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500 000 femmes victimes de mutilations génitales dans l’UE,femmes,violences,

13 Février 2018, 21:38pm

Publié par hugo

 
500 000 femmes victimes de mutilations génitales dans l’UE 
Société  25-01-2018 - 17:01  
 
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Un demi-million de femmes dans l’UE et 200 millions dans le monde vivent avec les conséquences de mutilations génitales féminines.
Access to video:
 
(Durée de la vidéo:
1:11
)
 
Tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines  
La mutilation génitale féminine (MGF) est l’une des atteintes les plus préjudiciables aux droits des femmes. Cela consiste en l’ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins externes. Cet acte est généralement pratiqué sur les filles âgées de 5 à 8 ans, et se fait très souvent dans des conditions hygiéniques déplorables. La mutilation génitale n’offre aucun bénéfice médical et entraine des séquelles physiques et psychologiques désastreuses qui suivent la victime toute sa vie.
Les députés appellent à nouveau à en finir avec cette pratique à l’occasion de la journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines célébrée ce 6 février.
 
La mutilation génitale féminine est encore pratiquée dans certains pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Cependant, malgré le fait que la mutilation soit considérée comme un crime dans l’UE, beaucoup de jeunes filles n’y sont pas en sécurité. De fait, 500 000 femmes dans l’UE ont été victimes de mutilations génitales et chaque année, 180 000 de plus courent le risque d’y être confrontées.
 
« La culture, les traditions, la religion, ou le soi-disant « honneur » ne peuvent en aucun cas justifier des actes d’une telle violence contre les femmes » a déclaré Vilija Blinkevičiūtė, présidente de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres.
 
En 2013, l’UE a dévoilé une nouvelle stratégie pour mettre fin à cette pratique. Les députés veulent maintenant que la Commission donne un aperçu de ce qui a été mis en place pour lutter contre les MGF.

Le mercredi 7 février, les députés ont adopté une résolution dans laquelle ils appellent à sensibiliser davantage et à accroître le nombre d'actions préventives dans les camps de réfugiés.
Ils réclament aussi les plus hauts standards de protection pour les femmes demandant l’asile pour des motifs concernant la mutilation génitale ainsi que des financements plus flexibles pour les organisations locales et une meilleure préparation pour les gens travaillant sur le terrain.
Les États membres sont appelés à condamner explicitement la médicalisation des MGF et à être plus vigilants lorsqu’il s’agit de détecter, d’enquêter et d’engager des poursuites contre des cas de MGF.
En savoir plus 
Mutilations génitales féminines : 200 millions de victimes dans le monde
 
Stratégie : Vers l’éradication des mutilations génitales féminines
 
Question avec demande de réponse orale à la Commission
 
Résolution du Parlement européen sur la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines

 http://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20180122STO92230/500-000-femmes-victimes-de-mutilations-genitales-dans-l-ue

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Saint-Valentin : 5 magnifiques poèmes pour déclarer son amour,articles femmes hommes,amours,

13 Février 2018, 21:28pm

Publié par hugo

 Saint-Valentin : 5 magnifiques poèmes pour déclarer son amour
 
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Saint-Valentin 2018 : 5 poèmes pour votre moitié
 
Par Julie Legendart
Publié le Vendredi 12 Janvier 2018
Vous trouvez les poèmes gnangans, ringards et totalement dépassés pour la Saint-Valentin ? Pourtant, la littérature française regorge de véritables trésors écrits par les plus grands poètes. S'inspirer de l'un d'entre eux peut donc être une belle manière de déclarer votre flamme. En particulier si l'élu.e de votre coeur est un amoureux des lettres.

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1- "Les mains d'Elsa", de Louis Aragon, extrait du recueil "Le Fou d'Elsa" (1963)
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
 
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
 
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
2- "Pour toi mon amour", de Jacques Prévert, extrait du recueil "Paroles" (1946)
Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux
Pour toi mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi mon amour
Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée mon amour.
 
Elsa Triolet, pour qui Louis Aragon a écrit le poème "Les Mains d'Elsa"
3- Extrait de "Je respire où tu palpites", Victor Hugo extrait du recueil Les Contemplations (1856)
Tu sais à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?
À quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
À quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit ?
Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien
Il suffit que tu t'en ailles
Pour qu'il ne reste plus rien
Tu m'entoures d'Auréoles
Te voir est mon seul souci
Il suffit que tu t'envoles
Pour que je m'envole aussi
Si tu pars, mon front se penche
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.
Que veux-tu que je devienne
Si je n'entends plus ton pas
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s'en va ? Je ne sais pas
Quand mon orage succombe
J'en reprends dans ton coeur pur
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d'azur
L'amour fait comprendre à l'âme
L'univers, salubre et béni
Et cette petite flamme
Seule éclaire l'infini...
Retrouvez l'intégralité du poème ici ...
4- "À Georges Sand", Alfred de Musset
Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées
Bel ange aux yeux d'azur
Aux paupières voilées,
Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu !
J'ai cru, pendant trois ans
Te vaincre et te maudire
Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire,
Au chevet de mon lit, te voilà revenu
Eh bien, deux mots de toi m'ont fait le roi du monde,
Mets la main sur mon coeur
Sa blessure est profonde
Élargis-la, bel ange
Et qu'il en soit brisé !
Jamais amant aimé
Mourant sur sa maîtresse,
N'a sur des yeux plus noirs bu la céleste ivresse,
Nul sur un plus beau front ne t'a jamais baisé !

