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IVG autorisée en Irlande pour les mères en danger mais pas pour les femmes violées,femmes,viols,

26 Mai 2014, 14:05pm

Publié par hugo

IVG autorisée en Irlande pour les mères en danger mais pas pour les femmes violées


Par Marine Deffrennes
Publié le 15 juillet 2013
IVG autorisée en Irlande pour les mères en danger mais pas pour les femmes violées
© iStockphoto



Une loi vient d'être votée en Irlande pour autoriser l'IVG en cas de danger pour la vie de la mère. Elle fait suite notamment à la mort dramatique d'une jeune femme de 31 ans en octobre 2012 : les médecins avaient refusé de pratiquer un avortement alors que la patiente faisait une fausse couche. Mais le nouveau texte n'aborde pas les cas de viol, d'inceste ou d'anomalie du fœtus.


Dans un pays où la dominante catholique est si prégnante, le texte voté vendredi dernier est historique. Le Parlement a adopté une loi légalisant l’avortement dans les cas où la grossesse met en danger la vie de la mère. Trois médecins devront ainsi évaluer le risque médical, et déterminer s’il est « réel et substantiel ». Une clause prévoit même qu’on puisse venir en aide aux femmes enceintes suicidaires : l’avis de deux psychiatres et d’un obstétricien seront nécessaires pour décider de l’interruption de la grossesse. En outre, les femmes pratiquant un avortement illégal seront moins durement pénalisées : la peine prévue est réduite à 14 ans de prison, au lieu de la prison à perpétuité...


« Vous êtes dans un pays catholique »
Initiative du gouvernement, cette loi vise à répondre à l’indignation de la population soulevée en octobre dernier par la mort d’une jeune femme d’origine indienne suite au refus des médecins de pratiquer un avortement. La femme enceinte de plus de 4 mois s’était rendue aux urgences à cause d’intenses douleurs au dos, et les médecins avaient rapidement diagnostiqué une fausse couche. Mais malgré ses demandes insistantes, ils refusèrent d’interrompre la grossesse tant que le fœtus avait un pouls. « Vous êtes dans un pays catholique », avaient alors expliqué les médecins au couple. Au bout de 4 jours, Savita Halappanavar, 31 ans, a finalement accouché d’un bébé mort-né et est tombée dans le coma. Elle est décédée 4 jours plus tard d’une septicémie. Le drame avait provoqué un tollé et de nombreuses critiques de la part de la communauté internationale.


En 2010, l’Irlande avait déjà été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), après avoir interdit à une femme en phase de rémission de cancer d’avoir recours à une IVG pour éviter que sa grossesse ne provoque une récidive.


Un cas avait alerté l’opinion dès 1992 sur la nécessité de légiférer sur l’avortement. Une adolescente de 14 ans enceinte à la suite d’un viol avait été présentée à la police par ses parents. Ceux-ci avaient expliqué en toute transparence qu’ils comptaient partir en Angleterre pour faire pratiquer une IVG, et se demandaient s’ils pourraient récupérer l’ADN du fœtus pour confondre le violeur. La police avait alors dénoncé les parents et empêché la jeune fille de quitter le pays. Celle-ci avait alors menacé de se suicider. La Cour suprême irlandaise avait finalement autorisé le départ de la famille au Royaume-Uni, mais cette décision ne fut jamais retranscrite dans la loi.


Menaces d’excommunication
La loi sur « la protection de la vie pendant la grossesse » n’a pas été adoptée sans douleur et doit toujours être votée par la chambre haute du Parlement avant la fin du mois, mais la majorité de celle-ci est acquise au gouvernement. Quarante-huit heures de débats ont été nécessaires pour venir à bout des 165 amendements soumis au vote des élus, et 60 000 personnes ont manifesté à Dublin pour s’opposer au texte. Le Premier ministre Enda Kenny a par ailleurs affirmé avoir reçu des menaces : des lettres écrites avec du sang, des fœtus en plastique reçus chez lui, et des avertissements de l’Église catholique promettant de l’excommunier, lui et tous les députés favorables au texte. Le Premier ministre, ou Taoiseach dans l’appellation irlandaise, s’est contenté de répondre en séparant le politique du religieux, affirmant qu’il était fier d’être « un Taoiseach, qui se trouve être catholique, mais pas un Taoiseach catholique ».
Pour autant qu’on s’en félicite, la loi arrive trop tard pour les victimes de cet acharnement religieux, et apparaît bien insuffisante au regard des 4 000 Irlandaises qui partent chaque année en Angleterre ou au pays de Galles pour se faire avorter. Surtout, la loi n’autorise toujours pas l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ni en cas d’anormalité grave du fœtus. Les victimes de crimes sexuels n’auront plus qu’à feindre une tentative de suicide pour obtenir le droit d’être avortées.

VOIR AUSSI
Malala à l'ONU : son discours pour l'éducation des jeunes filles ovationné
Catarina Migliorini : la brésilienne qui a vendu sa virginité n’a rien touché
Femen Tunisie : Amina condamnée à une amende par le tribunal de Sousse
les articles International Voir aussi : angleterre droits des femmes avortement viol




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Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?,sante,grossesse,meres,

26 Mai 2014, 14:01pm

Publié par hugo

Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?


Par Marion Roucheux
Publié le 4 septembre 2013
Prison : des peines aménagées pour les femmes enceintes et les jeunes mères ?
© iStockphoto



Aménager les peines des mères détenues avec enfants et des femmes enceintes : telle est la demande du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Il estime en effet que « la maternité n'est pas compatible avec la prison ».


Le contrôleur général des lieux de privation de liberté a rendu mardi un avis relatif aux jeunes enfants et à leurs mères détenues, publié dans le Journal officiel. Au cœur de ce rapport : les conditions de détention des jeunes mères et des femmes enceintes. Chaque année, on compte en effet en France une soixantaine de femmes qui accouchent dans le cadre carcéral. Et la loi pénitentiaire permet aux femmes détenues de vivre en prison avec leur enfant jusqu’à l’âge de 18 mois. Mais après avoir visité 26 des 29 prisons accueillant des femmes en France, le contrôleur général Jean-Marie Delarue n’a pu que conclure que « la maternité n’est pas compatible avec la prison » et il demande que « les juges aménagent les peines au cas par cas ». Il se prononce ainsi « pour que les mères détenues avec enfants se voient nécessairement accorder un aménagement » de peine, bénéficient « d’une suspension de peine pour maternité » ou enfin accèdent « à une libération conditionnelle ».


Des cellules de 15m2 minimum
Le rapport pointe de nombreux dysfonctionnements dans les prisons françaises notamment la superficie des cellules « souvent inférieure aux 15m2 fixés comme minimum » pour accueillir la mère et son enfant, ou encore le manque d’espaces extérieurs pour les promenades. Par ailleurs, le contrôleur général insiste : « Les "cantines" (achat à l’extérieur) doivent présenter un éventail suffisamment large et de qualité pour satisfaire aux besoins de l’enfant […]. Il a été souvent relevé que seules les "petits pots" étaient proposés au détriment des produits frais ». Cette prise en charge suppose aussi que la mère dispose de ressources pour lui acheter ce qui lui est nécessaire (le nourrisson, qui n’est pas détenu, n’est pas à la charge de l’administration pénitentiaire). Tel n’est pas toujours le cas », rapporte-t-il. L'avis rappelle les obligations qui s’imposent aux pouvoirs publics pour organiser au mieux la vie de la mère et de l’enfant en prison, en aidant notamment à la prise en charge effective de l’enfant par sa mère, en facilitant les relations entre l’enfant et ses parents, y compris son père ou encore en faisant jouer aux services de droit commun « en matière de petite enfance tout leur rôle, en particulier dans les domaines sanitaire et social ».


Lire l’avis dans son intégralité


VOIR AUSSI
Prison : l'absence de contrat de travail validée par le Conseil constitutionnel
Jugement du directeur de prison et de l'appât du Gang des barbares
Une femme violée condamnée à 16 mois de prison à Dubaï

les articles Société Voir aussi : femmes prison societe




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Les programmes des partis politiques pour les élections europeenes

23 Mai 2014, 03:58am

Publié par hugo

Banniereb
LES 15 PROPOSITIONS
Migrants en danger, l'Europe dérive.
Pour un Parlement européen engagé en faveur des droits fondamentaux
Pour une UE plus ouverte qui respecte le droit à la mobilité pour tous
Pour une UE hospitalière et protectrice qui rompt avec l’éloignement forcé et l’enfermement
Pour une UE juste
Pour une UE qui refuse la xénophobie en favorisant l’égalité des droits et le vivre ensemble
SENSIBILISATION
Réagissons !
Quizz ! Testez vos connaissances sur l'Europe
3 films d'animation contre les idées reçues
OUTILS PÉDAGOGIQUES
L'UE sur le bout des doigts
Retrouvez votre circonscription
LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
Les programmes des partis politiques
Les candidats
DOCUMENTATION
Cartographie des camps d'étrangers
Bulletins Europe
Petit guide pour comprendre les politiques migratoires européennes
Pour aller plus loin
AUTRES CAMPAGNES
Frontexit
Open Access Now
ENAR Réseau européen contre le racisme
Le droit de vivre en famille est un droit universel
CONTACTS ASSOCIATIFS
AGENDA
Les dates à retenir
accueil cimade.org


Les programmes des partis politiques
12 mars 2014 |


Les listes pour les élections européennes ont été déposées le 2 mai. Tous les candidats sont donc désormais connus. Pour connaître ce qu'ils proposent, voici ci-dessous les liens vers plusieurs programmes des partis politiques qui présentent des candidats aux élections européens, ainsi que les passages qui concernent les questions de migrations.





