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Saint-Valentin : un quart des Français préférerait passer la soirée avec son animal de compagnie,,societe,

14 Février 2018, 19:31pm

Publié par hugo

 Saint-Valentin : un quart des Français préférerait passer la soirée avec son animal de compagnie
Par A-C.D., 12 février 2018 | 14h46
Pourquoi sortir quand on peut passer la soirée sous un plaid avec son chat ?
Un tête à tête avec votre chat vous enchante plus qu’un dîner aux chandelles avec votre compagnon ? Vous n’êtes pas seule. Près d’un français sur quatre préférerait passer la nuit avec son animal de compagnie plutôt que de sortir avec l’élu de son coeur pour la Saint-Valentin selon un sondage Groupon et Opinium Research. Un chiffre qui monte à 45% chez les propriétaires de hamster.
 
Non seulement les animaux de compagnie ont un impact sur la vie sentimentale, mais ils semblent répondre aux qualités les plus recherchées chez un partenaire. Plus de 39% des Français interrogés trouvent leur animal de compagnie plus drôle que leur moitié.

À LIRE AUSSI : Les animaux sont-ils les nouveaux enfants ?
Ils sont plus de la moitié (52%) à affirmer que leur animal de compagnie est plus susceptible de leur remonter le moral lors d’un coup de mou que leur partenaire, ce chiffre atteint même 55% chez les femmes. Un Français sur deux (49%) considère même que son animal de compagnie est plus affectueux que son partenaire ou un partenaire potentiel. 36% des Français affirment raconter à leur animal de compagnie des secrets qu'ils ne partageraient pas avec leur compagnon. Dans l'ensemble, les animaux domestiques sont plus fiables qu'un partenaire pour un Français sur cinq (21%).
Un animal de compagnie est synonyme de moins de relations sexuelles pour 21% des Français
En plus de préférer le caractère de leur animal à celui de leur partenaire, beaucoup de Français semblent aussi trouver leur boule de poils plus mignonne physiquement. Ils sont 43% à montrer à leurs amis des photos de leur animal plutôt que des photos de leur amoureux et sont 47% à avoir une image de leur animal de compagnie en fond d’écran de leur téléphone plutôt que de leur conjoint.
 
Des photos de leur animal en train de faire la sieste ou de manger qui prennent le pas sur les selfies sexy que peuvent s’envoyer les amoureux. 48% des jeunes couples (18-24 ans) préfèrent partager une photo de leur animal de compagnie. Les couples plus âgés (45-54 ans) seraient-ils plus coquins ? Ils ne sont que 39% à répondre comme les millenials.
 
Les animaux domestiques seraient même en train d’entraver les relations sexuelles des Français. Un Français sur cinq (21%) admet qu’avoir un animal de compagnie est synonyme de moins de relations sexuelles. Même les Français célibataires déclarent que leur animal de compagnie interrompt leur entrain sexuel. Ils sont 23% à penser passer à côté d’une relation sexuelle lors d’un rendez-vous galant en raison de leur animal.
 
laparisienne.com

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/saint-valentin-un-quart-des-francais-prefererait-passer-la-soiree-avec-son-animal-de-compagnie-12-02-2018-7555239.php

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#Metoo : Michael Haneke dénonce une «chasse aux sorcières» dommageable pour la création,femmes,feminisme,

14 Février 2018, 19:29pm

Publié par hugo


#Metoo : Michael Haneke dénonce une «chasse aux sorcières» dommageable pour la création
Par AFP, 09 février 2018 | 16h06

Le cinéaste autrichien évoque un «nouveau puritanisme empreint d’une haine des hommes».
Le cinéaste autrichien Michael Haneke, double Palme d’or à Cannes, estime que le mouvement #Metoo de dénonciation des abus sexuels tourne à la « chasse aux sorcières » et débouche sur un nouveau « puritanisme » dommageable à la création.

« Ce nouveau puritanisme empreint d’une haine des hommes, qui arrive dans le sillage du mouvement #Metoo, me préoccupe », estime le réalisateur aux douze longs-métrages dans une interview au quotidien autrichien Kurier vendredi.

