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Philippe et Schiappa lancent le «Tour de France de l'égalité femmes/hommes»,egalite,parite,emploi,

9 Octobre 2017, 01:52am

Publié par hugo

 
Philippe et Schiappa lancent le «Tour de France de l'égalité femmes/hommes»
Par Anne-Charlotte Dancourt avec AFP, 05 octobre 2017 | 11h26
Edouard Philippe et Marlène Schiappa ont donné le coup d'envoi d'une campagne de sensibilisation à l'égalité femmes/hommes.
 
Le Premier ministre Édouard Philippe a lancé officiellement le «Tour de France de l'égalité femmes/hommes», qui durera jusqu'en mars, en participant mercredi à un atelier sur ce thème dans un lycée de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Accompagné de la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, Edouard Philippe a entendu les témoignages d'une vingtaine d'étudiants du lycée René-Descartes et répondu à leurs questions durant une heure, autour des inégalités salariales, des violences sexistes, du harcèlement de rue ou des stéréotypes de genres.
Il s'agissait d'initier ainsi ce «Tour de France», qui se traduira par plus de 300 ateliers dans les 18 régions de métropole et d'outre-mer, jusqu'au 8 mars, date de la Journée internationale des droits des femmes. Marlène Schiappa espère atteindre l'objectif de «50 000 participants» alors que l'égalité entre les femmes et les hommes a été érigée en «grande cause nationale» par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle.
Quatre piliers pour l'égalité femmes/hommes
«Les inégalités et préjugés persistent durablement dans notre façon collective de voir le monde», a déploré Edouard Philippe dans son allocution en clôture de sa visite. Le Premier ministre a rappelé qu'en la matière, l'action du gouvernement reposerait sur «quatre piliers». «Il faut assurer mieux qu'aujourd'hui l'égalité professionnelle, en accompagnant mieux les employés, en les formant mieux sur les thématiques de l'égalité. En 2018, nous présenterons un plan d'action visant à développer la mixité des métiers en choisissant quelques filières», a-t-il détaillé.
Edouard Philippe a également évoqué «le renforcement des droits sociaux des femmes», dont, au premier rang «le congé maternité». Le troisième volet concerne la lutte «pacifique mais résolue, contre les violences sexistes et sexuelles», a-t-il poursuivi. La Premier ministre a enfin plaidé pour l'«exemplarité du gouvernement et de l'Etat» en la matière, en appelant à «assurer la parité dans tous les métiers», ce qui demande aussi «un changement de culture au sein de l'Etat».
«Tous les Français doivent s'approprier le sujet», a-t-il encore exhorté alors que Marlène Schiappa avait souligné devant les lycéens que «l'égalité entre les femmes et les hommes était aussi une question de vie ou de mort». «Il y a 15 ans, le 4 octobre, Sohane a été brûlée vive car elle était une fille», a-t-elle rappelé, en référence à un fait divers à Vitry-sur-Seine ayant mis en exergue les violences faites aux femmes.
laparisienne.com

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/edouard-philippe-et-marlene-schiappa-lancent-le-tour-de-france-de-l-egalite-femmes-hommes-05-10-2017-7309656.php

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Les Insoumis veulent une crèche à l'Assemblée nationale,politiques,egalite,parite,

7 Octobre 2017, 03:22am

Publié par hugo

Les Insoumis veulent une crèche à l'Assemblée nationale
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Les députés de la France Insoumise le 3 juillet 2017 à Paris
 
