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Un médecin "dégoûté" d'enlever le tampon d'une patiente : les internautes réagissent , femmes, sante,

18 Octobre 2020, 04:08am

Publié par hugo

 Un médecin "dégoûté" d'enlever le tampon d'une patiente : les internautes réagissent
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Un médecin "dégoûté" d'enlever le tampon d'une patiente : les internautes réagissent
Un médecin "dégoûté" d'enlever le tampon d'une patiente : les internautes réagissent
Louise  Col 
Par Louise Col
Publié le Vendredi 16 Octobre 2020
Sur Twitter, un médecin britannique a partagé publiquement une anecdote qui l'aurait "écoeuré" : celle d'avoir dû retirer le tampon "coincé depuis longtemps" d'une patiente. De nombreuses internautes se sont indignées, pointant le caractère culpabilisant de son intervention.
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David Beckham embrasse sa fille sur la bouche : les internautes réagissent
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"Je viens d'enlever un tampon qui était resté à l'intérieur [du vagin d'une femme] pendant plus d'une semaine. Comment se passe votre soirée ?", lançait sur Twitter un urgentiste d'un hôpital public britannique, accompagnant son court texte d'un emoji qui pleure de rire et d'un autre qui manque de vomir. Rapidement, les commentaires ont commencé à souligner à quel point ses mots étaient culpabilisants et stigmatisants, principalement lorsqu'ils sont formulés par un soignant.

Capture d'écran du tweet.
Capture d'écran du tweet.
"Quelle publication misogyne", lâche une internaute, visiblement écoeurée elle aussi, mais pas pour les mêmes raisons. "Pourquoi être médecin si c'est pour être dégoûté par quelque chose que la moitié des patients que vous traitez peuvent potentiellement ressentir ?"

Une autre ironise, évoquant le succès du tweet aujourd'hui supprimé : "J'espère que les retweets ont valu la peine de mettre les personnes qui ont leurs règles mal à l'aise de demander une assistance médicale dans une situation qui peut mettre leur vie en danger". "Le nombre de professionnels de la santé qui en rient est dégoûtant", dénonce une jeune femme. "Vous devriez avoir honte, imaginez ce qu'elle ressentirait si elle voyait ça ! Imaginez si quelqu'un d'autre avait ce problème et se décourageait à demander de l'aide !"

Car c'est bien là le problème autour du partage de cette anecdote : la façon dont la personne censée n'apporter aucun jugement, mais plutôt une oreille attentive, devient la source de complexes nocifs. Et parfois dangereux. Porté trop longtemps, un tampon peut entraîner un choc toxique (un syndrome provoqué par les toxines libérées par certaines souches de bactéries courantes qui attaquent le foie, les reins ou encore les poumons) qui, s'il n'est pas traité rapidement, peut s'avérer fatal.

Interrogée par Grazia UK, Amy raconte qu'elle a elle "oublié" son tampon pendant deux mois. Et qu'elle a eu de la chance de tomber sur une médecin bienveillante : "En voyant ce tweet, je me suis sentie très chanceuse d'avoir une femme médecin, elle m'a mise à l'aise même si ce n'était évidemment pas un travail agréable pour elle", confie la jeune femme. "Ce médecin (l'auteur du tweet, ndlr) semble ne pas être fait pour ce travail, (...) le fait qu'il fasse en sorte que les femmes se sentent jugées pour rien est assez effrayant."

Pour la Dre Stephanie DiGiorgio, ce comportement est impardonnable. "Apprenez cela dès le début de votre carrière, les tweets comme celui-ci ne sont pas OK. Retirez-le maintenant. Humilier les patients sur les réseaux sociaux n'est jamais acceptable". A bon entendeur.


https://www.terrafemina.com/article/sexisme-un-medecin-degoute-d-enlever-le-tampon-d-une-patiente-cree-un-tolle_a355504/1

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COUVRE FEU DE ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

18 Octobre 2020, 02:57am

Publié par hugo

A  CAUSE   DE CE  COUVRE  FEU  JE  NE PEUX PLUS PARLER  AVEC  DES GNES  INTELLOS  car   dans mon immeuble pas  bcp sont des intellos , ,le niveau c

  HANOUNA  ET LE  foot  parisien ,  TRISTE   SOCIETE !!!!

ENTRE   LES  FACHOS  , LES  RACAILLES  ,  

J AI EU  LE DROIT  A  ETRE  CAMBRIOLE PENDANT  LE CONFINEMENT  ,  JE   SUIS SUR  QUE CE SONT DES  .........................  DE  MON IMMEUBLE   ,  IL Y A  5  PERSONEN QUE JE  RESPECTE  DANS MON IMMEUBLE , les  autres  c est du bonjour   bonsoir et   problème  d appartement et d  immeuble 

CES JEUNES   CE Prenne   POUR  LE PARRAIN  et  son groupe  !!!!

JE  TROUVE  CETTE  SOCIETE   NUL ,entre  les  le racisme , les machos  etc , les gens  qui me prennent  parce que  j ai pas  certain diplome  

CHIRAC HOLLANDE  SARKO  MACRON ONT LE BAC ET  BCP DE  DIPLOME MAIS IL NE CONNAISSENT  RIEN A LA VIE  POUER EUX  C ESTDE LA THEORIE  LA  VIE  !!!! IL DEVRAIT  BOSSER  A MACDO LIDL ALDI  ETC  POUR COMPRENDRE LA VIE  , 

 

 

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"J'ai fait une double mastectomie préventive avant mes 30 ans" , femmes, sante, cancer

18 Octobre 2020, 02:14am

Publié par hugo

"J'ai fait une double mastectomie préventive avant mes 30 ans"
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"J'ai eu recours à une double mastectomie préventive avant mes trente ans"
"J'ai eu recours à une double mastectomie préventive avant mes trente ans"
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Mardi 13 Octobre 2020
Un mois avant ses 30 ans, Sophie Sauvaget décide de se faire opérer. Une double mastectomie préventive pour réduire son risque de contracter un cancer du sein. Elle nous raconte les raisons de son choix, et le chemin parcouru pour accepter son nouveau corps.
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Quand on la contacte, Sophie Sauvaget, art thérapeute et autrice du blog Ogresse de compagnie, nous confie combien il est important pour elle de témoigner. De libérer la parole autour de ce sujet encore trop tabou, surtout en France. "Parler pour ne pas avoir honte", assure-t-elle.

