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Attentat à Charlie Hebdo : La FPF invite ses membres à manifester dimanche 11 janvier

13 Janvier 2015, 21:54pm

Publié par hugo

Attentat à Charlie Hebdo : La FPF invite ses membres à manifester dimanche 11 janvier


La Fédération protestante de France appelle ses membres à participer dimanche 11 janvier aux manifestations d’hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo



La Fédération protestante de France appelle ses membres à participer dimanche 11 janvier aux manifestations d’hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo





En réponse à l’appel du Président de la République, je veux encourager les membres des Eglises, œuvres et mouvements de la FPF à se joindre à la marche républicaine qui aura lieu dimanche 11 janvier à Paris, mais aussi à toutes les initiatives identiques prévues partout en France.


L’élan de fraternité qui nous anime et la volonté de réaffirmer de façon solennelle notre attachement aux valeurs qui fondent la République doivent nous mobiliser.


La liberté de conscience, au principe même de la foi protestante et vécue au nom de Jésus-Christ, est imprenable.


Merci de manifester sans signe ostentatoire ni bannière





François Clavairoly


Président de la Fédération protestante de France














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Laïcité : pour un meilleur usage de la religion,protestants

29 Décembre 2014, 02:01am

Publié par hugo

Accueil / À lire / Laïcité : pour un meilleur usage de la religion
Laïcité : pour un meilleur usage de la religion
Rédigé par : Jean-Pierre Rive dans À lire, Débattre 2 juillet 2014 5 commentaires 91,532 Vues



