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Pour la première fois, une femme présente le JT en Corée du Sud (et l'audience explose)

26 Février 2020, 04:00am

Publié par hugo

 Pour la première fois, une femme présente le JT en Corée du Sud (et l'audience explose)
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Pour la première fois, une femme présente le JT en Corée du sud (et l'audience explose)
 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 21 Février 2020

Depuis novembre 2019, Lee So-jeong est la première femme à présenter le journal dans le pays. Une petite révolution dans une culture encore très dominée par les hommes.
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Lee So-jeong est en train d'écrire l'Histoire. A 43 ans, elle est devenue la première femme à présenter le journal télévisé de "News 9", le plus regardé de Corée du Sud, sur la chaîne publique KBS. Avant son arrivée, le schéma était simple : un homme d'âge mur s'occupait des informations principales, puis s'en suivaient les nouvelles plus légères relatées par une jeune femme. Jeune femme qui quittait le programme une fois mariée, dans la plupart des cas.
 

Lee So-jeong est donc venue insuffler un vent de modernité et d'égalité sur le plateau, en choisissant notamment de travailler aux côtés d'un homme plus jeune. La journaliste souhaite bousculer le côté traditionnel de KBS, et capter le jeune public rebuté par des émissions qui ont tendance à "donner des leçons aux téléspectateurs", explique l'AFP. Et le succès est au rendez-vous : 11 % de part d'audience aujourd'hui contre 9,6 % avant la nouvelle formule. Un changement qui répond "aux exigences de l'époque", affirme le directeur général de l'information de la chaîne, évoquant le bouleversement du mouvement #MeToo.
"Annoncer les principales informations politiques et sociales a longtemps été considéré comme une tache dévolue aux hommes et les femmes étaient sur la touche", explique Bae Bok-ju, militante des droits des femmes. "Le fait qu'une femme présente désormais le journal principal est le signe que la Corée du Sud est à la croisée des chemins pour enfin mettre fin aux stéréotypes liés au genre".
 
Des inégalités professionnelles de taille
Un poste à haute responsabilité, qui récompense une carrière rondement menée, mais qui vient aussi avec son lot de pression et de risques. "Si j'échoue, cela pourrait déshonorer l'ensemble des femmes journalistes", affirme-t-elle. Elle avoue être soucieuse de "bien faire" pour permettre à ses consoeurs d'obtenir "plus d'opportunités".
Car si la Corée du Sud est en avance d'un point de vue économique et technologique, les valeurs traditionnelles restent cependant monnaie courante. L'homme domine dans beaucoup de situations, ce qui empêche les femmes de s'émanciper professionnellement. D'après TV5 Monde, les Coréennes ne gagneraient environ que 66 % du salaire des Coréens, et les mères au foyer subissent une réelle pression quant à l'éducation de leurs enfants - au moins équivalente à celle des femmes qui travaillent.
Lee So-jeong témoigne d'ailleurs de la difficulté de combiner vie de famille et carrière, et des complications qu'elle a rencontrées lors de son retour de congé maternité (elle est mère d'un petit garçon de 6 ans) : "J'avais l'impression de n'être ni une bonne maman ni une bonne journaliste", se souvient-elle. Elle appelle alors "les jeunes femmes à faire de leur mieux au travail sans pour autant s'en vouloir pour les choses qu'elles ne peuvent pas contrôler".
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"Ceci n'est pas un consentement", la campagne choc contre les agressions sexuelles,femmes,violences

26 Février 2020, 03:19am

Publié par hugo

"Ceci n'est pas un consentement", la campagne choc contre les agressions sexuelles
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La campagne "Ceci n'est pas un consentement" de Handsaway.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Jeudi 20 Février 2020

"Ceci n'est pas un consentement". C'est une assertion qui résonne comme un slogan... ou une évidence. Et pourtant, tout n'est pas si limpide pour bien des individus. C'est pour cela qu'il faut relayer sans plus attendre cette campagne de sensibilisation de l'association HandsAway.
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Des images de lèvres recouvertes de stick ronge, de jambes nues, de poitrines ou de fesses féminines. Des gros plans sur des talons, des jeans et des décolletés... La campagne d'affichage initiée par l'association HandsAway est traversée de photographies qui interloquent le regard de celui qui les scrutent. Et sur ces affiches, un slogan, franc du collier : "Ceci n'est pas un consentement". Clair, net, sans bavure.
Cela fait des années déjà que HandsAway lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et notamment contre le harcèlement (qu'il se déroule dans la rue ou les transports) à travers l'application du même nom. En mettant en avant des images de tenues moulantes, l'association désire sensibiliser son public au sujet du consentement. Mais également épingler les trop nombreux préjugés et stigmates qui alimentent la culture du viol.
 
Parmi ces croyances tenaces, l'on trouve cette opinion selon laquelle les choix vestimentaires de la victime seraient trop "provocantes". En gros, qu'elle "l'aurait bien cherché". Malheureusement, cette pensée bien réac est encore trop prégnante aujourd'hui.
"Elle l'a bien cherché"
 
la campagne choc de Handsaway.
Selon une récente enquête de l'institut de sondage Ipsos, 42% des Français pensent effectivement qu'une victime de viol peut l'avoir "bien cherché". Et que la gravité d'une agression est à nuancer selon le contexte. Ainsi, 31 % des personnes sondées par Ipsos pensent que cette gravité est atténuée si la victime a déjà entretenu un rapport sexuel avec son agresseur. Ce "elle l'a bien cherché" n'est donc que trop connu. Bien souvent, on l'associe à la tenue que portait la victime lors de son agression. Ces mêmes tenues que mettent aujourd'hui en scène l'association HandsAway et la photographe américaine Shelby Duncan, histoire de démonter le sexisme ordinaire.
 
