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Le blog de hugo,

#TenezvosPromesses : elles pressent le gouvernement à agir face aux violences conjugales

28 Février 2020, 00:03am

Publié par hugo

 #TenezvosPromesses : elles pressent le gouvernement à agir face aux violences conjugales
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#TenezVosPromesses, le hashtag choc de l'association Putain de Guerrières.
Dans cette photo : Marlène Schiappa
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 26 Février 2020

Sur Instagram, les femmes victimes de violences interpellent directement la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, remettant notamment en question la fiabilité du numéro d'urgence 39 19. Le mot d'ordre ? #TenezVosPromesses. Une prise à parti nécessaire.
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#TenezVosPromesses. #NeRienLaisserpasser. On ne peut pas faire plus éloquent ! Ces puissantes assertions, l'association de lutte contre les violences conjugales Putain de guerrières les décoche aujourd'hui à destination de Marlène Schiappa. Le temps de quelques publications virales et nécessaires, le collectif féministe a directement pris à parti la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Dans sa publication initiale, l'association remet notamment en cause la fiabilité du 3919, ce numéro d'écoute national permettant d'agir contre les violences conjugales, abondamment relayé par Marlène Schiappa. "Nous sommes plusieurs à avoir appelé le 3919 dans la nuit en urgence. Et contrairement aux promesses de Marlène Schiappa, nous nous sommes toutes retrouvées en communication... avec le répondeur !, fustige le post.
 
"Or les violences conjugales n'ont pas d'horaires, ni de jour ouvré, elles s'incrustent dramatiquement dans nos quotidiens sans prévenir. Pour s'adapter aux danger qui nous menacent, ce service doit être joignable 7j/7j et 24h/24h. Pas de pause, Pas de répit. Surtout la nuit !". La nuit, c'est ce moment "où tout le monde ferme ses yeux", détaille la publication. Et il ne faudrait pas que la secrétaire d'État en fasse de même.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il faut relayer ce mot-clé sans plus tarder : #TenezVosPromesses.
"Chère secrétaire d'Etat..."
 
 
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Une publication partage par Putain de Guerrires (@putaindeguerrieres) le 24 Fvr. 2020 2 :59 PST
 
Plus que des promesses en vérité, l'association Putain de guerrières en appelle aujourd'hui à "des financements et du concret". Comme un écho aux cinglants reproches qui ont déjà pu être faits par de nombreuses associations féministes à l'égard du Grenelle des violences conjugales l'an dernier. Osez le féminisme avait par exemple fustigé dans un communiqué de novembre 2019 "les politiques publiques insuffisantes et le manque criant de budget pour répondre aux exigences et à l'urgence de la lutte contre les violences".
L'annonce des grands projets du Grenelle avait pour bien des raisons abouti à une "grande déception", nous expliquait en novembre dernier Laura Jovignot, membre du collectif Nous Toutes. Entre autres choses parce qu'un grand nombre de ces mesures "existent déjà depuis des années", soulignait-elle.
 
 
 
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Une publication partage par Putain de Guerrires (@putaindeguerrieres) le 26 Fvr. 2020 2 :50 PST
"Chère secrétaire d'Etat, communiquer c'est bien mais agir c'est mieux, surtout quand il s'agit de sauver des vies", tacle encore Putain de guerrières, suggérant à sa destinataire influente de délivrer "une petite note" à sa consoeur, la ministre de la Justice Nicole Belloubet, "en lui demandant de ne pas oublier les bracelets anti-rapprochement qui devaient sortir début janvier et dont on a toujours pas vu la couleur".
Une allusion à l'une des multiples promesses mises en avant par le Premier ministre Edouard Philippe et Marlène Schiappa l'année dernière : pourvoir les auteurs de violences conjugales desdits bracelets afin que ceux-ci soient mis à distance. Plus de mille de ces objets auraient ainsi dû être distribués en ce début d'année... Une énième déception donc, auquel rétorque ce "Tenez vos promesses" qui nous renvoie à l'invective de la militante féministe Caroline De Haas à l'adresse du gouvernement suite au meurtre de Sylvia Walter par son ex-conjoint : "Réagissez !".
 
 
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Une publication partage par Putain de Guerrires (@putaindeguerrieres) le 25 Fvr. 2020 9 :42 PST
"Arrêtez votre surenchère médiatique mesdames, tenez plutôt vos promesses. Rassurez-vous, on ne vous lâchera pas !", achève avec virulence l'association de lutte contre les violences conjugales. Un message qui a fait l'effet d'une traînée de poudre.
Sur Instagram, bien des internautes s'unissent désormais contre cette "surenchère médiatique" et ce manque d'initiatives concrètes de la part du gouvernement français. Ces femmes indignées posent en mode selfie, un mot-clé inscrit sur la main : #TenezVosPromesses.
Des photographies fortes, relayées sur la page de Putain de guerrières. Celle-ci invite d'ailleurs ses "followers" à suivre le mouvement. L'un de ces clichés, abondamment commenté, affiche un autre mot d'ordre : #NeRienLaisserPasser. Pas de doute, le message, lui, est bien passé. Jusqu'aux oreilles de la secrétaire d'Etat ?
Société

https://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-tenezvospromesses-le-hashtag-qui-presse-le-gouvernement-a-agir_a352669/1
https://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-tenezvospromesses-le-hashtag-qui-presse-le-gouvernement-a-agir_a352669/1

