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LE MARIAGE PROTESTANT,protestants,

2 Juin 2014, 02:39am

Publié par hugo



LE MARIAGE PROTESTANT
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Questions fréquentes sur le mariage protestant


1. Pas un « mariage », mais une « bénédiction de mariage » !


Pour les protestants, il s'agit plus d'une bénédiction de mariage que d'un mariage proprement dit (celui-ci ayant déjà été conclu devant l'officier d'Etat civil). L'engagement de vivre ensemble se fait d'abord dans le secret des cœurs, puis trouve sa dimension sociale devant l'officier d'Etat civil, et enfin sa dimension communautaire et spirituelle à l'Eglise.
Lors la cérémonie religieuse, les jeunes époux disent comment ils veulent vivre leur union. Leurs engagements parlent de vérité, d'attachement, d'amour et de fidélité.


Le (la) pasteur(e) rappellent les convictions, la foi et l'idéal évangélique qui sont partagés par les époux, puis le(la) pasteur(e) prononce sur le couple la bénédiction de Dieu.


Se marier à l'Eglise n’est donc pas qu’une question de tradition. C'est surtout affirmer ensemble que l'on souhaite vivre cette aventure du mariage avec la présence de Dieu et l'aide de l'Evangile.


2. La cérémonie : centrée sur la Bible


Elle est obligatoirement précédée du mariage civil.


Elle est préparée soigneusement avec le(la) pasteure durant trois à quatre entretiens (cf. point 4).


La cérémonie religieuse dure environ ¾ d’heure et se déroule à peu près de manière identique dans les différentes confessions chrétiennes (catholique, orthodoxe, protestante).


Ce qui la différencie dans la tradition protestante, c’est certainement l’accent porté sur la Bible : ainsi, paradoxalement, ce n’est pas le couple qui est au centre de la cérémonie, mais la Parole de Dieu proclamée aux mariés, à leurs amis et parents. Cela se traduit symboliquement par le don d’une Bible durant la cérémonie. Le couple est invité à donner une place à la lecture de la Bible à l’intérieur du nouveau foyer.


Les amis ou les parents peuvent s’associer activement au déroulement du culte, s’ils le souhaitent.


En plus de tout ce qui a été dit du rôle de la Bible et de son interprétation, l’échange des promesses et des alliances est un moment fort de cet événement.


En général, l’usage d’appareils de photo ou de vidéo est réglementé. Le ministre donnera sur ce point les indications propres à chaque lieu de culte.


L’entrée en cortège et la sortie des mariés ne font pas l’objet de règles particulières.


3. Les cérémonies œcuméniques (Eglise protestante/Eglise catholique romaine)


Aujourd'hui, une majorité de protestant-e-s épousent un ou une catholique romain-e, et les cérémonies oecuméniques sont donc habituelles. Elles peuvent se faire:


· Soit au temple avec un-e pasteur-e seulement, si le conjoint catholique ne ressent pas la nécessité de la présence d'un prêtre. Il s’agit là d’une bénédiction de mariage protestante.


· Soit au temple avec un-e pasteur-e, avec la reconnaissance préalable faite par un prêtre (via son évêque) que ce mariage est valable aussi pour les catholiques romains (dispense de forme). Dans ce cas, le prêtre peut être présent, mais pas nécessairement.


· Soit dans une église catholique avec un prêtre et un-e pasteur-e. Ce sera alors un mariage catholique, mais il sera reconnu par les 2 églises.


Lorsqu’un-e pasteur-e et un prêtre officient ensemble, ils se partagent les différents moments pour qu'une impression d'équilibre et de fraternité soit donnée.


4. La préparation : au moins 3 mois à l’avance


Il faut prendre contact avec le-la pasteur-e au minimum 3 mois à l'avance, et si possible davantage pour être sûr que la date convienne au pasteur. Ce n’est pas celui-ci qui qui s’occupe de l’intendance et de la réservation de l’église, mais il-elle pourra vous donner la marche à suivre.


Les entretiens avec le-la pasteur-e –au nombre de 3 à 6 selon les pasteur-e-s - visent à préparer concrètement le déroulement de la cérémonie avec les futurs époux et à discuter ensemble sur le lien entre les textes bibliques choisis et leur vie de couple.


C’est souvent l’occasion pour chacun-e de faire un bilan des valeurs qu’il-elle donne à sa vie et à son couple, et du rôle qu’y joue Jésus-Christ.




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Le mariage protestant
Le mariage protestant: questions fréquentes

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L’Ascension ?,religion,protestants,

1 Juin 2014, 12:57pm

Publié par hugo




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La fête de l’Ascension est de toutes celles de notre calendrier la moins célébrée chez les protestants, plus particulièrement réformés. Plusieurs paroisses la suppriment purement et simplement. La principale raison de cette désaffection est à trouver dans le caractère mythologique d’un événement qui, il est vrai, n’occupe pas une place importante dans les textes évangéliques. Comment peut-on croire en effet que Jésus est monté au ciel comme une fusée ?

L’Ascension ?