Par Charlotte Arce
Publié le Mercredi 04 Octobre 2017
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Vendredi 29 septembre, les députés de La France Insoumise ont déposé un amendement réclamant la création d'une crèche à l'Assemblée nationale. Et pourquoi pas ?
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Ils ont beau être députés, ils sont confrontés aux mêmes problèmes de garde d'enfants que tous les autres parents. Ce vendredi 29 septembre, les députés de La France Insoumise (LFI) ont déposé un amendement afin de réclamer l'ouverture d'une crèche "mise à disposition pour les enfants de député ou députée, des fonctionnaires, des collaborateurs et collaboratrices, et de tout agent employé par les services administratifs de l'Assemblée nationale".
Signé notamment par Clémentine Autain, Adrien Quatennens, Jean-Luc Mélenchon ou encore François Ruffin, l'amendement vise à aider les collaborateurs.ices du Palais Bourbon à concilier vie professionnelle et vie familiale en leur offrant un mode de garde rattaché à leur lieu de travail. Alors qu'il manque aujourd'hui plus de 400 000 places dans les structures d'accueil collectif et que les crèches d'entreprise sont de plus en plus plébiscitées par les salariés et les employeurs.
Un argument d'ailleurs développé par les députés LFI signataires de l'amendement. "Le Sénat dispose d'une halte-garderie, le Conseil de l'Europe a une crèche, de grandes entreprises ont compris l'intérêt de mettre à disposition de ses salarié·e·s.
Dès 1991, Ségolène Royal en faisait la requête. Le 11 décembre 2012, Barbara Romagnan et Axelle Lemaire réitéraient cette demande. Le poids symbolique d'instituer un tel service à l'Assemblée nationale, qui doit endosser le rôle exemplaire qui est le sien doit nous conduire à proposer cet amendement", écrivent-ils.
Un enjeu d'égalité femmes-hommes
La question de la création d'une crèche au sein de l'Assemblée nationale n'est en effet pas nouvelle. En juillet dernier encore, Clémentine Autain avait jugé "étonnant et regrettable" qu'aucune structure d'accueil collective ne soit disponible pour faciliter la vie des députés jeunes parents. "Pourquoi les députés resteraient à l'écart de ce que la société vit, c'est-à-dire l'aspiration à mieux articuler les temps de travail et la vie familiale ?", s'interrogeait l'élue dans les colonnes du Parisien. "J'ai l'intention de mettre la question à l'ordre du jour du bureau de l'Assemblée. Je trouve étonnant et regrettable que le Palais-Bourbon, surtout au regard des horaires qui sont les nôtres, avec des séances de nuit notamment, n'ait pas prévu la prise en charge des modes de garde des enfants. C'est un enjeu d'égalité femmes-hommes", poursuivait Clémentine Autain.
Si l'amendement n'a pour le moment pas été discuté au sein de l'hémicycle, il est fort peu probable que la majorité se prononce en faveur d'un tel projet. Déjà cet été, la députée LREM Aurore Bergé avait réagi à la proposition de Clémentine Autain. "Les députés gagnaient suffisamment bien leur vie pour trouver des solutions de garde", arguait-elle sur Twitter, excluant d'emblée le débat la question de la conciliation des temps de vie. En revanche, elle ne voyait pas le problème à "poser la question pour les collab et le personnel".
Reste désormais à savoir si la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes jugera l'amendement des députés LFI opportuns. Signe que Marlène Schiappa – créatrice du réseau Maman Travaille – n'a pas laissé tout à fait de côté la question de la conciliation vie pro-vie familiale comme moteur de l'égalité, elle a créé en juin un "bureau des enfants" au sein de son ministère. Ce dispositif de dépannage permet aux parents ayant eu un problème de garde de venir a travailler avec leur enfant. "Avoir des enfants ne doit plus relever seulement de la responsabilité des parents, mais bien de la société toute entière", faisait valoir Marlène Schiappa lors de son inauguration. Puissent les députés de La République En Marche s'en souvenir au moment de discuter de l'amendement.
Politique
vie pro-vie perso
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http://www.terrafemina.com/article/les-insoumis-veulent-une-creche-a-l-assemblee-nationale_a335657/1
 

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Le premier manuel scolaire en écriture inclusive divise l'opinion,egalite,parite,societe

30 Septembre 2017, 02:54am

Publié par hugo

 Le premier manuel scolaire en écriture inclusive divise l'opinion
/"
23Partages
 
Le premier manuel scolaire en écriture inclusive divise
Par Léa Drouelle
Publié le Jeudi 28 Septembre 2017
Les éditions Hatier sont les premières à proposer un manuel scolaire rédigé en écriture inclusive. Interrogé sur cette initiative qui fait l'objet d'une vive polémique depuis plusieurs jours, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer s'est exprimé au micro de France Inter ce jeudi 28 septembre.
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Certains sont pour, d'autres sont contre. Paru en mars 2017, le manuel scolaire "Questionner le monde" des Editions Hatier fait beaucoup parler de lui presque un mois après la rentrée. C'est en effet le tout premier à proposer l'écriture dite "inclusive", une grammaire prônant l'égalité hommes-femmes, régie par des règles selon lesquelles le genre masculin n'a pas à l'emporter sur le féminin. Dans ce livre adressé aux élèves de CE2, on ne parle plus "d'agriculteurs" mais "d'agriculteur.trice.s", de "savant.e.s" ou encore "d'artisan.e.s". Exit les parenthèses reléguant le genre féminin en seconde position.
Interrogé ce jeudi matin (28 septembre) au micro de France Inter par Nicolas Demorand, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a réagi sur le sujet : "Que cette liberté soit offerte dans la vie démocratique courante me paraît compréhensible. Mais à l'école, je suis plus réservé, quand je vois toutes les difficultés qu'on rencontre à bien consolider la lecture de façon simple et accessible." "Ça me semble questionnable", a ajouté le ministre, qui a manifestement choisi de jouer la carte de la prudence.
REVOIR - @jmblanquer sur l'criture inclusive : "a me semble questionnable." #Le79Inter @ndemorand pic.twitter.com/joR3iaAOWF
— France Inter (@franceinter) 28 septembre 2017
"Lifting du langage"
Mais l'initiative est loin de séduire tout le monde. Parmi les plus fervents détracteurs, le philosophe Raphaël Enthoven, qui a qualifié le manuel scolaire d'"agression de la syntaxe par l'égalitarisme" et de "lifting du langage qui croit abolir les injustices du passé en supprimant leur trace", dans une de ses chroniques sur Europe 1. Sur Twitter également, le débat est vif. L'initiative s'est également attiré les foudres du mouvement La Manif pour Tous. "Le mouvement à l'offensive pour imposer l'écriture inclusive est idéologique, égalitariste et même paranoïaque", peut-on lire dans un tweet publié sur le compte officiel.
Le mouvement l'offensive pour imposer l'criture inclusive est idologique, galitariste et mme paranoaque.https://t.co/9LUZYEFQNY
— La Manif Pour Tous (@LaManifPourTous) 27 septembre 2017
Le HCE félicite les Editions Hatier
Face à la polémique, les Editions Hatier affirment s'être fondé sur les valeurs défendues par le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes (HCE). L'institution nationale avait en effet publié un guide en 2015 dans lequel elle affirmait qu'une communication publique dénuée de stéréotypes de genre passait notamment par l'écriture inclusive. Le HCE n'a d'ailleurs pas manqué de féliciter publiquement les Editions Hatier : "Bravo aux @EditionsHatier qui donnent l'exemple pour une écriture inclusive et une éducation égalitaire", peut-on lire sur Twitter.
Un point de vue partagé par Eliane Viennot, professeure de littérature à l'université de Saint-Etienne. "Nous voulons vraiment l'égalité, nous devons nous débarrasser autant que possible des travers légués par des siècles où seuls les hommes maniaient la parole publique, et le faisaient à leur avantage", considère cette femme de lettres, auteure de l'ouvrage "Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin!" et signataire d'une tribune publiée début septembre sur le site de France Info.
Trs fier.re.s d'avoir publi le premier manuel scolaire en criture inclusive ! Magellan Questionner le Monde CE2. https://t.co/lKnNN1wfJV
— Editions Hatier (@EditionsHatier) 23 septembre 2017
Les éditions Hatier ne sont pas les seules à avoir suscité une polémique en cette période de rentrée scolaire. Il y a une dizaine de jours, les éditions Nathan avaient été contraintes de s'excuser publiquement après avoir publié un énoncé très douteux sur les migrants dans un manuel scolaire de mathématiques de Terminale ES.
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http://www.terrafemina.com/article/le-premier-manuel-scolaire-en-ecriture-inclusive-divise-l-opinion_a335407/1