Parti socialiste


Le PS a lancé une plateforme citoyenne sur internet, mettant en valeur plusieurs propositions pour lesquelles il est possible de voter. Jusqu'il y a peu, il n'y en avait pas une seule qui portait spécifiquement sur les questions de migrations.


Une proposition a été rajoutée récemment: Promouvoir une politique migratoire juste, prenant en compte les droits des migrants et leur apport essentiel à la croissance économique de l'Union européenne et des pays-tiers.
Les récents drames en Méditerranée nous ont rappelé la responsabilité de l'Union européenne et de ses États membres de mener une politique de l'immigration et de l'asile qui place la dignité et les droits des individus au cœur de ses actions, en s'appuyant sur la prévention, la protection et l'intégration. L'action de l'UE doit être menée en partenariat avec les pays d'origine notamment par le soutien aux processus de démocratisation, la politique de développement, et la lutte contre le trafic des êtres humains. L’immigration est aussi un formidable facteur de croissance, un atout inestimable pour surmonter la crise démographique qui menace des sociétés vieillissantes.
C'est aussi un devoir européen que de réduire les voies d'entrée irrégulières qui nourrissent les réseaux criminels et le trafic d'êtres humains. Les instruments existants ou en négociations (politique des visas, permis de travail et de séjour unique, conditions d'entrée et de séjour pour les étudiants et chercheurs, les travailleurs saisonniers ou dans le cadre d'un détachement intragroupe, "carte bleue" pour les travailleurs hautement qualifiés) doivent être développés et renouvelés. La politique migratoire doit être un instrument de relance de la croissance en Europe ainsi que dans les pays d'origine des migrants, tout en s'assurant de lutter contre le dumping social et la fuite des cerveaux.





Il existe également un document qui s'intitule: 74 questions, 74 réponses, en réponse à des questions de citoyens suite au lancement de leur plateforme citoyenne. Il contient plusieurs argumentaires en matière d'asile et de migrations. Mais ce document n'est pas un document de propositions, n'est pas un programme, plutôt un document d'argumentaire.


Sinon,voir le Programme du parti socialiste européen, dont est membre le PS français contient un paragraphe sur les questions de migrations: "Une Union de la diversité: Face à la montée de l'extrémisme, nous nous battrons pour une Europe qui respecte les droits et obligations de chacun, et non une Europe qui se nourrit de préjugés, de haine et de division. Tous les citoyens doivent avoir la possibilité de participer et de contribuer à la société dans laquelle ils vivent. La liberté de mouvement est un droit et un principe fondateur de l'UE. Les droits des citoyens et de leurs familles légalement reconnues doivent être respectés. Par ailleurs nous devons lutter contre la fraude et les abus. Une véritable solidarité entre tous les États membres de l'UE doit s'exprimer dans les politiques d'asile et d'immigration afin d'éviter de nouvelles tragédies humaines et des ressources suffisantes doivent être allouées. Pour sauver des vies, l'Europe et ses États membres doivent agir de manière solidaire et mettre en place des mécanismes appropriés pour que les responsabilités soient partagées. Nous voulons des politiques d'intégration et de participation efficaces et une assistance aux pays que les migrants ont quittés. La lutte contre la traite des êtres humains doit être renforcée".





UMP


Voir le programme de l'UMP


Partie concernant les migrations:


Une Europe sûre de ses frontières
Une Europe qui ne s’élargit pas indéfiniment
L’entrée dans l’Union européenne se mérite, elle ne doit pas présenter un caractère systématique. Les frontières de l’Europe doivent, en effet, être définies, afin d’affirmer son identité et notre culture commune. Nous souhaitons donc arrêter l’élargissement de l’Union européenne après l’entrée de la Croatie au 1er juillet 2013. Il faut réévaluer la capacité d’intégration de l’Union européenne à la lumière de la crise économique. La priorité doit être d’approfondir le projet européen, de le consolider. C’est pourquoi nous refusons l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Nous sommes cependant favorables à l’instauration d’un partenariat privilégié entre l’Union européenne et la Turquie. De tels partenariats privilégiés doivent également être envisagés avec des pays tels que l’Ukraine.


Une Europe qui protège ses frontières de manière efficace
L’immigration s’est intensifiée, provoquant des drames auxquels nous ne pouvons rester indifférents. Cependant, la politique d’immigration européenne n’est toujours pas définie clairement malgré les initiatives françaises sous le précédent quinquennat. Cette immigration qui échappe à tout contrôle politique n’est aujourd’hui ni comprise, ni acceptée par les citoyens européens. Schengen fonctionne mal. Il faut le réformer en profondeur avec:
· Une discipline commune aux frontières et un gouvernement politique de Schengen en nommant un commissaire européen de l’immigration qui serait à la tête d’une agence européenne de l’espace Schengen, chargée de l’harmonisation des politiques des visas, des échanges de données, du droit d’asile.
· La sanction, la suspension ou même l’exclusion d’un État défaillant.
· Le renforcement des moyens et des actions de l’agence Frontex en promouvant la création, à terme, d’un corps de gardes-frontières européen.
· Notre opposition à l’entrée dans l’espace Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie qui n’offrent pas suffisamment de garanties quant à leur capacité réelle de surveiller ces frontières extérieures.
· Sans progrès sérieux dans les 12 mois, nous demanderons la suspension de la participation de la France aux accords de Schengen.
· Nous voulons introduire une conditionnalité migratoire dans nos partenariats avec les principaux pays tiers concernés (par exemple la mise en œuvre efficace d’un accord de réadmission des immigrés en situation irrégulière provenant de leur territoire).
· Nous souhaitons également rendre possible l’expulsion dans leur pays, hors Schengen, des délinquants récidivistes et des criminels, et prévoir dans le droit européen que cet éloignement puisse être assorti d’une interdiction du territoire pour une durée de trois ans.
· En matière d’asile, nous devons mettre en œuvre le régime d’asile européen commun qui harmonise les normes pour le traitement des demandes et l’accueil des demandeurs. Cependant, il nous paraît indispensable, pour éviter que l’asile ne devienne une nouvelle filière d’immigration illégale, d’adopter au plan européen une liste complète des pays d’origine sûrs permettant des procédures accélérées pour les demandes d’asile provenant de ces pays.



Europe écologie- Les Verts


Voir le manifeste basé sur le manifeste commun des Verts européens


Partie sur les migrations:


Non à l’Europe forteresse !
La gestion actuelle des frontières de l’Europe est indigne. Il faut faire cesser immédiatement cette politique migratoire européenne qui entraîne la mort de milliers de candidats à l’exil, de graves violations des droits fondamentaux et accentue le poids des mafias. La liberté de circulation et d’installation est une chance pour les Européens. Ce droit doit être étendu à tous. L’Europe peut et doit accueillir des migrants. C ontrairement aux fantasmes populistes, l’immi gration est une chance. C’est aussi un besoin pour des pays vieillissants comme l’Allemagne. L’immigration est financièrement très profitable aux pays européens. Les arrivants contribuent directement en cotisant plus qu’ils ne bénéficient de l’aide publique et participent aux échanges commerciaux avec leur pays d’origine.
Europe écologie demande la refonte totale du dispositif Frontex, qui verrouille l’accès à l’Europe et met en danger la vie des candidats à l’exil. Les écologistes défendent la mise en place d’une véritable politique d’accueil, fondée sur le respect des droits fondamentaux.
Face au règne de l’arbitraire, il faut rendre les procédures administratives plus justes et plus rapides, réformer le droit d’asile et harmoniser les règles pour faciliter les démarches. L’Europe, fière de ses valeurs humanistes, sera une terre d’asile où priment la justice, la solidarité et la protection des victimes. Europe écologie demande la suppression du règlement Dublin II (qui oblige les demandeurs d’asile à déposer leur requête auprès du pays par lequel ils entrent en Europe) et de la base de données d’empreintes digitales EURODAC.
Afin de répondre à des situations humanitaires critiques, de plus en plus nombreuses, causées par des catastrophes naturelles ou le changement climatique (avancée du désert, montée du niveau de la mer...), Europe écologie demande la création d’un statut européen de réfugié climatique.


Et leurs 20 propositions clés, dont la proposition n°18: Donnons vie à l’Europe ouverte sur le monde. En mettant fin à l’Europe forteresse pour renouer avec l’Europe terre d’asile, en instaurant une citoyenneté européenne de résidence, en créant un statut européen de réfugié climatique.