 
George Sand, 1864
5- "À celle que j'aime", Nérée Beauchemin (extrait du recueil "Les floraisons matutinales" (1897)
Dans ta mémoire immortelle
Comme dans le reposoir
D'une divine chapelle
Pour celui qui t'est fidèle,
Garde l'amour et l'espoir
Garde l'amour qui m'enivre,
L'amour qui nous fait rêver
Garde l'espoir qui fait vivre
Garde la foi qui délivre
La foi qui nous doit sauver
L'espoir, c'est de la lumière,
L'amour, c'est une liqueur,
Et la foi, c'est la prière
Mets ces trésors, ma très chère
Au plus profond de ton coeur.

http://www.terrafemina.com/article/poemes-d-amour-5-poemes-pour-declarer-sa-flamme_a338997/1
 

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L'ONG Oxfam au coeur du scandale : des employés auraient engagé des prostituées,femmes,

13 Février 2018, 20:44pm

Publié par hugo

 L'ONG Oxfam au coeur du scandale : des employés auraient engagé des prostituées
 
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Impliquée dans un scandale de prostitution, l'ONG Oxfam va devoir s'expliquer
 
Par Léa Drouelle
Publié le Lundi 12 Février 2018

Accusée d'avoir engagé de jeunes prostituées à Haïti, Oxfam se retrouve au coeur d'une polémique. Les responsables de l'ONG britannique vont devoir rendre des comptes à la secrétaire d'État au développement international, qu'ils rencontreront ce lundi 12 février à Londres.

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Depuis quelques jours, un scandale ébranle l'ONG Oxfam. La confédération internationale d'organisations humanitaires dont le siège se situe à Oxford (Grande-Bretagne) est accusée d'avoir engagé de jeunes prostituées à Haïti en 2011 pour des contributeurs en mission dans le pays suite au puissant séisme survenu en 2010, révèle une enquête publiée vendredi dans The Times. Selon le quotidien britannique, les jeunes prostituées auraient été invitées dans des maisons et des hôtels par des employés d'Oxfam, aux frais de l'ONG. L'article mentionne notamment des soirées sexuelles ainsi qu'une vidéo montrant une orgie dans laquelle les jeunes femmes étaient vêtues de tee-shirts estampillés du logo d'Oxfam.
En août 2011, une enquête interne avait été ouverte, conduisant à quatre licenciements et trois démissions. Mais d'après l'article du Times, aucune autre ONG n'a été informée des agissements des employés d'Oxfam. L'auteur de l'article explique que ce silence aurait permis à ces anciens employés d'obtenir un poste dans une autre ONG et de retravailler sur des missions auprès de personnes vulnérables. Le journaliste cite notamment Roland van Hauwermeiren, ancien directeur du bureau d'Oxfam de Haïti, qui a démissionné en cours d'enquête après avoir admis qu'il avait engagé des prostituées. En 2014, il a été nommé chef de mission pour Action contre la faim au Bangladesh. "Nous avons reçu des références positives de la part d'anciens employés d'Oxfam – à titre individuel – qui ont travaillé avec lui", a révélé le porte-parole d'Action contre la faim.
"Nous avons honte de ce qui s'est passé"
Ces révélations fracassantes ont déclenché de vives réactions à Londres. "Je leur donne l'occasion de me dire en personne ce qu'ils ont fait après ces événements et je vais voir s'ils démontrent les qualités morales dont je pense qu'ils ont besoin. S'ils ne transmettent pas toutes les informations qu'ils détiennent sur l'affaire, je ne travaillerai plus avec eux", a déclaré ce dimanche au micro de la BBC Penny Mordaunt, secrétaire d'État britannique du Développement international, qui doit rencontrer les responsables d'Oxfam ce lundi 12 février. Pour l'ONG, la perte du soutien du gouvernement britannique s'avérerait lourde de conséquence. En effet, 10% du financement d'Oxfam est assuré par le département britannique chargé du développement international.
"Le comportement, découvert à Haïti en 2011, de certains membres du personnel d'Oxfam était totalement inacceptable, contraire à nos valeurs et aux exigences élevées que nous attendons de notre personnel", a écrit Oxfam dans un communiqué publié vendredi. Deux jours plus tard, la présidente du conseil d'administration d'Oxfam Caroline Thomson a annoncé un ensemble de mesures pour renforcer la prévention et le traitement des affaires d'abus sexuels.
"La priorité d'Oxfam est de soutenir les femmes et les filles victimes d'exploitation et de veiller à ce que l'abus sexuel soit exclu de notre organisation. Notre travail de promotion des droits des femmes, en particulier dans les situations de vulnérabilité, est au coeur des valeurs d'Oxfam. En tant qu'organisation luttant pour les droits des femmes dans le monde, nous avons la responsabilité particulière de protéger les personnes avec lesquelles nous travaillons, nos bénévoles, nos partenaires et notre personnel contre le harcèlement sexuel, l'exploitation et les abus", a-t-elle écrit dans un communiqué publié ce dimanche sur le site de l'ONG.

