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Saint-Valentin 2020 : 5 scènes de films pour faire grimper votre libido,amours,couples,sexes,

19 Février 2020, 12:39pm

Publié par hugo

 Saint-Valentin 2020 : 5 scènes de films pour faire grimper votre libido
VIDÉOS - Certains des films les plus mythiques ont construit leur légende sur leurs scènes de sexe. Passionnées ou tendres, ces moments intimes ont inspiré de nombreux amoureux.
Joe Cocker - You Can Leave Your Hat On......9 semaines et demi
Cry to me Dirty Dancing
Kiss in the Rain - Match Point (5/8) Movie CLIP (2005) HD
Mr. and Mrs. Smith - Tango (1080p HD)
"Put your hands on me, Jack" - Titanic Car Scene
Cécile De Sèze 
et Quentin Marchal
 
 

publié le 14/02/2020 à 06:02 mis à jour le 14/02/2020 à 06:18
C'est la Saint-Valentin ! Voici l'occasion idéale pour visionner, en ces temps hivernaux, certaines des plus belles scènes d'amour du septième art. Ces quelques idées de films à regarder en amoureux vous permettront, vraisemblablement, d'éveiller votre libido et de vous retrouver avec votre partenaire pour un moment tout aussi brûlant. Voici 5 scènes torrides et cultes à (re)découvrir.
La première scène est tirée du film 9 semaines et demi où Kim Basinger, alors aux prémices de sa carrière, drague Mickey Rourke en lui faisant un strip-tease. Devenue culte grâce à la musique "You can leave your hat on" de Joe Cocker, cette scène est idéale pour faire monter la température au début de votre soirée tout comme la scène pleine de complicité entre Patrick Swayze et Jennifer Grey dans Dirty Dancing.
Si vous voulez entrer directement dans le vif du sujet, les passage torrides des films Match Point de Woody Allen, nominé aux Oscars en 2006, où Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett Johansson s'embrassent vigoureusement en plein air et sous la pluie ou bien Mr et Mrs Smith, où Angelina Jolie et Brad Pitt se réconcilient dans la cuisine avec sentiment, sauront vous convenir.
Enfin, 14 février oblige, comment ne pas citer le film Titanic et plus particulièrement la scène où Léonardo Di Caprio et Kate Winslet se retrouvent dans une voiture pour une scène sexuelle aussi torride qu’interdite, avec comme image culte, la main de l'actrice collée à la vitre embuée.
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https://www.rtl.fr/girls/love/video-saint-valentin-5-scenes-de-films-pour-faire-grimper-votre-libido-7800037125

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Saint-Valentin 2020 : 6 raisons de ne pas célébrer la "fête des amoureux",amours,couples,

19 Février 2020, 12:38pm

Publié par hugo

Saint-Valentin 2020 : 6 raisons de ne pas célébrer la "fête des amoureux"
Ce jeudi 14 février, les couples sont de sortie pour fêter leur amour. Soyez fort(e)s, et passez votre tour pour la Saint-Valentin cette année.
Et si en 2020, vous ne fêtiez pas la Saint-Valentin ?
Crédit : patronestaff / Istock
 
Marie Sasin 
et Marie Zafimehy
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publié le 13/02/2020 à 18:02
C'est un rituel presque immuable, tous les ans, tous les 14 février, c'est la fête des amoureux. Celle-là même qui vous fait soupirer quand on vous demande à la machine à café ce que vous faites ce soir. Et si en 2020, vous ne fêtiez pas la Saint-Valentin ?
Cette année, nul besoin de s'apprêter, de se maquiller, de sortir, de se faire des cadeaux pour la Saint-Valentin, il y a déjà suffisamment d'injonctions comme ça. Personne ne vous fera culpabiliser à l'idée de trouver un ou une partenaire qui ne vous va pas ou encore moins un rendez-vous raté, trouvé à l'hâte, via une application de rencontre.
Pas non plus d'overdose de cœurs, d'imprimés rouge, de bouquets de roses pleines de pesticides arrivées de l'autre bout du monde. Pour enfin dire non à la Saint-Valentin, voici six raisons de ne pas célébrer la fête des amoureux et des amoureuses.
1. Une fête commerciale
C'est l’argument par excellence contre la Saint-Valentin et il est toujours d’actualité. Stickers sur les vitrines, soutien-gorges rouges, culottes à messages ou avec des cœurs, offres pour un dîner...
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"Le Sexe, en bref" : 3 raisons de regarder la série documentaire sur Netflix
 