Les rapports entre l’Eglise et le pouvoir politique dans notre Europe occidentale peuvent s’observer selon trois étapes
La première, celle des catacombes, où l’Eglise persécutée pour athéisme dans un empire qui instrumentalise le religieux pour durer apparaît comme une force subversive en confessant « Jésus-Christ Seigneur »
La deuxième, celle de la chrétienté, où l’Eglise d’une part, les empires, les royaumes, les principautés d’autre part, se disputent la suprématie dans un monde qui se conçoit comme une unité sous la dépendance des représentants de Dieu sur terre
La troisième dite de la sécularisation qui de la Réforme en passant par les Lumières, le Concordat napoléonien et, pour la France, la loi de séparation de 1905,consacre la rupture entre un espace public dédié au pouvoir politique autonome et souverain, et un espace privé où le religieux regardé avec quelque condescendance par l’Etat doit être confiné
croix hug tricCette étape dont nous héritons est bousculée et donne lieu à des soubresauts autour d’un mot, la « laïcité », auquel le protestantisme est associé, et dont la doctrine des deux règnes dans toutes ses variantes luthériennes et calvinistes rend compte avec difficulté.
Minoritaires persécutés, puis acteurs de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, les protestants français observateurs et partenaires de la société française sont bien placés pour analyser le sens et les pratiques qui relèvent de nos jours d’une utilisation de ce mot qui n’est plus qu’une valise remplie a la hâte : « la laïcité ».
Des déclarations d’un ministre à l’assemblée nationale à la crèche baby loup en passant par la loi sur l’économie sociale et solidaire, la laïcité que certains voudraient voir figurer dans la devise de la République devient l’étendard sacré que brandit l’ultime carré d’une représentation politique aux abois ; il est vrai que le retour du religieux dérange. De même que notre occident a vécu longtemps dans le confort d’une guerre froide qui lui servait de ciment, de même la République française pense se maintenir sur le socle d’une conviction, celle de la prééminence d’une raison autonome émancipatrice pourvoyeuse de sens affrontée à des obscurantismes religieux en déclin.
Cependant cette raison a subi un triple échec :
un premier dans l’ordre du Savoir : aujourd’hui la raison scientifique dans sa quête sans limites de la connaissance a provoqué autant de dégâts que de bienfaits
un second dans l’ordre du Pouvoir: l’organisation politique rationnelle scientifique de la société a connu sa perversion la plus monstrueuse, que cela soit dans sa version communiste décrite comme une démocratie populaire, ou dans sa version nazie, couronnement mortel d’un processus qui s’est donné les apparences d’une légitimité démocratique. Dans les deux cas est démontrée la nuisance extrême d’une pensée rationnelle totalisante, lorsqu’elle se déploie dans la force brute
Enfin troisièmement dans l’ordre de l’Avoir : après l’échec des idéologies messianiques falsifiées, la fin de l’histoire est décrétée et s’abandonne à une économie de marché déifiée ; un marché qui, par l’organisation toujours plus rationnelle de la production et de la consommation alimenté par des signes monétaires opaques et mensongers, conduit à la gestion impossible des immondices qu’ elle fabrique et la lancinante explosion des esclavages qu’elle engendre.
Dans ce monde, notre République est fragilisée et, dans sa fragilité, elle se raidit ; là où pendant quelques décennies une harmonie se mettait en place, un malaise se répand.
Certains sont dans le déni et, s’appuyant sur une ignorance voulue et construite de longue date, voudraient que les communautés s’effacent ; ils provoquent ainsi en condamnant à la discrétion, voire à la clandestinité les appartenances, un communautarisme dangereux.
D’autres au contraire, apprentis sorciers irresponsables, instrumentalisant les appartenances, les exacerbent, pensant toucher les dividendes des divisions d’une société civile où il n’existe ainsi plus d’espace que pour un pouvoir fort et autoritaire et son double : le terrorisme.
Mais les religions elles-mêmes ne sont pas innocentes et, dans ce climat, peuvent être tentées par des replis identitaires aux conséquences multiples, qui vont de la secte manipulée par des gourous sans scrupules, aux lobbies puissants en quête de pouvoir y compris par la « guerre sainte » (qui n’est pas le monopole de l’Islam).
La République ainsi confrontée aux individualismes forcenés qu’elle a contribué à créer en oubliant les communautés se trouve contrainte à avoir à lutter sans répit contre la méfiance généralisée de tous envers tous ; une méfiance qui alimente le discrédit général de toute autorité.
Alors, dans ce contexte, comment restaurer la confiance ? Comment redonner vie à une société en tension entre deux nécessités ? D’une part le souci de l’intérêt général qui ne peut se passer d’un rationnel universel et d’autre part la compassion singulière irrationnelle que sous-tend la lutte contre toute souffrance ; comment dans un projet restaurer ainsi la recherche du Bien commun ?
Un espace public de délibération
C’est ici que doit se nouer la réconciliation entre le religieux et le politique.
Tout d’abord l’Etat républicain se trouverait grandi si abandonnant une laïcité étriquée et vide qui ne voit dans la religion que la gestion anesthésiante d’un sacré hors de l’histoire réservé à l’intime de la conscience, part obscure de l’humanité que l’on doit tolérer dans l’attente de l’émancipation finale qu’ engendre la raison, il offrait un espace de délibération public aux religions et avec elles a toutes les communautés de conviction, afin qu’ elles se confrontent aux responsabilités lorsqu’ il y va des grands enjeux de société qui nous concernent tous (le moindre n’étant pas la justice climatique et la survie de l’humanité).
A cet exercice, les religions y gagneraient en maturité et leurs légitimes fidélités traditionnelles auraient à se confronter, à s’éprouver face à des réalités dont l’ampleur actuelle nécessite la coopération de toutes les bonnes volontés. Fortes de leurs convictions elles pourraient rappeler que le citoyen sans communauté, sans racine, sans récit qui l’inscrit dans une histoire ne peut échapper au présentisme immobile et fulgurant d’une société de performance de consommation et d’exclusion qui détruit toute raison de vivre ensemble ; Les religions et les communautés de conviction pourraient alors contribuer à la refondation d’une citoyenneté qui ne surplombe pas de manière neutre des individus solitaires mais conjugue, construit des alliances entre des peuples, des communautés, des histoires qui, si parfois elles ont été marquées par la violence et la domination, peuvent construire et reconstruire un lien social menacé. C’est ainsi qu’ en en faisant le récit renouvelé, pourrait s’inaugurer un avenir commun solidaire.
Aujourd’hui, il nous faut avoir l’ambition de nous doter de cet espace public de délibération ou un nouvel imaginaire commun se discute se forge et s écrit.
Cet espace pourrait trouver son origine dans l’une ou l’autre de nos institutions : soit une sorte de Comité consultatif national d’éthique aux compétences élargies, soit une nouvelle section du Conseil économique et social, ouvert à tous les courants « convictionnels », acceptant la délibération commune.
Les religions trouveraient toute leur place dans ce lieu : elles qui souhaitent s’adresser à tout l’homme, et pas seulement à celui qui, dans son intimité, se débat avec ses choix éthiques personnels, pourraient ainsi participer à ce débat dans la confrontation avec toutes les convictions et opinions, sans menacer de faire une OPA sur la République, si c’est ce que certains craignent. Cela éviterait en outre les pressions clandestines de lobbies laïcs ou religieux et les soupçons de manipulations qui pèsent parfois sur des décisions politiques. Que n a-t-on entendu : « c’est les catholiques qui ont fait pression », ou bien: « les francs-maçons ont eu gain de cause ».
Ce mode de coopération consultatif pourrait s’instituer à tous les échelons de l’organisation du territoire, loin des débats politiciens et partisans et des enjeux médiatiques électoralistes.
L’homme, un appel à l’infini
Ce contrat, ce pacte de coopération peut se bâtir. Il est sans aucun doute nécessaire pour affronter les défis immenses qui nous taraudent. Il est à la fois le socle et l’instrument de la renaissance de la Confiance qui règne au fond de chacune et chacun de nous, mais que nous avons tant de mal à laisser se dévoiler.
Car tous, et c’est le seul acte de Foi exigible, nous devons Croire que l’Homme, pas celui des ressources humaines, des coûts, des ratios mathématiques, mais celui du quotidien, qui a des joies et des peines, qui est fragile et vulnérable, cet homme là n’est pas un loup pour l’homme, mais il est un frère, un visage de l’absolu, un appel de l’infini, une image de la transcendance, de Dieu pour certains, dont je ne dois pas me méfier, avec qui je peux construire un chemin vers le Bien Commun.
Ainsi se construira une véritable démocratie qui, à la discrimination, la sélection, l’élimination, substituera l’inclusion, la promotion, la coopération enracinées dans une Laïcité fraternelle selon tous et pour tous




