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Le blog de hugo,

Insolite : Alfie, l’elfe britannique du Père Noël, œuvre pour l’accessibilité,handicap,

18 Décembre 2017, 21:44pm

Publié par hugo

 Cet elfe pas comme les autres, c'est la maman d’Adam, 11 ans, handicapé moteur sévère, qui en a eu l'idée.
Insolite : Alfie, l’elfe britannique du Père Noël, œuvre pour l’accessibilité
Publié le 18 décembre 2017
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⦁ Le Père Noël n’a peut-être pas conscience des difficultés quotidiennes que rencontrent les plus jeunes en fauteuil roulant. Pour l’y aider, il peut compter sur une petite aide digitale, Alfie, l’elfe en fauteuil roulant.
⦁ En France, Père Noël est assisté de lutins ; au Royaume-Uni, il l’est par des elfes. Outre-Manche, ces personnages prennent position dans les chambres des enfants, sur leurs étagères. Leur rôle ? Les “espionner” et rapporter au bonhomme vêtu de rouge s’ils sont gentils ou pas.
⦁ Figurez-vous qu’un de ces elfes, prénommé Alfie et en fauteuil roulant, a ⦁ un compte Twitter. Sa mission : dénoncer au Père Noël non pas les enfants méchants mais les lieux publics inaccessibles aux bambins ! Il est ainsi descendu des étagères, de sorte à se confronter lui-même à ce genre de situation.
L’humour pour dénoncer le manque d’accessibilité
Cet elfe pas comme les autres, c’est la maman d’Adam, 11 ans, handicapé moteur sévère, qui en a eu l’idée. Grâce à cette astuce, Rachel George rend compte de tous les obstacles auxquels est confronté son fils. Dans les magasins, les parcs d’attraction et lieux touristiques, les toilettes des cinémas ou au supermarché. Cela lui permet aussi d’émettre des commentaires sérieux sur ces cas de figure si courants mais sous une forme légère et humoristique.
Surfant à la fois sur sa détermination et l’esprit de Noël, cette maman militante entend ainsi contribuer à changer les choses au plus vite. Sa lettre au Père Noël en quelque sorte. Signalé par Élise Jeanne
À lire sur le Huffingtonpost.fr


http://www.faire-face.fr/2017/12/18/accessibilite-grande-bretagne-enfants/

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Sanofi condamné à indemniser la famille d’un enfant handicapé à cause de la Dépakine,handicap,sante,

18 Décembre 2017, 21:42pm

Publié par hugo

 
Chez la femme enceinte, les médicaments contenant du valproate de sodium entraînent un risque élevé de malformations physiques et de retards intellectuels pour l'enfant à naître.
Sanofi condamné à indemniser la famille d’un enfant handicapé à cause de la Dépakine
Publié le 15 décembre 2017
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⦁ La Cour d’appel d’Orléans vient de condamner Sanofi à indemniser la famille d’une jeune fille dont le handicap a été causé par la Dépakine. L’industriel n’a pas suffisamment informé les patientes prenant ce médicament anti-épileptique des risques encourus en cas de grossesse.
⦁ Gros revers pour Sanofi dans l’affaire Dépakine. Mais grand espoir pour les quelque 15 000 parents d’enfants nés handicapés à cause de ce médicament*. Le 20 novembre, la Cour d’appel d’Orléans a confirmé le jugement rendu par le Tribunal de grande instance de Tours en 2015. Une première.
⦁ Elle a condamné l’industriel à indemniser Camille C., son père, sa mère et sa sœur à hauteur de trois millions d’euros. Sanofi devra également verser une rente annuelle à la jeune fille de 16 ans, née « avec un syndrome malformatif général ». De plus, il est tenu de rembourser à l’Assurance maladie l’intégralité des frais qu’elle a engagés, soit plus d’un million d’euros.
Risque élevé de malformations
 
Le risque de malformations congénitales majeures est quatre fois plus élevé chez les enfants nés d’une femme traitée par valproate pour une épilepsie.
La Dépakine, commercialisée par Sanofi, est un anti-épileptique contenant du valproate de sodium. Mais chez la femme enceinte, il entraîne un risque élevé de malformations physiques et de retards intellectuels pour l’enfant à naître. Les effets tératogènes du valproate ont été établis dès les années 90.
Pourtant, durant sa grossesse en 2002, la mère de Camille, épileptique depuis son enfance, a continué à prendre son traitement. Comme de nombreuses autres femmes enceintes. Car « aucune information ne lui a été donnée par le corps médical ou le laboratoire sur le danger de la Dépakine », a-t-elle argumenté. La cour d’appel lui a donné gain de cause.
« Sanofi ne peut […] tenter de se dédouaner. »
« La présentation du produit au patient n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre », notent-ils dans leur décision. La notice du médicament ne mentionnait en effet pas explicitement les risques encourus.
Sanofi « ne peut davantage tenter de se dédouaner […] en invoquant la mise à disposition de l’information au médecin ». Pour la cour d’appel, l’industriel ne peut pas non plus se retrancher derrière le fait que le laboratoire est soumis au contrôle des autorités de santé.
De nombreuses procédures en cours
« Sanofi ne peut plus nier sa responsabilité dans ce scandale sanitaire majeur », commente Marine Martin. La présidente de l’Apesac, une association de victimes, espère que « cette décision de justice va permettre de débloquer les dossiers en cours ». Comme les parents de Camille, d’autres familles ont en effet saisi la justice.
Par ailleurs, fin 2016, l’Apesac a lancé une action de groupe, avec quatorze familles. Fin novembre 2017, un premier juge a refusé, entre autres, de demander à Sanofi de consigner 400 millions d’euros dans l’éventualité où il serait, plus tard, condamné à verser des indemnités. Mais le jugement sur le fond est attendu d’ici fin 2018.
En outre, en mai 2016, l’État a créé un fonds d’indemnisation pour les victimes. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux est chargé de gérer les demandes des familles ayant opté pour la voie amiable. Mais Sanofi a, jusqu’à présent, refusé de donner suite aux demandes.
Sanofi en cassation
Le récent jugement de la Cour d’appel d’Orléans n’a, pour le moment, pas infléchi sa position. Dans un communiqué rédigé suite à sa publication, Sanofi maintient sa ligne de défense. Le laboratoire annonce son intention de se pourvoir en cassation. L’ultime étape judiciaire pour Camille et ses parents. Franck Seuret
*Ce chiffre est une estimation.
Informer pour prévenir
 