« En tant qu’artiste, on commence à être confronté à la peur face à cette croisade contre toute forme d’érotisme », confie le cinéaste, selon qui « « L’Empire des sens » d’Oshima, un des films les plus profonds sur la sexualité, ne pourrait plus être tourné aujourd’hui ».
« Hystérie et condamnations sans procès dégoûtantes »
« Bien sûr, toute forme de viol ou de contrainte sexuelle doit être sanctionnée. Mais je trouve l’hystérie et les condamnations sans procès auxquelles on assiste aujourd’hui tout à fait dégoûtantes », souligne Michael Haneke, 75 ans, en allusion aux nombreuses mises en cause dans la profession. Selon lui, la « hargne irréfléchie » ainsi manifestée « détruit la vie de gens alors même qu’aucune preuve n’est apportée. Les gens sont assassinés médiatiquement, des vies et des carrières sont ruinées ». « Les acteurs suspects sont éliminés des films et des séries pour ne pas risquer de perdre des spectateurs », rappelle-t-il.
Pour le réalisateur du « Ruban blanc » (palme d’or 2 009) et d'« Amour » (Palme d’or et un Oscar en 2012), qui personnellement n’a fait l’objet d’aucune accusation, « chaque shitstorm (tempête de merde, ndlr) que ces « révélations » déclenchent même sur les forums Internet de journaux sérieux empoisonne le climat au sein de la société ».

En réalité, concernant le harcèlement sexuel, ce climat de « chasse aux sorcières » rend « encore plus difficile toute mise à plat concernant ce sujet très important », estime le réalisateur, qui a annoncé fin janvier qu’il allait créer sa première série TV intitulée « Kelvin’s Book ».
laparisienne.com

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/metoo-michael-haneke-denonce-une-chasse-aux-sorcieres-dommageable-pour-la-creation-09-02-2018-7550439.php

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CHANSONA ENVOYER A SA COPINE !!!!PEUT ETRE A SON COPAIN ????

14 Février 2018, 17:15pm

Publié par hugo

Paroles Trouver Dans Ma Vie Ta Présence par Chansons pour un Mariage

 

 

 

Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé

1-Croiser ton regard dans le doute
Brûler à l’écho de ta voix
Rester pour le pain de la route
Savoir reconnaître ton pas
 

 



2-Brûler quand le feu devient cendre
Partir vers celui qui attend
Choisir de donner sans reprendre
Fêter le retour d’un enfant

3-Ouvrir quand tu frappes à ma porte
Briser les verrous de la peur
Savoir tout ce que tu m’apportes
Rester et devenir meilleur

 

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IMAGE DE LA ST VALENTIN

14 Février 2018, 01:07am

Publié par hugo

IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
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IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
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IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
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IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN
IMAGE  DE LA ST  VALENTIN

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Titre : Les mains d'Elsa Poète : Louis Aragon (1897-1982) Recueil : Le Fou d'Elsa (1963),poesie,amours,

14 Février 2018, 00:52am

Publié par hugo

Titre : Les mains d'Elsa
Poète : Louis Aragon (1897-1982)
Recueil : Le Fou d'Elsa (1963).
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon propre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fuit de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
Louis Aragon.
 
Read more at http://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-les-mains-d-elsa.php#EV0tTJHreTfKYHXX.99

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Jacques Prévert Cet Amour,poesie,jacques prevert,

14 Février 2018, 00:36am

Publié par hugo

Jacques Prévert Cet Amour,poesie,

28 Avril 2017, 19:08pm

Publié par hugo

CET AMOUR  , JACQUES PREVERT 

Cet amour 
si violent 
si fragile 
si tendre 
si désespérer
cet amour 
beau comme le jour 
ET mauvais comme le temps 
Quand le temps est mauvais 
Cet amour si vrai 
Cet amour si beau 
Si joyeux 
Et  si dérisoire
Trembler  de peur comme un enfant dans le noir
Et si sur de lui
Comme un homme tranquille au milieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres 
Qui faisait parler 
QUI faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions  
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l avons traqué piétiné achevé nié
  oublié
Cet amour tout entier 
si vivant encore 
Et  tout ensoleillé
C est le tien  
C  est le mien 
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle 
Et qui n a pas changé
Aussi vrai q u une plante 
Aussi tremblante q un oiseau 
Aussi  chaude aussi vivante que l été 
Nous pouvons tous les deux 
Aller et revenir 
Nous pouvons oublier 
Et puis nous rendormir encore
Rêver a la mort 
Nous éveiller sourire et rire 
Et rajeunir 
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique 
Vivant comme un désir
Cruel comme la mémoire 
Bête comme les regrets  
Tendre  comme le souvenir 
Froid comme le marbre 
Fragile comme un enfant 
IL nous  regarde en souriant 
Et il nous parle sans rien dire 
Et moi je l écoute en tremblant 
Et Je  crie
Je crie pour toi 
Je crie pour moi 
Je te supplie 
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s aiment 
Et qui se sont aimés
Oui je  lui crie 
Pour toi pour moi et pour tous les autres 
Que je ne connais pas
Reste la 
Là ou tu es
Là ou tu était autrefois
Reste là
Ne bougre pas
Ne t en vas pas 
Nous qui somme aimés
Nous t avons oubliés
Toi ne nous oublie pas 
Nous n avions que  toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours 
Et n importe ou
Donne nous signe de vie 
Beaucoup plus tard au coin d un bois 
Dans la foret de la mémoire
Surgis  soudain 
Tend  nous la main 
Et sauve nous 

