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Limitation du crédit-temps : les femmes poussées hors du travail ?

25 Octobre 2022, 00:41am

Publié par hugo

  Limitation du crédit-temps : les femmes poussées hors du travail ?

22 oct. 2022 à 15:06

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5 min
Par Camille Wernaers pour Les Grenades
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Mi-octobre, lors de la confection des budgets 2023-2024, le gouvernement De Croo a adopté plusieurs mesures d’économie pour faire face aux multiples crises que nous vivons, dont l’une en particulier fait couler beaucoup d’encre : la limitation du crédit-temps.

A partir du 1er janvier 2023 en effet, la durée maximale du crédit-temps pour soin à un enfant sera réduite de 51 mois à 48 mois. Désormais, ces congés seront également autorisés jusqu’à ce que l’enfant ait 5 ans et non plus 8 ans comme c’était le cas jusqu’ici.

Le système du crédit-temps permet à des travailleuses et des travailleurs du secteur privé de suspendre temporairement leur carrière sans devoir mettre fin à leur contrat de travail pour s’occuper d’un·e enfant, d’un parent malade, d’un·e jeune de moins de 21 ans souffrant d’un handicap ou d’une personne en soins palliatifs.

Le même type de congé existe pour les fonctionnaires : l’interruption de carrière. Ce congé a aussi été raboté : la durée totale d’interruption de carrière passera de 60 mois à 48 mois pour un·e enfant âgé·e de maximum 5 ans.

Est-ce un vœu du gouvernement, à peine déguisé, de voir les femmes reprendre place au foyer ?

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Bertrand Massart – RTBF

Bertrand Massart – RTBF
Un impact genré ?
Selon les chiffres officiels, les femmes sont majoritaires au sein des régimes de crédit-temps, de congé thématique ou de l’interruption de carrière : en avril 2022, il y avait 63% d’allocataires féminines contre 37% d’allocataires masculins.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Plusieurs associations ont réagi et ont dénoncé l’aspect genré de cette mesure, Vie Féminine par exemple. "Qu’en est-il des parents, et plus particulièrement des femmes, qui depuis trop longtemps galèrent à maintenir un équilibre entre vie privée et vie professionnelle ?", questionne l’association féministe dans une carte blanche. "Qu’en est-il de ces femmes qui superposent différentes casquettes (mère, travailleuse, aidante, taxi, etc.) au détriment de leur santé physique et mentale, au détriment de leurs besoins, de leur carrière et de leur autonomie économique ? Ne sont-elles pas “lâchées” au seuil d’une précarité et d’un isolement croissants ? Et à l’avenir, doivent-elles s’inquiéter de voir disparaître d’autres droits ? Nous savons que le congé parental, lui aussi, a fait l’objet de réflexions visant notamment à limiter ses indemnités."

Pour l’instant, rien ne change pour le congé parental. Il s’agit d’un congé pris pour s’occuper de ses enfants jusqu’à leurs douze ans. L’allocation perçue est faible : 845 euros nets par mois si elle s’effectue à temps plein. Dans le cas du congé parental, la durée d’interruption prévue est moindre puisque chaque parent peut par exemple prétendre à 4 mois à temps plein ou 8 mois à mi-temps.


Bertrand Massart – RTBF
Selon Vie Féminine, la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle reste difficile pour les femmes, puisqu’elles assument encore majoritairement les responsabilités de soin aux autres, ainsi que la charge mentale qui y est liée. "Et cette difficulté est d’autant plus conséquente pour certains publics, on pense notamment aux femmes en situation de monoparentalité, mais citons également les mères présentant une santé physique et/ou mentale affaiblie, les mères d’enfants en situation de handicap, etc.", précise Vie Féminine.

Ces indemnités ne sont déjà pas suffisantes aujourd’hui, alors comment imaginer les réduire demain !

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Un risque de décrochage du marché du travail
Même son de cloche du côté des associations membres du réseau Solidaris : Liages, Sofélia, Esenca, Latitudes Jeunes et Soralia (le nouveau nom des Femmes Prévoyantes Socialistes). "Les femmes, plus nombreuses à s’investir dans la fonction d’aidante proche, mais aussi dans les tâches familiales, seront les premières touchées par une telle réduction des crédits-temps. Le stress et la charge mentale d’une organisation familiale déjà complexifiée par la maladie n’en seront que décuplés. […] Pour certaines femmes, le risque de décrochage à court et long terme du marché de l’emploi est réel. Est-ce un vœu du gouvernement, à peine déguisé, de voir les femmes reprendre place au foyer ?", s’insurgent les associations dans un texte.

"Cette mesure est présentée comme nécessaire pour faire des économies, mais en a-t-on réellement mesuré les conséquences sur les femmes et les familles ? Selon nous, associations du réseau Solidaris, il s’agit d’un très mauvais calcul ! À réduire ainsi les dispositifs de soutien à la parentalité déjà insuffisants, on pousse les familles vers la défiance et l’exclusion sociale en renforçant le risque de pauvreté !", poursuivent-elles.

Pour Vie Féminine, au contraire, il faudrait augmenter les allocations liées aux congés familiaux et faciliter les conditions d’accès. "Ces indemnités ne sont déjà pas suffisantes aujourd’hui, alors comment imaginer les réduire demain ! […] Il importe également de diminuer l’impact sur les droits sociaux : en effet, les congés familiaux ont notamment un impact direct sur le calcul de la pension. Les femmes, de par leur trajectoire professionnelle plus sinueuse (temps partiels subis, etc.) que celle des hommes, affichent déjà une plus faible pension", précise Vie Féminine.