http://www.terrafemina.com/article/l-ong-oxfam-au-coeur-du-scandale-des-employes-auraient-engage-des-prostituees_a339789/1

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30 petits gestes d'amour qui font toute la différence,couples,amours,

13 Février 2018, 20:43pm

Publié par hugo

30 petits gestes d'amour qui font toute la différence
30 petits gestes d'amour qui font toute la différence
 
Par Julie Legendart
Publié le Vendredi 09 Février 2018
Après le tourbillon de la passion des premiers mois arrive la véritable histoire d'amour où il faut tenir sur la durée. Un challenge au quoditien, mais rempli de moments de joie et de petites attentions, que l'on échangerait contre rien au monde. Voici 30 petits gestes d'amour qui sont souvent les ingrédients magiques de la longévité d'un couple.

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Dans un couple, il existe mille façons de se prouver que l'on s'aime. Le langage corporel et les petites attentions se révèlent en effet tout aussi significatifs que le fait de se dire "je t'aime". Voici 30 exemples de petits gestes d'amour qui contribuent à entretenir la flamme qu quotidien.
1- Sortir le chien avant quand l'autre est crevé (et se relayer)
2- Acheter son dessert favori
3- Déboucher une bonne bouteille pour votre soirée film-cocooning...
4- ...et le laisser choisir le film
5- Faire le plein d'essence de sa voiture
6- Lui préparer un bon déjeuner de temps en temps
7- Dessiner un petit coeur sur le miroir de la salle de bain avant d'aller travailler
8- Réchauffer les draps pour l'autre avant de se coucher
9- Lui apporter le petit-déjeuner au lit
10- Se tenir la main
 
30 petits gestes d'amour qui font toute la différence
11- Le/la recouvrir d'un plaid quand il/elle s'endort sur le canapé
12- Lui offrir un petit cadeau le jour de sa fête
13- Télécharger le nouvel épisode de sa série préférée
14- Le/la rejoindre dans le lit quand il/elle fait la sieste
15- Mettre sa chanson préférée quand il/elle se réveille
16- Lui offrir des places de concert
17- Écrire une lettre d'amour
18- Le complimenter (sur sa tenue, sur ses choix, sa personnalité etc)
19- Se lover au creux de ses bras
20- Se tenir la main
 
30 petits gestes d'amour qui font toute la différence
21- Lui envoyer des mots doux par SMS
22- Lui faire couler un bon bain chaud
23- Descendre à la pharmacie quand il/elle est malade
24- Se remémorer les meilleurs moments passés ensemble
25- Lui faire savoir ce que vous aimez tant chez lui/elle
26- Lui montrer qu'il/elle vous manque quand vous êtes loin de lui/d'elle
27- S'embrasser
28- Organiser une grosse fiesta pour son anniversaire
29- S'amuser ensemble
30- Se surprendre... tout simplement

http://www.terrafemina.com/article/30-petits-gestes-d-amour-qui-font-toute-la-difference_a339774/1

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On n’éradiquera pas l’excision sans changer les hommes»,,hommes,feminisme

12 Février 2018, 04:12am

Publié par hugo

 
AFP
«On n’éradiquera pas l’excision sans changer les hommes»
Par AFP, 05 février 2018 | 10h23
Le militant marseillais Kélétigui Coulibaly a choisi de s’adresser aux hommes pour lutter contre l’excision.
« On n’éradiquera pas l’excision sans changer les hommes » : conteur en langue bambara et militant associatif à Marseille, Kélétigui Coulibaly a choisi de s’adresser aux maris et aux pères pour faire reculer cette mutilation génitale des femmes.

Vous êtes l’un des rares hommes à vous battre contre l’excision au sein de l’association marseillaise de lutte contre cette tradition, Gams Paca. Pourquoi est-il crucial de s’adresser aux hommes ?

Kélétigui Coulibaly : Ce sont des mamans elles-mêmes qui m’ont demandé d’aller parler à leur mari, car si un homme y allait, au moins il l’écouterait. Je suis originaire de la Côte d'Ivoire et du Mali, issu d’une caste de forgerons dont les femmes deviennent traditionnellement les exciseuses, donc les hommes savent qu’ils ont affaire à quelqu’un qui les comprend.
Il est fondamental de parler aux hommes, si l’on veut que l’excision s’arrête. Ce sont les hommes qui sont à la base de la demande de l’excision. Pour eux, si la femme n’est pas excisée, elle n’est pas prête pour être mariée. Il faut aller les voir pour leur en expliquer les méfaits : si plus aucun homme n’exige une femme excisée, l’excision va disparaître.

