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EN IMAGES. Pologne : manifestation en noir contre l'interdiction de l'avortement,femmes,avortement,ivg,

3 Octobre 2016, 16:00pm

Publié par hugo

EN IMAGES. Pologne : manifestation en noir contre l'interdiction de l'avortement
01 Oct. 2016, 18h00 | MAJ : 01 Oct. 2016, 18h00
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EN IMAGES. Pologne : manifestation en noir contre l'interdiction de l'avortement
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Des milliers de personnes en noir ont manifesté samedi devant le Parlement polonais à Varsovie contre une proposition de loi bannissant l'avortement dans ce pays gouverné par la droite conservatrice catholique et à la législation déjà parmi les plus restrictives en Europe.



La semaine dernière, la proposition d'initiative citoyenne déposée par le comité «Stop Avortement», interdisant l'IVG à une exception extrême près - lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat - a été admise aux travaux parlementaires par le vote d'une forte majorité des députés.

Samedi, réunis sous le mot d'ordre «Finies, les blagues!», à l'appel d'un comité Sauvons les femmes, les manifestants ont brandi des drapeaux noirs et des pancartes : «Stop aux fanatiques au pouvoir», «On a besoin de soins médicaux, non pas de ceux du Vatican» ou «On veut des médecins, non pas des policiers». Les défenseurs du droit à l'avortement ont lancé l'idée d'une «grève des femmes» lundi en Pologne, pendant laquelle les femmes sont appelées à s'absenter au travail, à se vêtir de noir où à participer à diverses manifestations à travers le pays.

Le comité «Sauvons les femmes» a annoncé une collecte de signatures en faveur d'une initiative législative européenne assurant l'accès garanti à un avortement légal, à l'éducation sexuelle et à la contraception. A l'initiative du groupe Socialistes et démocrates, le Parlement européen doit se pencher mercredi sur la situation des femmes en Pologne.

La version actuelle du projet débattu au Parlement prévoit une peine de prison pouvant atteindre cinq ans tant pour les médecins et autres personnes participant à l'IVG, que pour les patientes elles-mêmes, mais autorise le juge à renoncer à punir ces dernières. Les évêques polonais, qui appuient le principe général d'interdiction, se sont également prononcés contre une sanction pénale contre les femmes ayant subi l'IVG.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/diaporama/en-images-pologne-manifestation-en-noir-contre-l-interdiction-de-l-avortement-01-10-2016-6167275.php

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IVG : rassemblement à Paris contre le projet d'interdiction en Pologne,femmes,avortement,ivg,

3 Octobre 2016, 04:47am

Publié par hugo

IVG : rassemblement à Paris contre le projet d'interdiction en Pologne
02 Oct. 2016, 19h03 | MAJ : 02 Oct. 2016, 19h03
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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris ce dimanche contre un projet de loi visant à interdire l'IVG en Pologne.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris ce dimanche contre un projet de loi visant à interdire l'IVG en Pologne.
Twitter @MAllbt
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche après-midi à Paris pour protester contre le projet d'interdiction de l'avortement en Pologne, pays gouverné par la droite conservatrice catholique.




Au lendemain d'un rassemblement de plusieurs milliers de personnes vêtues de noir à Varsovie, les participants - femmes et hommes de tous âges - avaient répondu à l'appel du collectif «Nous d'abord», composé de Polonaises vivant à Paris. Ils se sont rassemblés sur l'esplanade des Invalides, près de l'ambassade de Pologne.

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helene guinhut @heleneguinhut
Manif pour défendre le droit à l'avortement en Pologne #CzarnyProtest #moncorpsmonchoix
15:23 - 2 Oct 2016
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«C'est la moindre des choses que je puisse faire pour les femmes de mon pays», a estimé Ola Rudnicka, une mannequin polonaise de 21 ans qui vit à Paris. Pour elle, ce projet «impensable, c'est comme retourner à l'époque médiévale».«Si cette attaque des droits des femmes passe, tout peut passer. C'est le premier pas», redoute-t-elle.

«Maintenant c'est le tour des femmes, on ne sait pas où ils vont s'arrêter», craint également Wojciech Pytkowski, un militant du Comité de défense pour la démocratie (KOD) en Pologne.



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Marie Kirschen ✔ @mariekirschen
En ce moment: rassemblement contre l'interdiction de l'#IVG devant l'ambassade de #Pologne à Paris
15:12 - 2 Oct 2016
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Catherine Breton, membre de l'association Femmes solidaires, était venue accompagnée de sa mère de 97 ans en fauteuil roulant, qui «a lutté depuis 1945 pour les droits des femmes, pour avoir le droit de vote». Plusieurs autres associations et organisations (les Effronté-e-s, Paroles de femmes, Amnesty International, PCF, Front de gauche ...) étaient présentes pour manifester leur soutien aux femmes polonaises.

Une législation déjà très restrictive
«Enceintes ou avortées, c'est à nous de décider», scandaient un groupe de militantes des Féministes révolutionnaires. «Notre corps nous appartient», pouvait-on lire sur des pancartes de l'Alliance des femmes pour la démocratie. «On voit bien que les forces conservatrices et rétrogrades sont là aussi» en France, a souligné Sabine Salmon (Femmes solidaires), en référence au mouvement Manif pour tous et à «la montée de l'extrême droite». «On doit être solidaires, concernant particulièrement le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps».