"Les mesures fédérales doivent unir et non diviser la population en donnant le sentiment qu’on réduit les droits des un·es pour financer ceux des autres, écrivent les associations du groupe Solidaris. Des solutions équitables existent. La justice fiscale en est une. En taxant correctement les particuliers et les entreprises et en luttant plus efficacement contre l’évasion fiscale, l’État pourrait soutenir massivement les politiques sociales actuelles et nouvelles."

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Un contexte compliqué
Cette mesure arrive dans un contexte déjà compliqué pour la place des femmes sur le marché du travail, conséquence de la pandémie de coronavirus. En mars 2022, une enquête commandée par le Parlement européen avait conclu que la pandémie avait eu des conséquences négatives sur les revenus des travailleuses.

 
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Le 13 octobre, Eurofond, l’agence européenne spécialisée dans les politiques sociales et liées au travail, a publié un rapport qui révèle l’aggravation des tensions pour les femmes entre vie privée et vie professionnelle.

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"La crise du Covid-19 a mis en lumière les disparités entre les sexes au travail et à la maison. Après la pandémie, nous avons la possibilité d’apporter un réel changement en abordant les normes de genre, les comportements et l’innovation politique. Il est crucial que les décideurs politiques […] accordent la priorité aux questions de genre tout en continuant à suivre de près et à évaluer les progrès", déclare Maria Jepsen, directrice adjointe d’Eurofond.

Pour les associations de la société civile, on semble loin d’une prise en compte de l’aspect genré lors de l’adoption de certaines mesures politiques.

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Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


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Où trouver de la sororité ?

25 Octobre 2022, 00:34am

Publié par hugo

Où trouver de la sororité ?

22 oct. 2022 à 14:06

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5 min
Par Stéphanie Brumat*, une chronique pour Les Grenades
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"Nous sommes solidaires parce que militantes, pas parce que femmes". Ainsi résume Nadine Plateau sa relation au concept de sororité lors d’un débat organisé par le Festival des Libertés ce lundi 17 octobre avec plusieurs invitées. Cette année, le festival a choisi de porter un regard féministe sur sa thématique annuelle "déchainer les liens ".

Pour Nadine Plateau, féministe de longue date et cofondatrice de la maison des femmes de Bruxelles et de Sophia, le réseau de coordination des études de genre, la sororité est un terme avec lequel elle n’est pas toujours à l’aise tant il est évocateur de lien familial, mais elle nous rappelle aussi que le concept a toujours fait débat au sein des mouvements féministes. "Dans les années 70, il y avait déjà des divergences, mais nous avons privilégié ce qui nous unissait et relégué au deuxième rang les conflits politiques, religieux et autres".

Déjà à l’époque, l’idée de sororité était associée au concept de non-mixité, pratique de se rassembler entre personnes appartenant à un ou plusieurs groupes perçus comme ‘opprimés’ en excluant les individus appartenant au groupe perçu comme ‘dominant’ et caractéristique de certains mouvements féministes, LGBT ou anti-racistes.

"Lorsque nous avons découvert l’émerveillement de l’entre-femmes, nous avons compris que nous avions été dressées les unes contre les autres, et avons découvert que nous avions en commun la lutte contre le patriarcat". Pour Nadine Plateau, la sororité serait un lien social de solidarité qui n’acquerrait son sens que dans un combat féministe.

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Partager des expériences communes
La non-mixité comme moyen pour des personnes s’estimant subir des discriminations systémiques de partager des expériences communes est pour Fatma Karali, elle aussi présente au festival, une partie essentielle du collectif Des Mères Veilleuses. Ce dernier est un espace d’échanges et d’entraide entre mères monoparentales qui leur permet de s’exprimer librement dans un endroit qu’elles considèrent sécure.

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De plus, pour Fatma, "être isolées ne nous permet pas de voir les violences systématiques qui nous sont faites […] rassembler les histoires individuelles par un faire commun, par la visibilisation de revendications communes" aboutirait en contrepartie à une solidarité politique entre femmes car "plus on combat le patriarcat, plus il y aura de sororité".

Pour Fatma, la sororité permet non seulement, un échange d’expériences du quotidien, de conseils, d’humour, dans un débat serein mais ce serait grâce à cette sororité que les femmes se sortiraient de situations difficiles dans des contextes où l’État est défaillant. 

Nous avons compris que nous avions été dressées les unes contre les autres

C’est bien ce qu’a vécu Cécile Kakozi, aide-soignante habitant en Belgique depuis 2014, pour qui la sororité a pris une forme très concrète dans l’aide que lui a apporté son amie migrante pour payer le crédit téléphonique dont elle avait besoin afin d’appeler son avocat pendant ses 4,5 mois d’enfermement en centre d’accueil lors de sa procédure de demande d’asile.

"Parfois on ne parlait pas la même langue, on n’avait pas les mêmes origines, mais on se soutenait", raconte-t-elle. Lorsque Cécile Kakozi est relâchée, toujours sans papiers, elle tombe enceinte et est dans la foulée abandonnée par le père de sa fille. "Tu fais ce que tu peux pour t’en sortir. J’ai fui la guerre chez moi, ici aussi c’est une autre guerre, silencieuse." Cette fois, c’est encore son amie qui lui vient en aide pour garder sa fille lorsqu’elle décide de suivre une formation d’aide-soignante, métier qu’elle exerçait dans son pays.

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Un outil de protection
"La véritable solidarité politique, c’est apprendre à lutter contre des oppressions qu’on ne subit pas soi-même". Cette phrase de bell hooks pourrait être l’adage d’Adriana Costa Santos, qui, arrivée à Bruxelles lors de la crise de l’accueil de 2015 devient coordinatrice et co-présidente de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés.

