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Le blog de hugo,

Pologne : l'IVG, un droit menacé , femmes, feminisme, IVG

26 Octobre 2020, 01:48am

Publié par hugo

 Le droit à l'avortement dans la tourmenteCovid-19 : femmes en première ligneFemmes, le poids des religions
Pologne : l'IVG, un droit menacé
Manifestation pour défendre l'avortement en Pologne
Manifestation pour défendre l'avortement en Pologne
@APimages
30 AVR 2020
 Mise à jour 22.10.2020 à 12:27 par 
TerriennesLiliane CharrierIsabelle Soler
En février dernier, une proposition de loi avait suscité un tollé : le texte entendait durcir encore les restrictions au droit à l'avortement, déja réduit au strict minimum. Dans un premier temps, le Parlement polonais avait écarté cette éventualité. Ce 22 octobre, le Tribunal constitutionnel fait machine arrière et donne son feu vert. 

 
En février, ils étaient 365 députés polonais à voter contre le passage immédiat au vote de cette proposition présentée par "Stop Avortement", un lobby proche de l'extrême droite dirigé par Kaja Godek, militante pro-vie et ancienne candidate aux élections européennes. La proposition avait recueilli l'appui de quelque 830 000 signataires, ce qui, pour la loi polonaise, autorisait sa présentation au Parlement, le quota des 100 000 signatures nécessaires étant largement dépassé. 

Je signerai la loi interdisant l'avortement eugénique, avant tout pour supprimer le droit de tuer des enfants atteints du syndrome de Down.

Andrzej Duda, chef de l'État polonais

Le président Andrzej Duda briguait alors son deuxième mandat - il sera réélu à la tête du pays à l'issue du scrutin du 28 juin 2020. Et si ce projet était adopté par le Parlement, déclarait-il, il le signerait certainement : "Je signerai la loi interdisant l'avortement eugénique, avant tout pour supprimer le droit de tuer des enfants atteints du syndrome de Down (trisomie 21, ndlr)." 

Andrzej Duda en campagne électorale, février 2020 à Varsovie.©
Andrzej Duda en campagne électorale, février 2020 à Varsovie.©
©APimages/Czarek Sokolowski
Le texte vise à interdire l'un des cas d'avortement encore légalement autorisés : de graves malformations de l'embryon. Pour ses partisans, il a pour but d'empêcher l'IVG lorsque des examens prénataux révèlent que l'enfant à naître risque d'être trisomique. S'il est adopté, ne resteront autorisés que l'avortement en cas de danger de mort pour la femme enceinte et en cas de grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste.
"Mon vagin, c'est mon affaire"
Le 16 avril, date d'examen du projet, plusieurs dizaines de personnes dont de nombreuses femmes s'étaient rassemblées à proximité de la Chambre à l'appel du mouvement "Grève nationale des femmes". Bravant l'interdiction de rassemblement due à la pandémie de Covid-19, les protestataires brandissaient des banderoles et des panneaux aux slogans sans ambiguïté : "Grève des personnes avec un utérus", "Mon vagin c'est mon affaire", "Rejeter le projet de Godek" ou encore "Bas les pattes de mon corps".
 
Manifestante pro-ivg près de la Diète à Varsovie, en Pologne, le 15 avril 2020.
Manifestante pro-ivg près de la Diète à Varsovie, en Pologne, le 15 avril 2020.
©APimages/Czarek Sokolowski
Ce n'est pas une première pour ces Polonaises déterminées : en 2016, déjà, elles avaient occupé la rue pour faire valoir leur droit à disposer de leur corps et à choisir le moment de leur maternité.

Selon des associations, le nombre d'IVG pratiquées clandestinement en Pologne ou dans des cliniques étrangères atteindrait près de 200 000 par an, avec tous les risques qu'ils comportent pour la santé et la vie des femmes. Selon les données officielles, la Pologne, un pays de 38 millions d'habitants, n'a enregistré en 2019 qu'environ 1100 cas d'IVG, dont l'écrasante majorité était autorisée à cause de la malformation irréversible du foetus. 


Cette loi, si elle est adoptée, aboutira à interdire virtuellement l'avortement.

Dunja Mijatovic, commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits humains

Le 14 avril, la commissaire du Conseil de l'Europe pour les droits humains, la Bosnienne Dunja Mijatovic, critiquait les deux textes à l'étude. "Comme presque toutes les interruptions légales de grossesse pratiquées aujourd'hui en Pologne tombent dans cette catégorie (malformations congénitales), cette loi, si elle est adoptée, aboutira à interdire virtuellement l'avortement, affectant sérieusement les droits et la sécurité des femmes dans ce pays", déclarait-elle.

Après une visite en Pologne en mars 2019,  Dunja Mijatovic rédigeait un rapport alarmiste. Elle écrivait : "Les autorités polonaises doivent en urgence adopter la législation nécessaire pour assurer l'accessibilité en pratique aux services légaux d'avortement". Un an plus tard, les plus radicaux de la très catholique Pologne reviennent à la charge.

Dunja Mijatovic dans un camp de réfugiés près de Bihac, en Bosnie, le 3 décembre 2019.
Dunja Mijatovic dans un camp de réfugiés près de Bihac, en Bosnie, le 3 décembre 2019.
©AP Photo/Darko Bandic
Feu vert du Tribunal constitutionnel
Ce 22 octobre, le Tribunal constitutionnel polonais a ouvert la voie au durcissement de la loi sur l'avortement en invalidant l'article autorisant l'IVG en cas de malformation grave du fœtus. La présidente de la Cour, Julia Przylebska, déclare la législation existante autorisant l'avortement de fœtus mal formés "incompatible" avec la Constitution du pays.

Cette décision a provoqué une réaction critique immédiate de la Commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, qui l'écrit dans un communiqué : "Eliminer les motifs de quasiment tous les avortements légaux en Pologne équivaut à les interdire et à violer les droits humains". Cette décision "se traduit en avortements clandestins ou (pratiqués) à l'étranger pour ceux qui en ont les moyens et davantage de souffrances chez les autres". 


Le chef du Parti populaire européen (PPL) et ex-président du Conseil européen Donald Tusk s'est joint aux réactions d'indignation suscitées par ce verdict. Pour l'ancien Premier ministre polonais, "Soulever la question de l'avortement et la décision de ce pseudo-tribunal (réformé par le gouvernement du Droit et Justice, Le Tribunal constitutionnel, est souvent accusé de compter dans ses rangs nombre de juges loyaux à ce parti, ndlr) en plein milieu de la tempête pandémique, c'est plus que du cynisme. C'est de la crapulerie politique". 