 
Des photos pour sensibiliser.
Comme une manière de nous rappeler, par le choc des images, qu'il est (grand) temps de remettre les pendules à l'heure en relayant (massivement) quelques vérités. "La tenue d'une femme, quelle qu'elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L'envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation", détaille l'association dans un communiqué.
 
 
Une campagne qui pose des mots sur le consentement.
Les affichages de l'association dénotent d'ailleurs des campagnes de sensibilisation traditionnelles, qui volontiers fantasment le harcèlement ou l'agression. C'était par exemple le cas de celle de la RATP, qui nous présentait le "frotteur" du métro sous la forme... d'un requin tout droit sorti d'un film d'horreur. A cet imaginaire bien trop surréaliste et sensationnel, HandsAway préfère l'impact, authentique, du réel.
Et l'association de conclure : "Plus grave encore, la tenue d'une femme ne doit pas être vue comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c'est encore trop souvent le cas aujourd'hui". Bien dit.
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"Il ne faut pas que ça recommence" : abusées par leur gynécologue, elles témoignent,femmes,sante,viol

26 Février 2020, 03:17am

Publié par hugo

 "Il ne faut pas que ça recommence" : abusées par leur gynécologue, elles témoignent
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"Il ne faut surtout pas que ça recommence" : agressées par leur gynécologue, elles témoignent
 
Par Pauline Machado
Publié le Mercredi 19 Février 2020

Angélique et sa soeur avaient déposé plainte contre leur gynécologue en 2014 pour agression sexuelle. Six ans après, elles ont appris que l'homme exerçait toujours à Arras en tant qu'endocrinologue. Elles témoignent publiquement pour alerter.
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Les faits datent d'il y a six ans. En 2014, Angélique porte plainte après avoir été agressée sexuellement par son gynécologue, Bernard Henric. En 2015, l'homme est mis en examen pour "viols par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions" et "agressions sexuelles". Le parquet d'Arras, cité dans le JDD, parle également d'"actes anormalement longs sur des zones érogènes, parfois pendant 45 minutes" et précise que "l'instruction a retenu 62 victimes potentielles".
Aujourd'hui, Bernard Henric exerce toujours comme endocrinologue, toujours à Arras. Parce qu'il "ne faut surtout pas que ça recommence", Angélique et A., sa soeur, racontent leur calvaire dans une interview pour France 3 Hauts-de-France.
 
"Une confiance aveugle"
Le 10 novembre 2014, quelques semaines après son accouchement, la première a rendez-vous avec son gynécologue - le seul qu'elle connaisse dans la région - pour démarrer sa rééducation périnéale. Bernard Henric lui demande de s'asseoir de façon à ce qu'elle ne puisse pas voir les gestes qu'il va réaliser. "Je lui ai demandé si c'était nouveau cette manière de faire, mais il m'a dit qu'il mettait toujours le siège comme ça", explique-t-elle à la chaîne locale. Après quelques exercices, elle sent la respiration du médecin sur sa vulve. Puis sa langue.
L'interview d'Angélique, victime présumée d'un gynécologue
"Je me dis, ce n'est pas possible, ce n'est pas ça", confie-t-elle. "Je ne sens plus mes jambes, je ne me sens pas très bien. Je sens sa langue une seconde fois puis une troisième fois." Elle entre dans un état de sidération : elle n'arrive pas à réagir. "Je me dis qu'il faut que je fasse un truc mais je me demande ce que je peux dire", poursuit-elle. "Ce qui me passe par la tête, c'est de dire que j'ai des crampes."
 
Bernard Henric continue malgré tout : "Je finis par lui dire qu'il faut vraiment que ça s'arrête car j'ai envie de faire pipi".
Ce sont ces mots qui arrêtent l'homme. Angélique repart du cabinet, sous le choc de ce qui vient de se passer. "Le pire, c'est qu'après ça, je lui ai fait un chèque et que je lui ai serré la main", livre-t-elle. "Je m'en veux de ne pas m'être assise, de n'avoir réellement rien dit." Elle avoue ne pas vouloir porter plainte, au début. Et puis une ancienne collègue lui fait prendre conscience de la gravité des faits. "Je l'ai fait pour protéger de futures potentielles clientes", déclare-t-elle. "J'ai réalisé que j'aurais été capable d'amener ma fille chez ce gynécologue tellement j'avais confiance en lui. Il fallait que je l'arrête pour que ça n'arrive plus à personne."
Sa soeur, A., rapporte quant à elle s'être rendu compte avoir été agressée lorsqu'elle consulte un autre praticien. "Il m'a dit que mon utérus était un peu sur le côté. J'ai répondu : 'Vous pouvez me le remettre ?' Il m'a regardé très gêné : 'Qui est votre gynéco ?'". Elle lance : "Bernard Henric". Le praticien baisse les yeux.
Une autre plaignante s'était rétractée
Angélique et A. ne sont pas les seules à avoir été supposément agressées par le gynécologue. En 2009 déjà, le JDD explique qu'une jeune femme avait porté plainte avant de se rétracter suite à une confrontation avec le médecin. Cinq ans plus tard, un obstétricien de l'hôpital d'Arras avertit par courrier le président de l'Ordre des médecins du Pas-de-Calais de l'époque, Marc Biencourt, que cinq femmes auraient subi des "attouchements prolongés à connotation sexuelle". Courrier dont ce dernier assure ne pas se souvenir.
Depuis la mise en examen de Bernard Henric, l'accusé nie les faits et l'enquête judiciaire stagne. Appuyé de ces témoignages, l'avocat des deux soeurs et victimes présumées du gynécologue a demandé une audition au magistrat. Une façon d'accéder au dossier et de, on l'espère, le faire avancer.
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CES  PERSONNES  SONT LA  POUR   VERIFIER  LA  SANTE  ET VOIR  SI  RIEN  NE  CLOCHE AU  NIVEAU   DU VAGIN  UTERUS   ETC    ET  EUX  SE PERMETTENT  DE  FAIRE  N IMPORTE  QUOI  !!!!  JE  ME DEMANDE  COMMENT ILS  REAGIRAIENT  SI  ONT  FAISAIT PAREIL A  LEUR  COPINE A LEUR  FEMME  A LEUR  MERE  ????? 