Son engagement auprès des migrant·es l’amène à une conscience politique plus aiguisée et confrontée aux violences spécifiques vécues par les femmes migrantes, Adriana Costa Santos co-crée Sister’s House, un centre d’hébergement dédiées aux femmes migrantes et organisé exclusivement par des femmes. "La non-mixité s’y est imposée pour créer un sentiment de sécurité et un lien de confiance avec ces femmes. Mais même parmi celles qui s’engagent, on n’est pas exempte de relations de domination et la sororité nait de ce décentrement et du fait de laisser la place à celles qu’on essaie d’aider", souligne-t-elle.

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C’est précisément argument de la reproduction de rapports de domination au sein même des groupes non-mixtes qu’invoquent les détracteurs accusant la non-mixité de recréer une inégalité entre individus, sous couvert de la supprimer.

Adriana Costa Santos en est bien consciente et s’évertue dans ses actions à "créer une place ‘pour’plutôt que d’effacer les différences de statut. La sororité se construit dans l’intime, et pour nous, la non-mixité choisie s’est imposée en tant qu’outil de protection pour les femmes ayant subi des violences". Pour Adriana Costa Santos, allier la volonté de créer un espace de rencontre et de "laisser exister le spécifique" à certains moments en se retrouvant en non-mixité permettrait d’enrichir, d’apporter une finesse d’analyse aux personnes concernées.

Parfois on ne parlait pas la même langue, on n’avait pas les mêmes origines, mais on se soutenait

Pour Nadine Plateau, il est important de combattre l’accusation des détracteurs de la non-mixité qui la qualifie de discriminatoire et essentiel de respecter le besoin de non-mixité pour "élaborer des savoirs et acquérir de la force nécessaire pour se défendre dans la société".

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Une notion riche et fertile
Peut-être ce qu’il faut retenir du débat est la notion que la sororité conflictuelle ou sororité dans le conflit n’est pas contradictoire, bien au contraire, elle serait riche et fertile.

Nadine Plateau avance l’idée, reprenant la définition du féminisme de Françoise Collin selon laquelle le féminisme devrait être "un espace politique où les personnes diverses s’affrontent sans remettre en question l’objectif fondamental du féminisme, au sein des conflits multiples, on peut négocier et se mettre d’accord". Mais ce qui manquerait serait précisément l’espace où se rencontrer dans un minimum de respect mutuel, de débat apaisé où "essayer de voir pourquoi on n’est pas d’accord. Afin de faire bouger les choses."

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Nadine Plateau choisit de voir comme une richesse le paysage féministe actuel qu’elle qualifie de pluriel et fragmenté et conclut "Féminisme des marges ou féminisme mainstream, tout est bon, tout fait avancer la cause."

"Aucune de nous n’est détentrice de la vérité, mais chacune peut, à partir de sa position et de sa compétence, exercer sa vigilance et son action dans le domaine qui lui est propre, tout en restant attentive aux initiatives des autres et en soutenant activement certaines démarches plus globales", nous dit d’ailleurs Françoise Collin. Une belle façon de continuer ce débat !

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Faut-il parler du féminisme ou… des féminismes ? – Les Grenades, série d’été

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*Stéphanie Brumat est une réalisatrice italo-vénézuélienne formée à la Tisch School of the Arts de la New York University et à la Vancouver Film School. Ancienne productrice à la BBC Television, elle est réalisatrice indépendante en Belgique depuis 2017.

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Où trouver de la sororité ? - rtbf.be

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Où en est-on dans la représentation télévisée de l’intersectionnalité ?

25 Octobre 2022, 00:30am

Publié par hugo

 Où en est-on dans la représentation télévisée de l’intersectionnalité ?

21 oct. 2022 à 17:57

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5 min
Par Lysiane Colin*, une chronique pour Les Grenades
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Cet article est le résumé d’un mémoire, ce travail de recherche universitaire est publié en partenariat avec le master Genre.

Après onze ans d’absence, les personnages de Sex and the City (SATC) sont enfin de retour depuis 2021 sur nos petits écrans avec la série And Just Like That…

Cette dernière était extrêmement attendue par les fans de SATC, le programme original étant connu pour son portrait novateur de l’amitié féminine, introduisant la notion de sororité, ainsi que ses discussions sur la sexualité des femmes. La popularité de Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda va d’ailleurs au-delà de la sphère médiatique, la série étant étudiée dans nombre de recherches académiques.


En 2017, une nouvelle série diffusée sur la chaîne américaine Freeform (précédemment connue sous le nom d’ABC Family) est présentée comme le nouveau Sex And The City : The Bold Type. Le programme est créé par Sarah Watson et se base sur l’ancienne rédactrice en chef du magazine Cosmopolitan, Joanna Coles. Tout comme SATC, The Bold Type ancre sa narration dans la ville cosmopolite de New York et raconte l’histoire de (trois) jeunes femmes évoluant ensemble dans leur vie professionnelle et privée.

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La série dépeint la sororité féminine au centre de sa narration, sans oublier ses thématiques sur la sexualité féminine, le girl power et son parti-pris féministe. Toutefois, un élément démarque The Bold Type de son prédécesseur : le portrait central de l’intersectionnalité.


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The Bold Type : diversité et émancipation des personnages féminins
La série s’inscrit dans le contexte post-féministe actuel, ainsi que dans la quatrième vague de féminisme. The Bold Type représente une diversité de personnages féminins dans une optique intersectionnelle (intégrant l’ethnicité, l’âge, l’orientation sexuelle, la classe, etc. à ses portraits féminins) et donne voix à plusieurs perspectives féminines concernant les combats genrés actuels (notamment le mouvement #MeToo, le harcèlement sexuel, le body positivity, etc.)