 
Alors que l'on est abreuvé de messages publicitaires, de newsletters dédiées à la fête des amoureux, la Saint-Valentin est récupérée par les marques... autant dire stop. Ajoutons à cela que tout semble fait pour rappeler aux célibataires qu'elles ou ils sont seul(e)s dans une société ou le couple reste la référence.
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2. Qui est ce Valentin au fait ?
Pourquoi fête-t-on la Saint-Valentin ? À quand remonte cette tradition ? Ce Valentin ne serait pas un seul personnage historique, mais il y aurait en fait plusieurs Valentin. L'origine est assez floue à en croire les sites d'histoire. Certains comptent sept saints se prénommant Valentin et qui sont tous célébrés le 14 février.
L'un d'entre eux, un dénommé Valentinus, un prêtre, est considéré comme le saint patron des amoureux. Comme la plupart des saints, il a été un martyre de la religion chrétienne. Sous Claudius, il mariait les soldats en cachette car ils étaient à cette époque obligés de rester célibataires. Il aurait été arrêté un certain 14 février.
3. Pas de dépenses inutiles
La Saint-Valentin est aussi une fête pas très écolo qui nous pousse à consommer. L'argent devrait vous convaincre de rester chez vous le jour J. Car bizarrement, le 14 février, tout semble coûter plus cher. En tout cas tout ce dont vous avez besoin pour la fêter. Chocolats encore, fleurs évidemment, bijoux, cravates, dîner... Laissez-tomber les dépenses inutiles. Du moins pour le 14 février.
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4. Tout le reste de l'année pour s'aimer
S'il n'y a pas d'amour mais que des preuves d'amour, il reste 364 jours dans l'année pour vous aimer - et même 365 en 2020 ! Faut-il vraiment faire une croix sur le calendrier pour se dire que l'on aime son copain ou sa copine ? Faut-il s'astreindre à sortir ce soir-là très précisément ? Bien sûr que non. Vous n'avez pas besoin de tout ça.
5. Vous êtes célibataire
Si vous êtes célibataire, il n'y aucune raison d'envier les couples. Ne vous mettez pas avec n'importe qui juste pour ne pas être seul(e). Profitez d'être au calme, restez tranquille chez vous, devant le nouveau documentaire Netflix sur Taylor Swift, terminez la saison 2 de Sex Education ou instruisez-vous grâce à la mini-série Le Sexe, en bref, narrée par la géniale Janelle Monaé. Le tout, avec un chocolat chaud ou une verveine.
Au lieu de vous morfondre, réjouissez-vous d'être célibataire. Pensez à tous ces couples qui vont s'engueuler ce soir-là pour un cadeau pourri ou une poubelle pas sortie, un lave-vaisselle pas vidé, une cuvette des toilettes encore levée... La liberté est à vous.
6. Préférez l'amitié et la sororité
Et si vous célébriez plutôt l'amitié ? Dans la série Parks and recreation, l'héroïne Leslie Knope (Amy Poehler), à la tête du département des loisirs dans la commune américaine imaginaire de Pawnee, a décidé qu'au lieu de célébrer la Saint-Valentin, chaque année elle célébrerait "Galentine's day", la veille.
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Dans l'épisode dédié à cette fête (épisode 16 saison 2), elle explique son idée ainsi : "Tous les 13 février, mes amies et moi laissons nos maris et nos copains à la maison et on s'amuse autour d'un p'tit dej. Les femmes célèbrent les femmes."
Cette fête dont le nom est une contraction du terme anglais d'argot "Gal" (dérivé de "girl") et de "Valentine's Day" (Saint-Valentin), est aujourd'hui devenue une véritable tradition Outre-Atlantique comme le raconte The Atlantic. L'occasion de célébrer l'amitié, mais également la sororité.
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https://www.rtl.fr/girls/love/saint-valentin-6-raisons-de-ne-pas-celebrer-la-fete-des-amoureux-7800048272

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Champigny : un fonctionnaire de la mairie n'a pas signalé des faits de violences conjugales,femmees,volences

19 Février 2020, 00:32am

Publié par hugo

  Champigny : un fonctionnaire de la mairie n'a pas signalé des faits de violences conjugales
Par Thilda Riou Mis à jour le 18/02/2020 à 14:35
 
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Dans un document certifié par la mairie de Champigny le 4 février, un homme reconnait avoir frappé sa compagne. Le fonctionnaire de l'état civil a signé le document, mais n'a pas signalé les faits au procureur. Une enquête administrative a été ouverte lundi 17 février, rapporte "Le Parisien".
Le 4 février, un fonctionnaire de l'état civil accueille Sarah, Mathias (les prénoms ont été modifiés) et la mère de ce dernier à la mairie de Champigny, pour "faire légaliser" un document qui atteste des violences conjugales subies par la jeune femme, rapporte Le Parisien.
Sarah, enceinte de trois mois, y renonce "à toute poursuite judiciaire" contre son compagnon, à la suite des "coups" qu'il lui a portés deux jours avant. Malgré la gravité des faits, le fonctionnaire ne les signale pas au procureur, ce à quoi il est pourtant tenu par le code de procédure pénale.
30 jours d'ITT
"Fracture des os propres du nez et de la cloison nasale avec déviation de la cloison nasale" et autre "contusion costale droite", indique le texte qui précise le diagnostic de Sarah, effectué par un médecin de l'hôpital Saint-Camille, à Bry-sur-Marne, la veille du rendez-vous à la mairie. Plus tard, un autre médecin prescrit "30 jours d'ITT sous réserve de complication" à la jeune femme.
Par ailleurs, le document atteste de l'engagement de Mathias à "ne plus frapper" sa compagne et "renonce à l'autorité parentale" sur l'enfant qu'elle attend de lui. Le fonctionnaire tamponne ce document, deux fois : "pour le maire, et par délégation".
"[Le fonctionnaire] était étonné. Dans ses yeux, j'ai vu comme de la compassion, de la pitié. Moi, je lui en veux quand même. Si je n'avais pas porté plainte ensuite, je serais sans doute morte", confie Sarah au Parisien.
Si je n'avais pas porté plainte ensuite, je serais sans doute morte.
Condamné à dix-huit mois de prison
Alors que le fonctionnaire ne signale pas les faits au procureur, Sarah décide de porter plainte contre son compagnon le 12 février, au commissariat de Champigny. Déjà connu des services judiciaires pour des faits de violences, Mathias est condamné le vendredi 14 février à dix-huit mois de prison, dont douze ferme, pour violences volontaires.
La vidéo du jour :
"On n'a jamais vu une mairie homologuer un document dans lequel un délit de violences conjugales est reconnu", s'indigne l'avocat de la jeune femme, Me Marc Goudarzian. Interrogé par Le Parisien, Philippe Pierre, directeur général des services de la mairie de Champigny, affirme que la mairie a ouvert, lundi 17 février, une enquête administrative, mais n'arrive pas à entrer en contact avec le fonctionnaire.
On n'a jamais vu une mairie homologuer un document dans lequel un délit de violences conjugales est reconnu.
"Nous prendrons les sanctions qui s'imposent", assure Philippe Pierre.
"J'avais trop peur des représailles"
La jeune femme, "sidérée" par ce qu'elle a traversé, accuse Mathias et sa famille de l'avoir contrainte à écrire et signer le document certifié par la mairie. "Je ne voulais pas appeler la police et déposer plainte, j'avais trop peur des représailles. Je voulais tout faire pour que quelqu'un porte plainte à ma place et dénonce pour moi", raconte Sarah au quotidien.
Lire aussi :
Accueil des victimes de violences conjugales : les limites des forces de l'ordre
"Moi, je l'aimais. Mais à la moindre parole, c'était des coups. Que des claques, au début. Pas de fractures. Mais au fur et à mesure, il m'a enfermée dans sa bulle. Je me demande comment je suis encore debout aujourd'hui", témoigne-t-elle désormais.
Lire aussi :
Meutres conjugaux : 80% des plaintes des victimes classées sans suite
Féminicides : "Dans environ 50% des cas, l'agresseur avait fait l'objet de plaintes et avertissements"
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"Il l'a frappée 47 fois, puis l'a étranglée" : des mères et soeurs de victimes de féminicides témoignent
 Voir le diaporama
6 photos

