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Le blog de hugo,

Le pire du sexisme à la télé en 2017, c'est ici,femmes,sexisme

24 Décembre 2017, 04:35am

Publié par hugo

 Le pire du sexisme à la télé en 2017, c'est ici
Publié le 21 décembre 2017 à 12:37
Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait celle publiée par Meufs sur les pires moments télévisuels sexistes de l’année.
 
DR
Si vous êtes déjà déprimée à l’idée de passer prochainement six heures assise entre votre oncle lourdaud un poil bourré au champagne et une dinde aux marrons toute sèche, ne regardez pas cette vidéo. Meufs a concocté ce best of des moments de télé les plus sexistes de cette année 2017 et le moins que l’on puisse dire, c’est que le combat féministe est loin d’être terminé.
De Christophe Castaner qui regrette la “tenue un poil trop ample” de Rihanna à François Fillon qui fait allusion au congé maternité de Léa Salamé en passant le tennisman Maxime Hamou qui embrasse de force une journaliste sportive en train de l’interviewer, toutes les séquences sont aussi ahurissantes les unes que les autres. On vous laisse en juger par vous-mêmes.
Julia Tissier


http://cheekmagazine.fr/societe/meufs-sexisme-television-2017/

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Wonder, du cinéma (trop) pavé de bonnes intentions,handicap,

24 Décembre 2017, 04:34am

Publié par hugo

Réalisé par Stephen Chbosky, Wonder est une adaptation d'un livre de R.J. Palacio qui s'est vendu à plus de cinq millions d'exemplaires. © Metropolitan Film Export
Wonder, du cinéma (trop) pavé de bonnes intentions
Publié le 20 décembre 2017
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⦁ Adaptation d’un best-seller pour adolescents, Wonder évoque le quotidien d’Auggie Pullman souffrant de malformation cranio-faciale. Éloigné du cursus scolaire classique en raison de sa maladie, le jeune garçon fait sa première rentrée. Ce passage initiatique va le confronter au regard des autres élèves, pas toujours tendres avec son apparence. Une variation intéressante autour du handicap, hélas noyée sous un déluge de bons sentiments et de pensées positives.
⦁ Passionné d’astronomie, Auggie Pullman, dix ans, se promène souvent avec un casque de cosmonaute. Pour avoir la tête dans les étoiles, mais aussi pour cacher ce qui fait sa différence. Le jeune héros de Wonder souffre en effet depuis sa naissance du ⦁ syndrome de Treacher-Collins, une maladie génétique se manifestant par des malformations du visage. Élevé dans un environnement ultra-protecteur et bienveillant, le jeune garçon effectue sa première rentrée des classes. Mais est-il prêt à affronter la méchanceté de ses camarades ? Surtout qu’en plus d’être différent physiquement, Auggie se révèle être un brillant élève.
⦁ Choisir la bienveillance
 Réalisé par Stephen Chbosky, auteur du film Le Monde de Charlie, touchante chronique autour de l’adolescence, Wonder est une adaptation d’un livre de R.J. Palacio qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires. Aux États-Unis, ce best-seller a ouvert la voie à une campagne de sensibilisation au harcèlement scolaire baptisée Choose Kind (NDLR : Choisir la bienveillance). L’intention est louable. Mais est-ce seulement de complaisance dont a besoin le jeune Auggie pour s’assumer et trouver sa place ?
Beaucoup de personnes atteintes de maladie cranio-faciales se sont, semble-t-il, reconnues dans le personnage principal de Wonder. En France, le film a reçu le soutien de l’Association ANNA (Association d’aide aux personnes atteintes d’un handicap esthétique congénital). Wonder aidera peut-être des enfants à mieux accepter la confrontation au regard de l’autre souvent rétif à la différence.
Une adaptation lisse et larmoyante
Mais, on aurait aimé que pour raconter tout cela le film use moins de ficelles grossières. Que Wonder échappe à la caricature de comédie dramatique dont on ressort les yeux – obligatoirement – humides et un peu en colère. À la fois désolée d’être tombée dans le panneau et forcément déçue qu’un tel sujet se trouve affadi par une adaptation cinématographique lisse et larmoyante.
Car Wonder aborde des questions qui parleront à ceux concernés par le handicap quel qu’il soit : l’oubli de soi quand on est parent d’un enfant porteur d’un handicap, la place des autres membres de la fratrie, la surprotection maternelle. Autant de questionnements qui rendent, par moment, cette histoire foncièrement crédible. Claudine Colozzi
 