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Un des éléments centraux de la série concerne la représentation de la sororité et de l’entraide féminine à plusieurs niveaux, renversant les stéréotypes traditionnels apposés aux amitiés entre femmes. Que ce soit la rédactrice en chef, Jacqueline, qui pousse ses jeunes autrices à suivre leur passion et qui promeut le féminisme au travers de tous ces articles dans le magazine Scarlet ou le soutien mutuel que les trois personnages principaux s’accordent entre elles.

Cette sororité transperce aussi dans les thématiques, notamment par la mise en évidence du harcèlement sexuel, physique et moral des femmes sur le lieu de travail, ces lignes narratives montrant le pouvoir que l’entraide féminine a sur la visibilité de ces thèmes.

Enfin, The Bold Type est une série engagée qui aborde nombre de thématiques féministes liées aux genres, à la sexualité et aux femmes. Au travers de ses cinq saisons, la série couvre la fluidité sexuelle, le plaisir sexuel des femmes, le port du voile, le cancer du sein et son impact sur la "féminité", l’impact moral du harcèlement sexuel, l’émancipation des femmes, etc.

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Kat Edison : nouvelle représentation de l’intersectionnalité
Toutefois, ce qui démarque réellement The Bold Type d’autres séries comme SATC ou Girls, c’est son portrait novateur d’un personnage intersectionnel dans un rôle principal sur une chaine TV publique aux États-Unis. L’intersectionnalité, qui tire ses principes du Black Feminism (un mouvement aux États-Unis datant des années 1970 qui critique le manque de prise en compte des femmes de couleur dans les mouvements féministes), est définit comme la prise en compte de toutes les caractéristiques sociales d’une personne afin de comprendre les discriminations qui la concernent. Il s’agit donc de voir une personne à l’intersection de son genre, son orientation sexuelle, son ethnicité, sa classe, etc.

Kat Edison est l’un des trois personnages principaux de The Bold Type. C’est une jeune femme biraciale et queer. Plusieurs éléments rendent sa ligne narrative novatrice : sa relation amoureuse avec une féministe lesbienne musulmane (Adina), sa place au sein d’un collectif féminin fort et la construction de son personnage au fil des saisons, complexifiant celui-ci dans ses caractéristiques intersectionnelles.


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Kat est une jeune femme qui va se découvrir, autant sur les questions d’ethnicité que d’orientation sexuelle, et qui va utiliser son expérience afin d’aider d’autres femmes intersectionnelles dans leurs combats, premièrement par les réseaux sociaux puis par la politisation de son combat au sein d’une campagne politique.

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L’actrice jouant Kat, Aisha Dee, dit de son personnage : "[Kat] n’est pas juste la ‘meilleure amie’ du personnage blanc. Elle est émancipée et confiante […] Kat Edison : sans remord, franche, courageuse, la femme que j’ai toujours voulu être. […] Elle prend position et défend sa propre personne et toute autre voix marginalisée afin d’avoir un impact sur les changements [sociétaux]". Son personnage se définit donc comme une jeune femme qui ne demande qu’à être entendue, au-delà de son image et des préjugés que les autres ont sur elle.

En décembre 2021, au moment de la première diffusion de And Just Like That…, nous perdions l’écrivaine et militante afro-américaine bell hooks. Ses contributions concernant le Black Feminism et l’intersectionnalité ont dépassé les frontières des États-Unis et son héritage est présent au sein même de la pop culture.

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L’intersectionnalité est plus que jamais d’actualité : elle a enfin percé à la télévision et offre une multitude de portraits tous plus complexes les uns que les autres (par exemple celui de Rue dans Euphoria, Mia dans Little Fires Everywhere ou Elena dans One Day At a Time).

Ces personnages ont besoin de visibilité à la télévision et dans les autres médias, afin que plus de personnes puissent se retrouver dans la culture populaire actuelle.

Quelle visibilité pour les personnes LGBTQIA+ - Les Grenades, série d'été

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*Lysiane Colin est diplômée en Information et Communication, en Cinéma et en Études de genre. Elle est très intéressée par tout ce qui touche au féminisme, à l’intersectionnalité, aux droits des femmes et des personnes LGBTQ+. Son domaine de compétence concerne les représentations des femmes, de la sexualité et de l’intersectionnalité dans les médias de la pop culture.


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Asra Panahi, lycéenne iranienne, a refusé de chanter l'hymne pro-régime : elle a été battue à mort

25 Octobre 2022, 00:24am

Publié par hugo

 Asra Panahi, lycéenne iranienne, a refusé de chanter l'hymne pro-régime : elle a été battue à mort
Publié le Jeudi 20 Octobre 2022
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Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Asra Panahi, lycéenne iranienne, a refusé de chanter l'hymne pro-régime : elle a été battue à mort
Battue à mort pour avoir refusé de chanter l'hymne pro-régime. C'est là le tragique sort dont fut victime une jeune lycéenne iranienne, Asra Panahi. Un drame qui a suscité l'indignation.
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L'indignation ne cesse pas en Iran. Entre les soupçons de pressions dont aurait pu faire l'objet la championne d'escalade Elnaz Rekabi, 33 ans, après avoir retiré son voile lors du championnat d'Asie le 16 octobre dernier à Séoul (elle aurait finalement déclaré que ce retrait était... "involontaire") et, bien sûr, les protestations dans les rues des citoyennes iraniennes, retirant ou brûlent leur voile depuis la mort suspecte de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation par la police des moeurs.