https://www.marieclaire.fr/champigny-un-fonctionnaire-de-la-mairie-n-a-pas-signale-pas-des-faits-de-violences-conjugales,1339258.asp

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Arras : un gynécologue accusé de viols continue d'exercer comme endocrinologue,femmes,viols

19 Février 2020, 00:28am

Publié par hugo

Arras : un gynécologue accusé de viols continue d'exercer comme endocrinologue
Par Thilda Riou Mis à jour le 18/02/2020 à 11:10
 

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Samedi 15 février, deux sœurs ont témoigné contre leur ancien gynécologue, Bernard Henric, dans un article du "JDD", l'accusant de viols et agressions sexuelles. Si elles ont déposé plainte en 2014, le médecin continue d'exercer à Arras, en tant qu'endocrinologue.
L'instruction a retenu 62 victimes potentielles. C'est dans un article du Journal Du Dimanche que deux sœurs ont témoigné contre leur ancien gynécologue, Bernard Henric, samedi 15 février. Alors qu'elles l'accusent de viols et agressions sexuelles et ont déposé plainte en 2014, le médecin continue d'exercer à son cabinet à Arras (Pas-de-Calais), en tant qu'endocrinologue.
Pourtant, le 4 novembre 2015, Bernard Henric est mis en examen pour "viols par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions" et "agressions sexuelles". D'après le JDD, le parquet d'Arras indique des "actes anormalement longs sur des zones érogènes, parfois pendant 45 minutes" et précise que "l'instruction a retenu 62 victimes potentielles".
Des témoignages glaçants
Deux sœurs, Angélique et A., respectivement âgées de 38 ans et de 33 ans, ont témoigné. En novembre 2014, Angélique se rend à son rendez-vous de rééducation du périnée post-accouchement, et explique avoir été placée de manière à ne pas pouvoir constater les actes réalisés par le gynécologue.
La jeune femme confie avoir senti le souffle du médecin près de son vagin puis sa langue. "Dans ma tête, je me dis : si ça recommence, je réagis", raconte-t-elle au JDD, expliquant que le médecin continue de l’agresser. "Je n'avais même pas la force de parler, mes jambes étaient molles. Le pire, c'est qu'après ça, je lui ai fait un chèque et que je lui ai serré la main".
La vidéo du jour :
Quatre jours plus tard, Angélique porte plainte contre le médecin : "Au début, je ne voulais pas porter de plainte. Je l'ai fait pour protéger de futures potentielles clientes. C'est une ancienne collègue qui m'a fait avoir le déclic. J'ai réalisé que j'aurais été capable d'amener ma fille chez ce gynécologue tellement j'avais confiance en lui. Il fallait que je l'arrête pour que ça n'arrive plus à personne", confie-t-elle à France 3 Hauts-de-France.
Au début, je ne voulais pas porter de plainte. Je l'ai fait pour protéger de futures potentielles clientes.
De son côté, A. réalise qu'elle a été agressée alors qu'elle consulte un autre gynécologue. "Il m'a dit que mon utérus était un peu sur le côté. J'ai répondu : 'Vous pouvez me le remettre ?' Il m'a regardé très gêné : 'Qui est votre gynéco ?'". Lorsqu'elle annonce "Bernard Henric", le praticien baisse les yeux.
Déjà des plaintes
Ces témoignages ne sont pas les seuls. Si une autre femme avait déjà déposé plainte contre le gynécologue en 2009, elle s'était rétractée à la suite d'une confrontation avec le médecin, rapporte le JDD. Puis, en 2014, Marc Biencourt, ancien président du Conseil de l'Ordre des médecins du Pas-de-Calais, se voit averti par un courrier de l'obstétricien de l'hôpital d'Arras que cinq patientes accusent Bernard Henric. Ces femmes témoignent alors d'"attouchements prolongés à connotation sexuelle".
Interrogé par le JDD, Marc Biencourt explique ne pas se souvenir d'avoir reçu ce courrier, précisant qu'il n'était plus président en 2014. De son côté, la présidente actuelle n'a pas accepté de répondre au journal.
Alors que l'Ordre des médecins a décidé de mener une enquête interne, un questionnaire avait été envoyé aux patientes de Bernard Henric après la plainte d'Angélique. Les résultats signalent des interrogations sur la durée des consultations et certaines femmes déclarent avoir eu un orgasme durant l’auscultation médicale.
Mis en examen en 2015
C'est en novembre 2015 que Bernard Henric est mis en examen pour "viols par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions" et "agressions sexuelles". Il est alors placé sous contrôle judiciaire et est interdit d'exercer en tant que gynécologue. Le praticien, lui, nie les faits et continue d'exercer en tant qu'endocrinologue, toujours à Arras.
Depuis sa mise en examen, l'enquête judiciaire stagne. L'avocat des deux plaigantes, Angélique et A., espère donc relancer l'enquête en demandant une audition auprès du magistrat.
Lire aussi :
Tariq Ramadan de nouveau mis en examen pour le viol de deux femmes
Affaire Joël le Scouarnec : 349 victimes potentielles dénombrées, 197 personnes ont déjà déposé plainte
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https://www.marieclaire.fr/arras-un-gynecologue-accuse-d-agressions-sexuelles-et-viols-continue-d-exercer-en-tant-qu-endocrinologue,1339251.asp

