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Le blog de hugo,

Le candidat espagnol ravale sa "supériorité" masculine,sexisme,hommes, femmes,articles femmes hommes,

22 Mai 2014, 02:11am

Publié par hugo

LESNOUVELLESNEWS - CAFOUILLAGE > sexisme ordinaire >
Le candidat espagnol ravale sa "supériorité" masculine


Mis en ligne le 21/05/14 I Rédaction par la rédaction

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Après avoir essuyé des critiques de toute l'Europe pour des propos sexistes, le chef de file du parti populaire espagnol s'excuse... au bout de six jours.





Six jours après des propos jugés sexistes, le chef de file du Parti populaire espagnol pour les élections européennes, Miguel Arias Cañete, a présenté ses excuses mercredi 21 mai. Six jours plus tôt, au lendemain d'un débat raté face à sa rivale socialiste Elena Valenciano, il avait ainsi expliqué son manque de ténacité : « Le débat entre un homme et une femme est très compliqué. Si on abuse de sa supériorité, intellectuelle ou quelle qu'elle soit, on passe pour un machiste qui attaque une femme sans défense ».


Il ne renie toutefois pas le fond de ses propos, évoquant « une formulation maladroite ». Et pourquoi des excuses si tardives ? Parce qu'il ne s'attendait pas à ce que ses propos « génèrent une telle controverse », a-t-il expliqué.


Mais ces dernières heures Miguel Arias Cañete a eu le temps de voir l'ampleur de la controverse, qui a dépassé les frontières de l'Espagne. « Les commentaires sexistes de Cañete sont inacceptables », tweetait mardi le chef de file du Parti socialiste européen, Martin Schultz, qui se rendait justement ce mercredi en Espagne. Et dans toute l'Europe des candidats socialistes passaient ce message dénonçant le « sexisme de Rajoy et Cañete ».


Canete


L'occasion était trop belle pour rappeler dans le même temps la volonté du gouvernement de Mariano Rajoy de restreindre le droit à l'avortement. Pour le quotidien El Pais, certes marqué à gauche, cette polémique risque même de gâcher les espoirs de Cañete de devenir commissaire européen.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Européennes : espoir féministe en Suède, vague misogyne ailleurs


Loi anti-avortement en Espagne : la campagne des européennes rouvre le débat

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Faites-vous confiance à l'eau du robinet?,sante,

22 Mai 2014, 02:05am

Publié par hugo

Accueil | Parlons-en | Faites-vous confiance à l'eau du robinet?
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Faites-vous confiance à l'eau du robinet?


98% des Français bénéficient d'une eau potable « de qualité » selon l'UFC-« Que choisir ». Et, année après année, de plus en plus de consommateurs optent pour l'eau du robinet. Pourtant, toujours selon d'étude de l'UFC-« Que choisir », la qualité de l'eau du robinet fluctue en Île-de-France. En cause, les taux de pesticides ou de nitrates qui, localement, restent trop élevés. C'est notamment le cas en Seine-et-Marne. Alors, faites-vous confiance à l'eau du robinet ?
En février dernier, l’UFC-Que choisir publiait l’actualisation annuelle de sa carte interactive de la qualité de l’eau potable dans l’Hexagone. L’étude révèle un bilan en demi-teinte pour l’eau du robinet des 36.000 communes françaises : 98% de la population boit une eau conforme à la réglementation (280.000 personnes de plus qu’en 2012). Mais, souligne l’association de consommateurs, la « bonne qualité » de l’eau du robinet française « est en trompe-l’œil ». Ainsi, plus de 900.000 consommateurs boivent une eau contaminée en pesticides, en nitrates ou en sélénium. La faute aux pollutions diffuses qui contaminent les rivières et les nappes phréatiques.


Une qualité d'eau contrastée sur le territoire
En Île-de-France, la situation est également marquée de forts contrastes. Si à Paris, à Villiers-le-Bel (95) ou à Fontainebleau (77), la qualité mesurée par l'UFC-Que Choisir sur six critères est « bonne », elle contient un taux trop élevé de pesticides à Chambry, Marcilly ou Gesvres-le Château (77) et se révèle même « très mauvaise » à Avernes, Sagy ou Longuesse (95) en raison d’une très grande concentration de pesticides. Particulièrement concerné, le département de la Seine-et-Marne dont 75% des terres sont consacrées à l’agriculture.


Alors que l’objectif d’un bon état écologique des eaux, fixé par une directive-cadre européenne se rapproche (2015), la qualité des masses d’eaux, et par conséquent de l’eau potable, laisse donc encore à désirer en France.


Prévention des pollutions à la source
En Île-de-France, la nouvelle politique de l’eau impulsée par la Région est entrée en vigueur en 2013. Elle privilégie les actions de prévention des pollutions à la source, en s'appuyant sur des« contrats de bassin » en partenariat avec les collectivités territoriales. C'est notamment le cas en Seine-et-Marne (22 sont en cours). Ils permettent d’avoir une approche sur l’ensemble d’une même rivière ou nappe d’eau souterraine.