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Des femmes porteuses du VIH stérilisées de force en Afrique du sud,femmes,SEXES,sante,HIV

28 Février 2020, 00:01am

Publié par hugo

 Des femmes porteuses du VIH stérilisées de force en Afrique du sud
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Les violences à l'égard des femmes porteuses du VIH se banalisent en Afrique.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 26 Février 2020

"Traitements dégradants, Violations graves des droits humains...". En Afrique du Sud, où le VIH fait encore des ravages, des dizaines de femmes hospitalisées ont du subir une stérélisation forcée. Des violences écoeurantes.
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C'est un véritable scandale, relayé par les médias nationaux et les organisations non gouvernementales. En Afrique du Sud, une cinquantaine de femmes porteuses du VIH ont subi un traitement d'une grande violence : elles ont été stérilisées de force dans plusieurs hôpitaux du pays. Ces révélations n'éclosent pas de rien. Elles sont le fruit d'une longue enquête menée depuis cinq ans par la Commission pour l'égalité des sexes d'Afrique du Sud.
Ce rapport, relate le média Jeune Afrique, nous apprend que la majorité des victimes étaient enceintes : c'est au moment d'accoucher que ces dizaines de femmes se sont vues contraintes de signer un formulaire nébuleux. Un document qui, en vérité - et elles ne l'apprendront que plus tard - autorisait le personnel de l'hôpital à les stériliser "par divers moyens". Et ce avec "leur consentement", soi disant. Des signatures volées à l'instant où ces patientes hospitalisées éprouvaient "une douleur extrême"... Glaçant.
 
Une violation des droits humains
 
Traitements dégradants. Violations graves des droits humains... Ces termes constituent la conclusion accablante du rapport établi par la Commission pour l'égalité des sexes. En parallèle, les nombreux témoignages des plaignantes et les recherches des enquêteurs en disent également long sur le traitement honteux qui leur a été réservé. Si ces patientes n'apposaient pas leur signature à cette soi-disante "autorisation", le personnel hospitalier refusait par exemple de leur prodiguer des soins médicaux. Et ce en plein milieu d'un accouchement, donc.
 
Comme l'indique encore le média digital marocain Le 360, certaines d'entre elles ont même subi des mutilations. C'est le cas d'une plaignante, dont les trompes de Fallope ont été sectionnées après l'accouchement. D'autres encore auraient été confrontées à une véritable agressivité verbale. Avant de la contraindre à signer un formulaire et quitter l'hôpital, une infirmière aurait ainsi décoché à l'une de ces patientes : "Vous devriez être stérilisées, vous, les personnes vivant avec le VIH, vous aimez faire des bébés, et ça nous ennuie". Des propos édifiants qui suggèrent l'exploitation éhontée de ces femmes par le personnel hospitalier.
Une exploitation d'autant plus scandaleuse que le VIH touche les femmes de manière disproportionnée en Afrique. L'an dernier, l'organisme ONUSIDA, qui mène des actions de prévention à échelle mondiale, l'affirmait d'ailleurs : au cours des dix dernières années, la prévalence du VIH a été "jusqu'à trois fois plus élevée" chez les femmes âgées de 20 à 29 ans que chez les hommes au sein du Cameroun, de la Côte d'Ivoire et du Ghana.
D'où la nécessité vitale de sensibiliser les populations locales sur la réalité du VIH, achève l'ONUSIDA. Mais aussi de révéler les abus que subissent celles qui en souffrent. Aujourd'hui, ces dizaines de victimes, dont les témoignages sont largement soutenus par des organisations de défense des droits des femmes, souhaitent que ces violences ne demeurent pas impunies.

https://www.terrafemina.com/article/vih-des-femmes-sterilisees-de-force-en-afrique-du-sud_a352654/1

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Les autorités saoudiennes ordonnent l'arrestation de la rappeuse féministe Asayel Slay,femmes,feminisme,politiques,

27 Février 2020, 23:57pm

Publié par hugo

 Les autorités saoudiennes ordonnent l'arrestation de la rappeuse féministe Asayel Slay
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Les autorités saoudiennes ordonnent l'arrestation de la rappeuse féministe Asayel Slay
 
Par Pauline Machado
Publié le Mardi 25 Février 2020

La jeune rappeuse saoudienne Asayel Slay a posté sur Youtube un clip de sa chanson "Bnt Meeca" ("La fille de La Mecque" en français), une ode aux habitantes de la ville dont elle salue la force et le courage. Une chanson girl power qui a fortement déplu aux autorités.
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L'Arabie saoudite avait pourtant récemment signé quelques avancées en matière de droits des femmes (depuis la prise de pouvoir du prince héritier Mohammed Ben Salman, celles-ci ont le droit de conduire et de voyager sans l'autorisation d'un homme), le pays prouve une fois de plus que leur liberté - de mouvement comme d'expression - est encore loin d'être acquise. Les autorités de La Mecque ont ainsi ordonné l'arrestation de la rappeuse originaire de la Mecque, Asayel Slay, pour avoir "offensé les coutumes et traditions du peuple". Comment ? En diffusant un clip de son dernier titre, Bnt Meeca ("La fille de La Mecque" en français) qui rend hommage aux femmes de la ville la plus sainte de l'islam.
"Une fille de La Mecque, c'est tout ce dont vous avez besoin/Ne la contrariez pas, elle vous fera du mal", chante-t-elle, estimant que les habitantes de la cité sont plus belles et plus fortes que toutes les autres Saoudiennes.
 