Une indignation qu'une récente tragédie n'a fait qu'attiser de plus belle. Effectivement, le peuple iranien déplore aujourd'hui la mort d'Asra Panahi, 16 ans, qui aurait été tuée par les services de sécurité iraniens. La jeune fille aurait été battue à mort lors d'un raid contre un lycée pour filles à Ardabil le 13 octobre dernier. La raison de ces violences ? Asra Panahi aurait refusé de chanter une chanson pro-régime, faisant l'éloge de l'ayatollah Ali Khamenei.

Comme le relate le Guardian, Asra Panahi n'a pas été la seule à refuser de chanter. D'autres camarades l'ont épaulé. Ce qui a conduit de nombreuses filles à être battues, hospitalisées, et d'autres arrêtées.

Une répression effrayante

La mort d'Asra Panahi a engendré des manifestations dans les rues du pays, ainsi que l'indignation du Conseil de coordination des associations professionnelles d'enseignants iraniens. La jeune fille serait décédé à l'hôpital des suites de blessures subies à l'école. Les responsables iraniens ont par la suite nié toute responsabilité des forces de sécurité. Comme l'énonce le journal britannique, un autre bruit a alors couru, celui d'un décès ayant pour cause "une maladie cardiaque congénitale".

D'aucuns voient là un énième signe d'une répression effrayante en Iran. Pays au sein duquel des raids dans des écoles sont désormais organisés afin de faire taire la révolte citoyenne actuelle, révolte ayant fait suite à la mort de Mahsa Amini, et notamment, celle des jeunes filles. Violences, arrestations, tirs de gaz lacrymogènes dans les bâtiments scolaires... Les faits relatés ne manquent pas et témoignent d'une escalade dans la brutalité. Le syndicat des enseignants iraniens parle d'ailleurs de raids "brutaux et inhumains".

Une situation qui n'en finit pas d'être alarmante.


https://www.terrafemina.com/article/asra-panahi-une-lyceenne-iranienne-refuse-de-chanter-l-hymne-pro-regime-et-est-battue-a-mort_a366536/1

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Saint-Nazaire : Une marche en jupe en hommage à Amélie, « qui n’avait pas le droit d’en porter »

25 Octobre 2022, 00:22am

Publié par hugo

Saint-Nazaire : Une marche en jupe en hommage à Amélie, « qui n’avait pas le droit d’en porter »
FEMINICIDE Une femme de 31 ans est décédée il y a deux semaines à Trignac. Son conjoint a été mis en examen

J.U.
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Publié le 22/10/22 à 08h02
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Une pancarte lors d'une manifestation contre les violences faites aux femmes à Paris, le 23 novembre 2019 à Paris, (Photo by DOMINIQUE FAGET / AFP)
Une pancarte lors d'une manifestation contre les violences faites aux femmes à Paris, le 23 novembre 2019 à Paris, (Photo by DOMINIQUE FAGET / AFP) — AFP
L’appel a été lancé sur les réseaux sociaux par l’association Solidarité femmes Loire-Atlantique. Ce samedi après-midi, une marche blanche est organisée à Saint-Nazaire en hommage à une femme de 31 ans décédée il y a près de deux semaines à Trignac. Les personnes qui souhaitent défiler « en souvenir d’Amélie » sont invités s’ils le souhaitent à porter symboliquement une jupe, un vêtement que la victime « n’avait pas le droit de porter », fait savoir l’association qui voit en ce drame « le 87e féminicide de l’année ».

La victime allait quitter son conjoint
Le 8 octobre dernier, cette femme avait été retrouvée morte dans une chambre du domicile conjugal, assise au sol, une corde serrée autour du cou. Son conjoint, qui soutenait qu’il s’agissait d’un suicide, a été mis en examen du chef de « meurtre par conjoint » quelques jours plus tard.

Peu avant le drame, la jeune femme avait averti son compagnon qu’elle allait le quitter. Ce dernier aurait même découvert qu’elle avait trouvé un nouveau logement. C’est d’ailleurs à cette adresse que les participants à la marche se retrouveront, samedi.


https://www.20minutes.fr/societe/4006433-20221022-saint-nazaire-marche-jupe-hommage-amelie-droit-porter

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SUICIDE , NE FAITE JAMAIS CELA !!!

22 Octobre 2022, 18:15pm

Publié par hugo

SUICIDE INTERDIT  !!!!

NE  FAITE JAMAIS   CELA  CAR VOUS  FAITES   DU MAL A  CEUX QUI VOUS AIMENT , ALLEZ  VOIR UN PSY   REMBOURSE  CAT 1 OU2 , IL N YA PA S DE HONTE A ALLER  VOIR UN PSY 

https://www.instagram.com/reel/CkBUMV5jGma/?utm_source=ig_web_copy_link

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SUICIDE , NE FAITE  JAMAIS CELA !!!

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 STOP FEMINICIDE , BELGIQUE ,

21 Octobre 2022, 00:10am

Publié par hugo

 STOP FEMINICIDE
Blog consacré aux féminicides en Belgique : des femmes tuées parce qu’elles sont femmes. Pour répertorier ces crimes, mettre des visages sur ces chiffres et faire pression sur les pouvoirs publics. Nous tenons à rendre hommage à toutes ces femmes ainsi que, à travers elles, aux milliers de victimes des violences machistes qui y survivent au quotidien.

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Plateforme Féministe contre les Violences Faites aux Femmes (PFVFF) Feministisch platform tegen geweld tegen vrouwen (FPGV)
Le blog Stop Féminicide a été créé et est mis à jour par la Plateforme Féministe contre les Violences Faites aux Femmes. 

Cette plateforme regroupe des organisations indépendantes des gouvernements et des partis politiques qui souhaitent réfléchir et agir contre les violences envers les femmes en Belgique, à travers une lecture et une approche féministes.