Un droit fragile et menacé à travers le monde
Le droit à l'avortement reste fragile ailleurs aussi dans le monde. Fin octobre 2019, l'Irlande du Nord après des années d'opposition, a fini par voter pour. Membre de l'Union européenne, Malte continue de l'interdire totalement, à comme une quinzaine de pays à travers la planète, souvent sous la pression des Eglises et/ou des conservateurs et des mouvements citoyens pro-vie : Congo, Egypte, Gabon, Guinée-Bissau, Madagascar, Mauritanie, République démocratique du Congo, Sénégal en Afrique ; Honduras, Nicaragua, Surinam, Haïti et République dominicaine en Amérique ; Philippines et Laos en Asie ; Palaos en Océanie.

Notre dossier sur l'IVG dans le monde ► LE DROIT À L'AVORTEMENT DANS LA TOURMENTE

Aux Etats-Unis, où l'avortement a été légalisé en 1973, certains Etats font pression pour rayer l'IVG des droits acquis. Et le lobbying pro-choice a gagné du terrain depuis l'élection de Donald Trump, en 2016...

Mississipi : activistes anti-avortement
Mississipi : activistes anti-avortement
@APimages
Le droit à l'avortement reste un combat. Selon les chiffres du planning familial français datant de 2018, une femme meurt toutes les 9 minutes d'un avortement clandestin quelque part dans le monde. 225 millions d'entre elles sont dépourvues d'accès à la contraception et 300 000 meurent de complications liées à la grossesse et à l'accouchement.

A lire aussi dans Terriennes :

► En Pologne, le droit à l'avortement définitivement rayé de la législation ?
► ​États-Unis : la déferlante anti-avortement
► L'IVG au temps du Covid-19 : une urgence, toujours
► L'accès à l'avortement : un enjeu électoral au Canada
► Salvador : libération de Cindy Erazo après 5 ans de détention pour une fausse couche
► Salvador : Imelda Cortez jugée pour "tentative d'avortement" a été acquittée
► Prix Simone de Beauvoir 2019 : la Salvadorienne Sara Garcia Gross récompensée pour son combat en faveur du droit à l'avortement
► Argentine : les militantes pro-avortement relancent le débat pour la présidentielle
► Avortement et lutte contre le harcèlement : les Argentines sur tous les fronts


https://information.tv5monde.com/terriennes/l-ivg-un-droit-menace-par-le-covid-en-pologne-et-ailleurs-357115

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Jeter ou ne pas jeter son soutien-gorge aux orties ? , femmes, feminisme, sante,

26 Octobre 2020, 01:34am

Publié par hugo

 TERRIENNES
Face au cancer du seinBeauté des femmes, normes, sacrificesEntrepreneuriat au féminin
Jeter ou ne pas jeter son soutien-gorge aux orties ?
No bra club
No bra club
©Leséclaireuses
15 MAI 2020
 Mise à jour 27.05.2020 à 12:43 par 
TerriennesIsabelle Soler
Mesdames, l'industrie textile vous ment! Mieux, elle vous dissimulerait la dangerosité du soutien-gorge et son implication dans le cancer du sein. C'est une hypothèse au centre du mouvement no bra (= "pas de soutif"). Free the boobies! en anglais dans le texte... Libérer le nichon, pourquoi le slogan féministe a fait recette pendant le confinement.
Baleines, coutures, tissus qui grattent. Le soutien-gorge, cet accessoire vanté comme arme de séduction massive, aliène les femmes. C'est du moins l'avis de nombreuses féministes. "Free the boobies ! Libérez le nichon" est l'une des revendications brandies sur les pancartes lors des manifestations féministes.

C'est aussi une démarche qui a séduit de nombreuses femmes pendant le confinement imposé par la crise du Covid. Des seins libres de leur carcan pour confiner confortable, le téton pointant fièrement ou pas. Qu'importe quand on a le confort. Surtout si l'on s'appuie sur certaines études qui pointeraient la dangerosité de ce sous-vêtement féminin, allant jusqu'à l'impliquer dans la survenue du cancer du sein.

Si l'on peut comprendre le souhait légitime des femmes d'un accessoire moins aliénant et plus agréable à porter, en un mot comme en cent, d'un accessoire qui s'occuperait d'abord de leur bien-être plutôt que de les rendre désirables, qu'en est-il de ces études sur la dangerosité du soutien-gorge ? 
Ces vêtements qui nous tueraient...

©Square One Publishers
En 2002 sort aux Etats-Unis, un livre intitulé "Dressed To Kill: The Link between Breast Cancer and Bras". Cosigné par Sydney Ross codirecteur de l'Institut pour l'étude des maladies culturogènes, et par son épouse et cochercheure Soma Grismaijer, il traite du lien entre soutien-gorge et cancers du sein.

Selon les auteurs, le soutien-gorge exerce une pression constante qui peut nuire au drainage lymphatique et entraîner un risque accru de cancer du sein. Des affirmations considérées alors comme infondées par la communauté scientifique.

Dix ans plus tard, récidive américaine : deux autres chercheurs publient "Ces vêtements qui nous tuent". Les auteurs sont présentés par leur éditeur Tredaniel comme "chercheurs en médecine naturelle et science de la nutrition depuis plus de trente ans, et codirecteurs de l’Institut de santé Hippocrate en Floride".
 

Anna Maria et Brian Clement
Anna Maria et Brian Clement
©editionstredaniel
Leur argumentaire va au-delà du seul soutien-gorge et pointe aussi la dangerosité des textiles : "Porter un soutien-gorge trop serré favorise les risques de cancer du sein, les sous-vêtements synthétiques sont mis en cause dans l’infertilité chez l’homme, les colorants de textile sont les principaux responsables de la dermatite de contact, les vêtements antitaches peuvent perturber le système endocrinien, les fibres de certains vêtements de sport fatiguent les muscles et sont susceptibles de réduire les avantages concurrentiels des athlètes…"

Bref, nous portons l'ennemi à même nos épidermes, et le titre est là pour nous en convaincre : nos vêtements sont létaux. Problème : les affirmations sur le soutien-gorge tueur de ces deux chercheurs autoproclamés tendance new age, comme les Etats-Unis en comptent tant, sont rejetées par la plus grande partie de la communauté scientifique.
 

©lefigaro
En France, c'est un médecin du sport de Besançon, Jean-Denis Rouillon, aujourd'hui retraité, qui relaie ce soupçon sur le soutien-gorge : "Il y a une seule étude à long terme et menée sur plus de 2000 femmes, par des chercheurs anglo-saxons, en 1991, précise-t-il. Et ses conclusions ont été que les femmes ne portant pas de soutiens-gorge avaient moins de cancers du sein." Le praticien explique : "On sait que, chez les souris, élever la température des seins augmente la croissance des cellules cancéreuses, et c’est l’un des effets provoqués par le soutien-gorge, poursuit-il. Ce n’est pas suffisant pour faire un lien. Mais là encore, on voit qu’il y a une piste à creuser et que cela mériterait des études plus sérieuses", argue-t-il, rappelant tout de même "ne pas être un spécialiste du cancer du sein".