En Pologne, où la législation sur l'avortement compte déjà parmi les plus restrictives d'Europe, le Parlement examine une proposition d'initiative citoyenne visant à interdire l'avortement à une exception près, lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat. Le projet prévoit jusqu'à 5 ans de prison pour les médecins pratiquant l'IVG et pour les femmes y ayant recours, tout en autorisant le juge à renoncer à punir ces dernières.
Sur le même sujet
EN IMAGES. Pologne : manifestation en noir contre l'interdiction de l'avortement

http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/ivg-rassemblement-a-paris-contre-le-projet-d-interdiction-en-pologne-02-10-2016-6169251.php

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MANIFESTATION DEVANT L'AMBASSADE DE POLOGNE À PARIS CONTRE L’INTERDICTION TOTALE DE L’IVG,femmes,avortement,ivg,

3 Octobre 2016, 04:41am

Publié par hugo

MANIFESTATION DEVANT L'AMBASSADE DE POLOGNE À PARIS CONTRE L’INTERDICTION TOTALE DE L’IVG


DROITS DES FEMMES - Un millier de personnes ont manifesté ce dimanche devant l'ambassade de Pologne à Paris pour protester contre le projet de loi visant à interdire l'avortement en Pologne
02 oct 18:34
"Vous étiez avec nous en avril pour protester contre le projet de loi interdisant l’avortement en Pologne. La bataille continue, ce projet est actuellement devant l’Assemblée et risque de passer. Nous ne sommes pas d’accord. Aidez-nous à montrer notre soutien aux femmes en Pologne. Retrouvez nous devant la stèle de Solidarnosc aux Invalides, venez déposer les avis d’obsèques de droits des femmes en Pologne". L'appel avait été lancé par le collectif "Nous d'abord".


Il a visiblement été entendu. Un millier de personnes a manifesté ce dimanche après-midi devant l'ambassade de Pologne à Paris. Présente sur place, Raphaëlle Rémy-Leleu, la porte-parole d'Osez le féminisme, a réagi sur LCI : "Nous sommes totalement solidaires avec les femmes polonaises et nous avons beaucoup d'admiration pour leur combat".


"Un collectif franco-polonais doit se réunir dans les prochains jours pour parler de la suite à donner à ce mouvement. Nous souhaitons par exemple organiser une manifestation internationale à Bruxelles, car notre combat pour le droit des femmes ne doit pas avoir de frontières", a-t-elle ajouté. "Nous souhaitons, par ailleurs, que le droit à l'IVG soit inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne".
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Osez le féminisme @osezlefeminisme
Bravo @Nous_D_Abord pour ce grand rassemblement de soutien aux polonaises, de lutte pour le droit à l'#IVG !
5:00 PM - 2 Oct 2016
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Le nouveau projet de loi prévoit l'interdiction de l'IVG en toutes circonstances
A l'image du rassemblement, qui a eu lieu samedi 1er octobre dans la capitale polonaise, les manifestants parisiens étaient également tous vêtus de noir, en signe de protestation contre ce projet de loi visant à interdire totalement l'interruption volontaire de grossesse.


Le Parlement polonais, dominé par le parti conservateur Droit et Justice (PiS) au pouvoir, examine depuis ce jeudi ce texte, selon lequel toute femme qui avorterait et les personnes qui l'y aideraient encourraient jusqu'à cinq ans de prison. La législation polonaise en la matière est déjà l'une des plus restrictives de l'Union européenne en autorisant seulement l'avortement dans le cas d'une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste, d'une grave pathologie du foetus ou de risques pour la vie ou la santé de la mère.


Le nouveau projet de loi prévoit l'interdiction de l'IVG en toutes circonstances, sauf lorsque qu'il est nécessaire pour sauver la vie de la femme enceinte. "Il aura pour conséquence de mettre la santé des femmes en danger, et de placer les médecins dans des situations impossibles", dénonce Amnesty International dans un communiqué.
LIRE AUSSI : La Pologne veut (encore) restreindre le droit à l'avortement
Un projet de loi qui fait également vivement réagir sur Twitter.


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Sandwich Berlin @sockdem
En 2016, en Europe, on se bat toujours pour le droit à l'#avortement pour chaque femme #Pologne #czarnyprotest #DroitsDesFemmes
3:45 PM - 22 Sep 2016
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Monika Próchniewicz @Monika_Prochni
Loi avortement par l'Eglise en Pologne : "Tu as un problème? Au placard, bonne femme! Et ne froisse pas ta robe..."
4:23 PM - 3 Apr 2016
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Les Polonaises se mettent en grève lundi


Cette "protestation noire" doit se poursuivre lundi 3 octobre, jour où les Polonaises ont prévu de se mettre en grève pour défendre le droit à l'avortement. Sur la page Facebook de l'événement, près de 80.000 personnes ont indiqué vouloir y participer.


"Nous annonçons une grève préventive d'une journée. Nous l'avons nommée 'Grève générale des femmes'. N'allez pas au travail ou à l'université. Prenez une journée libre, prenez une journée pour vous occuper de votre enfant (garantie par la loi sur le travail). Fermez votre commerce", dit cet appel lancé par l'actrice Krystyna Janda, traduit par Courrier international.


En France, un autre rassemblement doit avoir lieu ce lundi à Rennes.
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Classis @Classis_
#Rennes : Rassemblement contre la loi interdisant l'avortement en #Pologne (Demain, 3oct, 18h, pl de la mairie)
4:20 PM - 2 Oct 2016
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LIRE AUSSI : Les Polonaises en grève contre l'interdiction totale de l'avortement
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POLOGNE
PARIS
DROITS DES FEMMES
Virginie FaurouxMis à jour : Hier à 18:54Créé : Hier à 18:34

http://www.lci.fr/france/manif-noire-contre-l-interdiction-totale-de-l-ivg-en-pologne-2005673.html#xtor=&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_campaign=extension&utm_content=popup

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"Ceci n'est pas un cintre" : la campagne choc et nécessaire pour le droit à l'avortement,femmes,avortement,ivg,

2 Octobre 2016, 06:41am

Publié par hugo

"Ceci n'est pas un cintre" : la campagne choc et nécessaire pour le droit à l'avortement
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Péneloppe Bagieu, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortement
2 PHOTOS LANCER LE DIAPORAMA
Péneloppe Bagieu, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortement
Péneloppe Bagieu, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortementPéneloppe Bagieu, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortementRokhaya Diallo, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortementRokhaya Diallo, pour la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortement
Hélène Musca
Par Hélène Musca
Publié le Jeudi 22 Septembre 2016
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Une IVG sur deux est illégale dans le monde et peut entraîner la mort d'une femme. C'est pourquoi le Planning Familial cherche à sensibiliser les populations sur le droit à l'avortement... en utilisant des cintres.
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Depuis le 13 septembre, des femmes posent avec un cintre et un hashtag à la Magritte, #CeciNestPasUnCintre. Le but du Planning Familial, le responsable de ce grand jeu de devinettes à prendre très au sérieux ? Défendre le droit à l'avortement.


