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BRADERIE DE LILLE : LE MAL-LOGEMENT, ÇA N’EST PAS UN CLICHÉ !,articles femmes hommes,logements,

26 Septembre 2013, 02:45am

Publié par hugo

VOUS ÊTES ICI : AccueilNos actionsSensibiliser au mal-logementBraderie de Lille : le mal-logement, ça n’est pas un cliché !
Braderie de Lille
BRADERIE DE LILLE : LE MAL-LOGEMENT, ÇA N’EST PAS UN CLICHÉ !
L’Agence régionale de la Fondation était présente, comme chaque année, à la grande braderie de Lille, le plus grand marché aux puces d’Europe.


20/09/2013
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Week-end chargé pour l’Agence régionale de la Fondation : samedi 31 et dimanche 1er septembre, pas moins de deux millions de personnes étaient attendues dans la capitale des Flandres, où 10 000 exposants, particuliers, brocanteurs professionnels ou amateurs, et commerçants se partagent 100 kilomètres d’étals.


POUR CETTE VERSION 2013, L’AGENCE COMMUNIQUAIT SUR LE THÈME : “LE MAL-LOGEMENT, ÇA N’EST PAS UN CLICHÉ !”
Comme chaque année, la Fondation Abbé Pierre tenait un stand lors de cette braderie de renommée internationale. Pour cette version 2013, l’Agence communiquait sur le thème : “le mal-logement, ça n’est pas un cliché !” et plus de 300 photos ont été réalisées au cours des deux jours.


Discussions, échanges sur la réalité et les conséquences du mal-logement ont permis aux salariés et bénévoles de la Fondation ainsi qu’aux groupes Emmaüs locaux de faire du logement un sujet à part entière pendant la braderie... Rendez-vous l’année prochaine !

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Sexisme. Des pubs pour une mutuelle étudiante censurées,femmes,feministes,etudiants,

26 Septembre 2013, 01:24am

Publié par hugo

Sexisme. Des pubs pour une mutuelle étudiante censurées
Faits de sociétémercredi 25 septembre 2013
La campagne de pub de la Smerep, mettant notamment en scène « La blonde » a été recalée par le JDP.
La campagne de pub de la Smerep, mettant notamment en scène « La blonde » a été recalée par le JDP.
Capture d’écran YouTube.



L’humour des publicités de la mutuelle étudiante Smerep n’a pas fait rire tout le monde. Saisi par le cabinet de la ministre des droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, le Jury de la déontologie publicitaire a recalé la campagne.


Diffusée sur Internet et au cinéma, dès le mois de juillet, au moment des inscriptions à la fac, la campagne publicitaire de la Société mutualiste des étudiants de la région parisienne (Smerep) vient de subir les foudres du Jury de la déontologie publicitaire.


« Images profondément sexistes »


Selon cet organe de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, les cinq vidéos imaginées par l’agence Lowe Stratéus véhiculent « des stéréotypes dénigrants, notamment des propos et images profondément sexistes ».


L’association Les Chiennes de garde avait déjà critiqué la campagne, réduisant selon elle les femmes à la catégorie de « blonde », ou les représentant « oisives ou à la cuisine ».


Le film intitulé La blonde met en scène une jeune fille blonde qui dit avoir adhéré à la Smerep parce que le T-shirt de l’étudiant qui recueillait les adhésions lui a plu.






Dans Le tombeur, un jeune homme explique avoir choisi la Smerep à cause du décolleté de la représentante de la mutuelle et s’interrompt pour poursuivre une jeune femme.






« Cela s’appelle de la censure »


« Si c’est fait pour des raisons politiques, cela s’appelle de la censure », peste Pierre Faivre, vice président de la Smerep, à propos de la décision du JDP, qui avait été saisi par le cabinet de la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.


« On fait juste une simple campagne de communication pour faire exister une marque, pour casser l’image de la sécurité sociale étudiante, et on se retrouve avec un procès d’intention sur des motifs que l’on trouve totalement déplacés. Cette publicité avait été testée sur un public étudiant […]elle faisait plutôt rire et n’a jamais choqué personne. »

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quand le Figaro agite la peur de l’invasion d’immigrés,racisme,immigres,respect

26 Septembre 2013, 01:21am

Publié par hugo

Accueil du site > Web > Sur le vif > Intox : quand le Figaro agite la peur de l’invasion d’immigrés
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SUR LE VIF
Par Erwan Manac’h - 9 septembre 2013
Intox : quand le Figaro agite la peur de l’invasion d’immigrés
Rien de tel qu’un beau graphique pour alimenter les vieux fantasmes ! Dans un récent article analysant la crise de l’hébergement d’urgence, qui a poussé 200 personnes à s’installer sur la place principale de Clermont-Ferrand faute de place dans les centres d’accueil, le Figaro met le paquet. Graphique à l’appui, le quotidien pointe une explosion des demandes d’asile de 70 % en cinq ans (!).