À lire aussi


http://www.faire-face.fr/2017/12/20/wonder-cinema-handicap-esthetique/

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Ce que des enfants handicapés demandent au Père Noël,handicap,enfants

24 Décembre 2017, 04:30am

Publié par hugo

Le collectif Handi-actif souhaite que ces lettres de Noël adressées à l’Élysée montrent la réalité des besoins des enfants handicapés et de leurs parents.
Ce que des enfants handicapés demandent au Père Noël
Publié le 22 décembre 2017
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⦁ À l’appel du collectif Handi-actif, une soixantaine d’enfants handicapés et leurs parents ont envoyé leur lettre au Père Noël, à l’Élysée. Ils souhaitent notamment davantage de rééducation et une meilleure prise en charge de leurs aides techniques. Les trouveront-ils au pied du sapin ?
⦁ Un costume de danseuse, une boîte de maquillage… et un Neater-eater, un appareil qui aide à porter la fourchette à la bouche. La liste de cadeaux qu’Anaïs a envoyée au Père Noël reflète les préoccupations de cette petite fille handicapée de sept ans, atteinte d’infirmité motrice cérébrale (IMC). « Un Neater-eater coûte 2 400 euros et n’est pas remboursé par la Sécurité sociale, écrit-elle. Avec ça, j’arrive à manger toute seule. »
⦁ Les besoins vitaux plutôt que les cadeaux
Si vous lisez cet article, vous savez déjà que le Père Noël n’existe pas. Voilà donc la vérité : la mère d’Anaïs, Isabelle Olivier (elle avait témoigné dans une vidéo pour Faire-face.fr, NDLR), a envoyé ce courrier au président de la République.
Le Collectif Handi-actif France, dont elle est l’une des co-fondatrices, a appelé les parents à adresser à l’Élysée la liste des besoins de leurs enfants handicapés. « L’idée est ainsi de montrer que la liste de jouets est dérisoire au regard de certains besoins vitaux qui ne sont malheureusement pas pris en compte par l’État et la Sécurité sociale », explique-t-elle.
 
Valentin veut pouvoir aller davantage à l’école.
Du cannabis thérapeutique, de l’éducation conductive et de l’argent pour les aidants
« Père Noël, j’aimerais apprendre à lire mais je n’ai que 60 heures de scolarité par an », regrette Valentin, 10 ans, quadriplégique. « Je souhaiterais pour moi et tous mes copains atteints d’épilepsie sévère que tu légalises le cannabis thérapeutique », avance Tom, 5 ans, polyhandicapé.
« Il faudrait permettre à tous les enfants de France de faire, comme moi, de l’éducation conductive qui m’aide à être la plus autonome possible, insiste Lilou, 11 ans, atteinte d’IMC. Pour cela, il faudrait que cette méthode de rééducation soit reconnue en France. »
« Ma maman m’aide au quotidien. Elle ne reçoit pas beaucoup d’argent pour tout ce qu’elle fait pour moi 24h/24 », plaide Joanna 8 ans et demi, atteinte d’un syndrome rare et d’une malformation cérébrale.
Les lacunes de la politique du handicap
Au total, une soixantaine d’enfants ont envoyé leur lettre de Noël à l’Élysée. Certains quotidiens régionaux s’en sont fait l’écho.
« Les demandes reflètent les lacunes de la politique du handicap que mène le gouvernement, analyse Isabelle Olivier. La feuille de route que le Premier ministre a tracée pour sa secrétaire d’État oublie certains sujets primordiaux : le manque de rééducation pour les enfants, l’insuffisance de la prestation de compensation du handicap ou bien encore le prix des aides techniques. Nous espérons que ces courriers vont aider nos dirigeants à prendre conscience des réels besoins des enfants handicapés et de leurs parents. »
Au fait, Père Noël, merci de partager cet article sur les réseaux sociaux ! Franck Seuret


http://www.faire-face.fr/2017/12/22/enfants-handicapes-pere-noel-elysee/

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Quand les stéréotypes de genre influencent la santé des femmes,femmes,feminisme,