« Il est essentiel de faire circuler l’information. » Marine Martin veut alerter, encore et toujours. « De nombreux parents n’ont pas encore fait le lien entre le fait que la mère ait pris de la Dépakine pendant sa grossesse et le handicap de leur enfant », explique la présidente de l’Apesac.
 
De plus, la Dépakine continue à être prescrite. Tout comme deux autres médicaments contenant du valproate de sodium (Dépakote et Dépamine), en cas de bipolarité. « Les femmes doivent être informées des risques auxquelles elles s’exposent à poursuivre ce traitement lorsqu’elles tombent enceinte », insiste-t-elle. Depuis mars 2017, un pictogramme est obligatoire sur les boîtes de ces médicaments.


 http://www.faire-face.fr/2017/12/15/sanofi-condamne-a-indemniser-famille-dun-enfant-handicape-a-cause-de-depakine/

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Soins palliatifs : une première étude pointe les écueils de la fin de vie en France,sante,handicap,

18 Décembre 2017, 21:35pm

Publié par hugo

 soins palliatifs l’année précédant le décès (2012/2013).


Soins palliatifs : une première étude pointe les écueils de la fin de vie en France
Publié le 15 décembre 2017
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⦁ La première étude nationale sur les soins palliatifs vient de sortir. Elle révèle que près d’un français sur trois décédé en 2013 a été hospitalisé en soins palliatifs durant les douze mois précédant sa mort. Autre enseignement : le recours aux soins palliatifs diffère nettement selon les pathologies.
⦁ Plus de 500 000 personnes (569 000 exactement) sont mortes en France métropolitaine en 2013. De ce total, un échantillon conséquent (61 % des décès soit 347 253 patients), donc représentatif, a été analysé dans le cadre ⦁ d’une étude sur les soins palliatifs⦁ . Le Centre national de soins palliatifs et de la fin de vie, le CHU de Besançon et la Caisse nationale d’assurance maladie l’ont menée conjointement. Premier constat : on ne meurt plus dans son lit en France.
⦁ L’hospitalisation et/ou les soins palliatifs précèdent le décès
En effet, les résultats de ces travaux montrent que près des deux tiers des décès (60 %) se sont produits lors d’une hospitalisation. Plus de huit personnes décédées sur dix (84 %) ont été hospitalisées l’année précédant leur mort. Sur ce nombre, quasiment un tiers (29 %) a eu recours aux soins palliatifs hospitaliers durant les douze mois avant le décès.
Le recours aux soins palliatifs diffère également selon les pathologies. Si les malades de cancers sont majoritaires (jusqu’à 62,5 % pour les cas de cancer du poumon), les pourcentages varient. Ainsi, “seulement” un peu plus de 20 % des personnes décédées à la suite d’un accident vasculaire cérébral aigu ou de sclérose en plaques ont été accueillies en soins palliatifs (24 % et 23 % respectivement).
Nécessité forte de développer les soins palliatifs
Outre les pourcentages, cette étude souligne un point crucial : le besoin croissant de soins palliatifs. Ses auteurs estiment ainsi qu’en France « près d’une personne sur trois sera âgée de plus de 60 ans en 2060, contre environ une sur cinq en 2013 pour 65,6 millions d’habitants. Ceci devrait générer une augmentation des nombres de décès, de personnes présentant des pathologies chroniques létales et de personnes requérant des soins palliatifs ».
Un effort important est donc à fournir. D’autant plus que des enquêtes réalisées ces dernières années ont pointé l’insuffisance du développement et de l’accès des soins palliatifs sur l’ensemble du territoire. O. Clot-Faybesse


http://www.faire-face.fr/2017/12/15/etude-recours-soins-palliatifs-france/

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Université : faute d’aide humaine, Tangi Meston doit changer d’établissement,handicap,