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En Inde, on force les étudiantes à se déshabiller pour voir si elles ont leurs règles,femmes,sante

26 Février 2020, 03:04am

Publié par hugo

En Inde, on force les étudiantes à se déshabiller pour voir si elles ont leurs règles
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De jeunes étudiantes humiliées en Inde.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 17 Février 2020

En Inde, l'objectification et les violences faites aux femmes constituent une forme de normalité. Et bien souvent, cette oppression touche les jeunes filles, leurs corps et les tabous qu'on leur assigne. C'est d'ailleurs ce que démontre ce scandaleux fait divers.
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68. Ce sont pas moins de soixante-huit étudiantes qui ont été forcées de se déshabiller au Sahjanand Girls Institute, un établissement scolaire pour filles de la ville de Bhuj, dans l'ouest de l'Inde. La raison ? Leurs professeurs souhaitaient savoir si... elles avaient leurs règles. Et, le cas échéant, mettre à l'écart (comprendre : exclure) toutes celles qui cochaient cette cause. Ce fait scandaleux s'est déroulé le 10 février dernier et n'a cessé, depuis, de susciter l'indignation, des médias internationaux aux réseaux sociaux.
Dirait-on de cette humiliation ritualisée qu'elle nous étonne ? Pas tant que cela, puisqu'elle émane de l'Inde, cette société où les femmes sont menacées, meurtries et assassinées, même les petites filles. Y subsiste une véritable banalisation des agressions, verbales, physiques et sexuelles, à l'encontre de la gent féminine. Mais avoir cela à l'esprit ne rend pas ce fait divers moins révoltant. Dans le cas présent, il faut savoir que les rênes du "girls only" Sahjanand Girls Institute sont tenus par la secte hindoue de Swaminarayan. D'où la dimension littéralement sectaire de l'établissement, dont le règlement intérieur diabolise ouvertement les menstruations.
 
"C'était une pure torture mentale"
 
Cette "vérification" odieuse s'est déroulée après qu'un professeur ait retrouvé une serviette hygiénique usagée dans un jardin, à l'extérieur de l'établissement. Mais ne vous y trompez pas, la procédure n'a rien d'hasardeuse. Tel que le relate le média The Wire, de telles opérations avaient déjà eu lieu en 2017 dans un pensionnat de Muzaffarnagar, dans l'État de l'Uttar Pradesh, au nord de l'Inde : 70 étudiantes avaient été forcées de se déshabiller pour les mêmes raisons, c'est-à-dire vérifier leur situation menstruelle. Idem en 2018, dans les écoles publiques du district de Fazilka, dans l'Etat indien du Pendjab, au nord-ouest du pays. Une douzaine d'étudiantes avaient du procéder à ce "rituel". Malgré le scandale et l'implication des autorités, les enseignants incriminés n'avaient pas été renvoyés, mais transférés au sein d'autres établissements.
 
Mais pour les étudiantes du Sahjanand Girls Institute, c'en est trop. "C'était une pure torture mentale", fustige l'une d'entre elles dans les pages du Times of India. Constat identique pour le père de l'une des victimes : "Ces gens n'ont pas le droit de torturer ma fille de cette manière". Une torture qui éclot de croyances religieuses inscrites noir sur blanc sur les textes de l'établissement. Lesquelles indiquent, reporte The Wire, que les femmes menstruées ne sont pas autorisées à entrer dans le temple ou la cuisine de l'école, socialiser, ou même toucher les autres étudiantes, et doivent s'asseoir sur les derniers bancs de la classe ou encore se réfugier au sous-sol. Une exclusion et un phénomène d'invisibilisation totalement assumées donc.
Cette diabolisation des règles est une constante en Inde, où les menstruations font figure de tabou. En 2015 déjà, la jeune étudiante indienne Nikita Azad dénonçait cet état des faits sur les réseaux sociaux à travers sa campagne #HappyToBleed, déplorant que son pays souffre encore de "coutumes rétrogrades, barbares et misogynes", vouant toutes les citoyennes qui saignent aux insultes, humiliations et agressions diverses. Sans oublier qu'en Inde, la majorité des femmes n'ont tout simplement pas accès aux produits sanitaires. "Nous saignons, acceptez-le", insistait alors Nikita Azad. C'était il y a cinq ans. Et depuis, rien n'a changé.
"[Ce qui s'est passé au Sahjanand Girls Institute] est un crime grave, une atteinte à la dignité, et cela doit être considéré comme une agression sexuelle", s'alarme l'auteur et concitoyen Tushar Gandhi sur Twitter. Aujourd'hui, les étudiantes humiliées réclament justice. Les jeunes femmes ont donc déposé plainte auprès du vice-chancelier de l'Inde et manifesté sur le campus du Sahjanand Girls Institute. Leurs parents également vont déposer plainte contre l'institut et son directeur. Une enquête et un recueil de témoignages sont en cours.
Espérons que la médiatisation de ce scandale aide ces étudiantes à retrouver le respect qu'on leur a refusé. Selon la Commission Nationale pour les Femmes, trois employées de l'administration de l'établissement auraient déjà été jugées responsables de ces abus et suspendues par le Sahjanand Girls Institute.
Société News essentielles sexisme Inde international Monde règles menstruations étudiant scandale
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Les femmes victimes de violences conjugales ont 44 % de risques en plus de mourir,femmes,violences,

