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Maternité des Lilas : Après les photos de nu, le clip,femmes,feministe,sante,

18 Septembre 2013, 01:07am

Publié par hugo

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Maternité des Lilas : Après les photos de nu, le clip



La Maternité des Lilas parodie Stromae Dans sa lutte pour sauver la Maternité des Lilas, le personnel de ce lieu précurseur s’est lancé dans une campagne de sensibilisation des plus créatives. Son dernier coup : une parodie du clip de Stromae Papaoutai.
S’il y a bien une chose que l’on peut admirer chez les employés de la Maternité des Lilas, en plus de travailler dans un lieu hautement symbolique de l’émancipation féminine, c’est de savoir surfer sur le buzz et ne jamais manquer d’imagination quand il s’agit de faire parler de leur situation délicate. Après avoir les photos de nu des sages-femmes montrant leur quotidien façon burlesque, le personnel a une fois plus donner de sa personne en parodiant intégralement le clip de Stromae Papaoutai.
Judicieusement intitulée « Lilas où t’es ? » la chanson met en scène une jeune femme sur le point d’accoucher. Se rendant à la Maternité pour y donner naissance à son 2ème enfant, la jeune mère et sa famille se retrouve face à un terrain vague, le sort réservé au bâtiment si un soutien financier ne lui est pas rapidement apporté. Elle trouve finalement l’entrée mais là encore, la salle est vide et plongée dans le noir. « Non mais allô quoi ? J’hallucine ou ils ont disparu » s’exclame la maman. « Le plan était bouclé, le terrain réservé, une équipe surmotivée. Dites-moi qui a bloqué ses gens formidables ! Tout le monde sait faire naître des bébés mais eux le font avec humanité » continue-t-elle entre deux contractions.
Désemparée, la jeune femme s’interroge et insiste sur la particularité de la Maternité, spécialisée dans l’accouchement sans douleur, et les soins très spécifiques qui peuvent y être dispensés. « Où sont les Lilas ? Sans même devoir leur parler, ils savent ce qui ne va pas. » Pour le refrain, sages-femmes, médecins, personnel administratifs, se prêtent au jeu de la chorégraphie et reprennent les gestes du chanteur belge dans Papaoutai. Espérant ainsi sensibiliser l’opinion et rallier un maximum de citoyens à leur cause, le collectif de la Maternité termine son clip par cette simple phrase « Tout ceci n’est qu’un cauchemar mais qui peut devenir réalité si on ne se mobilise pas » et appelle les internautes à se joindre à la manifestation prévue le 21 septembre devant la Mairie des Lilas.


A lire aussi : Maternité des Lilas : Elles posent nues pour se faire entendre (photos)


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Condamné, le militant anti IVG Xavier Dor promet "d'autres actions",IVG,avortement,femmes,feminisme,

17 Septembre 2013, 04:42am

Publié par hugo

Condamné, le militant anti IVG Xavier Dor promet "d'autres actions"
Le Monde.fr | 16.09.2013 à 15h54 • Mis à jour le 16.09.2013 à 16h48 |
Par Mathilde Gérard
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L'ancien pédiatre, Xavier Dor, condamné lundi 16 septembre à 10 000 euros d'amende pour "délit d'entrave à l'IVG".
Le dos est voûté, mais l'expression est franche. Avant l'arrivée des trois magistrats qui doivent prononcer son jugement, Xavier Dor, ancien pédiatre de 84 ans, opposant notoire au droit à l'avortement, regarde les bancs du public de la 31e chambre du TGI de Paris. "A-t-on quelques amis ici ?", demande-t-il avec le sourire de celui qui connaît la réponse. Environ cinq ou six "oui" timides lui répondent. "C'est parfait", lance-t-il, l'air satisfait.
Quelques minutes plus tard, Xavier Dor est condamné à 10 000 euros d'amende pour "délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG)" lorsqu'il avait fait irruption, les 25 et 26 juin 2012, dans un centre du planning familial à Paris. Le parquet avait requis, fin juin, 8 000 euros d'amende et un mois de prison avec sursis, en insistant sur "la pression morale et psychologique" et "les actes d'intimidation" que le prévenu avait fait subir aux patientes. La condamnation est finalement plus lourde. En revanche, Xavier Dor a été relaxé par le tribunal correctionnel pour une manifestation anti-IVG devant l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Paris, en avril 2011, pour laquelle l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris s'était portée civile.