Capture d’Écran
Les chiffres sont justes, mais le choix de la période est plus que douteux, car l’année prise comme référence est la valeur la plus basse de la décennie. France terre d’asile a dû se fendre d’un communiqué pour dénoncer l’artifice arithmétique et donner une autre présentation des mêmes chiffres, bien moins anxiogène :






« Rappelons que 80 % des 15,6 millions de réfugiés se trouvent dans les pays du Sud, ajoute France Terre d’Asile. Les personnes qui alimentent [le fantasme de l’invasion d’étrangers en France] doivent assumer leur positionnement idéologique et cesser de lui donner le vernis de l’information impartiale. »


Et si la saturation des Centres d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) est une réalité criante, il est surtout un résultat des choix budgétaires court-termistes qui freinent les créations de place, rappelle l’organisation. « La part du budget de la nation consacré à l’asile est de 0,13 % », rappelle au passage France Terre d’Asile.


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"Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits",immigrations,roms,egalites,droits,valls,

26 Septembre 2013, 00:49am

Publié par hugo

SUR LE VIF
Par Ingrid Merckx - 25 septembre 2013
"Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits"
Alors que les propos anti-Roms se multiplient jusqu’au ministère de l’Intérieur, Amnesty International publie un rapport dénonçant la situation des Roms en France. Les politiques ne sont pas appliquées, les dispositifs sont insuffisants et inefficaces et les évacuations contreviennent au droit international.


« Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits », dit l’homme sur la vidéo en ligne sur le site d’Amnesty International. Belle riposte au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui déclarait, le 24 septembre sur France Inter :


« Il n’y a pas d’autres solutions que de démanteler ces campements et de reconduire à la frontière. (...) » Il n’y a plus d’appel d’air aujourd’hui. Les populations roms ne viennent plus en France parce qu’elles savent qu’on y mène une politique ferme. (...) Les Roms ont vocation à revenir en Bulgarie et en Roumanie. »
Des propos qu’il a confirmés le lendemain sur BFM :
« Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations »
Il a ajouté :
« Etre de gauche, c’est refuser la misère. Etre de gauche, c’est refuser les bidonvilles où s’entassent des familles. (...) Etre de gauche, c’est refuser l’exploitation de la misère et de gamins (...) par des mafias. »
Réponse d’Amnesty :
« Les expulsions forcées s’inscrivent dans un contexte de discrimination et d’hostilité envers les populations roms. Cette animosité s’est manifestée récemment par de multiples propos stigmatisants proférés par des responsables politiques et véhiculés dans des articles de presse calomnieux, mais également lors de plusieurs attaques et agressions par les riverains. »
Le rapport d’Amnesty International s’intitule : « Condamnés à l’errance. Les expulsions forcées des Roms en France ». Il repose sur une enquête menée dans les agglomérations de Lille, Lyon et d’Ile-de-France et s’appuie sur des entretiens et des témoignages « d’associations, collectifs de soutien, avocats, institutions indépendantes et personnes roms ».
Extrait du clip d'Amnesty international
Extrait du clip d’Amnesty international
Concernant les évacuations, le constat est sans appel :


« Les évacuations sont menées en dépit des normes du droit international qui prévoit que des garanties soient mises en place afin de ne pas rendre les familles sans abri. A l’inverse, les familles continuent d’être expulsées sans avoir été ni informées, ni consultées et sans se voir proposer de solutions d’hébergement adaptées ou de relogement., Amnesty. »
Un an après la circulaire interministérielle du 26 août 2012 conditionnant les évacuations à un diagnostic social et des solutions de relogement, Amnesty International « constate que les populations roms migrantes continuent à être chassées de leurs lieux de vie de façon répétitive sans être consultées, informées et relogées de façon adéquate, en infraction avec des engagements internationaux pris par la France. » De plus, ajoute l’organisation, « le double objectif de fermeté et d’humanité affiché par le gouvernement mène parfois à des situations d’incohérence, où les efforts d’accompagnement dispensés sont anéantis par les évacuations à répétition. »


11 982 migrants roms ont été chassés des squats et bidonvilles où ils habitaient en 2012.