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Arabie saoudite : les femmes autorisées à conduire... en juin 2018,femmes,societe

27 Septembre 2017, 18:16pm

Publié par hugo

Arabie saoudite : les femmes autorisées à conduire... en juin 2018
 
Depuis des années, comme ici en 2013, les Saoudiennes mènent un combat pour avoir le droit de conduire, par exemple en se filmant et en postant leurs vidéos sur les réseaux sociaux
Hasan Jamali/AP
Les Saoudiennes pourront désormais passer leur permis de conduire. Ainsi en a décidé le roi Salman par un décret royal dans la nuit du 26 au 27 septembre 2017.
26 sep 2017
Mise à jour 26.09.2017 à 23:55 par
Sylvie Braibant
dans
Accueil
Terriennes
La marche des femmes en Arabie Saoudite
Le droit de conduire était devenu pour les Saoudiennes depuis une décennie un point de rupture avec leur monarchie. En leur accordant cette possibilité le roi Salman accomplit donc une révolution dans l'un des pays les plus conservateurs au monde concernant les droits des femmes. Même s'il faudra patienter encore quelques mois pour qu'elles puissent réellement prendre le volant aux yeux de tous et de toutes. Ce n'est qu'en juin 2018 que le décret signé ce 26 septembre 2017 sera effectif.
Jusqu'à présent, conduire pouvait mener les femmes en prison, sous inculpation de ... terrorisme. Même si finalement, celles qui furent arrêtées n'ont jamais été déférées devant un tribunal. Après quelques jours de détention, elles étaient libérées mais seulement si elles avaient signé un engagement à ne pas "récidiver".
A retrouver dans Terriennes :
> Deux Saoudiennes déférées devant la justice antiterroriste pour avoir pris... le volant
Je n'y crois pas encore, je n'y croirai pas avant de le voir de mes propres yeux
Chatha Dousri
Le roi indique dans le décret qu'il a soigneusement pesé les "inconvénients de l'interdiction et ses avantages". Selon le monarque "la plupart des grands oulémas étaient en faveur d'une mesure permettant aux femmes de conduire". L'AFP a recueilli immédiatement des réactions de joie : "Je suis sous le choc, je ressens une très grande joie. Je ne m'attendais pas à une telle décision avant 10 ou 20 ans", s'est exclamé à Ryad Haya Rakyane, une employée de banque âgée de 30 ans. "C'est un jour très heureux ! Je n'y crois pas encore, je n'y croirai pas avant de le voir de mes propres yeux", affirme Chatha Dousri, employée de la compagnie pétrolière Aramco à Dahran (Est) qui dit avoir conduit à l'intérieur du complexe résidentiel fermé où elle habite mais jamais sur la voie publique.
Tandis que le dessinateur qui avait offert le logo, le fameux #women2drive, aux pionnières saoudiennes se réjouit depuis les Etats-Unis : "Finalement les femmes peuvent conduire en Arabie Saoudite. Chapeau bas à Manal Al Sharif, en espérant encore plus d'avancées pour les Saoudiennes !"
A retrouver dans Terriennes :
> Les ambitions de Manal Al Sharif, saoudienne et reine du volant
Ce tournant dans la politique saoudienne vis-à-vis des femmes, suit une autre petite révolution, leur présence autorisée dans un stade pour la première fois. Certes pas pour assister à un match ou à une quelconque manifestation sportive, mais pour participer à la liesse patriotique de la fête nationale de l'Arabie saoudite.
A retrouver dans Terriennes :
> Arabie saoudite : les femmes s'invitent au stade pour la première fois
Ces mesures successives ne sont peut-être pas dûes à un soudain infléchissement envers les droits humains, mais sont plus certainement liées à une volonté d'entreprendre des réformes économiques pour enrayer l'affaiblissement du royaume après la chute des prix du pétrole.
Conduire pour les femmes, une demande sociale urgente que la conjoncture économique justifie​
Prince Al-Walid ben Talal
En novembre 2016, le prince et milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal, connu pour son franc-parler, avait lancé un vibrant appel pour que les femmes obtiennent enfin le droit de conduire en Arabie saoudite. Il avait parlé du "coût économique" du fait que les femmes en Arabie saoudite dépendent, pour se déplacer, de chauffeurs privés "étrangers" ou de taxis. Et si un mari trouve le temps de conduire son épouse, cela suppose qu'il s'absente de son travail, réduisant sa productivité, avait-il déploré. Autoriser les femmes à conduire est désormais "une demande sociale urgente que la conjoncture économique justifie".
L'Arabie saoudite rémunère 400000 chauffeurs pour conduire ces dames. Une charge salariale exorbitante pour un pays au train de vie qui ne correspond plus à sa croissance économique. Ce qui vaut quelques moqueries de la part d'un internaute sur la page Facebook de Terriennes : "Un permis de conduire juste pour permettre aux femmes de faire les courses."
L'Arabie saoudite était le seul pays au monde à interdire aux femmes de conduire. Même si les raisons cachées ne sont pas d'abord le bien-être des Saoudiennes, on ne peut que se réjouir. La liesse a d'ailleurs déferlé sur les réseaux sociaux de "breaking news" en applaudissements. Même si ces cris de joie sont souvent accompagnés d'appels à continuer le combat pour obtenir d'autres droits.
"Le droit d'être des mineures à vie dans leur voiture"
Hormis le permis de conduire, les Saoudiennes restent tout de même sous tutelle des hommes, un proche - père, mari, frère - pour étudier ou voyager. La liberté a des limites. Ce que Hanane Guendil, une internaute journaliste (Les Hauts Parleurs) commente ainsi :
"Je ne sais pas s'il faut s'en rejouir ou en pleurer un peu plus... surtout quand on voit les conditions qui accompagnent cette autorisation.
C'est désespérant, vraiment.
C'est bien d'être optimiste. Mais ça signifie juste qu'elles ont désormais le droit d'être des mineures à vie dans leur voiture... Super."
droits des femmes
Arabie saoudite
#women2drive
Sylvie Braibant
Mise à jour 26.09.2017 à 23:55
 