Spot de la campagne du Planning Familial pour le droit à l'avortement : "Ceci n'est pas un cintre"
Le cintre n'est pas un objet choisi au hasard : avec les aiguilles à tricoter, il fait partie des objets les plus utilisés par les femmes pour avorter clandestinement. Dans les pays où l'IVG n'est pas légale ou trop restreinte, elles doivent s'infliger ces effroyables "curetages maison" pour ne pas avoir à garder un enfant non-désiré ou le fruit d'un viol.
Effectivement, ce n'est donc pas un simple cintre : c'est le symbole des dangers encourus par les femmes qui veulent avoir le droit de choisir ; c'est le cri de révolte et de douleur des victimes de ces avortements illégaux d'une violence et d'une précarité extrêmes. Elles sont encore 47 000 dans le monde à mourir des suites d'une IVG clandestine.
C'est pour cela que Pénélope Bagieu, l'auteur de BD, la journaliste Rokhaya Diallo et des dizaines d'hommes et de femmes anonymes, posent en brandissant un cintre : ils nous rappellent avec justesse et violence la nécessité de continuer à lutter en faveur de l'IVG.
Droit à l'avortement : un combat de tous les instants
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CeciNestPasUnCintre @Pas1Cintre
L'avortement est un droit fondamental. Agissons pour que toutes les femmes y aient accès !#CeciNestPasUnCintrehttp://www.cecinestpasuncintre.fr
09:50 - 22 Sept 2016
194 194 Retweets 81 81 j'aime
Cette campagne choc du Planning Familial souligne l'importance de la lutte pour l'avortement. En effet, il peut être tentant de penser que c'est une bataille que nous n'avons plus à mener : après tout, l'IVG est légale en France depuis plus de 40 ans grâce à la loi Veil de 1975. Mais l'avortement n'en reste pas moins "illégitime" : "On demande encore aux femmes de se justifier. Trop de personnes ne parlent de l'avortement que comme d'un 'échec', de ces femmes qui ne sont pas 'capables' d'utiliser correctement la contraception et qui 'tombent enceintes' par 'accident'. Tous ces mots sont intériorisés par les femmes qui vont être dévalorisées, déstabilisées, quand elles sont dans une situation de grossesse non prévue.", explique l'organisation dans la présentation officielle de la campagne. L'IVG demeure malheureusement encore entachée par la honte et le tabou.
Toujours très controversé, le droit à l'avortement est donc loin d'être acquis. Et cela se ressent tout particulièrement lors d'une période de crise généralisée où, face aux affres de la modernité et à un climat délétère, ce sont les voix qui susurrent que "C'était mieux avant" qui deviennent les plus séduisantes. Et quand il y a retour en arrière, ce sont les droits des femmes qui se retrouvent dans le viseur. La preuve en est l'abasourdissante popularité de Trump aux Etats-Unis, qui a proposé de "punir" les femmes qui avortaient ou encore l'impossibilité d'obtenir une IVG en Italie, et ce malgré sa légalité. On pourrait également citer l'exemple en France d'Eugénie Bastié , l'antiféministe de 24 ans tout droit sortie des bancs de SciencesPo, et qui explique que l'avortement est "un homicide et un drame".


Mais c'est la Pologne, malheureusement, qui illustre le mieux l'immense fragilité des droits de la femme. Alors que de 1954 à 1993, l'avortement y était parfaitement légal, la loi est réexaminée après la chute du communiste en 1993, et considérablement durcie. L'IVG n'était plus que tolérée en cas de viol ou de déformations majeures du foetus jusqu'à... aujourd'hui. Le Parlement polonais examine cette semaine une proposition de loi formulée par le collectif "Stop Avortement" qui rassemble tous les groupes pro-vie et veut faire interdire l'IVG. Leur texte, qui avait besoin de 100 000 signatures pour être examiné, a dépassé les 450 000. Il prévoit "jusqu'à cinq ans de réclusion pour une personne pratiquant ou subissant une IVG, qu'elle soit médecin, infirmier, ou enceinte. Et jusqu'à 3 ans en cas de pratique illégale", d'après Libération.
SOCIÉTÉ AVORTEMENT CONTRACEPTION DROITS DES FEMMES MONDE NEWS ESSENTIELLES SANTÉ

http://www.terrafemina.com/article/-ceci-n-est-pas-un-cintre-la-campagne-choc-et-necessaire-pour-le-droit-a-l-avortement_a320731/1

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Les Polonais manifestent contre l’interdiction totale de l’avortement,femmes,avortement,ivg,

2 Octobre 2016, 04:18am

Publié par hugo

Les Polonais manifestent contre l’interdiction totale de l’avortement
Par RFI Publié le 01-10-2016 Modifié le 01-10-2016 à 20:32
media
Des Polonaises vêtues de noir, ce samedi 1er octobre 2016, devant le Parlement à Varsovie, ont manifesté contre une proposition de loi bannissant l'avortement.
REUTERS/Kacper Pempel
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi 1er octobre à Varsovie pour protester contre l’interdiction totale de l’avortement. Cette semaine, le Parlement polonais a rejeté en première lecture un projet de loi visant à libéraliser l’avortement. En revanche, il a retenu un texte ultraconservateur qui veut l’interdire totalement et qui impose des peines de prison aux femmes qui le pratiquent. Reportage.


Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart


« Nous arrêterons les fanatiques », scandent des milliers de Polonaises habillées en noir au pied du Parlement à Varsovie. Parmi les banderoles, un dessin de vagin faisant un doigt d’honneur ou encore un cintre métallique, l’outil extrême pour avorter, avec comme légende « nous refusons l’enfer des femmes ».


Dans la foule, Maja Ostaszewska, célèbre actrice polonaise et mère de deux enfants. « Il y a une semaine, l’histoire d’une fillette de 12 ans, qui a mis au monde un bébé, a bouleversé la Pologne. Si elle avait bénéficié d’une éducation sexuelle objective, peut-être qu’elle aurait pu alerter quelqu’un et dire qu’elle avait été abusée sexuellement par un pédophile. Malheureusement cette éducation chez nous n’est pas développée. »


Cette semaine, le projet de loi du comité « Sauvons les femmes » pour libéraliser l’avortement a été rejeté en première lecture par le Parlement. Sa représentante Barbara Nowacka veut désormais le défendre à Bruxelles. « Nous avons lancé une initiative législative européenne en faveur des droits des femmes assurant l'accès garanti à un avortement légal et à la contraception », explique-t-elle.