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JEAN-PIERRE RIVE

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Une si vive révolte,livres,politiques,protestants

29 Décembre 2014, 01:58am

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Accueil / Culture / Une si vive révolte
Une si vive révolte
Rédigé par : Jean Paul Augier dans Culture, Journal 1 décembre 2014 0 104 Vues


284-22-1Ce livre est l’histoire du parcours d’un intellectuel reconnu, aujourd’hui couvert de titres, qui se demande ce qu’il est resté de ses convictions de jeunesse. Si on ne peut pas toujours qualifier Jean Baubérot d’hérétique, il est demeuré un révolté. C’est ce que démontre son récit qui commence par les premières contestations de l’adolescent Jean-Ernest magnifiant une différence jusqu’à nommer sa tente L’Hérétique et dont la vie change brutalement en 1959 avec le prix du Concours général. Après une adolescence difficile et insoumise, il se mue en Jean, qui essaye de conjuguer une notoriété grandissante et une militance anticonformiste. Cet engagement qui oscille entre le protestantisme et le marxisme, est à la fois total et entre-deux. Et c’est bien cela qui fait de Jean Baubérot un penseur « autrement » qui refuse de se laisser emprisonner par les dogmes. Ce protestant qui perd la foi pour la retrouver, cet universitaire éminent, n’en demeure pas moins un intellectuel engagé et dont la parole libre fait écho à une adolescence qui se voulait hérétique.



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Étiqueté avec :JEAN BAUBÉROT


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JEAN PAUL AUGIER
jeanpaulaugier@evangile-et-liberte.net'
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Crèches, laïcité et religion,protestants,

14 Décembre 2014, 00:25am

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Accueil / Le Blog de la rédaction / Crèches, laïcité et religion
Crèches, laïcité et religion
Rédigé par : André Gounelle dans Le Blog de la rédaction 6 décembre 2014 8 commentaires 923 Vues


