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Egalité femmes-hommes : « il y a encore des efforts à faire pour changer les mentalités »,egalite,parite,emploi,

25 Mai 2017, 14:04pm

Publié par hugo

Egalité femmes-hommes : « il y a encore des efforts à faire pour changer les mentalités »

Publié le 24 mai 2017 à 18h07 Egalité femmes-hommes : « il y a encore des efforts à faire pour changer les mentalités »
© Getty
Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) a dévoilé le 23 mai son « rapport annuel sur l’état de la France en 2017 ». Et ce que l’on peut vous dire, c’est que l’égalité femmes-hommes est loin d’être atteinte !
Le temps de quatre tables rondes, dans l’hémicycle du CESE, les rapporteurs du rapport - Guillaume Duval, rédacteur en chef d’ «  Alternatives Economiques »  et Pierre Lafont, représentant du CESE - accompagnés d’experts, ont confronté leur analyse sur les différentes thématiques du rapport telles que les inégalités face à l’éducation et la pauvreté, lapeur du déclassement ou encore lerepli identitaire. L’objectif ? Trouver des solutions pour « une refondation de notre cohésion sociale » selon les auteurs, cités par « Le Monde », partenaire de l’événement.

LES FEMMES TOUJOURS DISCRIMINÉES AU TRAVAIL

Quid de la situation des femmes ? Brigitte Grésy, secrétaire générale du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, a dressé un bilan mitigé : « Si la majorité des femmes travaillent (84% des femmes âgées de 25 à 49 ans), de nombreuses discriminations demeurent. » Parmi elles, le sexisme sur le lieu de travail. « 90% des femmes interrogées déclarent que les agissements sexistes ont eu un impact sur leur vie professionnelle », a souligné Brigitte Grésy, également auteure de « Le sexisme au travail : fin de la loi du silence ? » (éd. Belin). Néanmoins, l’experte a salué la présence du mot « sexisme » dans le code du travail, une première européenne.

LA CHARGE MENTALE DES MÈRES 

Autre inégalités citées, celles liées à la conciliation vie professionnelle-vie privée. « On observe une parentalité toujours bancale » a estimé Brigitte Grésy en regrettant la moindre implication des pères dans les tâches domestiques. C’est le principe de la charge mentale qui pèse encore sur les mères et qui a des conséquences sur leur disponibilité au travail. On vous en parlait ici, à l’occasion de le sortie de la BD de la dessinatrice Emma. Enfin, « l’égalité de salaires n’est toujours pas atteinte puisque les femmes gagnent toujours un quart de moins que les hommes ! » Un écart en partie dû à un manque de mixité des métiers. En effet, comme le mentionne le rapport, les femmes occupent davantage que les hommes des emplois peu qualifiés et peu rémunérés et subissent davantage le temps partiel et les contrats précaires que leurs collègues masculins (9,8% contre 3,8%) . Le chemin à parcourir est encore long !

 

 

Écrit par...
Lou Bes
Lou Bes
@Lou Bes
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http://www.elle.fr/Societe/Le-travail/Faire-bouger-les-choses/Egalite-femmes-hommes-il-y-a-encore-des-efforts-a-faire-pour-changer-les-mentalites-3486467

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Inégalités : le débat n’a toujours pas eu lieu,,egalite,politiques,emplois,

24 Mai 2017, 00:28am

Publié par hugo

Inégalités : le débat n’a toujours pas eu lieu

23 mai 2017 - Le sentiment d’injustice croît dans notre pays. Pourtant, le débat politique ne peut se résumer à l’alternative proposée par les deux finalistes de l’élection présidentielle : protection identitaire dans un camp, libéralisme individualiste dans l’autre. Le point de vue de Patrick Savidan, professeur de philosophie politique et président de l’Observatoire des inégalités. Extrait du quotidien Libération.

Le débat public sur les inégalités et la solidarité n’a pas toujours la clarté requise et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la campagne présidentielle n’aura pas contribué à l’éclairer. Le thème n’était, certes, pas absent de certains programmes, mais, au cours de cette campagne, sa capacité à structurer des oppositions ou des convergences a été étrangement inopérante.

Il y a pourtant urgence. La persistance du chômage, le renforcement de la précarité, en particulier pour les moins qualifiés, auquel a répondu par ailleurs une indécente augmentation des très hauts revenus, ont composé un paysage social de plus en plus contrasté et ont nourri, non sans raison, un sentiment d’injustice croissant. Depuis le tournant de la rigueur en 1983 et le développement de la financiarisation de l’économie, le revenu moyen des 1 % les plus aisés a de fait augmenté de 100 % et celui des 0,1 % de 150 %. Dans le même temps, le reste de la population active a dû se contenter d’une augmentation de 25 %. Les 1 % les plus riches se sont approprié 21 % des fruits de la croissance totale, contre 20 % pour les 50 % les plus pauvres [1]. Si, depuis 2011, la situation a évolué - les rendements financiers s’étant atténués et la pression fiscale sur les plus riches s’étant légèrement accentuée (ils continuent donc de s’enrichir, mais plus au même rythme que dans les années 1990 et 2000) - il reste que, depuis la crise de 2008, le niveau de vie des classes moyennes n’augmente plus et que cette stagnation des revenus est inédite. Dans un contexte où les ressources de la solidarité sont sous tension pour des raisons budgétaires et où le parti a été pris d’accorder la priorité aux plus défavorisés, cela a entraîné une frustration grandissante des classes moyennes. Nous savons bien que, dans le même temps, le niveau de vie réel des plus pauvres n’a pas cessé de baisser, que les inégalités, en France, n’ont donc pas simplement augmenté par le haut, mais qu’elles se sont aussi creusées par le bas ; cela n’empêche pas les plus fragiles des ménages appartenant aux classes moyennes d’estimer qu’ils sont les laissés-pour-compte de la solidarité publique.

Les inégalités, creuset du vote conservateur

De telles évolutions sont problématiques en elles-mêmes et parce qu’elles peuvent avoir des conséquences politiques et sociales fâcheuses. Selon de nombreuses études, l’augmentation de la pauvreté et des inégalités n’entraîne pas nécessairement un soutien politique plus grand en faveur de la solidarité. Avec le renforcement de la perception des injustices sociales ambiantes, les riches et les plus défavorisés tendent à devenir plus conservateurs sur le plan social [2]. Ce conservatisme peut prendre différentes formes cependant et tendre dans deux directions distinctes qui semblent en passe de s’imposer comme les termes principaux d’une unique alternative en matière de solidarité.