18 Décembre 2017, 21:31pm

Publié par hugo

Pour Tangi Meston, étudiant en licence de Lettres modernes et communication, le fait d'avoir ou non un auxiliaire de vie scolaire ne doit pas dépendre du bon vouloir de l'université. © DR
Université : faute d’aide humaine, Tangi Meston doit changer d’établissement
Publié le 14 décembre 2017
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⦁ Il s’est battu en vain pendant deux mois pour obtenir de l’Institut catholique de Rennes (Ille-et-Vilaine) l’aide humaine indispensable pour suivre ses cours. Tangi Meston, atteint d’infirmité motrice cérébrale et autiste Asperger, choisit de poursuivre ses études à l’Université publique Rennes 2 sans attendre de valider sa première année de licence.
⦁ Faire Face: Que demandiez-vous à l’⦁ Institut catholique de Rennes (ICR) que vous n’avez pas obtenu ?
⦁ Tangi Meston : J’ai besoin que l’on m’aide à prendre des notes en cours et il me faut aussi une aide humaine pour certains gestes de la vie quotidienne, comme aller aux toilettes ou porter mon plateau dans un restaurant universitaire.
Du primaire au lycée, j’avais une auxiliaire de vie scolaire. Mais une fois à l’université, l’Éducation nationale ne finance plus ce dispositif. C’est à l’établissement de prendre le relais. L’ICR refuse. Il argue d’un manque de moyens financiers et compte sur la charité des étudiants qui me prêteraient leurs cours. Un auxiliaire de vie scolaire est un professionnel, pas une âme charitable !
En réalité, cela fait plusieurs semaines que je n’ai plus de support de cours… J’y allais, chaque matin, la boule au ventre. C’était trop difficile de tout gérer tout seul.
FF : C’est cette boule au ventre qui vous conduit à partir à l’Université Rennes 2 ?
T.M : Oui. Aussi le fait qu’eux ont un chargé d’intégration. Je vais le rencontrer. Ensemble, et avec un médecin, nous allons définir mes besoins. Ensuite, ils recruteront le personnel nécessaire. Je pourrai poursuivre ma licence de Lettres modernes et communication. Même si, aujourd’hui, je n’ai aucune idée de la façon dont je vais, ou non, valider mon semestre à l’ICR avant de partir.
« Il faut que les choses changent. »
FF : Quels enseignements tirez-vous de cette mésaventure ?
T.M : J’aurais dû d’emblée privilégier un grand établissement, mieux armé face à ces situations. Et je suis ravi que la pétition que j’ai lancée ait recueilli plus de 20 500 signatures. Je voudrais l’envoyer à Brigitte Macron.
Il faut que les choses changent, que le fait d’avoir ou non un auxiliaire de vie scolaire ne dépende pas du bon vouloir de l’université. Propos recueillis par Sophie Massieu

http://www.faire-face.fr/2017/12/14/universite-handicap-aide-humaine/

 

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Mélenchon tacle Macron sur son anniversaire à Chambord ,politiques,

18 Décembre 2017, 21:25pm

Publié par hugo


Mélenchon tacle Macron sur son anniversaire à Chambord
⦁  ⦁ 
⦁ Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 4 juillet 2017 - Martin BUREAU / AFP
⦁ Le chef de l'État a fêté ce samedi ses 40 ans à Chambord, dans la Loire. Mais la présence du président dans cet ancien domaine royal a provoqué quelques critiques, notamment de la part de Jean-Luc Mélenchon.
⦁ Emmanuel Macron, qui aura ⦁ 40 ans jeudi prochain, a fêté un peu en avance ⦁ son anniversaire dans un salon du château de Chambord, un des joyaux architecturaux de la Loire. Le ⦁ château de Chambord loue sa cour, ses terrasses ou certaines de ses salles, d'une capacité pouvant aller de 60 à 400 personnes assises.
⦁ Les services de la présidence française ont simplement confirmé que "le président et son épouse (⦁ Brigitte Macron) passent le week-end à titre privé dans le Loir-et-Cher, à proximité du château" de Chambord, "sur les deniers personnels du président de la République".
⦁ "Je trouve ça ridicule"
⦁ Selon plusieurs médias, ⦁ Emmanuel Macron réside à la Maison des réfractaires, ancienne maison forestière située "au cœur du domaine royal, à quelques mètres du château", selon son site internet. Cette demeure abrite dorénavant plusieurs gîtes 4 étoiles que l'on peut louer au prix de 800 à 1.000 euros pour un week-end. Vendredi soir, Emmanuel Macron, son épouse et une quinzaine de proches ont dîné à la crêperie du Cerf, à Chambord, selon le restaurateur. Samedi matin, le chef de l'État a fait un footing dans le domaine de Chambord, avant de se rendre à Saint-Aignan, à environ une heure de route de là.
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⦁ Mais le choix du président a agacé ⦁ Jean-Luc Mélenchon. "Pourquoi est-ce qu'il s'en va célébrer son anniversaire à Chambord? Quelle drôle d'idée! Je suis tellement républicain que tout ce qui touche aux symboles royalistes m'exaspère, je trouve ça ridicule" a-t-il commenté vendredi en marge d'un déplacement à Barcelone, selon ⦁ Le Figaro.
⦁ "Je lui souhaite bon anniversaire, je suis content qu'il soit allé à Chambord parce que ça donne de lui une image monarchique qui me semble correspondre à l'idée qu'il se fait de lui-même", a-t-il encore ajouté dimanche sur le plateau du "Grand rendez-vous" ⦁ CNews-Europe1-Les Echos.
⦁ "On ne va pas aller lui chercher pouilles"
⦁ "Dans la monarchie présidentielle, tout est spectaculaire, le 'corps du roi' comme on dit est quasi sacré", a-t-il analysé estimant que sous la Ve République un président ne "fait pas ce qu'il veut" concernant sa vie privée.
⦁ "Mais honnêtement, on ne va pas aller lui chercher pouilles, c'est la Constitution qu'il faut changer", a poursuivi le leader de la ⦁ France insoumise, rappelant qu'il souhaitait le passage à une VIe République.
⦁ Par ailleurs questionné ⦁ sur la remontée d'Emmanuel Macron dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon, a jugé que le président de la République représentait "cette catégorie sociale triomphante aujourd'hui qu'est la classe moyenne supérieure, qui ne vit pas dans la précarité, sinon celle de ses cours de Bourse, de ses actions".
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⦁ "Ces gens-là se croient tout permis, ils ont oublié qu'il y a un peuple de 65 millions de personnes qui n'en peut plus, dont les hôpitaux sont mal en point, dont les écoles sont mal en point, dont tout ce qui fait le bonheur de la vie quotidienne est mal en point", a-t-il insisté.
⦁ Le château de Chambord est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et reçoit près d'un million de visiteurs par an. Il a été construit il y a près de cinq siècles sur un caprice du roi François Ier (1494-1547).