L’action de la Région passe aussi par un soutien financier aux collectivités locales. Au cours des six dernières années (2007-2012), la Région a accompagné près de 800 actions d’investissements, principalement des collectivités locales, pour un montant global de 246 millions d’euros. Le conseil régional soutient par exemple les 122 communes qui sont passées à la gestion « zéro phyto » de leurs espaces (voiries, parcs, cimetières, terrains de sport).


Réduire le recours aux phytosanitaires
En outre, pour agir en amont sur la pollution liée aux activités agricoles, le conseil régional finance, en convention avec les chambres départementales d’agriculture, des diagnostics agro-environnementaux qui évaluent l’impact des pratiques des agriculteurs sur l’environnement, notamment sur la qualité de l’eau, avant de préconiser des actions pour l’amélioration des pratiques agricoles. Sans oublier les mesures d'aide directes aux agriculteurs pour, par exemple, investir dans du matériel agricole permettant de réduire le recours aux produits phytosanitaires.


Par ailleurs, elle collabore à l'élaboration de « contrats de captage » sur des captages d'eau parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment nitrates et les produits phytosanitaires.





Tags Environnement Eau Pollution

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Fichage illégal au FICP : clôture de la mise en demeure de BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE,lois,droits,

22 Mai 2014, 01:58am

Publié par hugo

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Fichage illégal au FICP : clôture de la mise en demeure de BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE
13 mai 2014
La Présidente de la CNIL a adopté le 28 avril 2014 une mise en demeure à l’encontre de la société BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE qui s’est depuis conformée à la loi. La mise en demeure est donc clôturée.
La Présidente de la CNIL a mis en demeure la BNP Paribas Personal Finance en raison d’un fichage illégal au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP).
La CNIL a reçu une plainte d'une personne qui contestait le bien-fondé de son inscription au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) par la société BNP Paribas Personal Finance. L'instruction de la plainte a permis de constater que cette personne n'aurait jamais dû figurer au FICP. Par la suite, malgré la demande de la plaignante et l'intervention de la CNIL pour obtenir la suppression des données inscrites illégalement au FICP, la société BNP Paribas Personal Finance n'a pas procédé au défichage tout en indiquant le contraire.
Le courrier de la société BNP Paribas Personal Finance en réponse à la mise en demeure indique que la levée de l’inscription de la personne concernée est désormais effective, ce que la CNIL a pu vérifier.
La Présidente de la CNIL a considéré que l’organisme s’était mis en conformité avec la loi « Informatique et Libertés » et a ainsi décidé de procéder à la clôture de la décision de mise en demeure.

Pour approfondir
Courrier de Clôture de la mise en demeure publique à l'encontre de BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE
Voir aussi
FICHAGE ILLÉGAL AU FICP : MISE EN DEMEURE DE BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE

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Décision de la Cour de Justice de l’Union européenne : les moteurs de recherche doivent respecter le « droit à l’oubli »,liberte,DROIT,lois,

22 Mai 2014, 01:08am

Publié par hugo

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Décision de la Cour de Justice de l’Union européenne : les moteurs de recherche doivent respecter le « droit à l’oubli »
16 mai 2014
Dans sa décision du 13 mai, la Cour de Justice de l’Union européenne a confirmé l’application du droit de la protection des données aux moteurs de recherche. Elle en a déduit que les internautes peuvent demander, sous certaines conditions, la suppression des liens vers des informations portant atteinte à la vie privée.
En 2012, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a été saisie par la juridiction espagnole, dans le cadre d’un litige opposant Google à l’autorité de protection des données personnelles. Celle-ci avait ordonné à Google, à l’occasion de l’instruction d’une plainte, de désindexer les données relatives à deux articles de presse évoquant les dettes passées et réglées par le plaignant, afin qu’elles disparaissent des résultats de la recherche faite sur le nom du plaignant. La Cour de justice a donc été saisie de plusieurs questions portant sur l’interprétation de la directive de 1995 relative à la protection des données
Dans sa décision du 13 mai 2014, la Cour juge quatre points essentiels :
Les exploitants de moteurs de recherche sont des responsables de traitement au sens de la directive 95/46/CE sur la protection des données personnelles. En effet, l’activité d’un moteur de recherche consiste à indexer automatiquement des informations publiées sur Internet et à les mettre à disposition des internautes selon un ordre de préférence donné. Cette activité s’ajoute ainsi à celle des éditeurs de sites web et est susceptible de porter atteinte aux droits des personnes.
La CJUE retient une conception large de la notion d’établissement, et, de ce fait, que la directive s’applique à Google. En l’espèce, les droits et obligations prévus par la directive européenne s’appliquent donc à Google en Espagne, puisque la filiale de Google en Espagne assure, dans cet Etat membre, la promotion et la vente des espaces publicitaires sur le moteur de recherche, afin de rentabiliser le service offert par le moteur de recherche.
Une personne peut s’adresser directement à un moteur de recherche pour obtenir la suppression des liens vers des pages web contenant des informations portant atteinte à sa vie privée. Elle n’a pas à s’adresser préalablement à l’éditeur du site Internet. De même, ce droit peut être exercé alors même que la publication des informations sur les sites concernés serait, en elle-même, licite. En effet, un traitement initialement licite peut ne plus l’être lorsqu’avec le temps et l’évolution des finalités pour lesquelles les données ont été traitées, les informations ont perdu leur caractère adéquat et pertinent ou apparaissent désormais excessives.
Un tel droit n’est cependant pas absolu. Si le droit au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles garanti par la Charte des droits fondamentaux de l’UE prévaut sur l’intérêt économique du moteur de recherche, la suppression de telles données doit être appréciée au cas par cas. Cette analyse se fera en fonction de la nature de l’information, de sa sensibilité pour la vie privée de la personne concernée et de l’intérêt pour le public à la recevoir, en raison notamment du rôle joué dans la vie publique par cette personne.
Par cet arrêt, la Cour de justice donne donc une interprétation unique de la directive de 1995 sur les points soulevés, applicables dans les 28 pays de l’Union européenne. Il convient de souligner qu’elle confirme, notamment sur le droit applicable et la qualification des exploitants de moteurs de recherche comme responsables de traitement, les positions adoptées par la CNIL. Cette décision s’inscrit également dans le contexte des discussions relatives au projet de règlement européen, qui prévoit que la législation européenne en matière de protection des données s’appliquera à l’ensemble des traitements affectant des personnes résidant sur le territoire de l’Union.
S’agissant des suites de cet arrêt, la justice espagnole va désormais se prononcer, à la lumière de l’interprétation de la CJUE, sur l’affaire dont elle était saisie.
Plus généralement, les internautes peuvent donc saisir l’exploitant d’un moteur de recherche d’une demande de déréférencement d’une page web qui porte atteinte à leur vie privée. L’exploitant examinera alors le bien fondé de la demande, au regard des conditions fixées par la CJUE. En cas de non réponse ou de réponse insatisfaisante, le plaignant pourra saisir la CNIL ou la justice afin qu’elles vérifient et ordonnent les mesures nécessaires.