En conclusion, Amnesty « regrette le manque de volonté politique du gouvernement et les propos de certains membres du gouvernement qui perpétuent les clichés et attisent les réactions d’animosité et de rejet ».


Et de citer celles de Manuel Valls, qui, en mars 2013 déjà, déclarait :


« Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution. »


Les recommandations d’Amnesty International au gouvernement :


« Mettre en place des garanties effectives contre la pratique des expulsions forcées. Enjoindre aux préfets d’appliquer la circulaire du 26 août 2012 et amender cette dernière afin qu’elle inclue les mesures de protection suivantes :


- S’assurer que personne ne soit rendu sans abri à la suite de toute évacuation de campement informel et proposer des solutions d’hébergement et de relogement convenables à tous les habitants plusieurs jours avant le début de l’opération d’évacuation.


- Interdire les évacuations durant la trêve hivernale.


- S’assurer qu’une véritable consultation ait lieu avec les personnes concernées, et qu’elles puissent elles-mêmes proposer des solutions alternatives.


- S’assurer que les personnes concernées reçoivent des informations suffisantes sur l’opération d’évacuation dans un délai raisonnable.


- Garantir l’accès aux services essentiels de base pour la dignité des personnes habitant dans des campements informels, comme l’approvisionnement en eau, le ramassage des ordures et l’accès à des installations sanitaires suffisantes.


- Garantir l’accès et la continuité des droits à l’éducation et à la santé. »


À lire :


- Le rapport d’Amnesty International, « Condamnés à l’errance ».


PDF - 1.8 Mo
- Les dossiers de Politis : La république bafouée et Quel avenir pour les Roms en France ?


À voir : le reportage vidéo sur le rassemblement anti-Roms à Décines.

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Des tribunaux d’exception seront inaugurés à l’aéroport de Roissy pour juger les étrangers. Un projet qui pourrait créer un dangereux précédent,immigres,roisy,mesnil amelot,juge

26 Septembre 2013, 00:42am

Publié par hugo

SOCIÉTÉ
Par Ingrid Merckx - 19 septembre 2013
Traitement de défaveur
Des tribunaux d’exception seront inaugurés à l’aéroport de Roissy pour juger les étrangers. Un projet qui pourrait créer un dangereux précédent.


Article paru dans
Politis n° 1269


Sommaire
Jugé à la descente de l’avion. Pourquoi pas directement à bord ? C’est la question qui se pose à la veille de l’ouverture de deux salles d’audience délocalisées au bord de l’aéroport Charles-de-Gaulle. La première doit être inaugurée le 30 septembre. Voisine du centre de rétention (CRA) du Mesnil-Amelot, sous les pistes de l’aéroport, elle accueillera les audiences du juge des libertés du tribunal de grande instance (TGI) de Meaux, chargé de décider du maintien ou de l’expulsion des personnes retenues. Une seconde salle doit suivre en décembre à côté de la zone d’attente pour personnes en instance de Roissy. Ce sera une annexe du TGI de Bobigny, responsable du maintien des personnes non autorisées sur le territoire. Soit deux tribunaux d’exception qui pourront valider l’éloignement des étrangers, loin des regards. « Un palais de justice, ça n’est pas seulement les ors de la République mais un lieu où trouver des interprètes, des associations de soutien, un accompagnement social, rappelle le magistrat Patrick Henriot, coprésident de l’Anafé, association d’aide aux étrangers, et membre du Syndicat de la magistrature. La délocalisation des audiences remet en cause l’indépendance de la justice : la personne jugée ne doit avoir aucun doute sur l’impartialité de la personne qui la juge. Or, dans un environnement policier, l’étranger qui débarque ne peut voir qu’un continuum entre police et justice. »