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"Sept à huit" accusé de blackface, Harry Roselmack réagit,racisme,

19 Février 2020, 00:20am

Publié par hugo

"Sept à huit" accusé de blackface, Harry Roselmack réagit
Par Juliette Hochberg Mis à jour le 18/02/2020 à 10:46
 

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Le magazine de TF1 n'a pas hésité à foncer la peau d'une témoin et de la coiffer d'une perruque afro pour préserver son anonymat. Un choix de grimage qui ne passe pas auprès des internautes indignés, qui dénoncent un blackface. Harry Roselmack a défendu ce choix.
Nina, 17 ans, victime de viol, ancienne prostituée, témoignait dans le magazine de TF1 Sept à huit, ce dimanche 16 février. La jeune co-auteure de Papa, viens me chercher (Editions de L'Observatoire) évoque son parcours face caméra. Elle avait été grimée, pour ne pas être reconnue. Mais pour ce faire, la peau du témoin a été foncée à l'aide d'un fond de teint noir, et on lui a fait porter une perruque afro.
L'indignation des internautes
Sur Twitter, des téléspectateurs indignés s'interrogent : pourquoi la chaîne n'a-t-elle pas simplement floutté son visage, utilisé une perruque et une paire de lunettes noires ? Pourquoi avoir recours au blackface, qui, pour rappel, désigne une pratique raciste, d'une autre époque, dans laquelle des comédiens de théâtre à la peau blanche se fonçaient la peau de manière caricaturale pour se moquer des personnes noires.
Lire aussi :
Voilà pourquoi faire un "Blackface" est raciste
"Au lieu de floutter son visage ou de l’interviewer de dos, ils ont préféré la déguiser en 'noire'...", s'indigne une internaute. "Donc pour cacher l’identité d’une personne, on lui met un fond de teint pour peau noire et une perruque afro? On l’a déguisée en noir, donc les noirs sont des déguisements ?", questionne, agacée, une autre internaute.
 
Contacté par le HuffPost, un responsable de la communication de TF1 reconnait qu'il y a eut grimage, avant de se défendre : "Ce grimage ne débouche en aucun cas sur un dénigrement. Tout ça a été fait dans l’intérêt de la personne", insiste-t-il, au HuffPost. Il explique aussi que Sept à huit ne floute jamais la partie portrait de l’émission.
Harry Roselmack défend ce choix
Face à l'indignation des réseaux sociaux, Harry Roselmack, présentateur de Sept à Huit, s'est fendu d'une longue tribune, lundi 17 février au soir, publiée sur le site Closer. Il réfute les accusations de blackface : "Nous ne sommes pas dans une démarche d'agrément, de divertissement, de moquerie, de stigmatisation, estime-t-il. C'est un maquillage destiné à préserver au mieux l'anonymat d'une personne mineure qui témoigne d'un vécu qui pourrait lui porter préjudice si elle y est associée dans son quotidien. Nous ne sommes donc pas dans une démarche constitutive d'un blackface."
La vidéo du jour :
Selon Harry Roselmack, ce choix de maquillage a été "opéré après tests, par des spécialistes, avec l'accord de Nina et ses parents" : il est selon lui celui qui anonymisait au mieux Nina. Ou alors, celui qui était le plus télégénique. "Sans entrer dans des détails qui pourraient aider à identifier Nina, ce choix était le plus efficace sur le plan visuel."
"Il nous est arrivé dans un contexte similaire de valider le maquillage inverse : éclaircir une femme noire pour lui permettre de témoigner dans notre portrait de la semaine", révèle le présentateur. Qui interroge alors : "Doit-on y voir un procédé raciste ?"
Lire aussi :
Pourquoi il faut parler de ces Instagrameuses qui se font passer pour Noires
Harry Roselmack s'indigne par ailleurs que téléspectateurs et internautes ne retiennent "que" le grimage de l'interview qui portait pourtant sur le sujet grave de la prostitution d'une adolescente dans notre pays. "Plus de 7000 adolescents se prostitueraient dans notre pays. Nina a été de ceux-là. Son parcours, sa dérive sont terrifiants. Or ce qui fait le buzz, c'est la façon dont elle a été maquillée pour sa protection", regrette-t-il.
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 https://www.marieclaire.fr/sept-a-huit-accuse-de-blackface-harry-roselmack-reagit,1339216.asp