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« Les jeunes ont des stéréotypes bien ancrés »,articles femmes hommes,parites, egalites,sexisme,violences,violences conjugales,femmes battues,

22 Mai 2014, 01:00am

Publié par hugo

Les Journées de l'égalité


Événement 16 mai 2014 17 articles Laure Menanteau
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« Les jeunes ont des stéréotypes bien ancrés »


Dans le cadre de sa politique d’égalité et de lutte contre les discriminations, la Région a initié un programme de sensibilisation aux violences faites aux femmes destiné aux étudiants des instituts de formation sanitaire et sociale.


Véronique Acar © Région Île-de-France




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19 mai 2014
Natacha CZERWINSKI
Photo ci-dessus : © Craftivist collective


Chaque année, en France, 75.000 femmes sont violées et plus d’une centaine meurent sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Même si les chiffres de 2013 témoignent d’une légère amélioration (le nombre de victimes de violences conjugales a baissé de 16% par rapport à 2012), le constat reste insoutenable. Dans le cadre de sa politique d’égalité et de lutte contre les discriminations, la Région a initié un programme de sensibilisation aux violences faites aux femmes destiné aux étudiants des instituts de formation sanitaire et sociale. Mis en œuvre par l’École des parents et des éducateurs d’Île-de-France (EPE-IDF), ce dispositif se révèle indispensable, aussi bien pour la prise en charge professionnelle des victimes que pour les étudiants eux-mêmes. Explications avec Véronique Acar, référent pédagogique à l’EPE-IDF.


En quoi consiste le module de formation que vous proposez ?


Véronique Acar : Il s’agit d’un dispositif de neuf jours (modifiable « à la carte » suivant les demandes des établissements), animé par une équipe pluridisciplinaire composée de juristes, psychologues, anthropologues, sociologues et conseillers sociaux et familiaux. À l’heure actuelle, sept écoles travaillent avec nous, dont l’INFA à Nogent-sur-Marne (94), le CFE à Grigny (91) ou encore l’IFSY de Versailles (78). Les étudiants bénéficiaires, qui ont en règle générale entre 18 et 20 ans, se destinent à des carrières d’assistantes de service social, d’éducateurs spécialisés ou encore de techniciens en intervention sociale et familiale.


Comment se déroule cette formation ?


V. A. : Nous commençons par prendre la température auprès de notre public pour voir ce qu’il pense de la violence et comment il la définit. Je suis toujours très étonnée par le fait que les jeunes se sentent assez peu concernés. Il y a une mise à distance de ces questions, comme si c’était de l’ordre de la fiction. Par exemple, la question du viol conjugal ou celle des mutilations sexuelles, ils n’en ont jamais entendu parler... Le contenu de la formation est à la fois théorique et pratique. Nous partons de notre expérience de terrain, nous insistons sur la différence entre agressivité et violence, tout en proposant un regard philosophique sur le bien et le mal, l’amour et le désamour, mais aussi sur le choix inconscient du partenaire. Nous leur donnons également des données quantitatives et qualitatives sur le phénomène.