Un mois avant ses 30 ans, la jeune maman âgée de presque 33 ans aujourd'hui, a eu recours à une double mastectomie prophylactique, ou préventive. Une ablation de la poitrine proposée aux femmes porteuses des mutations BRCA1 et BRCA2 qui ne sont pas encore malades, censée réduire le risque de contracter un cancer du sein plus tard. Sophie nous l'affirme : quand elle a su qu'elle était concernée, elle n'a pas hésité une seconde.

Au cours d'une longue discussion, la jeune femme nous raconte son histoire, douloureuse, son opération, essentielle pour elle, et son présent, plein d'opportunités qu'elle n'aurait jamais cru possibles il y a plusieurs années encore. Un récit émouvant qui, elle l'espère, pourra aider celles qui se trouvent dans une situation similaire. Echange.

Autoportrait de Sophie Sauvaget
Autoportrait de Sophie Sauvaget
"Je voulais une solution"
"Ma mère a appris qu'elle était malade à 32 ans, elle est partie dix ans plus tard", nous confie Sophie par téléphone. "Elle a connu je ne sais combien de mois d'errance médicale. A l'époque les cancers du sein touchaient rarement les personnes jeunes et les médecins n'ont pas envisagé cette hypothèse tout de suite. Et puis, le diagnostic est tombé. Après son premier cancer, elle a eu plusieurs récidives, avant de décéder à 42 ans."

Autour d'elle, d'autres femmes de sa famille disparaissent de cette même maladie. Dont sa tante, qui lui laisse en héritage une clé précieuse. "Elle a fait des tests et a découvert qu'elle était porteuse de la mutation BRCA2", comme une femme sur 500. BRCA2 et BRCA1 (acronymes de "BReast CAncer", "cancer du sein" en français) sont les mutations de deux gènes qui prédisposent aux cancers du sein et des ovaires. BRCA1 se situe sur le chromosome 17, BRCA2 sur le chromosome 13. Lorsque l'on est porteuse de cette mutation, il y a 40 à 85 % de chances qu'une femme déclare un cancer du soin, 25 à 65 % un cancer des ovaires. Chez les hommes, on lie la mutation au cancer de la prostate.

A l'époque, Sophie a 16 ans et ne se sent "pas prête" à se faire tester. D'ailleurs, les hôpitaux recommandent de ne pas s'y rendre avant la vingtaine, nous explique-t-elle, afin d'être "assez préparé·e psychologiquement." Le déclic vient une dizaine d'années plus tard, lorsqu'elle tombe enceinte de sa fille aînée. "Il y a eu un sentiment d'urgence en moi. J'avais l'idée de l'examen en tête depuis des années et en sachant que j'allais être maman, je voulais avoir cette réponse pour garantir à ma fille de grandir dans de belles conditions. Avec une maman qui soit là, déjà, et en bonne santé."

Avant même de faire le prélèvement salivaire et la prise de sang qui lui révèleraient, quelques mois plus tard, un résultat positif, sa décision était prise : elle aurait recours à une double mastectomie préventive. "Je voulais une vraie solution. J'ai vu ma mère pendant dix ans avoir des moments en rémissions, puis des rechutes. Je ne voulais donc pas uniquement être suivie, je voulais une solution", insiste-t-elle. Restait à savoir quand.

En France, un manque d'information et un tabou coriace
Elle prend contact avec l'institut Curie, au sein duquel elle trouve un accompagnement "bienveillant" qui la rassure. Pendant un an et demi après les conclusions de l'examen, elle réalise IRM, mammographies et échographies mammaires régulières, afin de surveiller ce qui peut l'être. Entre-temps, elle a une deuxième fille. Et quand celle-ci a huit mois, en 2018, elle passe à l'acte.

"Toute la procédure a été claire, on m'expliquait tout. Le personnel était très à l'écoute, prenait le temps de répondre aux questions. Cela m'a permis de faire un choix, de ne pas subir. J'ai pris chaque décision en collaboration avec mon chirurgien". Et notamment, celle d'une reconstruction immédiate par le biais de prothèses mammaires posées sous les muscles, qui lui permettront, entre autres, de porter plus rapidement ses filles.

Au-delà du milieu hospitalier, elle trouve aussi des réponses concrètes et un soutien salutaire auprès de l'association Geneticancer, dont elle devient par la suite ambassadrice.

La jeune femme estime toutefois qu'en France, tout le monde n'est pas logé·e à la même enseigne : "Je ne trouve pas qu'ici, on ait assez accès aux informations nécessaires autour du cancer du sein, de ses risques et de ses solutions. Moi, comme je suis issue d'une famille où il y a eu énormément de cancers et de mort, j'étais alertée. Mais beaucoup de familles sont bouffées par ce gène et ne le savent pas forcément." Elle cite l'exemple des Etats-Unis, où les femmes documentent leur quotidien avant et après l'ablation sous le hashtag #previvor sur Instagram.

"Elles l'affichent comme une identité, ça devient une part d'elle. Et nous, en France, les femmes ont honte, il y a quelque chose de tabou", déplore-t-elle.