24 Décembre 2017, 01:00am

Publié par hugo

Quand les stéréotypes de genre influencent la santé des femmes
Publié le 20 décembre 2017 à 12:30
On a lu pour vous cet extrait du livre de Catherine Vidal et Muriel Salle sur les femmes et la santé sur le site de The Conversation et on vous le conseille fortement.
 
Solange et les vivants, DR
“Les représentations sociales liées au genre influencent le vécu et l’expression de la douleur. Les femmes, supposées vulnérables physiquement et psychologiquement, s’autorisent davantage à exprimer leurs émotions et leur douleur, à l’inverse des hommes censés être durs au mal et stoïques (‘un garçon ne pleure pas’). L’intériorisation de ces stéréotypes se répercute sur le ressenti de la douleur de façon inconsciente. Par exemple, chez des acteurs et actrices soumis à un test de douleur thermique, la tolérance à la douleur est meilleure après avoir joué un rôle de héros ou d’héroïne. À l’inverse, leur tolérance est moindre après un rôle d’âme sensible…
Le seuil de douleur est aussi influencé par le sexe de la personne qui mène l’expérience. Dans un test de douleur thermique, la tolérance est plus forte chez les hommes quand la personne en charge de l’expérience est une femme. Et si l’expérimentatrice est attractive sexuellement, le seuil de douleur est encore plus élevé! Inversement, les femmes sont moins tolérantes si l’expérimentateur est un homme séduisant. Les vieux clichés de la femme fragile qui cherche la protection de l’homme et du mâle viril qui défie la douleur sont manifestement encore bien ancrés dans nos inconscients…”
L’édition française du site The Conversation publie un extrait du livre de Catherine Vidal, neurobiologiste, et Muriel Salle, maîtresse de conférences en histoire, intitulé Femmes et santé, encore une affaire d’hommes?. Les deux auteures y expliquent en quoi les stéréotypes de genre impactent l’interprétation des symptômes chez les patient·e·s tandis que les codes sociaux de la féminité -et de la masculinité-, eux, influencent leur expression.
À lire le plus rapidement possible sur le site de The Conversation.


http://cheekmagazine.fr/societe/stereotypes-genre-sante-femmes/

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BONNE FETE DE NOEL

24 Décembre 2017, 00:30am

Publié par hugo

 PASSEZ   DE BONNE FETE   DE NOEL  ET  NE RESTEZ PAS SEUL   !!!!SI  VOUS  ETES  SEUL  DEMANDER   A  VOS AMIS DE VOUS INVITEZ   CHEZ  EUX POUR LES FETES  !!!!!

LES GENS PENSEZ   A VOS AMIS   QUI SONT PEUT ETRE  SEUL LE JOUR  DE NOEL  

<< AIME  TON PROCHAIN C ETS AIDEZ   SON PROCHIAN  C ETS  AUSSI  PENSEZ AUX GENS SEUL  <<<<<<<<<<

ETRE  CHRETIEN  MUSULMANS  JUIFS  C ETS AUSSI   ACCEPTER  L AUTRE  DANS SA  DIFFERENCE  QUI  SOIT  HETERO  OU AUTRES ;  

REPENSER  AU TEXTE D E MARTIN LUTHER  KING  I HAVE  A  DREAM 

http://www.dailymotion.com/video/x833ml

http://www.jeuneafrique.com/168911/politique/i-have-a-dream-le-texte-int-gral-en-fran-ais-du-discours-de-martin-luther-king/

 

 