Ces organisations se fédèrent autour de la charte commune que vous trouverez au bas de cette page.


Membres de la PFVFF
Vrouwen in het zwart Leuven
Furia
ella - kenniscentrum gender en etniciteit
Persephone
Garance
GACEHPA
Solidarité femmes et refuge pour femmes battues
Collectif contre les violences familiales et l'exclusion (CVFE)
Vie Féminine
Synergie Wallonie pour l’égalité entre femmes et hommes
SOS Viol
La Voix des femmes
Fédération laïque des centres de planning familial (FLCPF)
GAMS
Furia
Femmes et santé
JUMP
Maison Maternelle Fernand Philippe
Maison Plurielle
Le Monde selon les femmes
Intact
Intal
Arab Women's SolidarityAssociation-Belgium (AWSA-Be)
CEFA
Collectif des femmes
Bruxelles laïque
Des Mères Dont Nous
YMCA Belgium
YMCA Antwerpen


Charte de la Plateforme féministe contre les violences faites aux femmes

Les violences faites aux femmes et aux filles sont une violation de nos droits humains et une question de justice sociale. Il s'agit d'un outil clé du système de domination patriarcale et pas seulement d'une conséquence des inégalités entre les femmes et les hommes. Nous comprenons par système de domination patriarcale une préférence systématique et sociétale de la norme masculine ce qui se manifeste concrètement dans les structures de la société (famille, justice, emploi, langage, pouvoir...). La domination patriarcale est inséparable d'autres formes de domination comme le racisme, l'hétéronormativité, le classisme et le validisme.


Les violences faites aux femmes et aux filles peuvent prendre des formes psychologiques, verbales, sexuelles, physiques, spirituelles, économiques, sociales, institutionnelles, collectives... De plus, elles prennent des formes et ont des conséquences différentes par rapport à la diversité des femmes et des filles. Les violences s'articulent ainsi dans un continuum, et cela sur deux plans. D'un côté, les violences faites aux femmes et aux filles sont liées entre elles. La domination patriarcale, et avec elle les violences sexistes, traversent tous les domaines de la société et de la vie. De l'autre côté, le système de pensée dominant ne permet pas aux femmes d'identifier avec certitude des vécus comme violence et rend floues les limites entre l'acceptable et l'inacceptable. Les politiques et lois actuelles, de par leur segmentation, ne reflètent pas cette expérience de violence des femmes et des filles et, par conséquence, ne peuvent pas atteindre une efficacité optimale.

Les violences touchent les femmes et les hommes, les filles et les garçons de manière inégalitaire :
• Parmi les victimes de violence, les femmes et les filles sont surreprésentées, notamment quand il s'agit des formes de violence répétitives, sexualisées et commises par des proches. Si une personne se trouve au croisement de plusieurs systèmes de domination, cela accroît le risque qu'elle se voit confrontée à de la violence ;
• Parmi les auteurs, les hommes constituent la grande majorité, même si des femmes peuvent également être auteures de violence. Dans la société en général, et ce, même au sein du mouvement féministe, le manque d'analyse intersectionnelle mène à la discrimination, l'exclusion et la violence envers des femmes minorisées ;
• Les violences envers les femmes et les filles ont un effet sociétal différent de celles envers les hommes et les garçons (même si elles n'ont pas le même effet sur toutes les femmes et filles) : elles sont un facteur important dans la féminisation de la pauvreté, le renforcement des stéréotypes de genre et la dégradation de la santé mentale et physique des femmes et des filles ;
• Les violences faits aux femmes ont la fonction de créer et renforcer chez elles le sentiment d'insécurité, leurs stratégies d'évitement et les limitations de leurs libertés qui en découlent. Elles participent à la subordination des femmes dans tous les domaines de la société ;

Une lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles qui ne tient pas compte de ces points sera inefficace ou aura des effets pervers.
En vue de l'éradication des violences faites aux femmes et aux filles, nous demandons, entre autres :
• la (re)connaissance par les institutions et la population de la complexité des violences faites aux femmes et aux filles ;
• la prise de conscience, le positionnement catégorique et l'investissement actif de la société pour la prévention et le suivi des violences faites aux femmes et aux filles ;
• la solidarité entre toutes les femmes et les filles, dans toute leur diversité, dans la lutte contre les violences ;
• de rendre aux femmes et aux filles la capacité individuelle et collective d'action, de résistance et de lutte contre les violences ;
• le développement de stratégies de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à partir de leurs expériences personnelles et collectives ;
• la responsabilisation des auteurs des violences faites aux femmes et aux filles à travers la réparation ;
• de déconstruire et de combattre les stéréotypes sur les (violences faites aux) femmes et (aux) filles.

Si vous souhaitez rejoindre cette plateforme, c'est-à-dire participer concrètement aux réflexions, aux prises de décisions et à l'organisation d'événements, nous vous invitons à approuver la charte et à remplir le formulaire d'adhésion en cliquant sur ce lien.


Contacts
Blog Stop Féminicide : stopfeminicide@gmail.com
PFVFF/FPGV : gtv.vff@gmail.com

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Recensement, code pénal : quels sont les enjeux actuels autour des féminicides ?

20 Octobre 2022, 18:10pm

Publié par hugo

 Recensement, code pénal : quels sont les enjeux actuels autour des féminicides ?
Une femme marche devant un mur recensant les noms des femmes tuées à Marseille en 2021, une action du groupe Collages Feminicides Marseille. 
il y a 10 heures

Temps de lecture
6 min
Par Camille Wernaers pour Les Grenades
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La Belgique comptabilisait au moins 25 féminicides pour l’année 2020. Mais pour le blog StopFéminicide, le décompte s’élève en réalité à 26 féminicides.