http://www.bfmtv.com/politique/melenchon-tacle-macron-sur-son-anniversaire-a-chambord-1329561.html

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Hôpital public : il faut "alléger, simplifier, responsabiliser les acteurs" de l'hôpital, selon le président de la Fédération hospitalière de France,emploi,

18 Décembre 2017, 21:22pm

Publié par hugo

 Hôpital public : il faut "alléger, simplifier, responsabiliser les acteurs" de l'hôpital, selon le président de la Fédération hospitalière de France
Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, était l'invité de franceinfo lundi. Il a dénoncé "les plans d'économies" qui ont "dégradé" "la qualité du service public" à l'hôpital.
 Un soignant et un patient le 24 mai 2017 dans un hôpital de Lyon (Rhône-Alpes). (JEFF PACHOUD / AFP)
 
franceinfoRadio France
Mis à jour le 18/12/2017 | 19:38
publié le 18/12/2017 | 19:34
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
La Fédération hospitalière de France (FHF) a lancé, lundi 18 décembre, un cri d'alarme sur la situation financière des hôpitaux publics. Selon elle, les établissements "devraient connaître un déficit historique d'1,5 milliard d'euros en 2017". La FHF affirme que "la qualité des soins est menacée."
Invité de franceinfo lundi, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France et maire LR de Fontainebleau (Seine-et-Marne), a évoqué "la fatigue des personnels, les tensions dans les organisations" qui contribuent à "la dégradation de la qualité du service public".
franceinfo : le déficit des hôpitaux publics est-il d'une ampleur historique ?
Frédéric Valletoux : C'est un montant énorme. Du jamais vu pour l'hôpital public. On était à 470 millions d'euros en 2016. En 2017, c'est quatre fois plus. C'est le résultat des plans d'économies qui ont été imposés sans que l'on donne les moyens à l'hôpital de porter ces économies sans dégrader le service public. On demande toujours plus d'économies à l'hôpital depuis trois ans. On a fait trois milliards d'économies ces trois dernières années. Dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018, on prévoit encore un milliard d'économie et on ne change pas la voilure de l'hôpital. Les réformes de fond n'ont pas été faites, la réforme du financement est évoquée depuis cinq ou six ans, mais jamais personne ne l'a attaquée.
Des économies sont demandées aux hôpitaux, mais sans changer le mode de fonctionnement ?
Exactement. Inévitablement on tire sur l'élastique. On tire sur les organisations. Quand on parle de fatigue des personnels, elle est réelle. Quand on parle de tensions dans les organisations, elles sont réelles. Le risque, c'est la dégradation de la qualité du service public. On ne peut pas demander, à voilure constante, toujours plus d'économie. Il faut redonner de l'air. Il faut alléger, simplifier, responsabiliser les acteurs locaux, les managers des hôpitaux, médecins, directeurs.
La qualité des soins est-elle menacée ?
Aujourd'hui ce n'est pas le cas. Mais, si demain le gouvernement dit aux hôpitaux, 'il faut ramener le déficit à zéro', si on maintient cet objectif de 1,6 milliard d'euros d'économies supplémentaires sans revoir les modalités de financements, sans faire en sorte que les gens ne se tournent pas vers l'hôpital dès qu'il y a le moindre problème, si on ne change pas le système, ce sera le cas. On les fait où les économies ? 1,5 milliard d'euros de déficit, c'est 30 000 emplois. Est-ce que le mot d'ordre du gouvernement c'est de supprimer de l'emploi hospitalier ? Je ne le pense pas. Mais si c'est le cas, il faut le porter politiquement. Mais cela serait une aberration. Aujourd'hui, on a des organisations qui sont sous tension.
L'hôpital effectue-t-il aujourd'hui des opérations qui ne servent à rien ?
Il y a dans le système de santé trop d'actes qui sont redondants, inutiles. Il y a des gisements par milliards. On évalue à 30 milliards d'euros d'économie. Si on régule les pratiques, si on fait en sorte qu'on ne dépense pas plus mais mieux pour le système de santé, il y a des gisements pour redonner du souffle. Agnès Buzyn est la première ministre de la Santé qui dit 'on va faire des économies sur le sujet'. Mais ce n'est pas après-demain qu'il faut les faire. C'est tout de suite. Parce que là, on court à la catastrophe.
"Les réformes de fond n'ont pas été faites" Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France à franceinfo.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/hopital-public-il-faut-alleger-simplifier-responsabiliser-les-acteurs-de-l-hopital-selon-le-president-de-la-federation-hospitaliere-de-france_2521153.html
 

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Couches, lingettes nettoyantes, petits pots... Tous ces produits pour bébés dont vous devriez lire les étiquettes,sante,bebe

18 Décembre 2017, 21:15pm

Publié par hugo

Couches, lingettes nettoyantes, petits pots... Tous ces produits pour bébés dont vous devriez lire les étiquettes

Après la contamination accidentelle de laits infantiles, début décembre, france info a passé au crible la composition de plusieurs produits destinés aux bébés. Mauvaise nouvelle : plusieurs contiennent des composants inquiétants. Bonne nouvelle : on peut y échapper.