Les audiences délocalisées risquent également de limiter la publicité des débats. « Il importe que citoyens, associations et presse puissent assister aux audiences, poursuit Patrick Henriot. Mais aussi les familles, qui peuvent apporter les papiers manquants aux personnes placées en zone d’attente pour “risque migratoire” ainsi qu’un soutien moral. » En outre, l’ouverture de ces salles entérine un traitement à part. « Des sous-services dans les préfectures, la “retenue”, sorte de garde à vue pour les étrangers, des charters spéciaux pour les expulser et maintenant des audiences dans les CRA et les aéroports ? », s’indigne Clémence Richard, de la Cimade. Pour Patrick Henriot, cette affaire crée un précédent : « On pourrait aussi bien décider de juger les délinquants directement en garde à vue… » Les audiences délocalisées ont été instaurées par la loi Sarkozy de 2003. Trois salles ont déjà vu le jour dans les CRA de Coquelles (Pas-de-Calais), Toulouse et Marseille. Les salles de Roissy et du Mesnil-Amelot représentent un saut qualitatif et symbolique. « La Cour de cassation a validé les audiences délocalisées à condition que la justice soit rendue “à proximité” du CRA et non “dans l’enceinte” », souligne Clémence Richard. Toute l’argutie porte sur la “proximité” : au Mesnil-Amelot, la justice a bien sa porte particulière, mais dans un site policier. »


En 2011, 8 541 étrangers ont été placés en zone d’attente, dont près de 80 % à Roissy. Le Mesnil-Amelot est le plus gros CRA de France, avec 240 places. Conduire les étrangers devant un juge nécessite un trajet sous escorte. C’est l’économie de ces allers et retours qui viendrait justifier l’ouverture de ces nouvelles salles pour le ministère de l’Intérieur. « Certes, on évite les désagréments du trajet, estime la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Mais il convient de mettre en balance ces avantages avec les atteintes qui seraient portées aux principes fondamentaux. » « Je ne suis pas à l’origine de cette ouverture, répond Christiane Taubira aux associations à propos de l’annexe du TGI à Roissy (18 juillet). Le ministère de la Justice s’était engagé en 2010 à utiliser ces locaux, faute de quoi il devrait rembourser l’intégralité des travaux, avoisinant les 2,7 millions d’euros. » « On peut voir là une manière de se défausser sur son prédécesseur et sur l’Intérieur, commente Patrick Henriot. On peut aussi considérer qu’en se saisissant de l’argument financier, la garde des Sceaux laisse au Premier ministre la possibilité d’un arbitrage budgétaire. » Si la mobilisation grandit, « l’espoir est permis », lance le syndicaliste. Une pétition réclamant la fermeture des deux nouvelles salles a recueilli 4 000 signatures. Des magistrats et défenseurs des droits de l’homme font front dans une tribune intitulée « Défendre et juger sur le tarmac » (Libération, 5 juin). Le Conseil national des barreaux réclame l’abandon du projet. Et le 12 septembre, devant sept associations, François Hollande a insisté sur le fait que la question des étrangers devait « être traitée selon les règles du droit commun, en particulier en ce qui concerne l’accès à la justice, au logement, à la santé, à l’école… ».


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Handicap, comment vivre avec 790 € par mois,handicape,articles femmes hommes,

26 Septembre 2013, 00:28am

Publié par hugo

Handicap, comment vivre avec 790 € par mois
Ce mercredi 25 septembre se réunit le comité interministériel sur le handicap (CIH), qui n’abordera pas le thèmes des ressources, poutant essentiel.


25/9/13
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cle
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L’allocation aux adultes handicapés (AAH), censée couvrir les dépenses courantes, est insuffisant... ENGEL G. / URBA IMAGES
L’allocation aux adultes handicapés (AAH), censée couvrir les dépenses courantes, est insuffisante pour une majorité de ses bénéficiaires.
Plus de 900 000 personnes perçoivent en France l’allocation aux adultes handicapés (AAH), dont le montant a été porté à 790 € pour une personne sans ressources. Une somme insuffisante pour nombre de bénéficiaires.


AVEC CET ARTICLE
cle Handicap, une rentrée sous le signe de la rigueur
Sandrine Raimbault, 26 ans, atteinte d’une malformation de la moelle épinière et en fauteuil depuis l’enfance, a pour seule ressource l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Cette prestation, qui a été revalorisée de 1,75 % le 1er septembre dernier pour atteindre 790 €, est censée couvrir les dépenses courantes : nourriture, habillement, etc. « ça n’est évidemment pas suffisant », estime la jeune femme.