Front de gauche


Voir le programme


Partie concernant les migrations: Rompre avec l’Europe forteresse et la politique agressive de l’UE vis-à-vis des pays du sud Nous refusons le sort fait aux Rroms, érigés en boucs émissaires. Nous refusons cette Europe forteresse, qui criminalise les migrants avec FRONTEX, qui conduit à l’accumulation des naufragés et des cadavres à nos frontières. Nous supprimerons les zones de rétention administrative qui sont des zones de non droit. Nous renégocierons les accords de Schengen au profit d’une action résolue en faveur de politiques nouvelles de migrations internationales et de codéveloppement, en particulier avec les pays du pourtour méditérrannéen. Nous mobiliserons au niveau européen pour l’abrogation de la « directive de la honte » de 2008 qui banalise et généralise une politique d’internement et d’expulsion des migrants en Europe et refuserons de les appliquer en France.



Modem-UDI


Voir le programme


Proposition sur les migrations: Nous créerons une politique européenne de l’immigration : une politique d’accueil des migrants avec des quotas par année et par métier ; une police européenne des frontières (maritimes, terrestres et aériennes) pour garantir les conditions d’accès au territoire européen ; un droit d’asile mieux harmonisé et réformé.





Nouvelle Donne


Voir le programme. Il ny' a rien de spécifique sur les migrations.





NPA


Voir le programme


Partie sur les migrations: Non à l’Europe forteresse. L’Europe peut élever des barbelés à Ceuta et Melilla, repousser les «boat-people» qui tentent de traverser la Méditerranée au prix de milliers de morts, cela ne changera pas le fait que, par la dictature de la dette, par les «plans d’ajustement structurels» des institutions financières internationales, par les ventes d’armes et les jeux d’alliances avec les pouvoirs autocratiques, elle pousse de plus en plus de gens à fuir vers le Nord. On voit bien toute l’hypocrisie du marché qui prône la liberté totale de circulation pour les capitaux et les marchandises, mais la refuse aux êtres humains. Partout, à la fois au niveau européen et dans chaque pays, les lois anti-im migrés sont durcies au nom de la «gestion concertée des flux migratoires», qui vise d’abord à transformer les immigrés en immigrés clandestins, plus facilement exploitables par les capitalistes européens. Les immigrés sont transformés en main-d’œuvre jetable, à utiliser en cas de besoin, puis dont on se débarrasse, la fameuse «immigration choisie ». Nous ne voulons pas de cette Europe qui stigmatise et expulse des milliers d’êtres humains. Au contraire, nous voulons une Europe ouverte à toutes et à tous, antiraciste, multiculturelle, une Europe de l’égalité des droits et nous demandons la suppression de toutes les lois racistes et discriminatoires. Cela passe notamment par la régularisation de tous les sans-papiers, l’arrêt des rafles et la fermeture des centres de rétention, la liberté de circuler et la fin du contrôle de l’immigration, le droit de vote pour tous les immigrés à toutes les élections.





Front national


Voir leur page internet élections européennes, et notamment la partie sur Schengen.


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L'Europe de la finance ça suffit ! Sortons de l’austérité en France et en Europe,europe,economie,gauches,

23 Mai 2014, 03:51am

Publié par hugo

L'Europe de la finance ça suffit ! Sortons de l’austérité en France et en Europe





Emission officielle du Front de gauche pour les élections européennes 2014 avec Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Clémentine Autain.

LA COLÈRE DES PEUPLES EST GRANDE EN FRANCE ET EN EUROPE
ELLE EST LÉGITIME
Après Sarkozy, Hollande et Valls inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. En Europe comme en France, pour préserver les profits d’une minorité, la crise financière a été le prétexte pour imposer des plans d’austérité, baisser nos salaires et nos retraites, casser et privatiser les services publics.
Résultat, le chômage et la précarité explosent, la vie est de plus en plus dure pour le plus grand nombre.
ROMPRE AVEC LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ EN FRANCE ET EN EUROPE
C’EST POSSIBLE
Face à ce désastre ouvrons une autre voie. Nous proposons de mobiliser les immenses ressources disponibles dans les banques et les grandes entreprises européennes pour financer la relance sociale et écologique de l’activité. Nous proposons de reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de coopérations et de solidarités.
LE 25 MAI
VOTONS POUR LES CANDIDATS ET CANDIDATES DU FRONT DE GAUCHE
Les partis qui appliquent l’austérité font semblant de s’opposer entre eux. Mais, déjà, ils sont déjà en train de se répartir les responsabilités pour faire la même politique. En votant pour les listes Front de gauche, avec la candidature d’Alexis Tsipras à la Présidence de la commission européenne,
vous pourrez dire : NON à l’Europe de la finance et de l’austérité. OUI à une Europe des peuples !
10 raisons de voter Front de gauche aux Européennes


POUR ROMPRE AVECL’EUROPE DE LA FINANCE, des banquiers et des actionnaires, qui se traduit par des politiques d’austérité. Nous voulons construire une nouvelle union coopérative et solidaire, celle de l’Humain d’abord.
POUR AGIR CONTRE LA CASSE DES DROITS sociaux et des services publics.
POUR LA DÉFENSE ET LA MODERNISATION de nouveaux projets industriels et agricoles, s’inscrivant dans un projet de transition écologique.
POUR LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ DU TRAVAIL ET LA RÉGRESSION SOCIALE. Mettre fin au dumping social à l’image de la pratique des salariés déplacés, avec l’harmonisation par le haut pour l’instauration d’un salaire minimum décent dans chaque pays.
POUR CHANGER LE RÔLE ET LES STATUTS de la Banque centrale européenne, afin de la mettre au service de l’emploi et de l’investissement socialement utile, la formation, la réindustrialisation et les services publics. Pour la taxation des mouvements de capitaux spéculatifs et la fin des paradis fiscaux.
POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE FEMME-HOMME, avec l’instauration de “la clause de l’Européenne la plus favorisée“, afin que chaque femme puisse bénéficier des lois les plus avancées dans les pays de l’Union.
POUR REJETER LE TRAITÉ DE LIBRE ÉCHANGE TRANSATLANTIQUE qui attaquerait encore plus nos droits et permettrait l’arrivée en Europe de produits ne répondant pas à nos normes sociales ou environnementales (poulet lavé au chlore, viande aux hormones...). Nous sommes pour des échanges justes avec le monde, des relations qui doivent se nouer sur un pied d’égalité et non dans le cadre d’accord qui ne favorisent que le dumping social.
POUR CESSER DE BAFOUER LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE tant au niveau national qu’européen et mettre en place une Europe de la démocratie, où les citoyens soient consultés sur les grandes questions les concernant. Le pouvoir doit revenir dans les mains des assemblées élues et des citoyens. Nous refusons la mise sous la tutelle de la Commission européenne du budget de la Nation.
POUR REJETER LE NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN imposé par Merkel qui vise à renforcer les pouvoirs de la Commission et imposer l’austérité à tous les États membres.
POUR UNE EUROPE DE LA PAIX ET DU DÉSARMEMENT. La sortie de l’alliance militaire de l’OTAN, une Europe active pour la solidarité et la coopération, pour une paix juste et durable au Proche-Orient avec la reconnaissance de l’État de Palestine.