Le troisième jour, une fois qu’ils sont « prêts », les étudiants visionnent un film assez déstabilisant, Ne dis rien (de l’Espagnol Icíar Bollaín, ndlr), qui décrit tout le mécanisme de la violence conjugale, sans ménager le spectateur. Ce long métrage est très pertinent dans la mesure où il n’y a pas de bon et de mauvais. J’aime bien aussi leur faire faire une étude sur l’affaire Cantat/Trintignant. C’est une façon d’aborder la dimension culturelle et sociale de la violence ; les jeunes réalisent ainsi que, même dans les milieux qu’on pourrait penser « protégés », la violence existe.


Car celle-ci est partout, dites-vous…


V. A. : Nous vivons effectivement dans une société où le bien-être individuel est privilégié et où les référentiels machos sont très présents. Les femmes ne se rendent souvent pas compte de la violence qui s’exerce à leur encontre ; elles l’ont intégrée. Dans les milieux asiatiques, les rapports hommes-femmes peuvent ainsi être très violents. De la même manière, j’interviens dans des écoles implantées dans des quartiers sensibles. Saviez-vous que les jeunes filles se « déguisent » en homme (pantalon, survêtement) pour venir en cours et se changent seulement une fois arrivée dans l’établissement ? Elles sont prises dans un conflit de loyauté entre leur famille et leurs études. Les mentalités sont dures à faire bouger. Le discours évolue, mais pas la réalité.


Comment travaillez-vous sur les stéréotypes de genre ?


V. A. : Je leur propose un petit jeu : indiquer, sur des post-it roses (pour les garçons !) et bleus (pour les filles !), les qualificatifs qu’ils associent à chaque sexe. Et c’est caricatural… Les hommes doivent forcément être « forts », « protecteurs », « taire leurs émotions ». Les femmes sont « douces », « mignonnes », « soumises ». Ils ont des stéréotypes bien ancrés, alimentés par ce qu’ils voient à la télévision, dans la publicité mais aussi dans les catalogues de jouets ou les manuels scolaires, que j’utilise comme supports de travail… Je leur explique qu’on pense tous par stéréotypes ; c’est normal, parce que c’est un raccourci pour la pensée. Mais ceux-ci deviennent mauvais quand ils se transforment en étiquettes et que les gens sont réduits à cela.


De quelle manière formez-vous les étudiants à l’accueil des femmes victimes de maltraitance ?


V. A. : Au travers de mises en situation. Il y a une façon particulière de questionner les victimes. Celle-ci nécessite une écoute, bien sûr, mais aussi une posture personnelle ouverte, bienveillante. Il faut savoir reformuler, laisser parler les silences, tout en mettant à distance ses propres ressentis et résonances. C’est compliqué. Tout ce qui concerne le couple est encore tabou. Certains professionnels de l’action sociale qui ont 30 ans de métier sont mal à l’aise dès que le ton monte entre un homme et une femme. Ils se disent que ce n’est pas de leur ressort, qu’ils ne sont pas habilités. C’est typiquement français : on intervient une fois que le mal est fait... La prévention, on s’en fiche. Au Canada, dès la maternelle, on travaille sur la communication, la relation aux autres, le respect de soi, etc.


Comment les étudiants vivent-ils cette formation, à l’issue de laquelle ils obtiennent une attestation qu’ils peuvent faire valoir sur leur CV ?


V. A. : Au début, l’intérêt qu’ils portent au sujet est assez limité. Mais, progressivement, leur perception change. Je me souviens de deux jeunes filles qui ont ainsi insisté pour trouver un stage auprès des femmes maltraitées – une dans un foyer d’hébergement d’urgence, l’autre dans une association de prise en charge des victimes.


Je fais également faire aux étudiants une évaluation en fin de parcours en leur demandant de me résumer en quelques mots ce qu’ils ont retenu. Il n’est pas rare que certaines jeunes filles écrivent : « Je comprends mieux ce qui m’est arrivé » ou « Mon copain me maltraite, je ne le voyais pas ». Je n’ai pas la prétention de dire qu’ils sont formés à l’issue de notre cursus ; mais ils en ressortent sensibilisés. Et certainement pas indemnes.


Tags Égalité femmes-hommes Lutte contre les discriminations
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Le jeu vidéo tourne mâle,femme,féministe,sexisme,

22 Mai 2014, 00:31am

Publié par hugo

Le jeu vidéo tourne mâle


Tombée dans le bain du jeu vidéo dès son plus jeune âge, féministe militante, l’iconoclaste Mar_Lard veut chambouler les mentalités dans un milieu qui n’aime guère les remous.
Photos : Bruno Fert / Picturetank



Pour aller plus loin


Le collectif des Féministes en mouvements vous donne rendez-vous les 6 et 7 juillet pour leurs rencontres d'été. Des centaines de participant(e)s, des plénières, une trentaine d'ateliers-débat, un village associatif, une librairie : ces deux journées d’échanges, de débats, de formations et de détente ont vocation à tracer des perspectives féministes pour la rentrée 2013 et les mois qui suivront. Voir le programme et les inscriptions.