Dans la vidéo, on la voit la jeune femme, voilée et un piercing dans le nez, rapper et danser au milieu d'autres femmes et petites filles, dans ce qui semble être un centre culturel.
Le morceau Bnt Meeca de A sayel Slay
Des paroles et un clip qui n'ont pas plu au gouverneur, Khaled Al-Fayçal. L'officiel s'est fendu d'un tweet condamnant fermement le morceau qui, selon lui, "contredit l'identité et les traditions de sa bien-aimée population" et de "ses enfants de haut rang". Il exige également des sanctions à l'encontre de l'artiste et la vidéo a été retirée.
 
Sur les réseaux sociaux, la controverse enfle.
"Misogyne et raciste"
"Je viens de La Mecque et la seule chose que je trouve offensante est votre racisme et misogynie et votre guerre contre une jeune femme", lâche un internaute sur Twitter, en faisant référence à la couleur de peau de Asayel Slay, qui est noire. Un fait qui a d'ailleurs déclenché un vent de haine sous le hashtag #You_Are_Not_Mecca's_Girls, qui voyait plusieurs utilisateurs du réseau social critiquer les origines est-africaines de la rappeuse, comme le précise Le Monde, allant jusqu'à demander son emprisonnement et son expulsion.
Une autre internaute critique les hautes sphères de l'Etat et ce qu'elle considère comme une hypocrisie crasse : "C'est si typique du gouvernement saoudien : inviter des influenceurs occidentaux pour laver les crimes du régime mais attaquer les véritables femmes saoudiennes qui essaient d'exprimer artistiquement leur identité culturelle". L'utilisatrice fait en effet référence au festival de musique électronique organisé près de la capitale, Riyad, avec des DJs occidentaux, auquel ont assisté des Saoudiennes parfois non voilées, ajoute le journal.
Alors que pendant ce temps-là, l'opposition gronde et plusieurs journalistes, des écrivains, des militants ont été arrêtés en novembre. Ce n'est pas encore gagné...

https://www.terrafemina.com/article/arabie-saoudite-les-autorites-ordonnent-l-arrestation-de-la-rappeuse-feministe-asayel-slay_a352636/1

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En Inde, des femmes forcées de passer des tests gynécologiques "pour le travail",femmes,sante

27 Février 2020, 23:46pm

Publié par hugo

 En Inde, des femmes forcées de passer des tests gynécologiques "pour le travail"
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Des étudiantes indiennes forcées à passer des tests gynéco/photo d'illustration
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 24 Février 2020

"C'est une agression sexuelle". En Inde, on a contraint des dizaines de femmes à passer des tests gynécologiques. Une manière comme une autre de contrôler leur corps et leur intimité. Des révélations tout simplement scandaleuses.
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"Prouver leur aptitude au travail". C'est cette raison en toc que l'on a asséné à quelques dizaines d'employées Indiennes afin de les forcer à subir des tests gynécologiques. Stagiaires au service du gouvernement, ces femmes se seraient même vues contraintes de passer des tests de grossesse. Édifiant.
En Inde, on a pas simplement forcé une soixante d'étudiantes à se déshabiller pour voir si elles avaient leurs règles. Non, les autorités patriarcales déplacent également leur pouvoir au sein de la sphère professionnelle. C'est ce que révèle ce scandale qui a pris place dans la ville de Surat, dans l'ouest du pays. Tel que le relate la BBC, les stagiaires en question ont dû se déshabiller pour passer ces tests, effectués au sein d'un hôpital gouvernemental, l'Institut municipal de recherche et d'enseignement médical de Surat. La démonstration d'une violence d'Etat, dont les femmes font systématiquement l'objet.
 
Des méthodes "déplorables"
 
"Si [ces employeurs] avaient le moindre doute sur la santé d'une employée, ils auraient dû passer des tests d'une manière acceptable ", se scandalise le chef de syndicat Ahmed Shaikh, fustigeant au passage les méthodes "hautement déplorables" du personnel hospitalier. Effectivement, les stagiaires victimes de ces tests abusifs - qui ont finalement déposé plainte - ont été forcées de se réunir par groupes entiers dans la même pièce, dénudées, afin de subir la consultation (très intime) des femmes médecins.
 