JACQUES PREVERT , cet amour 
PAROLES DE JACQUES PREVERT  

 https://www.youtube.com/watch?v=xjG6Mlm23L0

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Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel après un an de relation (et comment le retrouver),articles femmes hommes,couples,

14 Février 2018, 00:06am

Publié par hugo

 Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel après un an de relation (et comment le retrouver)
 
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Pour perdons-nous notre appétit sexuel ?
Pour perdons-nous notre appétit sexuel ?
Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel au bout d'un an de relation (et comment le retrouver)

 
Par Julie Legendart
Publié le Lundi 23 Octobre 2017

C'est bien connu : au bout d'un certain temps, la relation sexuelle au sein d'un couple a tendance à s'émousser. Et en particulier chez la femme, comme le dévoile une récente étude britannique. Comment expliquer un tel phénomène, et surtout, quelles sont les solutions pour y remédier ?
 
On entend souvent dire qu'au fil des ans, le désir sexuel au sein d'une relation s'estompe. Et cette allégation se vérifie scientifiquement. Publiée en septembre dernier dans la revue BMJ Open, une étude britannique a démontré que 15% des hommes et plus de 34% de femmes voient leur désir sexuel s'atténuer au-delà d'un an de relation avec un même partenaire.
Selon cette enquête réalisée sur plus de 4000 hommes et plus de 6000 femmes âgés entre 16 et 74 ans, cette baisse de libido particulièrement présente chez les femmes s'associe également à une plus grande attente de leur part au moment de leurs premiers rapports sexuels. En effet, l'étude suggère que les femmes seraient plus susceptibles d'être découragées par une mauvaise expérience sexuelle, car elles sont potentiellement plus à même de nourrir des regrets concernant la façon dont elles ont perdu leur virginité. "Ces résultats suggèrent que pour les femmes, les expériences sexuelles précoces peuvent façonner davantage les relations sexuelles futures que pour les hommes", estime Cynthia Graham, professeure au Centre de recherche en santé sexuelle de l'Université de Southampton et auteure principale de l'étude.
L'enquête a également noté, chez les femmes seulement, un faible intérêt pour le sexe lié au fait d'élever des enfants de moins de cinq ans ou encore de ne pas partager les préférences sexuelles d'un partenaire. Au vu de ces résultats, les chercheurs soulignent l'importance d'étudier la perte d'appétit sexuel séparément chez l'homme et chez la femme. "Pour les femmes en particulier, la qualité, la durée des relations et la communication avec leurs partenaires sont importantes pour maintenir leur intérêt sexuel en éveil", analyse le Pr Graham.
Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel au bout d'un an de relation (et comment le retrouver)
Quelques pistes pour rebooster sa libido
Communiquer avec son partenaire, se sentir en confiance et en harmonie avec ses désirs mutuels et sortir de son quotidien en testant de nouveaux endroits ou de nouvelles positions peuvent être des pistes efficaces pour rebooster sa libido. Si vous souhaitez pousser l'expérience plus loin, vous pouvez également tester toutes sortes d'astuces pour pimenter votre vie sexuelle : regarder un film hot à deux, lire l'extrait d'un roman érotique à voix haute, explorer de nouvelles zones érogènes ou encore vous livrer à un petit jeu consistant à faire comme si vous vous rencontriez pour la première fois...
D'autres méthodes, plus surprenantes, ont également prouvé leur efficacité pour accroître notre appétit sexuel : le yoga -dont la pratique fait intervenir la contraction des muscles pelviens- aiderait par exemple à décupler le plaisir sous la couette. Faire preuve d'altruisme et de générosité en s'impliquant bénévolement dans une association ou en faisant un don d'argent à un organisme humanitaire porterait également ses fruits. Eh oui, une étude publiée en 2016 dans le British Journal of Psychology, a révélé que les personnes qui se montraient ouvertes et réceptives aux besoins des autres avaient également des vies sexuelles plus actives.