Pour Me Isabelle Thieuleux, avocate de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), association qui s'était constituée partie civile, ce jugement en demi-teinte n'est pas une surprise. "Il y a une vraie difficulté juridique à faire reconnaître le délit d'entrave à l'IVG lorsqu'il s'agit d'actions menées à l'extérieur des centres. En revanche, dès lors que l'action est menée à l'intérieur, le délit est constitué."


"D'UNE VIOLENCE INOUÏE"


Lorsqu'il avait fait irruption au planning familial en 2012, le fondateur et président depuis 1986 de l'association SOS Tout-petits avait pris à partie des patientes, remettant à l'une d'elles des chaussons tricotés et une médaille représentant la vierge Marie. Lors de l'audience en juin, une cadre commerciale de 42 ans avait décrit devant le tribunal son sentiment de "culpabilité" après cette intrusion. "Il était d'une violence inouïe."


Satisfaites de sa condamnation, les associations de défense du droit à l'avortement se sont dites "déçues du faible montant de l'amende au vu des ressources financières dont disposent les réseaux anti-IVG", a résumé Me Thieuleux. "Surtout, il est inacceptable que M. Dor ait annoncé, avant même le début du procès, qu'il mènerait d'autres actions, donnant un calendrier précis", a dénoncé Maya Surduts, militante de la Cadac.


De fait, à peine sorti de la chambre où sa condamnation venait d'être prononcée, Xavier Dor donnait "rendez-vous pour d'autres actions". "Nous irons à l'hôpital Tenon et à la maternité Port-Royal", a-t-il garanti, ses avocats ne se prononçant pas encore sur un éventuel appel.


DES MÉTHODES REVUES, PAS LE DISCOURS


S'il se dit aujourd'hui "pacifique", Xavier Dor a mené un grand nombre d'actions coup de poing. A la fin des années 1980, début des années 1990, il s'était fait une spécialité des opérations commandos dans des blocs opératoires. Des actions violentes, qui lui ont valu une dizaine de condamnations déjà, dont certaines à de la prison ferme. Il avait même demandé, en vain, l'asile politique au Vatican en 1997 pour échapper à une incarcération.


La création d'un "délit d'entrave à l'IVG" en 1993 l'a toutefois contraint à revoir ses méthodes, mais pas son discours, toujours aussi virulent : distribution de flyers à l'entrée de centres IVG, manifestation avec pancartes exhibant des fœtus ensanglantés, etc. Convaincu du bien-fondé de ses actions, Xavier Dor qualifie l'IVG de "crime". "Une loi est criminelle quand elle permet de tuer un enfant", a-t-il martelé devant les juges de la 31e chambre du TGI de Paris.


Mathilde Gérard
Journaliste au Monde Suivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter
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IVG
La bataille pour l'information sur l'IVG se livre sur Internet
Comment les anti-IVG se déploient sur le WebPOST DE BLOG
Les anti-IVG pratiquent la désinformation sur le Web

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IVG : un site Internet institutionnel envisagé,sante,femmes,IVG,feminisme,avortement