25 Février 2020, 01:45am

Publié par hugo

Les femmes victimes de violences conjugales ont 44 % de risques en plus de mourir
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Les femmes victimes de violences conjugales ont 44 % de risques en plus de mourir
 
Par Pauline Machado
Publié le Mardi 18 Février 2020

D'après une étude britannique, celles qui ont subi des violences conjugales au cours de leur vie souffrent de séquelles fatales.
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En France, 210 000 femmes de plus de 18 ans subissent des violences conjugales chaque année, selon le secrétariat d'Etat chargé de l'Egalité hommes-femmes. En 2019, une femme a été tuée par son conjoint ou ex-conjoint tous les deux jours et demi, relevait le groupe Féminicides par conjoint ou ex. Des chiffres qui témoignent d'une réalité tragique pour une partie de la population, souvent laissée pour compte. Mais au-delà de ce que ces victimes endurent dans leur foyer, leur avenir aussi, est compromis.
D'après une étude menée par des chercheur.ses des universités de Warwick et Birmingham, au Royaume-Uni, elles auraient ainsi beaucoup plus de risques de mourir que celles qui n'auraient jamais connu de violences dans leur couple - toutes causes confondues. Afin d'obtenir ces résultats, les auteurs et autrices du rapport se sont penché·es sur la durée de vie de ces femmes, en étudiant les dossiers médicaux de 18 500 victimes de violences conjugales récupérés dans des cabinets de médecins généralistes entre 1995 et 2017, puis en les comparant à ceux de 72 000 femmes qui n'ont pas subi de violences de ce type.
 
Résultat : 31 % de risques en plus de développer une maladie cardiovasculaire, et 51 % de déclarer un diabète de type 2. Et surtout, 44 % de risques de mourir en plus.
Des facteurs non-négligeables
Si les recherches n'expliquent pas le lien entre la maltraitance et l'espérance de vie, les scientifiques évoquent toutefois certains facteurs non-négligeables : le stress provoqué par ces violences au quotidien et l'hygiène de vie malsaine (malbouffe, alcool, tabagisme) que sont plus enclines d'adopter les victimes. Et puis la dépression, qui toucherait 50 % d'entre elles, précise Le Figaro. Un article de Slate pose également la question des suicides forcés, ou quand le harcèlement du conjoint conduit la femme à se donner la mort, et rappelle d'ailleurs que 76 % des concernées interrogées par le collectif Citoyenne féministe sur le sujet, ont avoué avoir eu des pensées suicidaires pendant ou après la vie avec leur bourreau.
 
Une réalité dramatique, contre laquelle il serait grand temps de déployer des moyens drastiques. Le 29 janvier dernier, l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité un projet de loi visant à autoriser la levée du secret médical en cas de soupçons de violences conjugales. Un·e professionnel·le de santé pourra ainsi signaler ses doutes à la justice lorsqu'il lui apparaît que des violences au sein d'un couple "mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat et que celle-ci se trouve sous l'emprise de leur auteur". Une mesure qui avait été proposée à l'issue du Grenelle des violences conjugales, orchestré par le gouvernement à l'automne 2019.
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Le club de football féminin de Chelsea ajuste ses entraînements aux règles des joueuses

25 Février 2020, 01:20am

Publié par hugo

 Le club de football féminin de Chelsea ajuste ses entraînements aux règles des joueuses
Publié le 24 février 2020 à 14h27
Les joueuses du club de football féminin de Chelsea, à Leigh, le 29 janvier 2020. © Darren Walsh/GettyImages
À l’initiative de sa directrice sportive Emma Hayes, le club de football féminin de Chelsea en Angleterre va adapter ses entraînements aux menstruations des joueuses. L’objectif ? Améliorer leurs performances et limiter les risques de blessures.
Le club de football féminin de Chelsea en Angleterre est devenu le premier club mondial à intégrer les périodes de règles des joueuses dans les entraînements. Une initiative de l’ancienne entraîneure Emma Hayes, aujourd’hui directrice sportive du club de Chelsea. Depuis le mois d’août 2019, les joueuses qui ont leurs règles bénéficient de sessions d’exercices plus légers, rapporte le quotidien britannique « Telegraph ». La coach de 43 ans a indiqué avoir pris la décision d’adapter les entraînements aux règles des joueuses après leur défaite face à l’équipe féminine d’Arsenal, à la finale de la FA Cup, en 2016. « Nous avions plusieurs joueuses qui avaient leurs règles ou étaient à quelques jours de leurs règles au moment du match. (…) Cela a été le point de départ », a reconnu Emma Hayes. Elle a alors souhaité refondre le système d’entraînement des joueuses, basé sur les entraînements de leurs homologues masculins.
« Je suis une entraîneure dans une industrie où les femmes ont toujours été traitées comme de petits hommes. » Emma Hayes déplore que tous les entraînements, « du renforcement à la tactique », soient basés « sur ce que les hommes font ». « Nous sommes des femmes, donc naturellement, nous traversons des choses différentes des hommes tous les mois. Nous devons avoir une meilleure compréhension de cela parce que l’éducation à l’école ne nous informe pas (…) sur nos systèmes reproductifs. Cette décision [d’adapter les entrainements] est venue de la volonté de mieux nous connaître et de comprendre comment nous pouvons améliorer nos performances », a-t-elle indiqué au « Telegraph ».
Une application smartphone dédiée aux règles
Pour mener à bien ce projet, Emma Hayes a choisi d’utiliser une application pour smartphone, « FitrWoman ». Inventée par la médecin du sport Georgie Bruinvels, l’application permet aux joueuses d’entrer directement les informations sur leurs cycles menstruels. La coach utilise ensuite les données fournies par ses joueuses pour préparer des entraînements adaptés. L’application fournit également des conseils physiques et nutritionnels que les footballeuses peuvent adopter si elles le souhaitent. 
Le club espère aussi diminuer le risque de blessures comme les déchirures aux ligaments, « qui ont été reliées aux règles », explique le FC Chelsea dans un communiqué du 14 février. « Le cycle menstruel est un processus inflammatoire et une inflammation excessive peut entraîner une blessure », a rappelé la Dre Bruinvels dans cette même déclaration. Le FC Chelsea, fier de cette initiative, espère en tout cas que cela donnera des idées aux autres clubs : « Ces joueuses seront la première génération de femmes correctement informées sur leurs menstruations et elles diffuseront leur savoir aussi loin que possible. Nous espérons qu’une culture émergera dans chaque club de football dans le monde, ainsi, toutes pourront faire face à leurs cycles menstruels ».