Une solidarité sous conditions

Dans un cas, ce conservatisme consiste à penser que le maintien d’un État véritablement protecteur suppose un repli sur des formes identitaires de solidarité. La résurgence de la question des frontières, dans le cadre de la campagne présidentielle, peut aussi se comprendre ainsi. S’inscrivent dans cette optique plusieurs propositions du FN, tel que le projet de taxe additionnelle sur l’embauche de salariés étrangers présenté comme devant assurer la « priorité nationale à l’emploi des Français » ou la volonté de mettre en place un « délai de carence » de deux ans au bout duquel les étrangers nouvellement installés en France auraient droit aux prestations sociales, qu’ils aient un emploi ou non (proposition aussi défendue par Les Républicains). Cette évolution témoigne d’un durcissement généralisé des attitudes à l’égard des plus fragiles, d’un désir d’externaliser la précarité en la faisant peser sur plus fragiles que soi ; cela prend notamment la forme d’une sorte de tri que certains voudraient opérer sur la base de critères douteux entre ceux qui méritent l’assistance et ceux qui ne la mériteraient pas. Dans le cas du FN, la réduction de l’extension de la solidarité passe par une ethnicisation des critères d’éligibilité, sur fond de suppression du droit du sol.

Une solidarité à l’épreuve de la concurrence

Dans l’autre cas, on assiste à une réduction non pas de l’extension de la solidarité, mais de son intensité. Cette orientation s’articule assez naturellement à une politique économique de soutien apportée à l’offre, avec une insistance particulière sur les thèmes de la compétitivité, de la flexibilité et de la responsabilité. Elle s’est peu ou prou incarnée à travers les différentes moutures de la dite « troisième voie », chère au New Labour de Tony Blair, au SPD de Gerhard Schröder, et au sociologue Anthony Giddens. Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que la critique de l’État-providence capitaliste reste sans doute à mener concrètement, mais qu’il est peu probable que son dépassement doive se faire au bénéfice du « workfare state » [3]. Nous disposons désormais d’un recul qui nous permet de dire que cette troisième voie, qui se voulait une réponse à la révolution conservatrice des années Reagan et Thatcher, s’en est révélée être, sur le plan économique, l’écho à peine affaibli. Ce libéralisme individualiste, qui exalte les vertus de la responsabilité et du mérite personnels en feignant d’ignorer que toute réussite individuelle est toujours largement tributaire d’infrastructures collectives et institutionnelles, a ainsi contribué à un affaiblissement de la protection sociale, à une fragmentation de la relation d’emploi et à une augmentation de la précarité. Il a permis le renforcement des protections dont peuvent jouir ceux qui parviennent à trouver leur place dans les processus mondialisés de la croissance et accru la vulnérabilité de ceux qui s’en font déloger ou ne peuvent s’y maintenir ou y pénétrer qu’en acceptant des conditions de travail et de rémunération inacceptables.

Ouvrir enfin le débat

Prisonnier de cette alternative, le débat nécessaire sur les inégalités et les formes nouvelles des politiques de la solidarité peut difficilement s’engager. On peut le regretter et espérer qu’il ne soit pas trop tard.

Emmanuel Macron a pris un engagement fort lors de son discours du Louvre. S’adressant aux électeurs de Marine Le Pen, il a déclaré qu’il ferait tout « pour que, dans les cinq prochaines années, ils n’aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». En ce qui le concerne, cela commence peut-être par la reconnaissance que la baisse d’intensité de la solidarité a contribué fortement à son resserrement identitaire et à son ethnicisation, que le libéralisme individualiste ne peut être une solution au problème qu’il a contribué à faire naître ou qu’il n’a pas su empêcher.

Patrick Savidan, président de l’Observatoire des inégalités, professeur de philosophie politique à l’Université de Paris-Est Créteil et auteur de Voulons-nous vraiment l’égalité ?, Albin Michel, 2015.

Tribune parue le 11 mai 2017 dans Libération.

Photo / droits réservés.

Notes

[1] Bertrand Garbinti, Jonathan Goupille-Lebretand, Thomas Piketty : « Income Inequality in France, 1900-2014 : Evidence From Distributional National Accounts », WID.World Working Paper n° 2017/04.

[2] Nathan J. Kelly, Peter K. Enns, « Inequality and the Dynamics of Public Opinion : The Self-Reinforcing Link Between Economic Inequality and Mass Preferences », American Journal of Political Science, vol. 54, n°4, oct. 2010, pp. 855-870.

[3] À la différence du « welfare state » (État-providence), le « workfare state » désigne un modèle social exigeant des bénéficiaires de l’aide sociale qu’ils exercent une activité en contrepartie de leur allocation, NDLR.

Date de rédaction le 23 mai 2017


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2288&id_rubrique=64&id_groupe=11&id_mot=87

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Le Laboratoire de l’Égalité soumet son Pacte pour l’égalité à la signature des candidat-e-s aux législatives,egalite,parite,politiques,

22 Mai 2017, 15:21pm

Publié par hugo

Brèves
Le Laboratoire de l’Égalité soumet son Pacte pour l’égalité à la signature des candidat-e-s aux législatives
Le Laboratoire de l’Égalité demande aux candidat-e-s aux élections législatives de s’engager à faire de l’égalité professionnelle une préoccupation constante et transversale de l’élaboration des lois et leur soumet « le Pacte pour l’égalité 2017 ». Ce Pacte s’articule autour de trois axes : l’autonomie des femmes et l’accès aux responsabilités, la construction d’une culture de l’égalité durable et la révolution des temps de vie contre la culture du présentéisme au travail.

Afin de favoriser l’égalité femmes/hommes en politique, le Laboratoire rappelle la nécessité de supprimer le financement des partis politiques ne respectant pas la parité en poste élus, d’appliquer le non cumul des mandats et de créer un statut de l’élu-e pour accompagner la sortie du mandat.

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/22/le-laboratoire-de-legalite-soumet-son-pacte-pour-legalite-a-la-signature-des-candidat-e-s-aux-legislatives/

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La parité, tempérée, selon Emmanuel Macron et Edouard Philippe,parite,politique