Les organisateurs de la manifestation noire ne vont pas en rester là. Lundi, ils appellent les Polonaises à faire grève dans tout le pays pour faire valoir leurs droits.


A (re) lire → Pologne: bataille au Parlement entre adversaires et partisans de l'avortement




Une manifestante brandit un cintre métallique auquel elle a fixé un drapeau polonais. Le cintre, un outil que certaines femmes utilisent pour avorter.
REUTERS/Kacper Pempel
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http://www.rfi.fr/europe/20161001-polonais-manifestent-contre-interdiction-totale-avortement

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IVG, «mansplaining», quiz anatomique: septembre dans la vie des femmes,femmes,ivg,avortement,USA,

2 Octobre 2016, 04:13am

Publié par hugo

WHO RUN THE WORLD ?
IVG, «mansplaining», quiz anatomique: septembre dans la vie des femmes
Par Kim Hullot-Guiot et Juliette Deborde — 1 octobre 2016 à 09:50
De gauche à droite et de haut en bas : La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, des sexes féminins dessinés par des lecteurs du «Guardian», la campagne pour la défense de l'avortement du Planning familial, des portraits de femmes scientifiques par l'illustratrice Elise Gravel, Donald Trump expliquant la vie à Hillary Clinton.
De gauche à droite et de haut en bas : La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, des sexes féminins dessinés par des lecteurs du «Guardian», la campagne pour la défense de l'avortement du Planning familial, des portraits de femmes scientifiques par l'illustratrice Elise Gravel, Donald Trump expliquant la vie à Hillary Clinton. AFP et DR
IVG, «mansplaining», quiz anatomique: septembre dans la vie des femmes
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Treizième épisode : septembre 2016. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).


Santé


Pologne, délit d’entrave : le droit à l’IVG sur tous les fronts
Difficile de ne pas parler ce mois-ci, dans cette rubrique, d’IVG. Quarante et un ans après l’adoption de la loi Veil, le droit à l’avortement a fait l’objet d’une campagne du Planning familial, intitulée «Ceci n’est pas un cintre», en référence à l’objet utilisé par les femmes pour interrompre une grossesse non désirée - et brandi, en 2016, par certains militants réac en France, à qui il serait utile de rappeler que 47 000 femmes meurent chaque année des suites d’avortements clandestins. La journée mondiale pour le droit à l'avortement, le 28 septembre, a aussi été l’occasion de faire le point, carte à l’appui, sur l’accès à l’IVG dans le monde : seules 4 femmes sur 10 ont pleinement accès à ce droit. Les Polonaises n’en font pas partie, et ça ne devrait pas s’arranger. Le Parlement conservateur planche sur une proposition de loi prévoyant l’interdiction quasi totale de l’avortement, durcissant la loi actuelle, déjà parmi les plus restrictives d’Europe. Le texte le bannit complètement, à une exception (extrême) près : lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat. Une mineure violée par son père n’aura d’autre choix que de mener sa grossesse à son terme, et s’exposera à cinq ans de prison dans le cas contraire… Un appel à la grève a été lancé pour le lundi 3 octobre.


Dans l’Hexagone, l’accès à ce droit est également remis en cause par certains sites de désinformation (remember Ivg.net), qui s’avèrent difficiles à combattre sur le plan juridique. Un amendement de la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, devait permettre d’étendre la législation existante sur le délit d’entrave numérique afin de les obliger à ne plus se dissimuler, souvent derrière un ton léger et des couleurs criardes censés séduire les jeunes. Son texte a été jugé irrecevable par le Sénat avant même d’être discuté, mais une proposition de loi va être déposée.


En septembre, on a aussi parlé d’une étude sur les liens entre utilisation de déodorant et cancer du sein.


Genres, sexualités et corps


On connaît mal le sexe des femmes, mais ça change
Gustave Courbet a eu beau le représenter, en gros plan, en 1866, le sexe féminin est mal connu. De nombreuses femmes sont elles-mêmes incapables d’en nommer les différentes parties (vagin, utérus, lèvres etc.), faute d’éducation et à cause d’une culture judéo-chrétienne qui condamne la chair et ses plaisirs. Il n’est d’ailleurs pas loin le temps où l’on considérait qu'«une femme honnête n’a pas de plaisir». Mais les choses changent. Le mois dernier, nous vous parlions de l’initiative d’une chercheuse française, qui a développé grâce à une imprimante 3D un modèle de clitoris (dont la partie visible n’est que la partie émergée de l’iceberg) pour que les profs de SVT puissent présenter à leurs élèves cet organe mal représenté dans les manuels scolaires. En septembre, d’autres initiatives en ce sens ont eu lieu. Artistique, d’abord, avec Deborah de Robertis au musée Guimet, mais aussi Emma Crews qui a exposé à Poitiers un sexe féminin réalisé à base de capotes. Le but était notamment de célébrer la journée du préservatif féminin.


Autre initiative, celle du Guardian, qui propose sur son site de passer un test pour voir si vous savez bien nommer les parties internes et externes du sexe féminin. Même les auteures de ces lignes n’ont pas réussi à avoir tout bon… Si vous vous plantez, vous pourrez toujours vous consoler en participant à la galerie de dessins de sexes, que le journal britannique monte, en direct, via Internet. Le résultat (capture d’écran ci-dessous) est parfois drôle, parfois plutôt joli, il est en tout cas instructif sur les représentations que les gens se vont du sexe des femmes… Et permet d’en banaliser la vision.






En septembre, on a aussi parlé des droits des transsexuels à changer de sexe à l’état civil avec un retour en arrière décidé par ces vieux messieurs du Sénat. On a également évoqué un site qui recense les «discours à géométrie variable» de l’extrême droite sur les questions liées au genre (et à l’égalité). On a aussi relevé qu’une marque proposait des soutiens-gorge rembourrés pour «gommer les imperfections»… des fillettes. Enfin, on s’est rendu à Bruxelles pour une exposition consacrée à des femmes artistes, qui remettent notamment les frontières de genre en question. Des frontières remises en cause également par une scène ouverte, à Paris, aux femmes (de naissance) et aux trans.