Les candidats du Front de gauche
ÎLE-DE-FRANCE (15 sièges)
Patrick LE HYARIC (PCF)
Raquel GARRIDO (PG), Jean-François PELLISSIER (Ensemble), Anne SABOURIN (PCF), Michel JALLAMION (R&S), Geneviève OFFROY (PCOF), Philippe JURAVER (PG), Carine DELAHAIE (PCF), Boualem SNAOUI (Ensemble), Stéphanie TREILLET (Ensemble), Philippe RIO (PCF), Delphine BEAUVOIS (PG), Aïssa TERCHI (PG), Elsa MARTIN (PCF), François RALLE (PG), Delphine FENASSE (PG), Abdel SADI (PCF), Monique MIGNEAU (Ensemble), Fabien GUILLAUD BATAILLE (PCF), Annie SALTZMANN (PCF), Franck BOISSIER (PG), Hélène CILLIÈRES (PCF), Nordine IDIR (PCF), Mounia BENAILI (PG), Alain TAILLEUR (PCF), Florence HAYE (PCF), Dominique LESPARRE (PCF), Patricia TORDJMAN (PCF), Roland MUZEAU (PCF), Danielle SIMONNET (PG).
GRAND-OUEST (9 sièges)
Myriam MARTIN (Ensemble)
Xavier COMPAIN (PCF), Sylvie MAMET (PG), Patrice BOUTIN (GU), Marie-Claude ROBIN (syndicaliste), Alain BERGEOT (R&S), Françoise JAFFRÉ (PCF), Bertrand SEYS (PG), Évelyne ROBIN (PG), Gilles LEPROUST (PCF), Katell ANDROMAQUE (Ensemble), Yohan DANIEL (PCF), Véronique BONNET (Ensemble), Franck LOISEAU (PG), Anne JOULAIN (PCF), Guénolé FOURNET (PCF), Caroline POTTIER (PCF), Thierry ROUQUET (Ensemble).
GRAND-EST (9 sièges)
Gabriel AMARD (PG)
Mélanie TSAGOURIS (PCF), Bora YILMAZ (GU), Karine PETER (PCOF), Mustapha EL HAMDANI (Ensemble), Pascale BERTIN (PCF), Jean-Marie BROM (ouverture PG), Corinne LIÈVRE (PG), Jean Marie DROBISZ (PCF), Laurence LYONNAIS (Ensemble), Emmanuel GIROD (PG), Josiane GASPARINI (PG), Jean-Pierre CORNEVIN (PCF), Nora BOUDJEMAA (Ensemble), Julien RATCLIFFE (PCF), Éloïse DREURE (PG), Vincent ADAMI (PCF), Michèle LEFLON (PCF).
SUD-OUEST (10 sièges)
Jean-Luc MÉLENCHON (PG)
Marie-Pierre VIEU (PCF), Manuel BOMPARD (PG), Martine GAYRAUD (PCF), David HERMET (Ensemble), Ariane GALLET (GU), Jean-Jacques PARIS (PCF), Muriel RESSIGUIER (PG), Marc LASAYGUE (ouverture Ensemble), Agnès SAURAT (ouverture PCF), Raoul-Marc JENNAR (ouverture PG), Annie CASALINI (PCOF), Boris BEAUDOIN (PCF), Méloé COLBAC (PCF), Nicolas MAYER (PG), Bénédicte VEILHAN (Ensemble), Alain DUZERT (PCF), Nicole GASPON (PCF), Pascal MOUSQUÉ (PG), Laure ZUDAS (PG).
SUD-EST (13 sièges)
Marie-Christine VERGIAT (Front de gauche)
Eric COQUEREL (PG), Anne MESLIAND (PCF), Jacques LERICHOMME (Ensemble), Hélène LECACHEUX (PG), Jérôme MARCUCCINI (PCF), Florence CIAVAROLA (Ensemble), Raphaël DEBU (PCF), Tifen DUCHARNE (PG), Bob INJEY (PCF), Monique NIRONI (PCF), Idir BOUMERTIT (PG), Martine DUBOIS (Front de gauche), Marcel BERNON (PCF), Horiya MEKRELOUF (GU), Raphaël LAINÉ (Ensemble), Catherine LAURENTI (PG), Pierre TRAPIER (PCF), Elisa MARTIN (PG) Frédéric SOULA (PCF), Annie ANSELME (PCF), Hervé BORDES (PG), Christine CALENDRA (Ensemble), David EMAIN (PG), Katia PHILIPPE (PCF), Michel STEFANI (PCF).
CENTRE-AUVERGNE (5 sièges)
Corinne MOREL-DARLEUX (PG)
François DUMONT (PCF), Marianne MAXIMIE (Ensemble), Jean- Christophe CERVANTÈS (PCF), Sylvie DUBOIS (PCF), Pascal BAGNAROL (PCF), Laurence PACHE (PG), Mathys SCHOEVAERT (PCOF), Gisèle QUERITÉ (PCF), Tony BERNARD (PG).
NORD-OUEST (10 sièges)
Jacky HÉNIN (PCF)
Nathalie Nail (PCF), Eric Bocquet (PCF), Marie-Claude Herboux (Ensemble!), Jean-Luc Varin (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Michel Carreau (PCF), Béatrice Dupont (Ensemble!), Charles Beauchamp (PCF), Laurence Chapelle (PCF), Yvon Scornet (Syndicaliste), Cathy Apourceau – Poly (PCF), Gilles Prunier (PCF), Hélène Balitout (PCF), Loïc Pen (Syndicaliste), Christine Le Coent (PG), Denis Tardiveau (Syndicaliste), Yvonne Pecoraro (PG), Gaëtan Levitre (PCF), Nathalie Ledentu (PCF)

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Nouvelle Donne assigne le CSA, France Télévision et l’Etat français devant la Cour européenne des Droits de l’Homme,droits de l homme,droits,nouvelle donne,

23 Mai 2014, 03:48am

Publié par hugo


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#nouvelle donne . #élections . CSA . Pierre Larrouturou . bipartisme . nouvelle donne . élections européennées

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Nouvelle Donne assigne le CSA, France Télévision et l’Etat français devant la Cour européenne des Droits de l’Homme


22 MAI 2014 | PAR PIERRE LARROUTUROU




A moins de 48 heures de la fin de la campagne pour les Européennes, Nouvelle Donne a décidé d’assigner le CSA et France télévision devant la Cour européenne des Droits de l’Homme pour non-respect des règles relatives à l’équité et la pluralité dans le débat public.


Nouvelle Donne, parti politique créé fin 2013, regroupe déjà plus de 8.000 adhérents. Le parti est représenté à l’Assemblée Nationale par Isabelle ATTARD, députée du Calvados, et au Parlement européen par deux députées, Françoise CASTEX et Malika BENARAB-ATTOU.


Nouvelle Donne présente des candidats aux élections européennes dans les 7 circonscriptions métropolitaines.


Depuis le début de la campagne électorale, Nouvelle Donne et ses candidats sont victimes d’un traitement manifestement inéquitable les privant de tout accès à certaines chaînes de radio et de télévision en violation de l’expression du pluralisme des courants de pensée et d’opinion.


Pourtant, Nouvelle Donne satisfait à toutes les conditions qui devraient lui permettre de se voir accorder un temps de parole « normal » pour faire connaître des citoyens son projet politique : Nouvelle Donne a été déjà rejoint par plus de 8.000 citoyens dont 3 parlementaires et un grand nombre d’élus locaux.


Partout les salles de meeting sont pleines : meeting à Paris le 9 février devant plus de 650 personnes (chiffres Médiapart), meeting à Grenoble le 6 mai avec Bruno GACCIO, Hervé FLACIANI et Eric PIOLLE, maire de la ville, devant 500 personnes malgré les vacances scolaires (chiffres Dauphiné libéré). Dimanche 18 mai, le meeting de Nouvelle Donne sur la place de la République a réuni quelques 2.000 personnes (photo ci-dessous) alors que, au même moment, les meetings d’Europe Ecologie et de l’UDI rassemblaient un nombre de citoyens nettement plus faible.


rassemblement 18 Mai


Si Nouvelle Donne ne prétend pas à un temps de parole égal à celui accordé au PS ou à l’UMP, Nouvelle Donne ne saurait être traité différemment d’autres partis à la représentativité plus modeste tels que « Debout la République » par exemple. En effet, Nouvelle Donne compte un député national et deux députés européens alors que Debout la République en compte un au niveau national et aucun au niveau européen.


Selon les chiffres comptabilisés par le CSA, Nouvelle Donne n’a pu bénéficier sur France 2 que d’un temps de parole de 6 minutes à une heure de faible écoute et 0 seconde sur France 3 alors que Nicolas DUPONT AIGNANT a bénéficié de 3 invitations importantes :


Invité principal du 12-13 de France 3 le dimanche 20 avril


Invité de On n’est pas couché le samedi 26 avril pendant 42 minutes


Invité de Mots croisés le lundi 12 mai avec un temps de parole de 12 minutes


Philippe POUTOU Porte-Parole du NPA, qui n’est représenté dans aucune assemblée, a lui aussi été invité par France 2 dans l’une des plus importantes émissions de la campagne, Mots croisés, le lundi 12 mai. Il a bénéficié de plus de 10 minutes de temps de parole.


Dans le sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI publié le 27 avril, Nouvelle Donne était crédité de 3% d’intention de vote. Dans le sondage Ifop - Paris Match du 16 mai 2014, Nouvelle Donne recueille 2,5 % des intentions de vote (contre 1,5 % à Debout la République). Ce qui signifie que malgré un accès faible aux grands médias, la campagne de terrain a permis de convaincre un grand nombre de citoyens.


Si Nouvelle Donne disposait d’un accès normal aux chaines de télévision et de radio, on peut penser que son score le 25 mai lui permettrait d’avoir des élus au parlement européen. A contrario, si les grands médias continuent à ignorer l’expression du pluralisme des courants de pensées et d’opinion et à ne pas donner la parole aux requérants, cette violation d’une liberté fondamentale serait de nature à fausser la sincérité du scrutin.





Le CSA a indiqué le mercredi 14 mai « s’alarmer vivement » des difficultés d’accès aux médias pour certains partis présentant des listes aux élections européennes. Mais s’alarmer ne suffit pas.


Pour faire respecter d’autres règles dont il a la garde (diffusion d’œuvres françaises, absence d’émissions violentes ou à contenu pornographique,…) le CSA n’hésite pas à imposer de fortes amendes. Mais pour faire respecter les règles d’équité en période électorale, le CSA ne prend jamais de sanction. Il s’inquiète. S’inquiète vivement. S’alarme ou s’alarme vivement mais n’utilise jamais les moyens de sanction que la loi lui attribue. Qui respecte le gendarme s’il n’utilise jamais ses pouvoirs de sanction ?


Contre le Front National, Osez le débat démocratique


Il ne faudra pas se plaindre dimanche soir du très haut niveau d’abstention et du score dramatiquement élevé du Front National si rien n’est fait d’ici là pour permettre aux citoyens de découvrir les idées portées par les listes issues de la société civile, qui défendent, chacune à leur façon, des alternatives aux politiques actuelles.