18 Mai 2017, 01:28am

Publié par hugo

La parité, tempérée, selon Emmanuel Macron et Edouard Philippe
Les femmes nommées ministres et secrétaires d'Etat dans le gouvernement Edouard Philippe, premier Premier ministre sous la présidence d'Emmanuel Macron. De gauche à droite : Sylvie Goulard, , Annick Giradin, Françoise Nyssen, Elisabeth Borne, Sophie Cluzel, Frédérique Vidal, Marielle de Sarnez, Marlène Schiappa, Agnès Buzyn, Laura Fessel, Muriel Pénicaud
Les femmes nommées ministres et secrétaires d'Etat dans le gouvernement Edouard Philippe, premier Premier ministre sous la présidence d'Emmanuel Macron. De gauche à droite : Sylvie Goulard, , Annick Giradin, Françoise Nyssen, Elisabeth Borne, Sophie Cluzel, Frédérique Vidal, Marielle de Sarnez, Marlène Schiappa, Agnès Buzyn, Laura Fessel, Muriel Pénicaud
Dix neuf ministres, dont neuf femmes, mais une seule à une fonction dit "régalienne", attachée à la souveraineté de la France. Aucune en charge d'une ministère d'Etat. Si la parité en nombre du premier gouvernement sous la présidence d'Emmanuel Macron est presque atteinte, la parité en terme de prestiges et de fonctions est oubliée. Et les femmes n'auront pas le ministère de plein exercice qu'elles espéraient pour accéder enfin à l'égalité entre les sexes.
17 MAI 2017
 Mise à jour 17.05.2017 à 17:48 par    
Sylvie Braibant
dansAccueilTerriennesParité et politique
Seule la députée européenne Sylvie Goulard, membre du Modem, tire son épingle de ce jeu pipé de la parité annoncée par les gouvernements français les uns après les autres. En devenant la ministre des Armées, elle n'est cependant pas la première femme à occuper cette fonction. On se souvient de Michèle Alliot-Marie, surnommée MAM, qui remontait d'une allure martiale les rangs de soldats sous les gouvernements Raffarin et De Villepin, alors que Jacques Chirac présidait aux destinées de la France.

Cette farouche européenne siège au Parlement depuis 2009, où elle est connue pour son sérieux et son assiduité à suivre les dossiers. Une Europe qu'elle fréquente depuis longtemps, elle fut aussi conseillère de l'italien Romano Prodi, alors président de la Commission européenne, entre 2001 et 2004.
Sylvie Goulard avec Romano Prodi, présidnet de la Commission européenne, dont elle fut la conseillère
Sylvie Goulard avec Romano Prodi, présidnet de la Commission européenne, dont elle fut la conseillère
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Des occupations de femmes
Les Françaises devront donc se contenter de cela : les autres ministères régaliens, de l'Intérieur,  de la Justice, des Affaires étrangères et de l'Économie et des Finances ont été, bien naturellement confiés à des hommes. L'Education nationale aussi. Les huit autres femmes se partagent entre : la Santé/solidarité (le "care - soin" si cher aux femmes)  - la médecin Agnès Buzyn ; la Culture, l'éditrice Françoise Nyssen des excellentes éditions Actes Sud, qui pourra donc remonter le tapis rouge du Festival de Cannes 2017 ; le Travail - Muriel Pénicaud, une femme qui a mené sa carrière comme cadre dans le privé (Martine Aubry ou Myriam El Khomri y furent en poste avant elle, par exemple) ; l'Enseignement supérieur - l'universitaire Frédérique Vidal (qui y fut précédée par Valérie Pécresse ou Genviève Fioraso) ; les Outre-mer - la radicale de gauche Annick Girardin, déjà ministre de la Francophonie sous la présidence Hollande ;  les Sports - l'ex championne olympique d'escrime Laura Flessel, un poste là aussi souvent occupé par les femmes, parfois issues de la diversité (Edwige Avice, la communiste Marie-George Buffet, et aussi, toujours elle Michèle Alliot-Marie, Rama Yade, Chantal Jouanno, Jeannette Bougrab, Valérie Fourneyron) ; le Transport et la transition écologique - Elisabeth Borne, haute fonctionnaire qui connaît son secteur puisqu'elle quitte la RATP (transports parisiens) pour rejoindre son poste (on avait rencontré à cette foction pas moins que Ségolène Royal, Nathalie Kosciusko Morizet, ou Delphine Batho) ; les Affaires européennes - la députée européenne, proche de François Bayrou, Marielle de Sarnez, là aussi un poste plutôt minoré, souvent confié à des femmes (les juristes Noëlle Lenoir, Elisabeth Guigou, Catherine Lalumière, la diplomate Catherine Colonna, la spationaute Claudie Haigneré ou encore Edith Cresson avant d'être l'unique et ephémère Première ministre de France).

Les secrétariats d'Etat, au nombre de quatre n'échappent pas à cette division du travail : les personnes handicapées échoient à Sophie Cluzel, et l'égalité entre les sexes à Marlène Schiappa, maire adjointe de la ville du Mans (Ouest) et auteure d'un blog très populaire, devenu un réseau : "Maman travaille". Comment cette militante féministe a-t-elle accepté que ces questions, essentielles en ce 21ème siècle, de l'égalité entre les femmes et les hommes, soit une fois de plus, cantonnées à un secrétariat d'Etat, contrairement à la promesse faite ? Ce que n'a pas manqué de relever aussitôt Caroline de Haas, co-fondatrice du mouvement Osez le féminisme :
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 Caroline De Haas ✔ @carolinedehaas
Tiens, @EmmanuelMacron a menti. Pour une surprise. 😡 #gouvernement #DroitsDesFemmes
15:23 - 17 May 2017
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Les droits des femmes, une promesse de campagne oubliée ?
D'autant plus que Marlène Shiappa était la référente égalité de celui qui, au cours de sa campagne électorale, alors qu'il était le candidat Emmanuel Macron, se présentait et était adoubé par ses marcheurs et marcheuses, comme celui de la parité, des droits des femmes et de l’égalité professionnelle enfin atteinte entre les sexes. Les investitures aux législatives seraient paritaires, le gouvernement aussi, et une cheffe de gouvernement était annoncée.Il aurait tant voulu, comme il le lançait via les réseaux sociaux le 28 mars 2017 :
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 Emmanuel Macron ✔ @EmmanuelMacron
Le Premier ministre sera choisi sur des critères d’expérience et de compétences. J’aimerais que ce soit une femme. #LaMajoritéEnMarche
16:45 - 28 Mar 2017
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Sur le plateau de TV5MONDE, le 10 mai 2017, dans l'entre-deux tours de la présidentielle, Marlène Schiappa, ne tarissait pas d'éloges pour son champion : "Dans les faits, Emmanuel Macron c’est celui qui a créé le mouvement En Marche! et qui a fait venir des femmes à la politique. Quand il a vu que pour les législatives, il n'y avait que 15% de femmes inscrites pour être candidates à la candidature, il a lancé un appel pour débloquer des moyens, lancer des formations et on est passé de 15% à 45%.  C’est celui qui a proposé le programme le plus complet pour l’égalité femmes-hommes, et c’est lui qui se bat pour mettre en place la parité dans son mouvement au niveau des délégués nationaux, des référents territoriaux et des candidat-es à l’investiture. Je crois que dans l’action, il est totalement féministe."

Pourtant, comme tout le monde a pu le voir le 13 mai 2017, lors de la passation des pouvoirs à l'Elysée Emmanuel Macron a mené campagne avec un premier cercle très masculin, d'où seule émergeait la silhouette remarquable de Sibeth Ndiaye, chargée de sa communication.
 