Sophie est opérée au mois d'octobre, une période particulière. "C'est le mois où plusieurs femmes sont décédées dans ma famille, dont ma maman. La symbolique de renaissance m'était importante." L'intervention se passe bien, elle rentre chez elle au bout de trois jours pour une semaine d'hospitalisation à la maison. Elle en ressort même mieux qu'après son premier accouchement (qui relevait de violences obstétricales, nous raconte-t-elle). Un état qu'elle attribue justement au fait qu'elle ait pu s'informer en amont, savoir ce qui allait se passer.

"Je me permets aussi de faire ce rapprochement avec l'accouchement car dans les deux cas, il s'agit d'interventions qui touchent à ce qu'il y a de plus intime dans une femme, à l'image de son corps et à sa féminité." Un corps qu'elle assure chérir aujourd'hui.

Faire le deuil de son ancien corps pour accepter le nouveau
"Nous, les femmes porteuses de cette mutation et qui le savons, avons une certaine chance : on peut se préparer à l'opération et à ce qu'elle implique", poursuit-elle. "Celles qui la découvrent quand elles ont un cancer sont dans l'urgence vitale. Et quand on est dans l'urgence vitale, le bien-être passe à la trappe. Il y a d'autres priorités."

Pour vivre ce bouleversement du mieux possible, Sophie a fait le "deuil" de ses seins, procédé à quelques rituels réconfortants et planifié des voyages avant et après le jour-J. "C'était nécessaire pour accepter ma nouvelle poitrine. Sinon, j'aurais continué à vivre dans le regret de l'ancienne. Deux semaines avant l'opération, on est partis en amoureux à Budapest avec mon conjoint, pour visiter les bains. Et puis, j'ai réservé des billets pour un voyage avec ma grand-mère après ma convalescence, pour avoir quelque chose à quoi me raccrocher lors de moments difficiles. J'ai également fait un soin dans une piscine, qui invite à se libérer de toutes ses souffrances, et c'était absolument magique. Ça fait partie des choses qu'on peut faire pour soi, qui aident à se reconnecter à son corps".


Aux femmes qui ont vécu une expérience similaire, elle conseille aussi "de se faire prendre en photo par quelqu'un de bienveillant, qui a du talent. Ça peut beaucoup aider pour l'image de soi". En parlant de conseils, on lui demande si elle recommande à celles qui portent la mutation BRCA1 ou BRCA2 la double mastectomie préventive.

"Je ne peux pas conseiller aux femmes d'y avoir recours, car c'est une décision extrêmement personnelle et c'est important de le souligner", nous répond-elle. "Ce que je recommande plutôt c'est le suivi." Et de se rapprocher de personnes qui ont vécu la même chose. "Parfois, c'est difficile de s'exprimer lorsque l'on est entourée de femmes malades, on ne se sent pas légitime, il y a un gros syndrome d'imposteur".

"C'est comme si j'avais gagné des vies dans un jeu vidéo"
Aujourd'hui, Sophie "va bien". Elle estime que ce chemin pour se sentir en harmonie avec elle-même lui a pris environ un an. Un an de "petites étapes" qui lui ont permis de ne pas brusquer les choses. Elle en énumère quelques-unes : se regarder franchement dans le miroir, oser toucher sa poitrine, ne pas passer directement de la brassière post-opératoire à un décolleté plongeant, le regard amoureux de son partenaire...

"J'ai aussi beaucoup dessiné mon corps, avec des ailes de phoenix à la sortie de l'hôpital par exemple (la fameuse renaissance, ndlr), fait des portraits, écrit." L'été qui a suivi, elle s'est mise en maillot de bain, non sans mal. "Je me disais 'je n'ai pas enduré tout ça pour ne plus vivre'. Mais c'était un peu difficile, alors je me suis acheté un modèle couvrant". L'année d'après, elle opte pour un décolleté plus plongeant, fière de son progrès.

"Je pensais mourir à 40 ans, c'est comme si j'avais gagné des vies dans un jeu vidéo", rit-elle, se réjouissant des projets professionnels et personnels qu'elle a pu mener à bien grâce à la perspective de l'opération. Fonder une famille, lancer sa boîte, acheté une maison... "L'année prochaine, j'assume et je sors le maillot de bain rose à paillettes !", lance-t-elle. On lui souhaite.


https://www.terrafemina.com/article/cancer-du-sein-elle-a-fait-une-double-mastectomie-preventive-avant-ses-30-ans_a355456/1

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IMAGE POUR OCTOBRE ROSE

14 Octobre 2020, 23:06pm

Publié par hugo

IMAGE  POUR  OCTOBRE  ROSE  

IMAGE  POUR  OCTOBRE  ROSE
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Comment la pandémie impacte l'éducation des filles dans le monde , femmes, feminisme, societe,

14 Octobre 2020, 02:22am

Publié par hugo

 Comment la pandémie impacte l'éducation des filles dans le monde
Comment la pandémie impacte l'éducation des filles dans le monde
Comment la pandémie impacte l'éducation des filles dans le monde - © Klaus Vedfelt - Getty Images
 
 Publié le dimanche 11 octobre 2020 à 18h26
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A l'occasion de la Journée internationale de la fille ce 11 octobre, les jeunes activistes de Plan International Belgique ont remis une pétition de 5919 signatures aux ministres fédéraux belges.


La pandémie COVID-19 empêche des millions de jeunes filles d’aller à l’école. Pour marquer le coup d’arrêt de ce confinement permanent des jeunes filles dans les pays en développement, Plan International Belgique a lancé le mois dernier sa campagne "Fini l’école ?".