Les crèches contredisent-elles la laïcité et doit-on les interdire dans les lieux publics d’où la loi exclut les symboles religieux ? Saisi par des libres-penseurs, un tribunal en a jugé ainsi. Certains ont réagi en dénonçant une anti-religion intolérante et totalitaire. Ceux qui ont pris parti dans cette controverse, quel que soit leur camp, s’accordent pour considérer que les crèches sont des symboles religieux.
Je n’en suis pas du tout convaincu. A mes yeux, la crèche n’appartient pas au domaine du religieux, mais à celui du folklorique. Elle enjolive (ou enlaidit, selon les cas) une fête culturelle qui a pour dominantes la célébration de la lumière et celle de la famille. Elle illustre une légende qui a un rapport lointain avec les récits bibliques et aucun avec le crédo. Elle ne dit rien de Dieu et de la foi.
Que des libres-penseurs ne distinguent pas religion et folklore ne me surprend pas ; pour beaucoup d’entre eux la religion est folklore de part en part. Par contre, que des chrétiens ne fassent pas la différence me chagrine. S’ils défendent les crèches, ce qui est leur droit, ils ne devraient pas le faire au nom de la religion. J’ai même tendance à penser que s’il y a un lieu où les crèches sont déplacées, c’est dans une église. Non pas dans l’absolu, par un purisme excessif, mais parce qu’aujourd’hui, dans notre monde il est essentiel pour le christianisme de se dissocier du folklore avec lequel trop souvent, on le confond.

http://www.evangile-et-liberte.net/2014/12/creches-laicite-et-religion/

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La Cimade appelle l’Assemblée nationale à rendre plus effectif le droit d’asile,cimade,protestants,politique,

10 Décembre 2014, 02:48am

Publié par hugo

FPF > Actualités > Single
08-12-14 17:02 Il y a: 1 days
La Cimade appelle l’Assemblée nationale à rendre plus effectif le droit d’asile


Communiqué de presse - 8 décembre 2014 : L’Assemblée nationale doit rendre plus effectif le droit d’asile



© Cimade /Regis Grman


Le projet de loi relatif au droit d’asile sera examiné par l’Assemblée nationale du 9 au 11 décembre 2014.


Malgré l’urgence de réformer en profondeur un dispositif d’accueil des demandeurs d’asile totalement saturé et la nécessité de transposer rapidement en droit français plusieurs directives européennes, l’examen du texte par le Parlement a été sans cesse repoussé.


Et si une large concertation réunissant les pouvoirs publics, l’administration, les institutions et des associations a été pilotée par le ministère de l’intérieur, les propositions élaborées dans ce cadre ne se retrouvent pas dans le texte qui va être soumis à l’Assemblée nationale.


La Cimade considère que ce projet contient des avancées notables, mais il provoque également des inquiétudes.


Les mesures positives qu’il contient sont issues des textes européens que la France est dans l’obligation d’intégrer dans sa législation :
• Une procédure d’enregistrement et d’examen de la demande d’asile qui devraient être plus rapides ;
• Un entretien systématique à l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) avec la possibilité d’une présence d’un avocat ou d’une association ;
• L’accès à une place d’hébergement et à une allocation financière pour tous les demandeurs d’asile ;
• Un recours suspensif permettant au demandeur de se maintenir en France jusqu’à l’examen de son dossier par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).


Mais la mise en œuvre de ces dispositions dépend largement des moyens financiers qui seront alloués pour les préfectures, l’Ofpra, la CNDA et pour garantir un hébergement et une allocation à tous les demandeurs.


D’autres mesures sont sources de préoccupation :
• L'extension du nombre de situations faisant l'objet des procédures accélérées à l'Ofpra et à la CNDA. Elles offrent des garanties moindres aux demandeurs : délais plus courts de dépôt et d’instruction des dossiers, examen des recours par un juge unique et non plus par une formation collégiale comprenant une personne qualifiée nommée par le HCR.
• Le dispositif d’hébergement directif dans lequel le demandeur d’asile sera obligé d’accepter une place en centre d’accueil pour demandeur d’asile (CADA) n’importe où en France pour bénéficier des conditions d'accueil. Si cette mesure vise à une meilleure répartition des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire, et si le texte soumis à l'Assemblée ne contient plus les dispositions prévoyant une autorisation administrative de quitter le lieu d'hébergement, elle pourrait placer dans le dénuement des demandeurs d'asile qui souhaitent rester auprès de leurs proches.
• De nouvelles missions seront confiées à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Des considérations liées à la gestion des flux migratoires risquent donc de prendre le pas sur les besoins de protection des personnes.


La Cimade invite les députés à amender le texte pour rendre plus effectif le droit d’asile.