Sexisme «ordinaire»


Un point sur le «mansplaining»
Le terme est de plus en plus utilisé, nous avons donc décidé de l’expliquer. Prenez le débat présidentiel entre Donald Trump et Hillary Clinton : le premier n’a cessé d’interrompre la seconde. Le Time a compilé ces moments dans une vidéo très parlante (ci-dessous).






Cette attitude a un nom : le mansplaining, de «man» (homme) et «(to) explain» (expliquer). Elle désigne cette tendance des hommes en général à couper la parole aux femmes, et à leur expliquer, grosso modo, la vie. Même quand elles sont plus qualifiées qu’eux. Le meilleur exemple qu’on ait en tête pour illustrer cette définition remonte à un échange sur Twitter, en décembre 2014 : une éditrice américaine, Casey Johnston, avait posté sur son compte un lien vers un article expliquant pourquoi les solutions proposées pour augmenter le nombre de femmes dans les nouvelles technologies manquaient souvent leur cible. Un homme, prénommé Tomas, lui a répondu qu’elle se trompait dans son analyse, lui conseillant de «lire l’article en entier». Réponse immédiate de Casey Johnston : «J’ai écrit cet article».


En septembre, on a aussi évoqué un sondage, dans le cadre du lancement d’une campagne de mobilisation du gouvernement contre le sexisme. Une de ses conclusions : près de la moitié des femmes ont déjà changé de tenue vestimentaire par peur du sexisme.


Violences


De Depp à Polanski, l’impunité des hommes célèbres accusés de violences
Souvenez-vous : en mai dernier, Amber Heard demandait le divorce, et accusait son époux Johnny Depp de violences conjugales. Les médias s’étaient empressés de remettre en cause le témoignage de l’actrice, tour à tour qualifiée de menteuse, d’hystérique ou d’opportuniste. Cette affaire n’est malheureusement pas une exception, explique l’illustratrice Mirion Malle dans un post très documenté sur son blog Commando Culotte sur «l’impunité des hommes célèbres» en matière de violences faites aux femmes. De Roman Polanski à Woody Allen, la logique est toujours la même : la parole des femmes est systématiquement discréditée, et ces dernières passent du statut de victime à celui de coupable manipulatrice. Les hommes, eux, s’en sortent généralement sans être inquiétés et sont rapidement pardonnés. Preuve en est la galerie de portraits non-exhaustive dressée par l’illustratrice dans sa BD, qui montre que les acteurs, chanteurs ou réalisateurs accusés et/ou condamnés pour des violences physiques ou sexuelles ont continué à tourner des films ou enregistrer des disques - et à recevoir des prix. Sa solution ? Arrêter de se mettre du côté de l’agresseur pour enfin «croire et soutenir les victimes». Possible aussi, mais plus compliqué, le boycott pur et simple de leurs œuvres.


Illustration : Mirion Malle, Commando Culotte


En septembre, on a aussi parlé des violences sexuelles en Allemagne, contre lesquelles le pays s’est doté d’une législation renforcée, de la double peine des travailleuses forcées, et des violences conjugales en Turquie. On a aussi évoqué un feuilleton radiophonique britannique qui a mis ce mois-ci en scène l’acquittement d’une femme victime de violences au sein de son propre foyer.


Droits civiques, libertés


En Arabie Saoudite et en Iran, la liberté de circulation des femmes restreinte
En Arabie Saoudite, elles ne sont pas «des citoyennes à part entière». Les femmes n’accèdent en effet jamais à la majorité dans ce pays du Golfe, et doivent demander l’autorisation de leur père, frère, mari ou fils pour voyager, étudier ou travailler. Elles n’ont en outre pas le droit de conduire. En septembre, une pétition, signée par au moins 14 000 personnes, a demandé au roi Salman de changer les choses. Pas sûr que les signataires soient entendus : depuis 1991, plusieurs démarches en ce sens ont été entreprises, rappelle notre journaliste Hala Kodmani.


En Iran, ce n’est guère mieux pour la liberté de circulation des femmes : «Les femmes qui font du vélo en public […] attirent souvent l’attention des hommes et poussent la société vers la corruption morale et la débauche, a dit Ali Khamenei, la plus haute autorité politique du pays, à une agence de presse gouvernementale, le 10 septembre. Ceci est contraire à la chasteté des dames. Il est nécessaire de l’abandonner.» Mais des femmes bravent l’interdit, raconte notre journaliste Pierre Carrey.


En septembre, on a aussi évoqué un livre sur les «grandes femmes» américaines, parlé du Japon, où une femme a pris la tête du parti démocrate, alors même que les femmes brillent par leur absence en politique, et donné la parole à des femmes françaises musulmanes. On a également évoqué le fait que la défense des droits des femmes n’était pas suffisamment financée en France.


Travail


Cuisine, ménage, marmaille : le travail non-rémunéré des femmes enfin quantifié
Le gros des tâches domestiques incombe toujours aux femmes, ça, on le sait. Mais pour la première fois, une étude quantifie précisément le poids de ce travail supplémentaire que les femmes fournissent. Selon un rapport de l’ONG ActionAid remis à l’ONU en septembre (et consultable en anglais ici) et qui se base sur des données relevées dans 217 pays, les femmes triment en moyenne l’équivalent d’un mois de plus chaque année. Cela équivaut à quatre ans de plus dans une vie à l’échelle mondiale, et à deux ans et demi dans les pays développés comme le Royaume-Uni. Cuisine, vaisselle, ménage, courses, enfants, mais aussi aller chercher de l’eau et du bois dans des zones rurales isolées : les femmes endossent ces tâches supplémentaires sans aucune contrepartie financière. Ce déséquilibre créé une multitude d’autres inégalités, puisqu’il a un impact direct sur leur carrière, leurs éventuelles activités politiques ou leurs loisirs, explique The Guardian. ActionAid milite pour la mise en place de solutions pour soulager les femmes de ce fardeau, et encourage les gouvernements des pays en développement, où les femmes sont plus touchées, à rééquilibrer la situation en proposant par exemple des services publics pour mieux prendre en charge les enfants. Le travail non-rémunéré des femmes, «sous-évalué et majoritairement invisible», «devrait être reconnu, réduit et redistribué - entre les femmes et les hommes, et entre le foyer et l’Etat», conclut notamment l’étude.