Un manque de respect d'autant plus flagrant qu'un mince rideau était "la seule chose qui bloquait la vue de l'extérieur", comme le rapporte la BBC : la porte de la chambre de consultation n'était effectivement pas fermée. Mais ces détails n'empêchent pas la doyenne de l'hôpital Vandana Desai de nier toute forme d'abus. A l'écouter, au sein de son établissement auraient été effectués près de 4 000 tests physiques "sans que jamais une seule plainte ne soit entendue". Mais ces mots sont loin de convaincre les autorités.
Le commissaire municipal de Surat, Banchhanidhi Pani, a déjà lancé une enquête sur ces tests contraignants, laquelle devrait aboutir, d'ici une quinzaine de jours, à un rapport officiel détaillé. Le maire de la ville lui-même, Jagdish Patel, a fustigé ces révélations : "Nous prendrons des mesures strictes contre les coupables si les allégations formulées par les employées se révèlent vraies", poursuit-il du côté de la BBC.
En attendant la fin de l'enquête et l'annonce d'un verdict très attendu, cet énième cas de violences faites aux femmes en Inde suscite l'indignation sur les réseaux sociaux. "Si ces femmes étaient forcés, alors c'est une agression sexuelle", affirme à juste titre un internaute. On ne peut mieux dire.

https://www.terrafemina.com/article/inde-des-femmes-forcees-de-passer-des-tests-gynecologiques_a352624/1

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70 % des hommes seraient gênés de parler de règles après 6 mois de relation,femmes,sante,

27 Février 2020, 23:44pm

Publié par hugo

70 % des hommes seraient gênés de parler de règles après 6 mois de relation
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70 % des hommes sont gênés de parler de règles après 6 mois de relation
 
Par Pauline Machado
Publié le Lundi 24 Février 2020

Une étude britannique s'est penchée sur les attentes de jeunes couples hétérosexuels, et les sujets qu'ils auraient du mal à aborder. Les règles figurent en haut du panier.
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Les stéréotypes ont la dent dure. Et les tabous que l'on aimerait éradiqués depuis longtemps ne semblent pas près de disparaître. C'est en tout cas ce que démontre un rapport intitulé The Relationship Comfort Zone ("La zone de confort d'une relation" en français), qui a interrogé 2000 femmes et hommes britanniques sur leur routine hygiénique, leurs attentes mais aussi ce qui les gêne lorsqu'ils entament une nouvelle relation. Bilan : ce ne sont pas uniquement les hommes qui font perdurer les clichés de genre et les standards de beauté irréalistes.
Les règles, les poils, le poids
Sur les 2000 enquêté·e·s, l'étude révèle donc que 70 % des hommes seraient gênés d'aborder les règles avec leur partenaire après six mois de relation. Les expert·es ne précisent pas s'ils redoutent simplement de l'évoquer ou de poser des questions plus intimes, mais le résultat est là : la majorité d'entre eux n'est pas à l'aise avec la question. Un embarras qui en dit long sur la diabolisation de ce phénomène, rappelons-le, naturel.
 
Côté apparence, les exigences genrées persistent tout autant. Les interrogés ont ainsi déclaré qu'ils souhaitent que leur partenaire porte des sous-vêtements "sexy" pendant au moins un an après leur premier rendez-vous, et rasent leurs jambes tout aussi longtemps. Mais les femmes aussi imposent des notions réductrices de sexualité et de beauté ; elles voudraient ainsi que leurs partenaires entretiennent leurs poils pubiens sur la même période, et les deux sexes ont répondu qu'ils attendraient sept mois au moins avant de se révéler leur passé sexuel.
Et puis, il y a le poids. Aussi bien les hommes que les femmes questionné·e·s estiment qu'il est seulement "acceptable" d'en prendre après 15 mois de relation. Aberrant.
 
Un tabou néfaste
Si chacun·e est évidemment libre de vivre son couple comme il l'entend, certaines exigences physiques contribuent à perpétuer des idées nocives et sexistes. Surtout, le fait d'être mal à l'aise, voire de ne pas vouloir parler des règles avec sa compagne avant un bon bout de temps quand on est un homme n'aide pas à lever le voile sur ce tabou néfaste. Car c'est justement en continuant de considérer les menstruations comme quelque chose de sale et de honteux que l'on nourrit aussi les inégalités de genre, la précarité menstruelle et ses conséquences dramatiques.
Dans le monde, ce sont 500 millions de jeunes filles et de femmes qui n'ont pas accès aux protections hygiéniques par manque de moyen, qui sont exclues pendant leurs règles et qui, pour les plus jeunes, finissent par s'abstenir d'aller à l'école. 1,7 millions de Françaises en seraient touchées, devant parfois avoir recours à des alternatives dangereuses (du papier journal, du papier toilettes ou encore des chaussettes qui, couplés à un manque d'hygiène, causent des infections). Beaucoup d'entre elles doivent même choisir entre se nourrir et acheter des produits périodiques.
Société menstruations règles relations couple News essentielles hommes / femmes
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"Historique !" : une femme acquittée après avoir tué son mari violent,femmes,violences,

27 Février 2020, 20:06pm

Publié par hugo

 "Historique !" : une femme acquittée après avoir tué son mari violent
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La Cour d'assises a rendu son verdict.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 24 Février 2020

C'est un verdict historique. Victime de violences conjugales, une femme de 32 ans avait tué son conjoint d'un coup de couteau, en 2016. Il y a quelques jours, la justice française a finalement décidé de l'acquitter. Une victoire pour la cause des femmes ?
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Ses copines l'appelaient "La dalmatienne", à cause des nombreux bleus qui marquaient sa peau. Une anecdote qui en dit long sur le morbide de cette affaire. Victime de violences conjugales, une jeune femme de 32 ans a tué son mari d'un coup de couteau en plein coeur. C'était il y a quatre ans déjà. Mais ce n'est qu'aujourd'hui que la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a rendu son verdict. Et c'est un soulagement pour ses proches : elle est acquittée.
Légitime défense. C'est la raison pour laquelle cet acquittement a pu avoir lieu. La dangerosité de son compagnon a effectivement pu être démontrée, témoignages étayés de l'entourage à l'appui. Ce verdict n'a rien d'anodin : l'avocat général avait lui-même requis huit ans de prison pour la jeune femme qui, aujourd'hui, a pu retrouver sa liberté. Pour son avocat Jean Kopf, ce n'est pas qu'un fait divers de plus ou la fin d'un procès (qui aura duré trois jours consécutifs), mais une grande victoire.
 