> le communiquéhttp://www.lacimade.org/communiques/5240-L-Assembl-e-nationale-doit-rendre-plus-effectif-le-droit-d-asile


> + d'infos


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http://www.protestants.org/index.php?id=23&tx_ttnews[tt_news]=2805&tx_ttnews[year]=2014&tx_ttnews[month]=12&cHash=71eca6dadf

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Des conférences pour sauver la planète,protestants,reforme,ecologie,

6 Décembre 2014, 01:29am

Publié par hugo

© BALDEAGLEBLUFF/FLICKR/CC
MONDE 3 DÉCEMBRE 2014
Auteurs
Julien Dézécot
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Des conférences pour sauver la planète


Alors que la conférence climatique des Nations unies s'ouvre à Lima au Pérou, la France vient d'achever sa 3e conférence environnementale à Paris. L'heure est au bilan et la France peut mieux faire.


L’urgence climatique ? « La grande cause nationale de 2015 », a répondu François Hollande, lors de la 3e conférence environnementale qui s’est déroulée les 27 et 28 novembre. Trois thèmes étaient au menu de ce rendez-vous annuel : le climat et la biodiversité, les transports et mobilités durables, l’environnement et la santé. L’objectif : fixer la feuille de route environnementale du gouvernement pour l’année à venir. Et, un an avant la conférence climat de l’ONU à Paris en décembre 2015, donner le coup d’envoi de la mobilisation, destinée à obtenir un accord mondial sur le climat. Parmi les annonces phares de cette « grand-messe écologiste », qui a réuni une centaine de participants : encourager les consultations citoyennes et la démocratie participative sur les grands projets, la fin des crédits à l’exportation pour les énergies fossiles ou encore agir pour réduire la pollution au diesel, un cancérigène reconnu par l’OMS.


Démocratie participative


« Des annonces importantes ont été faites, mais on reste sur notre faim. Par exemple, comment se concrétise la mobilisation sur le climat ? Il manque aussi beaucoup de choses sur les transports et la mobilité. Le mot “écotaxe”, par exemple, n’a pas été prononcé », souligne Matthieu Orphelin, le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme. Ni le mot « nucléaire », d’ailleurs. « Le problème, ce ne sont pas les discours, aussi talentueux soient-ils, ce sont les actes », a de son côté lancé Delphine Batho, l’ex-ministre de l’Écologie. Pour Morgane Créach, directrice du Réseau Action Climat-France, « accueillir une grande conférence internationale ne suffit pas à faire de la France un pays exemplaire en matière de lutte contre les changements climatiques... ».


« Le décès d’un jeune homme dans le cadre d’une manifestation est un drame pour sa famille, un drame pour la nation », a souligné le président de la République sans citer Rémi Fraisse, jeune botaniste décédé à la suite d’une manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn. « Cela exige d’accomplir des progrès supplémentaires dans la participation des citoyens », a-t-il affirmé. Comment ? Par un travail gouvernemental – en association avec le Conseil national de la transition écologique (CNTE) – sur la démocratie participative. Cette instance rendra ses conclusions dans 6 mois. En attendant, parmi les proposition de cette conférence, « la création d’une base de données publique, agrégeant l’ensemble des études d’impact environnemental. » Le président Hollande a pointé que « la richesse de ces études est largement inexploitée et gâchée ». Florence Denier-Pasquier, vice-présidente de France Nature Environnement, qui fédère 3 000 associations environnementales dans l’Hexagone a souligné qu’« un choc de démocratisation permettrait d’apporter davantage de transparence, de débat, de pluralité et de justesse dans le processus décisionnel. » En l’absence d’une transparence nécessaire « les décisions ne peuvent qu’être source de conflits. C’est le cas à Sivens mais ça l’est aussi sur plus d’une centaine de projets à travers la France, qui renient totalement les enjeux climatiques. »


Citons pêle-mêle, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, le projet de Center Parc dans l’Isère qui pose d’importants risques pour la biodiversité. Ou encore la centrale biomasse à Gardanne, qui prévoit d’importer plus du tiers de bois d’Amazonie, dans les Bouches-du-Rhône. Preuve de ce sentiment de manque de démocratie : 72 % des Français affirmaient en janvier 2014, dans un sondage réalisé par l’institut Ipsos et le journal Le Monde, que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France ».