http://www.terrafemina.com/article/pourquoi-nous-perdons-notre-appetit-sexuel-et-comment-le-retrouver_a336327/1

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Ovidie : "On ne dit pas aux femmes comment s'épanouir sexuellement",femmes,societe,sexes

14 Février 2018, 00:03am

Publié par hugo

 Ovidie : "On ne dit pas aux femmes comment s'épanouir sexuellement"
 
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Ovidie en 2017
 
Par Charlotte Arce
Publié le Vendredi 19 Janvier 2018
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À l'automne, la réalisatrice Ovidie s'est associée à l'illustratrice Diglee pour signer "Libres !", un manifeste féministe et décomplexant pour prendre conscience des injonctions qui brident notre sexualité. Pour enfin nous aimer telles que nous sommes et jouir sans gêne ni contrainte.
À quoi ressemble la vie sexuelle d'une femme en 2018 ? À en croire les magazines féminins ou les romans érotiques à la Fifty Shades of Grey, c'est une sexualité forcément hétéro, intense et débridée, toujours envisagée dans le prisme de la performance et du plaisir du partenaire masculin. Ce n'est guère plus encourageant dans la publicité, le porno ou les clips, où des jeunes femmes gaulées comme des mannequins et sans une once de cellulite étrennent des jambes interminables et des seins qui ne tombent pas dans un seul but : exciter l'autre, à savoir l'homme.
Mais où est passé le plaisir féminin là-dedans ? À quel moment parle-t-on à des femmes normales – avec des poils et des bourrelets – pour qu'elles aussi puissent jouir de parties de jambes en l'air joyeuses et décomplexées, où il n'est pas simplement question de performance, mais aussi de plaisir et d'émancipation ?
On a trouvé : dans Libres !. Dans ce "Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels" sorti en octobre dernier, la réalisatrice Ovidie s'est associée à l'illustratrice Diglee pour donner une autre vision du sexe. De la question de l'amour pendant la règles à celle de la pratique de la sodomie, en passant par l'injonction à l'épilation ou le débat sur l'existence du fameux "point G", les deux autrices proposent un autre discours sur la sexualité et offrent, en l'espace de quinze chapitres, une déconstruction bienvenue des stéréotypes.
Comment est née l'idée de Libres ! ?
Ovidie : L'idée est née il y a déjà trois ans, au moment où je terminais le documentaire À quoi rêvent les jeunes filles ? À l'époque, il m'est apparu absolument criant qu'il y avait un décalage énorme entre le simulacre de liberté sexuelle qu'on prétendait vivre et ce que me disaient les jeunes femmes que je rencontrais. Alors que le sexe était présent partout – sur Internet, dans les magazines, sur les abribus-, ces jeunes femmes ne me semblaient absolument pas dans une optique de libération, mais plutôt dans celle d'une obligation à répondre à toutes les injonctions qui entourent la sexualité.
J'ai commencé par avoir l'idée de faire un anti-guide du sexe, puis progressivement, je me suis rendue compte qu'on allait au-delà des pratiques sexuelles, qu'on évoquait les questions plus générales du rapport au corps. Que ce soit les règles, le poids, la façon de se vêtir, le harcèlement. En fin de compte, ça a davantage pris la forme d'un manifeste.
 