https://www.elle.fr/Societe/News/Le-club-de-football-feminin-de-Chelsea-ajuste-ses-entrainements-aux-regles-des-joueuses-3855735

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Le 8 mars, balance tes casseroles ! ,femmes,feminisme,

25 Février 2020, 01:19am

Publié par hugo

 Le 8 mars, balance tes casseroles !
Le 8 mars, balance tes casseroles ! - © Vagafeminista/2019
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Le 8 mars, balance tes casseroles !
 Publié le jeudi 20 février 2020 à 11h10
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1084 
Une carte blanche d'Hafida Bachir
Le 8 mars 2019, la Belgique a connu sa première grève féministe[1] initiée par le Collecti.e.f 8 maars qui avait appelé les femmes à un arrêt du travail rémunéré mais aussi à arrêter d’étudier, de prendre soin, de consommer. Des actions qui ont donné sens au concept de grève féministe qui invite les femmes, à une date et à un moment choisi de tout lâcher et de le faire savoir. En incluant le travail "reproductif", la grève féministe élargit ainsi la définition traditionnelle du travail en intégrant toutes les tâches effectuées par les femmes.
Et ce 8 mars 2020, Journée internationale des droits des femmes, on remet ça ! C'est une manière de visibiliser tout ce que les femmes font au quotidien pour le bon fonctionnement de l’ensemble de la société. Un quotidien où s’entremêlent tâches liées aux soins aux autres, à la consommation, au travail domestique, au travail rémunéré sans oublier la charge mentale. En d’autres termes : "Si on s’arrête, tout s’arrête !".
Pour accompagner le travail de sensibilisation autour de ces thématiques, Vie Féminine a choisi d’utiliser le symbole puissant et subversif des casseroles qui renvoie à cet ordre maintes fois lancé aux femmes de "retourner à leurs casseroles". Sauf qu’ici, il s’agira de se réapproprier ce stigmate, de refuser ces injonctions et de balancer toutes ces casseroles qui entravent l’autonomie économique des femmes.
►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe
La casserole des tâches invisibilisées
Les femmes consacrent 1 heure et 20 minutes de plus que les hommes aux tâches ménagères, et 15 minutes de plus aux enfants. En moyenne, un jour de semaine normal, les hommes de 18 ans et plus consacrent 1 heure et 23 minutes de plus que les femmes à effectuer un travail rémunéré, mais ils ont néanmoins 44 minutes de temps libre en plus qu’elles.
L'écart entre hommes et femmes concernant le temps voué à ces tâches s'est réduit depuis quinze ans, mais uniquement parce que les femmes y consacrent moins de temps. La durée des périodes que les hommes destinent aux tâches ménagères n'a pas changé depuis 1999.
La "double journée" reste plus que jamais une réalité pour les femmes pendant que les hommes, toujours selon le SPF Economie, disposent de plus de temps pour les loisirs (31,5 heures par semaine) que les femmes (25 heures et 13 minutes par semaine).
De plus, la charge mentale de l’organisation des différents temps de vie de la famille repose toujours sur les femmes. En plus d’assumer le principal des tâches, elles doivent jongler pour coordonner les horaires de crèches ou d’école, les activités extrascolaires ou de loisirs, les rencontres sociales et familiales, les temps de repas, de soin, de sommeil, etc., ce qui relève du défi avec des rythmes professionnels et scolaires aussi peu articulés entre eux.
S’il n’est plus  à démontrer que ces tâches incarnent une fonction sociale essentielle, on ne peut que dénoncer la persistance d’une conception des rôles sociaux qui attribue naturellement ces tâches aux femmes. D’autant que cela a des conséquences sur leur vie : perte d’autonomie financière, culpabilité, souffrances psychiques, sentiment de dévalorisation, problèmes de santé. 
La casserole à pression sexiste, capitaliste et raciste
Alors que la Belgique s’est engagée à prendre toutes les mesures appropriées pour éliminer les discriminations à l’égard des femmes, on peut faire le constat qu’en matière de droits socioéconomiques, la situation des femmes est loin d’être une évidence.
Chez nous, l’écart salarial entre hommes et femmes calculé sur une base annuelle atteint 19%. Les pensions des femmes sont quant à elles en moyenne 35% plus basses que celles des hommes. Les femmes se retrouvent massivement dans les emplois à temps partiels (44% pour 9,6 % d’hommes). Ce sont encore elles qui prennent en majorité les "congés" en début de carrière (congés parentaux, crédit-temps), ce qui fragilise leur position sur le marché du travail. Elles se retrouvent dans des emplois et statuts qui sont insuffisants en matière de protection contre la précarité, voire qui sont eux-mêmes précarisant. C’est le cas dans les secteurs féminisés (nettoyage, vente et grande distribution, métiers du soin aux autres et aide aux personnes dépendantes, etc.). La toute récente grève des aides ménagères en titres services exigeant une revalorisation salariale témoigne de cette précarité.