Beaucoup de citoyens ne veulent plus voter pour le PS ni l’UMP. On les comprend : depuis 40 ans, ces deux partis se succèdent au pouvoir sans apporter de solutions à la crise et il ne se passe plus une semaine sans qu’un nouveau scandale ne vienne ternir encore leur image. Si la seule alternative fortement présente dans les grands médias est le FN, il ne faudra pas s’étonner le 25 mai.





Donnez-nous la parole et vous verrez qu’il y a des solutions.





Isabelle ATTARD, députée du Calvados, et Pierre LARROUTUROU, tête de liste en Ile de France, sont co-président de Nouvelle Donne.


www.NouvelleDonne.fr


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Le programme Nouvelle Donne pour les Européennes,france,nouvelle donne,

23 Mai 2014, 03:39am

Publié par hugo

Le programme Nouvelle Donne pour les Européennes


Pendant 30 ans, l’Europe a été une zone de coopération et de justice sociale, mais après le tournant néolibéral des années 80, l’Europe est devenue un espace de concurrence et de dérégulation.


Aujourd’hui l’Europe est confrontée à 3 blocages majeurs qui l’affaiblissent : pas assez de démocratie, le poids de la finance et des lobbys, le choix de l’austérité.


Or il est indispensable que l’Europe puisse avancer avec force et rapidité sur 2 objectifs prioritaires : apporter du progrès social, auquel chacun a droit et préserver la planète, qui est notre bien commun.


Retrouver la prospérité en Europe passe par des améliorations concrètes du niveau de vie, de la qualité de vie et du cadre de vie de chacun.


Voter Nouvelle Donne, c’est soutenir des solutions concrètes pour y parvenir.


Ne jamais renoncer à l’ambition que nos enfants peuvent et doivent vivre mieux que nous.


Télécharger le programme Européennes 2014 (pdf) 10 réponses phares pour reprendre la main

http://www.nouvelledonne.fr/wp-content/uploads/2014/04/10ReponsesPharesPourReprendreLaMain_NouvelleDonne.pdf

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Bruno Gaccio : « Le PS est devenu la droite complexée »,politique,ps,nouvelle donne,

23 Mai 2014, 02:39am

Publié par hugo

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Bruno Gaccio : « Le PS est devenu la droite complexée »
Parce qu’il juge que le PS « est mort », que la gauche a renoncé à changer le monde et que l’ensemble des politiques s’acharne à maintenir un cap qui n’est pas le bon, Bruno Gaccio estime qu’il y a urgence à oser une nouvelle donne. Rencontre anti-langue de bois


Bruno-Gaccio
Bruno Gaccio, cofondateur de Nouvelle Donne


Plus qu’un entêtement, une folie. C’est ainsi que Bruno Gaccio diagnostique l’acharnement des politiques – de droite comme de gauche – à poursuivre dans ce qu’il voit comme la mauvaise direction. Celle qui, pour enrichir le pays, justifie l’appauvrissement du plus grand nombre et l’épuisement des ressources naturelles ; celle qui, au prix de sacrifices toujours plus importants, s’acharne à rétablir une croissance qui a vécu et ne reviendra pas ; celle qui refuse de penser autrement pour envisager autre chose. Comme un changement de paradigme consistant à renoncer à la logique du toujours plus au profit d’une forme de “modération joyeuse”. Ni rigueur ni décroissance, mais frugalité raisonnée et harmonieuse.


Le message est clair. Après l’avoir recommandé, en vain, par la voix du Collectif Roosevelt, l’auteur de Manuel de survie à usage des socialistes le préconise par le biais de Nouvelle Donne, ce parti politique créé il y a six mois à peine et qui, assure-t-il, sera présent aux élections européennes. Non pas comme une utopie de plus mais comme “un modèle alternatif viable”. Son ambition ? Replacer le temps long et l’intérêt du plus grand nombre au cœur des orientations politiques. S’interroger sur la notion de croissance et sur son prix, sur celle de travail et sur sa valeur. De quoi, espère -t-il pallier la faillite d’une gauche qui a renoncé à sa vocation de “changer le monde”. De quoi, aussi, en finir avec cette tendance “à penser en rond et à philosopher de guingois” que des décennies de consanguinité ont inoculée à nos penseurs et politiques. Tentant.


Le collectif Roosevelt est né en 2011, au moment où nous étions un certain nombre à penser que Sarkozy ne serait pas réélu et que, par ailleurs, il nous apparaissait que les gens chargés d’écrire le programme du PS et qui avaient eu dix ans pour y penser n’avaient aucune idée. Pas un projet, rien. C’est alors que nous avons décidé de créer ce collectif, avec Stéphane Hessel et sa volonté de ne jamais renoncer, et Pierre Larrouturou et sa réflexion autour du travail, de sa valeur et de son sens à une époque où l’hyper-productivité mène à la pauvreté de la majorité des individus. Pour moi, les politiques actuels, de droite comme de gauche, font fausse route. Et ceci en grande partie parce que l’essentiel de leur action repose sur la conviction que la croissance, qui baisse depuis 60 ans, repartira. C’est une illusion. La croissance telle qu’on l’a connue ne repartira pas et c’est une bonne chose : on ne peut pas continuer à pomper les ressources de la planète à ce point-là dans le seul but de maintenir un rythme qui, de toutes façons, sera devenu intenable d’ici quelques décennies.


Le Collectif Roosevelt
Nous avons donc décidé de créer ce collectif afin d’envisager d’autres pistes, de formuler des propositions différentes. Et nous avons choisi Roosevelt comme référence parce que, lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il a tout de suite œuvré pour la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt afin de redonner confiance aux gens. Or c’est là une de nos convictions : l’Etat ne peut plus garantir les pertes de banques qui spéculent – la majorité des économistes en conviennent aujourd’hui – et encore moins garantir les bonus des traders. Lorsque Nicolas Sarkozy répète que notre système bancaire a mieux résisté que les autres et qu’il faut y voir la preuve de son caractère performant, c’est faux ! Il a tenu parce qu’il a été sauvé par l’Etat. Ce qui est le contraire du libéralisme. L’idée de Roosevelt à l’époque visait à redonner confiance en l’économie réelle et c’est aussi à cela que nous aspirons lorsque nous proposons d’entamer une réflexion sur ce qu’un pays est capable de fabriquer avec les individus qui le composent et sur la valeur de cette production.


En cinq jours, Roosevelt est parvenu à organiser la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt, puis il s’est adressé au peuple en disant : “Vous pouvez recommencer à avoir confiance et à consommer.” Et de ce New Deal est né un équilibre qui a tenu des années. Nous voulons partir de cette idée pour, à notre tour, proposer un modèle alternatif viable et sain à celui qui existe aujourd’hui. Un modèle qui s’inspire de la régulation rooseveltienne.


Le concept de régulation
Le concept de régulation est primordial car si on laisse les individus libres de faire ce qu’ils veulent – que cela soit dans un système capitaliste ou communiste, peu importe – c’est inévitable : ceux qui ont la capacité à créer, à bâtir, à être des meneurs et des entrepreneurs prendront le dessus sur les autres. Or s’il est clair que ces gens doivent être encouragés afin de continuer à être créateurs de valeur et à insuffler une dynamique au sein de la société, il est tout aussi évident qu’ils demandent à être canalisés ; ceci afin de s’assurer qu’on reste dans une logique de partage. Qu’un échange entre le haut et le bas de l’échelle est préservé.


Il est bien évident que certains n’ont ni l’envie, ni la capacité de se comporter en leaders ou en entrepreneurs. Cela signifie-t-il pour autant qu’il faille les laisser sur le bord du chemin? Je pense que non. J’ai le sentiment qu’aujourd’hui certains politiques veulent nous faire payer un confort passé avec ce message latent : “Et maintenant vous allez payer, c’est fini tout ça…” Mais l’ambition du politique devrait être de parvenir à faire vivre l’ensemble des citoyens dans une relative harmonie : les riches, les pauvres, les intelligents, les idiots…
L’idée du collectif Roosevelt c’est tout cela à la fois. C’est, en résumé, chercher à remettre les choses à l’endroit alors qu’aujourd’hui, elles sont totalement à l’envers. Dans le diagnostic, autrement dit dans la lecture qui est faite de la crise, comme dans les solutions erronées qu’on cherche à lui apporter.


La croissance
A l’heure actuelle on s’acharne à renouer avec la croissance parce qu’on se répète que la croissance crée de la richesse. Certes. Mais encore une fois, il ne faut pas espérer renouer avec la croissance telle qu’on l’a connue il y a quelques décennies. Tout ce que nous pouvons espérer des prochaines années, c’est parvenir à 1 point de croissance, maximum. Ce qui était d’ailleurs le cas jusqu’à ce que débute l’ère industrielle et que le commerce explose. Alors, effectivement, on se met à fabriquer de la croissance. Et celle-ci se maintient parce que, durant un siècle, le monde s’équipe en biens de consommation et croît. Arrivent ensuite les années 70 et, avec elles, la fin du pétrole pas cher. On réalise alors non seulement que la croissance va désormais coûter cher, mais aussi et surtout qu’elle est destructrice de certaines ressources collectives.