Diglee signe les illustrations de Libres ! Comment vous êtes-vous rencontrées ?
À l'époque, j'avais donc le projet de faire ce manifeste avec mon éditrice chez Delcourt. J'avais listé un certain nombre de chapitres, quelques textes, une introduction. S'est ensuite posée la question des illustrations. Il s'avère que quelques mois plus tôt, j'avais rencontré Diglee au salon de la BD à Angoulême. J'avais gardé en tête ses dessins et très vite s'est imposée l'idée de mener ce projet avec elle.
Comment s'est déroulée votre collaboration ?
Quand on s'est rencontrées, on s'est rendues compte qu'on était raccord sur certains points de féminisme. C'était important qu'on aille à peu près dans la même direction car il y a beaucoup de sujets très clivants dans le féminisme. Au début on a fait plusieurs réunions de travail toutes les deux, on y a déterminé ensemble les personnages principaux, on a évoqué quelques scenarii de planches possibles qui ont évolué avec le temps. Comme elle habite à Lyon, moi à Paris, je lui envoyais les textes, elle rebondissait dessus en griffonnant sa planche. On échangeait comme ça, principalement par mail. Il y a peut-être eu une ou deux planches où le processus était inverse : elle faisait sa planche et je rebondissais dessus.
Qu'apportent selon vous les illustrations de Diglee à vos textes ?
D'abord, ses dessins sont l'illustration concrète de ce que j'écris. Ce sont des situations que Diglee ou que certaines de ses copines ont vécu. Tout comme les personnages qui sont dessinés : ce sont globalement des femmes que Diglee connaît aussi. Je trouve intéressant qu'il y ait une application concrète et qu'on voit bien le lien entre les situations qu'on a presque toutes vécues et ce que j'écris dans le texte.
Après, ce que je trouve vraiment important dans son travail d'illustration, c'est la diversité des corps représentés. Diglee a fait en sorte qu'on soit les plus inclusives possibles. Ses illustrations sont en plus très réalistes. Souvent, quand on dessine une nana ronde, on lui fait des grosses hanches et la taille fine. C'est une représentation qui est en parfait décalage avec la réalité. Car quand on est ronde, on a aussi de gros bras, des chevilles rondes, etc.. Je trouve vraiment important le fait que la diversité des corps soit représentée car plus on voit cette diversité, plus on s'y habitue. Il y a des choses auxquelles on n'est pas encore habituées et qui nous font flipper parce qu'elles nous complexent, nous. C'est le cas de la cellulite ou des poils : ils nous font peur car on n'est pas habituées à les voir dans notre environnement culturel, c'est assez sous-représenté. Ça participe à ce combat-là, de représenter des corps tels qu'ils sont vraiment, sans forcer le trait.
 
La publication Libres ! coïncide avec une prise de conscience des injonctions auxquelles on se soumet. Avez-vous l'impression qu'on se libère progressivement des diktats ?
Je pense que si Libres ! arrive maintenant, en même temps que d'autres livres sur le féminisme, c'est qu'il y a en ce moment une convergence des luttes. On assiste à l'émergence d'une nouvelle vague de féminisme née avec Internet, avec les réseaux sociaux. Internet permet de partager une réflexion féministe, de communiquer entre nous.
Dans Libres !, vous expliquez que notre rapport au corps et au sexe est façonné par la pub, les médias, le porno, les romans érotiques. En quoi nuisent-ils à une sexualité épanouie ?
Dans Libres !, tout le monde en prend un peu pour son grade : la pornographie, la publicité, la musique, les clips... C'est vraiment l'ensemble de notre environnement culturel qui est visé. Je pense que ça aurait été trop facile de prendre la pornographie comme seul bouc émissaire car ces injonctions, on le retrouve aussi dans la littérature, la presse féminine... Moi la sensation que j'ai souvent, c'est que dès qu'on parle de sexualité dans la presse féminine, on en parle dans des termes qui sont presque ceux d'un "marketing du sexe". On nous encourage à réussir notre vie sexuelle, un peu comme on nous encourage à réussir un entretien d'embauche, à commencer un super régime ou à faire des squats tous les jours. Il faut être la super amante, la super maman, la super working girl, la super meuf bonne. C'est vraiment épuisant et ça ne donne pas du tout envie de baiser !
Ces discours véhiculés dans la presse féminine sont plus des injonctions à garder l'autre, à le satisfaire, à être "super cotée sur le marché de la meuf bonne", mais finalement pas à prendre son pied. Il y a aussi cette idée sous-jacente selon laquelle il reviendrait aux femmes de casser la routine pour assurer la cohésion du couple, que ça passe par le sexe ou par autre chose.
Quant à au mommy porn, globalement, il véhicule souvent des schémas hyper réacs. Camille Emmanuelle le dit très bien dans son livre (Lettre à celle qui lit mes romances érotiques, et qui devrait arrêter tout de suite, Éd. Les Échappées, ndlr) : l'héroïne est toujours une jeune femme qui a besoin d'être initiée, puis qui va rencontrer un homme expérimenté. Celui-ci va alors endosser le rôle de Pygmalion et lui apprendre la vie. On est toujours dans des schémas totalement dépassés mais qui pourtant perdurent. Et puis, il y a aussi l'idée aussi que cet homme ne peut pas être un prolo ou un intello. C'est juste un autre mec blanc qui a de l'argent et un bel hélicoptère.
 