Faute de statistiques officielles fournies par les institutions, ce fastidieux recensement était effectué sur ce blog par des bénévoles issues d’associations féministes telles que l’asbl Garance. Depuis trois mois, une coordinatrice a pu être engagée par la Plateforme féministe contre les violences faites aux femmes pour travailler entre autres sur le blog StopFéminicide qui revoit donc en ce moment ses chiffres à la hausse.

Un travail vient en effet de débuter à partir "des morts suspectes" de femmes ces dernières années qui n’étaient pas comptabilisées comme des féminicides : "Je redécouvre d’anciens féminicides qui n’étaient pas nommés comme tels. Cela demande pas mal de recherches que les bénévoles n’avaient pas pu faire auparavant, car elles travaillaient sur leur temps libre, avec toute la charge émotionnelle qu’implique une activité comme celle-ci. Elles ont fait un travail incroyable en 5 ans", explique Aline Dirkx. Le recensement des féminicides a commencé en 2017, année pour laquelle au moins 43 féminicides ont été comptabilisés.

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Différents types de féminicide
"Il faut dire aussi que parfois les articles des faits divers ne donnent pas assez de détails, ou qu’il faut attendre un procès pour pouvoir qualifier un meurtre de féminicide. On a seulement une vision partielle des féminicides et c’est frustrant parce que pour certaines femmes, on n’aura jamais la réponse. J’ai lu tellement d’articles", poursuit la coordinatrice.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Pour Aline Dirkx, le recensement est compliqué parce que le féminicide est encore étroitement lié – et donc restreint – à la sphère conjugale. "Oui, nombre de féminicides sont le fait d’un conjoint ou d’un ex-conjoint… mais pas tous ! Le dernier féminicide que j’ai découvert est celui de Christine qui a été brutalement violée et tuée lors d’un vol. Cela lui est arrivé parce qu’elle est une femme. C’est donc un féminicide aussi, car cela fait partie du système de domination qui pèse sur les femmes", explique-t-elle.

Il faut des chiffres officiels, et pour cela une mobilisation des autorités policières et judiciaires, afin de recenser tous les féminicides commis en Belgique

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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) catégorise d’ailleurs le féminicide en 4 types, dont le féminicide intime, c’est-à-dire un crime commis par un partenaire ou un ex-partenaire (cela concerne 35% de l’ensemble des meurtres commis sur les femmes dans le monde, selon l’OMS), mais également le féminicide non intime, défini comme un crime commis par une personne qui n’a pas de lien intime ou familial avec la victime mais qui la vise de cette façon parce qu’elle est une femme.

Des exemples de féminicide non intime peuvent être trouvés lors des tueries commises par les masculinistes "Incel", ou encore plus loin dans l’histoire, en 1989, lorsque Marc Lépine entre dans l’école polytechnique de Montréal. Il abat 14 femmes et blesse 14 autres personnes car il estimait que les femmes qui apprenaient l’ingénierie volaient la place des hommes dans la société.

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Une vision plus claire
Pour avoir une vision plus claire de la réalité des féminicides, plusieurs propositions politiques ont récemment émergé en Belgique. En 2021, la secrétaire d’État à l’Égalité des Genres Sarah Schlitz (Ecolo) inscrivait le recensement officiel des féminicides dans son Plan d’action national contre les violences de genre.

Le PS de son côté a annoncé ce 23 septembre dans un communiqué vouloir un Observatoire des féminicides. Pour la députée socialiste Chanelle Bonaventure, co-autrice de la résolution, "pour mieux lutter contre les féminicides, il faut déjà bien les nommer et mieux les définir. Actuellement, c’est un blog très bien fait d’initiative citoyenne qui recense les féminicides en Belgique en se basant sur des articles de presse. Mais il faut des chiffres officiels, et pour cela une mobilisation des autorités policières et judiciaires, afin de recenser tous les féminicides commis en Belgique. Il est donc urgent, comme l’Espagne le fait, que les pouvoirs publics mettent en place un Observatoire des féminicides."

Une proposition de résolution visant à permettre le recensement officiel des féminicides et la création d’un tel observatoire en Belgique a depuis été déposée à la Chambre.

Je redécouvre d’anciens féminicides qui n’étaient pas nommés comme tels

Dans le code pénal ?
Autre dossier politique en cours : celui de l’inscription du féminicide dans le code pénal. "Nous avons été le premier parti a déposé un texte en ce sens, en 2019", réagit Sophie Rohonyi (DéFI). "Il est essentiel que le code pénal reflète que les femmes courent plus de risque d’être tuées en raison de leur sexe. Il s’agit d’un véritable phénomène qui montre que notre société est encore sexiste et patriarcale. Cela commence par des violences économiques, des coups et des blessures, jusqu’au féminicide. Il faut conscientiser sur le sujet au continuum des violences faites aux femmes", souligne la députée fédérale. "Il y a déjà eu une prise de conscience grâce au travail fondamental effectué sur le blog StopFéminicide qui a permis de visibiliser les victimes, mais c’est à l’État de faire ce travail. Cela nous est demandé par la Convention d’Istanbul, ratifiée par la Belgique en 2016. Pour recenser les féminicides de la meilleure manière, il faut prévoir un chef d’inculpation spécifique."

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Aline Dirkx, coordinatrice de la plateforme contre les violences faites aux femmes, n’en est pas convaincue. "J’ai l’impression qu’inscrire le féminicide dans le code pénal, cela signifie choisir uniquement la répression, c’est-à-dire choisir une voie individuelle contre un problème qui est sociétal, systémique. Il faut des mesures de prévention, avant que les féminicides ont lieu, c’est plus urgent. Il existe déjà une circonstance aggravante si on tue une femme en raison de son sexe. Il est important de reconnaître le féminicide au niveau institutionnel mais pourquoi nécessairement dans le code pénal ?", questionne-t-elle.