Pourtant, on ne se dit pas encore qu’il faut préserver la planète, penser autrement. La croissance commence alors à diminuer. Elle diminue durant des décennies et il faut se rendre à l’évidence : ce mouvement est inéluctable. S’acharner à la faire repartir est un non-sens, elle ne repartira pas.


Changement de paradigme
En Afrique la croissance existe, bien sûr, mais pour les économies matures, pour les sociétés déjà suréquipées, elle n’est tout simplement plus possible. C’est pourquoi il faut désormais envisager un changement de paradigme et pour cela, s’interroger sur le sens à donner au travail, à son périmètre, à sa valeur. Sommes-nous sur Terre uniquement pour travailler plus, gagner plus et consommer plus tout en sachant que cela contribue à épuiser les ressources de la planète et à appauvrir la majorité de ses habitants ? Tout cela n’a aucun sens. On s’acharne à maintenir un cap qui n’est pas le bon.


L’idée de modération joyeuse
L’idée devrait être de mettre en place autre chose, une forme de modération joyeuse qui ne serait pas de la décroissance et qui n’aurait rien de sinistre. Encore une fois, nous n’avons pas le choix : aux Etats-Unis, pour 1 000 habitants, enfants compris, on compte 800 voitures. En Chine, on en totalise 64 et en Inde, 30. La question qui se pose aujourd’hui est : Indiens et Chinois aspirent-ils au même taux d’équipement que les Américains? Si oui, on est morts ! Il n’y aura pas suffisamment de pétrole pour cela. Il faut donc trouver d’autres façons d’envisager l’avenir, d’autres logiques. Pour cela il faut d’abord accepter de se mettre dans la bonne direction.


Quand on est à Lyon, qu’on veut aller à Marseille et que, sur l’autoroute, on dépasse des panneaux indiquant Lille, Roubaix et Tourcoing, on en déduit qu’on ne va pas dans la bonne direction et qu’il ne sert à rien de ralentir : cela nous fera seulement aller moins vite au mauvais endroit. Et c’est pourtant ce qu’on fait ! Les politiques de gauche comme de droite persistent à ignorer les signaux et vont dans la même direction – la mauvaise – plus ou moins vite. C’est cette obstination à nier l’évidence que le collectif Roosevelt veut dénoncer. C’est pour y mettre un terme qu’il propose des pistes de changement.


Temps long vs temps court
Parmi celles qui nous tiennent particulièrement à cœur, il y a, je l’ai dit, la séparation banques d’affaires et banques d’investissement mais aussi la réorganisation du temps de travail, la transition énergétique, le logement… Il existe un fonds de réserve sur lequel se trouvent 34 milliards d’euros de la Sécurité sociale actuellement placés sur les marchés financiers et qui rapporte de façon aléatoire. Si on allait puiser dans cette réserve pour construire des logements et si on y ajoutait les 1 600 milliards sur l’assurance-vie qui doivent être orientés par l’Etat, cela nous permettrait de créer de l’emploi dans le bâtiment, de loger les personnes qui en ont besoin et à l’Etat de récupérer des loyers, autrement dit un revenu pérenne. Ce qui, au final, permettrait de remplacer le temps court par le temps long.


Temps de travail
Pour l’heure les politiques d’austérité de nos dirigeants consistent à couper dans tous les budgets sociaux, à réduire le coût du travail et à baisser les impôts de ceux qui peuvent consommer – les plus riches – en espérant que, grâce à cela, on parviendra à créer de l’emploi. Mais on n’y arrivera pas de cette façon. Les plus riches consomment quoi qu’il arrive, inutile pour cela de baisser leurs impôts, le smic français est certes à 1 200 euros quand le salaire moyen est de 100 euros mensuels en Ukraine et de 130 en Chine, mais il est le résultat de batailles sociales majeures et s’obstiner à l’abaisser ne correspond pas à ce qu’on nous a vendu, à savoir : un projet de société qui permettrait de vivre par son travail et non pour lui ; d’avoir des loisirs, du temps, d’élever ses enfants… Et aujourd’hui on nous répète qu’il faut travailler encore plus comme si cela devait être notre unique perspective.


Surtout les 35 heures ayant été très mal faites, l’idée même de réduire le temps de travail pour mieux le répartir ne passe absolument pas alors qu’aux Etats-Unis, il existe une vraie réflexion autour de ces idées et de ces enjeux. Les pères et mères de famille sont passés à 32 heures, on comprend qu’il faut réduire… Et nous, nous sommes une fois de plus en retard sur la question.


“Nouvelle Donne”
Nous avons créé Nouvelle Donne parce que sur toutes ces questions, nous n’avons pas été écoutés. D’ailleurs, pourquoi le président Hollande nous écouterait-il ? Il lui manque cette fibre aventurière qu’il faut impérativement avoir pour, à un moment donné, accepter l’idée d’un changement de paradigme. On le voit : le système créé ne fonctionne pas. Il faudra bien, à un moment ou un autre, donner les manettes à quelqu’un d’autre mais le système ne donne jamais les manettes à quelqu’un qui ne pense pas comme lui. Si bien que le seul moyen d’en sortir, c’est d’envisager une “nouvelle donne”. Et le New Deal, après tout, c’est cela : une nouvelle donne. Et c’est ce que nous avons voulu créer parce que nous avons aujourd’hui besoin d’une nouvelle donne économique, politique, sociale. Nous avons donc créé ce parti, déposé les statuts et, très vite, nous nous sommes mis à travailler avec des économistes sur les propositions de Roosevelt.


Non pas pour les calquer – certaines n’étaient pas réalisables – mais pour s’en inspirer et aboutir à une offre viable. A des propositions aptes à être confrontées à la réalité. Et nous serons prêts à le faire dès les européennes.


Le revenu d’existence inconditionnel
Une idée qui nous est chère est celle qui consisterait à instaurer un “revenu d’existence inconditionnel”. Un revenu que chacun toucherait, de la naissance à la mort, sans autre condition. L’idée est simple et se résume ainsi : le fait que les gens existent vaut des points de PIB. Le fait qu’ils échangent, qu’ils fassent circuler des idées, qu’ils créent du lien social ou qu’ils se forment, cela vaut des points de PIB. Tout cela représente une activité, mais pas de revenu . Or notre idée est que toute action a une valeur. Que toute activité pourrait donc être rémunérée.
Voilà pourquoi nous pensons qu’il faut créer ce revenu, non pas en euro, afin de ne pas créer d’inflation, mais dans l’une des multiples monnaies locales que compte la France et qui ont une vertu : celle de ne pas être spéculatives.


Cette monnaie utilisée pour le revenu d’existence inconditionnel serait donc à parité avec l’euro mais non convertible, ce qui, au final, permettrait de redonner du pouvoir d’achat à l’ensemble de la population française et l’obligerait à consommer dans un périmètre donné : celui de nos frontières.


“Etre de gauche”
Etre de gauche, c’est penser que tout n’est pas figé. Qu’un changement est possible pour le bien-être du plus grand nombre. C’est remettre au centre le temps long et l’intérêt général. Si je voulais être caricatural je dirais que, traditionnellement, la droite est le parti qui se soucie de préserver les acquis quand la gauche est celui qui prend en compte les changements de contexte – la fin annoncée du pétrole, l’arrêt de la croissance… – pour penser autrement et imaginer autre chose. Et lorsqu’il cesse de faire cela, il devient la droite, ce qui est le cas aujourd’hui. Le PS est devenu la droite complexée. En réalité le PS a renoncé a tout ce qui faisait sa vocation – la créativité, le changement, la protection du plus grand nombre… – il y a très longtemps, en 1983, lorsqu’il a eu la possibilité de sortir du serpent monétaire, de conserver notre monnaie et de s’y tenir et qu’au lieu de cela, Mitterrand a accepté l’économie de marché par souci de modernité.


Ce jour-là, il a renoncé à être un homme de gauche, il a renoncé à travailler pour le plus grand nombre. Il a ouvert les frontières. Dès lors l’idée dominante est devenue : il faut que notre pays soit un pays riche ; tant pis si les gens qui l’habitent sont majoritairement pauvres. Je pense l’inverse.


Utopie
Encore une fois il est temps de se poser la question : a-t-on pour seule vocation de travailler et amasser ou peut-on imaginer autre chose ? Je suis bien conscient qu’en disant cela on n’est jamais élu. Pourtant nous ne sommes pas utopistes, nous pensons simplement qu’il n’y a pas de fatalité, que les choses peuvent être autrement ; ce que la gauche est désormais incapable de faire. Quant à son think tank, Terra Nova, il ne compte que des gens sortis de l’Ena ! Ils sont très intelligents, très brillants, mais ils pensent en rond, ils philosophent de guingois… Comment a-t-on réussi, à force de consanguinité, à faire qu’une telle somme d’intelligence aboutisse à de telles erreurs d’appréciation, à un tel aveuglement ?