"C'est une victoire historique !"
 
"Je suis bien sûr très satisfait, car la légitime défense est très difficile à obtenir, il faut une proportionnalité, et, là, en l'occurrence, elle avait un couteau et son compagnon n'était pas armé", précise l'avocat dans les pages du Monde. Et Jean Kopf n'est pas seul à s'en réjouir. Sur les réseaux sociaux, cette délibération a suscité un vif émoi. "Ce jugement - ne pas condamner une femme qui a survécu à des violences répétées et qui a finalement poignardé son persécuteur - est une victoire historique ! Désormais il faut rendre ce grand problème sociétal plus visible", a réagi en ce sens l'entrepreneure et professeure Janice Byrne.
 
Partout, on salue cette décision "humaine et juste", qui ferait honneur à toutes les femmes "persécutées, violentées, frappées et pire". Du côté des associations féministes également, l'enthousiasme est bien présent. "On avance !", affirme le collectif Féminicides par compagnons ou ex, recensant les cas de féminicides conjugaux commis dans l'Hexagone. "On ne peut qu'applaudir !", corrobore encore Frédérique Martz, la directrice de l'Institut en santé génésique, lequel prend en charge tout type de violences faites aux femmes.
Les centaines de réactions positives donnent une petite idée de la rareté de ce verdict. Une exception ? Il suffit pour s'en convaincre de relire les mots de l'avocate Anne Bouillon qui, interviewée par Le Point, l'avait affirmé : "Notre justice est encore trop patriarcale". A écouter cette grande défenseuse des femmes victimes de violences, "l'institution judiciaire n'est pas épargnée par ce patriarcat qui continue d'infuser la société. La domination masculine reste très forte et l'émancipation des femmes demeure en 2019 une question fondamentale".
Un constat qui, lui, reste sans appel.

https://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-une-femme-acquittee-apres-avoir-tue-son-mari-violent_a352615/1
"Historique !" : une femme acquittée après avoir tué son mari violent

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Ces étudiantes strasbourgeoises ont inventé un cocktail anti-relous

27 Février 2020, 15:46pm

Publié par hugo

 Ces étudiantes strasbourgeoises ont inventé un cocktail anti-relous
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Les étudiantes strasbourgeoises à l'origine du "Mademoiselle". On applaudit !
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 21 Février 2020

Comment prévenir le harcèlement, surtout quand il sévit dans des endroits aussi bondés que les bars ? A Strasbourg, des étudiantes ont trouvé une solution : proposer un cocktail anti relous. Un concept qui a déjà fait ses preuves ailleurs...
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"Un homme est trop collant ? Tu ne te sens pas en sécurité ? Tu es témoin d'un comportement anormal ? Demande un 'Mademoiselle' au personnel du bar !", proclament depuis quelques semaines les affiches d'une dizaine de bars strasbourgeois. Le Mademoiselle en question n'a rien d'une potion magique qui anéantirait les porcs. Non, il s'agit simplement d'un cocktail fictif, imaginé par les jeunes instigatrices de l'association Mad'EMoiselle (qui lutte contre le harcèlement dans l'espace public). Un nom de code à l'adresse de toutes celles qui, importunées par de gros relous potentiellement dangereux, souhaiteraient couper court à toute situation alarmante.
A Strasbourg, on cogite donc pour lutter contre le harcèlement, surtout quand il prend place dans des lieux aussi bondés que les bars. Commander un "Mademoiselle" au comptoir permet d'alerter le personnel sans pour autant éveiller les soupçons du harceleur. Les employé·es viennent dès lors à votre secours - en toute discrétion - et font en sorte d'éloigner l'individu toxique. Pour les clientes, le cocktail fictif devient dès lors un moyen comme un autre de se sentir en sécurité. Et autant vous dire que cette prévention est une nécessité.
 
Une technique d'évitement efficace
 
 
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Une publication partage par Mad'EMoiselle (@mademoiselle.strasbourg) le 27 Aot 2019 11 :26 PDT
Car le cocktail fictif est une initiative qui se propage dans bien des établissements. A l'instar du "faux appel" (mimer d'échanger au téléphone afin d'échapper à un harceleur ou agresseur) ou du "faux ami" (quand vous faites mine de reconnaître quelqu'un dans un transport pour les mêmes raisons), ce salutaire "Mademoiselle" constitue ce que l'on appelle une technique d'évitement. L'an dernier, l'équipe du bar rennais Le Meltdown a quant à lui introduit L'oeil d'Horus, nom de boisson fictive à commander au barman en cas de situation abusive - rappelons que le dieu Horus protégeait les Égyptien·nes dans l'Antiquité. Une façon de marcher sur les pas de l'Angleterre, où de nombreux bars proposent le "Angel shot", recommandé pour toute situation similaire.
 