Face à ces alarmes largements relayées sur les réseaux sociaux, certains instituts de lutte contre le cancer, dont ceux du sein, ont dégainé des avertissements. C'est le cas de la Société canadienne du cancer, qui a mené une contre-étude sur la possible implication de cet accessoire. Résultat : "Il n'existe aucune preuve scientifique sérieuse démontrant un lien entre le port d’un soutien-gorge à armatures – ou tout autre type de soutien-gorge – et le cancer du sein." Même son de cloche du côté de la Fondation contre le cancer en Belgique. "Internet et les réseaux sociaux suggèrent régulièrement, à tort et sans preuve scientifique, que les soutiens-gorge causent le cancer du sein. Une étude de 2014, faisant appel à plus de 1500 femmes, n'a trouvé aucun lien entre le port d'un soutien-gorge et le risque de cancer du sein."
Libérez les nichons !
Alors d'où viennent ces hypothèses diabolisant le soutien-gorge?  Un peu d'histoire pour comprendre : du bandage effaçant le sein en vigueur dans l'Antiquité, jusqu'au corset qui le comprimera 400 ans durant du 15ème au 20ème siècle, le maintien du sein est l'histoire d'une contention brimant le mouvement, mais rendant désirable la gorge des dames.
 

Petite histoire du soutif
Petite histoire du soutif
©pixabay.com
1889, création du premier soutien-gorge
1889, création du premier soutien-gorge
©wikipedia
 En 1889, à l’Exposition universelle de Paris, une communarde se réclamant du féminisme, Herminie Cadolle, présente un corset en deux morceaux, avec une partie se terminant sous la poitrine appelé corselet-gorge. Le premier soutien-gorge moderne est né (et l'entreprise Cadolle qui compte six générations de corsetières est toujours sur le marché). 

Cette double peine de la contention-séduction débouchera dans les années 1970, avec le mouvement de libération des femmes, sur le rejet du "soutif". Aujourd'hui, c'est le mouvement no bra qui revendique le nichon en liberté. Finies les baleines et autres attaches qui font tâche dans la libération de la femme, comme le chantent les Canadiennes du projet Stérone.

Avis du professeur Rouillon déjà cité :  "Le soutien-gorge fabrique la fragilité du sein, puis la femme en devient dépendante. C’est une arnaque extraordinaire qui dure depuis 120 ans." 

C'est que le sein en liberté affole. Pour preuve, cette mésaventure vécue par une présentatrice française de journal télévisé il y a presque dix ans : son téton pointant sous sa robe lui avait valu l'opprobre unanime. Ses excuses pour ce sein qu'on ne saurait voir a exaspéré le mouvement no bra : au nom de quoi une femme devrait-elle s'excuser de son anatomie?


Le journal d'Anne-Claire Coudray qui fit scandale.
Assumer ses seins sans complexe et sans soutien-gorge, c'est aussi le combat mené par une Canadienne, Christina Schell, licenciée de son poste de serveuse en Colombie-Britannique pour n'avoir pas porté de soutien-gorge. Son refus contrevenait au code vestimentaire de l'établissement, qui indique que "les femmes doivent porter soit un débardeur soit un soutien-gorge sous leur chemise de travail". Son histoire racontée par la chaîne de télévision canadienne CBC News a abouti devant le tribunal canadien des droits de la personne. La serveuse ne compte pas renoncer : "C'est sexiste et c'est pourquoi c'est une question de droits de la personne. J'ai des tétons, tout comme les hommes."

Ce genre de diktat concernant l'habillement féminin est qualifié outre-Atlantique d'"hypersexualisation", un travers qui consiste à donner un caractère sexuel à un comportement qui n’en a pas. Et ça, les No Bra et toutes leurs soeurs en résistance n'ont pas l'intention de le tolérer.
 

A lire aussi dans Terriennes :

► Coronavirus et confinement : les femmes et les hommes inégaux en matière d'hygiène
► Au Salvador, l’illustratrice Sonia Lazo n’a pas peur des poils
► Une présentatrice météo critiquée sur les réseaux parce que "trop enceinte" ?

Et notre dossier ► FACE AU CANCER DU SEIN


https://information.tv5monde.com/terriennes/jeter-ou-ne-pas-jeter-son-soutien-gorge-aux-orties-359182

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VIDEO. Avec son association Règles Élémentaires, Tara Heuzé veut lutter contre la précarité menstruelle, femmes, feminisme, sante,

26 Octobre 2020, 01:31am

Publié par hugo

 VIDEO. Avec son association Règles Élémentaires, Tara Heuzé veut lutter contre la précarité menstruelle
Des millions de femmes en France n'ont pas les moyens d'acheter des protections hygiéniques. Pour les aider, Tara Heuzé a créé l'association Règles Élémentaires.

 
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 23/10/2020 | 11:09
publié le 23/10/2020 | 11:09

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"Si vous êtes aujourd'hui à la rue ou en situation de précarité et que vous vous rendez dans un centre d'accueil, vous aurez plus de chances de trouver des préservatifs que de trouver des tampons ou des serviettes." C'est ce que constate Tara Heuzé qui a créé l'association Règles Élémentaires. Cette dernière collecte des protections hygiéniques pour les femmes dans le besoin.

Une difficulté d’accès aux protections hygiéniques
Aujourd'hui en France, 4,7 millions de femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Lorsqu'elles sont indisposées, ces femmes utilisent "du papier toilette, des vieux bouts de tissus, des vieux vêtements".

Une précarité qui pose problème sur "des questions évidemment d'hygiène et d'infections en tout genre", explique Tara Heuzé. Alors en année d'étude en Angleterre, Tara Heuzé raconte avoir été sollicitée pour participer à une collecte de produits d'hygiène intime qui était organisée dans son université. "Ça a fait tilt", se souvient Tara. 

Avec Règles Élémentaires, la jeune femme espère qu'à terme, "plus aucune femme n'ait besoin de dépendre de dons pour gérer ses règles correctement" et que "ce sujet ne soit plus tabou".

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-avec-son-association-regles-elementaires-tara-heuze-veut-lutter-contre-la-precarite-menstruelle_4153147.html

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Caroline de Haas, fondatrice du site expertes.fr : "À chaque crise, la place des femmes dans l'espace public a tendance à reculer", femmes, feminisme,

26 Octobre 2020, 01:28am

Publié par hugo

 Caroline de Haas, fondatrice du site expertes.fr : "À chaque crise, la place des femmes dans l'espace public a tendance à reculer"
Le site expertes.fr est gratuit et répertorie 4 000 profils de femmes spécialisées.
Mis à jour le 19/10/2020 | 15:53
publié le 19/10/2020 | 11:52

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Caroline de Haas, fondatrice du site expertes.fr .Caroline de Haas, fondatrice du site expertes.fr . (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)
En 2019, 38% des experts invités dans les médias étaient des femmes, cette année la proportion est tombée à 20%. Caroline de Haas a une explication : "À chaque crise, la question de l'égalité entre les femmes et les hommes passe au second plan". Elle a fondé le site expertes.fr pour aider les journalistes à faire plus de place aux femmes expertes. Expertes.fr,  c'est un site gratuit qui répertorie 4 000 profils de femmes spécialisées.