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D’autre part, les mesures gouvernementales de ces dernières années n’ont pas arrangé les casseroles des femmes, bien au contraire ! Elles ont imposé une flexibilité accrue et des mesures d’activation obligeant les travailleurs et travailleuses à accepter un emploi de moins en moins rémunérateur ou de plus en plus éloigné de chez soi. En matière de chômage, les femmes ont été visées très particulièrement, avec la suppression de la dispense d’activation pour les chômeuses avec enfant en bas âge, dans un contexte où les places d’accueil de l’enfance restent en nombre insuffisant ou sont trop chères. Il y a également eu un rabotage dans le calcul de l’allocation de garantie de revenus (AGR), un revenu complémentaire du chômage pour les travailleur.ses à temps partiel, considéré·es comme "involontaires" alors que les statistiques de l’IWEPS montrent que moins de 10% des travailleuses à temps partiel le font par réel choix.
Il faut aussi rajouter que le marché de l’emploi peut aussi être raciste, discriminant les femmes racisées en leur limitant l’accès à des emplois ou stages (notamment pour les femmes portant le voile) ou en les orientant vers des emplois peu valorisés et peu rémunérés.
Quant aux travailleuses migrantes en situation irrégulière et travaillant sur le marché informel, elles cumulent des difficultés spécifiques qui les empêchent de bénéficier de certains droits fondamentaux (se soigner, se loger, se protéger, etc.).
Si le travail reste un moyen d’autonomie et d’émancipation pour les femmes, sa place dans la société doit être néanmoins repensée. Le travail doit donner accès à des revenus garantissant l’autonomie financière, des droits complets en matière de sécurité sociale et permettre un équilibre entre les différents temps de vie des personnes. L’accessibilité, sans discrimination, aux femmes issues de toutes les couches et catégories sociales est un impératif.
Et toi, qu’est-ce que tu balances ?
Ce sont toutes ces injustices, et beaucoup bien d’autres,  que les femmes veulent voir disparaître. Ce 8 mars, munies de nos casseroles, celles de la contestation, nous rejoindrons toutes celles qui manifesteront leur ras-le-bol face à l’invisibilisation des rôles et des responsabilités que les femmes assument au détriment de leur autonomie économique et parfois de leur santé physique et mentale.
Cette mobilisation à la grève est mondiale comme l’annonce Women’s Global Strike  sur son site : "Nous, organisations féministes et alliées du monde entier, appelons à une grève mondiale des femmes le 8 mars 2020. Nous demandons aux féministes et à leurs alliées de cesser de travailler ce jour-là, reconnaissant ainsi le droit au travail enraciné dans la Journée internationale de la femme, et montrant ainsi au monde entier que lorsque les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête".
Alors dès maintenant, préparons nos casseroles, chaudrons, cocottes, marmites, poêlons, sauteuses, gamelles, faitouts, tajines, lèche frites, woks, écuelles, …. Sans oublier nos batteries de revendications pour rappeler nos exigences pour une société égalitaire, solidaire et juste !
[1] Depuis 2016, de la Pologne à l’Argentine, ces mobilisations s’inscrivent dans un contexte international de grèves féministes. 
Hafida Bachir, Secrétaire politique de Vie Féminine
 
Cette grève est mondiale. Traductions du slogan "Quand les femmes s'arrêtent, le monde s'arrête"
Anglais If women stop, the world stops
Arabe عندما تُضرب النساء، يتعطل العالم
Bahasa Indonésien Jika perempuan berhenti, dunia berhenti
Bengali নারী থামলে দুনিয়া থামবে
Bulgare Когато жените спрат, спира исветът
Chinois 女性停工,世界停摆/ 女性停工,世界 停擺
Coréen 여성이 멈추면, 세상도 멈춘다
Espagnol Si las mujeres paran, el mundo se detiene
Fidjien Kera tu vadua na marama, era tu vakadua talega na vuravura taucoko
Français Quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête
Hindi जब महिलाएं थमती हैं, तो दुनिया रुक जाती है
Japonais 女たちが抗議すれば、世界は動きを 止める
Kinyarwanda Iyi abagore bahagaze, isi irahagarara
Luo Wen piny, ka gigomo to piny be ochung
Néerlandais Als vrouwen stoppen, staat de wereld stil
Népalais महिला रोकिए , संसार रोकिन्छ
Polonais Gdy kobiety zatrzymuja sie, swiat sie zatrzymuje
Russe Если женщины остановятся – остановится мир
Swahili Ikiwa wanawake wataacha, dunia yote yataaacha
Tagalog Kapag huminto ang kababaihan, hihinto rin ang sandaigdigan
Tamoul பெண்கள் வேலைசெய்வதை நிறுத்தினால் உலகம் நின்றுவிடும்
Thaï ถ้าผู้หญิงหยุด โลกจะหยุดชะงัก
Ourdou اگر عورت رک جائے تو دنیا رک جائے گی۔
Vietnamien Khi phụ nữ dừng, cả thế giới ngừng.
 
Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_le-8-mars-balance-tes-casseroles?id=10432636

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Féminicides : quatorze femmes ont déjà été assassinées depuis le 1er janvier,femmes,violences,

25 Février 2020, 01:17am

Publié par hugo

 Féminicides : quatorze femmes ont déjà été assassinées depuis le 1er janvier
Publié le 24 février 2020 à 11h47
Un collage contre les féminicides dans les rues de Paris. © LODI Franck/SIPA
Depuis le 1er janvier 2020, quatorze femmes auraient été tuées par leur compagnon ou leur ex en France. Dimanche matin, c’est un policier qui a tiré à plusieurs reprises sur sa compagne avant de se donner la mort. Retour sur les faits.
Elle lui avait annoncé qu’elle souhaitait le quitter. Dimanche, vers 7h, un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) de Toulon a tué sa compagne avant de se suicider. Il lui aurait tiré dessus à plusieurs reprises. Cet homme âgé de 51 ans aurait auparavant téléphoné à son fils de 19 ans, qui aurait trouvé les deux corps au domicile de cette femme âgée de cinquante ans. Elle vivait dans un village du Var, comme le rapporte « France Bleu Provence ». Selon « 20 minutes » qui cite une source proche de l’enquête, ce policier aurait également  « téléphoné aux gendarmes pour leur expliquer son geste ». Cette femme est mère de deux adolescentes, qui n’étaient pas présentes au moment des faits.
Le gouvernement appelé à agir
Selon la page Facebook du Collectif Féminicides par compagnon ou ex, quatorze femmes ont déjà été assassinées depuis le debut de l’année. Sur les réseaux sociaux, le collectif #NousToutes appelle une fois de plus le gouvernement à agir.

En 2019, ce sont 151 femmes qui ont été tuées par leur compagnon ou leur ex. Les associations féministes ont dressé un bilan mitigé des mesures annoncées à l’issue du Grenelle des violences conjugales. Et martèlent sans relâche qu’il y a plus que jamais urgence à agir et que des solutions existent.

https://www.elle.fr/Societe/News/Feminicides-quatorze-femmes-ont-deja-ete-assassinees-depuis-le-1er-janvier-3855699

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Le "slow sex" : comment ralentir au lit pour mieux jouir ?,articles femmes hommes,couples,sexes,

25 Février 2020, 01:09am

Publié par hugo

 Le "slow sex" : comment ralentir au lit pour mieux jouir ?
par Marion Dos Santos Clara
le 21 février 2020
© Getty Images
 
 
Plus c'est lent, plus c'est bon ? C'est la promesse du "slow sex". Et si, plutôt que de chercher la performance, on prenait enfin le temps de vivre le rapport sexuel en pleine conscience et ressentir le plaisir ? Découvrez tous nos conseils et les exercices pour apprendre à prendre son temps et son pied.
Oubliez les "quickies" et toutes les parties de jambes en l’air chronométrées. Le secret pour prendre son pied, c’est de prendre son temps. La vague du "slow", éloge de la lenteur, s'étend à de plus en plus de domaines : slow food, slow tourisme, slow fashion, slow déco... Et le slow sex s'inscrit dans cette mouvance. Proche du tantrisme, cette manière de faire l’amour en pleine conscience permettrait au couple de trouver un plaisir tout autre et de booster sa vie sexuelle.
Le slow sex, c'est quoi ?
Pour Anne et Jean-François Descombes, auteurs du livre "Le slow sex, s'aimer en pleine conscience", il s'agit avant tout d'être dans le moment présent, "à faire l'amour en étant attentif à ce qui se passe en nous-même, à écouter ce que nous sentons dans notre corps". Cette approche privilégie le plaisir pendant les ébats : les massages, les caresses, les mots doux pour faire monter progressivement l'excitation.
Si la société dans laquelle on vit nous pousse souvent à être en quête de rapidité et rentabiliser notre temps, avec le slow sex, on oublie la performance. La pénétration et l'orgasme ne sont pas les buts ultimes du rapport sexuel.
Comment se mettre au slow sex ?
Ralentir, oui ! Mais comment ? Dans leur livre, Anne et Jean-François Descombes conseillent d'arrêter de rechercher l'excitation et de s'essayer à la détente. Il ne s'agit pas de se regarder dans le blanc des yeux et rester avachis mais plutôt de vivre des rapports "cosy".
Instaurer une ambiance de détente
Contrairement aux "quickies", le slow sex, lui, ne s'improvise pas. D'abord, il faut prévoir et se donner du temps pour sa sexualité. Pour être pleinement dans le rapport et renouer avec ses sensations, il n'y a pas de secrets, il faut oublier le reste. On oublie le travail, les enfants, les rendez-vous à droite à gauche et on coupe son téléphone. Et pourquoi pas favoriser une ambiance propice au lâcher-prise ? Bougies, plaids et playlist sensuelle peuvent aider à ralentir le rythme.
(Re)découvrir les corps
Prendre le temps de faire l'amour c'est aussi prendre le temps de (re)découvrir les corps. Souvent, nous sommes plus préoccupés par l'image que notre partenaire peut avoir de nous pendant le sexe que par ce que nous éprouvons à l'intérieur. Le slow sex nous invite à être à l'écoute de nos propres sensations, tout en prenant en compte les siennes. Le toucher et les caresses sont une bonne manière de commencer à faire l'amour en pleine conscience.
 