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Lauren Wasseur va subir une deuxième amputation à cause du syndrome du choc ,femmes,sante,

22 Décembre 2017, 21:49pm

Publié par hugo

 Lauren Wasseur va subir une deuxième amputation à cause du syndrome du choc toxique
par Natacha Couvillers aujourd'hui à 14:41
 
L’histoire de Lauren Wasseur avait marqué les esprits quand en 2015 elle avait dû subir une amputation due au Syndrome du choc toxique (SCT) qu’elle avait contracté après avoir utilisé un tampon. Malheureusement, le mannequin va bientôt devoir se faire amputer de sa deuxième jambe.
L’histoire de Lauren Wasseur, mannequin américain, est dramatique et alarmante. En 2015, elle apprenait à 24 ans qu’à cause d’un tampon périodique, elle avait contracté une maladie connue sous le nom de Syndrome du choc toxique (SCT).
Son histoire avait alors fait le tour du monde et alerté sur les dangers des protections hygiéniques à cause de leur composition.
Lauren Wasseur avait contracté une infection, extrêmement rare, liée aux fibres synthétiques qui composent les tampons et qui avaient réveillé une bactérie agressive, le staphylocoque doré.
Les médecins n’avaient alors pas eu d’autre choix que de l’amputer de sa jambe droite ainsi que des doigts de pied de sa jambe gauche.
Aujourd’hui, Lauren son calvaire continue, à 29 ans, elle a annoncé au Washington Post qu’elle allait bientôt subir une nouvelle opération pour l’ablation de sa jambe gauche et qu’elle endurait des souffrances atroces au quotidien : “Dans quelques mois, c’est inévitable, je serai amputée de mon autre jambe. Je ne peux rien y faire. Ma jambe gauche est un ulcère ouvert qui n'a ni talon ni orteils. Au fil des années, mon corps a produit beaucoup de calcium, ce qui fait que mes os poussent sur ce pied. J'ai dû subir une opération chirurgicale pour enlever ces os, car c'était impossible de marcher” confie-t-elle.
Depuis ce drame, Lauren a poursuivi sa carrière de mannequin et s’est pleinement engagée à sensibiliser les femmes sur ce syndrome du choc toxique qui a bien failli lui coûter la vie.

http://www.aufeminin.com/news-societe/lauren-wasseur-amputation-jambe-choc-toxique-syndrome-choc-toxique-tampon-s2456238.html

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Inégalités : des efforts envers les personnes handicapées pour un Français sur deux,egalites,handicap,emplois,

21 Décembre 2017, 23:03pm

Publié par hugo

Inégalités : des efforts envers les personnes handicapées pour un Français sur deux
Publié le 19 décembre 2017
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⦁ Dans un récent sondage, plus des trois quarts des Français jugent notre société inégalitaire et ils sont plus d’un sur deux (53 %) à souhaiter une attention particulière envers les personnes handicapées, davantage en difficulté selon eux.
⦁ L’accès aux soins (57 %), l’emploi (53 %) et le logement (46 %) sont les trois domaines pour © lesquels nous serions les plus inégaux. Et les personnes handicapées compteraient parmi les premières victimes puisque pour 53 % des Français, il faut faire des efforts particuliers envers elles. C’est du moins ce qu’ont répondu les personnes interrogées par l’⦁ Institut Kantar Public dans un sondage publié le 14 décembre pour le compte de la ⦁ Fédération des Pupilles de l’Enseignement public (PEP)
⦁ Une société de privilèges
Selon cette même étude, les Français estiment à 76 % que, de façon générale, notre société est inégalitaire. Ils sont même près de quatre sur cinq (79 %) à penser qu’elle n’est pas inclusive. Autrement dit, selon eux, elle présente des privilèges et ne cherche pas à intégrer l’ensemble de ses citoyens.
À noter enfin que plus de la moitié des personnes sondées (51 %) prévoit que la baisse des emplois aidés créera des difficultés pour les associations et que moins de la moitié
http://www.faire-face.fr/2017/12/19/inegalites-davantage-efforts-personnes-handicapees-francais/