Comment faites-vous pour les convaincre d’abandonner ce qu’ils estiment être une tradition ancestrale ?

Confrontés au choc culturel de l’immigration, les hommes se raccrochent aveuglément aux rares choses sur lesquelles ils peuvent garder la main, dont l’excision de leurs propres filles. Ils n’ont souvent pas conscience des conséquences, des souffrances des femmes. Dans leur tête, quand ils ont un rapport avec une femme, et qu’elle gémit, qu’elle se plaint, c’est un gage de leur virilité, c’est qu’ils sont puissants. Moi je leur dis : « oui, vous êtes puissants, mais elle devrait gémir de plaisir, pas de douleur ». Il y a une grande méconnaissance. Petit à petit, on leur explique : « vous voyez bien que cette femme, elle n’a pas de clitoris », et les gens commencent à comprendre.

Il faut combattre aussi les idées reçues : ces hommes se disent « le clitoris est un organe qui permet à la femme d’avoir beaucoup de sensibilité. Si ma femme retrouve le sien, elle aura sans cesse envie, elle va passer derrière mon dos, faire l’amour avec le voisin ». Je dois expliquer que les femmes excisées ont le sentiment d’avoir perdu quelque chose, de ne plus être une femme.

Une fois que les maris ont compris que l’excision est une mutilation génitale, la partie est-elle gagnée ?
Il est important aussi de faire aussi des actions auprès des jeunes garçons. Systématiquement un papa qui est marié à une dame dont il a exigé l’excision avant le mariage conseillera à son fils de faire de même. Il faut que les jeunes garçons puissent répondre, pour essayer de mettre un frein à ça.
Et il reste du chemin à faire : en dix ans, je n’ai vu qu’un seul homme avoir l’idée de proposer à sa femme la réparation (chirurgicale). D’une manière générale, les hommes ont du mal à accéder à ce niveau de compréhension. Même lorsqu’ils ont compris que l’excision est un tort qui a été fait à leur femme, pour beaucoup, accepter la réparation, c’est comme accepter qu’ils ne sont pas compétents sexuellement. Un mari m’a dit « si elle veut retrouver son clitoris, c’est qu’elle n’est pas satisfaite. Qu’elle se trouve un autre homme ».
LIRE AUSSI >Interactif. Excision : 200 millions de femmes mutilées dans le monde

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/on-n-eradiquera-pas-l-excision-sans-changer-les-hommes-05-02-2018-7542006.php

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Etre féministe en Afrique : un combat acharné contre le règne du joug patriarcal,femmes,feminisme,

12 Février 2018, 04:02am

Publié par hugo

Etre féministe en Afrique : un combat acharné contre le règne du joug patriarcal
Par Martin Mateso@GeopolisAfrique | Publié le 07/02/2018 à 09H17, mis à jour le 08/02/2018 à 12H31
 
Le site Afrofeminista analyse le paysage féministe africain et ses changements selon les époques.
© Capture d'écran du site Afrofeminista/DR
Le féminisme en Afrique déchaîne méfiance et réprobation dès qu’il s’agit de remettre en question les traditions qui confinent la femme dans des rôles secondaires. Mais si la prédation sexuelle masculine reste un tabou, des voix s’élèvent timidement aux quatre coins du continent pour dénoncer «le droit de cuissage» et le harcèlement sexuel «institutionnalisé».
Avant même que n’éclate le scandale mondial sur le harcèlement sexuel qui a libéré la parole des femmes, la blogueuse afro-féministe Aïchatou Ouattara, juriste spécialisée en droit social, expliquait que le féminisme n’était pas quelque chose de spécifiquement occidental et qu’il avait sa raison d’être en Afrique subsaharienne.
«Je pense qu’il faut dépasser la question de savoir si le féminisme vient d’Europe ou non pour se demander plutôt si le féminisme est nécessaire aujourd’hui. Et quand on voit la situation des femmes sur le continent africain, pour moi, le féminisme, c’est la seule solution. A partir du moment où il y a des questions d’excision, de propriétés foncières auxquelles certaines femmes n’ont pas droit, de mariages forcés…», explique-t-elle dans une interview publiée sur le site Femmes Plurielles.
«Vous avez peur qu’on menace votre égo de mâle fragile»
En juin 2016, elle avait posté sur son blog une lettre ouverte intitulée Lettre ouverte d’une afro-féministe aux hommes noirs. Aïchatou Ouattara y dénonçait  le poids du système patriarcal qui fait le bonheur des hommes.
«Vous avez peur ! Peur de voir les femmes noires s’émanciper, s’autodéterminer et saisir les armes de leur libération. Peur que l’on menace votre égo de mâle fragile! Peur de devoir remettre en question vos privilèges octroyés par le système patriarcal. Nous ne nous battons pas contre vous, mais contre le joug patriarcal.»
En Afrique, les détracteurs du féminisme dénoncent un instrument occidental venu d’ailleurs. Une forme de néo-colonisation contraire aux croyances religieuses et traditionnelles africaines. D’où la difficulté pour celles, encore peu nombreuses, qui osent briser le tabou.
«Je dirais que le harcèlement sexuel est plus que tabou. Je parlerais plutôt d’institutionnalisation. Il y a les pesanteurs sociales, il y a le droit de cuissage, il y a le lévirat, cette pratique qui veut que quand on perd son mari on soit obligée d’épouser le frère du défunt. Il y a quand même un rapport de force. Qui suis-je si je n’ai pas de mari? Qui suis-je si le frère de mon mari ne s’occupe pas de moi?», explique la Camerounaise Lady Ngo Mang Epéssé, spécialiste du droit des femmes.
 