Si la dimension mythologique de l’Ascension nous empêche de la prendre au sérieux, on ne voit pas pourquoi cette même dimension ne nous empêcherait pas aussi de célébrer toutes les autres fêtes chrétiennes. Nous pensons à Noël avec la naissance virginale, des anges (apparus à Zacharie, à Marie, aux bergers), une étoile qui se déplace dans le ciel pour guider des mages ; à Vendredi saint avec l’obscurité subite à l’heure de la crucifixion, un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, le rideau du temple qui se déchire en deux, des tombeaux qui s’ouvrent et dont les morts entrent alors dans Jérusalem. Nous pensons aussi à Pâques avec un autre tremblement de terre, une pierre roulée par un ange qui s’assied dessus, le tombeau vide, de multiples apparitions de Jésus (à Marie de Magdala, à Thomas, à deux puis onze disciples en présence desquels il mange alors du poisson grillé ou passe à travers les portes fermées à clef). Autant de récits dont la dimension fortement mythologique devrait, elle aussi, nous interdire de fêter ces « événements » suspects. Que dire encore du bruit violent et des langues de feu qui se posent sur la tête des croyants réunis à Jérusalem pour la Pentecôte ? On ne saurait rendre notre foi solidaire du moule, des conceptions et des contextes culturels, dans lesquels elle a été coulée. Ce moule, en tant que tel, n’a d’ailleurs rien de spécifiquement évangélique ou chrétien. Il correspond à une vision du monde qui n’est plus la nôtre. Il ne s’agit pas de rayer ces passages bibliques sous prétexte qu’ils sont en contradiction avec ce que la science nous enseigne aujourd’hui. Retrancher de la Bible ce qui contrarie notre vision actuelle de l’univers, l’expurger et la censurer au nom de la raison, c’est la réduire en fait à une peau de chagrin. Il ne s’agit pas tant de voir ce que le texte dit que ce qu’il veut dire et peut nous dire encore en nous interpellant aujourd’hui dans l’ordre de la foi. Un texte biblique, inséré dans une vision du monde dépassée, peut avoir une signification qui ne l’est pas.

Regarder au ciel ?





Giotto, L’ascension, Padoue, Chapelle Scrovegni
On pourra démultiplier les sens possibles de cette élévation de Jésus au ciel en la considérant sous l’angle de différentes tensions : présence et absence, terrestre et céleste, visible et invisible, départ et retour, immobilité et marche, par exemple.


Un sens très souvent retenu s’inspire de l’épître aux Colossiens : « Cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut et non à ce qui est sur la terre. » (3,1-2) Mais ce texte, sorti de son contexte, peut nous conduire à un spiritualisme exsangue et désincarné, dans une sorte d’aliénation religieuse privilégiant le ciel au détriment de la terre, l’éternel au détriment de l’histoire, les âmes au détriment des corps, vision très exclusive et somme toute en contradiction flagrante avec un christianisme qui est, par excellence, une religion de l’incarnation. Notre foi, comme l’a souvent montré Albert Schweitzer, est faite d’attachement et de détachement, d’éthique et de mystique : attachement à ce monde créé par Dieu, attachement exprimé par la charité, la justice et l’amour, et détachement, parce que nous sommes orientés vers le Royaume de Dieu et l’espérance active qui nous anime sur une terre à laquelle nous ne saurions être purement et simplement asservis.


Ce passage de l’épître aux Colossiens, écrit un de ses commentateurs, ne nous indique pas « une fuite des réalités du monde ou une éthique utopique impratiquestionnercable » (Jean-Noël Aletti, S.J., Commentaire de l’épître aux Colossiens, Gabalda, 1993). Une des paroles significatives, sorte de mise en garde à cet égard, est bel et bien celle des Actes des Apôtres : « Pourquoi restezvous là à regarder le ciel ? » (1,11) Il sera préférable, dans cette montée de Jésus au ciel, avec toute la symbolique que nous pouvons entendre dans ce mot « ciel », de considérer que Jésus nous échappe, n’est pas en notre pouvoir.


Il ne saurait y avoir de mainmise de notre part sur Jésus ou sur Dieu. Dieu, le tout premier, compris comme Transcendance, nous demeure inaccessible et nous ne saurions l’enfermer dans nos mots ni l’atteindre par nos définitions, aussi justes et orthodoxes seraient-elles. Dieu nous dépasse infiniment.

Jésus n’est pas dans le pain et le vin de la cène

L’Ascension de Jésus a été utilisée par les Réformateurs Zwingli, d’abord, puis Calvin, pour contester la présence réelle, matérielle, de Jésus dans le sacrement de la Cène. C’est un sens décisif, selon eux, à retenir de l’Ascension. Si Jésus est au Ciel, il ne saurait être en même temps, et de manière corporelle, présent dans le pain et dans le vin. C’est un point important qui opposera d’ailleurs très vivement Zwingli, le Réformateur de Zurich, à Luther. Le point d’accord en la matière entre les protestants réformés, évangéliques, luthériens étant le refus catégorique du sacrifice de la messe. Les controverses entre protestants et catholiques graviteront longtemps autour du différend, central, concernant la cène. Il y a là, et par conséquent il y a dans l’écoute fidèle des récits de l’Ascension, un point focal et déterminant pour sa compréhension.