Le débat sur le thème « Les jeux vidéos ont-ils un genre ? » du Centre Centre Hubertine Auclert organisé le 19 juin, auquel a participé Mar_Lard, sera bientôt disponible en vidéo. Pour le revoir et connaître la date du prochain atelier du centre francilien de ressources femmes-hommes intitulé « L’open-data au service du féminisme », rendez-vous sur www.centre-hubertine-auclert.fr.
Mar_Lard, &quot;gameuse&quot; et militante féministe
Mar_Lard, &quot;gameuse&quot; et militante féministe
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04 juil. 2013
Xavier Frison
« Le féminisme, c’est un des meilleurs aimants à merde qui existe. » Celle que nous appellerons Mar_Lard n’a pas l’intention de jouer les super-héros. Ni le héraut d’une revendication qu’elle se retrouve à porter, un peu malgré elle, dans le milieu hypermachiste du jeu vidéo. Depuis ses 7 ans, Mar_Lard est « gameuse ». La joueuse, compulsive, comme tout amateur de pixels animés qui se respecte, en a aujourd’hui 22. A vécu plusieurs vies qui l’ont menée en Allemagne, à Londres ou au Japon. En passant par l’Irlande, seule, à 14 ans, après avoir constaté son incapacité à suivre une scolarité classique dès les premiers jours de sa seconde, à Nancy. Alors, Mar_Lard apprend beaucoup par elle-même. Grâce à Internet, où l’on trouve tous les cours en ligne possibles. Encore faut-il potasser. Mar_Lard bosse et « par défi », décroche Sciences-Po Paris, en 2008, à 17 ans. Avec ses t-shirts à l’effigie de personnages de jeux, son look de geek et sa singulière passion, elle y devient vite « le mouton noir ».


Les billets de la colère
Simple avant-goût avant la déferlante provoquée par deux billets publiés sur le blog d’une amie, parce qu’elle ne voulait pas ouvrir un site à elle « pour si peu ». Dans la torpeur du mois d’août 2012, quand même les aficionados de la manette sont censés prendre le soleil, Mar_Lard tire à boulet rouge sur le magazine Joystick et son dossier spécial Tomb Raider.


Le journaliste y partage sa jouissance misogyne avec le lecteur, trop heureux de voir la célèbre héroïne, « qu’il faut remettre à sa place, quitte à l’humilier et à la souiller sans aucun ménagement », malmenée dans le scénario du dernier épisode. Le billet de Mar_Lard dénonçant le « sexisme geek » déclenche un tombereau d’insultes en ligne à l’encontre de l’auteure sur l’air du « on était bien tranquilles, qu’est-ce que les féministes viennent nous chercher des poux ? »


Six mois plus tard, Mar_Lard décide de lâcher ce qu’elle a sur le cœur. Cette adepte de Virginie Despentes et Christine Delphy met en ligne un pavé de 150.000 signes. Étayé de vidéos, captures d’écrans, extraits d’articles ou tweets, le texte démontre combien la communauté du jeu vidéo « est malade » et propose des pistes pour y remédier. Malgré les messages de soutien et la prise de conscience de certains gamers, c’en est trop pour une bonne partie de la « communauté » qui mène une abjecte et massive campagne de dézingage en ligne. Insultes, grasses railleries, menaces, tout y passe, jusqu’à l’appel au viol.


Entre lassitude et devoir
Fatiguée de tant de haine, Mar_Lard décide de tout arrêter, fin juin. Les forums, Twitter, les mails, la polémique. Notre rencontre sera la dernière avec un média pour l’été. « Tout cela a pris une ampleur démesurée dans ma vie et, en parallèle, suscité des attentes, explique la jeune femme aux longs cheveux bruns dans un débit accéléré. Dès qu’il y a un problème de sexisme dans le monde du jeu vidéo, on s’adresse à moi maintenant. Or je ne veux pas devenir l’AFP du féminisme. » Malgré tout, Mar_Lard tient à « changer les mentalités ». Et puis, « si je ne le fais pas, qui le fait ? »


En attendant de savoir quoi faire de cette charge inattendue, Mar_Lard se concentre sur son stage aux Éditions volumiques, un éditeur de jeux vidéo primé lors du dernier festival de l’innovation numérique d’Île-de-France, Futur en Seine. Son patron, Étienne Mineur, a vécu depuis les locaux de Malakoff (92) le gros temps traversé par sa stagiaire et la soutient « à 100% ». « Il y a toujours des énervés, regrette le chef d’entreprise, mais je note qu’au dernier salon E3 de Los Angeles [le plus grand salon mondial dédié au jeu vidéo], en juin, le vocabulaire des intervenants et de la presse a changé, notamment au sujet des hôtesses. Mar_Lard a eu un rôle là-dedans. »


Celle qui est décrite comme n’ayant « peur de rien » par son tuteur de stage espère créer dans le futur « un ou deux jeux qui changeraient l’industrie ». Dans son appartement parisien, la gameuse féministe trime déjà sur son premier opus au contenu encore top secret. Tout juste sait-on qu’aucune fille en maillot de bain ne figure au casting.