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Nord : insultée par des contrôleurs, une femme transgenre porte plainte,femmes,violences,

18 Février 2020, 23:36pm

Publié par hugo

 Nord : insultée par des contrôleurs, une femme transgenre porte plainte
Par Juliette Hochberg Mis à jour le 17/02/2020 à 12:06
 

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Jeudi 6 février, devant un arrêt de bus de la commune de Villeneuve-d'Ascq (Nord), deux agents ont agressé verbalement une passante transgenre. Celle-ci a témoigné sur Twitter, avant de porter plainte contre X pour discrimination. La société de transports de Lille a ouvert une enquête interne.
Sur Twitter, Cassandre, une femme transgenre de 35 ans, témoigne avoir été victime de propos transphobes et homophobes de la part de deux contrôleurs d'Ilévia, l'entreprise de transports en commun de la métropole lilloise.
"Travelo", "Monsieur", "Tapette"
Jeudi 6 février, devant un arrêt de bus de la commune de Villeneuve-d'Ascq (Nord), un premier agent aurait regardé avec insistance la Lilloise, selon le témoignage de l'usagère. Celle-ci lui aurait alors demandé pourquoi il la dévisageait ainsi. "C'est là que j'ai entendu 'travelo'. Et 'Monsieur'. J'ai fait demi-tour pour essayer de discuter", explique Cassandre à La Voix du Nord.
Après l'avoir mégenré. l'homme lui aurait lancé : "Je n'ai pas d'a priori, je regarde qui je veux, me fais pas chier tapette (sic)". À ses côtés, un collègue pour le défendre, qui ajoute : "C'est pas marqué sur ta gueule que t'es une femme (sic)". Selon les affirmations de la victime, ce sont deux des six contrôleurs présents à la station qui l'ont agressé verbalement. Elle ne précise pas si leurs collègues sont intervenus durant l'altercation.
Rapidement après cet échange tendu, la Lilloise publie son témoignage sur Twitter. Et quelques jours plus tard, elle porte plainte contre X pour discrimination.
 
La vidéo du jour :
Ouverture d'une enquête interne
La société Ilévia a affirmé à France Bleu Nord avoir ouvert une enquête interne. "Ce n'est pas l'image que l'on veut donner des transports", explique au média régional Francine Velthuizen, directrice marketing de l'entreprise de transports, qui assure que si les faits sont avérés, les agents seront sanctionnés. Elle insiste : "toutes les personnes travaillant au contact du public sont formées à la lutte contre les différents harcèlements entre clients, et donc aussi venant de la part des agents."
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Bordeaux : une femme transgenre agressée et jetée par-dessus une rampe d'accès à un parking
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https://www.marieclaire.fr/nord-insultee-par-des-controleurs-une-femme-transgenre-porte-plainte,1339173.asp

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Arabie Saoudite : Absher, l'application qui permet aux hommes de surveiller les femmes,femmes,societe

18 Février 2020, 23:30pm

Publié par hugo

Arabie Saoudite : Absher, l'application qui permet aux hommes de surveiller les femmes
Par Thilda Riou Mis à jour le 17/02/2020 à 12:05
 