Parlant de la présence du corps du Christ « en la cène » dans son Exposition de la foi (Expositio fidei, 1531), Zwingli stigmatise l’erreur qu’il y a à prétendre que par les signes du pain et du vin, le corps du Christ nous est donné. Zwingli écrit que « le corps du Christ, à partir du moment où il monte au ciel, n’est plus en ce monde ». D’autre part, quand Jésus déclare « ceci est mon corps », il désigne comme signe son corps mortel ; le manger comme tel aujourd’hui deviendrait alors parfaitement « déraisonnable », puisque reconnaître que Jésus est au ciel, cela signifie que Jésus a désormais un corps « immortel et incorruptible » que nous ne saurions manger. Manger un corps mortel et de la chair humaine n’est-ce pas, demande Zwingli, quelque chose de « cruel, sauvage et brutal » ? (voir à ce sujet Huldrych Zwingli, La foi réformée, Les Bergers et la Mages, 2000, introduction d’André Gounelle.)

L’Ascension et Noël

Une autre manière de comprendre l’Ascension nous est donnée par la tradition orthodoxe, grecque ou russe. Il s’agit là d’inscrire l’Ascension dans une symétrie et un parallélisme Noël – Ascension, Pâques étant alors au centre de cette perspective.


À Noël, on peut dire, de manière symbolique, que Dieu en Jésus descend vers l’homme ; à l’Ascension, en Jésus, c’est l’être humain qui est élevé à Dieu. Il y a ainsi à travers le parcours des évangiles une humanisation de Dieu et une divinisation de l’homme. Il faut que Dieu naisse en l’homme et que l’homme naisse en Dieu. Incarnation divine et exaltation humaine encadrent ainsi les évangiles. Dieu est devenu humain pour que l’homme puisse devenir divin.


Il convient alors d’abandonner une vision qui écrase l’homme sous le poids de la divinité et qui conduit finalement à penser que Dieu est tout et que nous ne sommes rien. On ne saurait, en Jésus, réduire l’homme au néant de sa condition mortelle et pécheresse. Dieu n’est pas d’autant plus grand que l’homme est rabaissé. Dieu n’a pas besoin de notre écrasement pour être Dieu en plénitude. L’Ascension devient ainsi magnifiquement le fondement d’un humanisme christique et chrétien. En Jésus, Dieu n’existe pas sans l’homme, ni l’homme sans Dieu.


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Une formation théologique pour tous!,protestants,