Sur le même thème

http://information.tv5monde.com/terriennes/arabie-saoudite-les-femmes-autorisees-conduire-en-juin-2018-194007

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Djafar Lakrouz, un combat pour l’égalité, egalite,

26 Septembre 2017, 17:12pm

Publié par hugo

25 septembre 2017
PortraitsDjafar Lakrouz, un combat pour l’égalité
Djafar Lakrouz, aujourd’hui responsable de la mission égalité à la ville de Cergy, travaille depuis deux ans pour faire progresser l’égalité femmes/hommes et développer des actions de lutte contre les discriminations. L’engagement de ce Français d’origine algérienne vient d’un parcours de vie et d’une envie récurrente de lutter contre toutes les formes de discrimination.
« J’ai grandi au 6ème étage de la politique de la ville. »
Né en Algérie, Djafar Lakrouz est arrivé à l’âge de deux ans en France et a grandi dans l’Est du Val d’Oise, à Montmagny, limitrophe de Sarcelles. « J’ai grandi au 6ème étage de la politique de la ville. » Ses parents, et en particulier sa mère, nouvelle arrivante, se sont intégrés en apprenant le français, grâce à un tissu social et associatif, porté à l’époque par la politique de la ville. «Cela peut paraître être du bon sens, mais pour pouvoir travailler comme femme de ménage, il faut savoir lire les étiquettes de produits ménagers » explique Djafar Lakrouz.
Au milieu des années 90’, avec quatre amis d’enfance, il crée l’association Nouveau Départ qui vise, entre autres, à lutter contre la fracture numérique dans les quartiers d’habitat social : « en 1996, 88 % des logements sociaux du quartier n’avaient pas accès à internet ». Grâce à cette initiative, l’association obtient « le prix Immobilière 3F » (1) de leur bailleur social, véritable coup de pouce pour structurer leurs actions.
A 18 ans, Djafar Lakrouz demande sa naturalisation qui ne sera effective que sept ans plus tard, « un véritable parcours du combattant ». A 22 ans, tout en poursuivant ses démarches de naturalisation, il passe les concours de la fonction publique pour être professeur du second degré. « Après 4 heures de composition, un des examinateurs me retire ma feuille et me demande de sortir… car je ne suis pas Français. Ce sont aussi des moments à vivre… J’ai eu envie d’arrêter mes études et j’en ai voulu à l’État et au système mais j’ai trouvé des alternatives. Imaginons celles/ceux qui n’en ont pas. C’est normal d’en vouloir aux gens surtout si cela se cumule avec un délit de faciès dans l’accès au logement et à l’emploi. »
Djafar Lakrouz obtient la double nationalité à 26 ans, mais cela ne lui facilite pas pour autant l’accès à l’emploi. Il a en effet envoyé 147 lettres de candidature (qu’il a toujours) et a reçu 90 réponses… de refus. « C’est la pédagogie de l’échec. »
Grâce au bailleur social Immobilière 3F, partenaire, il a pu signer une convention CIFRE (étude et recherche) en tant que chargé de mission de développement social urbain au sein de la direction de la DGSU (Direction Gestion Sociale et Urbaine). En 2004, il démarre un nouveau challenge, pour la ville de Cergy (Capitale de département 95; 83e ville de France, ville populaire, ville nouvelle, deux quartiers politiques de la ville) comme chargé de mission développement local et démocratie participative puis devient en 2009, chargé de mission aux études en développement commercial et économie locale.
L’égalité, le fil rouge d’un travail
Aujourd’hui Djafar Lakrouz travaille toujours à la ville de Cergy, en charge du projet d’équipement d’un centre de santé, d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations au sein de la mission égalité.
Son travail contre les discriminations prend en compte l’égalité entre les femmes et les hommes, sujet auquel il est très attaché. « Travailler sur les question de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la santé permet d’éradiquer des fractures familiales et des drames sociaux. »
Il précise qu’il y a une grande discrimination dans l’accès aux soins malgré les besoins notamment dans les quartiers communautaires et dans lesquels le mariage forcé est une pratique fréquente. Le mariage forcé a toujours des conséquences physiques et psychologiques sur les individus.
L’accès aux soins est un véritable enjeu pour Djafar Lakrouz, d’autant plus que dans le Val d’Oise, 66% des femmes ne peuvent pas avancer les frais médicaux.
S’organiser pour progresser
« Ce que je trouve dommage c’est de s’émouvoir d’un homme qui lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes/hommes. J’aimerais qu’il n’y ait plus de mission égalité. »
Devant la persistance des inégalités, Djafar Lakrouz souhaite que les choses progressent, mais l’égalité nécessite des moyens . Le budget de Cergy pour la lutte contre les discriminations et pour l’accès au français est passé de 10 000 € à 20 000 € en 2017 et le budget pour les droits des femmes est de 8500€.
« Il faut peut-être plus d’argent, mais aussi mieux d’argent. » Équiper une ville avec une volonté politique de mettre en place un secteur qui est dédié à la promotion de l’égalité femmes/hommes, c’est un choix, un engagement. Pour Djafar Lakrouz, les politiques publiques se construisent à partir de ce que disent les gens, il faut aller sur le terrain, dans les maisons de santé, dans les quartiers, dans les cages d’escaliers.
Aujourd’hui, à Cergy, le but est de créer une coordination territoriale en relation avec les maisons de quartier et les associations locales.
Il reste beaucoup à faire pour l’égalité et contre les discriminations mais de nombreuses choses ont déjà été mises en place à Cergy comme deux comités de pilotage qui réunissent tous les actrices/acteurs locaux afin de travailler sur l’accès au français (ASL, alphabétisation) et pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
« On ne m’a pas attendu pour travailler sur les questions d’égalité femmes/hommes, il y a encore beaucoup à faire. »
Manon Choaler, 50-50 magazine
1 Le prix du bailleur social immobilière 3F (de 150 000F) était décerné aux associations innovantes travaillant à l’amélioration de la vie des quartiers.
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http://www.50-50magazine.fr/2017/09/25/djafar-lakrouz-un-combat-pour-legalite/