 

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L'annonce a inquiété de nombreux parents de nourrissons, début décembre : 620 lots de laits infantiles produits par le groupe Lactalis ont été retirés du marché, après la contamination de vingt-cinq enfants par des salmonelles. Ce sont plusieurs millions de boîtes, dont une partie avait déjà été écoulée dans le commerce, qui ont été déclarées impropres à la consommation par précaution, après une contamination accidentelle dans une usine.
Cet épisode a pu réveiller les craintes des parents sur ce que consomment leurs nourrissons. Mais si les alertes sanitaires comme celles de Lactalis sont imprévisibles, le danger peut aussi se nicher, de façon pas du tout accidentelle, dans des produits qu'ils achètent quotidiennement pour leurs bébés. Organes gouvernementaux, médecins et associations de consommateurs ont tous pointé ces dernières années la présence de substances toxiques dans différents produits, des petits pots aux lingettes. Franceinfo vous donne quelques conseils pour acheter en toute sérénité.
Le lait : le lait infantile plus sûr que le lait de vache
Ce qu'il faut surveiller. L'alerte sanitaire de Lactalis a pu refroidir certains parents adeptes du lait infantile. Mais, quand il n'est pas touché par des contaminations accidentelles, celui-ci n'inquiète pas les autorités sanitaires. En 2016, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié les résultats d'une étude sur l'alimentation des moins de 3 ans. Elle alerte plutôt sur une autre pratique : celle de nourrir des bébés avec du lait animal, qui "n'est pas adapté aux besoins nutritionnels des enfants de moins d'un an".
Les bébés qui en consomment sont en effet "nettement plus exposés" que les autres aux "polluants organiques persistants" comme les PCB et les PCDD/F. Des composants figurant parmi les principaux perturbateurs endocriniens connus, auxquels des études scientifiques prêtent un impact sur la reproduction humaine, le système neurologique ou encore un lien avec plusieurs types de cancers. Les taux mesurés chez les enfants demeurent cependant "très bas", assure l'Anses.
Les laits d'origine végétale sont également pointés du doigt pour leur insuffisance sur le plan nutritionnel, notamment le lait de soja. On relève par ailleurs chez les enfants qui en consomment un taux trop important de génistéine, un autre perturbateur endocrinien.
Quelle alternative choisir ? "Seuls le lait maternel ou les préparations infantiles permettent de couvrir les besoins du nourrisson", martèle l'Anses. Pas question de bouder le lait en poudre, donc. Si vous vivez dans une habitation aux canalisations anciennes et que vous utilisez de l'eau du robinet pour le préparer, l'Anses vous recommande tout de même de s'assurer que votre eau ne dépasse pas le taux réglementaire en plomb. L'agence a également lancé une étude à paraître fin 2018 ou début 2019 sur la présence possible de contaminants, transmis par la mère, dans le lait maternel.
Les petits pots : des soupçons de présence de métaux lourds
Ce qu'il faut surveiller. Aide précieuse pour les parents qui manquent de temps, les petits pots de nourriture sont cependant pointés du doigt par l'étude de l'Anses. Selon l'agence, ils sont à l'origine de la présence de huit des neuf composants présents à un niveau "préoccupant" dans l'organisme des enfants étudiés, notamment des métaux lourds.
Les petits pots de poissons et de légumes sont ainsi cités comme source possible de la présence d'arsenic inorganique, cancérogène avéré, et de plomb chez les enfants étudiés. Le poisson, en petits pots ou non, est également considéré comme l'aliment le plus contributeur en PCB et PCDD/F, deux perturbateurs endocriniens connus. Les pots à base de légumes, qu'ils contiennent ou non de la viande, sont responsables de la présence de trois composés toxiques, les mycotoxines T-2, HT-2 et DON, et d'acrylamide, une substance chimique cancérigène et qui endommage l'ADN.
Tous les éléments conditionnés en pots, qu'ils soient en verre ou en plastique, sont des sources de furane, une substance dérivée des PCB et classée comme cancérogène probable.
Enfin, se pose la question des additifs inclus dans les petits pots. L'étude de l'Anses n'en a trouvé aucun qui soit présent à un niveau "préoccupant" pour la santé. Mais l'agence estime que "le risque sanitaire ne peut être exclu" dans le cas de deux additifs qui nécessiteraient des études plus poussées : le palmitate d’ascorbyle (E304) et l'acide phosphorique (E338), utilisés notamment comme antioxydant. A trop forte dose, le second peut provoquer des dépôts de calcium au niveau des reins. L'Anses se dit "dans l'incapacité de conclure" sur le risque présenté ou non par un troisième additif, l'acide tartrique (E334).
Quelle alternative choisir ? L'Anses ne s'alarme pas et recommande surtout de varier l'alimentation des enfants. Ainsi, mieux vaut se limiter à deux portions de poisson par semaine, ces portions devant provenir d'espèces et de provenances différentes. L'agence note aussi que les phtalates, perturbateurs endocriniens connus, sont davantage présents dans les contenants en plastique que dans les pots en verre.
Il vaut mieux "utiliser un matériel exclusivement en verre, et ne jamais chauffer des plats dans du plastique au micro-ondes", abonde Charles Sultan, professeur en endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier, joint par franceinfo. Le spécialiste va plus loin et estime qu'il vaut mieux "substituer à toute alimentation industrielle" une alimentation préparée par les parents, à base de produits bio.
Les couches : des résidus de dioxine et de glyphosate
Ce qu'il faut surveiller. Dans une étude publiée dans son numéro de février 2017, 60 millions de consommateurs a testé douze références de couches jetables, dont dix obtiennent des résultats "peu rassurants" en matière de substances toxiques. Le magazine a trouvé des traces de plusieurs composants organiques volatils potentiellement toxiques (toluène, naphtalène, styrène...) dans neuf des douze modèles de couches testés.
Des résidus de glyphosate, le fameux pesticide controversé, ainsi qu'un type d'hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP), avaient également été retrouvés sur des couches de la gamme écologique de Carrefour. Deux composants respectivement classés cancérogènes probables et possibles par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). D'autres pesticides, le quintozène et le HCB, ainsi que des traces de dioxines et de furanes sont présents sur des références de couches Pampers analysées par le magazine.
Autant d'éléments d'autant plus inquiétants que "la peau des fesses et des cuisses des bébés est particulièrement abrasive et perméable", explique le professeur Charles Sultan, ce qui fait que l'absorption de ces substances potentiellement toxiques "est particulièrement rapide".