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 Jeepmicka LV @Meslien2
L'équipe de #Macron, me fait penser à la Team "Ocean Eleven". #investiture2017 #passationdepouvoir #Matignon #Elysee #merkel #SibethNdiaye
06:36 - 15 May 2017 · Martinique
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Et ce n'était pas fini. Dès le 14 mai, le monde entier constatait cela : le Premier ministre n'était pas une femme. Et même aucune femme parmi ses premières nominations comme le note sobrement Nicolas Chapuis, chef du service politique du quotidien Le Monde :
 
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 Nicolas Chapuis ✔ @nicolaschapuis
Depuis hier, Macron a nommé 6 personnes, 5 membres de son cabinet, et un premier ministre. Six hommes, zéro femme.
15:15 - 15 May 2017
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Le tout nouveau président de la République française n'avait donc pas trouvé une femme qui correspondait à ses critères de recrutement : compétente, expérimentée, ayant été parlementaire, de droite, mais ayant appelé à voter pour le candidat d'En Marche! dès le soir du premier tour,  diplômée d'une grande école de l'élite française, mère de famille, entrée en politique depuis une quinzaine d'années, ouverte à une collaboration avec le président social-libéral - autant de "qualités" qui sont celles d'Edouard Philippe. Et pourtant, le nouveau Premier ministre a bien une jumelle politique en la personne de Nathalie  Kosciusko-Morizet à quelques infimes différences près : Ecole polytechnique au lieu de l'ENA (école nationale d'administration), entrée en militance du côté de la droite en même temps (2002), 43 ans pour l'une, 47 pour l'autre, ministre pour l'une, habitué au cumul des mandats  pour l'autre, maires de grandes villes l'un comme l'autre, ayant voté les mêmes lois, et contesté les mêmes autres, mère de deux fils pour l'une, de deux garçons et une fille pour l'autre, qu'ils ont eu tous les deux avec d'ambitieux hauts fonctionnaires,  etc, etc, etc...
Les médias "main stream", influents, la mettaient  pourtant tous dans leur "short" liste de dernière heure des prétendants à la fonction de chef-fe de gouvernement, le 14 mai encore, ne voyant pas venir Edouard Philippe...

Alors, à l'épreuve du pouvoir, les bons sentiments auraient-ils fait long feu ?
Mises en garde des féministes
Premières déceptions, premières réactions donc : les féministes manifestaient leurs inquiétudes aussitôt après la nomination d'Edouard Philippe à la fonction de Premier ministre, un homme, normand revendiqué, mais semblant assez peu concerné par les questions de genre.

Et encore, elles ne savaient pas tout : l'impétrant assume les blagues lourdingues qu'il assène à longueur de tweets, et a co-signé (avec Gilles Boyer, autre proche d'Alain Juppé) un roman politico-policier-érotique dont le héros/narrateur traverse les pages avec un machisme assez peu tempéré. On peut y lire, à propos d'une certaine Marilyn, chargée des relations avec la presse du parti du "héros" que "Tout le monde se demandait quel serait le premier député à pouvoir faire état de ce trophée".

Ou encore que Marilyn, toujours elle, la pauvre, "a de petits seins. Normalement je n'aime pas ça. Mon truc je l'avoue, ce serait plutôt les poitrines  un peu rondes. Pas accablées et avachies, non pas lourdes au point d'être tombées, mais enfin, quelque chose en relief. (.../.…) Une "vraie poitrine, c'est rond, c'est confortable (...) on doit pouvoir mettre son nez au milieu avec jubilation."

Et encore cet "aveu" d'une banalité masculine confondante :
Extrait de <em>Dans l'ombre,</em> paru en 2011,<em> </em>
Extrait de Dans l'ombre, paru en 2011,
Ne soyons pas trop sévères sur ces lignes qui sont d'abord une offense à la littérature avant de l'être aux femmes, et qui n'avaient sûrement pas d'autre ambition que celle d'émoustiller le chaland. Après tout, le regretté Maurice Braibant, député radical de 1914 et 1922, écrivait-il, sous le pseudonyme de Maurice Faust, des nouvelles lestes, dont son arrière petite-fille (et autrice de ces lignes) n'est pas spécialement fière...

A l'épreuve du "Fackt-checking"
Plus sérieusement, au soir de la nomination d'Edouard Phillipe, Osez le Féminisme et Les Effronté-e-s avaient rapporté des indices plus accablants pour le nouveau chef du gouvernement : que l'ex-député UMP de Seine-Maritime s'était abstenu sur la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels en 2013, ainsi que sur la loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes. Et qu’il avait même voté contre la proposition de loi renforçant la lutte contre la prostitution. "Ou bien M. Philippe n’a jamais trouvé le bouton ‘pour’ sur la table de vote, ou bien l’égalité femmes-hommes n’est pas une priorité politique pour lui. Curieusement, nous penchons pour la deuxième option", ironisent les militantes de Osez le féminisme.

Dans une tribune commune avec Nathalie Kosciusko-Morizet, M. Philippe avait expliqué en 2013 sa décision de s'abstenir sur le mariage pour tous, par son opposition à la possibilité d'adoption plénière par les couples homosexuels. Les deux députés avaient dit craindre que cela n'ouvre la voie à une extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, à laquelle ils étaient "résolument" opposés.

"La PMA pour toutes les femmes, promesse de campagne de M. Macron après l'avoir été de M. Hollande, passera-t-elle malgré l'opposition résolue du nouveau chef du gouvernement ?", se demandent à leur tour Les Effronté-e-s dans un autre communiqué. Dans son programme, Emmanuel Macron s'est dit favorable à l’ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, mais il souhaite attendre l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), "afin d’assurer dans la société un vrai débat, pacifié et argumenté".

Suivez Sylvie Braibant sur Twitter @braibant1
 

A retrouver sur le même sujet dans Terriennes, l'élection présidentielle 2017 en France vue côté femmes :

> Marlène Schiappa : "Arrêtons d’organiser la vie politique française autour des normes masculines"

> Brigitte Macron, là où elle doit être : à côté. Jamais loin

> Présidentielle française, femmes et sexisme politique

> Présidentielle française : une femme au second tour, bonne ou mauvaise nouvelle pour les femmes ?

> Les droits des femmes, oubliés de la présidentielle 2017 ?

paritéFranceEmmanuel MacronPhilippe Martinpolitique française
Sylvie Braibant
Mise à jour 17.05.2017 à 17:48
SUR LE MÊME THÈME

http://information.tv5monde.com/terriennes/la-parite-selon-emmanuel-macron-et-edouard-philippe-169771

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Nouveau gouvernement : la parité a-t-elle été respectée ?,partite,egalite,politiques,

17 Mai 2017, 12:51pm

Publié par hugo

Nouveau gouvernement : la parité a-t-elle été respectée ?
Par Emmanuelle Binet  Publié le 17/05/2017 à 16:10
edouard philippe  
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Après l'annonce de lundi dernier désignant Édouard Philippe comme premier ministre, l’Élysée dévoilait cet après-midi son nouveau gouvernement. Si Emmanuel Macron a déclaré vouloir œuvrer pour les femmes, qu'en est-il de la parité de son gouvernement ?
Durant la campagne du mouvement "En Marche !", le candidat Emmanuel Macron a toujours affiché son soutien aux femmes. De l'importance du rôle de première dame qu'il souhaite officialiser au fait qu'il ait nommé une femme comme chargée des relations presse, Sibeth Ndiaye, le Président semble sensible à l'égalité hommes-femmes.