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5 petits pas pour l’égalité hommes-femmes,emplois,egalite,

19 Septembre 2017, 16:29pm

Publié par hugo

 5 petits pas pour l’égalité hommes-femmes
À la mi-septembre 2017, quelles sont les avancées les plus notables de l’égalité hommes-femmes dans le monde ?
http://videos.francetv.fr/video/NI_1079335@Info-web
Vidéo HTML5 pas pris en charge
 
Brut.France Télévisions
Mis à jour le 19/09/2017 | 13:03
publié le 19/09/2017 | 13:03
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
À San Francisco
Le maire vient de signer une ordonnance qui oblige les entreprises à créer des "pauses allaitement" avec des espaces dédiés dans leurs locaux. Cette ordonnance entrera en vigueur le 1er janvier 2018.
En Australie
L’université de Canberra a lancé la Fondation "50/50 by 2030". L’objectif Imposer l’égalité hommes-femmes dans les administrations et les rôles politiques majeurs, ainsi que d’augmenter, à terme, les salaires des femmes jusqu’à équité.
Au Royaume-Uni
La Commission sur l’égalité et les droits a rendu son rapport annuel. Pour réduire les inégalités salariales, elle préconise un allongement du congé paternité.
En Serbie
Une nouvelle loi devrait être votée. Elle interdira notamment aux recruteurs de demander aux femmes si elles souhaitent se marier ou avoir un enfant.
Dans 5 pays d’Afrique (Zimbabwe, Tanzanie, Ghana, Zambie, Malawi)
Grâce à l’association Camfed pour l’éducation des femmes, 500 000 filles sont entrées dans le secondaire depuis 2014. Grâce aux dons, Camfed poursuit son but : l’objectif pour 2020 est d’envoyer 1 million d’adolescentes à l’école.
 
http://www.francetvinfo.fr/decouverte/c-est-la-rentree/5-petits-pas-pour-legalite-hommes-femmes_2379397.html

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Parité en entreprise : Marlène Schiappa affiche les mauvais élèves,emploi,parite,egalite,articles femmes hommes,