Bien sûr, il ne faut certainement pas se réjouir de la popularité de ces cocktails fictifs, qui démontrent que le harcèlement est bien trop banalisé au sein de l'espace public, et ses victimes toujours plus nombreuses. Les quatre créatrices de l'association étudiante Mad'EMoiselle (à l'iniative du fameux "Madmoiselle" donc) ont d'ailleurs pour habitude de sensibiliser leur audience aux violences sexistes et sexuelles. L'intronisation de ce "cocktail SOS" dans certains bars de nuit de Strasbourg (ceux dont les devantures et murs des toilettes affichent des stickers et des prospectus "Mademoiselle") poursuit ouvertement cette volonté d'éveil des consciences.
"On a tout intérêt à éviter que le pire se produise. C'est intolérable qu'une femme se fasse embêter en soirée. Même si on n'est pas directement concerné, le risque zéro n'existe pas. On a tout intérêt à éviter que le pire se produise", explique dans les pages de 20 Minutes le gérant du Barberousse, un établissement strasbourgeois qui a illico adopté le fameux nom de code. En espérant que bien des barmen partagent les mêmes préoccupations, et que cette "Mademoiselle" d'utilité publique investisse encore plus de lieux...
Société News essentielles harcèlement sexisme

https://www.terrafemina.com/article/harcelement-ces-etudiantes-strasbourgeoises-inventent-un-cocktail-anti-relous_a352609/1
https://www.terrafemina.com/article/harcelement-ces-etudiantes-strasbourgeoises-inventent-un-cocktail-anti-relous_a352609/1

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"Et si on s'écoutait ?", trois courts-métrages pour dénoncer les violences obstétricales

27 Février 2020, 15:14pm

Publié par hugo

 "Et si on s'écoutait ?", trois courts-métrages pour dénoncer les violences obstétricales
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Ces courts-métrages veulent mettre un terme aux violences obstétricales
 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 21 Février 2020

La Maison des femmes, le CEGORIF et le réalisateur Nils Tavernier se sont associés pour produire trois courts-métrages qui abordent le sujet difficile des violences obstétricales. Une série tout en subtilité, intitulée "Et si on s'écoutait ?", pour rétablir la communication entre personnel soignant et patientes.
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En 2018, le Haut Conseil à l'Egalité dévoilait un rapport glaçant sur les actes sexistes durant le suivi gynécologue et obstétrical. De nombreuses femmes y révélaient la maltraitance dont elles avaient été victimes de la part de certain·es membres du corps médical. La même année, on découvrait dans une vidéo réalisée par Konbini le témoignage de plusieurs d'entre elles. On entendait, parfois pour la première fois, le terme "point du mari", qui décrit le fait de recoudre la déchirure d'une femme un point plus serré, afin que le plaisir de l'homme soit renforcé. Et la réalisatrice Ovidie a consacré un documentaire saisissant à ces violences obstétricales en 2019.
Si Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne et médecin-cheffe de la Maison des femmes de Saint-Denis (qui oeuvre à la protection des femmes victimes de violences), avoue n'avoir jamais eu affaire à une telle pratique au cours de ses 40 ans de carrière, elle souhaite cependant que les médecins se remettent en question. Objectif : que ces violences, physiques ou psychologiques, ne se reproduisent plus. Elle a donc fait appel au réalisateur Nils Tavernier, avec qui elle avait déjà collaboré sur Elles ont toute une histoire, pour réfléchir à une façon de "rétablir la communication entre le personnel soignant et les patientes", nous confie-t-elle. "Ouvrir le dialogue autant que possible".
 

Et si on s'écoutait, de Nils Tavernier. Episode 1
Elle explique que la médiation est la clé : "Lorsque les femmes sont remontées, c'est souvent qu'on ne leur a rien expliqué", admet-elle. "Il faut que les jeunes médecins comprennent que leurs attitudes, leurs mots, vont au-delà de ce qu'ils pensent. Je me rappelle étant jeune, quand j'annonçais à une femme qu'elle avait fait une fausse couche, pour moi, c'était trois cellules, pour elle, c'était un enfant qu'elle venait de perdre. Le décalage est énorme, et il est nécessaire d'en avoir conscience, en tant que personnel soignant".
Avec Nils Tavernier, la Maison des femmes et le CEGORIF (Cercle des gynécologues-obstétriciens d'Ile-de-France) signent ainsi trois courts métrages qui dépeignent trois consultations, et mettent justement en lumière la violence qu'un comportement, une phrase peut infliger aux patientes. Une série de trois épisodes baptisée Et si on s'écoutait, destinée au personnel soignant - elle sera diffusée dans une école de sage-femmes notamment ou lors de colloques - mais aussi au public.
 