Il est difficile de faire changer les choses, pour plusieurs raisons : autocensure, les femmes se sentent souvent moins légitimes pour intervenir sur un sujet qu'elles maîtrisent pourtant, et vie pratique, la répartition inégale des tâches domestiques a une influence directe sur la disponibilité des expertes. Caroline de Haas a un conseil pour les femmes expertes : "Il vous faut une liste de baby-sitters disponibles au pied levé !" Le 1er janvier 2021, le site expertes.fr connaîtra une nouvelle version, plus complète et plus ergonomique.

A LIRE AUSSI
Les adieux du t


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-medias/caroline-de-haas-fondatrice-du-site-expertes-fr-a-chaque-crise-la-place-des-femmes-dans-l-espace-publique-a-tendance-a-reculer_4129177.html

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ENQUETE FRANCEINFO. Des métiers d'hommes et des métiers de femmes : l'algorithme de Facebook épinglé pour sexisme , femmes, feminisme,

26 Octobre 2020, 01:26am

Publié par hugo

 ENQUETE FRANCEINFO. Des métiers d'hommes et des métiers de femmes : l'algorithme de Facebook épinglé pour sexisme
Une étude menée dans plusieurs pays européens, dont la France, montre que le ciblage publicitaire opéré par Facebook repose sur des stéréotypes sexistes

Publicités pour des offres d\'emploi sur Facebook testées par l\'ONG AlgorithmWatch. Publicités pour des offres d'emploi sur Facebook testées par l'ONG AlgorithmWatch.  (CAPTURE D'ÉCRAN)
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Abdelhak El-idrissi, cellule investigation de Radio France
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 19/10/2020 | 06:41
publié le 19/10/2020 | 06:41

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il y a 4 heures
Covid-19 : plus de 52 000 nouveaux cas de contamination en 24 heures en France, nouveau record

Une étude menée dans plusieurs pays européens montre comment l'algorithme de Facebook choisit de diffuser des offres d'emplois à ses utilisateurs. Un ciblage qui repose sur des stéréotypes sexistes. Selon cette étude menée en France, en Espagne, en Suisse, en Pologne et en Allemagne, Facebook cible ses utilisateurs en fonction de critères sexistes qui pourraient être considérés comme discriminatoires.

Chauffeur poids-lourds est un métier d'homme et éducateur de jeunes enfants un métier de femme : c'est sur cette base que l'algorithme de Facebook cible les internautes pour afficher des publicités pour des offres d'emploi à ses utilisateurs dans plusieurs pays européens.

Les plateformes en ligne proposent aux annonceurs publicitaires un ciblage très fin des internautes afin que les publicités qui s’affichent sur leurs écrans correspondent le mieux possible à leur profil. Les géants du numérique utilisent pour cela des algorithmes très puissants, mais totalement opaques.

Grâce à des fonds récoltés auprès de Journalismfund.eu, l'organisation à but non lucratif AlgorithmWatch a lancé une étude, en partenariat avec plusieurs médias européens dont la cellule investigation de Radio France, et la Radio télévision suisse (RTS), afin d’observer le fonctionnement des algorithmes de Facebook et Google.

Une approche basée sur des stéréotypes
L'expérience a consisté à payer ces deux plateformes pour qu’elles mettent en avant des offres d'emplois. Les journalistes ont ensuite observé à quels profils d'internautes ces annonces sponsorisées étaient montrées. Les métiers concernés sont notamment : conducteur·rice de poids lourds, infirmier·e, avocat·e, éducateur·rice petite enfance. AlgorithmWatch n'a donné à Facebook et Google aucune préférence pour la diffusion des annonces, hormis le pays dans lequel les publicités devaient être vues.

Exemple d\'une publicité diffusée par AlgorithmWatch sur Facebook. Exemple d'une publicité diffusée par AlgorithmWatch sur Facebook.  (ALGORITHM WATCH)
Les résultats obtenus montrent que les algorithmes, notamment celui de Facebook, fonctionnent à partir de stéréotypes sexistes. En France, l'annonce pour le poste de camionneur·euse a en effet été diffusée à 2 427 hommes et seulement à 327 femmes. La publicité pour le poste en puériculture, lancée exactement au même moment, a été diffusée à 1 787 femmes et à près de 10 fois moins d'hommes (186).


Pour comprendre pourquoi l'algorithme de Facebook a un tel biais, AlgorithmWatch a lancé en France une seconde campagne de publicités. Cette fois-ci, les offres concernaient exclusivement des postes de camionneurs·euses, mais il y avait des variations dans la photo qui accompagnait la publicité : un camion, une route, des cosmétiques. Il est alors apparu que Facebook s'appuie surtout sur les images pour décider à qui montrer la publicité. Ainsi, l'annonce accompagnée d'une photo de cosmétiques féminins a été montrée à des femmes dans 88 % des cas. Tandis que l'annonce illustrée par une route l’a été à des hommes dans plus de la moitié des cas (53 %).


Les conclusions de cette étude confirment celles d'une équipe de chercheurs (lien vers un document PDF) de la Northeastern University publiée en 2019 aux États-Unis. Ils ont montré que l'optimisation des publicités de Facebook était discriminatoire, et peut-être même illégale. Piotr Sapiezynski, l'un des co-auteurs, explique que Facebook tirait certainement des enseignements de données du passé : "Il prédit que le passé se répétera". Mais en se comportant de la sorte, "il crée aussi le futur", ajoute le chercheur. Un futur dont sont exclus, sans le savoir, de nombreux candidats potentiels.

La discrimination en fonction du genre interdite
Le ciblage fait par Facebook répond à une logique d'efficacité. Un annonceur peut par exemple légitiment réserver une offre d'emploi à des personnes qui disposent d'un niveau de diplôme requis. Mais cette efficacité peut également causer une inégalité entre candidats, surtout si la discrimination se fait en raison du genre du candidat. Ce qui est interdit par la loi française et par les textes européens.

La Cnil et le Défenseur des droits se sont d'ailleurs penchés sur les risques de discriminations à l'embauche provoqués par les algorithmes dès 2015 en rappelant que "seuls trois métiers peuvent être expressément réservés à des femmes ou à des hommes : mannequin, modèle, comédien" (lien vers un document PDF). Les deux autorités rappelaient que les risques de discriminations apparaissaient dès la conception des algorithmes, qui sont finalement à l'image de leurs créateurs, ce qui constitue une menace pour le respect des droits fondamentaux.