31 Mai 2014, 14:57pm

Publié par hugo

27 mai 2014 - 08:45 Joël Burri 5924 signes
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FORMATION
Une formation théologique pour tous!
Tags: formation en théologie Formation Lausanne Genève Sornetan
Divers livres en lien avec la théologieEn raison de la crise des vocations pastorales, les facultés de théologie peinent à remplir leurs salles de cours. Par contre, les différents lieux qui proposent des formations théologiques au grand public se portent bien.
Par Joël Burri
«Depuis quelques années, il y a parmi les gens qui suivent nos formations, des gens qui ne sont pas “institutionnalisés”: ils ne sont pas liés à une paroisse. Mais ces gens sont désireux d’acquérir une certaine culture religieuse», explique le théologien Jean-François Habermacher, directeur de Cèdres formation à Lausanne. Ainsi, dans une société qui entretient des liens de plus en plus distendus avec l’Eglise, la recherche de sens reste vive.
Il ne s’agit pas de dire ce qu’il faut penser
«Le Séminaire de culture théologique n'est pas une école d’évangélisation. Nous essayons de mettre en œuvre les principes de la théologie réformée historique, critique et contextuelle. L’idée ce n’est pas de dire ce qu’il faut penser; c’est de donner des informations et des méthodes pour aider chacun à se construire des repères», explique Jean-François Habermacher.
«En même temps, il y a quelque chose qui nous distingue de la formation académique. Nous nous intéressons à la personne et à ses besoins. Typiquement, à l’Université, si un cours touche à des questions existentielles, il est difficile d’en parler avec le prof. Durant le Séminaire, toutes les questions sont permises.»
Rendre la théologie au peuple de l’Eglise
Le Séminaire de culture théologique, proposé aujourd’hui par Cèdres formation, a été fondé par l’Eglise libre du Canton de Vaud, une Eglise indépendante de l’Etat qui a fusionné avec l’Eglise nationale en 1966 pour donner naissance à l’actuelle Eglise évangélique réformée du Canton de Vaud. «Les libristes pensaient qu’il fallait rendre la théologie au peuple de l’Eglise. Plus il était cultivé et instruit, mieux l’Eglise s’en porterait. Il y a là quelque chose d’avant-gardiste!»
Le Séminaire de culture théologique, dont la prochaine volée débutera le 14 juin, s’adresse à toute personne, croyante ou non, curieuse des questions religieuses, sans taire leurs questions ou leurs doutes. Mais il reste une formation exigeante: une trentaine de samedis répartis sur deux ans. «Il faut aussi compter des heures de préparations et l’écriture de six travaux. Pour une personne qui a peu l’habitude, il faut compter un petit 20% d’activité. Ou deux bonnes soirées par semaine», évalue Jean-François Habermacher.
Le diplôme du Séminaire de culture théologique permettra par contre d’obtenir quelques équivalences pour la formation théologique à distance de l’Université de Genève.
S’orienter dans les problématiques contemporaines
Le même esprit d’exploration de «nos héritages de manière critique et de renouveler son regard sur le monde, l’existence et la foi» et de découverte «des outils théologiques pour s’orienter dans les problématiques contemporaines», règne dans les «Explorations théologiques.» Des formations proposées sur huit week-ends, par l’Eglise réformée évangélique de Neuchâtel et l’Union synodale Berne-Jura-Soleure au centre de Sornetan dans le Jura bernois.
A Genève, l’Atelier œcuménique de théologie propose d’allier enseignement et dialogues entre personnes de confessions différentes. Thématiques bibliques, historiques ou théologiques sont abordées durant les périodes scolaires, durant deux ans, «L’AOT est un temps que l’on choisit de s’accorder: semaine après semaine, durant deux ans, on s’engage dans un parcours de découvertes, qui passe aussi par la remise en question de nos certitudes religieuses.»
Un cours par correspondance
Toutes ces formations peuvent constituer, sous certaines conditions, des prérequis pour les offres de formations d’Eglise de L’Office protestant de la formation. Ce service propose diverses formations directement en lien avec des postes occupés dans les Eglises: prédicateurs laïcs, diacres, catéchètes professionnels. «Mais nous avons aussi une offre grand public: le cours biblique par correspondance», s’empresse d’ajouter Didier Halter, directeur de l’Office.
«Chaque année, le cours propose un focus sur un livre de la Bible. L’an prochain, dès cet automne, ce sera les Psaumes.» Les personnes participant reçoivent dix fascicules durant l’année. Le premier explique le contexte général du livre étudié, et quelques éléments quant à la méthode historique, puis neuf études sur des passages particuliers du texte.
Le texte biblique y est présenté dans une approche historique, philosophique, linguistique, etc. Si bien que cette formation est ouverte aux croyants comme aux non-croyants. «Pour en profiter, il suffit de ne pas être fermé à l’approche historico-critique», note Didier Halter. Comptez deux heures de travail toutes les deux semaines.
«Un groupe de pasteurs recueille les réactions des participants. Ensuite, ils proposent d’une part une réponse individuelle, si nécessaire, et d’autre part, une réponse collective où sont abordés des thèmes soulevés par les réactions des personnes suivant le cours.» Environ 300 personnes suivent cette formation, dont la moitié s’inscrit systématiquement d’année en année. (35 fr, par internet, 45 fr en cas d’envoi des documents imprimés).
«Ces dernières années, nous avons régulièrement des détenus qui suivent ce cours. Je trouve cela très touchant», conclut le directeur.
La Fédération romande des Eglises évangéliques propose désormais également une formation, baptisée FREE College. Formation biblique et théologique, techniques d’animation ou gestion d’un groupe de jeunes, divers modules en lien avec la vie d’une Eglise sont proposés.

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«La spiritualité, une véritable ressource en psychiatrie»,protestants,psychologie,

31 Mai 2014, 14:17pm

Publié par hugo

30 mai 2014 - 08:10 laurence villoz 2896 signes
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SPIRITUALITÉ
«La spiritualité, une véritable ressource en psychiatrie»
Tags: Psychiatrie Conte
BurnandComment exister quand vivre fait mal? Face au deuil où à la dépression, la vie perd parfois son sens. Entre contes et spiritualité, une structure de référence, ancrée dans l'histoire, apporte un cadre qui redonne espoir.
Photo: La conteuse Alix Noble-Burnand, au congrès du Graap
Par Laurence Villoz
«La maladie psychique provoque une crise spirituelle et pose la question du sens de la vie», explique l’aumônier en psychiatrie, Jean-Charles Mouttet. «Tout l’être a mal, sans savoir pour combien de temps». Le congrès annuel du Groupement d’accueil et d’action psychiatrique (Graap) a réuni des médecins, des soignants et des scientifiques autour de la thématique «Spiritualité et recherche de sens, une piste face à la maladie psychique?». Plus de 450 participants ont assisté aux conférences des spécialistes, les 21 et 22 mai dernier, à Lausanne.
Pour Jean-Charles Mouttet, les personnes qui souffrent de maladies psychiques doivent trouver un moyen de redonner un sens à l’existence pour continuer à vivre. «La spiritualité peut être une véritable ressource en psychiatrie». Si l’accompagnateur spirituel définit la spiritualité comme «une aspiration à vivre», elle ne peut être séparée de la religion qui consiste en «la pratique d’une croyance». «La spiritualité a toujours un enracinement religieux, chrétien, bouddhiste ou juif, selon les endroits».
Cette dimension aide le malade à trouver du sens. Par exemple, «savoir que Dieu l’aime, quoi qu’il arrive, peut s’avérer un réel soutien». Dieu est extérieur, il ne change pas, son amour reste intact. Il sert de cadre et de référence stable dans la vie d’une personne où tout vacille. «Même si les soignants ne sont pas croyants, le patient a besoin que cette dimension personnelle soit prise en compte», précise l’aumônier en psychiatrie.
Néanmoins, la religion peut aussi avoir des effets néfastes dans certains cas. «Par exemple, un patient qui souffre d’hallucinations auditives et entend Dieu lui dire de ne pas prendre ses médicaments». Ou encore, pour une personne qui fait activement partie d’une communauté religieuse, si elle doit s’en séparer à cause de sa maladie, «la rupture sera d’autant plus douloureuse».
Le conte comme structure des émotions
Si la religion apporte un cadre de référence, cette structure ancrée dans l’histoire se retrouve également dans les contes. Lors du congrès organisé par le Graap, la conteuse, Alix Noble-Burnand, a raconté six fables de tradition des quatre coins de monde, pour réfléchir à la mort, au temps qui passe ou encore à la culpabilité. Des thématiques lourdes, qui pourraient en rebuter plus d’un. Pourtant Alix Noble-Burnand a captivé et fait rire l’assemblée. «Le conte permet de nommer des choses qu’on ne peut pas dire autrement, tout en étant plaisant», explique la thanatologue et formatrice d’adultes qui ajoute que les mythes l’ont beaucoup aidée à comprendre l’être humain.
Que ce soit l’histoire de cet esclave devenu roi ou de cette femme qui provoqua le cycle de la vie, toutes expriment le manque, la colère et l’ambivalence émotionnelle. «Le conte permet de restructurer les émotions et sert de référence», explique Alix Noble-Burnand. Pour Jean-Charles Mouttet, les histoires comme le chant aident notamment les personnes âgées car ils permettent d’aller titiller des souvenirs. «En gérontopsychiatrie, des patients qui ne parlent plus se remettent, parfois, à chanter lorsqu’ils entendent un vieux cantique».
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Il me pose des questions existentielles,enfants,protestants,religions,