En quelques semaines seulement, 5919 jeunes Belges se sont activement impliqué.es dans cette action. Le 8 octobre, cinq jeunes activistes de Plan International Belgique ont remis aux autorités fédérales le résultat de la pétition mise en ligne dans le cadre de la campagne.

Les signatures ont été reçues par Meryame Kitir, Ministre fédérale de la Coopération au développement et Sophie Wilmès, Vice-Première Ministre et Ministre fédérale des Affaires étrangères.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

"Exclure les filles de l'école est inacceptable"
"Les messages qui nous sont parvenus montrent clairement que les jeunes en Belgique, à l’instar de ceux de nombreux autres pays, estiment qu’exclure les filles de l’école est inacceptable, où que ce soit dans le monde", indique Heidy Rombouts, Directrice nationale de Plan International Belgique.

La crise du coronavirus menace de réduire à néant des années d’efforts en faveur de l’enseignement et de l’éducation des filles. L’enseignement et l’éducation sont un droit des filles, partout dans le monde. Pourtant, des millions de jeunes filles dans le monde entier ne vont pas à l’école. La crise COVID-19 ne fait qu’amplifier le problème, alors que l’école est un lieu sûr qui les protège de multiples dangers, comme le mariage précoce, les mutilations génitales ou une grossesse non désirée.

Nous risquons de perdre des années de développement positif pour les filles

"Pour toutes ces raisons, nous appelons le gouvernement belge à investir davantage dans la coopération au développement et surtout dans l’enseignement et l’éducation des jeunes filles", ajoute Heidy Rombouts, Directrice nationale de Plan International Belgique. "Sans quoi nous risquons de perdre des années de développement positif pour les filles."

Le Covid exacerbe les inégalités
Les conséquences de la crise du coronavirus sont également pointées par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) dans un rapport publié à l'occasion de la Journée internationale de la fille le 11 octobre. "Malgré une augmentation à tous les niveaux de l'éducation, les filles sont toujours plus susceptibles d'être exclues que les garçons, et cette exclusion s'est accrue en raison de la pandémie actuelle", écrit l'organisation.

La crise COVID-19 ne fait qu’amplifier le problème, alors que l’école est un lieu sûr qui les protège de multiples dangers, comme le mariage précoce, les mutilations génitales ou une grossesse non désirée

Dans son rapport mondial de suivi sur l'éducation intitulé "Une nouvelle génération: 25 ans d'efforts pour atteindre l'égalité des genres dans l'éducation", l'organisation préconise plusieurs mesures, avec en premier l'élimination des disparités entre les genre pour l'accès, la participation et l'achèvement des études.

"Dans 4% des pays, moins de neuf femmes pour 10 hommes sont inscrites dans l'enseignement primaire, 9% dans le secondaire inférieur, 15% dans le secondaire supérieur et 21% dans l'enseignement supérieur", précise l'Unesco.

►►► A lire aussi : Le #lundi14septembre s'est aussi invité dans nos écoles

"Bien que nous nous réjouissions des progrès réalisés en matière d'éducation des filles et des femmes grâce aux efforts continus de la communauté internationale, cette publication montre également que nous manquons encore à nos engagements envers les plus défavorisées : les trois quarts des enfants en âge d'aller à l'école primaire qui ne mettront peut-être jamais les pieds à l'école sont des filles", a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l'Unesco.

"En ce moment critique, alors que le Covid-19 exacerbe les inégalités entre les genres, nous devons renouveler notre engagement en faveur de l'éducation des filles et des femmes. Les progrès dans ce domaine se répercutent sur plusieurs générations – et il en est de même pour les reculs engendrés", a-t-elle ajouté.

Les filles sont toujours plus susceptibles d'être exclues que les garçons, et cette exclusion s'est accrue en raison de la pandémie actuelle

Par ailleurs, les enseignants et professionnels du secteur doivent être formés "à comprendre leurs propres attitudes et comportements en matière de genre". En effet, le taux de femmes étudiant l'ingénierie ou les TIC, par exemple, est inférieur à 25% dans plus de deux tiers des pays du monde. Les stéréotypes de genre ne doivent pas non plus figurer dans les programmes et manuels scolaires et l'ensemble des élèves devraient avoir droit à une éducation complète à la sexualité.

Enfin, l'Unesco préconise d'encourager les femmes à se tourner vers des postes de direction pour changer les normes sociales et de genre.

Plan International Belgique? 
Plan International Belgique est une ONG belge indépendante membre de Plan International qui défend l’égalité pour les filles et les droits des enfants dans le monde. Depuis 1983, les membres accompagnent les enfants et les jeunes vers l’autonomie. "Nous donnons les mêmes chances aux filles qu’aux garçons : apprendre à l’école et obtenir un emploi décent, diriger les changements de leur société, décider de leur vie et de leur corps et s’épanouir à l’abri de la violence, de la naissance à l’âge adulte", souligne l'association.

Les femmes et la tech, le nouvel eldorado - Podcast Les Grenades

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_comment-la-pandemie-impacte-l-education-des-filles-dans-le-monde?id=10606205

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Françoise Toutain : « Les violences faites aux femmes sont le problème d’une société patriarcale » (1/2), femmes, feminisme , violences,

14 Octobre 2020, 02:21am

Publié par hugo

 13 OCTOBRE 2020
Île de France \ Société
Françoise Toutain : « Les violences faites aux femmes sont le problème d’une société patriarcale » (1/2)

Mars 1978. Le premier centre dédié à l’accueil de femmes subissant des violences en France ouvre ses portes à l’initiative de l’association SOS Femmes Alternative. Il porte le nom de Flora Tristan, pionnière de la lutte pour les droits des femmes au 19ème siècle, voyageuse insatiable, entravée sa vie durant par un mari violent. Plus de 40 ans après sa création, le Centre situé dans les Hauts-de-Seine a accueilli près de 10 000 femmes et enfants. Françoise Toutain en est la directrice depuis 2014. Féministe de longue date, elle est également membre active de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF). Elle nous brosse un portrait sans fards, mais riche d’espoirs, de l’état de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Quelle définition donneriez-vous des violences conjugales, que l’on restreint trop souvent à la violence physique et/ou verbale dans l’imaginaire collectif ?