En mai 2020, le Défenseur des droits et la Cnil appelaient à une prise de conscience de tous les acteurs autour de ces questions. Ils proposaient notamment de former et sensibiliser les professionnels de l'informatique et de renforcer les obligations légales en matière d'information de transparence. Car il est difficile pour un internaute de savoir qu'il a été discriminé parce qu'il ne s'est pas vu proposer une offre d'emploi. Il est donc d'autant plus difficile de prouver la discrimination.

Sollicité, Facebook n'a pas été en mesure de répondre à nos questions. En mai 2019, la directrice des opérations de Facebook écrivait dans un billet de blog que le réseau social avait parmi ses principales priorités "de protéger les gens contre la discrimination sur Facebook" et annonçait des changements "dans la façon dont [Facebook gère] les annonces de logement, d'emploi et de crédit sur [la] plateforme". Une décision qui faisait suite à des accords à l’amiable avec des associations américaines qui avaient poursuivi le géant du web en justice.

A LIRE AUSSI


https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/enquete-franceinfo-des-metiers-d-hommes-et-des-metiers-de-femmes-l-algorithme-de-facebook-epingle-pour-sexisme_4142665.html

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VIDEO. Qui est Ruth Bader Ginsburg, grande figure de la lutte pour les droits des femmes ? , femmes, feminisme,

26 Octobre 2020, 01:24am

Publié par hugo

 VIDEO. Qui est Ruth Bader Ginsburg, grande figure de la lutte pour les droits des femmes ?
Ruth Bader Ginsburg a notamment lutté toute se vie contre les inégalités des sexes aux États-Unis.
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 17/10/2020 | 10:30
publié le 03/01/2019 | 12:43

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"Pendant longtemps, les femmes sont restées silencieuses, pensant qu'il n'y avait rien à faire", déclarait Ruth Bader Ginsburg. Elle a lutté toute sa vie contre ce silence, devenant une figure de la lutte pour l'égalité des hommes et des femmes. Née à Brooklyn en 1933, elle fait de brillantes études à Cornell et à Harvard, mais doit subir les propos discriminants de ses professeurs. Plus tard, elle connaît les mêmes injures à l'université de Rutgers où elle enseigne.

"J’ai ressenti un sentiment de puissance"
Indignée par les abus sexistes dont elle a été victime, elle a plaidé six fois devant la Cour suprême, contribuant ainsi à la modification des lois : "J’en savais beaucoup plus sur la discrimination sexuelle que ces neuf juges", confie Ruth Bader Ginsburg.

Devenue première femme professeure à l’université de Columbia puis nommée à la Cour suprême par Bill Clinton, elle a défendu corps et âme les droits des femmes et des personnes homosexuelles en militant pour l'égalité salariale, le droit à l'avortement et au mariage pour tous. Elle a notamment célébré le mariage de plusieurs personnes de même sexe dès 2013. "Si deux personnes s'aiment, qu'elles soient deux femmes ou deux hommes, pourquoi la loi devrait-elle afficher un 'non' catégorique ?"

Elle s'est ensuite opposée avec véhémence au programme de Donald Trump lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. A un âge avancé, elle était toujours très active dans son combat et affirmait : "Tant que je pourrai faire ce boulot à fond, je le ferai."

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VIDEO. En Inde, une école change le destin des filles qui y sont inscrites , femmes, feminisme,

26 Octobre 2020, 01:23am

Publié par hugo

VIDEO. En Inde, une école change le destin des filles qui y sont inscrites
Permettre aux femmes de devenir indépendantes, c'est l'objectif de Pardada Pardadi. En Inde, cette école bouleverse le destin des élèves qui la fréquentent…
 
 
Mis à jour le 14/10/2020 | 11:26
publié le 14/10/2020 | 11:26

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Les écoles Pardada Pardadi dans l'État indien de l'Uttar Pradesh proposent une scolarité unique aux filles de la maternelle à la terminale. Basées dans la ville d'Anupshahr, elles offrent tous les ans à chaque élève une éducation scolaire gratuite comprenant le matériel d'étude, les uniformes, le transport, trois repas par jour, des serviettes hygiéniques, des services de santé d'une valeur d'environ 465 euros. Elles travaillent avec des familles à faibles revenus et la plupart de leurs élèves sont issues de castes inférieures. En 2019, les écoles Pardada Pardadi comptent au total 1600 élèves.

Taux de présence moyen de 85 %
Selon une évaluation de 2014, les élèves de Pardada Pardadi ont eu un taux de présence moyen de 85 % contre 62 % pour les filles des autres écoles en Uttar Pradesh. Et le taux d'abandon est de 15,4 % contre 47,3 % pour les élèves de la zone de l'école. La Pardada Pardadi Educational Society est créée en 2000 par Virendra Singh, un ingénieur revenu des États-Unis dans sa ville natale d'Anupshahr. Il s'est lancé dans une nouvelle mission pour scolariser les filles de son village, mais cela s'est avéré plus difficile qu'il ne l'avait prévu. L'ambition de son établissement a évolué au fil des ans. Son objectif est le "développement rural par l'émancipation sociale et économique des femmes".

Aujourd'hui, les activités des écoles se heurtent soudainement à un obstacle en raison de la pandémie. Certains cours sont repris en ligne et les élèves ont reçu des tablettes et des cartes mémoire.

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Réactions à l’assassinat de Samuel Paty ,

24 Octobre 2020, 04:17am

Publié par hugo

 22 OCTOBRE 2020
DÉBATS \ Tribunes
Réactions à l’assassinat de Samuel Paty

Regards de femmes a saisi le Comité des Droits de l’Enfant sur l’abus parental islamiste : le voilement des petites filles
À la suite de la décapitation d’un enseignant, Samuel Paty, par des islamistes, le gouvernement annonce des actions de lutte contre ce fascisme.

Qu’en est-il du signal fort de l’enrôlement des parents et de l’endoctrinement de leurs enfants dans l’idéologie islamiste :  le voilement des petites filles dès 2 ans ? Cette pratique révèle la haine de l’école de la République due à la peur que les filles soient « perverties » par une éducation à l’autonomie de penser. Voiler les petites filles, c’est sexualiser leur corps, les réduire à l’état d’objet sexuel à dissimuler dans l’espace public, car source de désordre. Cet abus parental contrevient à nos principes constitutionnels, au droit européen et à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

Regards de femmes, ONG auprès du Conseil Économique et Social de l’ONU, a saisi le Comité des Droits de l’Enfant au sujet du voilement des petites filles par leurs parents, en adressant un rapport complémentaire au rapport de la France. Ce rapport précise les articles de la CIDE auxquels le voilement des fillettes contrevient. Il montre également que le voilement des fillettes est une maltraitance à enfant par personne ayant autorité, selon la définition de l’OMS.