En septembre, on s’est aussi demandé si l’afterwork entre collègues était une pratique sexiste, un débat lancé par le leader du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn mais qui dépasse les frontières de la Grande-Bretagne.


Famille, vie privée


Les femmes politiques sans enfant pointées du doigt
Comme si les femmes politiques n’avaient pas déjà, pour être vues comme compétentes, à faire attention à… tout, voilà qu’on a trouvé un autre moyen de les enquiquiner : les faire se justifier de ne pas avoir d’enfant. Tout a commencé lorsque la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a publié sur Twitter des extraits d’un livre d’interviews à paraître, où elle évoque notamment, pour la première fois, sa fausse couche. Le Sunday Times n’a rien trouvé de mieux à faire que de publier une liste de «childless politicians» (politiciens sans enfant), n’incluant bien sûr que des femmes, comme l’a fait remarquer cette organisation britannique de promotion de la parité au Parlement : «L’image sur la gauche - dans la presse du jour. La photo sur la droite - n’est jamais apparue dans les médias. Jamais».


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Women 50:50 @Women5050
Picture on the left - in today's press. Picture on the right - never appeared in any media. Ever. #everydaysexism
11:24 AM - 4 Sep 2016
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La meilleure réponse, ironique, revient au quotidien The Independent, qui a écrit : «Humilier les femmes est un gros boulot, cela concerne quand même la moitié de la population mondiale. Un seul journal [le quotidien visé est le Daily Mail, spécialiste des unes putassières, ndlr] ne pouvait pas répondre à cet appel tout seul.»


En septembre, on a aussi parlé de la maternité tardive, qui n’est pas en plein boom contrairement à ce qu’il se dit, et des femmes qui regrettent d’avoir enfanté. On s’est également rendu à Nancy, dans l’une des premières maisons de naissance en France qui permet d’accoucher en marge du milieu hospitalier. Et on a fait un saut en Corée du Sud, où des femmes claquent la porte des cuisines.


Education


Des dessins pour donner envie aux filles de devenir scientifiques
Les filles ont beau avoir des bons résultats en physique ou en SVT, elles continuent d’être minoritaires en classes préparatoires scientifiques et squattent plutôt les filières littéraires. Pour éveiller des vocations, l’illustratrice québécoise Elise Gravel a créé une affiche à imprimer avec tout un tas de femmes mathématiciennes, chimistes, généticiennes ou biologistes. Parmi elles, Marie Curie évidemment, mais aussi Jane Goodall, Ada Lovelace ou Rosalind Franklin. La planche, téléchargeable sur son site, est notamment destinée aux professeurs, qui peuvent l’installer dans leurs salles de classe. «Ma fille rêve d’être scientifique, alors j’ai eu envie d’encourager les jeunes filles et de leur montrer des modèles», explique Elise Gravel à Buzzfeed. L’illustratrice n’en a représenté que douze, mais invite les enfants à faire eux-mêmes des recherches et à réaliser leur propre affiche, en y ajoutant par exemple Hedy Lamarr, Émilie du Châtelet, Cecilia Payne ou encore Margaret Hamilton.


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Elise Gravel @EliseGravel
Femmes scientifiques: l'affiche à imprimer en français, sur mon site (prise 2) http://elisegravel.com/fr/content/affiche-à-imprimer-femmes-scientifiques …
6:13 PM - 1 Sep 2016
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En septembre, on a aussi parlé de la mise à disposition dans un lycée privé d’un fascicule sur l’IVG, le diagnostic prénatal et l’euthanasie, édité par la Fondation Lejeune, une organisation anti-avortement et proche de la Manif pour tous.


A lire aussi : une sélection mensuelle de choses lues et entendues ailleurs que dans «Libé»


Docu. Si vous êtes abonnés à Canal + et que vous l’avez manqué, il vous reste quelques jours pour voir le documentaire de Sébastien Lifshitz sur la miilitante féministe Thérèse Clerc, décédée en février. Il est disponible ici. Autre recommandation, ce documentaire d’Arte, disponible en replay, qui revient sur la pratique de la césarienne, devenue une forme d’accouchement programmable. Plus d’un quart d’entre elles seraient abusives dans le monde.


Manuel. Néophytes, fans de Beyoncé, curieux ou parents concernés, ruez-vous sur le petit guide du féminisme illustré signé Anne-Charlotte Husson et Thomas Mathieu (aka Projet crocodile), une BD précieuse et maline sur l’histoire des mouvements féministes, recommandée par notre journaliste Clémentine Gallot.


«Femvertising». Dans la ligne du détournement du terme «empowerment» dont on vous parlait ce mois-ci dans Libé, CheekMagazine consacre une enquête au «femvertising», cette tendance marketing qui prône l’émancipation des femmes et la fin des stéréotypes, devenue bankable pour les marques.


Kim Hullot-Guiot , Juliette Deborde

http://www.liberation.fr/planete/2016/10/01/ivg-mansplaining-quiz-anatomique-septembre-dans-la-vie-des-femmes_1513562?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1475311185

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[Infographie] La dépénalisation de l'avortement dans le monde,femmes,avortement,ivg,lois,

2 Octobre 2016, 03:38am

Publié par hugo

[Infographie] La dépénalisation de l'avortement dans le monde
Par Véronique Barral Publié le 28-09-2016 Modifié le 29-09-2016 à 14:13
media
Planning Familial
« Ceci est tout sauf un cintre ! Saurez-vous découvrir à quoi cet objet sert (...) ? Suivez-nous sur les réseaux sociaux et faites-nous part de vos propositions (...) Les paris sont ouverts ». Une question moins anodine qu'il n'y paraît, #CeciNestPasUnCintre est une véritable campagne de communication lancée par le Mouvement français pour le planning familial à l'occasion de la journée mondiale pour la dépénalisation de l'avortement, ce 28 septembre. En France, avant la loi Veil autorisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG) en 1975, certaines femmes utilisaient des cintres et des aiguilles à tricoter pour pratiquer clandestinement un avortement. Des moyens encore couramment utilisés dans les pays où l'IVG reste illégale.