Les violences au sein du couple englobent toutes les formes de violences psychologiques, sexistes, sexuelles, administratives, économiques… Quelquefois, ces violences s’agrègent les unes aux autres. La femme subissant ces violences devient la possession de l’homme violent. Parce qu’il faut admettre que les personnes qui exercent des violences sexistes sont en grande majorité des hommes, même s’il existe, à la marge, des femmes qui sont violentes envers leur compagnon (1). L’idée fixe est de maintenir un pouvoir, un contrôle sur la conjointe, de l’empêcher de : l’empêcher d’agir, l’empêcher de penser, l’empêcher de travailler…

Plus les violences sont étalées sur la durée, plus l’emprise s’installe. Les violences psychologiques sont les plus pernicieuses, car moins visibles que les violences physiques. Nous avons souvent affaire à des femmes qui sont allées déposer plainte au commissariat, et qui ont eu beaucoup de mal à démontrer qu’elles étaient confrontées à des violences, car il n’y a pas de traces, pas de coups. Pourtant, la reconstruction peut être aussi difficile, quelquefois même plus, qu’après des violences physiques.

La lutte contre les violences faites aux femmes est-elle, selon vous, une priorité du féminisme contemporain ?

Je pense que les violences faites aux femmes sont un des symptômes les plus graves du machisme, car elles se propagent sous des formes multiples, et quasiment dans tous les cercles de la société. On a beaucoup parlé dans le cadre de #Metoo de ce qui se passe pour les actrices, des femmes qui exercent des fonctions de représentation. Elles sont les survivantes de ce fléau patriarcal les plus en vue. Mais il faut comprendre que les violences faites aux femmes sont partout présentes, pas uniquement là où les médias veulent bien braquer leurs caméras.

Être violent envers une femme, quelle que soit la forme de violence exercée, cela revient à la considérer comme une rien du tout, comme quelqu’une qui mérite qu’on lui crie dessus, qu’on la frappe, qu’on lui confisque ses papiers… La personne violentée n’a pas le droit d’avoir une existence en dehors du désir, du regard de l’autre. Quand ce regard est teinté de mépris au point de nier son existence, les violences faites aux femmes sont évidemment l’une des premières causes qui doit mobiliser les féministes… et pas seulement les féministes, d’ailleurs !

Pour les femmes que vous recevez, quelle est la plus grande difficulté à pousser la porte du Centre Flora Tristan ?

La solitude, l’emprise, certes, mais aussi la minimisation des violences ! Quand elles se prennent pour la première fois une claque par le conjoint, une partie des femmes réagissent tout de suite. Elles décident immédiatement d’aller porter plainte, ou de partir, ou parfois même de mettre le conjoint à la porte. Cependant, beaucoup de femmes ne se considèrent pas comme étant victimes de violences. Il est d’ailleurs ancré dans la tête de certaines que parce qu’elles sont femmes, elles doivent supporter les violences de leur conjoint. Elles minimisent, et croient surtout à la possibilité que le conjoint change : « Je ne peux pas partir parce qu’il y a les enfants », « C’est un mauvais mari, mais c’est un bon père »…  D’autant plus que les enfants du couple sont souvent un moyen de maintenir la pression sur leur mère (2). S’installe alors un climat complètement pathogène. Et puis un jour, un·e ami·e, un·e proche les décide : « Ce n’est pas normal, ce que tu vis ». 

Par ailleurs, beaucoup de femmes nous confient : « J’ai franchi le pas de votre institution parce qu’il a levé la main sur les enfants, et ça je ne l’accepterai pas ». Elles supportent pour elles-mêmes les violences, mais dès que l’on s’en prend aux enfants, ce n’est plus possible. Enfin, d’autres corps de métiers leur ouvrent parfois les yeux : des institutrices/instituteurs en leur demandant : « Ça ne va pas à la maison ? Votre enfant a un comportement un peu bizarre… ». Ou un·e docteur·e, lors d’une consultation. Un déclic a finalement lieu, et encourage les survivantes de violences à appeler à l’aide.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a mené et publié un projet à l’automne 2019, pour que tou·tes les professionnel·les du corps médical soient sensibilisé·es, et qu’elles/ils osent poser la question des violences lors des consultations et examens médiaux. On demande bien si l’on a des antécédents diabétiques ou cardiaques dans un examen médical. Les recommandations de la HAS consistent à ajouter au diagnostic habituel la prise en compte des violences subies ; parfois, la simple question « Êtes-vous confrontée à des violences ? » libère la parole. Il est impératif qu’un maximum de professionnel·les de la santé, du social, soient sensibilisé.es pour que la société lève enfin le voile opaque posé sur les violences faites aux femmes.

Aujourd’hui, on peut donc affirmer haut et fort que les violences faites aux femmes sont dues à une construction sociale…

Oui, j’en suis convaincue. A titre d’illustration, lorsque nous réalisons des groupes de parole avec Solidarité Femmes, les survivantes de violences se rendent souvent compte que leur histoire n’est pas unique, singulière, anormale, mais que c’est malheureusement un quotidien que partagent de nombreuses femmes. Le mécanisme est presque toujours le même. L’agression a lieu, puis intervient l’inversion de la charge de culpabilité : le conjoint n’est plus responsable d’avoir donné des coups, c’est sa compagne qui les a mérités. Ça devient la faute de la femme : « elle » n’a pas fait ci, « elle » n’aurait pas dû faire ça, « elle » est nulle.