17 Septembre 2013, 03:50am

Publié par hugo

IVG : un site Internet institutionnel envisagé
IVG : un site Internet institutionnel envisagé 40 % des Françaises ont recours à une interruption volontaire de grossesse dans leur vie16/09/2013
Face à la forte présence sur la Toile des sites Web anti-IVG, le Haut conseil à l’égalité (HCE) souhaite la mise en place une série de mesures phares pour informer les femmes sur le droit à l’avortement...
Pour contrecarrer la présence des sites anti-IVG qui sont très visibles sur Internet, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) recommande la mise en place d’une série de mesures fortes. Elle prône ainsi la création d'un site Internet institutionnel en faveur du droit à l'avortement à l’attention des femmes et des professionnels, un numéro d’appel national à « guichet unique » anonyme et gratuit, une équipe de veille et d’animation, ainsi que l’organisation de la première campagne nationale d’information entièrement dédiée au droit à l’avortement, sur le thème : « sexualité, contraception, avortement ».
Ces recommandations font partie du rapport remis vendredi dernier à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Celle-ci avait en effet demandé en avril dernier un état des lieux général sur l’information existante. Dans la lettre mandatant le HCEfh, elle avait d’ailleurs écrit que « l’information publique sur l’IVG était trop peu visible et que les sites Internet délivraient une information biaisée, voire hostile à la pratique de l'IVG, et qu’ils apparaissaient en tête des classements de consultations sur les moteurs de recherche".
Ce rapport sur l'information aux droits à l'avortement sur Internet sera suivi le 21 octobre prochain d'un rapport global portant sur l'accès à l'IVG. Près de 40 % des Françaises ont recours à une interruption volontaire de grossesse dans leur vie et 38,9 % d'entre elles utilisent Internet pour des questions de santé. Quelques 222 500 avortements sont pratiqués chaque année en France, où l'IVG est intégralement remboursée depuis janvier 2013.
Source : AFP et HCEfh
Auteur : Christine Diego Hernandez

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Contraception et IVG : le paradoxe français,sante,femmes,feminisme,avortement,IVG,

17 Septembre 2013, 03:20am

Publié par hugo

Contraception et IVG : le paradoxe français
Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 2 février 2010, mis à jour le 2 février 2010



Un taux d'IVG parmi les plus élevés d'Europe, des délais d'attente de plus en plus longs alors que des centres ferment, une mauvaise information des jeunes sur la contraception... Autant de points faibles soumis au ministre de la Santé, mardi 2 février 2010, dans un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS).





Contraception et IVG : le paradoxe français


En savoir plus


Sur Allodocteurs.fr :


IVG : un droit, un choix, une liberté
Des numéros de soutien et d'écoute et sites utiles :


Fil Santé Jeunes (service d'écoute anonyme et gratuit, de 8 h à 0 h): 0 800 23 52 36
SOS Grossesse : 3615 SOSG ou 01 45 84 55 91
Info IVG Ile de France : 01 47 00 18 66 (du lundi au vendredi de 12 h à 19 h)
Ecoute, sexualité et contraception
Tél. : 0 800 803 803 (numéro vert)
Association Nationale des Centres d'Interruption de grossesse et de Contraception (ANCIC)
Mouvement français pour le planning familial
Tél. : 01 48 07 29 10
Pour trouver toutes les permanences d’information et les centres réalisant des IVG.

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Sexualité, contraception, grossesses non prévues et recours à l’avortement en Afrique de l’Ouest et au Maroc : l’enquête ECAF

29 Juin 2013, 00:25am

Publié par hugo

Sexualité, contraception, grossesses non prévues et recours à l’avortement en Afrique de l’Ouest et au Maroc : l’enquête ECAF