Quelle alternative choisir ? Impossible pour les parents de se passer de couches. Et étudier soi-même leur composition, à la recherche de substances douteuses, n'est pas possible : les fabricants ne sont pas tenus de l'afficher sur les paquets. Cela pourrait changer, car l'Anses a été saisie en janvier dernier pour étudier les risques liés aux couches, et émettre des recommandations sur leur composition, mais aussi l'information des consommateurs.
En attendant, 60 millions de consommateurs explique qu'il ne faut pas trop se fier aux labels écologiques, pas moins contaminés, et distingue deux modèles qui passent son test sans encombres : les couches Mots d'enfants de Leclerc et les Love & Green écologiques. Autre possibilité, plébiscitée par Charles Sultan, mais plus fastidieuse pour les parents : avoir recours aux couches lavables, à condition "qu'elles soient exclusivement en coton" et "qu'on les lave au savon de Marseille" avant qu'elles soient portées une première fois.
Les lingettes pour bébés : attention à un conservateur toxique
Ce qu'il faut surveiller. En juin, l'UFC-Que choisir a étudié la toxicité de 88 produits pour enfants, dont 15 références de lingettes pour bébés. Neuf d'entre elles contenaient des substances problématiques. Principal problème : le phénoxyethanol. Retrouvé dans sept lingettes de six marques différentes, ce conservateur est considéré par l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) comme toxique pour le sang et le foie, explique l'association de consommateurs. Il ne doit pas être utilisé dans les cosmétiques destinés aux fesses des enfants de moins de 3 ans, dont la peau est particulièrement poreuse. C'est d'autant plus grave quand l'application du produit n'est pas suivie d'un rinçage, ce qui est le cas pour ces lingettes. Le risque fait cependant débat : le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, qui dépend de la Commission européenne, estime que ce composé est sûr.
Une référence de lingettes, de la marque Poupina, contient de son côté deux perturbateurs endocriniens avérés ou supposés, le propylparaben (de la famille bien connue des parabens) et le BHT. Enfin, trois références de lingettes présentent des traces d'allergènes. Dont du méthylisothiazolinone (MIT) et du méthylchloroisothiazolinone (MCIT), que la Commision européenne a pourtant bannis des rayons, sur des lingettes qui semblaient cependant avoir disparu des rayons en 2017, selon l'UFC-Que choisir.
Quelle alternative choisir ? Contrairement à celle des couches, la composition des lingettes est désormais indiquée sur les emballages, ce qui permet aux parents d'éviter les substances indésirables, dont l'UFC-Que choisir propose un guide. "C'est difficile de se passer des lingettes pour nettoyer son bébé", reconnaît Charles Sultan, pour qui "les familles doivent vérifier la composition" de tous les cosmétiques pour bébés. "Il existe des lingettes bio", note-t-il. Mais leur composition n'a pas été testée par l'UFC-Que choisir dans son dernier comparatif.
Les gels douche pour enfants : des composants toxiques, irritants ou allergènes
Ce qu'il faut surveiller. Les gels douche pour enfant n'échappent pas plus que ceux des adultes aux composants indésirables. Dix des onze références testées en juin par l'UFC-Que choisir posent problème. Quatre d'entre eux contiennent du sodium lauryl sulfate ou de l'ammonium lauryl sulfate, deux "irritants bien connus". Trois contiennent les conservateurs méthylisothiazolinone (MIT) ou méthylchloroisothiazolinone (MCIT), allergènes puissants que l'association conseille de "fuir".
Dans deux gels douche, on trouve du BHT, qui "semble être un perturbateur endocrinien". Enfin, trois gels douche contiennent du phénoxyéthanol, ce conservateur toxique pour le sang et le foie que l'on trouve aussi dans certaines lingettes. Un composant qui ne pose aucun problème pour les adultes, mais présente un risque "significatif" pour les bébés, notamment si le produit est mal rincé. "La période néonatale est une phase de grande vulnérabilité, rappelle Charles Sultan, professeur en endocrinologie pédiatrique. La peau n'a pas encore atteint son degré final de développement et de résistance à la pollution."
Quelle alternative choisir ? Charles Sultan se refuse à conseiller une marque en particulier, mais l'assure : "Il existe des firmes parapharmaceutiques qui font des gels douche pour enfants dénués de produits chimiques". Aux parents de lire attentivement les étiquettes pour traquer les substances indésirables. Il est aussi "tout à fait acceptable" de se passer de gel douche et de laver son bébé "à l'eau et au savon de Marseille".
Les dentifrices : des parabens dans certains tubes
Ce qu'il faut surveiller. Le sodium lauryl sulfate, qui provoque des irritations et des aphtes, est présent dans 20 des 21 dentifrices pour enfants testés par l'UFC-Que choisir en juin. Plus étonnant, on retrouve du propylparaben ou du sodium propylparaben dans trois dentifrices. Membres de la famille des parabens, de plus en plus bannis des produits cosmétiques, ils restent autorisés, mais sont des perturbateurs endocriniens.
Quelle alternative choisir ? Là encore, la solution est de lire attentivement les étiquettes à la recherche de références à ces composants problématiques. Ou de se passer de dentifrice, à condition d'être précautionneux : "Si le brossage est bien fait, les spécialistes nous disent que le dentifrice est accessoire", rappelle le pédiatre Charles Sultan.
Les biberons et les tétines : le bisphénol A interdit, mais les autres bisphénols subsistent
Ce qu'il faut surveiller. Nombre de parents français ont découvert les risques des perturbateurs endocriniens avec la polémique sur le bisphénol A. Utilisé pour la fabrication de polycarbonate, un type de plastique dur, il a été banni de la composition des biberons en 2011 par l'Union européenne, et même de tous les autres contenants alimentaires en France en 2015. Les biberons semblent donc plus sûrs.
Cependant, des doutes subsistent. Dans le numéro de mai de 60 millions de consommateurs, Bernard Jegou, directeur de l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset-Inserm), explique que "le marketing inscrit désormais 'sans BPA', mais on aimerait que tous les substituts utilisés fassent l’objet d’études poussées car certains ont des activités de perturbation endocrinienne équivalentes." En octobre, l'Anses a incité à "la plus grande prudence" au sujet de l'utilisation des bisphénols M, S, B, AP, AF, F et BADGE comme substituts du bisphénol A, notamment dans les biberons. L'agence estime que les données disponibles sont insuffisantes pour évaluer leur dangerosité.
Quelle alternative choisir ? "Je conseille les biberons fabriqués en France et fabriqués en verre", estime Charles Sultan. Il recommande également de ne pas réchauffer au micro-ondes les parties en plastique des biberons.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/couches-lingettes-nettoyantes-petits-pots-tous-ces-produits-pour-bebes-dont-vous-devriez-lire-les-etiquettes_2511697.html
 