À travers le monde, environ une grossesse sur quatre est interrompue. L'Organisation mondiale de la santé estime le nombre des avortements sur la planète à 56 millions en 2014. Près de la moitié a été effectuée illégalement dans des conditions dangereuses, pour la plupart dans les pays en développement. Si les avortements ont diminué de manière significative dans les pays riches, ils ont stagné ou même augmenté dans les pays pauvres, alors qu'un grand nombre d'entre eux n’autorisent pas cette pratique. Et dans les faits on constate qu’interdire l’IVG n’empêche pas les femmes d’y avoir recours, mais les contraint bien souvent à utiliser des procédures clandestines et risquées.


La législation évolue lentement et ne va pas toujours dans le sens de la dépénalisation. En Amérique du Sud, les risques de malformation causés par le virus Zika sur les fœtus ont relancé le débat pour assouplir les lois sur l’IVG, mais dans le même temps, en Europe, le Parlement polonais examine un projet remettant en cause le droit à l’avortement qui avait été accordé, avec des restrictions, en 1993.


Le 9 juin dernier, le Comité des droits de l'homme de l'ONU a considéré l'interdiction de l'avortement en Irlande comme une violation des droits humains. Dans ce pays, une femme encourt 14 années de prison si elle se fait avorter illégalement. Une situation peu répandue actuellement en Europe. Les États pénalisant les pratiques abortives sont majoritairement situés en Amérique Latine, dans le sud de l'Asie et particulièrement en Afrique, où 93% des femmes en âge de procréer vivent dans des pays soumis à des législations restrictives de l’avortement.




Sources : Médecins du Monde, Organisation mondiale de la santé, Guttmacher institute

http://www.rfi.fr/general/20160927-infographie-depenalisation-avortement-monde-ivg

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Une « manifestation noire » en Pologne contre le projet de loi visant à interdire l’avortement,femmes,ivg,avortement,

2 Octobre 2016, 03:35am

Publié par hugo

Europe
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Une « manifestation noire » en Pologne contre le projet de loi visant à interdire l’avortement
Des milliers de personnes se sont réunies dans le pays, samedi 1er octobre, notamment devant le Parlement à Varsovie, contre une « loi barbare ».


LE MONDE | 01.10.2016 à 18h07 |
Par Jakub Iwaniuk (Varsovie, correspondance)
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Les manifestants protestent contre un projet de loi visant à rendre passible d’une peine de prison la pratique de l’avortement. Varsovie, le 1er octobre 2016.
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Les manifestants protestent contre un projet de loi visant à rendre passible d’une peine de prison la pratique de l’avortement. Varsovie, le 1er octobre 2016.


WOJTEK RADWANSKI / AFP
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Elles sont venues habillé en noir, pour beaucoup d’entre elles munie d’un cintre - symbole de l’avortement clandestin - crier leur colère et dénoncer les « fanatiques », devant le Parlement polonais, samedi 1er octobre. Depuis que la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et Justice) a décidé de renvoyer en commission parlementaire, le 23 septembre, un projet de loi citoyen visant à l’interdiction totale de l’avortement dans le pays, la mobilisation, notamment via les réseaux sociaux autour du mot-clé #CzarnyProtest (« Protestation noire »), ne faiblit pas.


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Le rassemblement a été moins important que ne l’espéraient les organisations féministes : 3 000 à 5 000 personnes à Varsovie, quelques milliers de plus dans toute la Pologne. Les manifestants n'en étaient pas moins déterminés à défendre leurs droits, dans un pays où la législation sur l’IVG fait déjà partie des plus restrictive d’Europe.


Ils ont profité de l’événement pour défendre à nouveau le projet de loi citoyen à l’initiative du collectif « Sauvons les femmes », qui avait recueilli 250 000 signatures. Visant à libéraliser l’avortement dans le pays, il a été rejeté. Celui initié par les organisations « pro vie » avait lui recueillis 450 000 signatures, et sera examiné prochainement par la Commission de Justice du Parlement.


Lire l’Editorial du Monde sur le sujet : En Pologne, un projet obscurantiste sur l’avortement


« Solution extrémiste »


« Faites l’amour, pas des lois ! » ; « Nous voulons des médecins, pas des missionnaires ! » scandaient notamment les protestataires à Varsovie. Beaucoup sont venus dénoncer l’influence de l’Église sur la vie politique, alors que l’épiscopat polonais avait appelé, en avril, à durcir la législation actuelle.


« Nous ne voulons pas de cette loi barbare, qui enlève aux femmes la possibilité de choix, s’indigne Kinga Jurga, 32 ans. Notre mouvement ne vise à convaincre personne que l’avortement est une bonne chose, mais que personne ne limite la liberté des autres, surtout sur des sujets ou la santé des femmes est en jeux ! » Actuellement en Pologne, l’IVG est autorisé dans trois cas seulement : en cas de viol ou d’inceste, de graves pathologies du fœtus, ou de risques avérés pour la vie ou la santé de la mère. Trois exceptions que le projet de loi examiné vise à supprimer.


Devant le Parlement polonais à Varsovie, le 1er octobre.
Pour Kinga, ce « compromis » passé en 1993 entre l’Église et l’Etat n’en est pas un. « La Pologne devrait se conformer aux standards européens, affirme-t-elle. Ce que nous avons actuellement, c’est le strict minimum. »


Mais toutes les manifestantes ne sont pas de cet avis. « Je suis personnellement favorable au compromis actuel. Je trouve que c’est un bon juste milieu, qu’il faut défendre, affirme Klaudia Kielbasa, 22 ans. Mais je manifeste, car je suis contre toute solution extrémiste, qui ne fera qu’augmenter l’avortement clandestin. » À l’image de Klaudia, 70 % des Polonais sont pour le maintient du statu quo actuel, selon les dernières études d’opinion des instituts de sondage nationaux.