«On t’a juste posé la main sur le derrière! C’est pas grave»
Invitée sur le plateau de TV5Monde, la chercheuse camerounaise dénonce le sort réservé aux Africaines, réduites à «la femme objet», à la merci des caprices du mâle.
«Il y a ce désir des hommes de vouloir posséder tout ce qui bouge, les femmes y compris, rendre la femme objet», dénonce-t-elle. 
Puis elle décrit un système de harcèlement sexuel qui n’épargne aucun secteur de la société: du milieu scolaire au monde du travail, en passant par la famille et les amis proches, jusqu’au cœur de l’exercice du pouvoir…Et dans le silence le plus absolu, imposé par les pesanteurs sociales.
«On entend dire que les femmes sont harcelées par les hommes à cause des mini-jupes. On aurait l’impression de s’entendre dire: mais arrête de faire ta chochotte, on t’a juste sifflée, on t’a juste posé la main sur le derrière, pourquoi voudrais-tu te plaindre. Ce n’est pas si grave», déplore-t-elle.
«Nous perpétuons aussi le sexisme dans la société»
Pour la blogueuse Aïchatou Ouattara, ce traitement réservé aux femmes est le résultat du système patriarcal imposé aux femmes africaines depuis des décennies.
«Je pense qu’en tant que femmes, nous perpétuons aussi le sexisme dans la société. Nous sommes tellement aliénées par ce que l’on vit dans notre société patriarcale, que même nos mères nous ont souvent, d’une certaine manière, éduquées de cette façon», explique-t-elle.
 
 
Des femmes de la communauté Samburu dans leur village Umoja interdit aux hommes à 350 km de Naïrobi, le 18 septembre 2015. © Photo AFP/Magdalene Mukami/Anadolu Agency
A la fin des années 80, des femmes de la communauté des Samburu au Kenya, excédées par la domination et les mauvais traitements que leur imposaient leurs maris, avaient suscité la controverse. Elles avaient créé un village interdit aux hommes. Depuis, le village UMOJA est devenu un endroit réservé à toutes les femmes décidées à ne plus vivre sous la domination des lois patriarcales.
Faut-il s’isoler pour échapper à l’emprise des hommes et vivre en femmes libres? L’expérience du village UMOJA ne semble pas avoir suscité de nombreuses vocations à travers le continent. Et si la nouvelle génération des femmes africaines refuse de subir la soumission qui a été imposée à leurs mères, elle exclut tout ce qui peut contribuer à leur isolement.
Les féministes d’Afrique veulent plutôt se battre pour l’obtention de leur statut de citoyennes à part entière. Et elles veulent le faire à leur façon. Sans reproduire forcément le féminisme occidental. Comme le rappelait souvent Sita Diop, figure emblématique du féminisme au Mali, décédée en 2013, à l’âge de 84ans.
«Si être féministe, c’est lutter pour le droit des femmes, oui je suis féministe. Mais le féminisme africain n’a rien à voir avec le féminisme occidental. Nous ne brûlons pas nos soutien-gorge. Ce n’est pas en brandissant des machettes que nous allons changer les choses», plaidait-elle.
Le débat reste d’actualité pour les féministes du continent. Il s’agit de conquérir la place qu’elles revendiquent dans la société sans renier totalement les contextes socio-culturels et la pluralité de leurs cultures. Sans oublier de s’assurer le soutien des hommes pour la réalisation de leurs revendications.

http://geopolis.francetvinfo.fr/etre-feministe-en-afrique-un-combat-acharne-contre-le-regne-du-joug-patriarcal-178339

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Sénégal: le mouvement #Touchepasamoncorps veut «éliminer» l'excision,femmes,violences,

12 Février 2018, 04:01am

Publié par hugo

 Sénégal: le mouvement #Touchepasamoncorps veut «éliminer» l'excision
Par Alain Chemali@GeopolisAfrique | Publié le 03/02/2018 à 09H25, mis à jour le 04/02/2018 à 11H54
Au Sénégal, des représentantes de quelque 2700 villages et leurs environs manifestent contre la pratique de l'excision sur la place centrale de Malicounda Bambara, le 5 août 2007.
© GEORGES GOBET/AFP
Depuis le 29 janvier 2018, un nouveau hashtag, dans la foulée de ceux qui ont fleuri après l’affaire Weinstein sur les réseaux sociaux, a fait son apparition à Dakar. L’association Les Sénégalaises a lancé un mouvement baptisé «Touche pas à mon corps» pour soutenir les femmes victimes de violences sexuelles. Objectif déclaré: éliminer la pratique de l’excision.