Nos alertes aux gouvernements pour faire respecter l’intérêt supérieur de l’enfant et sa dignité, sont, jusqu’à ce jour, restées sans réponse :

Une lettre ouverte avait été adressée aux Ministres Jean-Jacques Urvoas et Laurence Rossignol, en 2016.
La pétition « Halte à la maltraitance des fillettes ! Danger du voilement pour leur développement et leur santé » ayant recueilli plus de 15 000 signatures, parmi lesquelles Yvette Roudy, Elisabeth Badinter, des parlementaires, Femmes sans voile d’Aubervilliers, le Comité Laïcité République, a été remise au Président de la République en décembre 2017.
Le Président de la République, dans son discours « La République en actes » a fait référence aux petites filles voilées, en France, dans les écoles clandestines.

Le Ministère de l’Intérieur a communiqué sur la présence de petites filles, de 2 à 6 ans, voilées lors de l’intervention le 8 octobre des services de l’état dans l’école clandestine « Apprendre et Comprendre » de Bobigny, fermée depuis.

Il est temps que cette maltraitance à enfant de sexe féminin par leurs parents soit réprimée et que des mesures soient prises pour assurer la protection de ces fillettes. C’est d’autant plus inacceptable que les politiques publiques visent l’égalité entre les femmes et les hommes et que la protection des enfants vis-à-vis d’abus parentaux figure dans l’arsenal législatif français.

Toutes les fillettes ont droit à la protection de l’État, indépendamment de l’appartenance religieuse de leurs parents. Nul ne peut s‘affranchir de la loi commune en invoquant son appartenance à un groupe ethnique, linguistique ou religieux (réserves de la France sur l’article 3,2 de la CIDE).

Les petites filles de filiation musulmane ont droit, comme les autres, à la protection de la République Française. Elles n’ont pas à subir un assujettissement violent, les préparant à se conformer au rôle patriarcal attribué aux filles. Dans le même temps, les garçons sont conditionnés à perpétuer le pouvoir viril, la possession du masculin sur le corps et l’esprit des filles puis des femmes.

Les enfants, filles et garçons, sont assignés dès le plus jeune âge à obéir à la vision rigoriste de prescriptions religieuses néfastes à leur développement psychologique et social. Il n’y a pas de parents, ni de religions, ni de coutumes qui puissent déroger à l’ordre républicain.

Le rapport complémentaire au Comité des Droits de l’Enfant ainsi que les préconisations pour lutter contre cette maltraitance et autres pièces annexes sont publiés sur

Regards de Femmes

 

Assassinat de Samuel Paty, après le deuil une réponse politique forte
Femmes solidaires est un mouvement féministe, laïque et d’éducation populaire avec un réseau de 190 associations en France.
Le mouvement Femmes solidaires a appris avec horreur et émotion l’assassinat de Samuel Paty, enseignant d’histoire géographie, décapité par un fanatique religieux pour avoir fait son métier avec sens et responsabilité. Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer notre douleur et notre colère en ce moment terrible de notre histoire nationale. Nos premières pensées vont à sa famille, ses proches, ses collègues et toute la communauté éducative.
Notre mouvement est reconnu mouvement d’éducation populaire et bénéficie d’un agrément auprès de l’Education nationale. A ce titre, nous intervenons dans les collèges et les lycées sur plusieurs champs dont évidemment l’éducation non sexiste et non violente, mais également sur la laïcité et la liberté d’expression, piliers des droits des femmes.
Notre association n’a cessé d’alerter depuis dix ans, et particulièrement depuis les attentats de janvier 2015, sur la détérioration des conditions d’enseignement et la difficulté de transférer des connaissances dans une société où le fait religieux envahit toujours plus l’espace éducatif, l’école bien sûr mais aussi les centres sociaux ou les accueils sportifs et de loisirs. Nous constatons, semaine après semaine, année après année, la montée d’un discours de radicalisation religieuse s’opposant notamment à la liberté d’expression et au droit à disposer de son corps.
Les professeur.e.s d’Histoire demeurent les plus exposé.e.s, notamment à un antisémitisme latent qui va jusqu’à les empêcher d’enseigner dans la sérénité la Shoah mais plus largement la Seconde Guerre mondiale et l’histoire contemporaine. Nous constatons à chacune de nos interventions que le sexisme, l’antisémitisme et l’homophobie n’ont pas disparu des salles de classes.
Les propos violents entendus dans les classes n’entraînent heureusement pas systématiquement des passages à l’acte. Toutefois, en les laissant s’exprimer comme une opinion qui en vaut une autre, ils légitiment les violences les plus fanatiques, qu’ils soient dans des démarches isolées ou dans des organisations qui agissent de façon coordonnée.
Nous avons toutes et tous une responsabilité à ne pas laisser passer le moindre propos ou acte discriminatoire. Les enseignant.e.s ne peuvent pas porter seul.e.s cette responsabilité.
Les dessins de presse, les caricatures, l’enseignement de la Shoah, l’histoire des droits des femmes dont celui de l’avortement, la liberté d’expression, la laïcité et le droit au blasphème font partie de notre histoire et de notre corpus législatif français. Nous devons les défendre quelles que soient nos opinions philosophiques, politiques ou religieuses. Ils représentent un espace de liberté précieux, celui de la liberté de conscience et d’égalité entre les citoyen.ne.s.
La loi française nous garantit de croire ou ne pas croire, voire de ne plus croire. Elle nous garantit même le droit de se moquer des puissants sans risquer la Bastille, ou des religions sans risquer la peine de mort pour apostasie. Indépendamment de nos croyances, les lois divines ne peuvent jamais se mettre au-dessus des lois républicaines. La laïcité représente cet acquis extraordinaire de l’égalité entre les citoyen.ne.s, indépendamment de leurs opinions religieuses. Elle est profondément, dans son essence, antiraciste.
Nous restons pleinement mobilisées sur les fronts de l’éducation et de la non violence.
Nous attendons une réponse politique forte, un plan national pour la laïcité et la liberté de pensée à l’école mais au-delà dans toutes les composantes de notre société.
Femme Solidaires


https://www.50-50magazine.fr/2020/10/22/reactions-a-lassassinat-de-samuel-paty/?fbclid=IwAR0tiog-kPxAktb5Co8XZBnvKAXDFMRGsev31V7oj6__xN0GJx4tN6ntlaM

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En Avant Toute(s) : les violences faites aux femmes de moins de 26 ans ,femmes, feminisme, violences,

24 Octobre 2020, 04:10am

Publié par hugo

 22 OCTOBRE 2020
France \ Société
En Avant Toute(s) : les violences faites aux femmes de moins de 26 ans

« En 2019, 1 victime sur 6 avait moins de 29 ans. 1 femme sur 7 de moins de 25 ans subissait des violences dans son couple par rapport à 1/10 dans la population des femmes en général. » Le 6 octobre 2020 à la Cité Audacieuse de Paris, l’Association En Avant Toute(s), présentait une étude qu’elle a menée du 25 novembre 2019 au 30 juin 2020 sur les violences faites aux personnes de moins de 26 ans. L’occasion de rappeler que les violences touchent aussi les générations les plus jeunes.