L'enquête ECAF (Contraception d'urgence dans 4 pays africains) a été conduite en 2006-2007, dans trois pays d'Afrique de l'Ouest, le Ghana anglophone, le Sénégal et le Burkina Faso francophones, et un pays d'Afrique du Nord francophone, le Maroc. L'enquête a été réalisée dans les capitales de ces quatre pays, où il était plus probable de pouvoir observer la diffusion de nouveaux modèles contraceptifs.
Des protocoles d'enquête similaires, à base d'entretiens semi-directifs, ont été utilisés dans les quatre pays. Ils permettent de faire ressortir les facteurs qui relèvent des contextes nationaux et ceux qui les transcendent pour rendre compte des difficultés contraceptives auxquelles sont confrontées les femmes, quel que soit leur quotidien. L'imposition plus ou moins forte des normes familiales et sexuelles est notamment en cause.
Les facteurs qui freinent l'utilisation de la contraception sont assez semblables dans les 4 pays : primauté accordée à la préservation de la fertilité, stigmatisation de la sexualité hors mariage et primat du plaisir sexuel masculin. Ce qui change toutefois d'un pays à l'autre, c'est le degré de rigidité de ces normes et l'importance de la différence de standard entre les sexes. La stigmatisation de la sexualité préconjugale est un bon exemple des spécificités nationales :
Elle est particulièrement marquée au Maroc où toute sexualité hors mariage est interdite ; il n'existe d'ailleurs aucune donnée sur le sujet dans les enquêtes démographiques (pas de module sur l'entrée en sexualité différent de l'entrée en union) et les programmes de planification familiale s'adressent exclusivement aux femmes mariées. Les jeunes Marocaines évitent les rapports pénétratifs et ne se sentent donc pas concernées par un risque de grossesse et par les techniques contraceptives. Préserver la virginité leur tient lieu de contraception, au risque d'ailleurs d'une pénétration non prévue.
Au Sénégal comme au Burkina Faso, les pratiques pour éviter toute pénétration avant le mariage sont parfois évoquées, mais plus rarement qu'au Maroc. La sexualité préconjugale y est tolérée pour les femmes et acceptée pour les hommes. La maternité hors mariage reste socialement mal acceptée mais la grossesse dite « non prévue », utilisée stratégiquement pour se faire épouser, ou pour faire accepter une union à l'entourage familial, est une réalité souvent rencontrée.
Au Ghana en revanche, la sexualité préconjugale est mieux acceptée et ne semble pas compromettre le recours à la contraception des jeunes femmes.
Finalement, c'est au regard des caractéristiques des modèles familiaux et sexuels que les difficultés contraceptives s'avèrent spécifiques. Le Maroc, qui enregistre la plus forte prévalence contraceptive dans un contexte où les politiques de diffusion de la contraception sont anciennes et bien ancrées dans le secteur public de la santé, s'oppose aux trois autres pays. Les femmes marocaines - comme les hommes d'ailleurs - semblent avoir véritablement adhéré au modèle de la fécondité conjugale restreinte autour de 2 enfants. Pour les femmes des trois autres pays, c'est davantage un modèle adopté par défaut, actuellement valorisé pour des raisons économiques et sanitaires, avec quelques réticences pourtant, car souvent perçu comme un modèle « à l'occidentale » imposé de l'extérieur, sauf pour les femmes dotées de capitaux sociaux importants.
La prévalence contraceptive diffère entre les trois pays d'Afrique subsaharienne, mais le recours aux méthodes médicales (pilules, implants, DIU, stérilisation) est en revanche assez similaire. L'absence de différences marquées dans le rapport que les femmes entretiennent à la contraception peut traduire une évolution similaire des modèles familiaux et sexuels. Mais elle peut aussi renvoyer à une similitude de façade, cachant la permanence d'une domination de type patriarcal (père et mari) qui laisse finalement peu de marge à l'autonomisation réelle des femmes dans la gestion de leur vie affective, sexuelle et reproductive.