A l'occasion de l'annonce de son gouvernement par le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, nous nous sommes intéressés au nombre d'hommes et de femmes qui le compose, d'autant plus qu'Emmanuel Macron a nommé un homme en tant que premier ministre alors qu'il avait dit préférer une femme pour ce poste.


Suite à l'annonce, l'équipe du Président de la République - composée de 22 membres - semble respecter la parité. Aujourd'hui le gouvernement compte autant de ministres délégués masculins que de ministres déléguées féminines, et même constat pour les secrétaires d’État. Une annonce dont on peut se réjouir à un détail près : les fonctions dites régaliennes de l’État comme les Ministères de la Défense, de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères ou encore de l’Économie et des Finances, ne sont occupées que par des hommes.


Si la parité peut sembler évidente, elle n'a pas toujours été présente à l’Élysée. En exemple, sous le mandat de François Hollande, la "parité stricte" n'a été respectée que sur une courte période. En effet, le gouvernement a compté autant d'hommes que de femmes pour des postes équivalents de mars à juillet 2013. Pendant le reste du quinquennat, les hommes étaient plus présents que les femmes. 


Ci-dessous, la liste complète des membres du gouvernement d'Emmanuel Macron :

- Sylvie Goulard, ministre des armées
- Agnès Buzyn, ministre de la Solidarité et de la Santé

- Françoise Nyssen, ministre de la Culture
 
- Muriel Pénicaud, ministre du Travail
- Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur

- Annick Girardin, ministre des Outre-mer

- Laura Flessel, ministre des Sports

- Elizabeth Borne, ministre des Transports

- Marielle de Sarnez, ministre chargée de l'Europe

- Marlène Schiappa, Secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité femmes-hommes

- Sophie Cluzel, Secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées


- Gérard Collomb, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur

- Bruno Le Maire, ministre de l’Economie

- François Bayrou, ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice

- Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaire étrangères

- Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation

- Nicolas Hulot, ministre d'Etat, de la Transition écologique

- Jacques Mézard, ministre de l'Agriculture

- Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics

- Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires

- Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'Etat chargé du Numérique

- Christophe Castaner, Secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement

http://www.marieclaire.fr/nouveau-gouvernement-edouard-philippe,1136614.asp

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Candidat.e.s PS aux législatives, l'égalité femmes-hommes mérite plus qu'une petite phrase dans un programme,politiques,ps,

13 Mai 2017, 22:51pm

Publié par hugo

Candidat.e.s PS aux législatives, l'égalité femmes-hommes mérite plus qu'une petite phrase dans un programme
Je découvrais tranquillement la plateforme du parti socialiste, quand cela me sauta aux yeux: aucun des 22 points de ce programme n’est consacré à l’égalité femmes-hommes.
 13/05/2017 07:00 CEST | Actualisé il y a 15 heures

Laura Slimani Ex-Présidente des jeunes socialistes européens, en charge de l'égalité femmes-hommes dans la campagne de Benoît Hamon

CHRISTIANCHAN
Candidat.e.s PS aux législatives, l'égalité femmes-hommes mérite plus qu'une petite phrase dans un programme
Je découvrais tranquillement la plateforme du Parti socialiste, quand cela me sauta aux yeux: aucun des 22 points de ce programme n'est consacré à l'égalité femmes-hommes.

Dans le 3ème point consacré au pouvoir d'achat on peut tout de même lire "assurer l'égalité salariale effective entre les femmes et les hommes dans les entreprises", juste entre la souffrance au travail et l'assurance chômage.

Le sort de 52% de la population française n'aurait-il pas mérité un paragraphe entier?

Cette absence est-elle révélatrice de l'absence de femmes parmi les rédacteurs de ce texte? Probablement. Révélatrice, surtout, d'un projet construit à la va-vite, où l'on s'est dit qu'il fallait se concentrer sur "l'essentiel".

Alors, j'ose: l'essentiel c'est aussi le sort des femmes, qui sont encore et toujours les plus présentes dans les emplois précaires et sous-représentées dans les sphères de pouvoir, victimes de harcèlement dans l'espace public, dans l'entreprise, sur le net, de discriminations et de sexisme au quotidien, qui subissent des violences massives et souvent meurtrières du fait de leur genre, quel que soit leur milieu social.

Atteindre l'égalité femmes-hommes n'est pas un luxe, c'est une nécessité

Face à un tel vide programmatique concernant une question sur laquelle nos candidat.e.s aux législatives ne manqueront pas d'être interpelé.e.s par citoyen.ne.s et associations, je leur suggère de s'inspirer du projet féministe porté par Benoît Hamon lors de l'élection présidentielle.

D'abord en intégrant à leur projet le doublement du budget du ministère des droits des femmes, pour pouvoir mener plus de campagnes de sensibilisation et soutenir davantage les associations.

Ensuite en s'attaquant à l'un des principaux facteurs de la stagnation des inégalités salariales. À niveau de responsabilité égale, les professions majoritairement occupées par les femmes sont moins bien payées que les professions majoritairement occupées par les hommes. Il faut donc de passer du principe de "même métier, même salaire", à celui de "même niveau de responsabilités, même niveau de salaire", par le biais de négociations de branche qui aboutiront à la revalorisation des professions exercées majoritairement par les femmes: infirmières, aide-soignantes, secteur de la petite enfance, chargées de communication, femmes de ménage, etc.

En matière de lutte contre les violences, nous proposons la création, dans chaque région, d'un centre d'hébergement sécurisé pour jeunes femmes victimes de violence. Il n'en existe qu'un seul en France alors que les jeunes femmes sont les plus touchées par les violences sexistes, et se retrouvent dans un grand dénuement car elles n'ont pas droit aux minimas sociaux avant 25 ans. Pour un meilleur traitement des plaintes et une meilleure protection des victimes, nous proposons la mise en place d'unités spécialisées pour les accueillir dans chaque commissariat et davantage de moyens humains et financiers.

Bref, les propositions pour faire avancer l'égalité ne manquent pas – encore faut-il s'en soucier.