31 Mai 2014, 14:15pm

Publié par hugo

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Il me pose des questions existentielles
Il me pose des questions existentielles
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02.05.14 - Vers quatre ou cinq ans, les enfants se mettent à poser des questions sur leur origine ou sur la mort. Comment bien y répondre ?
«J’étais où avant d’être dans ton ventre ?». «Il est où papy, maintenant qu’il est mort ?» : dès trois ou quatre ans, les enfants commencent à poser des questions bien déroutantes.


Que ce soit sur leur origine ou la mort, il s’agit de trouver les mots justes pour leur répondre.


Un signe de bon développement
Vers trois ou quatre ans, les enfants ont construit leur identité et désirent comprendre le fonctionnement du monde, des animaux, de leurs parents, etc : «C’est pour eux un mystère fascinant, un puissant moteur à l’œuvre pour développer leur intelligence», explique la pédopsychiatre Joëlle Poullaouec. D’où leur propension à poser de nombreuses questions en lien avec la vie quotidienne, mais aussi avec leur origine et la mort.


La question des origines
«Il ne faut pas imposer à l’enfant une réponse à des questions qu’il ne se pose pas, mais être disponible le moment venu et lui répondre de façon adaptée à son âge», conseille-t-elle. Concernant ses origines, on peut raconter l’histoire des petites graines de papa et de maman qui se rencontrent dans le ventre de maman. Inventifs et attrayants, de petits livres sur le sujet peuvent être utiles.
Mais selon Joëlle Poullaouec, il est aussi nécessaire d’évoquer la dimension affective, le désir des parents : «Tu es né / as été adopté parce que j’aimais très fort ton papa (ta maman) et que nous voulions partager cet amour avec des enfants». A l’heure du Mariage pour tous et de la PMA, elle ajoute : «Il faut préciser à l’enfant qu’on naît de l’union de deux êtres différenciés». Si l’enfant est adopté, il a besoin d’entendre que ses parents adoptants sont ses vrais parents pour la vie.
(...)
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L’«accomplisseur» de la Réforme,protestant,histoire,histoire de france,