Et le porno ?
Le porno est le reflet exacerbé de notre société. Les rapports hommes-femmes dans le porno sont juste une version exagérée, un peu cartoon, de ce qui se joue au quotidien, dans la rue, au travail, dans le couple. Nous vivons dans une société violente et, de fait, le porno est de plus en plus violent. Souvent, quand on parle de l'évolution des pratiques sexuelles ou de l'hypersexualisation – un terme que je n'emploie pas moi-même car il concerne uniquement les filles - dans les discours des politiques, le premier désigné comme coupable, c'est le porno.
Le problème avec le porno, c'est qu'il n'y a que deux discours qui dominent : celui qui prétend que tous les fléaux du monde viennent du porno et celui qui prétend que le porno n'influence pas notre sexualité. Or, le porno fait juste partie d'un tout, de notre environnement culturel au même titre que la publicité, les séries etc. C'est évident qu'il façonne notre imaginaire érotique, ça ne peut pas être sans impact. Mais c'est aussi complètement con de dire que ce tous les maux de notre société sont de la faute du porno. Le porno n'est pas là ex-nihilo : il s'imprègne de notre société et notre société s'imprègne du porno. C'est d'ailleurs pour ça que le porno d'aujourd'hui n'est pas le même que celui des années 70, qu'on ne fait pas le même porno en France qu'au Danemark ou au Japon.
Dans Libres !, vous consacrez un chapitre à la "burqa de chair", une notion développée par l'écrivaine québécoise Nelly Arcan. De quoi s'agit-il exactement ?
Ce que Nelly Arcan appelle la burqa de chair, c'est ce voile de contraintes que revêtent les femmes occidentales. Elle a fait le constat que vivre sans arrêt à travers l'axe du désir de l'autre, le fait de s'oublier soi-même et de tout le temps essayer de correspondre à des normes, c'est aussi aliénant qu'une burqa. Ce qui est intéressant, c'est que Nelly Arcan était pleinement dans cette servitude volontaire, elle ne donne donc pas des leçons aux autres femmes. Mais elle avait conscience de se plier à des injonctions, de ne pas être spécialement plus libérée que d'autres femmes. Elle fait preuve d'une certaine bienveillance. Il y a quelque chose que j'aime beaucoup dans cette notion : c'est un voile extrêmement emprisonnant qui implique plein de choses, notamment la compétition entre femmes. Quand on vit uniquement dans l'axe du désir de l'autre, cela bride toute possibilité de sororité car on passe son temps à se comparer aux autres femmes, à les juger : est-ce qu'elle est mieux habillée que moi, est-ce qu'elle est plus belle que moi, est-ce qu'elle est plus jeune que moi, plus mince que moi ? On n'arrive pas à se réjouir pour les autres car on est dans cette angoisse permanente de compétition.
 
Pensez-vous qu'il soit un jour possible de déconstruire ces stéréotypes qui empêchent d'avoir une sexualité épanouie ?
Je pense que c'est bien de commencer à y réfléchir. Si on a fait le livre avec Diglee, c'est pour amorcer un début de réflexion. Je pense qu'on ne peut pas se déconstruire en un claquement de doigts. Ce n'est pas parce qu'on a conscience de l'existence de mécanismes de domination qu'on réussit à s'en affranchir. Libres ! n'est pas un manifeste pour imposer aux femmes de se déconstruire via nos préceptes, ou pour les juger. Mais prendre conscience de ces mécanismes-là est déjà un premier pas. Et si ça peut permettre, petit à petit, de se débarrasser de ce voile qui nous entrave et nous empêche de jouir sans contrainte, ce sera déjà pas mal.
 