Pour ma part j’estime qu’il devrait y avoir deux PS : un, réaliste, qui soit aux affaires et qui gère ; l’autre, apporteur d’idées, innovant, qui l’enrichisse en propositions. C’était d’ailleurs cela, le rôle de la gauche et de la gauche de la gauche. Et aujourd’hui c’est fini alors que partout, dans tous les secteurs d’activité, économiques, artistiques ou intellectuels, les créatifs sont nécessaires à la survie du secteur. Pourquoi en irait-il autrement en politique? C’est pour cette raison et parce que le PS est mort que nous avons créé Nouvelle Donne.


Folie
Pour moi une politique efficace doit être agile, réactive, créative, elle ne doit pas faire de sa mission un métier mais doit être capable de repenser la société en partant d’en bas : du plus grand nombre. Surtout elle doit être osée : osons dire que, peut-être, faire l’Europe monétaire avant de faire l’Europe politique a été une erreur, que, peut-être, faire un marché avec 28 pays qui tous parlent des langues différentes, ont des cultures et niveaux de vie différents, en est une autre qui, pour l’instant, sert uniquement les gens qui pratiquent le cross-country fiscal, la délocalisation et le dumping social. Osons voir ces erreurs d’orientation et changer de cap.


C’est ce que je répète dans mon livre : lorsqu’en voiture on s’aperçoit qu’on est sur la mauvaise direction, on fait demi-tour. Là, on s’entête dans cette mauvaise direction. Pire que cela, on s’engueule avec le chauffeur, on cherche à lui prendre le volant et, une fois qu’on l’a, on accélère pour aller plus vite et ceci toujours à sens inverse ! C’est plus qu’un entêtement, c’est une folie. Et comme ce n’est pas d’une voiture mais d’un pays qu’il est question c’est une folie collective. Einstein le disait : refaire la même chose en espérant aboutir à un résultat différent, c’est de la folie. Et c’est bien ce dont nous sommes atteints aujourd’hui.


Bio express
L’aventurier
Né à Saint-Etienne il y a 56 ans d’un père maçon d’origine italienne et d’une mère papetière, Bruno Gaccio quitte l’école à 15 ans. D’abord apprenti typographe dans une imprimerie où il se taille une conscience politique au contact des syndicalistes de la CGT et des auteurs anarchistes, puis fromager dans la Drôme, il change radicalement d’horizons et d’ambitions lorsqu’il “monte à Paris” et devient auteur et interprète pour le café-théâtre – notamment le Petit Théatre de Bouvard. Une apparition sur grand écran et un scénario plus tard (Une journée chez ma mère, en 1992) il entre à Canal+. Il a alors 34 ans et sa carrière est lancée. Il devient co-auteur des Guignols de l’Info, reprend un temps le plateau de Nulle part ailleurs et en 2006 devient directeur adjoint de la fiction française pour la chaîne avant de créer, deux ans plus tard, Grand Hôtel Productions avec Gilles Galud et de rejoindre, en 2011, l’équipe de Ruquier dans On va s’gêner.


Homme de télé et de spectacle, il est également militant politique dans l’âme et fervent défenseur de la liberté d’expression – il y consacre d’ailleurs deux livres : Le Guignol et le Magistrat écrit avec Philippe Bilger en 2005 et, 5 ans plus tard, Peut-on tout dire ? avec Dieudonné. En 2012 il est cofondateur du Collectif Roosevelt, un mouvement civique qui rassemble des personnalités telles que Pierre Larrouturou, Edgar Morin et Stéphane Hessel et qui vise à influer sur les décisions politiques en en appelant à “l’insurrection des consciences”. Porté par son élan et agacé par l’absence de réaction de politiques dépourvus de “la fibre aventurière” qu’il faut, selon lui, pour “oser” des pistes différentes, il crée l’année dernière avec Pierre Larrouturou le parti politique Nouvelle Donne qui compte aujourd’hui 7 000 adhérents et publie, dans la foulée, Manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche (aux éditions Les liens qui libèrent).


Propos recueillis par Caroline Castets

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Privatisation de l’hôpital public : l’émir qui révèle la forêt,sante,france,emploi,riches

22 Mai 2014, 23:00pm

Publié par hugo

Privatisation de l’hôpital public : l’émir qui révèle la forêt
Mardi 20 Mai 2014 à 12:15 | Lu 9676 fois I 51 commentaire(s)


BRUNO RIETH


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Un émir qui privatise un étage de l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt et c'est toute la planète médiatique qui est en émoi. A raison. Sauf qu'une telle pratique n'a rien de nouveau. Et c'est bien ce que regrette une partie du personnel médical qui n'apprécie guère, dans cette histoire, l'argumentaire déployé par Martin Hirsch, le patron de l'AP-HP, pour justifier ce « séjour » du riche patient.


ALEXANDRE GELEBART/20 MIN/SIPA
ALEXANDRE GELEBART/20 MIN/SIPA
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L'histoire révélée par Le Canard enchaîné a agité les médias en fin de semaine dernière. Début mai, un riche émir, accompagné de toute sa suite, a privatisé tout un étage de l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt. Choquant ? En effet. Mais malheureusement, cette affaire n'a rien de nouveau. « Ça fait des années qu’existent ces pratiques. Là, c’est enfin mis en lumière et ça montre combien c’est n’importe quoi » s’emporte Patrick Pelloux, le médiatique syndicaliste urgentiste. « C’est la loi Bachelot qui avait gravé dans le marbre cette pratique, avec l’espoir de rapporter de l’argent. Sauf que l’on n'est pas foutu de récupérer ces sommes, la plupart du temps » poursuit-il. Les informations du Journal du dimanche semblent lui donner raison : l'AP-HP (l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris) cumulerait, en 2012, près de 90 millions d'euros d'impayés de la part d'organismes et de patients étrangers.



« En plus, poursuit Pelloux, Martin Hirsch (le directeur général de l'AP-HP, ndlr) explique que ça ne posait pas de problèmes puisque cela intervenait durant le pont du 8 mai où l’hôpital se retrouve avec des lits vides. Or c’est faux : il y a dû avoir des malades qui ont été redirigés vers d’autres structures ». Et pour l'urgentiste d'aller même jusqu'à expliquer que désormais, l'hôpital connaît « une forme de corruption moderne, corruption car on remet en cause l’égalité des soins »...

Chez les syndicats, l’annonce a aussi du mal a passer, comme en témoigne Rose-May Rousseau, secrétaire général de l’Usap-CGT : « On doit garder nos valeurs d’égalité d’accès aux soins qui sont au centre de notre mission de service public. Or, en déroulant le tapis rouge à un patient et en lui permettant de privatiser neuf chambres durant six jours, simplement parce qu’il a de l’argent, on glisse vers un système où c’est la carte bleue qui définit la priorité d’accès aux soins. Et ça, c’est inacceptable ». Pour la syndicaliste, cette affaire révèle surtout le désengagement de l’Etat depuis des années : « C’est un choix que de vouloir favoriser le tourisme médical. Mais il ne faut pas que ça se fasse aux dépens de tout les autres patients », prévient-elle. Surtout lorsque ce choix entraîne « des ardoises qui dépassent le million » nous glisse-elle aussi.


Il n’y a peut-être que la présidente de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée, la députée PS Catherine Lemorton, qui ne voit pas grand-chose à redire dans cette histoire. Du moins, insiste-t-elle prudemment, si l'on en croit les déclarations de Martin Hirsch. « Ce n’est pas vraiment nouveau. Il suffit de voir ce qu’il se passe dans des cliniques du Sud de la France. Je comprends l’émotion, car on est dans le cas d’un hôpital public. Mais si je me réfère à ce qu’a dit Martin Hirsch, si on fait payer plus chère la prestation et qu’elle n’a pas eu d’incidence sur des éventuels futurs patients, c’est même plutôt bénéfique », juge-t-elle. Pour la député, si ce genre d’événement est encadré et qu'il permet à « celui qui n’a rien de passer toujours devant les émirs ». Tout irait donc au mieux dans le meilleur des mondes ? « Il est vrai que ça nécessite une transparence totale ». Une transparence qui, aujourd'hui, n’est pas d’une évidence folle.

A contrario, le professeur André Grimaldi, défenseur sans relâche de « la santé pour tous », voit dans cette affaire une véritable mascarade : « Premièrement, lorsque Monsieur Hirsch se félicite que les patients étrangers paient 30 % plus cher, j’ai envie de lui dire d’aller regarder du côté des Etats-Unis et ce qu’aurait payé le patient d'Ambroise-Paré. Cette somme est ridicule par rapport au poids financier des personnes en question. D’autant qu’elles ne participent en rien à la construction de notre système de santé que nous finançons, avec nos impôts ou nos assurances. C’est pour cette raison que, dans une logique d’équité, il faudrait les faire payer beaucoup plus ». Surtout ce genre d’initiative remettrait en cause le principe « d’égalité-qualité » selon le professeur, « pour que notre système de soin reste le meilleur, il ne faut pas que la qualité soit réservée à certains particuliers. Ce qui est vraiment inacceptable, c’est que Martin Hirsch nous explique que ces prestations permettront d’aider à soigner “les patients précaires”. Or le service public ne marche pas à la charité, mais à l’égalité », recadre-t-il.