31 Mai 2014, 14:12pm

Publié par hugo

Accueil»Articles»Théologie»L’«accomplisseur» de la Réforme
26 mai 2014 - 08:15 Stephan Cezanne (EPD/Protestinfo) 4135 signes
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THÉOLOGIE
L’«accomplisseur» de la Réforme
Tags: Histoire Calvin
Portrait de Jean Calvin (date inconnue). LDD / wikimediasJean Calvin est mort il y a 450 ans, le 27 mai 1564.
par Stephan Cezanne (EPD/Protestinfo)
Aux côtés de Luther et à sa suite, Jean Calvin (1509-1564) a marqué profondément le christianisme protestant. La Réforme d’il y a presque 500 ans n’a pas donné naissance à une Eglise protestante unique: aux côtés des luthériens, il y a les Eglises réformées, qui toutefois ne tirent pas leur nom de leur principal réformateur, Calvin – le «Luther français», mort à Genève il y a 450 ans, le 27 mai 1564, à l’âge de 54 ans.
Certains historiens de l’Eglise voient en Calvin «l’accomplisseur de la Réforme». Aujourd’hui, plus de 80 millions de chrétiens réformés se réclament de lui dans le monde. Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon, à une centaine de kilomètres de Paris – huit ans avant le légendaire affichage des thèses de Martin Luther (1483-1546) dénonçant les dysfonctionnements de l’Eglise de son temps. Les thèses de Luther enflammèrent la Réforme qui couvait depuis longtemps, renouvelant l’Europe de manière spectaculaire et conduisant à la constitution des Eglises protestantes.
Deuxième vague de la révolution religieuse
Calvin, qui n’a jamais rencontré Luther, appartient à la deuxième vague de cette révolution religieuse. La démocratie moderne, la reconnaissance des droits de l’homme et la démarche œcuménique ont aussi été influencées par lui. Beaucoup voient dans ses célèbres Ordonnances ecclésiastiques de Genève, élaborées au milieu du XVIe siècle, un modèle précurseur de la séparation des pouvoirs.
Jean Calvin appartenait à l’élite intellectuelle de son temps. Né dans une famille aisée – son père était administrateur des biens épiscopaux –, il reçut une éducation classique et suivit une formation supérieure de type humaniste. D’abord fervent catholique, il eut manifestement accès, par des amis, aux idées réformatrices progressistes. Sans doute au début des années 1530, il se rallia à la Réforme et se réclama ouvertement de la foi protestante.
Fuyant Paris, Calvin séjourna notamment à Bâle et à Strasbourg, pour revenir finalement en 1541 à Genève, où il devait rester jusqu’à la fin de sa vie. Il transforma la ville provinciale de l’époque en un centre intellectuel de l’Europe et attira des savants, des artisans et des familles en quête de protection contre les persécutions religieuses.
Calvin dynamisa Genève
Ainsi, Calvin, qu’on représente toujours comme un personnage maigre et sévère, contribua à la dynamisation économique de la région. Outre l’industrie horlogère, l’activité bancaire en témoigne encore aujourd’hui. La doctrine calvinienne de la prédestination, selon laquelle on reconnaît dans la réussite économique d’une personne l’estime dont elle jouit devant Dieu, a souvent été mal comprise.
Le sociologue allemand Max Weber (1864-1920), par exemple, y voyait la source de l’éthique protestante du travail et de la recherche du gain à la manière capitaliste, raison pour laquelle on appelle souvent aussi Calvin le «père du capitalisme». Mais en fait, la doctrine de Calvin veut mettre en évidence l’insignifiance de la volonté humaine face à la toute-puissance de Dieu.
Un côté sombre
Il y avait aussi un côté sombre dans Calvin, surnommé parfois le «despote de Genève» en raison de son intransigeance sur les questions de foi. En particulier son rôle actif dans la mise en accusation du médecin et juriste espagnol Michel Servet charge lourdement sa réputation jusqu’à aujourd’hui. Accusé d’hérésie et de blasphème, Michel Servet mourut sur le bûcher le 27 octobre 1553. À la décharge de Calvin, les historiens invoquent l’esprit du temps.
La sévérité de Calvin avec lui-même et avec les autres est sans doute aussi la conséquence d’une vie marquée par les coups du sort: d’abord, il dut fuir sa patrie, la France; en 1549, sa femme mourut, et son fils nouveau-né ne survécut que peu de temps. Calvin a laissé à la postérité une forme de piété et de spiritualité protestantes qui continue à fasciner des millions de gens dans le monde.
(trad: FNa)
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L’éducation dans le monde protestant depuis la Révolution,protestants,histoires,histoire de france,

31 Mai 2014, 14:10pm

Publié par hugo

L’éducation dans le monde protestant depuis la Révolution
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Après la Révolution française, un système d’enseignement public se met peu à peu en place, avec les lycées et les grandes écoles. Les protestants ont largement participé aux grandes réformes scolaires et universitaires de la IIIe République.


De l’Edit de Tolérance (1787) à la fin du Second Empire (1870)


Pendant la Révolution française, après le départ des jésuites et de leurs collèges du fait de la perte de légitimité de la Sorbonne, les projets d’éducation sont nombreux et largement débattus, qu’il s’agisse d’apprentissages élémentaires, de pédagogie, de formation générale et professionnelle des élites. Peu à peu des écoles nouvelles se créent et un système scolaire se dessine, écoles primaires, lycées, grandes Ecoles, dites écoles spéciales, facultés de droit, de médecine, de lettres et de sciences.


La Troisième République (1871-1939)


Au début de la Troisième République, un système d’enseignement public se met en place avec ses règles.


Les grandes lois d’enseignement (1881, 1885, 1891) instituent :


un enseignement primaire gratuit, laïc et obligatoire : tous les enfants âgés de 6 à 13 ans doivent recevoir un enseignement. Celui-ci est gratuit : les familles des élèves n’ont rien à payer. Il est laïc, c’est à dire qu’il donne une instruction morale, mais aucune instruction religieuse. Tous les instituteurs reçoivent une formation dans les Ecoles normales.
un enseignement secondaire et universitaire (payant jusqu’en 1930) . Les professeurs sont formés dans les universités et doivent passer dans chaque discipline le concours d’agrégation.
Plusieurs réformateurs, Jules Ferry pour l’enseignement primaire, Louis Liard et Emile Durkheim pour l’enseignement secondaire et universitaire ont eu parfois des liens étroits avec le milieu protestant


Cependant, les protestants ont aussi favorisé la création d’enseignements privés (l’Ecole Alsacienne, l’Ecole Libre des Sciences Politiques).