Le tchat d’accompagnement Commentonsaime.fr créé en 2016 facilite la prise en charge des jeunes victimes de violences au sein du couple et/ou du foyer. Le panel étudié a été constitué via 1416 chats et 996 interlocutrices/interlocuteurs. La création du tchat est partie du constat qu’il n’existe pas de supports numériques adaptés pour répondre aux jeunes de moins de 26 ans. Dans cette lignée, l’étude de terrain a été lancée afin de recueillir des données chiffrées de cette population jeune qui est « hors radar. »

Les violences conjugales concernent le Genre : « 94,6 % des personnes violentes qui ont été signalées sur le tchat sont des hommes. 96,6 % des personnes victimes sont des femmes. » Par souci de commodité, lors de la conférence de presse, les intervenantes ont surtout évoqué le cas de « femmes » puisque la réalité prouve qu’elles sont les principales victimes de ces violences et qu’elles en parlent. Pour autant, En Avant Toute(s) s’adresse tant aux femmes qu’aux minorités sexuelles et à la communauté LGBTQIA+ subissant des violences. Le fait même d’être lesbienne, homosexuel·le, bisexuel·le peut être un secret supplémentaire pour les personnes concernées. Une personne qui vit par exemple des violences au sein de son couple mais n’a pas annoncé à son entourage qu’elle/il fait partie de la communauté LGBTQIA+ peut se trouver en difficulté pour se tourner vers des services d’aide. L’écrit est une ressource qui peut répondre à cette difficulté puisqu’il est facilement maniable et discrètement utilisable.

S’adapter aux jeunes de moins de 26 ans : l’innovation d’un outil numérique permet de réagir à des situations très différences

A la différence des sénior·es, la génération des 15-25 ans ne se tourne pas vers les structures formelles d’aide (police, Justice, médecin) et de lutte contre les violences conjugales ou intrafamiliales. En prenant en compte cette réalité, le tchat d’accompagnement Commentonsaime.fr est le premier en France à être dédié aux plus jeunes. 72,7% des utilisatrices/utilisateurs du tchat ont moins de 26 ans. Le tchat permet une discussion instantanée entre une personne et des professionnel·les qui ont été formés sur le sujet. Il ne suffit pas d’avoir un tchat de discussions dans un climat de confiance, il faut aussi des réponses appropriées et des solutions concrètes. Au-delà du fait que Commentonsaime.fr soit une messagerie instantanée, anonyme et sécurisée, elle est aussi une solution pratique de réponses à la fois discrètes et rapides. En Avant Toute(s) travaille sur un accompagnement numérique et dispose aussi d’une expertise qui intervient en prévention dans les écoles, collèges et lycées.


Les résultats de l’étude ne peuvent pas être exhaustifs et ce pour deux raisons. La première étant que pour avoir des données chiffrées précises, il faut que les femmes osent parler et se tourner vers les structures associatives. Elles doivent aussi elles-mêmes se reconnaître comme « victimes », ce qui n’est pas simple pour elles. Par ailleurs, lors de l’interaction virtuelle entre un·e professionnel·le et la victime, certaines questions utiles à l’étude n’ont pas toujours pu être posées aux femmes. L’objectif premier d’En Avant Toute(s) étant de venir en aide le plus rapidement possible aux personnes victimes de violences et non pas de faire un travail d’enquête sur leurs cas.

L’étude relève que l’utilisatrice la plus jeune a 12 ans et la personne violente la plus jeune a 13 ans. Ainsi les violences conjugales constituent un conditionnement qui commence dès le plus jeune âge. Pour éviter les mécanismes de reproduction, il est apparu urgent pour l’association d’analyser ces réalités.

Les violences que vivent les jeunes sont commises par des proches. Seuls 2,5% des violences déclarées sur le tchat par des moins de 26 ans sont commises par des inconnus. Les personnes qui sont violentes sont socialement en position de domination vis-à-vis des victimes (parents ou (ex) conjoints.) Ces personnes sont généralement des hommes qui sont plus riches et qui ont plus de pouvoir dans la société. L’âge est un critère non négligeable puisque dans 70% des cas, les personnes victimes sont plus jeunes de 1 à 12 ans de moins que les personnes violentes. 80,1% des victimes de moins de 26 ans sont dépendantes financièrement, ou sans ressources, et n’ont pas la possibilité d’avoir leur propre domicile. Ces données chiffrées rendent compte du fait que les personnes les plus touchées sont plus vulnérables par leur âge, position sociale, situation financière.

Des violences multiformes

En 2019, 152 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. A ce jour et depuis janvier 2020 on en compte 74. 60% des cas de violence sont conjugales. Les violences sont multiformes et se cumulent : elles sont aussi intrafamiliales et/ou viennent de la part de la société (par exemple l’homophobie.)

Aux violences physiques, s’ajoutent les violences psychologiques et elles sont beaucoup plus importantes dans le nombre de violences déclarées. Les violences psychologiques peuvent se traduire par des insultes, du chantage, de la dévalorisation. Ces violences ne tuent pas, mais impactent, sur le long terme, la santé mentale des personnes qui les subissent.


L’écoute à l’écrit : une ressource innovante suscitant confiance, discrétion et rapidité

Pour certain·es, l’écrit est le seul échappatoire viable (pression de l’entourage, peur d’être entendues et/ou séquestrées), d’autres ne sont pas écoutées par les adultes (handicap, désert associatif, manque de ressources…) Il peut aussi être difficile de raconter son histoire à voix haute (émotion, culpabilité, peur…) Le sentiment d’illégitimité est aussi très présent : certain·es pensent que leur situation n’est pas assez grave, trop banale. L’association atteint par l’écrit et le tchat une population qui a peur d’entrer en contact avec des structures en présentiel parce que leur situation les mettrait en danger si elles étaient vues par d’autres personnes. Donc via internet, le centre d’aide est accessible à n’importe qui, notamment dans des zones rurales. La discrétion peut aussi poser problème au sein même du foyer. On a l’exemple d’une femme qui dit que si elle interrompt le tchat c’est parce que son conjoint se réveille : elle était donc physiquement à côté de la personne violente.

En Avant Toute(s) a également étudié les prétextes invoqués par les personnes violentes pour justifier leurs actes. Le fait de rejeter la faute sur la personne victime représente 33,6% des prétextes utilisés. Faire croire aux femmes qu’elles sont à l’origine des violences qu’elles vivent est un moyen pour les agresseurs de justifier leurs actes. A échelle plus large, notre société culpabilise et rend responsable les jeunes femmes des violences et actes sexistes qu’elles rencontrent dans leur quotidien.