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Égalité : pourquoi changer le premier article de la Constitution française ??,,egalite,france,lois,

18 Décembre 2017, 20:15pm

Publié par hugo

 Égalité : pourquoi changer le premier article de la Constitution française ?
INTERVIEW - Le Laboratoire de l'Égalité propose de modifier l'article premier de la Constitution française. L'objectif : garantir (et non plus "favoriser") l'égalité entre les femmes et les hommes.
 Égalité homme-femme (illustration)
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publié le 18/12/2017 à 07:30
Changer l'article premier de la Constitution pour garantir l'égalité entre les femmes et les hommes en France. C'est "l'appel solennel" lancé par le Laboratoire de l'Égalité à l'occasion du Parlement du féminin. Cet événement se tient à l'Opéra Comique à Paris, ce lundi 18 décembre, et a pour vocation de "rassembler toutes celles et ceux qui pensent et agissent en faveur d'une société plus équilibrée", peut-on lire sur le site.
Concrètement, cette instance - qui rassemble 1.300 hommes et femmes partageant "une culture commune de l’égalité" - propose d'apporter trois modifications au texte initial : ajouter "les citoyennes", préciser "l'égalité sans distinction de sexe" et remplacer "favorise" par "garantit".
 
 
Donnant alors comme résultat : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens et les citoyennes sans distinction d’origine, de race, de religion ou de sexe. La loi garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales".
⦁ À lire aussihttp://www.rtl.fr/girls/identites/miss-france-2018-maeva-coucke-feminisme-7791475796 http://www.rtl.fr/girls/identites/miss-france-2018-maeva-cou
cke-feminisme-7791475796médias
Miss France 2018 : Maëva Coucke souhaite devenir "la porte-parole du féminisme"
⦁  Selon le Laboratoire de l'égalité, le terme "favorise" n'est en effet pas suffisant "et laisse de nombreuses pratiques sexistes subsister dans plusieurs sphères de la vie sociale, politique et économique", peut-on lire dans un communiqué. Avec cet appel, qui sera relayé dès ce 18 décembre ⦁ sur la plateforme Change.org, le Laboratoire de l'Égalité compte bien faire avancer les causes des femmes dans la société française. Explications plus en détails avec Corinne Hirsch, co-fondatrice du Laboratoire.
Un signal fort à lancer
Girls : D'où est venue l'idée de lancer cet appel à réformer le premier article de la Constitution française ?
Corinne Hirsch : cette proposition est ancienne et portée par de nombreuses d'institutions et personnes élues. Elle se présente en première position du Pacte pour l'égalité que nous avons présenté à la signature de tous les candidats et candidates à l'élection présidentielle. Il a été signé par Emmanuel Macron quand il était candidat et par Marlène Schiappa (la secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, ndlr). Le Parlement du féminin, où se regroupent plusieurs associations, s'est présenté comme une opportunité d'autant plus que le programme du président Macron annonce un certain nombre de projets qui vont susciter un changement constitutionnel. L'Assemblée nationale est également sur le point de délivrer un rapport dans lequel elle préconise un changement de la Constitution. Ce serait dommage qu'à cette occasion, il n'y ai pas un signal fort lancé pour l'égalité entre les femmes et les hommes.
Les chiffres montrent que les femmes sont toujours défavorisées
Corinne Hirsch, co-fondatrice du Laboratoire de l'Égalité
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Pourquoi avons-nous besoin d'un changement de Constitution ?
Parce qu'elle n'est pas assez protectrice pour voter des lois en faveur de la parité. Quand Lionel Jospin a souhaité mettre en place une loi sur la parité, il a fallu changer la Constitution et ajouter la mention : "La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives". Même chose pour la loi de parité dans les conseils d’administration. Aujourd'hui, si l'on regarde de la vie politique à la vie économique française, les chiffres montrent que les femmes sont toujours défavorisées. On se satisfait d'une société qui n'est pas mixte et on envoie ce signal : le sexisme n'est pas grave.
Cet appel est-il une réponse à la politique menée par Emmanuel Macron et Marlène Schiappa ?Cela n'a rien à voir. À l'intérieur du Laboratoire, nous sommes un groupe pluriel - de femmes et d’hommes - issu de différentes sensibilités politiques. On travaille sur cet appel depuis plusieurs années. Ce n'est pas l'arrivée de Emmanuel Macron et Marlène Schiappa qui nous a précipités.
On l'a vu avec le débat sur l'écriture inclusive, la langue française semble être définitivement politique. Pensez-vous que les mots ont véritablement le pouvoir de faire concrètement changer les choses pour l'égalité entre les femmes et les hommes en France ?
Les mots sont importants puisqu'on voit qu'en terme de modèles identificatoires, les petites filles rêvent d'être "infirmières" et non pas "pompières" tandis que les petits garçons, à l'inverse, rêvent d'être "pompiers" et non pas "infirmiers". Ce pouvoir des mots est essentiel pour que les enfants puissent se projeter selon leurs envies et non pas selon une norme sociale et culturelle.
Notre message : que chaque législateur se sente protégé par cet article premier.
Corinne Hirsch, co-fondatrice du Laboratoire de l'Égalité
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Emmanuel Macron a signé votre Pacte quand il était encore candidat à l'élection présidentielle. Avez-vous eu des retours de son engagement ?
Nous sommes dans une logique de continuité et l'appel n'est pas adressé qu'à Emmanuel Macron mais aussi à Laurent Fabius (président du Conseil constitutionnel) et à nos trois assemblées constitutionnelles (l'Assemblée nationale, le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental) qui sont d'ailleurs présidées par 3 hommes. Quelque part, cela prouve qu'en terme de parité, on a des progrès à faire.
Si votre appel arrive à bout de ce premier article, quel serait le premier pas à engager pour garantir l'égalité ?
La réforme du premier article enverra un message fort aux législateurs, aux députés, sénateurs et sénatrices pour qu'ils puissent d'avantage proposer de lois protectrices qui engagent plus fortement l'égalité entre les femmes et les hommes. C'est comme avec la proposition de loi de Marlène Schiappa concernant le harcèlement de rue : on est bien conscients qu'il n'y aura pas un policier derrière chaque femme mais chaque femme se sentira protégée par la loi. Notre message est là : que chaque législateur se sente protégé par cet article premier.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/identites/egalite-pourquoi-changer-le-premier-article-de-la-constitution-francaise-7791443413