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11h de discours pour sauver l’avortement

28 Juin 2013, 22:42pm

Publié par hugo

Etats-Unis : 11h de discours pour sauver l’avortement
Publié le 26 juin 2013 | Commentaires (2)



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Pour empêcher le vote d’une loi anti-avortement au Texas ce mardi 25 juin, la sénatrice démocrate Wendy Davis a fait un discours de près de 11h dans l’hémicycle…
Elle était prête à tout pour sauver le droit à l’avortement. Mardi 25 juin, la sénatrice Wendy Davis a fait un discours d’une durée de 11h dans l'espoir de saboter le vote de la Senate Bill 5 (SB5), une loi texane anti-avortement. En effet, pour être validée, la loi devait être votée avant 00h précise. La démocrate, âgée de 50 ans, a donc tout fait pour garder la parole jusqu’à l'heure fatidique et ainsi empêcher ses adversaires de voter en faveur de cette loi. Celle-ci prévoyait notamment de limiter l’avortement aux 20 premières semaines de grossesse ainsi qu’un durcissement de la réglementation des cliniques qui - d’après les opposants à la loi- aurait entrainé la fermeture de 37 centres d’avortement texans sur 42 ouverts aujourd’hui.

Une flibuste parlementaire réussie...

C’est ce qu’on appelle la technique de la flibuste parlementaire, consistant à utiliser tous les moyens possibles (et autorisés) pour retarder et annuler le vote d’une loi dans l’hémicycle. Et ce, via un discours excessivement long par exemple ou grâce au dépôt de milliers d’amendements. Mais si sur le papier cela parait simple, la flubiste parlementaire est loin d’être une technique évidente. Et au moindre manquement au règlement, le discours peut être interrompu.

Pour garder la parole, Wendy Davis a donc tenté de suivre la réglementation du Sénat à la lettre. La démocrate est restée debout tout au long de son discours (sa chaise lui avait été retirée), ne s’est pas une seule fois appuyée sur son bureau et a évité au maximum de s’éloigner du sujet. Pendant plusieurs heures, elle a enchainé témoignages de femmes et de médecins et a repris la Senate Bill 5 (SB5) en détail, article par article. Extrêmement motivée, Wendy Davis avait même troqué ses talons aiguilles pour une paire de baskets roses afin de tenir les 13h de discours qu’elle s’était fixée. Suivie sur les réseaux sociaux, l’action de la sénatrice a été très appréciée sur Twitter et Facebook et Barack Obama lui-même y est allé de son petit commentaire. Mais malgré cette effervescence, la parole lui a été retirée au bout de 10h et 45 minutes, après 3 avertissements pour manquement au règlement.





La loi votée… puis annulée ?


Les républicains ont alors pu reprendre la main sur l’hémicycle et l’ensemble des sénateurs se sont pliés au vote. Sans surprise, 19 se sont prononcés en faveur la Senate Bill 5 (SB5), contre seulement 10 opposants. Une défaite pour le camp démocrate jusqu’à un retournement de situation ce mercredi matin : la loi aurait finalement été invalidée, car après vérification, le vote aurait eu lieu à 00h02, soit deux minutes après l’heure maximum autorisée. Pas question néamoins de crier victoire trop vite : le président du Sénat aurait déjà prévu de soumettre prochainement la Senate Bill 5 (SB5) à un nouveau vote...
Par Mylène Wascowiski

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Nouvelles » Nouvelles du LEF »Les organisations de femmes demandent le soutien du Parlement européen contre le (...)

21 Juin 2013, 23:05pm

Publié par hugo

VOUS ÊTES ICI Accueil » Nouvelles » Nouvelles du LEF »Les organisations de femmes demandent le soutien du Parlement européen contre le (...)
NOUVELLES DU LEF
Les organisations de femmes demandent le soutien du Parlement européen contre la modification de la loi espagnole sur la santé et les droits sexuels et reproductifs
Le Lobby européen des femmes et CELEM rencontré aujourd'hui le président de la commission parlementaire sur les droits de la femme et égalité des genres
Publié le 20 Juin 2013




[LEF et CELEM, Bruxelles, le 20 Juin 2013] Présidente du Lobby européen des femmes (LEF) Viviane Teitelbaum et président de la Coordination espagnole pour le Lobby européen des femmes (CELEM) Rosa Escapa rencontré ce matin avec Mikael Gustafsson, président de la commission parlementaire sur les droits de la femme et égalité des genres, de transmettre leur appel urgent à la solidarité et le soutien pour s'assurer que la législation espagnole sur l'avortement n'ont pas l'expérience d'un net recul. Le ministre espagnol de la Justice, Sr.Gallardón, a annoncé qu'il avait l'intention de réformer la loi actuelle sur la santé sexuelle et reproductive et à l'interruption volontaire de grossesse. La réunion a été facilitée par l'espagnol membre du Parlement européen (MPE) Iratxe García Pérez.