Tags Futur en Seine Égalité femmes-hommes Lutte contre les discriminations Lien social

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Pub : « Les femmes ont toujours une fonction d’illustration érotique »,femmes,sexisme,articles femmes hommes,

22 Mai 2014, 00:06am

Publié par hugo

Les Journées de l'égalité


Événement 16 mai 2014 17 articles Laure Menanteau
Accès direct aux articles de l'enquête
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Pub : « Les femmes ont toujours une fonction d’illustration érotique »


À l’occasion des Journées de l’égalité, la Région organise, le 23 mai de 9h30 à 11h30, une table ronde sur les stéréotypes dans la communication et la publicité.
La table ronde sur les stéréotypes sexistes dans la communication et la publicité aura lieu le 23 mai, de 9h30 à 11h30, à l’hémicycle régional, au 57, rue de Babylone, à Paris 7e.


Dans un premier temps, les professionnels de la communication et de la publicité (représentants de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, du Conseil paritaire de la publicité, de l’Association des agences conseil en communication ou encore de l’Union des annonceurs) s’exprimeront.


Puis, dans un second temps, associations, chercheurs et étudiants en communication présenteront leurs réflexions et actions et lanceront le débat.


Stéphanie Kunert © DR




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19 mai 2014
Natacha CZERWINSKI
Photo : Visuel de la publicité Dove © DR


Fini l’époque où Moulinex se vantait de « libérer » la femme ? Pas sûr… Les campagnes de publicité actuelles, loin de plaider en faveur de l’égalité hommes-femmes, ne sont pas avares de clichés sexistes. Même s’ils s’affichent de façon plus subtile… A l’occasion des Journées de l’égalité, la Région organise le 23 mai (9h30-11h30) une table ronde sur les stéréotypes dans la communication et la publicité. Le point avec Stéphanie Kunert, enseignante-chercheure en sciences de l’information et de la communication, auteure de l’ouvrage Publicité, genre et stéréotypes (éditions Lussaud, collection « L’impensé contemporain »).


Quel état des lieux feriez-vous aujourd’hui sur la place des stéréotypes sexistes dans la publicité et la communication ?


Stéphanie Kunert : La façon dont ceux-ci se manifestent a évolué depuis les années 1970, époque où le mouvement des femmes et les associations féministes naissantes ont adressé de façon intensive des critiques à la sphère publicitaire. De nos jours, il est plus difficile pour un annonceur de lancer des slogans du type « Vous avez la voiture, vous aurez la femme » (comme dans cette publicité Audi datant du début des années 1990, ndlr). Mais il n’empêche que les femmes ont toujours globalement une fonction d’illustration érotique dans les messages à destination des hommes (pour des produits aussi divers que l’automobile, les produits de rasage, le café, etc.). La représentation des femmes dans les publicités – que celles-ci s’adressent aux hommes ou aux femmes – se fait aussi principalement à travers la séduction ou le soin à autrui (les enfants). Certes, la valeur de performance est de plus en plus présente dans les annonces à destination des femmes (comme dans les publicités pour déodorants), mais cette valeur est alors généralement associée au produit. Le but est que la femme puisse continuer à être impeccablement séduisante…


Récemment, quelles publicités vous ont particulièrement choquée ?


S.K. : Je suis à titre personnel assez gênée par la façon dont les publicités automobiles montrent les femmes au volant. Lorsqu’elles sont la cible, celles-ci sont montrées comme ayant trois principaux soucis : soit posséder une voiture assez petite pour pouvoir se garer facilement en ville pour faire du shopping, soit assortie à la couleur de leurs vêtements (le véhicule se fait accessoire de beauté), soit assez pratique pour aller chercher les enfants à l’école… Si les femmes sont de plus en plus la cible d’annonces pour des produits auparavant « destinés » principalement aux hommes, leurs préoccupations sont dépeintes comme relevant exclusivement du futile (shopping) ou du domestique (enfants).


Pourquoi la pub joue-t-elle sur ces clichés-là ?


S.K. : La publicité commerciale n’a jamais eu pour vocation de représenter la société de façon diverse, progressiste ou même simplement nuancée. Elle a avant tout des objectifs d’impact et ses formats rhétoriques sont courts (annonces de 30 secondes, affiches, encarts presse), car l’espace publicitaire est onéreux. De plus, les messages ont pour vocation d’être diffusés de façon répétitive et le plus souvent dans les médias de grande audience. Tout cela favorise la stéréotypie, car le stéréotype se forme à travers la réduction et la répétition. La publicité est donc, par ses formats mêmes, amenée à produire et reproduire des représentations caricaturales du monde social. Cela dit, il est sans doute important de sensibiliser les annonceurs et les agences à la violence symbolique du stéréotype. Les professionnels de la communication ont une responsabilité sociale, ils contribuent à élaborer et diffuser des messages qui participent des imaginaires collectifs.


Comment les publics perçoivent-ils ces messages caricaturaux ?