« La démocratie participative doit devenir la règle », a pourtant asséné le chef de l’État, précisant que le gouvernement ferait des propositions d’ici à six mois. Au même titre que Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen ces dernières semaines, François Hollande a affirmé l’importance du recours à « des référendums locaux », pour débloquer les situations ou y mettre un terme.


Moins d’énergies fossiles ?


Autre annonce majeure de cette troisième conférence environnementale : l’évocation de la fin du soutien au charbon et des subventions pour les énergies fossiles. Objectif : plaider à l’échelle européenne pour l’éradication du charbon dans le mix énergétique (entre 2011 et 2013, la Coface, l’agence française de crédit à l’exportation, a soutenu à hauteur de 1,2 milliard d’euros des entreprises du secteur du charbon). Du côté de l’association des Amis de la Terre, on fait remarquer que « la feuille de route de la Conférence environnementale prévoit un engagement du gouvernement français à partir de 2016. C’est bien trop tardif ». Une fois appliquée, cette mesure permettrait de dégager du budget pour abonder le fonds de financement de la transition énergétique. Celui-ci sera géré par la Caisse des dépôts et pourrait atteindre 1,5 milliard d’euros. Sur le volet financier également, François Hollande a souhaité que le plan Juncker, pour accompagner la croissance en Europe, consacre une large part des 315 milliards d’euros à l’écologie.


« Chaque année, nous avons droit à des discours très allants en matière d’écologie, mais aucun ne s’est jamais transformé en actes ou en monnaie sonnante et trébuchante, regrette Benoît Hartmann, porte-parole de France nature environnement (FNE). Ce n’est pas la hausse de 2 centimes par litre de la taxe sur le gazole qui va compenser l’écotaxe et financer la centaine de projets d’infrastructures de transport durables en attente. Tout est plié d’avance : il n’y a pas d’argent ni de volonté politique. »


Un abandon de l’écotaxe également difficile à digérer du côté d’EELV. « Cette grand-messe, boycottée par un grand nombre d’ONG et d’associations échaudées par tant de promesses non tenues, ne restera malheureusement pas comme la genèse d’une mutation écologique au sommet de l’État, a conclu la députée écologiste européenne Michèle Rivasi. Même si on partage le diagnostic de la maison qui brûle, celle-ci sera bientôt consumée et les discours obsolètes. Le bilan des ateliers se solde par un “triple 0” par rapport aux attentes du peuple de l’écologie.


Les objectifs de la COP20 à Lima
190 délégations du monde entier sont venues assister aux négociations sur le réchauffement climatique, qui se sont ouvertes ce lundi à Lima, au Pérou. Tenter de sceller les bases d’un accord multilatéral, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, investir dans les énergies non émettrices de CO2, améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, des transports et des processus industriels, stopper la déforestation… font ainsi partie du programme des discussions.
À Lima, la nature de ces contributions devra être chiffrée : réduction des émissions de gaz à effet de serre en valeur absolue, par habitant, par unité de PIB, par secteur d’activité.


Suivez le blog de Martin Kopp, représentant de la Fédération Luthérienne Mondiale à la conférence, en cliquant ici.

http://www.reforme.net/une/monde/conferences-sauver-planete

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Nos cadeaux ont-ils encore un sens ?,protestant,reforme,

6 Décembre 2014, 01:08am

Publié par hugo

"OFFRIR UN PRÉSENT, C’EST IMPLIQUER SON ÊTRE ET DONNER UNE PART DE SES BIENS"© SIMPLYPANDA/FLICKR/CC
SOCIÉTÉ 7 DÉCEMBRE 2014
Auteurs
Joël Dahan
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Nos cadeaux ont-ils encore un sens ?


Le pasteur Joël Dahan interroge le sens des cadeaux que l'on s'échange pour les fêtes.


Jésus aussi a reçu des cadeaux ! Dans l’évangile de Matthieu, un panier garni avec de l’or, de l’encens et la myrrhe. Il serait très tendance aujourd’hui, à l’heure de l’austérité et de la recherche de produits de bien-être. On ne sait pas si l’or a été placé, l’encens conservé pour plus tard, ou la myrrhe échangée dans le circuit des cadeaux superflus ! Seul un autre cadeau sera offert à Jésus : un parfum de nard pur, très cher. Un geste qui a fait scandale.