"Rien n'est inventé"
On suit d'abord une jeune femme qui consulte un gynécologue pour s'informer sur l'avortement. Elle semble perdue. En face, la médecin finit sa journée, elle est fatiguée, elle ne lui accorde pas le temps nécessaire. Elle ne réalise pas non plus le soutien dont a besoin sa patiente à ce moment-là, bien que ce soit son rôle. On voit ensuite une jeune femme qui apprend que le coeur de son foetus de 3 mois s'est arrêté de battre.
Le médecin lui apprend sa fausse couche comme il lui parlerait d'un rhume. Puis prend un appel téléphonique et lâche à son interlocuteur qu'il est "au bout de sa vie", à cause de sa charge de travail. Une réflexion compréhensible quand on imagine qu'il enchaîne des dizaines de rendez-vous, mais d'une violence saisissante à ce moment de la consultation.
Dans le dernier épisode, une jeune femme venue accoucher subit le comportement infantilisant de sa sage-femme, elle-même victime des remarques parfois humiliantes du gynécologue.
Et si on s'écoutait, de Nils Tavernier. Episode 2
"Quasiment toutes les phrases, toutes les situations, ont été retirées de ce rapport ministériel", nous assure le réalisateur qui a également signé Que reste-t-il de nos erreurs, un documentaire sur les erreurs médicales. "Rien n'est inventé. Sur le 'non regard', le médecin qui ne propose pas à la patiente de s'asseoir, la difficulté d'écoute face à un avortement, la banalisation d'arrêt du coeur du foetus : je n'ai rien inventé. Après, il ne faut pas non plus accabler tous les médecins."
Car dans certains cas décrits ici, le problème vient aussi du manque de personnel dans les hôpitaux, et du fait que le corps médical est constamment débordé.
Et si on s'écoutait, de Nils Tavernier. Episode 3
Au-delà de dénoncer les violences obstétricales qu'il est crucial d'identifier et d'adresser, ces trois petits films d'une dizaine de minutes chacun dépeignent avec justesse et subtilité la détresse dans laquelle certaines femmes se trouvent face à cette absence d'empathie - qui résulte en un traumatisme parfois difficile à surmonter. Et montrent aussi que l'attitude des médecins, des sage-femmes, des soignant·es en général, détermine l'expérience des patient·es. Un projet qui permettra certainement à ce que ce dialogue, si essentiel, s'améliore.

https://www.terrafemina.com/article/violences-obstetricales-ces-trois-courts-metrages-de-nils-tavernier-denoncent_a352606/1

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Le club de Chelsea va adapter son entraînement aux cycles menstruels des footballeuses,femmes,sports,sante

27 Février 2020, 15:12pm

Publié par hugo

 Le club de Chelsea va adapter son entraînement aux cycles menstruels des footballeuses
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Joueuse de foot/photo d'illustration
 
Par Le HuffPost
Publié le Vendredi 21 Février 2020
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Dans un souci de performance et de prévention des blessures, l'entraîneuse du Chelsea FC a décidé d'adapter son entraînement aux règles des joueuses.
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L'entraîneuse de l'équipe féminine du Chelsea FC, Emma Hayes, a décidé d'adapter son entraînement en fonction de la période menstruelle de ses joueuses, expliquent nos confrères du HuffPost britannique. Une première. Objectif ? Réduire les blessures et améliorer la performance de l'équipe.
En fonction de ce paramètre, l'entraîneuse a conçu des plans individuels d'entraînement et de nutrition pouvant aider à contrôler les fluctuations de poids et à renforcer les tissus musculaires.
 

S'émanciper de la condition masculine
Interviewée par The Telegraph, la directrice Emma Hayes déclare avoir pris conscience de l'importance des cycles menstruels sur la performance de ses joueuses suite à la défaite contre Arsenal en finale de la Coupe d'Angleterre en 2016.
En effet, certaines joueuses de l'équipe étaient à ce moment-là dans leurs périodes menstruelles. "Je me souviens d'avoir vu les joueuses en difficulté et d'avoir pensé que tout était de second ordre", a-t-elle déclaré en ajoutant que les tactiques d'entraînement n'étaient uniquement axées que sur le corps masculin.
 
"Je suis une entraîneuse dans un secteur où les femmes ont toujours été traitées comme des petits hommes", a-t-elle ajouté, estimant en effet que pendant trop longtemps, les footballeuses ont été traitées physiquement de la même manière que leurs homologues masculins.
"Le point de départ est que nous sommes des femmes et, en fin de compte, nous vivons quelque chose de très différent de ce que font les hommes sur une base mensuelle. Et nous devons mieux comprendre cela parce que notre éducation nous a fait défaut à l'école ; on ne nous a pas appris à connaître nos systèmes de reproduction. Cela vient du fait que nous voulons en savoir plus sur nous-mêmes et comprendre comment nous pouvons améliorer nos performances", précise-t-elle.
En outre, si le Chelsea FC est considéré comme le premier club anglais à intégrer le suivi des périodes dans son entraînement quotidien, l'équipe américaine, USWNT, a également utilisé le même procédé avant de remporter la Coupe du monde féminine l'année dernière.
 