Les violences faites à ces femmes s’inscrivent dans un continuum de violences sexistes. Elles ne sont pas un problème individuel, c’est le problème des hommes qu’elles ont en face d’elles. Les violences faites aux femmes sont surtout le problème d’une société patriarcale et machiste (dont certains hommes souffrent également, par ailleurs). Dans les violences conjugales, l’inversion de la charge de la culpabilité est caractéristique : « Ce n’est pas moi qui donne les coups, c’est toi qui les provoques », «Tu es une femme, c’est de ta faute si cela arrive ». Les violences faites aux femmes apparaissent bien comme structurelles à la société, et non pas comme quelque chose qui ne se produirait qu’à la marge. 

A l’échelle d’un Centre ouvert depuis 1978, et que vous dirigez depuis 2014,  constatez-vous dans vos statistiques une évolution positive, qui signifierait que les violences faites aux femmes diminuent ?

Je suis en poste au Centre Flora Tristan depuis sept ans maintenant, et, malheureusement, nous ne constatons pas de diminution des violences faites aux femmes. Ce phénomène reste omniprésent, trop de femmes aujourd’hui y sont encore confrontées, sans parler des enfants, qui les subissent soit directement, soit en voyant leur mère les subir. En revanche, je constate que ces violences sont de plus en plus dénoncées. Le fait qu’on en parle beaucoup plus, qu’on arrête de faire passer les femmes pour les coupables de ce qui leur arrive, qu’il y ait des campagnes d’information là-dessus… Tout cela incite plus de femmes survivantes à en parler.

Un grand mouvement contre les violences faites aux femmes est en marche. Des décisions politiques et juridiques fortes doivent converger avec des mobilisations médiatiques et militantes pour qu’un jour, dans quelques générations sans doute, ce fléau social disparaisse définitivement.

Propos recueillis par Clara Bauer 50-50 magazine

(1) « Chaque année, 219 000 femmes sont victimes de violences physiques par leur conjoint ou ex-conjoint. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit d’un homme. (…) En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint » in Valérie Rey-Robert, Le Sexisme, une affaire d’hommes, Libertalia (2020)

(2) A propos de l’expérience infantile des violences conjugales, voir le film Jusqu’à la garde de Xavier Legrand (2017)

Lire notre dossier : les violences faites aux femmes

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https://www.50-50magazine.fr/2020/10/13/francoise-toutain-les-violences-faites-aux-femmes-sont-le-probleme-dune-societe-patriarcale/

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Pour la première fois de son histoire, la Belgique est dirigée par autant de femmes que d’hommes , femmes, feminisme, politique,

14 Octobre 2020, 02:00am

Publié par hugo

 9 OCTOBRE 2020
Monde \ Europe
Pour la première fois de son histoire, la Belgique est dirigée par autant de femmes que d’hommes

À l’issue d’un vide politique long de 16 mois et d’une gestion en urgence de la pandémie de coronavirus, la Belgique a découvert le 1er octobre 2020 les nouveaux visages de son pouvoir politique. Pour la première fois depuis 494 jours, le gouvernement belge repose sur une Chambre qui lui est majoritairement favorable. Pour la première fois depuis toujours, ses ministères sont occupés par autant de femmes que d’hommes.

En 1949, Simone de Beauvoir préconisait aux féministes de rester vigilantes car une crise, qu’elle soit politique, économique ou globale, représente inévitablement une menace pour les droits des femmes. Il se pourrait néanmoins qu’aujourd’hui, ce soient les femmes entrées au gouvernement qui sauvent la Belgique de la crise non seulement politique, mais également sanitaire et économique, dans laquelle le pays s’embourbe depuis les élections législatives de mai 2019. Si le déferlement du Covid-19 sur l’Europe en mars dernier et la nécessité de protéger rapidement la population ont permis à un gouvernement minoritaire de jouir pleinement de ses fonctions, rappelons que la vie politique belge se résumait à no-woman’s land depuis cette dernière échéance électorale.

La raison ? La Belgique est un Etat fédéral, dont les deux plus grandes régions, la Wallonie francophone et la Flandre néerlandophone, se livrent une lutte culturelle acharnée. A cela s’ajoute un régime parlementaire, dont le paysage politique comprend une multiplicité de partis, chaque région possédant son propre échiquier politique et tenant à envoyer ses représentant.es à la Chambre. Ainsi, tout gouvernement belge repose sur un fragile équilibre d’alliances. Le premier objectif d’une coalition est de s’assurer le soutien de plus de 50% des parlementaires, de façon à ne pas voir systématiquement ses projets de loi déboutés par l’opposition. Sans coalition majoritaire, c’était exactement la situation dans laquelle se trouvait la Belgique depuis 16 mois.

Le phénix belge renaît de ses cendres

Le 1er octobre dernier, tout s’améliore. Le gouvernement dirigé par Alexander De Croo a obtenu le soutien d’une coalition dite « Vivaldi » à cause du nombre de couleurs politiques qu’elle rassemble : l’alliance s’étend du Parti Socialiste aux chrétien.nes-démocrates néerlandophones, en passant par des écologistes et des libérales/libéraux. En plus de disposer d’une majorité à la Chambre, le gouvernement De Croo impose une seconde (r)évolution : il est strictement paritaire. Ainsi, dix femmes ont prêté serment la semaine dernière, devenant ministres ou secrétaires d’Etat. Les Affaires étrangères, l’Intérieur, la Défense, l’Energie, l’Environnement, les Pensions, la Fonction Publique et la Coopération au développement sont désormais des portefeuilles ministériels détenus par des femmes, tout comme le secrétariat d’Etat à l’Egalité des Genres et celui au Budget. De quoi, c’est certain, faire rougir de honte un certain gouvernement Castex, qui, s’il se dit paritaire, a réservé bien moins de positions régaliennes (Intérieur, Justice, Défense, Affaires Etrangères) à des ministrEs… (1)


Liste des nouvelles ministres et secrétaires d’Etat belges, de leurs postes ainsi que leurs partis politiques (source : Wikipédia)

Le changement, c’est maintenant ?