13 Septembre 2017, 19:11pm

Publié par hugo

 Parité en entreprise : Marlène Schiappa affiche les mauvais élèves
Article mis à jour le 13/09/17 18:40
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a mis au pilori deux entreprises françaises qui figurent en dernière place du baromètre Ethics and Boards sur la féminisation des instances dirigeantes. Un geste fort.
 © Tristan Reynaud/SIPA
Deux entreprises viennent de se faire épingler par Marlène Schiappa, et ce, dans tous les sens du terme. La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes a accroché sur la porte de ses locaux les noms de deux entreprises ne respectant pas la parité, avant de les dénoncer publiquement lors d'une conférence de presse. Ce qu'on appelle outre-Manche le "name and shame", soit "nommer et couvrir de honte".
Il s'agit de la compagnie pétrolière Maurel et Prom et du fournisseur de services pour l'industrie pharmaceutique Sartorius Stedim Biotech. "Non seulement ces entreprises sont parmi les dernières du baromètre Ethics and Boards sur la féminisation des instances dirigeantes, mais elles ont refusé d'être sensibilisées gratuitement sur le sujet", a indiqué la fondatrice du réseau "Maman travaille".
Le baromètre Ethics and Boards classe chaque année les entreprises françaises cotées en bourse qui font progresser la parité, mais aussi celles qui font perdurer les inégalités entre les sexes. La loi Copé -Zimmermann, adoptée en 2011, impose la présence d'au moins 40% de femmes au sein des conseils d'administration, sous peine de pénalités. Pour l'heure, le gouvernement a déjà infligé 116 sanctions en 2016, pour un montant de 613.000 euros.
Voir aussi :
 
Egalité femmes-hommes : que prévoit le gouvernement ?
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes, a expliqué à l'AFP quels étaient ses futurs projets. Congé maternité, harcèlement de rue, PMA… Découvrez ce qu'elle a prévu pour lutter contre les inégalités.
/account/kthach-7064665
Kanitha Thach JournalDesFemmes.com
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Dernières news
Parité en entreprise : Marlène Schiappa affiche les mauvais élèves
La PMA étendue à toutes les femmes en 2018
Les géants du luxe combattent la maigreur des mannequins

http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1899600-parite-en-entreprise-marlene-schiappa-affiche-les-mauvais-eleves/

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Marlène Schiappa veut un "dispositif" pour forcer les entreprises à l'égalité,egalite,emploi,france,

29 Août 2017, 22:06pm

Publié par hugo

Marlène Schiappa veut un "dispositif" pour forcer les entreprises à l'égalité
La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes a présenté lundi 28 août quelques mesures de son plan en trois temps : "prévention", "action", "répression".
 Marlène Schiappa le 28 août 2017 à l'ÉlyséeCrédit : LUDOVIC MARIN / AFP
http://www.rtl.fr/auteur/ariele-bonte http://www.rtl.fr/auteur/ariele-bonteArièle Bonte
⦁ https://twitter.com/intent/follow?screen_name=arielebonte
⦁ https://plus.google.com/+ArièleBonte
et AFP
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publié le 29/08/2017 à 09:21
Prélever directement les amendes dans les entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale, c'est le "dispositif" auquel a pensé Marlène Schiappa. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes a annoncé lundi 28 août au micro de France Info que ce dispositif était en phase de préparation.
"Une loi existe mais nous nous sommes aperçus avec mon collègue Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, qu'il n'y a pas de dispositif qui permette actuellement de prélever directement les amendes et de les réinjecter dans le budget de l'État", a précisé Marlène Schiappa, invitée de l'émission du soir "Tout est politique".
 
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La secrétaire d'État a ajouté que le plan sur l'égalité entre les femmes et les hommes qu'elle souhaite mettre en place se déroulerait en trois temps - "prévention", "action", "répression" - avant d'indiquer qu'elle avait "signé cet été" avec Jacques Toubon, le Défenseur des droits, une convention permettant "de multiplier les contrôles aléatoires auprès des entreprises mais aussi d'aller vers plus d'information sur les droits des femmes au travail".
Pour aller dans ce sens, la secrétaire d'État a par ailleurs annoncé qu'elle organisera le 12 septembre "une formation pour les dix entreprises du baromètre annuel Ethics and Boards qui respectent le moins la féminisation des entreprises et l'égalité professionnelle".
Concernant les ordonnances sur la réforme du Code du travail, Marlène Schiappa a enfin assuré que "la protection des femmes au travail" était "bien sûr maintenue" comme "toutes les négociations qui concernent la parité professionnelle et salariale" qui "sont bien sûr maintenues au niveau le plus haut et ne seront pas faites entreprise par entreprise".
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http://www.rtl.fr/girls/identites/marlene-schiappa-un-dispositif-pour-forcer-les-entreprises-a-l-egalite-7789871531

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L'égalité en héritage au coeur du débat en Tunisie,egalite,parite,societe,femmes,feminisme,

18 Août 2017, 01:17am

Publié par hugo

 
L'égalité en héritage au coeur du débat en Tunisie
 
Dessin paru sur le compte twitter de la dessinatrice Willis From Tunis, à l'occasion du débat autour d'une réforme de l'héritage en Tunisie.
 