S'entraîner plus intelligemment
Pour adapter au mieux les entraînements de football à la condition féminine, le club anglais travaille actuellement avec le Dr Georgie Bruinvels, créatrice de FitRWoman pour la compagnie Orreco. Il s'agit d'une application qui permet aux femmes de suivre leurs règles en saisissant des informations sur leur santé menstruelle et leurs symptômes liés afin de s'entraîner plus intelligemment.
FitRWoman donne des conseils à la fois sur les aliments à consommer à différents moments du cycle et sur les types d'entraînement qui peuvent être les plus bénéfiques pour les femmes. Une joueuse peut en effet être affectée de différentes manières selon la phase de son cycle. Elle peut par exemple avoir des envies de malbouffe.
Des recherches ont d'ailleurs suggéré qu'il existe un lien entre les blessures et les fluctuations hormonales. Elles seraient plus fréquentes dans la première moitié du cycle menstruel. "Le cycle menstruel est un processus inflammatoire et une inflammation excessive peut entraîner une blessure", a déclaré le Dr Bruinvels.
"Ce n'est pas seulement dû à des niveaux élevés d'oestrogènes, mais le suivi du cycle est également très important en termes de risque de lésion osseuse", précise Georgie Bruinvels. Ce nouveau type d'entraînement permet par conséquent aux joueurs de Chelsea de suivre ce phénomène et d'adapter leurs entraînements en fonction, a expliqué le Dr Georgie Bruinvels.

https://www.terrafemina.com/article/football-chelsea-adapte-son-entrainement-aux-cycles-menstruels-des-joueuses_a352603/1

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Alexandria Ocasio-Cortez tacle le cliché sexiste de la "femme en colère cinglée",femmes,feminisme,

27 Février 2020, 13:00pm

Publié par hugo

Alexandria Ocasio-Cortez tacle le cliché sexiste de la "femme en colère cinglée"
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Alexandria Ocasio-Cortez tacle le sexisme ordinaire.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 21 Février 2020

La rhétorique punchy de la députée badass Alexandria Ocasio-Cortez se boit comme du petit lait. Récemment encore, la jeune élue démocrate s'est permise de tacler la misogynie ordinaire en brandissant un grand thème : la colère des femmes.
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La colère des femmes est un pouvoir (et voici pourquoi)
"Il est vraiment temps d'arrêter avec ce préjugé misogyne qui voudrait que les hommes en colère soient puissants, et les femmes en colère timbrées !". Pour une fois, ce n'est pas au Sénat (ni face à Mark Zuckerberg) que la députée démocrate (et badass) Alexandria Ocasio-Cortez s'est livrée à un bel exercice de rhétorique, mais sur Twitter. Jamais à court de punchlines bien senties, la politicienne a réagit aux commentaires virulents de Jennifer Rubin, une chroniqueuse du Washington Post. La journaliste s'était effectivement permise de fustiger l'attitude de la candidate à la présidence Elizabeth Warren, qu'elle accuse d'avoir été "trop colérique" lors du débat de la primaire démocrate qui l'a opposée à Michael Bloomberg.
Une politicienne avec de la répartie, forcément "colérique" ? Pour "AOC", c'est un cliché bien sexiste que voilà. Car la colère des femmes dérange et effraie, surtout lorsqu'elle émane de la sphère politique - alors que, chez les leaders, elle serait forcément signe d'assurance. Ce préjugé de genre, Alexandria Ocasio-Cortez, l'épingle à l'adresse de ses six millions de followers : "C'est une telle absurdité !" Vous DEVRIEZ plutôt être en colère contre l'abus de pouvoir".
 
Pour la politicienne, la vraie question est avant tout "de savoir comment canaliser cette énergie [qu'est la colère] pour en faire un changement positif, synonyme de justice". Une réflexion forte et progressiste.
Un gros tacle au sexisme ordinaire
 

"Elizabeth Warren n'est ni 'méchante' ni en colère. Elle est simplement efficace. Et en passant, nous avons le droit d'être en colère", poursuit avec éloquence la députée et principal soutien de Bernie Sanders. Il faut dire que pour Alexandria Ocasio-Cortez, la colère n'est pas un saut d'humeur ou une option. Non, c'est une évidence, un combat politique à part entière, qui doit s'exprimer "contre le harcèlement sexuel, ou contre les grandes banques qui commettent des fraudes contre des parents isolés", poursuit-elle.
La colère est, dixit l'oratrice, une source perpétuelle d'engagement, un éveil des consciences. "Et contre l'injustice, elle est tout à fait appropriée", ajoute-t-elle sur Twitter.
Des assertions auxquelles la journaliste Jennifer Rubin répond par l'affirmative, mais avec nuance : "ABSOLUMENT, mais [la colère ne doit pas être déversée] contre tout le monde, tout le temps", affirme la chroniqueuse du Washington Post. Une opinion quelque peu déstabilisée par les mots de l'autrice et consultante politique Naomi Wolf. Celle-ci pose la question qui fâche : "Si un leader ou une leadeuse n'est pas 'en colère' contre le racisme ou le sexisme, alors pourquoi devrions-nous l'élire ?". Et toc.
Et si l'on cessait de fustiger la colère féminine, ce grand atout empouvoirant ? Et si l'on cherchait vraiment à comprendre ses vertus militantes ? "La colère est une affirmation des droits et de la valeur de la personne qui l'éprouve. Elle est communication, égalité et connaissance. La colère est liberté, indépendance, extraversion et revendication de soi-même. Elle est justice, passion, lucidité et motivation. Qu'on le veuille ou non, dans la colère, il y a toujours un fond de vérité", s'enthousiasmait à ce titre la féministe Soraya Chemaly dans son passionnant essai Le pouvoir de la colère des femmes. Un livre de chevet d'Alexandria Ocasio-Cortez ?

https://www.terrafemina.com/article/alexandria-ocasio-cortez-elle-tacle-le-cliche-sexiste-de-la-femme-en-colere-cinglee_a352597/1

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