Offrir un présent, c’est se mettre en présence de quelqu’un, c’est impliquer son être et donner une part de ses biens. Dans cette « présentation », un message est échangé et il est dit quelque chose sur la personne qui reçoit comme celle qui donne. Dans l’Ancien Testament, l’offrande pour honorer Dieu tient une place centrale. On offre aussi des cadeaux à un roi en signe d’allégeance. Ou simplement pour accueillir, honorer, retrouver un autre. Il existe aussi des cadeaux empoisonnés ou mal reçus.


L’encens, réservé aux dieux ; la myrrhe, une huile sainte ; l’or, le métal précieux des puissants ; le nard pur utilisé pour l’onction des rois sont autant de présents qui disent la royauté et la messianité de Jésus. L’échange de présents était une sorte de langage non verbal, connu de tous, avec ses codes. Nos cadeaux ont-ils encore un sens ? Les échanges sont-ils codifiés ? Ou cherchent-ils seulement à faire plaisir, combler un manque, répondre à un besoin ?


Le « plus » de la pub


Aujourd’hui, c’est la publicité qui joue ce rôle de générateur de sens. Le produit est vendu avec un bonus : une valeur, une identité, une appartenance… Quel bonus offrons-nous avec le cadeau choisi pour nos enfants ? Que souhaitons-nous dire et transmettre dans les échanges de Noël ?


La décision du maire de Grenoble de supprimer 300 panneaux publicitaires de la ville est courageuse et nous démontre que des décisions politiques peuvent changer la vie. Non seulement la publicité s’impose comme génératrice de sens et a des effets sur nos modes de vie, mais elle est aussi la cause de surplus de dépenses et de déchets.


Serge Latouche, dans le Petit traité de la décroissance sereine, relevait que la publicité constituait le deuxième budget mondial après l’armement et montrait que c’est bien le consommateur qui paie à la fin. Un véritable gâchis d’argent qui pourrait être investi ailleurs ! La publicité a un effet direct sur un équilibre économique qui repose sur la production de toujours plus de déchets et de pollutions sonores, visuelles et symboliques.


L’objet vendu par la publicité est porteur d’un bonus valorisé par la publicité et d’un malus souvent caché (exploitation des enfants, exploitation des produits rares, produits non recyclables). L’objet est aussi porteur d’un message et de valeurs qui viennent modeler nos identités, et celles de nos enfants. André Gorz explique comment ont été organisées la publicité et la consommation de masse : « C’est aux ressorts inconscients, aux motivations irrationnelles, aux fantasmes et aux désirs inavoués des gens qu’il fallait faire appel. Au lieu de s’adresser, comme elle l’avait fait jusque-là, au sens pratique des acheteurs, la publicité devait contenir un message qui transforme les produits, même les plus triviaux, en vecteurs d’un sens symbolique. » Il parle de la consommation, comme « un moyen d’exprimer son innermost self (son moi le plus intime) ou, comme l’affirmait une publicité des années 1920, “Ce que vous avez d’unique et de plus précieux mais qui reste caché.” »


Là où l’Évangile appelle à lâcher pour recevoir un amour qui révèle qui je suis en vérité, la publicité appelle à posséder et amasser pour recevoir des biens qui révèlent qui je fais semblant d’être.


Comment, aujourd’hui, réinvestir les espaces physiques et symboliques envahis par publicité ? Reconnaître que nous sommes influencés ou même additifs aux messages publicitaires. Entrer dans une résistance, une véritable conversion de nos modes de consommation. Et devenir individuellement des porteurs et des générateurs de sens, en réapprenant le langage évangélique du don ?

http://www.reforme.net/une/societe/cadeaux-ont-encore-sens

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Les changement climatiques. Texte élaboré à l'initiative de la FPF, Ed. Olivetan,protestants,ecologie,

6 Décembre 2014, 00:55am

Publié par hugo

Les changement climatiques. Texte élaboré à l'initiative de la FPF, Ed. Olivetan


Communiqué de presse, 1er décembre 2014



Le texte en pdf


Un an avant la conférence de l’ONU Paris climat 2015, la Fédération protestante de France (FPF) édite son texte de réflexion éthique et théologique sur les changements climatiques ce 1er décembre 2014 : une date symbolique puisqu’il s’agit à la fois du jour du « Jeûne pour le climat » interreligieux et inter-mouvements dans le monde et de la date d’ouverture de la conférence de l’ONU sur le climat à Lima (Pérou).