S.K. : Ils ne sont pas passifs et de plus en plus critiques, car ils sont habitués aux formats et contenus publicitaires. Depuis les années 1970, des initiatives contre le sexisme dans la publicité et les médias se sont mises en place. Aujourd’hui, il y a les actions du CCP (Collectif contre le publisexisme) ou celles de La Meute des Chiennes de garde (qui décerne ainsi le prix Femino des annonces les moins sexistes). Ces discours critiques et militants sont un symptôme du fait que les publics et les consommateurs ont une posture plus distanciée vis-à-vis des imaginaires sociaux véhiculés dans les médias. D’ailleurs, un grand nombre de campagnes ont vu des groupes antipub, antisexistes ou de « simples passants » réagir en taggant ou arrachant des affiches. Sur les réseaux sociaux, on observe également des détournements, parodies créatives et critiques d’annonces.


Comment lutter contre la propagation des stéréotypes sexistes ?


S.K. : Certaines agences de conseil en communication se sont spécialisées ces dernières années dans la lutte contre les discriminations et les marques intègrent de plus en plus la question des discriminations et de l’inégalité entre les sexes à leur communication commerciale. On se souvient de Dove qui a ainsi fait campagne sur le thème de la « diversité des beautés » et des normes imposées aux femmes par l’industrie cosmétique. Ces campagnes permettent aux entreprises d’endosser publiquement des valeurs perçues comme positives et progressistes. Mais les sociétés qui communiquent sur ces sujets doivent appliquer concrètement les principes et outils de la lutte contre les discriminations dans leurs pratiques de recrutement et de management, sinon cette incohérence est tout de suite pointée par les publics. Les pratiques doivent évoluer en même temps que les discours.


Tags Égalité femmes-hommes Lutte contre les discriminations

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« Le Refuge, une nouvelle famille, plus tolérante »,homosexuelle,homophobies,

21 Mai 2014, 23:51pm

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23 sep. 2013
Julie Védie
« Le Refuge, une nouvelle famille, plus tolérante »


Le Refuge est la seule structure en France à proposer un logement et un accompagnement social aux 18-25 ans rejetés par leur famille à cause de leur homosexualité… Rencontres entre Paris et Choisy-le-Roi.


Photo : © Marie Genel/Picturetank


« Je me voyais déjà finir à la rue… Mais quand le Refuge m’a trouvé ce logement, j’ai eu l’impression de revoir la lumière. » À 19 ans, Flore (1) a été chassée du domicile de sa grand-mère qui l’hébergeait, quelques semaines avant les épreuves du bac. Motif : le jeune fille est homosexuelle. La découverte de photos dans son téléphone portable a été insupportable pour sa famille musulmane où « toute sexualité est taboue ».


Yvan (1), 21 ans, étudiant en sciences humaines, a cru que le projet de loi sur le mariage pour tous faciliterait le dialogue dans sa famille : « Je pensais que mes parents, aide-soignante et employé de banque, étaient ouverts sur la question… Ils m’ont lancé un ultimatum : soit je changeais, soit je partais… » Profondément déprimé pendant son premier mois loin de chez lui, le jeune homme relève la tête, « grâce à l’accompagnement psychologique, aux autres, et au Refuge. On se sent entouré, compris, on n’est jamais jugé… C’est pour moi comme une nouvelle famille, plus tolérante ! »


Chez Raph (1), qui avait déjà son « coming out », la situation devenait invivable : « Mes parents se liguaient contre moi, à me dire “Tout le monde en a marre de toi !”… Après une grosse dispute cet été, j’ai dû partir. » Dans son portefeuille, le numéro du Refuge… « Je l’avais sur moi depuis des années, en me disant “Au moins, si j’ai un souci, j’irai au Refuge” ! »


Hors de chez eux du jour au lendemain
Flore, Yvan et Raph sont aujourd’hui hébergés par l’association, avec deux autres jeunes gens, Samir (1) et David (1), dans un grand appartement à Choisy-le-Roi (94). Trois chambres, deux salles de bains, un grand salon, deux frigos sur lesquels sont affichés les plannings des tâches ménagères, et une séance collective avec une psychologue chaque jeudi soir. La vie s’organise malgré la tristesse et la solitude de ces jeunes qui se retrouvent hors de chez eux du jour au lendemain.


Rencontre avec Laura, la conseillère en économie sociale et familiale, distribution de vêtements, mise à disposition d’ordinateurs, organisation d’ateliers CV et lettres de motivation… C’est au très convivial local du Refuge, à Paris (12e), que tous les jeunes se retrouvent plusieurs fois par semaine. Des sorties culturelles et sportives sont régulièrement organisées.