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Mise en ligne par le gouvernement saoudien, l'application pour smartphone Absher permet aux hommes de surveiller les déplacements des femmes, rapporte "Libération".
L'application Absher, lancée depuis 2015 par le gouvernement saoudien, propose de nombreuses fonctionnalités telles que payer son amende de stationnement ou renouveler son permis de conduire, rapporte Libération.
Problème : elle permet également aux hommes (des maris, pères ou frères) de pister les femmes et de limiter leurs déplacements.
Une autorisation de sortie du territoire
Alors qu'en Arabie Saoudite les femmes sont toute leur vie sous la tutelle d'un "gardien", que ce soit un père, un mari ou un homme de leur famille, ces derniers, grâce à l'application Absher, sont aussi en mesure de leur soumettre une autorisation de sortie du territoire, révèle le site américain Insider.
Cette autorisation peut également être révoquée en un clic. Les hommes sont alertés par SMS lorsqu'une femme ou un enfant "à leur charge" sont identifiés à un poste-frontière ou un aéroport. Pour chaque numéro de passeport, les hommes peuvent aussi limiter les autorisations de destinations.
Un système d'alertes plus pointu
En réalité, l'application propose des "fonctions" déjà existantes, remplaçant ainsi les anciennes autorisations papier par des versions numériques. Un système donc plus rapide, avec des alertes de déplacement automatiques plus pointues.
Suscitant une large polémique, l'application Absher est pourtant hébergée par Google et Apple, alors que l'ONG Human Rights Watch rappelle que ces plateformes "ont des règles contre les applications qui facilitent les menaces et le harcèlement".
De nombreuses femmes tentent de fuir l'Arabie Saoudite
Si de nombreuses femmes tentent de fuir l'Arabie Saoudite chaque année, elles risquent des condamnations pouvant aller jusqu’à la lapidation ou la peine de mort, précise BFM TV. Deux jeunes Saoudiennes, qui ont réussi à s'enfuir en Turquie, ont ainsi témoigné lors de l'émission Envoyé spécial sur l'application Absher.
La vidéo du jour :
"Là, comme on a passé la douane en Turquie, sur l’Absher de notre père, c’est marqué 'Dalal en Turquie', 'Dua en Turquie'", explique Dalal. "L’appli donne le contrôle de tout ce qui te concerne au portable de ton 'gardien'. On te contrôle avec la technologie', ajoute Dua.
On te contrôle avec la technologie.
Afin de s'enfuir, les Saoudiennes doivent ainsi avoir recours à des stratagèmes, comme s'emparer du smartphone de leur tuteur pour s’accorder une autorisation de sortie, ou encore modifier le numéro de téléphone rattaché à l’application afin qu’il ne reçoive pas de SMS d’alerte lors de leur fuite, explique Shahad al-Mohaimeed à Insider.
Lire aussi :
Arabie Saoudite : elle perd la garde de sa fille pour avoir porté un bikini
Clarence Rodriguez: "En Arabie Saoudite, tout le monde vit dans la peur"

https://www.marieclaire.fr/arabie-saoudite-application-smartphone-absher-hommes-surveiller-deplacements-femmes,1339170.asp

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« Nous sommes toutes Ingrid ! » : les Mexicaines dans la rue après le féminicide d’une jeune femme de 25 ans,femmes,feminisme,

17 Février 2020, 22:05pm

Publié par hugo

Elle>Société>Actu société
« Nous sommes toutes Ingrid ! » : les Mexicaines dans la rue après le féminicide d’une jeune femme de 25 ans
Publié le 17 février 2020 à 16h06
Des Mexicaines manifestent devant le palais présidentiel, à Mexico City, le 14 février 2020. © Efe/ABACA
À l’appel des associations féministes, de nombreuses Mexicaines ont manifesté vendredi dans les rues de Mexico. Sous le choc depuis le féminicide d’Ingrid Escamilla, 25 ans, elles reprochent l’inaction du président mexicain dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Vendredi, des centaines de femmes ont défilé dans les rues de Mexico City et dans d’autres villes du Mexique, après le féminicide d’Ingrid Escamilla le 9 février dernier. La jeune femme de 25 ans a été poignardée puis dépecée par son compagnon. Des faits d’une extrême violence qui ont choqué le pays tout entier. Afin de crier leur colère et d’interpeller le gouvernement, les manifestantes, vêtues de tenues sombres et le visage masqué par des cagoules noires, ont marché vers le palais présidentiel. Leurs slogans ? « Nous sommes toutes Ingrid ! ». Elles ont aussi jeté des bombes de peinture rouge rappelant le sang, et écrit sur la porte du palais présidentiel « Mexique féminicide ! » ou « État féminicide ! ».
Les manifestantes ont accusé le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador d’inaction face au fléau des féminicides au Mexique. L’an dernier, le pays a enregistré  1 006 féminicides pour l’année 2019. Un chiffre qui serait bien en dessous de la réalité. « Aujourd’hui, nous voulons dire que nous sommes au-delà de la colère. Nous sommes furieuses ! », s’est exprimée une manifestante au micro de l’AFP, comme le rapporte le « Huffington Post ».
Dix représentantes d’associations féministes ont été reçues par la garde rapprochée du chef de l’État, exigeant qu’il « présente des excuses publiques ». Andres Manuel Lopez Obrador avait déjà été interpellé sur son silence face aux féminicides par la journaliste indépendante Frida Guerrera - connue pour ses blogs « Le blog de Frida » et « La colonne brisée » -  lors d’une conférence de presse le 14 février dernier. Andres Manuel Lopez Obrador s’était défendu en déclarant : « Je ne fuis pas mes responsabilités ». La journaliste Frida Guerrera diffuse les histoires de chaque femme assassinée depuis 2016, indique le quotidien mexicain « El Universal », dans un portrait daté de décembre 2019.
« Même mortes, nous méritons le respect ! »
Les manifestantes et associations ont également réclamé des excuses pour le traitement de l’affaire par la presse mexicaine, après la publication de photographies du corps d’Ingrid Escamilla. Elles se sont rendues aux locaux de « La Prensa », l’un des quotidiens incriminés, où des camions du journal ont été incendiés, rapporte le magazine « L’Express ». « Nous exigeons des excuses publiques des médias pour la diffusion des photos d’Ingrid. Même mortes, nous méritons le respect ! », ont exprimé les manifestantes, intimant le directeur du journal de sortir. Une enquête est en cours pour déterminer comment ces images ont pu arriver entre les mains des médias. Une violence supplémentaire pour les proches de la jeune femme.

https://www.elle.fr/Societe/News/Nous-sommes-toutes-Ingrid-les-Mexicaines-dans-la-rue-apres-le-feminicide-d-une-jeune-femme-de-25-ans-3851132

