l’état de santé de la mère. D’autre part, c’est un indicateur important du développement du nourrisson, aussi bien actuel que futur », explique à Pourquoidocteur Lidia Panico, chercheur à l’Ined et responsable de l’étude.


Indicateur de la santé de la mère et de l'enfant
En effet, de nombreuses études ont montré que le petit poids à la naissance est associé à un risque élevé de mortalité néonatale et infantile ou de développer un diabète de type 2 à l’âge adulte, des troubles psychomoteurs.
Tous les enfants de faible poids à la naissance ne subiront pas les conséquences de leur retard de croissance. Mais les chances d’être en bonne santé et de naître à poids normal varient selon la catégorie socio-économique des parents.


C’est justement ce que montre l’étude réalisée par l’Ined, qui s’appuie sur l’enquête Elfe (suivi d’une cohorte de 18 000 enfants nés en 2011 en France métropolitaine). « Grâce à ces données, nous avons pu observer les mécanismes derrière ces inégalités comme le niveau d’instruction des mères, les revenus du ménage ou la consommation de tabac et d’alcool », indique Lidia Panico.




Ecoutez... Lidia Panico, chercheur à l'Ined et responsable de l'étude : « Le petit poids à la naissance nous indique si la mère a eu des problèmes de santé qui ont pu influencer négativement sa grossesse »



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Un risque double pour les non diplômées
« Moins une femme est diplômée, plus elle présente de risques de donner naissance à un enfant de petit poids », note l’étude. Ainsi, pour les femmes sans aucun diplôme, le risque est 50 % plus élevé que pour les mères bachelières. A l’inverse, les femmes diplômées d’un Bac + 2 ou plus, ont 25 % de risques en moins de donner naissance à enfant de petit poids que celles n’ayant pas le baccalauréat. A ce niveau d’instruction faible, s’ajoute souvent des revenus moyens ou très bas.


« L’âge des mères joue aussi », notent les auteurs. L’étude montre que les mères jeunes – âgées de moins de 28 ans à la naissance de l’enfant – ont un risque plus élevé d’avoir un enfant de petit poids que les femmes de 31 à 34 ans. Les naissances au début de la vingtaine peuvent en effet indiquer un milieu défavorisé et/ou un faible niveau d’études.




Le rôle du tabac et de l'alcool
L’hygiène de vie de la mère, comme la consommation de tabac ou d’alcool durant la grossesse, est aussi l’une des causes du retard de croissance du bébé. Une cause qui serait liée au faible niveau d’éducation de certaines mères, selon ces travaux.
« En effet, on retrouve que 30 % des mères les moins instruites consomment du tabac tandis que 10 % des mères les plus instruites ont fumé durant leur grossesse », rapporte la chercheuse. Cette consommation expliquerait ainsi, en partie, pourquoi la fréquence d'enfants de petit poids est plus élevée chez les femmes peu ou pas diplômées. « La consommation de tabac, souvent liée au stress des mères, pourrait donc être une cible possible de prévention et d'intervention », ajoute Lidia Panico. « Surtout que si la mère arrête de fumer, le bébé peut reprendre du poids », explique le Dr Catherine Crenn-Hébert, gynécologue à l'hôpital Louis-Mourier à Colombes.


Par ailleurs, les chercheurs ont comparé le risque de mettre au monde un enfant de petit poids selon le niveau d'instruction en France et au Royaume-Uni. Des pays comparables puisque la fréquence de petits poids à la naissance est similaire (plus de 6 % des nouveau-nés) et dans la moyenne des pays de l'OCDE.
En revanche, alors que les chercheurs s'attendaient à ce que les politiques publiques mises en place en France protègent les familles et les enfants des inégalités, il s'avère qu'elles sont comparables entre les deux pays. « Dire que la France fait beaucoup mieux que les autres pays est peut-être un mythe », conclut Lidia Panico.





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