A vrai dire, l’affaire politique belge est plus complexe qu’il n’y paraît. L’effort réalisé pour l’égalité des genres à cet échelon du pouvoir est indéniablement louable. Néanmoins, la Constitution a doté le système ministériel d’une dernière particularité : le Kern (littéralement, le noyau). Ce « conseil des ministres restreint » réunit autour de la Première ou du Premier ministre tous les vices-Premièr.es-ministres du gouvernement, sachant qu’il y a autant de vices-Premièr.es ministres que de partis politiques au sein de la coalition gouvernementale. Il s’agit donc d’une instance à la force de frappe plus rapide et plus impérative, puisque les décisionnaires qui y siègent sont moins nombreuses/nombreux. Et là, surprise ! Parmi les sept membres que compte le Kern De Croo ne subsistent plus que deux femmes: Sophie Wilmès, ex-Première ministre désormais en charge de l’Intérieur, ainsi que Petra De Sutter, nouvelle ministre de la Fonction Publique et première femme politique trans à occuper un tel poste de pouvoir en Europe. Alors, un gouvernement paritaire ? Sûrement, mais lentement…

Pour finir, de nombreux médias s’inquiètent de la surreprésentation flamande parmi les nouvelles et nouveaux ministres. En effet, même si les personnalités francophones et néerlandophones sont numériquement à égalité au sein de ce gouvernement, l’actuelle coalition Vivaldi repose sur l’alliance de cinq partis politiques originaires des Flandres, contre seulement trois issus de la région wallonne. Dès lors se pose la question des qualités d’écoute et de conciliation à faire valoir en interne par les membres du gouvernement De Croo. C’est à défaut d’entente suffisante entre leurs partis respectifs que le pouvoir belge est resté vacant si longtemps… Espérons que le regard apporté par les nouvelles ministres et secrétaires d’Etat dépoussièrera ces clivages centenaires, permettant à la Belgique, à l’instar d’autres pays dirigés par des femmes (2), d’entrevoir des lendemains moins pandémiques, plus colorés, et plus… vivaldiens.

Clara Bauer 50-50 magazine

(1) « Gouvernement Castex, la parité nivelée vers le bas », article de regards. publié le 7/07/2020.

(2) « Nos recherches montrent que les bilans sanitaires à la suite de la pandémie de Covid-19 sont systématiquement meilleurs dans les pays dirigés par des femmes. Dans une certaine mesure, cela pourrait s’expliquer par les réponses politiques proactives et coordonnées qu’elles ont apportées. » – Extrait de l’enquête de deux chercheuses de l’Université de Liverpool : « Leading the Fight Against the Pandemic: Does Gender ‘Really’ Matter? »

Photo de Une @RTBF


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Les vrais chiffres de l’inégalité salariale femmes/hommes , femmes, feminisme, salaire, economie,

14 Octobre 2020, 01:59am

Publié par hugo

 9 OCTOBRE 2020
Média \ Vidéo de la semaine
Les vrais chiffres de l’inégalité salariale femmes/hommes

Tous les mois, la chaîne YouTube du magazine économique Pour l’Eco propose un format court pour décortiquer les inégalités socio-économiques, et pour tenter d’y apporter de justes réponses. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le premier épisode de Grand Ecart, réalisé par la journaliste Julie Desrousseaux : « Les vrais chiffres de l’inégalité salariale entre femmes et hommes ».

À poste égal au sein de la même entreprise, une femme gagne déjà moins qu’un homme. Mais dès lors qu’on tient compte du revenu entre toutes les femmes salariées et tous les hommes salariés, l’écart se creuse d’autant plus parce que les hommes ont des postes plus rémunérateurs (on parle alors de ségrégation professionnelle) et parce que les femmes travaillent significativement plus à temps partiel (c’est l’effet durée du travail). « Trois chiffres différents pour expliquer l’inégalité salariale entre femmes et hommes, c’est bien. Parce que ça permet de poser les questions appropriées à chaque échelle de raisonnement ». Espérons que cette initiative audiovisuelle incite également à la production de mesures concrètes et efficaces pour mettre fin à cette inégalité !

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Étiquettes : Economie Emploi Egalité pro

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Les femmes précaires sont plus exposées au cancer du sein , femmes, feminisme, sante,

14 Octobre 2020, 01:58am

Publié par hugo

 12 OCTOBRE 2020
Brèves
Les femmes précaires sont plus exposées au cancer du sein

Dans le cadre d’Octobre Rose, la campagne de lutte contre le cancer du sein, Agir pour la Santé des Femmes alerte sur la situation des femmes les plus exclues face à la maladie. 

Avec 12 000 décès par an, le cancer du sein est le cancer le plus meurtrier. Chaque année, 59 000 nouveaux cas sont détectés.

Les cancers sont des affections longue durée qui ne trouvent pas uniquement leurs causes dans la génétique mais également dans l’environnement, qui a un effet sur le développement des cellules cancéreuses. En ce qui concerne les femmes en situation de précarité et/ou d’exclusion, cet environnement est peu connu et constitue un angle mort des politiques de santé : leurs conditions de vie sont invisibilisées par un long processus de marginalisation de ces femmes, ce qui a des conséquences désastreuses sur la recherche et la prise en charge des cancers sur ce public.