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Charlotte Bienaimé – Un Podcast à Soi,femmes,feminisme,

14 Février 2020, 08:59am

Publié par hugo

13 février 2020
DOSSIERS \ Ces femmes dans nos oreilles
Charlotte Bienaimé – Un Podcast à Soi
 
Charlotte Bienaimé est la réalisatrice d’un autre podcast natif féministe incontournable : Un Podcast à Soi (Arte Radio). Une fois par mois, la journaliste propose des documentaires passionnants sur des questions de genre, de sexualité ou d’inclusivité.
Comment est né le projet de Un Podcast à Soi ?
Pendant plus de dix ans, j’ai travaillé pour France Culture en tant que réalisatrice : j’ai produit de nombreuses émissions documentaires pour Les Pieds sur Terre par exemple, mais aussi pour d’autres émissions. Je viens vraiment de la radio classique, c’est ce que j’ai tout de suite fait après mes études.
Cela faisait plusieurs années déjà que je réalisais presque exclusivement des documentaires sur des questions féministes. J’avais notamment produit une série d’émissions sur les féministes du monde arabe, et une autre de plus de dix heures pour La Grand Traversée, qui dressait des portraits de féministes françaises. C’est dans ce cadre que j’ai commencé à articuler témoignages, textes, réflexions de chercheuses et ambiances sonores, et je trouvais que cela fonctionnait très bien. Et surtout, même après ces dix heures d’émission, je me suis rendue compte que j’avais à peine effleuré la surface du sujet et qu’il manquait énormément de choses !
J’ai donc commencé à chercher un lieu pour diffuser cette pensée-là, et c’est Arte Radio qui a accepté. J’ai donc construit l’émission et fait mûrir l’idée pendant plus d’un an, et le hasard a fait que le premier épisode du podcast, intitulé Sexisme ordinaire en milieu tempéré et qui portait sur le sexisme dans les milieux privilégiés, est sorti trois semaines avant l’affaire Weinstein.
Pourquoi avez-vous choisi le format du podcast ?
J’ai toujours voulu faire du documentaire radio, jamais du visuel. Je voulais faire du long format. Je ne sais jamais quoi répondre quand on me pose cette question, mais je dis souvent que ce qui a dû jouer, c’est ma relation avec ma grand-mère. Ma grand-mère était malvoyante, et nous échangions beaucoup par le biais de cassettes audio. Ma sœur, mes cousines et moi, nous lui enregistrions des cassettes, et elle nous en faisait en retour. Je pense que ce n’est sûrement pas anodin.
J’ai, par ailleurs, fait beaucoup de musique, donc je pense aussi que les sonorités et le rythme sont des choses que j’ai apprises en même temps que l’écriture et la lecture. Cela a du m’imprégner.
Comment expliquez-vous le fait que la pensée féministe aujourd’hui s’est emparée du podcast ?
Le fait d’être libérées de l’image joue énormément. Pour une fois, les femmes n’ont pas d’obligation au paraître ! Pour moi, le podcast a aussi un autre avantage essentiel : c’est une format qui donne la possibilité de monter ! Il y a un immense travail de montage sonore dans Un Podcast à Soi, ce qui ne pourrait pas être aussi travaillé à l’image. Enfin, le podcast permet d’être sur la longueur, de laisser la possibilité à la parole de se déployer. C’est quelque chose que la radio a toujours permis de faire.
Le podcast permet une intimité. On a besoin d’être dans une certaine confiance pour pouvoir entendre ces paroles-là, pour s’identifier à elles. Ce n’est pas pareil de lire des témoignages et de les voir. L’image, souvent, nous sépare. Entendre, en revanche, est une expérience physique. Le son rentre dans le corps, fait rire et pleurer, tout en permettant à chacun.e de demeurer dans sa propre vie. Le podcast permet des identifications, mais aussi de rendre audibles des témoignages qui ne le seraient peut être pas autrement : un témoignage brut sur des questions comme le viol ou les violences sexuelles, cela peut être très difficile. Dans un podcast, on peut lier cette parole à de la poésie, et cela permet d’éviter le sensationnalisme ou la victimisation.
Une chose que l’on remarque très vite dans votre émission et que l’on trouve rarement ailleurs, c’est la présence du silence. Quel est son rôle ?
Les ajouts de silence, c’est pour moi la dernière étape du montage, la touche finale. Je pense qu’on a besoin des silences, ils nous laissent un moment pour intégrer les informations. Après un témoignage très fort par exemple, le silence nous permet de laisser infuser les émotions que nous avons reçues dans notre corps et dans notre esprit. Permettre ces temps-là m’importe beaucoup. C’est aussi un moment pour se retrouver soi, faire l’aller-retour entre le podcast et notre propre vie. Dans Un Podcast à Soi il y a quand même une multitude de sons : les témoignages, les textes, les commentaires des chercheuses, les musiques. Le silence laisse le temps de digérer.
Dans le générique de l’émission, vous avez inséré l’expression « révolution féministe ». Selon vous, ce que nous sommes en train de vivre, c’est une révolution féministe ?
Je pense qu’effectivement, nous sommes dans un moment extrêmement important, historique. Il y a une ébullition folle en termes d’actions sur le terrain, de diffusion du savoir, et les médias mainstream s’intéressent aux sujets féministes. Les choses sont en train de changer, on le voit très bien dans les discussions de famille ou chez les jeunes. Je parle souvent avec des personnes de 17-18 ans qui ont des discours construits sur le féminisme, que je n’avais absolument pas à leur âge !
Ce qui me fait peur, c’est le retour de bâton qui va indubitablement arriver. Il y a quelques années, le mot « féministe » inspirait de mauvaises réactions. Aujourd’hui, quand on se dit féministe, on nous rétorque souvent « t’es féministe parce que c’est à la mode ». Je trouve cela encore pire. On court le risque que le féminisme soit récupéré par le capitalisme, le libéralisme, et que la pensée soit édulcorée. Il ne peut pas y avoir de révolution sans un changement total de système politique et économique. En ce sens, on est encore très loin d’une révolution féministe.
J’alterne énormément entre des moments d’extrême excitation et d’engouement, et des moments où nous nous retrouvons confronté.es à la situation du monde dans lequel nous vivons, qui ne peut pas être compatible avec le féminisme. Quand on voit notamment Marlène Schiappa qui voulait enlever le droit de séjour à des personnes d’origine étrangère parce qu’ils auraient été agresseurs… encore une fois, on est loin de la révolution.
Réaliser Un Podcast à Soi, est-ce un acte militant ?
Non, je n’emploierais pas ce mot là. Il y a une différence pour moi entre la notion de militantisme et celle d’engagement. Bien sûr que le militantisme féministe est extrêmement important et indissociable de la pensée féministe. Je donne d’ailleurs à entendre les paroles de plusieurs militant.es dans le podcast. Mais je qualifierais plutôt mon travail de documentariste engagée. Mon but est de faire entendre ces questions-là avec une certaine mise à distance du militantisme, justement pour pouvoir explorer les différents questionnements, la multitude de positionnements et de courants qui traversent le féminisme.
Savez-vous qui écoute Un Podcast à Soi ?
Nous n’avons pas de données précises. Cela dit, les retours que je reçois me permettent de dire que les femmes sont plus nombreuses à m’écouter que les hommes, même si j’ai tout de même beaucoup d’auditeurs. Ce qui est sûr, c’est que les personnes qui écoutent l’émission appartiennent plutôt à la classe moyenne supérieure et aux classes sociales les plus aisées.
Par contre, je pensais avoir un public principalement citadin, alors qu’en fait pas du tout, c’est très partagé à ce niveau-là. Ce qui me touche, c’est la certitude que le podcast a dépassé le réseau militant féministe.
C’est l’une des raisons qui font que le podcast est un outil génial : il permet de toucher des personnes qui ont moins accès aux actions militantes et au savoir.
Propos recueillis par Léonor Guénoun 50-50 Magazine
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Étiquettes : Médias