"Oui, ce n’est pas la panacée, et cela devrait être accompagné d’autres mesures plus larges, notamment de prévention comme la Convention d’Istanbul nous l’impose, mais il est également important symboliquement d’inscrire le féminicide dans le code pénal selon moi : le message de la société envers le féminicide sera plus clair et, avec la dimension statistique, cela nous permettra d’adopter des mesures plus ciblées", répond Sophie Rohonyi. "Je précise aussi que nous ne voulons pas consacrer les inégalités dans le code pénal, comme cela nous a déjà été rétorqué par des acteurs du monde judiciaire, nous voulons combattre les inégalités. Le crime de parricide et d’infanticide ont bien été ajoutés au code pénal malgré le fait qu’ils existaient sous la forme de circonstance aggravante."

Il est essentiel que le code pénal reflète que les femmes courent plus de risque d’être tuées en raison de leur sexe

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Cette inscription pourrait avoir lieu car une réforme du code pénal est en cours, "par bloc" (la partie concernant les infractions sexuelles ayant déjà été adoptée, non sans questionnements du côté des associations féministes). Cependant, "quelque chose m’embête et me fait dire que nous sommes loin d’y arriver", précise Sophie Rohonyi.

"La ministre de l’Égalité des Genres Sarah Schlitz nous a annoncé en commission que l’avant-projet de loi relatif à la prévention du féminicide allait bientôt pouvoir être discuté au parlement. De l’autre côté, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne explique que les experts chargés de la réforme ne veulent pas de l’inscription du féminicide dans le code pénal. Je trouve qu’il faut être clair auprès des parlementaires, d’autant plus que notre proposition de loi, ainsi que celle du PS, visant à faire entrer le féminicide dans le code pénal ont été jointes aux travaux du gouvernement concernant cette réforme. Il ne faudrait pas nous prendre en otage, il faut être honnête avec nous !", explique-t-elle.

Rien que pour l’année 2022, au moment d’écrire ces lignes, on comptabilisait au moins 17 féminicides en Belgique. Le temps d’éditer cet article, le décompte a augmenté : au moins 18 féminicides sont désormais comptabilisés.

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Féminicides : Un bilan très lourd cette année – Archives JT 2021

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https://www.rtbf.be/article/recensement-code-penal-quels-sont-les-enjeux-actuels-autour-des-feminicides-11089471

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89 EME FEMINICIDES DEPUIS LE DEBUT DE L ANNEE 2022

20 Octobre 2022, 16:00pm

Publié par hugo

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Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique

20 Octobre 2022, 15:56pm

Publié par hugo

 Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique
Publié le Mercredi 19 Octobre 2022
0Partage
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste

Une héroïne trans dans le jeu vidéo culte Apex Legends ? C'est historique
Le jeu vidéo culte "Apex Legends" proposera d'incarner une héroine transgenre dès novembre prochain. Un personnage qui devrait être combattif, inspirant et "authentique". Une grande première.
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Un personnage transgenre dans un jeu vidéo ? La chose est suffisamment rare pour le souligner. Catalyst, alias Tressa Smith, femme transgenre, investira prochainement Apex Legends, la célèbre licence vidéoludique d'Electronic Arts initiée en 2019. Ce jeu de tir à la première personne proposera dès le 1er novembre prochain d'incarner ce personnage, en lutte contre son antagoniste, Hammond Robotics.

Sur YouTube, une vidéo mettant en scène Catalyst s'avère explicite. "Ma transition a été difficile... Je vois le monde sous un nouveau jour, depuis que je suis enfin moi-même", détaille ce nouveau personnage à l'adresse du public. Une première pour Apex Legends, qui cependant, rappelle BFM TV, a déjà mis en scène des personnages LGBTQ par le passé.

Un personnage intelligemment pensé
Pour les auteurs d'Apex Legends, il ne s'agit pas simplement de rendre l'univers du jeu vidéo plus inclusif - ce qui ne serait déjà pas si mal. L'idée est également de le faire intelligemment. Ainsi la scénariste Ashley Reed déclare-t-elle avoir travaillé en étroite collaboration avec des employés transgenres du studio, ainsi qu'avec des représentants de GLAAD, l'organisation américaine luttant pour le respect des droits des personnes LGBTQ.

Utile pour ne pas exclure les personnes concernées du processus de réflexion, donc. En outre, Meli Grant, la comédienne de doublage du personnage, est une femme trans, rappelle PC Gamer. "C'est très significatif de pouvoir travailler avec une équipe qui, je le sais, se soucie énormément de s'assurer qu'elle gère ce personnage avec soin et de créer un personnage respectueux et digne, authentique", a d'ailleurs déclaré cette dernière.

"Et Dieu merci, les collaborateurs ont été réceptifs à chaque étape de ce processus. Nous échangeons constamment sur ce que le personnage pouvait être, d'où il venait et où il allait. C'était une vraie collaboration et c'était tellement épanouissant sur le plan artistique", s'est encore réjouie la comédienne de doublage, qui assure que le jeu vidéo ne sombrera pas dans le "queerbaiting". Autrement dit, une démarche opportuniste visant à "séduire" la communauté LGBTQ par des choix artistiques stratégiques.

BUZZ NEWS ESSENTIELLES JEUX VIDÉO TRANSGENRE LGBTQI


https://www.terrafemina.com/article/jeu-video-bientot-une-heroine-trans-dans-le-jeu-culte-apex-legend_a366524/1

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