Partie de Hollywood avec l’affaire Weinstein, du nom du producteur américain accusé de viols et de harcèlement sexuel, la libération de la parole des femmes n’en finit pas de se propager à la surface du globe, notamment sous forme de hashtag sur les réseaux sociaux.
L'objectif de #Touchepasamoncorps, éliminer l'excision
Après le #metoo américain et le #balancetonporc français, le #Touchepasamoncorps sénégalais est plus en résonance avec le slogan «Touche pas à mon pote» du mouvement SOS racisme apparu en France en 1984, mais il s’agit bien d’un mouvement de soutien aux femmes victimes de violences sexuelles.
 
Plus précisément, pour l’association Les Sénégalaises, dont le communiqué a été diffusé par le site Senego, il s’agit de lutter contre la pratique de l’excision et pas seulement au Sénégal. «On rencontre ces pratiques principalement dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, mais les mutilations génitales féminines restent cependant un problème universel, étant donné qu’elles sont aussi pratiquées dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine», rappelle l’association.
 
L’objectif de cette campagne de sensibilisation est de «faire passer un message de soutien universel aux filles et femmes victimes de ces pratiques et de mieux informer la population sur les conséquences de la pratique de l’excision et, sur le long terme, de l'éliminer».
 
Violation des droits des filles, des femmes et des enfants
Dans leur communiqué, les initiatrices du mouvement insistent sur le fait que ces mutilations génitales féminines «sont considérées comme une violation des droits des filles et des femmes. Elles reflètent une profonde inégalité entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes.»
 
 
Le tract de lancement de la campagne de l'association Les Sénégalaises, publié par le site Senego, le 29 janvier 2018. © SENEGO
Le texte insiste également sur le fait que ces mutilations, pratiquées le plus souvent sur des mineures sont également une «violation des droits de l’enfant». Tout comme elles «violent également les droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, le droit d’être à l’abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu’elles ont des conséquences mortelles.»
 
La démarche des Sénégalaises intervient à quelques jours du 6 février, proclamé par l’ONU «Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines».
Au Sénégal, 88% des femmes excisées avant l'âge de 5 ans
Dans un rapport publié en juillet 2016, les Nations Unies rapportait que 200 millions de femmes et de filles avaient subi des mutilations génitales dans une trentaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. En Afrique c’est 92% de jeunes filles de 10 ans et plus qui ont connu ces atteintes dangereuses et irréversibles, dont 44 millions de moins de 14 ans.
 
Au Sénégal, où l’excision touche encore 25% de la population, selon un chiffre de 2014, 88% des femmes excisées le sont avant l’âge de 5 ans. Ces pratiques ont toutefois tendance à reculer grâce à l’action de plusieurs associations dont World Vision Sénégal ou Grand Mother Project.
 
En 2015, 6176 communautés du pays ont déclaré avoir abandonné la pratique de l’excision contre 5934 en 2014. «Des résultats encourageants et porteurs d’espoir. Les mentalités évoluent doucement et cette pratique est de plus en plus désapprouvée», estime le site Nouvelles de Dakar.
 
«Pour éliminer la pratique de l’excision, nous devons accentuer l’information et la prévention parmi la population, c’est pourquoi il faut faire un maximum de bruit pour cette campagne!», ajoute l’association Les Sénégalaises.
 
Elle invite toutes les femmes à poster une photo sur les réseaux sociaux avec une croix dessinée sur la paume de la main accompagnée de la légende #Touchepasamoncorps.

http://geopolis.francetvinfo.fr/senegal-le-mouvement-touchepasamoncorps-veut-eliminer-l-excision-177977

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L’Igas imagine un nouveau schéma d’accompagnement des chômeurs handicapés,handicap,emplois,

12 Février 2018, 03:51am

Publié par hugo

 Parmi les trente et une recommandations de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes handicapées : une montée en compétence de Pôle emploi, qui accompagne 73 % des chômeurs handicapés. © Pixabay
L’Igas imagine un nouveau schéma d’accompagnement des chômeurs handicapés
Publié le 9 février 2018
 