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On arrête toutes. Le 8 mars 2020, c’est la grève féministe,femmes,feminisme,

13 Février 2020, 09:53am

Publié par hugo

 13 février 2020
DÉBATS \ Tribunes
On arrête toutes. Le 8 mars 2020, c’est la grève féministe
 
Notre ” Appelle “
Dans le monde entier , les femmes luttent et ont toujours lutté. C’est ainsi qu’elles ont pu faire progresser notoirement leur condition. Mais les attaques se multiplient : nous disons haut et fort stop !
Stop à la précarité, à la surexploitation, aux bas salaires, aux discriminations, au racisme. Stop d’assumer presque seules les tâches domestiques, l’éducation des enfants, le soin aux plus ancien•nes. Stop au capitalisme néo libéral qui fait disparaître nos services publics : hôpitaux, maternités, écoles…. Stop aux injures, aux coups, aux violences gynécologiques et obstétricales, au harcèlement, aux viols, aux assassinats, aux féminicides. Stop aux fermetures des centres d’interruption volontaire de grossesse et aux attaques incessantes contre l’avortement. Stop aux logements indécents, aux personnes sans domicile fixe. Stop au refoulement aux frontières de l’Europe des femmes, des enfants et des hommes exilé-es de pays en guerre. Stop de voir la planète livrée aux multinationales et aux lobbies prédateurs capitalistes,
Notre rôle est fondamental dans la société : si on s’arrête, tout s’arrête. Nous avons l’arme de la grève contre le patriarcat. Le 8 mars, c’est la grève féministe ! Le 8 mars, #OnArrêteToutes
Le 8 mars, c’est une journée de luttes !
Le 8 mars ce n’est pas la « journée de LA femme ». Ce n’est pas la journée où on « célèbre » les femmes, où on offre une rose. Le 8 mars est une journée de luttes.
La date du 8 mars en tant que  » Journée internationale des femmes » a été décidée en 1910 lors de la la Conférence internationale des femmes socialistes menée par la militante Clara Zetkin. Le 8 mars 1917, des ouvrières de Pétrograd, en Russie, se mettent en grève, événement précurseur de la Révolution russe.
Ce sont les militantes féministes contemporaines du Mouvement de Libération des Femmes qui remettent en 1975 le 8 mars à l’honneur alors que l’ONU a décrété 1975 « année internationale de la femme », grossière caricature de notre combat. L’ONU institutionnalisera le 8 mars en tant que  “ Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale  »,  deux ans plus tard. La date est adoptée en France en 1982.
Le 8 mars n’est pas pour nous une journée institutionnelle. C’est une journée où les féministes se mobilisent pour visibiliser les luttes qu’elles mènent tous les jours.
On arrête toutes
 
 
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