Serions-nous donc en train de glisser vers un système de santé à deux vitesses ? Question métaphysique de journaliste pour Patrick Pelloux :« Ça fait longtemps qu’elle n’est plus à deux vitesses, mais en boîte automatique. Il y a les pauvres, français ou étranger, qui ne peuvent aller que dans certains établissements qui les acceptent. Il y a la classe moyenne qui bénéficie de la sécurité sociale et qui a, de temps en temps, une mutuelle complémentaire et arrivent plus ou moins à se faire soigner correctement si elle a la patience d’attendre. Et puis il y a ceux qui ont de l’argent et qui peuvent se faire soigner vite et par les meilleurs ».






TAGS : GRIMALDI, HIRSCH, HÔPITAL, HÔPITAL AMBROISE-PARÉ, PELLOUX, SANTÉ

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Femmes et handicapées, la double discrimination,handicape,femmes,

22 Mai 2014, 02:47am

Publié par hugo

Les Journées de l'égalité


Événement 16 mai 2014 17 articles Laure Menanteau
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Femmes et handicapées, la double discrimination


Depuis 2003, l’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir et sa présidente, Maudy Piot, se battent pour que les femmes handicapées soient reconnues comme des citoyennes à part entière.
L'association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir participe aux Journées de l'égalité à travers une exposition artistique « Égales et Différentes » présentée du 17 au 23 mai dans ses locaux au 2, rue Aristide-Maillol, à Paris 15e.


Cette exposition inédite présentera des œuvres originales créées par des adhérent-e-s de l'association : photographies, mosaïques, tableaux, art brut, créations en maille…







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12 mai 2014
Julie Védie
Photos : © Julie Bourges/Picturetank


« La différence est une richesse extraordinaire vous savez. » Maudy Piot sait de quoi elle parle. Née avec une maladie génétique qui lui a progressivement fait perdre la vue, « comme le soleil qui se couche lentement à l’horizon », la présidente de Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir a été très tôt confrontée à la différence et à l’exclusion. « Mes parents ont mal supporté d’avoir une fille handicapée, du coup je suis devenue très tôt une battante, une militante », raconte-t-elle, ses grands yeux azur fixés sur son interlocutrice, même si aujourd’hui elle est totalement aveugle. Exclue des études de médecine qu’elle avait entreprises, Maudy Piot passe alors un diplôme d’État d’infirmière, puis de kinésithérapeute. Dans ce cadre, elle travaille en psychiatrie, un secteur qui l’intéresse tellement qu’elle devient ensuite psychanalyste. Mue par le poids de son handicap, son féminisme et son incroyable énergie, elle veut aider les femmes aveugles à sortir de l’oubli.


Citoyennes avant tout
En 2003, à l’occasion de l'Année européenne des personnes handicapées, elle organise un forum sur le thème de la citoyenneté, « un aspect de la vie des femmes handicapées dont personne ne parlait à l’époque », sous le marrainage de Lucie Aubrac. L’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir est créée dans la foulée, pour dire que les femmes handicapées, victimes d’une double discrimination, sont des citoyennes à part entière. Composée de 250 adhérents, des femmes mais aussi des « hommes féministes », des adhérents handicapés mais aussi des valides, l’association intervient pour changer l’image du handicap, et lutter contre les discriminations dans tous les grands domaines de la vie : emploi, soins, violences, loisirs, solitude.... « Dans la société, nous, les femmes handicapées, sommes les grandes oubliées », martèle-t-elle, intarissable sur le sujet. « La pire des discriminations reste quand même celle de naître femme : par exemple, 48% des hommes handicapés ont un travail, contre seulement 22% de femmes, ajoute-t-elle, toujours indignée. Le plus important est de changer l’image du handicap, mais sans faire pleurer. »


« Notre objectif : l’égalité dans la différence »
Maudy Piot se bat donc sur tous les fronts, pour financer et faire connaître son association, et pour changer l’image des femmes handicapées, dans tous les domaines de leur vie. « Par exemple, les violences contre les femmes, on oublie que, si environ 36% des femmes valides en sont victimes, la proportion monte à 80% pour les femmes handicapées ! » Accompagnée de Tchadou le magnifique, le golden retriever (« mes yeux ») qui l’accompagne depuis 11 ans dans tous ses déplacements, elle parle avec fierté de l’exposition d’œuvres et d’objets proposée du 17 au 23 mai dans les locaux de l’association, dans le cadre des Journées de l’égalité organisées par la Région. « Il y aura des mosaïques, des photos, des sculptures, des bijoux… Les personnes handicapés développent un imaginaire et une créativité que les valides ne soupçonnent pas ! Mais on n’indiquera pas si l’auteur de l’œuvre souffre ou non d’un handicap, ou de quel handicap : notre objectif reste l’égalité dans la différence… »


Tags Accessibilité Vivre avec un handicap Égalité femmes-hommes Lutte contre les discriminations

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Téhéran n'aime pas "Happy",religion,politiques,musiques,integrisme,

22 Mai 2014, 02:20am

Publié par hugo


, 21/05/2014 - 15:30
Téhéran n'aime pas "Happy"


De jeunes Iraniens arrêtés pour avoir repris "Happy", La SNCF risée de la toile, Apprenez à prononcer les noms des joueurs du Mondial... Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web.


Ils sont accusés d'avoir "heurté la chasteté du public". Six jeunes Iraniens ont été interpellés à Téhéran pour avoir mis en ligne ce lundi une version "from Téhéran" du fameux clip de Pharrell Williams, "Happy". Après de très nombreuses villes tout autour du monde, la capitale iranienne a cédé aux déhanchements du chanteur américain. Dans la vidéo, intitulée "Happy we are from Tehran", trois hommes et trois femmes (non-voilées) dansent et chantent sur les toits et dans les rues de la ville.


Cette initiative a déclenché les foudres des milieux conservateurs iraniens. Dénonçant l'occidentalisation croissante de la jeunesse du pays, les autorités iraniennes ont décidé de faire un exemple. "Après un clip vulgaire qui a heurté la chasteté du public sur internet, la police a décidé d'identifier ceux impliqués dans ce clip", a expliqué le chef de la police de Téhéran, Hossein Sajedinia, ajoutant que "trois hommes et trois femmes ont été arrêtés, et ont avoué leur acte criminel." Il a expliqué que la vidéo a été postée à l'insu des danseurs par un couple qui les aurait ainsi piégé.


En vertu de la loi islamique, en vigueur depuis 1979 en Iran, les interprètes du "Happy" iranien sont en tort, les femmes n'étant pas "couvertes intégralement". Mais alors que le nouveau président du pays, le modéré Hassan Rohani, a demandé aux forces de l'ordre plus de tolérance vis-à-vis du voile, le sort des danseurs se retrouve au coeur de l'affrontement entre conservateurs et modérés en Iran.


Internet se moque de la SNCF et de RFF


"SNCF, c'est possible ! fin de la blague". Comme cet internaute reprenant un spot publicitaire des années 1980, les Twittos français ont largement commenté l'erreur des opérateurs des chemins de fer dans la commandes des nouveaux TER. Dévoilée par le Canard Enchaîné, l'affaire montre que la SNCF a commandé plus de 2 000 nouveaux trains ... trop larges pour pouvoir entrer dans certaines gares.


"Rassurez-moi, c'est une blague ?" Face à cet incroyable dysfonctionnement qui devra être résolu par le rabotage de nombreux quais de gare, de nombreux internautes n'en reviennent pas. "Deux centimètres de largeur en trop, 50 millions d'euros à payer", le coût interloque les Français, qui s'inquiètent de devoir payer la facture.


"La SNCF se plante dans les grandes largeurs". Rivalisant de bons mots, les internautes s'amusent d'une situation que "n'aurait pas pu imaginer le [site parodique] Gorafi", tant elle est improbable.


Une préparation au Mondial originale


Avec la grand messe du football, dans moins d'un mois au Brésil, une question se pose. Comment prononcer les noms des joueurs des pays aussi "exotiques que la Corée du Sud ou du Honduras" ? Face à la difficulté à prononcer le nom de l'international allemand Bastian Schweinsteiger, un journal brésilien a choisi de prendre l'initiative, et a conçu un site fort simple pour éviter des prononciations "à la Thierry Rolland".


Sur une page intitulée "Player List", les noms de chaque participant au Mondial brésilien sont écrits, et prononcés par les membres des différentes ambassades des pays concernés au Brésil. Un site à visiter de façon obligatoire pour bien préparer son Mondial, et s'entraîner à dire "Lazaros Christodoulopoulos".


Clément Martel / 6Medias


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comme toujours
cette jeunesse tenue, retenue , pour être projetée vers l'avenir du passé
De lebuzzz (privé) - Le mercredi 21 mai à 17H52
0 commentaire
Téhéran n'aime pas "Happy"
De toutes façons, Téhéran n'aime rien ni personne.
De Chatquigriffe - Le mercredi 21 mai à 14H33

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