«La Tunisie se dirige inexorablement vers l’égalité dans tous les domaines !» La formule prononcée par Béji Caïd Essebsi, dimanche 13 août 2017, jour de la fête nationale de la femme, fera, on ne peut que l'espérer, date. L'occasion pour le président tunisien de relancer officiellement le débat sur un sujet hautement délicat : l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage.
17 aoû 2017
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#LaBonneNouvelleDuJour (pour reprendre la formule d'une Terrienne tunisienne sur Facebook) n'a jamais eu autant sa place en ce jour de « Fête de la femme » en Tunisie. Cette journée célèbre tous les 13 août la promulgation en 1956 du Code du statut personnel (CSP), un texte qui a accordé plusieurs droits aux femmes et a aboli la polygamie et la répudiation.
Aujourd'hui la Tunisie est considérée, notamment grâce à sa nouvelle Constitution adoptée en 2014, stipulant que les « citoyens et citoyennes sont égaux en droits et devoirs », comme pionnière dans le monde arabe. Malgré tout, sur la question de l'héritage, tout reste à faire. Les femmes continuent d’hériter généralement uniquement de la moitié de ce qui revient aux hommes, comme le prévoit le Coran. Cela pourrait donc changer ...
« Nous avons une Constitution [stipulant] que l’Etat est civil, mais tout le monde sait que notre peuple est musulman […] et nous ne voulons pas aller vers des réformes qui choqueraient le peuple tunisien », a dit le chef de l’Etat lors d'une allocution prononcée dimanche 13 août 2017 devant le gouvernement et un parterre d’invité.e.s.
« Mais il faut que nous disions que nous allons vers l’égalité entre eux [hommes et femmes] dans tous les domaines. Et toute la question réside dans l’héritage », a-t-il ajouté. Le président a annoncé avoir formé une commission chargée d’étudier « la question des libertés individuelles » et celle de « l’égalité dans tous les domaines », qui doit lui remettre un rapport à une date qui n’a pas été spécifiée.
Nous allons trouver la formulation qui ne choquera pas les sentiments d’un certain nombre de citoyens et de citoyennes et qui fera en sorte qu’il n’y ait pas d’injustice Béji Caïd Essebsi
« J’ai confiance dans l’intelligence des Tunisiens et dans les hommes de loi. Nous allons trouver la formulation qui ne choquera pas les sentiments d’un certain nombre de citoyens et de citoyennes et qui fera en sorte qu’il n’y ait pas d’injustice » à l’égard des femmes, a-t-il affirmé. Béji Caïd Essebsi a aussi annoncé avoir demandé au gouvernement de retirer une circulaire datant de 1973 et empêchant le mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non-musulmans. Des organisations de la société civile ont ces derniers mois lancé une campagne sur cette question et une plainte a été déposée auprès du tribunal administratif pour annuler la circulaire.
Hériter à égalité, question si sensible
La question de l’égalité entre hommes et femmes en matière d’héritage reste une question très sensible dans ce pays, comme presque partout dans le monde arabe. En 2016, le député Mehdi Ben Gharbia avait présenté une proposition de loi visant à faciliter l’égalité en matière d’héritage. Le mufti de la République, la plus haute autorité religieuse musulmane du pays, et tous les partis traditionnalistes et autres institutions religieuses y étaient alors opposés. Aujourd'hui, le député est devenu ministre, ceci expliquant peut-être que la question revienne sur la table.
Autre facteur favorable à une réforme, cette récente victoire pour la défense des Tunisiennes. Après certes, de longs débats et tractations, le vote le 26 juillet 2017 à l'unanimité des 146 députés présents (sur 217 élus) d'une loi très attendue pour lutter contre les violences faites aux femmes. Le texte renforce en particulier la protection des victimes et abolit des dispositions jugées rétrogrades.
Retrouvez nos récents articles sur la Tunisie dans Terriennes :
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Une proposition polémique
Le discours du président tunisien soulève depuis dimanche une très vive polémique, les critiques fusant du côté du camp radical et des traditionnalistes. Un projet au contraire soutenu par les modérés et le camp réformiste.
Dans les médias, une députée du parti libéral-social Afek Tounes, Rim Mahjoub, a qualifié ce discours de "progressiste et révolutionnaire". " Cela doit être suivi par un projet de loi qui sera déposé à l’assemblée. Projet qui devrait être facilement adopté par la majorité parlementaire", estime-t-elle.
Dans une publication sur sa page Facebook, l’office de l’Iftaa, dirigé par le Mufti de la République tunisienne Cheikh Othman Battikh, a fait l’éloge du discours du président de la République, affirmant que ses propositions renforcent la place de la femme au sein de la société tunisienne et garantissent le principe de l’égalité entre les deux sexes.
Cette réaction a suscité de vives réactions dans le camp des opposants au changement. Le syndicat des imams tunisiens rejette les propositions présidentielles. Fadhel Achour, secrétaire-général de ce syndicat, a exprimé, dans une déclaration à Shems FM, son opposition au contenu du dernier communiqué du mufti de la république (cité plus haut) et demandé à ce dernier de démissionner.
Depuis l'Egypte, Abbas Chouman, vice-grand imam de la mosquée Al-Azhar estime qu'"un appel à une égalité dans l’héritage entre les deux sexes s’oppose aux doctrines de la Charia (doctrines et règles musulmanes ndlr)". "La répartition de l’héritage entre les héritiers est organisée conformément à des versets du coran bien clairs qui ne suscitent pas l’interprétation", a-t-il dit dans une déclaration rapportée par plusieurs agences de presse.
Lors d'un entretien, mardi 15 août 2017, sur les ondes d'une radio tunisienne, Express Fm, Sadok Belaïd, ancien doyen de la Faculté de droit et une grande sommité en droit, estime que "le fait d’avoir appliqué les modalités sur l’héritage pendant plus de 13 siècles, ne vaut nullement dire qu’elles sont exactes". "A quatre reprises, le texte coranique met l’accent sur le fait que l’héritage doit être réparti après en avoir déduit les montants de dette ou de legs sans oublier que le même texte coranique abonde en versets prônant l’égalité parfaite entre hommes et femmes", déclare le professeur.
Concernant la question du mariage d’une musulmane avec un non musulman, l'ancien doyen évoque l’absence d’un texte coranique clair l’interdisant, donnant ainsi raison, là aussi, au président de la République.
Face à la controverse galopante, la porte-parole de la présidence de la République Saïda Garrach estime, que les tentatives de ramener cette question au discours religieux, n’est, selon elle, qu’un moyen de contourner le problème. "Cela ne dépendra pas d'une fatwa !", a-t-elle lancé lors d'une émission télévisée, précisant que l'Islam est "évolutif" et ajoutant que "ce dernier n’a pas aboli l’esclavage et s’est pourtant inscrit dans l’ère des droits humains".
La bataille autour du bastion de l'héritage, chasse gardée masculine s'il en est depuis la nuit des temps s'annonce rude. A la Tunisie maintenant de confirmer son statut d'exception... #ASuivre