Mais un projet féministe n'est pas seulement une addition de mesures estampillées "femmes". C'est un projet qui évalue chaque mesure à l'aune de son effet sur les femmes. C'est pourquoi je m'inquiète que le projet du parti socialiste ne propose pas d'augmenter le SMIC, quand les femmes seraient les premières à en bénéficier, ou ne s'oppose pas clairement au système de retraites par points proposé par Macron, qui sera défavorable aux femmes dans la mesure où il fera peser encore davantage sur le niveau de leurs retraites les périodes d'interruption de travail dues aux grossesses ou le temps partiel.

Enfin je m'inquiète de la disparition totale de la question des discriminations du programme du PS. Quel message cela envoie-t-il non seulement aux femmes, mais à tous les groupes de notre société qui les subissent au quotidien? Homophobie, sexisme, racisme, antisémitisme, islamophobie, discriminations contre les personnes en situation de handicap sont loin d'avoir disparu et méritent que l'on se pose la question de la manière de les combattre. Encore une fois, s'appuyer sur le programme présidentiel de Benoît Hamon permet d'y trouver l'une des propositions les plus innovantes de cette campagne, la création d'un nouveau corps de contrôle qui visera à faire respecter le principe de non-discrimination dans tous les lieux et toutes les situations.

Quand l'égalité femmes-hommes disparaît des programmes elle disparaît des politiques et les inégalités progressent. Candidat.e.s aux législatives, ne permettez pas à cette question de devenir invisible. Vous avez le pouvoir la placer au cœur de vos programmes et de vous battre pour atteindre l'égalité une fois élu.e.s.

Lire aussi :

• BLOG - Ma France en 2050: la fin des discriminations liées au sexe ou au genre

• L'égalité professionnelle hommes-femmes? "Pas avant 2186"

• Lancement du plan interministériel pour l'égalité professionnelle homme/femme

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Une BD pour comprendre le problème de la répartition des tâches ménagères,egalite,parite,societe,articles femmes hommes,

11 Mai 2017, 20:01pm

Publié par hugo

Une BD pour comprendre le problème de la répartition des tâches ménagères
La dessinatrice Emma a publié le 9 mai une bande dessinée qui met en lumière le problème de la répartition des tâches ménagères entre les hommes et les femmes.

Emma dénonce la répartition des tâches ménagères dans "Fallait demander"
Emma dénonce la répartition des tâches ménagères dans "Fallait demander"
Crédit : Crédit : Emma
 
Manon Bricard 
Journaliste
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PUBLIÉ LE 10/05/2017 À 14:49
Emma et son coup de crayon ont encore frappé. Alors qu'elle sort ce jeudi 11 mai une nouvelle bande dessinée, Un autre regard, l'artiste continue de poster des réflexions dessinées, notamment sur les questions de genre, sur son site et les réseaux sociaux. La dernière en date, Fallait demander s'attaque cette fois à un problème trop banalisé : la répartition des tâches ménagères entre les femmes et les hommes.

Dans cette bande dessinée ludique, Emma décrit une soirée avec l'une de ses collègues. Elle remarque que celle-ci s'occupe des enfants et du repas, pendant que son compagnon boit un verre de vin. Lorsqu'elle lui fait remarquer qu'elle fait tout dans la maison, celui-ci lui répond : "Mais fallait me demander, je t'aurais aidée !"  Avec Fallait demander, l'artiste dénonce la réaction du partenaire qui attend de sa compagne qu'elle lui dise quoi faire. "Il la voit comme responsable en titre du travail domestique" explique-t-elle. 

La "charge mentale", ce phénomène intériorisé

Emma met ainsi le doigt sur un phénomène peu connu et extrêmement banalisé : la "charge mentale", c'est-à-dire cette attitude à toujours devoir penser à quelque chose. Dénoncé par les féministes, ce travail d'organisation constant pollue et épuise les femmes... notamment parce qu'il est également considéré comme "allant de soi" pour les femmes. Un état de fait que dénonce la dessinatrice engagée dans sa BD.

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Point positif de ce billet dessiné : Emma ne cherche pas à blâmer les hommes. C'est la société qu'elle dénonce. Ce sont ces images véhiculées, intériorisées par chacun (les femmes s'occupant du foyer ; les homes ayant d'autres préoccupations), qui expliquent la reproduction et la répétition de ce type de comportements. Fallait demander invite à réfléchir à ce problème trop peu visible et a surtout le mérite de remettre les pendules à l'heure. À bon entendeur. 


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Découvrez la vidéo qui va balayer l’inégalité qui règne (peut-être) dans votre foyer,,famille,articles femems hommes,

10 Mai 2017, 12:17pm

Publié par hugo

Découvrez la vidéo qui va balayer l’inégalité qui règne (peut-être) dans votre foyer Publié le 10 mai 2017 à 12h24

Et si on répartissait un peu mieux les rôles à la maison ? Ménage, courses, cuisine, repassage… la répartition des tâches domestiques au sein de nos foyers français est encore un combat de tous les instants. C’est ce que tente de nous faire comprendre l’entreprise « Indesit », fabricant d’électroménager, à travers sa publicité #DoItTogether (Faisons-le / Faites-le ensemble).

Celle-ci montre le quotidien d’une famille où le père assume toutes les tâches ménagères : il réveille ses enfants, prépare le petit déjeuner, fait la lessive, … Une vraie "fée du logis !" (il va d’ailleurs falloir songer sérieusement à trouver le masculin de cette expression) Tandis que sa femme n’a qu’à mettre les pieds sous la table. Alors qu’on commence à éprouver de la compassion pour ce pauvre mari fatigué par sa journée éreintante, une phrase nous interpelle : « Auriez-vous réagi de la même manière si cela avait été une femme ? ». Un peu cliché, ce spot publicitaire n’a pas pour objectif de faire des généralités, attention ! Beaucoup d’hommes ne rechignent pas à la tâche. Mais il a au moins le mérite de dénoncer une réalité : « En France, 73% des tâches ménagères sont encore effectuées par les femmes* ». Et si, pour la paix des ménages, chacun y mettait du sien pour répartir un peu plus équitablement les rôles à la maison ? C’est juste une idée …

* Unemployment and the division of housework in Europe. Work, Employment and Society (2017)


Écrit par...
Ophélie Daguin
Ophélie Daguin
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Emmanuel Macron : « l’égalité femmes/hommes sera la Grande Cause nationale du quinquennat »,,egalite,parite,femmes,

4 Mai 2017, 16:19pm

Publié par hugo

3 MAI 2017
France
Emmanuel Macron : « l’égalité femmes/hommes sera la Grande Cause nationale du quinquennat »
Marlène Schiappa est maire-adjointe du Mans, déléguée à l’égalité, fondatrice de Maman travaille, référente En Marche ! sur égalité femmes-hommes, membre de la Commission Nationale d’Investiture d’En Marche ! pour les élections législatives. Elle fait le point sur le programme d’Emmanuel Macron qui  veut faire d’égalité femmes/homme une grande cause nationale.