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AAH en couple : vers une loi pour ne plus prendre en compte les revenus du conjoint ?,aah,handicap,economie,

21 Décembre 2017, 23:00pm

Publié par hugo

  
Pour que sa proposition de loi ait une chance de passer, Marie-Georges Buffet va demander à d'autres groupes politiques de la soutenir.
AAH en couple : vers une loi pour ne plus prendre en compte les revenus du conjoint ?
Publié le 21 décembre 2017
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⦁ La députée Marie-Georges Buffet (Parti communiste français) a déposé, début décembre, ⦁ une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’allocation adulte handicapé. L’ancienne ministre de la Jeunesse et des sports du gouvernement Jospin (1997-2002) détaille son projet pour Faire-face.fr.
⦁ Faire Face : Pourquoi la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH est-elle inacceptable ? Après tout, c’est le cas pour le RSA.
⦁ Marie-Georges Buffet : L’AAH est une allocation d’autonomie. Elle a pour but de donner à son bénéficiaire les moyens de son autonomie financière, même si son montant reste aujourd’hui insuffisant. Elle est attachée la personne et ne saurait donc lui être retirée si elle se met en couple.
Prendre en compte les ressources du compagnon ou du conjoint pour déterminer le droit à l’AAH, c’est rendre la personne dépendante. C’est contraire au principe même de cette allocation. Il faut changer la loi. C’est une question de dignité pour les allocataires. Le RSA, lui, doit, normalement, permettre de faire face à une situation provisoire. C’est ce qui le rend fondamentalement différent de l’AAH.
« Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. »
 
« C’est la solidarité familiale qui complète la solidarité nationale, pas le contraire. »
FF : Le gouvernement avance une autre justification à la prise en compte des ressources du conjoint : « La solidarité nationale complète la solidarité familiale, elle ne doit pas s’y substituer. »
M-G. B : C’est la solidarité familiale qui complète la solidarité nationale, pas le contraire, comme l’avance le gouvernement. Les citoyens français cotisent tout au long de leur vie pour bénéficier des prestations sociales dont ils pourraient avoir besoin, un jour.
La Sécurité sociale est fondée sur le principe : « Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. » La pension d’un retraité ne dépend pas des ressources de son conjoint. Il n’y a aucune raison que ce ne soit pas la même chose pour l’AAH, même si cette allocation est financée par l’État et non par la Sécurité sociale.
« Le gouvernement reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre. »
FF : Le gouvernement va geler le plafond de ressources ouvrant droit à l’AAH, pour les couples. Autrement dit, tous ne bénéficieront pas intégralement de la revalorisation annoncée de cette allocation (860 le 1er novembre 2018 puis 900 € un an plus tard). Comment analysez-vous cette décision ?
M-G. B : Le gouvernement reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre. Ce gel est dicté par la recherche d’économies. Mais il reflète une incompréhension complète de ce qu’est l’AAH, une allocation d’autonomie.
FF : Comment jugez-vous le début du quinquennat pour la politique du handicap, priorité affichée du président de la République ?
M-G. B : L’accessibilité constitue une question-clé pour les citoyens en situation de handicap. Mais elle reste ignorée. Les moyens nécessaires pour rendre la France accessible ne sont pas mobilisés.
Nous débattons actuellement à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Les Jeux de Paris-Saint Denis sont une opportunité à saisir pour faire avancer l’accessibilité. Je demanderai au gouvernement de prévoir les financements nécessaires.
FF : Quel est l’avenir de votre proposition de loi ?
M-G. B : Pour qu’une proposition de loi puisse avoir une chance de passer, il faut qu’elle soit portée par différents groupes politiques à l’Assemblée nationale. Je vais leur demander de s’y associer. Il existe une grande disparité au sein du groupe La République en marche. Je n’exclus donc pas que certains députés du groupe majoritaire puissent soutenir ma proposition de loi. Les chances de succès sont minces mais pas nulles. Propos recueillis par Franck Seuret


http://www.faire-face.fr/2017/12/21/aah-couple-proposition-de-loi-supprimer-prise-compte-ressources-conjoint/#comment-74667