« Colère et peur »


« Ce projet aura des conséquences très négatives sur la médecine prénatale en Pologne, et sur tous les soins aux femmes enceintes, souligne pour sa part Anna Wieczorek, 32 ans. Les médecins ne voudront procéder à des opérations sur fœtus, car le risque sera trop grand. Ils auront les mains liées. » Le projet de loi prévoit des peines jusqu’à 5 ans de prison pour les femmes, les médecins, ou toute personne aidant à l’avortement. « Cette loi criminalise les médecins et les femmes. Toute perte de l’enfant, même en fausse couche, sera suspecte. Cette loi ne défend pas la vie, mais la menace. Elle est complètement contre-productive » ajoute Ewa Domardzka, 32 ans.


« Je crains que les choses aillent dans la mauvaise direction, et que la prochaine étape pourrait être l’interdiction de la contraception, ajoute Julia Sznajwajs, 32 ans. On voit déjà des mouvements dans ce sens. Ce serait un retour au moyen âge ! » Le gouvernement projette notamment de rendre accessible la « pilule du lendemain » uniquement sur ordonnance, et a décidé de ne plus rembourser la fécondation in vitro.


Photo Instagram de la manifestation à Varsovie, le 1er octobre :




« C’est un mélange de colère et de peur que nous ressentons. Cette loi est vraiment sadique, elle provoquera beaucoup de souffrances, s’inquiète Zofia Waslicka, 32 ans. Les femmes ayant des grosses extra-utérines mourront. Des mineures violées par leur père seront forcées à accoucher. Vous imaginez le cauchemar ! »


« Ce qui se passe avec cette loi n’est qu’une partie d’un contexte plus général, où les libertés citoyennes sont chaque jour grignotées par un pouvoir autoritaire, souligne pour sa part Ewa, qui souhaite rester anonyme. « Je suis enseignante à l’école primaire. Si je dévoile ma participation à cette manifestation, je n’ai aucune chance de garder mon travail » soupire-t-elle. La plupart des manifestantes interrogées disent vouloir poursuivre leur mobilisation lundi, journée où de nombreuses femmes polonaises seront en grève pour descendre dans la rue.


Jakub Iwaniuk (Varsovie, correspondance)
Journaliste au Monde

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/10/01/une-manifestation-noire-en-pologne-contre-le-projet-de-loi-visant-a-interdire-l-avortement_5006741_3214.html

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Manifestation contre l’interdiction de l’avortement devant le parlement polonais,femmes,avortement,ivg,

2 Octobre 2016, 03:34am

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Manifestation contre l’interdiction de l’avortement devant le parlement polonais
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Les manifestants protestent contre un projet de loi visant à rendre passible d’une peine de prison la pratique de l’avortement. Varsovie, le 1er octobre 2016.
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http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2016/10/01/manifestation-contre-l-interdiction-de-l-avortement-devant-le-parlement-polonais_5006729_3214.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1475352147

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Le patriarche Kirill appelle à l’interdiction de l’avortement en Russie,femmes,avortement,ivg,

2 Octobre 2016, 03:25am

Publié par hugo

Le patriarche Kirill appelle à l’interdiction de l’avortement en Russie
Cl.H. avec AFP et Orthodoxie.com, le 28/09/2016 à 13h59 Envoyer par email
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Le patriarche orthodoxe russe a signé une pétition appelant à « la fin du meurtre légal des enfants avant leur naissance »
Le patriarche Kirill signe la pétition demandant l’interdiction de l’avortement mardi 27 septembre 2016. ZOOM
Le patriarche Kirill signe la pétition demandant l’interdiction de l’avortement mardi 27 septembre 2016. / Orthodoxie.com


Le patriarche de l’Église orthodoxe russe Kirill a signé mardi 27 septembre une pétition appelant à l’interdiction de l’avortement, a annoncé l’Église orthodoxe dans un communiqué.


La formulation du texte, qui appelle à « la fin du meurtre légal des enfants avant leur naissance », a été entérinée par la commission de l’Église orthodoxe sur la famille et la protection de la maternité et de l’enfance, précise-t-elle. La pétition « exige des amendements législatifs » pour interdire l’avortement chirurgical et médicamenteux, ainsi que la pilule du lendemain.


« Nous, citoyens de la Fédération russe, nous prononçons pour la cessation de la pratique existant dans notre pays de meurtre légal des enfants avant leur naissance et nous exigeons des modifications à la législation ayant pour but la reconnaissance du statut d’existence humaine à l’enfant conçu, dont la vie, la santé et le bien-être doivent être défendus par la loi », est-il dit dans la pétition dont le texte a été coordonné avec la commission patriarcale pour les questions de la famille, de la défense de la maternité et de l’enfance. Les auteurs se prononcent également pour l’interdiction des interruptions chirurgicales et médicales de grossesse, des contraceptifs à effet abortif, des technologies de procréation assistée, « dont l’élément inhérent est l’avilissement de la dignité humaine et le meurtre des enfants se trouvant dans les étapes initiales du développement de l’embryon », rapporte le site Orthodoxie.com. Les pétitionnaires se prononcent également pour l’attribution d’aide matérielle, à un niveau non inférieur au minimum vital, financée par le budget fédéral aux femmes enceintes et aux familles ayant des enfants.


« Véritable catastrophe nationale »


Jusqu’à présent, l’Église orthodoxe russe n’appelait qu’à interdire les avortements, réalisés dans les hôpitaux publics, sans nécessité médicale. Le patriarche a signé ce texte après avoir rencontré dans la matinée des militants anti-avortement, qu’il a remerciés et bénis, précise l’Église, très influente en Russie.


Un des groupes à l’origine de la pétition, les Volontaires orthodoxes, a publié sur son site Internet des photographies du patriarche Kirill signant la pétition. En mai, le patriarche de Moscou avait qualifié l’avortement de « véritable catastrophe nationale qui emporte la vie de plus d’un million de nos chers concitoyens chaque année ».


La pétition a rassemblé plus de 300 000 signatures, fait savoir l’un de ses instigateurs, le chef du mouvement Pour la Vie, Sergei Chesnokov, sur Facebook, précisant que l’ambition était d’obtenir un million de soutiens et de la remettre à la présidence.


Cl.H. avec AFP et Orthodoxie.com

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Monde/Le-patriarche-Kirill-appelle-a-l-interdiction-de-l-avortement-en-Russie-2016-09-28-1200792320

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