 

De votre point de vue, Marine Le Pen défend-elle les droits des femmes comme elle l’affirme ?

Dire que Marine Le Pen est une candidate féministe est un grossier mensonge. Non seulement elle ne propose rien dans son programme pour les droits des femmes et pour l’égalité femmes/hommes, mais de plus elle a, à plusieurs reprises, entravé l’égalité entre les femmes et les hommes.

Le fait d’être une femme ne fait pas d’elle une candidate féministe. Les seuls droits qu’elle défend sont ceux des femmes de la famille Le Pen : les femmes peuvent faire de la politique au FN à condition de s’appeler Le Pen, elles ont droit à une vie publique à condition de s’appeler Le Pen.

Le FN est dans la droite ligne de sa famille politique : l’extrême droite. Cette dernière a toujours été l’ennemi de l’égalité femmes/hommes et l’ennemi des droits des femmes. Je suis maire adjointe du Mans, déléguée à l’égalité femmes/hommes. À chaque fois que je propose une délibération sur cette question, les élu-e-s du Front national s’y opposent. L’un d’eux a même été condamné pour des propos homophobes tenus en plein Conseil municipal.

Toutes leurs propositions politiques vont contre le droit à l’IVG, contre l’information sur la contraception et les droits sexuels et reproductifs, et vont même contre le travail des femmes. Les eurodéputé-e-s frontistes ont voté contre les huit rapports renforçant les droits des femmes, présentés au Parlement depuis 2014 : contre le congé maternité à 20 semaines partout dans l’Union, contre un salaire égal à compétences égales etc. L’eurodéputé frontiste Dominique Martin a défendu en séance la « liberté des femmes de ne pas travailler » et de « s’occuper de leur foyer. »

Prétendre que, parce qu’elle est une femme, elle est la candidate féministe qui va défendre les droits des femmes, est un grossier mensonge. Marine Le Pen a déclaré, en mars 2012, « je suis contre un ministère des Droits des Femmes, les femmes ne sont pas des petites choses fragiles à protéger » (1) et la même année sur France 2 « la parité est contraire à la méritocratie républicaine ». C’est une candidate opportuniste qui utilise les droits des femmes pour attirer les électrices/électeurs alors qu’elle ne les a jamais défendu-e-s et ne les défendra jamais.

 

Emmanuel Macron vient de signer le Pacte de l’égalité, mais pour le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle, un certain nombre de syndicats et d’associations, la loi Travail, qu’il ne veut pas amender, pénalisera en premier lieu les femmes.

Je ne pense pas qu’il y ait d’antagonisme entre la loi Travail et le Pacte de l’égalité.

Les personnalités qui considèrent que la loi El Khomri va à l’encontre des droits des femmes sont marquées politiquement. C’est une position politique. En réalité, si on sort de la caricature et si on va regarder dans le fond de cette loi, il y a un certain nombre de volets qui protègent le travail des femmes : l’obligation pour les employeur-e-s de participer au financement du mode de garde lorsque les femmes travaillent en dehors des horaires d’ouverture habituelles comme le dimanche ; le rôle renforcé des syndicats dans les entreprises pour mieux protéger les femmes. Je ne suis pas d’accord pour dire que la Loi travail brime les femmes.

Les objectifs énoncés dans le Pacte de l’égalité n’ont pas de rapport avec la loi El Khomri. On y retrouve par exemple l’obligation de renforcer les modes de gardes pour tous les jeunes parents, l’exigence de tendre vers plus d’égalité professionnelles. Un grand nombre des points proposés par le Laboratoire de l’égalité sont dans le programme d’Emmanuel Macron.

 

Emmanuel défend le droit à l’IVG, ne pouvait-il pas aller plus loin en l’inscrivant dans la Constitution comme le proposait Jean-Luc Mélenchon ? Qu’en est-il de l’accès à la contraception ?

Inscrire l’IVG dans la Constitution est une question qui doit être tranchée, si le débat est ouvert, par les constitutionnalistes. Emmanuel Macron soutient concrètement l’IVG et pas uniquement par des mesures symboliques.

Notre candidat s’est engagé à augmenter très fortement les crédits alloués au Planning familial et à tous les centres de planification familiale de France. C’est une mesure importante quand on sait qu’il y a énormément de plannings familiaux qui n’ont plus d’argent aux États-Unis.

Emmanuel Macron s’est engagé à donner plus d’importance aux associations, aux ONG, et à toutes les organisations qui militent dans la société civile sur ces questions. Il s’est engagé à défendre le droit à l’IVG et à le sacraliser. On peut ouvrir un débat public pour savoir par quel biais il faut y arriver.

Concernant l’accès à la contraception, Emmanuel Macron s’engage à augmentation les crédits du planning familial.

L’équipe d’En Marche ! travaille à un grand plan de communication et de pédagogie sur toutes les questions concernant les droits sexuels et reproductifs.  Le planning familial est l’interlocuteur de référence des collégien-ne-s. Les filles et les garçons qui ont des questions sur la contraception se tournent avant tout vers le planning familial.

Il y a la question de la contraception, mais il y a aussi la question du consentement, du respect de son corps, du respect du corps des autres, du respect de la parole, et la lutte contre la culture du viol. Ce sont des questions sur lesquels on veut lancer des actions de communications et de pédagogie, en concertation avec les associations, et tout-e-s les actrices/acteurs de ces questions sur le terrain.

 

Concrètement que proposez-vous pour lutter contre les violences faites aux femmes ?

Emmanuel Macron fera de l’égalité femmes/hommes la Grande Cause Nationale de son quinquennat. Lorsque Jacques Chirac a fait, en 2002, de la sécurité routière la Grande Cause Nationale, le nombre de morts sur les routes a diminué fortement.

Depuis des années, les féministes répètent qu’il y a 83 000 viols par an et qu’1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint/partenaire. Notre objectif sera de faire diminuer ces chiffres sur 5 ans.

Le programme prévoit une grande action de communication, sur le modèle de celle qui avait été faite sur la sécurité routière, d’un durcissement des peines, ainsi que d’une réflexion sur l’augmentation du délai de prescription sur la base du rapport remis le 8 avril 2017 par la mission de consensus.

10 000 postes de policiers de proximité supplémentaires seront créés pour sanctionner les auteurs des violences. Les insultes sexistes, le harcèlement de rue, les mains aux fesses etc. seront verbalisés immédiatement par la police de proximité. Il n’y aura pas un policier derrière chaque citoyen mais cette mesure a une valeur d’exemple, et l’exemplarité fonctionne. Cela signifiera que mettre une main aux fesses à une femme dans la rue est passible d’une amende payable immédiatement. Actuellement, c’est rarissime qu’une victime de harcèlement de rue aille déposer une plainte au commissariat. Cette mesure permettra de dire le droit. Elle envoie un message fort : ce n’est pas parce qu’on est dans l’espace public que le corps des femmes appartient à tout le monde et qu’il est possible de le toucher. Il s’agit de redire la notion de consentement et de son importance.