http://information.tv5monde.com/terriennes/l-egalite-en-heritage-au-coeur-du-debat-en-tunisie-186209

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Parité à l'Assemblée nationale : quelle place pour les députées?,egalite,parite,politiques,

27 Juin 2017, 04:43am

Publié par hugo

 
Parité à l'Assemblée nationale : quelle place pour les députées ?

ÉCLAIRAGE - Elles sont 224 femmes à siéger à l'Assemblée nationale. Un taux record d'élues pour un hémicycle présidés par... les hommes.
 L'Assemblée nationale, le 18 octobre 2016.Crédit : CHAMUSSY/SIPA
 
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publié le 26/06/2017 à 15:40
La parité à l'Assemblée, ce n'est pas gagné. 224 femmes pour 353 hommes, c'est le nouveau visage de l'Assemblée nationale. Un taux record d'élues (39%) salué par les associations féministes et revendiqué par les équipes de La République en Marche. Le parti d'Emmanuel Macron ayant présenté aux élections législatives une parité presque parfaite en terme de candidatures.
"L'Assemblée national enregistre son record de femmes députées. fierté d'y avoir contribué avec toute la commission d'investiture La République en Marche", a par exemple tweeté Marlène Schiappa, la secrétaire d'État chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, le jour des résultats.
À lire aussihttp://www.rtl.fr/girls/identites/resultats-legislatives-2017-les-nouveaux-
Résultats législatives 2017 : les nouveaux visages des députées à l'Assemblée
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Quelques jours après la rentrée des nouveaux députés, la formation nécessaire pour prendre ses quartiers dans l'hémicycle, l'Assemblée nationale s'est constituée en plusieurs groupes avec, pour chacun, un élu chef de parti, jouissant donc d'un peu plus de responsabilité.
La parité reste à surveiller à tous les étages
Plusieurs associations féministes ont, dès les résultats des élections législatives, manifestées leur réserve quant aux résultats chiffrés d'une presque parité. Elles ont alors argué qu'il fallait attendre la composition des commissions, la nomination des groupes de députés et la révélation du nom du président ou de la présidente pour crier victoire en faveur de la parité à l'Assemblée.
Comme le soulignait par exemple l'association Politiqu'Elles, les députées sont en majorité représentées dans "les commissions les moins prestigieuses des familles, de l'environnement et de la culture et beaucoup moins dans les plus prisées comme les finances et les affaires étrangères", a également rappelé Politiqu'Elles.
Une Assemblée dirigée par des hommes
Pour cette édition 2017, les sept postes de présidence de groupe ont été attribués à sept hommes (André Chassaigne, Olivier Faure, Richard Ferrand, Marc Fesneau, Christian Jacob, Jean-Luc Mélenchon et Thierry Solère). Soit, après un rapide calcul, une représentation des femmes qui s'élève à 0%.
Un taux moins bon que celui de la promotion 2012 où le groupe écologiste avait été présidé par un duo où au moins une femme était représentée.
En cause : peu de femmes se sont portées candidates, souligne un article des Nouvelles News avant d'ajouter que seul le clan des socialistes présentait une candidate (Delphine Batho) face à l'élu Olivier Faure après l'abandon de Marielle de Sarnez du groupe MoDem. Delphine Batho n'avait cependant aucune chance de battre le président sortant du groupe socialiste au regard des résultats du vote : 3 voix contre 31.
Une Assemblée dirigée par une femme ?
Elles sont déjà deux députées de La République en Marche à s'être portées candidate à la présidence de l'Assemblée nationale. Sophie Errante (Loire-Atlantique) et Brigitte Bourguignon (Pas-de-Calais) s'opposent à François de Rugy, ancien candidat de la primaire citoyenne de la gauche durant l'élection présidentielle.
"Une femme présidente de l’Assemblée nationale, ce serait bien, non ?" a lancé Sophie Errante à LCP tandis que Brigitte Bourguignon a ajouté : "C’est le moment d’avoir une femme au perchoir… que ce soit Sophie ou moi !". Fin du suspens ce mardi 27 juin à 15 heures.
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http://www.rtl.fr/girls/identites/parite-a-l-assemblee-nationale-quelle-place-pour-les-deputees-7789113604
 
http://www.rtl.fr/girls/identites/parite-a-l-assemblee-nationale-quelle-place-pour-les-deputees-7789113604

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