Ce jour-là, c’est distribution de l’aide alimentaire. Les locataires de Choisy-le-Roi sont au rendez-vous, ainsi que les jeunes logés dans les trois appartements parisiens du Refuge. Autant de jeunes, autant d’histoires douloureuses, dont ils se remettent avec plus ou moins de bonheur. « Toute ma vie s’est effondrée en cinq minutes… Quand je suis arrivé ici, je ne croyais plus en rien », explique David, mis violemment dehors par sa mère il y a deux mois et demi. « L’ironie de l’histoire, c’est que je connaissais déjà le Refuge : je voulais y faire du bénévolat ! »


L'année de la loi pour le mariage pour tous
« Cette année a été particulière », constate Clio Léonard, la coordinatrice du Refuge en Île-de-France, « avec la loi sur le mariage pour tous et la médiatisation de l’homosexualité, nous avons eu trois fois plus d’appels que d’habitude. » Les demandes d’hébergement, elles, affluent en permanence, mais l’association ne dispose que de 21 lits. « Il nous faudrait plus de personnel, heureusement nous pouvons aussi compter sur une vingtaine de fidèles bénévoles… », conclut Clio, saluant au passage les jeunes qui rentrent « chez eux » avec leurs sacs de nourriture fournie par la Banque alimentaire.


Samir, lui, poursuit ses démarches sur un des ordinateurs à disposition : il cherche une entreprise pour sa formation hôtelière en alternance et imprime des documents pour son école. « Après presque deux mois au Refuge, je me sens plus serein, je veux retrouver mon autonomie ! »


(1) Les prénoms ont été modifiés


Site du Refuge
Tags Lutte contre les discriminations

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Pour des contrôles d'identité mieux contrôlés,racisme,

21 Mai 2014, 23:32pm

Publié par hugo

Les Journées de l'égalité


Événement 16 mai 2014 17 articles Laure Menanteau
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Pour des contrôles d'identité mieux contrôlés


Depuis 2011, le collectif Stop le contrôle au faciès milite pour la mise en place d'un reçu en cas de contrôle d'identité. Il a par ailleurs lancé en mars dernier une web appli pour déclarer les contrôles abusifs via son mobile.
Une table ronde sur « Les discriminations émergentes, invisibles, (il)légitimes ? » aura lieu le 21 mai, de 18h30 à 20h30 dans les locaux du conseil régional, salle Paul-Delouvrier, 35, boulevard des Invalides, Paris 7e. Interviendront ATD 1/4 Monde ainsi que les collectifs Stop le contrôle au faciès et Contre l'islamophobie en France.


Événement
16 mai 2014
Les Journées de l'égalité


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19 mai 2014
Renaud Charles
Il y a des noms qui en disent plus qu’un long discours. Dans le cas de Stop le contrôle au faciès, le message est clair. Mais ce n’est pas parce qu’il est clair qu’il est entendu. C’est en tout cas le constat de plusieurs associations lorsqu’en 2011 elles décident de créer ce collectif suite à la parution d’une étude du CNRS passée inaperçue. Cette dernière montrait qu’à Paris un style « jeune » multipliait par 11 le risque d’être contrôlé par la police.


« Nous avons voulu sensibiliser le public à cette problématique en nous regroupant pour lui donner plus d’écho, indique Sihame Assbague, porte-parole de Stop le contrôle au faciès. Nous avons notamment lancé une web série qui a été vue plus de deux millions de fois et mis en place un numéro de téléphone – le 07 60 19 33 81 – qu’il est possible de contacter par texto lorsqu’on fait l’objet ou qu’on est témoin d’un contrôle abusif ». Ce qui donne lieu à de l’écoute et si nécessaire à un accompagnement juridique.


Une appli Web pour signaler les contrôles abusifs
« Depuis mars dernier, nous proposons une appli Web via laquelle il est également possible de signaler un contrôle abusif sur son mobile. Elle est téléchargeable en utilisant ce lien : http://appli.stoplecontroleaufacies.fr/. » L’action du collectif, qui comprend également un syndicat de police, ne s’arrête pas là. Il milite pour la création d’un reçu en cas de contrôle d’identité. « Ceci doit permettre d’aller vers plus de transparence mais aussi d’effectuer des statistiques. À l’heure actuelle, quatre propositions de loi ont été déposées à l’Assemblée nationale. »


Site de Stop le contrôle au faciès
Tags Accès aux droits Lutte contre les discriminations

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Arnaque : le site docteurdiscount.com condamné,sante,

21 Mai 2014, 22:32pm

Publié par hugo

Arnaque : le site docteurdiscount.com condamné
Publié le 21.05.2014, 22h38
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Ils ont commandé un four et un lave-vaisselle à 1474 €, un canapé d’angle à 291 €, une plaque de cuisson à 777 €... et n’ont jamais été livrés. Et encore moins remboursés. Quelque 1600 victimes se sont plaint des pratiques du site de e-commerce docteurdiscount.com, géré par une entreprise de Courbevoie (Hauts-de-Seine), dont le patron vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre.
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Il écope de 18 mois de prison avec sursis, avec mise à l’épreuve pendant trois ans, assortis d’une interdiction d’exercer sur internet ou dans la vente par correspondance. Il doit en outre verser 137 500 € d’amende, 20 000 € de dommages et intérêts à une association de consommateurs, et indemniser les victimes. Mais comme le gérant a fait appel de cette décision de justice, et que cet appel est suspensif, le site continue de fonctionner.
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