Libres ! d'Ovidie et Diglee

Ovidie, Diglee, Libres !, Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels, Éd. Tapas
http://www.terrafemina.com/article/ovidie-on-ne-dit-pas-aux-femmes-comment-s-epanouir-sexuellement_a336527/1

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L’apprentissage des personnes handicapées sera-t-il dopé par la réforme ?,handicap,lois,

13 Février 2018, 22:59pm

Publié par hugo

  Édouard Philippe, Premier ministre, et Muriel Pénicaud, ministre du Travail, ont présenté, vendredi 9 février, les principales mesures du projet gouvernemental de transformation de l'apprentissage. © gouvernement.fr
L’apprentissage des personnes handicapées sera-t-il dopé par la réforme ?
Publié le 12 février 2018
  
Vendredi 9 février, le gouvernement a dévoilé les mesures phares de sa réforme de l’apprentissage. Dans la foulée de la remise du rapport de Sylvie Brunet. Un document issu d’une concertation prenant en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées. Tout en leur permettant de bénéficier des mesures générales.
Le document qui définit l’architecture générale de la réforme de l’apprentissage. C’est ainsi que le Premier ministre a qualifié le rapport de Sylvie Brunet. Synthèse d’une concertation, que l’ancienne DRH a présidé de novembre à janvier, remise à la ministre du Travail le 30 janvier.
Vendredi 9 février, le gouvernement présentait vingt mesures pour développer l’apprentissage. Un mode de formation considéré comme un bon tremplin vers l’emploi. 70 % des apprentis trouveraient en effet du travail dans les sept mois suivant leur formation. Mais aussi une voie intéressante pour monter en compétences et faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées. D’autant plus pertinente que ces dernières sont fortement frappées par le chômage.
Des mesures en faveur de tous les apprentis
Si les mesures énoncées ne concernaient pas spécifiquement les apprentis en situation de handicap, nombre d’entre elles pourraient néanmoins leur bénéficier. Comme les 500 euros d’aide pour passer le permis de conduire ou la possibilité de suivre une prépa apprentissage.
Surtout, le rapport de Sylvie Brunet consacre un chapitre entier à l’accompagnement vers et dans l’apprentissage des personnes en situation de handicap. Avec des propositions montrant que les éléments portés à sa connaissance, notamment grâce à la contribution du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), ont été pris en compte. « Nos constats ont été mis en avant, les besoins d’accompagnement et de financement spécifiques ont, eux, été compris », souligne Véronique Bustreel, conseillère nationale de APF sur le travail, l’emploi, la formation et les ressources.
Trop peu de données sur les apprentis handicapés
Ainsi, le rapport note d’emblée que « les données sur la situation des apprentis en situation de handicap sont encore trop lacunaires ». Alors même que les problématiques spécifiques de ce public sont transversales. Mais pour y apporter une solution, il faudrait travailler les statistiques et partager les bonnes pratiques.
« Ce qui pêche, ce n’est pas la réglementation sur le temps de formation, en emploi, sur les aménagements… Mais la mise en œuvre. Et là, la question du partage des éléments est effectivement centrale », confirme Véronique Bustreel.
Plus d’informations pour une meilleure orientation
Le rapport préconise donc qu’une Agence de l’apprentissage, dont la création n’a pas été évoquée vendredi, se charge de collecter les données et de recueillir les bonnes pratiques. Il pointe ensuite la question de l’orientation, plus prégnante encore que pour les autres apprentis. Et suggère que des informations complètes sur les formations et les dispositifs, à destination des personnes et de leur famille, soient disponibles en mode FALC (facile à lire et à comprendre).
Un socle de savoir-être et savoir-faire
Pour mieux anticiper et préparer l’apprentissage, un accompagnement individualisé serait proposé au collège ou dans les établissements médico-sociaux. Avec pour objectif de déboucher sur un dispositif de pré-apprentissage similaire à celui proposé aux autres jeunes.
Un temps de formation qui permettrait d’acquérir un socle de savoir-être et savoir-faire professionnels. Ainsi qu’une certification partielle, utile pour accéder ultérieurement à une nouvelle formation en alternance, dans le cas où le diplôme ne serait pas atteint. « Un sas précieux, note Véronique Bustreel. Cela peut être long de trouver un employeur, un CFA, d’adapter les temps… »
Un référent handicap par CFA
Enfin, le rapport propose de généraliser la présence de référents handicap dans les CFA. Et, dans le cadre du financement au contrat retenu par le gouvernement, de majorer le financement du CFA associé au contrat d’une personne handicapée.
Mais aussi, dans l’hypothèse de la création d’une Agence de l’apprentissage, de lui confier des appels à projets pour créer un réseau de jobcoachs. Des experts pour accompagner les CFA et les employeurs. Façon de faire le lien avec l’emploi accompagné.
Que restera-t-il de ces propositions dans le projet de loi ? Réponse au printemps, quand il sera présenté en Conseil des ministres. Avant d’être examiné par les parlementaires en même temps que les mesures sur la formation et l’assurance chômage. Corinne Manoury


http://www.faire-face.fr/2018/02/12/apprentissage-handicap-reforme/

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Tous les transports en commun vont devenir gratuits pour les Parisiens handicapés,handicap,