Les Cap emploi doivent se spécialiser dans la gestion des situations les plus complexes et Pôle emploi monter en compétence. Dans un rapport rendu public le 5 février, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) formule trente et une recommandations pour améliorer l’accès à l’emploi des personnes handicapées.
Évaluer les performances des Cap emploi – qui accompagnent 23 % des demandeurs d’emploi handicapés orientés par Pôle emploi (PE) – et faire des propositions pour améliorer l’accès à l’emploi des chômeurs de longue durée en situation de handicap. Telle était la feuille de route de l’Igas, confiée par l’ancien gouvernement en septembre 2016.
Elle a été finalisée en mai 2017. Étonnamment, ce rapport n’a été rendu public que le 5 février, soit huit mois plus tard. Pour autant, il devrait servir la réflexion en cours du gouvernement sur la politique d’emploi des personnes handicapées.
Le constat, en la matière, n’évolue plus depuis longtemps : malgré l’existence de nombreux dispositifs d’aide, le taux de chômage des travailleurs handicapés (18 %) reste près de deux fois plus élevé que celui de l’ensemble de la population. Et leur ancienneté dans le chômage plus importante. 57 % sont inscrits à PE depuis plus d’un an contre 46 %.
Le handicap mal pris en compte
Or, insiste l’Igas, « les caractéristiques des demandeurs d’emploi handicapés, nettement plus âgés et moins qualifiés que l’ensemble des demandeurs d’emploi, ne peuvent expliquer à elles seules cette situation. Le handicap apparaît comme un facteur déterminant ».
Deux types de publics semblent particulièrement vulnérables. Il y a, d’un côté, les personnes souffrant d’un handicap lourd et/ou complexe (handicap psychique, par exemple). Et, de l’autre, les personnes cumulant un handicap et d’autres freins (problème de santé, difficultés sociales).
« Le service public de l’emploi (SPE) n’est pas organisé de manière optimale pour prendre en charge ces publics, observent les expertes de l’Igas, Bénédicte Legrand-Jung et Isabelle Rougier. Cap emploi a, certes, développé une « expertise reconnue dans le domaine du handicap et des modalités d’accompagnement adaptées ». Mais il n’est toujours pas en mesure d’assumer l’accompagnement des situations de handicap les plus difficiles.
De multiples facteurs d’échecs
L’Igas pointe les facteurs d’échec :  les modalités d’orientation de PE qui ne ciblent pas les situations prioritaires, un déficit d’expertise de certains handicaps, un maillage inégal du territoire par les Cap emploi et des écarts très importants, en termes d’activité, d’un opérateur à l’autre…
« L’offre de service du réseau reste insuffisante en matière de compensation du handicap. Ses partenariats avec le secteur médico-social apparaissent peu développées », souligne également le rapport.
Autre faille : l’efficacité de l’accompagnement des Cap emploi reste difficile à mesurer. Les taux de retour à l’emploi au bout d’un an des personnes handicapées, qu’elles soient suivies par un Cap emploi ou PE, sont similaires (24 % versus 23 %). Or, PE prend en charge les chômeurs handicapés les plus éloignés de l’emploi… Mais, insistent les auteures, « l’absence de données sur la nature du handicap rend difficile toute comparaison entre les modes d’accompagnement. »
Un schéma d’accompagnement vers l’emploi à revoir
L’Igas propose ainsi de revoir le schéma d’accompagnement des personnes handicapées vers l’emploi. D’une part, elle recommande que les Cap emploi se spécialisent dans l’accompagnement des situations de handicap les plus complexes. Deux outils pourront les aider : la mutualisation d’expertises et le recours à des prestations externes mieux adaptées à certains types de handicap.
En corollaire, elle appelle à une montée en compétence de Pôle emploi, qui accompagne 73 % des chômeurs handicapés. Les missions des référents « travailleurs handicapés » en agence doivent être confortées ; l’accès aux prestations de diagnostic et d’élaboration des projets professionnels de l’Agefiph et du FIPHFP simplifié…
Un mode de financement des Cap emploi à repenser
L’Igas appelle donc à une véritable redéfinition de l’offre du service public de l’emploi en direction des travailleurs handicapés les plus vulnérables. Celle-ci implique de revoir les modalités de financement des Cap emploi. L’Igas conseille de faire évoluer le cadre juridique de ces opérateurs. Objectif : « Mieux adapter leur financement à l’activité – qui devra gagner en intensité – et le lier pour partie à la performance. »
Enfin, cette réorganisation du service public doit s’accompagner « d’une plus grande mobilisation des outils de la politique de l’emploi : la formation professionnelle et l’insertion par l’activité économique (IAE) ». Des dispositifs trop peu ouverts aux personnes handicapées : en 2014, elles ne représentaient que 5 % des embauchés dans des structures de l’IAE. Aurélia Sevestre
Près de 100 Cap emploi en France
Au nombre de 98, les opérateurs spécialisés associatifs que sont les Cap emploi sont présents dans tous les départements métropolitains. En 2016, ils ont accompagné 81 000 personnes en 2016, quasiment toutes orientées par Pôle emploi. Les Cap emploi sont cofinancés par l’Agefiph (55 %), Pôle emploi (27 %) et le FIPHFP(18 %).


http://www.faire-face.fr/2018/02/09/ligas-preconise-nouveau-schema-daccompagnement-chomeurs-handicapes/

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Lutte contre la pauvreté : l’avis des personnes handicapées compte,handicap

12 Février 2018, 03:49am

Publié par hugo

 Le but des contributions citoyennes versées à la concertation nationale ? Élaborer une nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté ciblant particulièrement les enfants et les jeunes. © Pixabay
Lutte contre la pauvreté : l’avis des personnes handicapées compte
Publié le 9 février 2018
 