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La nouvelle campagne de Missguided, une ode à la diversité et aux vergetures,femmes,feminisme

18 Décembre 2017, 20:10pm

Publié par hugo

La nouvelle campagne de Missguided, une ode à la diversité et aux vergetures
La marque britannique Missguided vient de lancer #MakeYourMark, une nouvelle campagne anti-perfection qui célèbre les vergetures et la diversité.
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publié le 15/12/2017 à 11:08
#MakeYourMark, c'est le nom de la nouvelle campagne de la marque de vêtements Missguided. Un jeu de mots entre la traduction littérale ("laisse ta marque") et une référence aux "marques", à savoir les vergetures.
"On s'est investies d'une mission : vous inspirer, vous les BG du monde entier, à vous aimer vous-même, pour vous-même, à assumer vos 'défauts' et à ne pas chercher à atteindre ce que d'autres appellent perfection", peut-on lire sur le site de la marque.
La perfection, Missguided s'en "fout" parce que "ça n'existe pas". Elle le prouve avec une campagne célébrant la diversité et mettant en avant une poignée d'influenceuses, mannequins et artistes dans des clichés où les vergetures ne sont pas passées par la case Photoshop.
⦁ À lire aussihttp://www.rtl.fr/girls/identites/victoria-s-secret-ashley-graham-mannequin-grande-taille-trolle-la-marque-de-lingerie-
La marque s'est également associée à l'artiste Sara Shakeel pour transformer ses marques en bijoux corporels pailletés.
Le corps est une plante
La chanteuse et auteure française Yseult a relayé la campagne sur son compte Instagram. "Mon corps est un paradis depuis peu j'ai appris à [en] prendre soin et a l'aimer sincèrement", écrit-elle sur le réseau social
Avant d'ajouter : "Aujourd'hui j'ai compris que mon corps est une plante et qu'il faut que j'en prenne soin quotidiennement", peut-on lire dans la légende de ce cliché où Yseult porte du Missguided.
L'artiste encourage alors ses abonnées à célébrer leurs vergetures et imperfections via le hashtag #MakeYourMark. À vous de jouer !
La rédaction vous recommande
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http://www.rtl.fr/girls/style/missguided-une-nouvelle-campagne-comme-ode-a-la-diversite-et-aux-vergetures-7791441195

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LES FILLES LES FEMMES arretez vous aussi les jugements ,

16 Décembre 2017, 11:38am

Publié par hugo

LES  FILLES   LES  FEMMES   ARRETEZ  DE JUGEZ LES MECS   QUI  FONT DES FAUTES  D ORTOGRAPHES  ON NE  VIT   PAS  AVEC  L  HOMME BESCHERELLE  ,  on  vit  en  couple  a deux  , parfois on  on fait  des fautes  d orthographes  ,    on vit  avec   un homme  une  femme    pour  ce qu il  est,  pour  sa culture   sa gentillesse son  cote  maladroit   ,  

moi je suis   maladroit gentil correcte   etc  ,   a  vous de  deviner  qui je suis  !!!!!!

  L IMAGE EST VALABLE AUSSI POUR LES   FEMMES   ,  ALA PLACE  DE L HOMME  VOUS  METTEZ  UNE  FEMME   CEAL  SERA  PAREILLE  

 

 

LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,
LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,
LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,
LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,
LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,
LES  FILLES   LES FEMMES   arretez vous aussi  les jugements ,

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