« Après un rappel des données scientifiques issues du dernier rapport d’évaluation du GIEC, que nous reconnaissons, nous y soulignons que le changement climatique pose à nos yeux un triple enjeu de justice – internationale, intergénérationnelle et sociale –, et fondons notre réflexion non sur la culpabilité, mais sur la reconnaissance comme puissant mobile pour agir – une « reconnaissance » à comprendre dans ses deux sens de gratitude pour un monde reçu, hérité, et de réciprocité. Nous parvenons à la proposition d’une éthique climatique fondée sur la justice et la sobriété heureuse.


Sur la base de ce travail de fond, nous nous engageons et mobilisons, au sein du protestantisme mais aussi aux côtés d’autres acteurs religieux et de la société civile, afin d’apporter notre contribution à l’adoption d’un accord universel ambitieux, légalement contraignant et juste lors de la COP21, à Paris l’an prochain.


La France étant hôte de la COP21, il nous paraît essentiel qu’elle se montre exemplaire, tant au niveau national que dans le dialogue avec ses partenaires internationaux. Nous devons y apporter notre pierre : puisse notre document sur les changements climatiques interpeller le plus grand nombre pour que chacun comprenne le rôle crucial qu’il peut jouer dans cet enjeu planétaire. »





Texte élaboré à l'initiative de la Fédération protestante par un groupe de rédacteurs piloté par Jacques Varet, géologue et géothermicien. Ont également participé à ce travail : Martin Kopp, Otto Schäffer; Claire Sixt-Gateuille, Vincent Whal. Editions Olivetan, nov 2014, 48 p., 8 €, Collection : Questions contemporaines. Commander le livre aux Editions Olivétan


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Agression de Créteil : Communiqué de soutien de la FPF,protestants,racisme,

6 Décembre 2014, 00:53am

Publié par hugo

Agression de Créteil : Communiqué de soutien de la FPF


La Fédération protestante de France réaffirme son soutien et sa solidarité aux victimes de l’antisémitisme.



Paris, le 4 décembre 2014
Communiqué de presse


C’est pour la cinquième fois en 2014 que la Fédération protestante de France s’exprime à propos d’actes antisémites perpétrés dans notre pays : cette situation est alarmante !


La Fédération protestante de France s’indigne contre la violence insupportable qui s’est déchaînée lors de l’agression dont a été victime un couple à Créteil ce lundi.


La lutte contre l’antisémitisme reste une exigence de chaque jour et la FPF veut rester vigilante à cet égard et solidaire de tous les juifs. Elle rappelle que tout acte discriminatoire, raciste, est condamnable.


François Clavairoly


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25 novembre, Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes,protestants,femmes,violences,femmes battues,

6 Décembre 2014, 00:25am

Publié par hugo

25 novembre, Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes


Comme tous les ans, la Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes se tiendra le 25 novembre.



Cette année, cette campagne internationale sera prolongée par 16 jours d'action contre la violence liée au genre, et se terminera le 10 décembre, Journée des droits de l'homme.


Depuis plus de 150 ans, l'élimination de toutes les formes de violence à l'égard des femmes est la priorité de la YWCA Mondiale (Young Women’s Christian Association), association internationale de jeunes femmes chrétiennes.


La nouvelle campagne de communication de la World YWCA a pour slogan : «Il n’y a pas d’excuses pour la violence envers les femmes et il n’y a pas d’excuses pour l’ignorer». Le site de cette campagne donne les témoignages de femmes victimes la violence, ainsi que des témoignages de soutien. Il appelle à partager sur Facebook, Instagram et Twitter en utilisant le hash tag #noXcuses.




www.worldywca.org/
www.facebook.com/pages/World-YWCA/152768022010


Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) est partenaire de cette campagne et invite à la soutenir. + d'infos (en anglais).

http://www.protestants.org/index.php?id=23&tx_ttnews[tt_news]=2763&tx_ttnews[year]=2014&tx_ttnews[month]=11&cHash=f0e096bb33

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