Les Facultés de théologie (protestante et catholique) sont, depuis les lois de 1877, des établissements d’enseignement supérieur privés.



Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826)



Jean Léopold Frédéric Cuvier, dit Georges (1769-1832)



François-Arnail, marquis de Jaucourt, (1757-1852)



François Guizot (1787-1874)



Jean Théodore Beck (1839-1936) et le cas particulier de l’École Alsacienne



La Fondation pasteur Eugène Bersier



La faculté de théologie de Montauban



Albert Réville (1826-1906)



Ferdinand Buisson (1841-1932)



Félix Pécaut (1828-1898)



Jules Steeg (1836-1898)


notice par défaut
Jean Zay (1904-1944)



L’École alsacienne



La faculté de théologie protestante de Paris



La Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine



La Faculté de théologie protestante de Strasbourg



L’institut protestant de théologie



La faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence


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LIVRES SUR L HISTOIRE DES PROTESTANTS EN FRANCE ET AILLEURS,PROTESTANTS,HISTOIRES,HISTOIRES DE FRANCE,

29 Mai 2014, 11:07am

Publié par hugo

LIVRES SUR L HISTOIRE DES PROTESTANTS EN FRANCE ET AILLEURS


1 ) LE PROTESTANTISME POUR LES NULS, eric denimal ,
2) LES REFORMES luther, calvin et les protestants , olivier christin , decouvert gallimard n°237
3 ) HISTOIRE DES PROTESTANTS DE FRANCE, LA CAUSE , charles bost
4 )RESISTER VOIX PROTESTANTES , PATRIC CABANEL , collection ALCIDE
5)MARTIN LUTHER , UN DESTIN , LUCIEN FEBVRE,collection puf
6) LA MONTAGNE REFUGE , collection albin michel
7) L AVENTURE DE LA REFORME, LE MONDE DE jean CALVIN
8 ) LAISSER DIEU ETRE DIEU,MARTIN LUTHER, collection point N°Sa291
9) HISTOIRE DES PROTESTANTS A PARIS ET EN ILE DE FRANCE , LA CAUSE,
10)LE PROTESTANTISME , LA FOI INSOUMISE , CHAMPS ESSAIS
11)HISTOIRE DU PROTESTANTISME , JEAN BAUBEROT , QUE SAIS JE? N°427
12)UN FEMINISME SOUS TUTELLE, LES PROTESTANTES FRANCAISES 1810 1960,LES EDITIONS PARIS
COPYRIGHT@BERTRAND STEFANINK

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Le rôle des femmes protestantes au XXe siècle,femmes,protestants,

29 Mai 2014, 10:22am

Publié par hugo

Le rôle des femmes protestantes au XXe siècle
Accueil > Parcours > Le rôle des femmes dans le protestantisme8 / 12
Déjà très investies à la fin du XIXe siècle dans la création d’œuvres à caractère social, les femmes protestantes vont dès le début du XXe siècle – suivant ainsi l’exemple des mouvements anglo-saxons – animer des associations ou des regroupements qui prendront peu à peu position dans des débats qui les concernent directement.


Les Unions chrétiennes de jeunes filles - U.C.J.F.


Suzette Duflo (1910-1983)
Suzette Duflo (1910-1983) © Fédération Protestante de France
Créées en 1910, dont le « comité de patronage », est essentiellement bourgeois, veulent apporter « une aide matérielle et morale à des jeunes filles isolées » souvent venues de province pour chercher du travail.


La Fédération française des Eclaireuses - F.F.E.


Créée en 1912, pionnière dans le scoutisme français, connaît un développement spectaculaire après la première puis surtout la seconde guerre mondiale. Les femmes ont eu pendant ces années de guerre souvent de lourdes responsabilités dans leur foyer et dans les entreprises abandonnées par les hommes. Elles y ont fait l’apprentissage de la fraternité, de la solidarité et du bien fondé de l’autorité, valeurs fondamentales du scoutisme.


La Fédération française des associations d'étudiants chrétiens


Beaucoup plus connue sous le nom de « Fédé », elle permet le regroupement de jeunes gens et de jeunes filles, auxquelles l’accès aux plus hauts diplômes confère une plus grande liberté d’expression. À la Fédé, la théologie très renouvelée par l’apport des positions de Karl Barth (1886-1968) va jouer un grand rôle ; mais le mouvement se préoccupera aussi des problèmes politiques du moment : l’objection de conscience, la décolonisation, la connaissance du monde communiste….


Le « Mouvement Jeunes Femmes »


Il est fondé en 1946 pour répondre aux questions spécifiques de femmes jeunes ou moins jeunes :


l’exercice de l’activité professionnelle à accorder avec la vie de famille,
les problèmes du couple et le contrôle des naissances,
les responsabilités dans l’Église,
le regard à porter sur les problèmes politiques.
Tels sont les sujets sur lesquels le mouvement, les congrès annuels, le « Bulletin » paraissant 6 fois par an, vont se pencher et dont les prises de position vont enrichir et stimuler tout le monde protestant.