Selon le LEF et CELEM, le gouvernement espagnol a proposé la révocation de la loi sur l'avortement actuelle basée sur les délais et la mise en œuvre d'une nouvelle législation qui serait beaucoup plus restreint que la loi de 1985 sur la base des hypothèses. Selon la nouvelle législation, les femmes n'auront pas le droit de décider de leur maternité par eux-mêmes, et s'appuiera sur la décision prise par les professionnels de la santé, entre autres. En outre, la nouvelle législation permettra d'éliminer la possibilité d'une interruption de grossesse en cas de malformation du fœtus et lorsqu'il ya «risque présumé" pour la santé de la mère, ce qui rend plus difficile ou même un crime pour les femmes de prendre des décisions sur leurs droits en matière de reproduction.


MEP Iratxe García Pérez a déclaré: «Si les changements proposés par le ministre de la Justice entrent en vigueur, il représentera une réaction claire sur les droits des femmes. Cela signifie également que, en Espagne, dans une situation de l'avortement, nous aurions deux groupes de femmes: d'une part, les femmes qui ont la possibilité financière de voyager et de se faire avorter librement et légalement avec toutes les garanties de santé, en tout des autres pays européens qui ont une loi similaire à l'actuelle version espagnole, et d'autre part, les femmes sans ressources financières qui devront avoir recours à des avortements clandestins, comme des criminels et à un risque grave pour leur santé ".


Le 2 Juin 2013, l' Assemblée générale du Lobby européen des femmes a adopté une motion d'urgence par laquelle le LEF et ses membres soutiennent les associations de femmes espagnoles dans leur défense du droit des femmes à choisir leur maternité. "Le contrôle des femmes sur leur corps et de leur sexualité est un droit humain essentiel. Cependant, nous assistons à une réaction croissante pour la santé et les droits en Europe et de nouvelles stratégies pour prévenir l'accès des femmes aux soins de santé génésique et sexuelle et reproductive des femmes », a déclaré Viviane Teitelbaum.


Le mouvement LEF a été signé aujourd'hui par le député européen Iratxe Garcia Perez et MEP Mikael Gustafsson. CELEM va continuer à sensibiliser à tous les niveaux pour s'assurer qu'aucun jeu se déroule en Espagne en ce qui concerne les droits des femmes en général, et des femmes sexuelle et reproductive la santé et les droits en particulier.


Note aux rédacteurs:


Tant le LEF et CELEM sont des acteurs clés dans les politiques d'égalité, travaillant respectivement au niveau européen et en espagnol.


Fondé en 1990, le Lobby européen des femmes (LEF) est la plus grande organisation faîtière des associations de femmes dans l'Union européenne (UE) et travaille à la promotion des droits et de l'égalité entre les femmes et les hommes des femmes. Le Lobby européen des femmes est composé de 31 coordinations nationales dans les 27 États membres de l'UE et 4 des 5 pays candidats ainsi que 20 grands réseaux internationaux ou européens, représentant un total de 2000 organisations en Europe.


CELEM est la Coordination espagnole pour le Lobby européen des femmes. CELEM est un réseau représentant 25 organisations espagnoles et trois plates-formes régionales et participe à plusieurs instances consultatives nationales.


Contacts:


CELEM: Maria Medina Vidal - prensa@celem.org - Tel: 91 319 11 95
LEF: Anna Bates - bates@womenlobby.org - Tel: 0032 2 210 04 40
Télécharger le communiqué de presse ici .

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