© Getty Images
Tester l'immobilité
"La détente dans le mouvement nous permet de mieux ressentir le plaisir, et nous bougeons de façons plus lente et sensible" expliquent Anne et Jean-François Descombes. Avec des mouvements plus lents, la femme découvre un tout autre plaisir, à partir des sensations éprouvées dans son vagin.
Oublier la course à l’orgasme
Axé sur le plaisir et l'extase, et non sur l'orgasme, le sexe slow ne fait pas de fixette sur la pénétration et l’éjaculation. La sexualité en pleine conscience se concentre sur le chemin et non la destination, les voies qui mènent au plaisir sont nombreuses ! Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas du tout aller à l’orgasme mais sortir de l’habitude, ou l’obligation d’y aller systématiquement.
Quelques exercices de sex meditation pour s'initier au slow sex
Dans son ouvrage "Le slow sex, s’aimer en pleine conscience", le couple Descombes propose une série d’exercices pour apprendre à se détendre et développer sa sensibilité corporelle. Ces exercices peuvent aider à se mettre au slow sex.
Le bulletin météo
Ceux qui pratiquent la méditation savent sûrement ce que cache cette appellation. Il s’agit de faire l’état de ses sensations. On peut le pratiquer comme un exercice pour faire part de sa météo intérieure à son partenaire. Pour cela, on s’assoit l’un en face de l’autre, on ferme les yeux et on plonge en soi-même. « Dès que vous observez quelque chose : une sensation physique, un sentiment, une impression… dites-le à votre partenaire » décrit l’ouvrage. On peut ouvrir les yeux au moment où l’on partage son ressenti ou les garder fermer tout au long de l’exercice.
La respiration simultanée
On s’installe dans une position confortable, l’un en face de l’autre, avant de commencer à observer sa respiration, sans chercher à la modifier. Tout en restant présent à sa propre respiration, on observe celle de son partenaire. Peu à peu, on laisse les deux respirations s’accorder. « Inspirez tous les deux en meme temps et expirer ensemble » explique le couple d’auteurs. Lorsqu’on perd le rythme, ce qui peut se produire assez souvent, on prend un instant pour se recentrer et se détendre avant de s’accorder à nouveau à son partenaire.
Le voyage de l'attention
Dans une position allongée, on parcourt avec attention les différentes zones du corps. Des pieds aux chevilles, en passant par les jambes et les genoux, on détend chaque membre. On dessert les mâchoires, on défronce les sourcils. "Il y a des zones du corps où les tensions reviennent très facilement et qu’il est intéressant de visiter régulièrement : ​les épaules, ​le cou et la nuque, ​autour de la bouche, ​l’articulation des mâchoires, ​le ventre, ​les pieds et les mains." précise les auteurs. L'idée ? Pratiquer ce "scan du corps" à différents moments de la journée.
Pour aller plus loin :
Le slow sex, s'aimer en pleine conscience, Anne et Jean-François Descombes, éd. Marabout, 6,90€
 
© Editions Marabout

Ce qu’il se passe dans ton corps au moment de l’orgasme
https://www.aufeminin.com/faire-l-amour/slow-sex-s4009758.html

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Victime d'un choc toxique, elle témoigne : "On joue avec notre santé pour se faire du pognon",femmes,sante,

25 Février 2020, 01:05am

Publié par hugo

 Victime d'un choc toxique, elle témoigne : "On joue avec notre santé pour se faire du pognon"
par Anais Moine
le 19 février 2020
© Dansmesbaskets
 
 
Sandrine, 37 ans, a été amputée de ses deux pieds et de 18 phalanges suite à un choc toxique. Aujourd’hui, cette mère de trois enfants souhaite alerter les femmes pour éviter que d’autres ne traversent cette épreuve.
En juin dernier, Sandrine, infirmière de profession, frôle la mort suite à un choc toxique menstruel. La mère de famille sera finalement amputée de ses deux pieds et de 18 phalanges à cause d’une mauvaise utilisation de sa cup menstruelle. En colère, la jeune femme a accepté de témoigner auprès de nos confrères de CNEWS pour alerter les femmes. « La problématique c’est qu’on dit souvent aux femmes : «si vous faites un choc toxique c’est parce que vous utilisez mal les produits ». Déjà, c’est hyper violent de se prendre ça dans les dents. En gros, on vous dit que vous n’avez pas d’hygiène, que vous êtes sale, que vous gardez les protections trop longtemps… J’ai vu des trucs passer sur moi (sur les réseaux sociaux) où on dit « en même temps si on garde sa cup pendant 24h faut pas s’étonner d’être amputée derrière». Les gens ne sont pas forcément au courant mais le sujet passe très vite sur la question d’hygiène ou de mésusage, alors qu’il y a surtout une très mauvaise information », déplore-t-elle, avant de poursuivre, « Sur la cup menstruelle c’est du n’importe quoi. D’un fabricant à l’autre, l’un vous dira 4, 6 ou 12 heures de port (…) Chacun fait sa petite tambouille, il y a de tout. »
« Aujourd’hui, on met la santé des femmes en danger, s’insurge Sandrine, ça, ça me met dans une rage que vous n’imaginez même pas. On se fout de nous (…) Si personne dans les hautes sphères ne décide qu’il y a des règles précises, il y aura de plus en plus de femmes mortes, handicapées. On joue avec notre santé pour se faire du pognon. Il n’y a pas d’autres mots. Car ça reste un commerce », conclut celle qui a créé l’association « Dans mes baskets » pour informer les femmes sur ce syndrome aussi rare que grave et qui reste encore largement méconnu.
Tampons et choc toxique : Démêler le vrai du faux

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Voir aussi : Les 30 plus belles citations qui parlent d'espoir
 

 
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par Anais Moine

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