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À Jérusalem, elle se bat pour que les femmes juives puissent prier comme les hommes,femmes,feminisme

21 Décembre 2017, 22:13pm

Publié par hugo

 
À Jérusalem, elle se bat pour que les femmes juives puissent prier comme les hommes
Publié le 20 décembre 2017 à 3:03
Le mouvement juif Women of the Wall milite pour que les femmes puissent prier dans les mêmes conditions que les hommes au Mur des Lamentations. Rencontre avec Tammy Gottlieb, la vice-présidente de ce groupe féministe.
 
Tammy Gottlieb © Danielle Shitrit
Hier matin, comme chaque Rosh Hodesh, le premier jour du mois du calendrier hébraïque, les femmes de Women of the Wall se réunissaient à Jérusalem au Mur des Lamentations (ou Kottel) pour prier. Depuis 29 ans, sous les sifflets, les insultes et parfois les coups, elles réclament le droit d’amener des rouleaux de prière appelés sefer torah, de porter les tefilin et le talit -les phylactères et le châle utilisés pendant la prière- et de prier à voix haute. En effet, le courant orthodoxe, qui gère le Kottel, considère que ces privilèges sont réservés aux hommes. Si le groupe Women of the Wall dit rassembler des femmes de tous les courants du judaïsme, Tammy Gottlieb, la vice-présidente de 34 ans, appartient aux Massorti, un mouvement juif égalitaire qui prône une interprétation moderne du judaïsme, dans le respect de la loi religieuse.
Nous la rencontrons donc dans les bureaux de ce mouvement, à Jérusalem. Elle nous explique que sa pratique du judaïsme est à l’origine de son féminisme: “Ma mère est de Londres et mon père de Rio. Quand ils ont commencé leur vie en Israël, ils ont décidé que leur famille aurait une identité Massorti. Pour moi, le judaïsme a toujours été égalitaire, j’ai fait ma bat mitsvah. C’était un peu gênant à l’époque parce que la plupart des filles ne priaient pas publiquement, mais mes parents m’y ont obligée. Je pense que c’était un acte féministe. Cela m’a appris à faire entendre ma voix. C’est pourquoi je dirige souvent la prière de Women of the Wall.”
Une bataille pour l’égalité
Après son service militaire effectué en tant que combattante, car elle “voulai[t] faire quelque chose qui était habituellement réservé aux hommes”, elle apprend qu’une femme s’est fait arrêter pour avoir porté le châle de prière, ou talith, au Mur des Lamentations. “Je me rappelle que lorsque j’ai commencé à venir à la prière, la police nous demandait d’être silencieuses. Sans arrêt la police nous faisait ‘shh shhh’, pour que l’on se taise. Mais de l’autre côté, nous entendions les hommes prier à voix haute. Ils nous demandaient aussi de mettre nos talith en écharpe, pour que personne ne puisse les remarquer.” Aujourd’hui, les choses ont changé. Il y a quatre ans, Women of the Wall a gagné un procès et la justice les a autorisées à prier comme elles l’entendent. Seulement, le mouvement orthodoxe, qui dirige le Kottel, ne les laisse pas agir librement. “Une fois par mois, nous nous rassemblons du côté des femmes, assez loin du mur, là où la police et les autorités du Kottel nous demandent de nous tenir.”
 