Même si elle est bénéficiaire de l’aide personnalisée au logement (APL), tous les mois elle paie 150 € de loyer de sa poche au foyer des jeunes travailleurs de Suresnes (Hauts-de-Seine), où elle est logée. « Je fais attention à tout, je compare systématiquement les prix, mon budget nourriture n’excède pas 200 € par mois, détaille-t-elle. Lorsque j’ai payé l’électricité, Internet, le téléphone, les transports, il ne me reste quasiment rien. »


Elle renonce aussi à certaines dépenses de santé, comme le dentiste, ou l’ostéopathe, pourtant conseillé par le kinésithérapeute qu’elle voit deux fois par semaine.


FRAIS DE SANTÉ ET MÉDICAMENTS PAS OU PLUS REMBOURSÉS
« Lorsqu’on est en situation de handicap, les dépenses de santé sont très importantes. Il faut entretenir son fauteuil, prendre toutes sortes de médicaments dont on a parfois la surprise de découvrir qu’ils ne sont pas ou plus remboursés ! », renchérit Odile Maurin, représentante départementale de l’Association des paralysés de France (APF) de Haute­Garonne.


La quarantenaire, équipée depuis dix ans d’un fauteuil électrique, pointe ces petites dépenses non prises en charge qui font son quotidien : pansements, crèmes, ultralevure ou baume à lèvres pour lutter contre les effets secondaires de certains antibiotiques. Des frais qu’elle évalue à 100 € par mois. « Sans un récent héritage, je ne pourrais pas joindre les deux bouts. »


« Il y a des spécialités auxquelles les bénéficiaires de l’AAH renoncent : ophtalmologie, gynécologie, soins dentaires, etc. », confirme Alain Rochon, président de l’Association des paralysés de France. « À taux plein, cette allocation est inférieure au seuil de pauvreté (NDLR : 970 €) ; est-ce digne ? Ce montant est indécent », juge Christel Prado, présidente de l’Unapei (Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales).


LES ASSOCIATIONS RÉCLAMENT LA CRÉATION D’UN REVENU UNIQUE
Odile Maurin déplore également la complexité des systèmes de prise en charge du handicap. « C’est une jungle administrative, je suis une privilégiée car je connais mes droits sur le bout des doigts, mais je ne m’en sors pas. » Le taux d’invalidité de 80 %, qui permet le versement de l’AAH à taux plein, doit être révisé tous les deux ans.


Lorsque l’allocation complète un revenu d’emploi à temps partiel ou une pension d’invalidité, comme c’est le cas pour Odile Maurin, une déclaration de ressources doit être remplie tous les trois mois, même si celles-ci n’ont pas changé. Sinon, la prestation n’est plus versée. Pour Christel Prado, « cette complexité fait que nombre de personnes perdent leurs droits ou ne les réclament pas ».


Quant au complément de ressources ou à la prestation de compensation du handicap, ils ne peuvent être perçus qu’à certaines conditions. C’est pourquoi nombre d’associations, dont l’APF, réclament la création d’un revenu unique au moins égal au montant du smic brut (1 398 €), indépendant des ressources du conjoint.


L’ACCESSIBILITÉ OU LA FORMATION À L’ORDRE DU JOUR, PAS LES RESSOURCES
Les bénéficiaires de l’AAH sont par ailleurs exclus de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Résultat, dans le cas d’une hospitalisation prolongée et en l’absence de mutuelle, le forfait journalier hospitalier est à la charge du malade. C’est ce qui est arrivé à Thierry Ansey, hospitalisé durant près d’un an en 2005. « À ma sortie, j’étais endetté et j’ai dû être placé sous curatelle », raconte-t-il.


La question des ressources des personnes handicapées ne sera pas abordée lors de la première réunion, mercredi 25 septembre, du comité interministériel sur le handicap. « La situation économique et financière ne permet pas d’ouvrir le chantier des ressources et des compensations », indique-t-on au ministère. « Nous avons conscience que le contexte économique est difficile et qu’on ne peut pas tout faire en même temps, mais nous sommes déçus », reconnaît Alain Rochon.


« D’autres chantiers très importants, comme l’accessibilité ou la formation, seront à l’ordre du jour, temporise Christel Prado, à l’Unapei. Nous espérons simplement que la question des ressources ne restera pas taboue et pourra être abordée lors de la conférence nationale sur le handicap, l’année prochaine ».