Chez les jeunes de moins de 26 ans, la jalousie représente 24% des prétextes utilisés par les personnes violentes. Elle a des conséquences graves car elle est un vecteur de contrôle de l’autre. La jalousie et sa romantisation constituent un imaginaire qui banalise et dédramatise les violences.


Depuis la crise sanitaire, l’augmentation des violences n’est pas un leurre. La fréquentation du tchat a augmenté de 993,6% entre le début et la fin du confinement. Les violences intrafamiliales sont aussi passées de 6,1% à 16,2%. La réalité et l’actualité prouvent que les engagements d’En Avant Toute(s) sont nécessaires pour tendre vers la diminution des violences conjugales et intrafamiliales. Un second volet paraîtra en février prochain et complètera le premier via une analyse plus qualitative et précise. En Avant Toute(s) exposera plus en détails les bienfaits de Commentonsaime.fr.

Chloé Vaysse 50-50 magazine

L’étude en intégralité

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https://www.50-50magazine.fr/2020/10/22/en-avant-toutes-les-violences-faites-aux-femmes-de-moins-de-26-ans/?fbclid=IwAR01Z_PVcr69nDDhflmTEitw7KYPXucyEoumBknfEzzRgf72QTbC2-k5CnY

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L'avortement est presque interdit en Pologne , FEMMES , FEMINISME , IVG

24 Octobre 2020, 04:04am

Publié par hugo

 L'avortement est presque interdit en Pologne
Des femmes défilent lors du "lundi noir", le 3 octobre 2016, à Bruxelles, pour protester contre la proposition de loi interdisant presque totalement l'avortement en Pologne
Des femmes défilent lors du "lundi noir", le 3 octobre 2016, à Bruxelles, pour protester contre la proposition de loi interdisant presque totalement l'avortement en Pologne - © WIKTOR DABKOWSKI / AFP
 
Camille Wernaers
 Publié le jeudi 22 octobre 2020 à 18h32
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Ce 22 octobre, le tribunal constitutionnel de Pologne s’est prononcé en faveur d’une limitation de l’accès à l’avortement. Plus précisément, c’est l’avortement sur la base de “déficience fœtale grave et irréversible ou maladie incurable menaçant la vie du fœtus” qui est désormais considéré comme incompatible avec l’article 2 de la Constitution polonaise, un article qui stipule que tout le monde à le droit à la protection de sa vie.

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Avec cette décision, les Polonaises ne pourraient donc avorter que lors d’un grave danger pour la mère ou dans le cas d’un viol. “Ces raisons sont minoritaires, elles constituent moins de 10% des avortements en Pologne, explique Kasia Szkuta, féministe polonaise qui vit à Bruxelles et est active dans différentes associations dont “Elles sans Frontières.

Limitation du droit à avorter
"Il n’y a que 1100 avortements légaux chaque année en Pologne, en grande majorité pour cause de malformation du fœtus. Cela ne sera plus possible donc c’est une grande limitation du droit à avorter dans le pays”, estime-t-elle. 

“Je n’ai pas de mot, c’est incroyable. Jusqu’au bout, j’ai cru qu’ils feraient un pas en arrière, mais non, ils l’ont décidé. On ne touche pas aux droits des femmes sans raison, selon moi, c’est pour changer de sujet sur la pandémie de coronavirus qui sera très grave en Pologne et les hôpitaux ne sont pas préparés. C’est pour cela que cette décision intervient maintenant, c’est toujours comme ça avec les limitations des droits des femmes. C’est une décision politique”, continue-t-elle.

Je n’ai pas de mot, c’est incroyable. Jusqu’au bout, j’ai cru qu’ils feraient un pas en arrière, mais non, ils l’ont décidé

La Pologne a enregistré 10.040 nouvelles contaminations par le coronavirus au cours des dernières 24 heures, ont indiqué le 21 octobre les autorités sanitaires. Il s'agit d'un nouveau record depuis le début de la pandémie.

►►► A lire aussi : Comment la Pologne cible les droits des femmes

Un groupe de parlementaires a spécifiquement posé la question du motif d’IVG au tribunal constitutionnel. “Ils ne voulaient pas avoir à le faire à la Chambre et à traiter avec l’opposition sur ce sujet”, explique Kasia Szkuta. Ce tribunal constitue l’instance juridique la plus importante du pays et est réputé pour compter dans ses rangs des juges loyaux à la coalition gouvernementale dominée par le parti ultra-catholique PiS (Droit et Justice).

Les femmes avortent illégalement même si c’est dangereux pour elles

Maltraitances institutionnelles
"Ce qui est certain, c'est qu'il était déjà quasiment impossible d'avorter auparavant en Pologne et cela s'accompagne d'une grande maltraitance institutionnelle pour les femmes polonaises qui sont soumises aux jugements répétés de la part des services sociaux, des médecins, etc.", s'insurge Sylvie Lausberg, présidente du Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB).

"Même quand il y a un danger pour la vie de la mère, qui est encore un des motifs acceptés d'avortement dans le pays, on met leur vie en balance avec celle du fœtus, on les pousse à mener la grossesse jusqu'à ce que l'embryon soit viable. On nous présente les choses sous la forme de modifications législatives mais le droit doit préserver l'intégrité physique et psychique des citoyens et citoyennes et la Pologne ne respecte pas ce principe. Des violences institutionnelles jusqu'à l'inscription de ces violences dans la loi, on constate que les femmes n'ont pas droit au chapitre", souligne-t-elle.

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"On va continuer à dire qu'on n'est pas d'accord"
La pilule du lendemain ne peut plus être fournie sans prescription médicale depuis juillet 2017 dans le pays. La loi polonaise sur l’avortement est l’une des plus restrictives de l’Union européenne, ce qui n’empêche pas les femmes d’avorter, rappelons-le.

“Les femmes avortent illégalement même si c’est dangereux pour elles. L’organisation "Avortement sans frontières" est présente en Pologne et emmène des femmes en Slovaquie, en Allemagne ou aux Pays-Bas pour avorter. Elle a déjà réagi en disant qu’elle continuerait à le faire et aussi pour le motif de malformation du fœtus. Nous, on va continuer à dire qu’on n’est pas d’accord”, conclut Kasia Szkuta.

Selon des ONG, le nombre d'IVG pratiquées clandestinement en Pologne ou dans des cliniques étrangères pourrait atteindre près de 200.000 par an.

De nombreuses femmes et organisations de défense des droits des femmes ont protesté contre des tentatives légales de durcir la loi, mais la pandémie de Covid-19 a compliqué la mobilisation.

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Pologne: le gouvernement s'en prend aux droits des femmes

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