© Danielle Shitrit
L’un des problèmes rencontré par ces femmes est qu’elles ne peuvent toujours pas utiliser les rouleaux de la Torah: “Il est interdit de faire rentrer un Sefer Torah au Mur des Lamentations car il y en a déjà 130 en libre accès. Mais ceux-ci sont réservés aux hommes. Nous voulons lire le Sefer Torah mais, parce que nous sommes des femmes, on ne nous laisse pas les utiliser. Ces dernières années, nous avons réussi à faire entrer, par magie, un Sefer Torah dans la section des femmes. Quand nous y arrivons, les autorités du Kottel ne sont pas autorisées à nous les enlever”. Depuis ces succès, une fouille au corps est systématiquement pratiquée par les autorités du Kottel pour les empêcher de recommencer.
Féminisme et judaïsme
À la question de savoir si Women of the Wall est un mouvement féministe, Tammy Gottlieb répond “définitivement, c’est du féminisme religieux”. Pour elle, judaïsme et féminisme sont profondément intriqués: “Mon féminisme est lié à mon identité juive et je pense que le judaïsme devrait être féministe. Je ne saurais être féministe en dehors de mon identité juive et je n’accepte pas les inégalités quand je pratique ma religion. Mais chaque femme le voit différemment. Mon féminisme juif n’est pas le même que celui d’une autre. Je crois que ce qui nous unit, c’est que nous nous voyons toutes comme féministes et religieuses.”
Quand on lui parle de l’avenir du judaïsme égalitaire en Israël, la jeune femme est optimiste. Les mouvements libéraux ne touchent pas d’argent de l’État, contrairement aux orthodoxes. “Nous ne nous battons pas avec les mêmes moyens, et pourtant nous rencontrons des succès. C’est pourquoi les ultra-orthodoxes ont peur de nous. Ils savent que nous sommes une bonne alternative et essaient de nous délégitimer. Mais ils font ça parce qu’ils sont effrayés, et c’est une bonne nouvelle.”
À l’heure où les ultra-orthodoxes gagnent constamment du terrain en Israël, le combat des femmes de Women of the Wall rappelle que le véritable enjeu pour le pays est de continuer à abriter un judaïsme aux identités multiples.
Yoram Melloul, à Jérusalem


http://cheekmagazine.fr/societe/women-wall-tammy-gottlieb-jerusalem-feminisme-judaisme/

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Après 85 ans, les femmes seraient plus heureuses que les hommes,femmes,sante,

21 Décembre 2017, 22:07pm

Publié par hugo

 
Après 85 ans, les femmes seraient plus heureuses que les hommes
par Madeleine Saliceti le 20 décembre 2017
228 partages
 
Faut-il attendre la fin de sa vie pour être heureuse ? Selon une récente étude anglaises, les femmes seraient plus heureuses à l’âge de 85 ans, après la mort de leur mari. C’est la science qui le dit !
Plus les femmes sont âgées plus elles sont est heureuses ? D’après une étude anglaise menée par l’organisme National Health Service (le système de santé publique du Royaume-Uni) : tout au long de leur vie, les femmes seraient plus déprimées que leur mari. Sauf après 85 ans et le décès de ce dernier où elles se disent plus heureuses.
Pour en arriver à cette triste conclusion, 8.000 sujets ont été sondés sur le bonheur, la dépression, le sommeil, l'anxiété et la confiance en soi. Résultat : il y aurait un décalage entre la sensation de bien-être chez les hommes et chez les femmes. Ces dernières seraient globalement plus déprimées que les hommes. Enfin, seulement jusqu’à 85 ans, âge à partir duquel la tendance s’inverse.
Comme le rapporte le média The Independent « Chez les 45-54 ans, 24% des femmes disent souffrir de troubles de l’humeur, comme la dépression, contre 16 à 18% chez les hommes ».
Kate Lovett, psychiatre au Royal College of Psychiatrists, justifie cet écart par la somme des responsabilités domestiques encore majoritairement prises en charge par les femmes. Or ces tâches diminuent lorsque les enfants sont plus âgés et les maris décédés.
« Dès 85 ans, ces problèmes ne concerneraient plus que 14% des femmes contre 19% des hommes » précise le rapport.
La raison ? Pour expliquer cet écart, le Times avance le probable veuvage des femmes octogénaires. Interrogée par le même média, la psychiatre Kate Lovett explore une seconde piste : le poids des responsabilités domestiques sur la santé mentale. Ces responsabilités diminuent avec l’âge quand les enfants quittent le foyer par exemple.

http://www.aufeminin.com/news-societe/femmes-age-hommes-etude-vieillesse-s2455115.html

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