Françoise MARMOUYET
cle Handicap, une rentrée sous le signe de la rigueur
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Jaurès Actuel, aux éditions de l’Humanité,jaures,histoire,SFIO,PS,gauches,

26 Septembre 2013, 00:26am

Publié par hugo

MÉDIAS - le 9 Septembre 2013


Fête de L'Humanité 2013
Jaurès Actuel, aux éditions de l’Humanité
Mots clés : l'humanité, jean jaurès, gilles candar, fête de l'Humanité 2013, jean-numa ducange,
Durant dix ans, entre 1904 et 1914, Jean Jaurès écrit des centaines et des centaines d’articles dans les pages du quotidien l’Humanité. La sélection de soixante-sept articles proposée ici est présentée avec le concours érudit des deux historiens, Gilles Candar et Jean-Numa Ducange, de la Société des études jaurésiennes. Cela forme un beau florilège de ce que la pensée de Jaurès a à voir avec les questions immédiates de notre temps, ainsi qu’avec la « réalisation de l’humanité ».


La conclusion de l’Histoire socialiste de la France contemporaine (œuvre phare) a été ajoutée à cet ensemble de premier intérêt, cela fait de ce recueil un outil fort utile pour décrypter le monde qui nous entoure et le changer. Le résultat de cette composition historique est d’ailleurs saisissant de résonances avec le siècle nouveau… Lutte pour le journal, laïcité, propriété sociale et lutte des classes, syndicalisme et droits des travailleurs, culture, internationalisme et paix… : tous ces thèmes renvoient à aujourd’hui. Jaurès actuel, Éditions de l’Humanité, 254 pages.



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Pluriel féminin.Charles Cros (1842-1888),amour,femmes,poesies,poemes

24 Septembre 2013, 23:36pm

Publié par hugo

Charles Cros (1842-1888).
Recueil : Le collier de griffes (posthume, 1908).
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Pluriel féminin.


Sonnet.




Je suis encombré des amours perdues,
Je suis effaré des amours offertes.
Vous voici pointer, jeunes feuilles vertes.
Il faut vous payer, noces qui sont dues.


La neige descend, plumes assidues.
Hiver en retard, tu me déconcertes.
Froideur des amis, tu m'étonnes, certes.
Et mes routes sont désertes, ardues.


Amours neuves, et vous amours passées,
Vous vous emmêlez trop dans mes pensées
En des discordances éoliennes.


Printemps, viens donc vite et de tes poussées
D'un balai d'églantines insensées
Chasse de mon cœur les amours anciennes !





Charles Cros.

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Le meilleur moment des amours.René-François Sully Prudhomme (1839-1907),poemes,poesies,amours,femmes,

24 Septembre 2013, 23:34pm

Publié par hugo

René-François Sully Prudhomme (1839-1907).
Recueil : Stances et poèmes (1865).
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Le meilleur moment des amours.


Le meilleur moment des amours
N'est pas quand on a dit : « Je t'aime. »
Il est dans le silence même
À demi rompu tous les jours ;


Il est dans les intelligences
Promptes et furtives des cœurs ;
Il est dans les feintes rigueurs
Et les secrètes indulgences ;


Il est dans le frisson du bras
Où se pose la main qui tremble,
Dans la page qu'on tourne ensemble
Et que pourtant on ne lit pas.


Heure unique où la bouche close
Par sa pudeur seule en dit tant ;
Où le cœur s'ouvre en éclatant
Tout bas, comme un bouton de rose ;


Où le parfum seul des cheveux
Parait une faveur conquise !
Heure de la tendresse exquise
Où les respects sont des aveux.





René-François Sully Prudhomme.

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A celle que j’aime,Poème classé dans Amour, Nérée Beauchemin,amour,femmes,poesie, poemes,

24 Septembre 2013, 23:29pm

Publié par hugo


A celle que j’aime


Dans ta mémoire immortelle,
Comme dans le reposoir
D’une divine chapelle,
Pour celui qui t’est fidèle,
Garde l’amour et l’espoir.
Garde l’amour qui m’enivre,
L’amour qui nous fait rêver ;
Garde l’espoir qui fait vivre ;
Garde la foi qui délivre,
La foi qui nous doit sauver.
L’espoir, c’est de la lumière,
L’amour, c’est une liqueur,
Et la foi, c’est la prière.
Mets ces trésors, ma très chère,
Au plus profond de ton coeur.
Nérée Beauchemin
Poème classé dans Amour, Nérée Beauchemin.

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