Nous pensons que l’exemplarité des peines est la meilleure campagne de communication. Actuellement seulement 1 violeur condamné sur 16, dans le monde, fait de la prison. Ce n’est pas normal, ce n’est pas admissible.

 

Comment Emmanuel Macron compte-t-il déconstruire les inégalités filles/garçons et éduquer à l’égalité ?

L’égalité entre les filles et les garçons est une priorité absolue des politiques d’éducation. Nous prévoyons de créer des politiques d’incitation à l’éducation sur l’égalité filles/garçons en accompagnant les associations compétentes.

Pendant la campagne j’ai auditionné beaucoup d’associations qui travaillent sur l’égalité filles/garçons. On s’est aperçu qu’il y a énormément de bonnes pratiques à généraliser. Le rôle de l’Etat sera de faire l’intermédiaire entre les associations et les écoles ou les collèges qui voudront travailler sur ces questions. Certaines décisions seront laissées à la discrétion de chaque établissement scolaire.

 

Le ministère des Droits des femmes d’Emmanuel Macron sera-t-il doté d’un budget conséquent ? Comment le concevez-vous ?

Le périmètre exact et le portefeuille du ministère des Droits des femmes sont des décisions que le Président de la République et son Premier ministre prendront au moment où ils formeront le gouvernement.

Puisque l’égalité sera la Grande Cause Nationale du quinquennat, il y aura un budget spécifique alloué au ministère des Droits des femme mais il y aura aussi des budgets transversaux. Par exemple, la réduction des inégalités professionnelles dépendra également du ministère du Travail, l’accès à l’IVG et la défense des droits sexuels et reproductifs, du ministère de la Santé etc.

 

Propos recueillis par Caroline Flepp et Mailys Ardit 50-50 magazine

 

(1)  Marine Le Pen à Science Po, propos recueillis par Valérie Toranian, mars 2012

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/03/emmanuel-macron-legalite-femmeshommes-sera-la-grande-cause-nationale-de-son-quinquennat/

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Pour comprendre les inégalités territoriales : une formation s’impose,egalite,

4 Mai 2017, 15:49pm

Publié par hugo

 Pour comprendre les inégalités territoriales : une formation s’impose

2 mai 2017 - Le 7 juin prochain, l’Observatoire des inégalités organise à Paris une formation unique sur les inégalités territoriales. Objectif : se doter des outils pour mieux comprendre la situation sociale et leur géographie territoriale.
 
De Neuilly-sur-Seine à Roubaix, des Yvelines à la Réunion, des écarts considérables séparent les territoires. Si l’on veut mener des politiques publiques adaptées, il faut savoir les mesurer et les analyser. Qui comprend aujourd’hui réellement la situation sociale ? Le débat public est rendu confus par les exagérations médiatisées. Non, la France rurale et périurbaine n’est ni la plus pauvre, ni abandonnée par des politiques publiques. Oui, tout ne va pas forcément bien dans ces territoires. Pour tenter d’y voir plus clair, l’Observatoire des inégalités organise une journée de formation le mardi 7 juin prochain à Paris.
 
Le taux de pauvreté est beaucoup plus élevé dans les grandes villes. Même Paris n’échappe pas à ce constat, avec des arrondissements où ce taux dépasse 20 %. Les deux tiers des plus pauvres vivent dans des grandes villes. La densité de population, qui atteint plusieurs milliers de personnes au km2 dans les villes contre quelques dizaines voire moins en milieu rural, explique cette situation. D’une manière générale, les villes ont attiré largement les populations les plus pauvres, en quête d’emploi.
 
La pauvreté rurale existe aussi, minoritaire mais durable, qui concerne essentiellement des personnes âgées : même si leur nombre est réduit, ces personnes ont peu d’espoir de voir leurs revenus augmenter. Les personnes modestes vivent également dans une partie défavorisée des territoires périurbains, notamment là où l’industrie est la plus implantée. Une partie des couches moyennes qui vivent à la périphérie des villes ne profitent ni des niches fiscales ni des politiques sociales sous conditions de ressources et peuvent se sentir peu soutenues par la collectivité.
 
Les quartiers dit « prioritaires » ne sont pas – sauf une très petite minorité – ces zones à l’abandon, ces ghettos urbains que l’on décrit parfois, et leurs habitants ne vivent pas dans un régime « d’apartheid ». Mais il n’empêche que leur taux de pauvreté (38 %) y est trois fois supérieur que dans le reste du territoire, leur taux de chômage atteignant, lui, 23,2 %, soit 2,5 fois plus. Les difficultés sociales y sont d’une autre ampleur qu’ailleurs.
 
Pour mieux comprendre cette situation complexe et dépasser les polémiques simplistes, l’Observatoire des inégalités propose une formation unique en son genre. Elle associe des membres de l’Observatoire des inégalités et des experts de la question. Y interviendront :
 
Marco Oberti, professeur de sociologie à Sciences Po Paris et directeur de l’Observatoire sociologique du changement. Il vient de publier La ségrégation urbaine, avec Edmond Préteceille, coll. Repères, éditions La Découverte ;
Eliane Dutarte, membre de l’Observatoire des inégalités et spécialiste des inégalités territoriales ;
Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, co-auteur du premier rapport sur les inégalités en France, publié en juin 2015 par l’Observatoire des inégalités.
Destinée à un public professionnel, cette journée ne nécessite pas de prérequis spécifiques. La première séance, animée par Louis Maurin, sera l’occasion de présenter la méthode de l’observation territoriale : comment s’y prendre ? Avec quelles sources ? Quels outils ? Observer les territoires, ce n’est pas seulement compiler des tableaux de données, mais saisir les phénomènes sociaux contemporains et les analyser, dresser des perspectives. La seconde séance, également animée par Louis Maurin, permettra de dresser un état des lieux de la situation, qui cherchera à aller au-delà des analyses simplistes et souvent binaires, en élargissant le champ au-delà de la question des revenus. Dans une troisième séance, Marco Oberti étudiera la question centrale de la ségrégation sociale en France : dans une ville, les inégalités ne sont pas identiques si la population est concentrée en fonction des niveaux de vie ou pas. Enfin, dans la quatrième séance, Eliane Dutarte, fera le point sur les politiques de réduction des inégalités territoriales : de quels outils disposons-nous pour réduire les inégalités territoriales ? Des impôts aux dépenses publiques, un ensemble de mécanismes redistribuent la richesse entre territoires. Quels sont-ils ? Comment évaluer leur impact ?
 
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Date de rédaction le 2 mai 2017
 
Dernière révision le 3 mai 2017
 
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