Certains facteurs à risque pour le développement du cancer du sein sont donc propres aux conditions des femmes en situation de précarité, celles qui travaillent majoritairement de nuit notamment. Ainsi, selon l’INSERM, le risque est 30% plus élevé chez ces femmes.

Par ailleurs, les femmes en situation de grande précarité sont les plus éloignées de l’information, du système de santé et des actes de dépistage, favorisant ainsi des prises en charge tardives de la maladie. Pourtant, si la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être guérie dans 90% des cas.

Sensibiliser, dépister et orienter : l’action de l’ADSF contre les cancers féminins des plus précaires

L’action de l’ADSF, par l’intermédiaire de ses équipes mobiles, de son « frottis-truck» et de ses lieux d’accueil, s’inscrit dans un objectif d’amélioration du système de soins et notamment l’action même de promotion de la santé (information, sensibilisation, dépistage, etc.) :

Un objectif de prévention et de sensibilisation des publics dans une démarche d’« aller vers », pour amener l’information vers les publics qui en ont besoin et ramener ces publics vers le soin et leur proposer les dépistages appropriés selon leur contexte de vie ;
Un objectif d’évolution et d’amélioration de la posture des professionnel·les de santé dans le suivi de cancer des femmes précaires (formation des professionnel·les de santé) ;
Un objectif d’accompagnement en santé mentale des femmes malades de cancer, qui soit accessible pour les plus démunies ;
 Un objectif de sensibilisation de la société civile à la difficulté de soins des personnes les plus précaires, ainsi qu’aux tabous féminins – problématiques que les cancers chez les femmes en situation de précarité recoupent en plusieurs points.
Tout au long du mois d’octobre, l’ADSF se joint donc à la campagne nationale Octobre Rose organisée par l’association Ruban Rose pour lutter contre le cancer du sein en informant, dialoguant et en mobilisant le plus grand nombre.

Agir pour la santé des femmes


https://www.50-50magazine.fr/2020/10/12/les-femmes-precaires-sont-plus-exposees-au-cancer-du-sein/?fbclid=IwAR3nPiVM1dlTGBFQH8jFOU05_BQa9omU0lt3JLCjkiQZLwMZ5E-OpTgsB48
 

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Allongement du congé paternité : un (trop) petit pas vers l’égalité , egalite, articles femmes hommes,

14 Octobre 2020, 00:55am

Publié par hugo

 12 OCTOBRE 2020
Brèves
Allongement du congé paternité : un (trop) petit pas vers l’égalité


Le Laboratoire de l’Égalité salue la décision du gouvernement d’allonger la durée du congé paternité, dans le cadre du nouveau budget de la sécurité sociale, voté mardi 29 septembre. Ce congé passera ainsi au 1er juillet 2021 de 14 jours, dont 3 jours de congé de naissance, à 28 jours. Cependant, seuls 7 sont obligatoires.

Allonger le congé paternité s’inscrit dans la voie d’un véritable changement culturel pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour que les charges parentales et domestiques soient partagées entre les deux parents, pour articuler au mieux les temps de vie et pour réduire les inégalités professionnelles, nous appelons depuis de nombreuses années déjà à l’allongement de ce congé pour le second parent.

En effet, le degré d’implication des pères dans les tâches parentales à la naissance du nouveau ou de la nouvelle né.e a un impact direct sur le partage des charges domestiques sur le long terme, et donc sur l’égalité au sein du couple. Par ailleurs, sachant que les enfants subissent l’influence des stéréotypes liés au genre, il est important qu’ils se familiarisent dès leur plus jeune âge au modèle d’une « paternité active ».

Le Laboratoire de l’Égalité estime néanmoins que cette décision pourrait aller plus loin. Rappelons à cet égard que le rapport des « 1000 premiers jours de l’enfant » préconisait d’étendre ce congé à 9 semaines, et que la France reste en retard par rapport à ses voisins européens. En Suède le congé paternité payé est de 60 jours, en Finlande de 54 ; au Portugal de 20 jours dont 10 obligatoires. Les 7 jours obligatoires en France sont bien insuffisants.

Face aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail, le Laboratoire de l’Égalité espère que cette nouvelle mesure aura un impact sur la culture des organisations, encore trop souvent sexiste. Les pères ne prendront les 21 jours non-obligatoires que s’ils ne subissent pas de pression mentale ou de préjugés de l’environnement de travail. Cette décision doit être valorisée par l’entreprise où ils travaillent et s’accompagner d’une rémunération suffisante. Les congés pour s’occuper des nouveaux et nouvelles né.es ne peuvent plus être associés uniquement aux mères car cela mène inexorablement à de nombreuses inégalités. Notons notamment les discriminations à l’embauche qui en découlent : il a déjà été demandé à 37% des femmes lors d’un entretien d’embauche si elles comptaient avoir un enfant, question interdite par la loi.

Ainsi, le Laboratoire de l’Égalité félicite cette avancée en matière d’égalité entre les femmes et les hommes mais considère que l’objectif d’une parentalité égalitaire, garante d’une égalité au travail, n’est pas encore atteint. Nous appelons pour cela à sécuriser au moins la moitié de la durée légale, soit 14 jours, en la rendant obligatoire.

Le Laboratoire de l’Égalité
https://www.50-50magazine.fr/2020/10/12/allongement-du-conge-paternite-un-trop-petit-pas-vers-legalite/?fbclid=IwAR0kBagz5zRwObFtU9iF3gkBMYTDJkgazEsStWWEQjXG-H0J5hCz1PRYYM4
 

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