L'accession des femmes au ministère pastoral


Elle s’inscrit dans le mouvement général d’émancipation commencé à la fin du XIXe siècle. Mais il faudra attendre les années 1960, pour que les femmes soient définitivement reconnues comme pasteurs à l’égal des hommes dans les églises luthériennes et réformées.


Avancement dans le parcours


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Bibliographie
Livres
CRETE Liliane, Le protestantisme et les femmes, Labor et Fides, 1999, Volume 1
Notices à découvrir
Madeleine Barot (1909-1995)Suzanne de Dietrich (1891-1981)Le scoutisme fémininLe Mouvement Jeunes FemmesLes unions chrétiennes de jeunes filles - U.C.J.F.
Parcours associés
Le rôle des femmes dans le protestantisme

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Sauver la planète, tous concernés ?,protestant,reforme,

26 Mai 2014, 15:47pm

Publié par hugo

PLAGE EN MALAYSIE© EPSOS.DE/FLICKR/CREATIVE COMMONS
THÉOLOGIE 25 MAI 2014
Auteurs
Joël Dahan
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Sauver la planète, tous concernés ?


Le pasteur Joël Dahan revient sur l'avenir de la planète, non pas pour obéir à la loi mais pour protéger la création.


Des lois, des contraintes, des écotaxes, des interdictions, pour plus de liberté et de bien-être ! Voilà ce dont nous avons besoin collectivement pour changer nos comportements. La responsabilité individuelle ne peut se vivre que dans un cadre juridique qui s’impose à tous et dans une humanité solidaire.
Le dernier rapport du Giec (1), qui est une compilation de près de 20 000 études effectuée par plus de 800 chercheurs, confirme le fait que le dérèglement climatique est dû à l’activité humaine et pointe à nouveau les interdépendances entre les différentes formes de vie, les activités économiques, les phénomènes climatiques…


Les chercheurs parlent maintenant davantage d’adaptation et d’atténuation et appellent à limiter les dégâts en affirmant que c’est encore possible.
La terre souffre, la création soupire, la planète agonise. La personnification de la nature a peut-être eu un effet contraire à ce qu’on cherchait. L’homme se croyait au centre, puis on lui a dit qu’il était un parmi d’autres, et il découvre aujourd’hui, et un peu tard, qu’il est dépendant des autres.


Ainsi, nous sommes toutes et tous concernés dès aujourd’hui par les effets de nos pollutions : les migrations et l’accueil que nous devons déjà faire aux populations déplacées, chassées par la désertification, la quantité de nourriture disponible -espèces disparues, pêches intensives-, le manque d’eau potable, la rareté des ressources naturelles et la hausse des prix de l’énergie, les risques de guerres…


Tout cela, des femmes et des hommes le vivent déjà ici ou là sur le globe. Les populations riches et polluantes ne sont plus à l’abri.


Renoncements


Or l’histoire a montré que l’homme change de comportement le plus souvent lorsqu’il se sent menacé ou lorsqu’il y est contraint. N’est-ce pas exactement le problème des Hébreux dans le désert ? Libres, mais menacés de faim et de soif, ils demandent à manger et à boire. Et Dieu leur donnera le pain, l’eau… et les lois. « Tu ne vivras pas de pain seulement, mais de toutes paroles qui sortira de la bouche de Dieu », dira Jésus au tentateur.


Rassasiés de pain et d’eau, les pays riches ont besoin de plus de lois. Une des fonctions de la loi chez les Réformateurs est de faire prendre conscience à l’homme du mal qu’il fait. Une autre est de donner à la société les moyens de le contraindre s’il le faut. Aujourd’hui, le mal est fait et continue de se faire. Il est donc urgent maintenant de taxer, d’interdire, de sanctionner pour permettre de vivre une vraie liberté collective.


Personnellement, et même si ce sont les industries qui sont davantage concernées, je veux être contraint à trier, à conso-partager, à lâcher ma voiture, à payer plus cher les produits polluants. Même s’il y aura des renoncements à faire en terme de consommation et si des aides ciblées pour les plus fragiles seront nécessaires pour vivre une transition juste. Les dix commandements sont dix paroles, enseignements, indications.


Elles indiquent un chemin de vie en disant clairement non à certains comportements et en fixant des limites. Ces commandements sont dits de manière négative. La loi est un « non » qui libère. La foi en Jésus-Christ invite à vivre l’accomplissement de la loi, faire siens ses commandements, pour ne plus les subir mais obéir librement en reconnaissant le bien-être que je trouve dans cette nouvelle vie limitée, sobre, humble, pour moi-même, les autres et la création.


Comme les Hébreux, je veux être libéré d’un esclavage, celui de la consommation et de la production de toujours plus de richesse, pour faire croître ma liberté, ma relation aux autres et à Dieu. Ego-centré, la loi ainsi vécue dans la foi me contraindra à devenir écocentré, centré sur la défense du vivant dans tous mes choix de vie au quotidien. Mais c’est bien la grâce qui me révélera le sens et le bonheur de mon obéissance joyeuse.


(1) Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).

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