En pleine élaboration de sa stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants, le gouvernement a ouvert une consultation citoyenne jusqu’au 28 février. Les personnes en situation de handicap, plus exposées à la pauvreté que l’ensemble de la population, ont leur mot à dire.
Quels sont les facteurs les plus susceptibles de faire basculer une personne dans la pauvreté ? Quels éléments sont, aujourd’hui, insuffisamment pris en compte dans les politiques de lutte contre la pauvreté ? Voici quelques-unes des questions posées aux internautes dans le cadre de la consultation publique en ligne ouverte par le gouvernement.
Un plan présenté courant mars
Ces contributions citoyennes seront versées à la concertation nationale lancée début décembre. Avec un objectif  : élaborer une nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté ciblant particulièrement les enfants et les jeunes. Le plan qui en ressortira sera présenté par le président de la République dans le courant du mois de mars.
En attendant, la consultation en ligne permet de partager ses idées sur différentes thématiques. Accès aux droits et aux services, lutte contre l’exclusion, insertion des jeunes… Autant de sujets sur lesquels les personnes en situation de handicap ont toute légitimité à s’exprimer. Le handicap, faut-il le rappeler, expose à la pauvreté et aux bas niveaux de vie.
Pauvreté et handicap vont trop souvent de pair
Outre leur difficulté à accéder à un emploi – premier des garde-fous face à la précarité –, les personnes handicapées travaillant appartiennent, pour les deux tiers, aux catégories les moins favorisées (ouvriers et employés). Elles-mêmes soumises plus fréquemment aux maladies professionnelles et accidents du travail…
Dès l’école, l’origine sociale des enfants handicapés constitue un facteur déterminant dans la poursuite de leur scolarité en milieu ordinaire. « Tous troubles confondus, plus de 50 % des élèves handicapés issus d’un milieu très favorisé sont scolarisés en 4e ou 3e générale contre 20 % seulement de ceux issus d’un milieu défavorisé », souligne une récente étude de l’Éducation nationale.
S’exprimer, c’est agir
Que va prévoir le plan gouvernemental à l’égard de ces publics doublement touchés par le handicap et la pauvreté ? Participer à cette concertation, relayée par l’Association des paralysés de France, en apportant des réflexions issues de son expérience, reste encore l’une des meilleures façons que les pouvoirs publics prennent le sujet en considération. Aurélia Sevestre


http://www.faire-face.fr/2018/02/09/pauvrete-parole-personnes-handicapees-compte/

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Sexisme : pourquoi la nouvelle campagne de publicité Uber pose-t-elle problème ?,femmes,sexisme

12 Février 2018, 03:44am

Publié par hugo

 Sexisme : pourquoi la nouvelle campagne de publicité Uber pose-t-elle problème ?
Les affiches placardées dans le métro parisien mettent en scène trois personnes, dont une femme, qualifiée de "Maman avant tout".
Avec sa nouvelle campagne de publicité, Uber est accusé de sexisme.
Crédit : Unsplash/Samuel Foster
publié le 09/02/2018 à 12:10
Deux affiches côtes à côtes : l'une représentant Mariane "maman avant tout", l'autre Fodhil "jeune chef d'entreprise". La nouvelle campagne de publicité Uber placardée sur les murs du métro parisien ne passe pas inaperçue. Depuis son lancement lundi 5 février, plusieurs internautes accusent l'entreprise de reproduire les stéréotypes sexistes, au moment précis où plusieurs marques décident de les bannir.
Les affiches, doublées de spots télévisés, mettent en scène trois personnages, tous chauffeurs pour la célèbre marque : Mariane, Fodhil, et Dramane. Alors que Mariane est réduite à son rôle de mère "avant tout", Fodhil est "jeune chef d'entreprise" et Dramane, sportif, conduit "entre deux entraînements".
"Une vision intéressante et progressive" ironise Alice Géraud, journaliste aux Jours, qui a repéré la campagne publicitaire jeudi 8 février. Sur Twitter, elle interpelle Uber. Mais l'entreprise ne semble pas saisir l'enjeu de la remarque et lui répond un simple "merci" - le tweet a été supprimé depuis.
Uber France a répondu au tweet de la journaliste Alice Géraud.
Crédit : Capture d'écran/Twitter/UberFR
 
Uber s'est expliqué sur le réseau social plus tard dans la journée. "À travers cette campagne, nous avons voulu illustrer les mille facettes du métier de chauffeur VTC et faire découvrir la multiplicité des histoires et des profils derrière ce métier." L'entreprise argue par ailleurs du fait que Mariane se définit elle-même "comme maman d'une petite fille avant tout".
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Qu'est-ce que Shebah, l'Uber réservé aux femmes ?
 
Interrogé par le Huffington Post, Uber a reconnu que "le texte de l'affiche de Mariane peut sembler maladroit sorti de son contexte, mais ces interprétations nous semblent très éloignées de son histoire et de sa vie". Une "maladresse" sexiste qui pour certains n'a pas sa place en 2018.
 
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/sexisme-pourquoi-la-nouvelle-campagne-de-publicite-uber-pose-t-elle-probleme-7792193133

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