13 Février 2018, 22:40pm

Publié par hugo

 La gratuité des transports en commun pour les Parisiens handicapés ne compense pas leur manque d'accessibilité dans la région parisienne.
Tous les transports en commun vont devenir gratuits pour les Parisiens handicapés
Publié le 12 février 2018
  
À partir du 1er juin, les Parisiens handicapés pourront emprunter gratuitement bus, RER, tramways et métros dans les cinq zones de la région parisienne. Jusqu’alors, la gratuité était réservée aux allocataires de l’AAH et limitée à deux zones.
Dès le 1er juin, quelque « 20 000 [Parisiens handicapés] vont bénéficier de la gratuité du pass Navigo sous condition de ressources, a annoncé Anne Hidago.
Cette déclaration figure dans l’entretien que la maire de Paris a accordé au Journal du Dimanche, le 4 février. Mais faire-face.fr n’en fait état que huit jours plus tard, le service de presse de la Ville de Paris ayant mis la semaine entière à répondre à notre demande de précisions.
Gratuité sur toutes les zones
La mesure n’est en effet pas totalement novatrice. Les Parisiens handicapés peuvent déjà bénéficier du Navigo Émeraude Améthyste (Nam). Ce pass ouvre droit à la gratuité du transport en zones 1 et 2 pour les titulaires de l’AAH ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi).
Alors qu’est-ce qui va changer ? À partir du 1er juin, ces allocataires voyageront gratuitement sur les cinq zones et non plus seulement sur deux. 2 500 personnes a minima sont concernées, celles qui s’acquittaient jusqu’à présent d’une participation financière de 160 €/an pour un pass cinq zones. Un tarif préférentiel, le prix normal s’élevant à 827 €.
Jusqu’à 410 € d’économies
La gratuité sur les cinq zones est également étendue à tous les autres Parisiens pouvant justifier de leur handicap : à savoir ceux n’étant pas allocataires de l’AAH et de l’Asi. Jusqu’alors, ceux qui étaient éligibles au pass Nam devaient en effet payer de 30 à 410 € selon le nombre de zones et le montant de leur imposition. 2 700 personnes y avaient souscrit.
Les autres conditions inchangées
Reste que pour avoir droit à la gratuité, il faut habiter Paris depuis au moins trois ans. Et l’impôt sur le revenu de son foyer fiscal doit être inférieur ou égal à 2 028 € (première demande) ou à 2 430 € (renouvellement).
Gratuit, oui ; accessible, pas toujours
La gratuité profitera pleinement aux personnes handicapées… n’ayant pas de difficultés à se déplacer. Certes, la capitale n’est pas le plus mauvais élève de France. Mais les transports parisiens sont loin d’être totalement accessibles aux voyageurs à mobilité réduite. Le métro notamment, comme faire-face.fr l’avait rappelé. Et en Île-de-France, seule une gare SNCF sur deux sera aux normes en 2024, expliquait également notre site d’informations. L’accessibilité, c’est pour quand ? Franck Seuret
Quels justificatifs de handicap sont acceptés ?
Pour être éligible au pass Navigo gratuit, il faut bénéficier de l’une de ces prestations  :
– allocation aux adultes handicapés ;
– allocation compensatrice pour tierce personne ;
– prestation de compensation du handicap, volet aides humaines ;
– pension d’invalidité des 2e et 3e groupes du régime général de la Sécurité sociale ;
– pension de veuve ou de veuf invalide ;
– rente d’accident du travail attribuée pour une incapacité au moins égale à 80 %, versée par la Sécurité sociale ;
– pension anticipée attribuée aux fonctionnaires civils et aux militaires, s’ils ne sont pas admis à rester en service ;
– rente viagère d’invalidité servie par la Caisse des dépôts et consignations.


http://www.faire-face.fr/2018/02/12/transports-paris-gratuit-handicap/

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