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Le blog de hugo,

Clémence : « Peu de femmes savent que les sages-femmes font du suivi-gynécologique »,femmes,sante,ivg

27 Janvier 2020, 01:25am

Publié par hugo

24 janvier 2020
France \ Société
Clémence : « Peu de femmes savent que les sages-femmes font du suivi-gynécologique »
 
Clémence 23 ans, est étudiante en dernière année à l’école de sage-femme de Toulouse. En octobre 2018, elle a réalisé un stage d’études dans un centre départemental d’éducation et de planification familiale (CDPEF). Rencontre avec une future sage-femme.
Comment s’est passée votre expérience au CDPEF ?
Le centre est dirigé par des sages-femmes, des médecins généralistes, un chef de service gynécologue et des secrétaires. Leur travail consiste à recevoir majoritairement des mineures en consultation, venues pour des demandes diverses : contraception, règles douloureuses, pertes anormales ou demande IVG. Des séances d’éducation à la sexualité en milieu scolaire sont également proposés. Plusieurs thèmes y sont abordés : anatomie, notion de consentement, contraception et infections sexuellement transmissibles (IST).
Chaque entretien fait émerger d’autres sujets par rapport à l’objet initial de la consultation. Au centre, les femmes, mises en confiance, ont tendance à se confier, à parler des traumatismes qu’elles ont vécus. En tant que jeune femme, ce fut difficile pour moi d’être confrontée à des adolescentes, j’ai plutôt l’habitude de pratiquer avec des femmes adultes. Au CDPEF, il faut savoir déceler les demandes implicites des adolescentes. Certaines jeunes filles sont si gênées de parler de sexualité qu’elles peuvent prétexter des douleurs de règles pour une demande de contraception. D’autres nous dévoilent qu’elles ont subi des violences difficiles à entendre. Un jour, une jeune femme qui devait avoir mon âge, est venue pour une consultation gynécologique et au fil de l’entretien, elle a révélé avoir été victime d’inceste paternel durant son enfance et d’une IVG forcée par sa mère. Après quoi, elle a essayé de se faire aider par un magnétiseur qui, lui aussi, a abusé d’elle.
Quel est le rôle du centre lorsqu’il est confronté à de tels témoignages ?
Premièrement, c’est de faire parler les femmes ce qui les soulage beaucoup. On leur explique qu’elles sont victimes, qu’elles ne sont pas responsables. On les informe de l’ensemble de leurs droits, qu’elles peuvent porter plainte et bénéficier d’une aide psychologique. Notre objectif est qu’elles repartent avec toutes les possibilités qui s’offrent à elles : numéros de centres spécialisés dans l’accueil de victimes de violences, coordonnées de psychologues…
Avez-vous été sensibilisée aux violences faites aux femmes au cours de vos études ?
Oui, nous avons eu des cours sur le sujet tous les ans et en 2017 notre association étudiante, le 1er cri, a organisé un séminaire d’une journée sur les violences faites aux femmes. J’ai cependant principalement été formée au centre de planification.
Quel est l’objectif de l’association le 1er cri ?
C’est une association étudiante qui a été créée en 2001 à la suite d’un gros scandale qui a eu lieu à Toulouse. Les étudiantes sages-femmes étaient maltraitées, persécutées par les encadrant.es de l’école de sage- femme et/ou sur les terrains de stage. L’association est née de cette histoire. Pour se défendre, 40 étudiantes sont allées en justice et ont porté plainte contre la directrice de l’école de l’hôpital pour maltraitance, persécution et humiliation.
Cette année je ne suis plus membre de l’association, mais j’étais vice-présidente en 3éme année d’étude et présidente en 4ème année. En tant que vice-présidence, en charge de l’enseignement supérieur, je travaillais avec l’Association Générale des Etudiant.es de Midi Pyrénées (AGEMP). Cette association est unie à la Fédération des Associations Générales d’Etudiants (FAGE) dont l’objectif est de faire remonter les problématiques étudiantes à l’échelle nationale. En France, les étudiant.es sages-femmes sont représenté.es par l’Association Nationale des Etudiant.es sages-femmes (ANESF).
Depuis le 26 janvier 2016, les sages-femmes sont autorisées à pratiquer des IVG médicamenteuses, que pensez-vous de cette réforme ?
Je trouve cette réforme très bien, elle a permis d’augmenter l’offre au vu de l’importance de la demande. C’est une bonne chose qu’il y ait des professionnel.les, comme les sages-femmes, qui pratiquent des IVG médicamenteuses, particulièrement en zone médicale désertique.
Quant à l’autorisation des sages-femmes à pratiquer des IVG instrumentales, actuellement en pourparler, je suis contre car cela dépasse nos compétences. Il s’agit d’un acte chirurgical. Nous, sages-femmes, restons aujourd’hui très partagé.es sur le sujet. Je préférerai d’abord qu’on nous autorise à faire des ventouses (outil obstétrical qui aide à la sortie du bébé) en salle de naissance notamment dans les petites structures où les gynécologues, autorisé.es à le faire, ne sont pas toujours disponibles et/ou sur place.
Quelles sont aujourd’hui les conditions de travail des sages-femmes ?
Tout dépend du milieu de pratique du métier. En libéral, dans un centre de planification, les conditions sont bonnes car ces structures gèrent leur planning comme elles le souhaitent.
La situation est bien différente en hôpital public. A la maternité de l’hôpital Paul de Viguier qui est l’établissement référant de mon école, il y a à peu près 5000 accouchements par an. Les sages- femmes sont surchargées de travail. Il peut y avoir 2 ou 3 femmes qui accouchent en même temps. Les salles sont pleines. Certaines femmes accouchent en salle de pré-travail plutôt qu’en salle de naissance…
Une fois diplômée, je ne pense pas me diriger vers un gros hôpital public. Je n’aime pas cette façon de travailler, nous n’avons pas le temps de prendre soin de nos patientes, de les écouter et de les appréhender dans leur globalité. Moi j’aime cocooner mes patientes, faire attention à leurs désirs, à elles tout simplement.
Beaucoup de femmes préfèrent être suivies par un.e sage-femme pour leurs capacités à les appréhender dans leurs globalité plutôt que par un.e gynécologue. Qu’en pensez-vous ?
Oui en effet c’est souvent ce qu’on entend. Je dirai surtout que peu de femmes savent que les sages-femmes font du suivi-gynécologique, c’est une information très peu répandue.
Depuis quand les sages-femmes réalisent-elles du suivi gynécologique ?
Nous sommes autorisées, depuis 2009, à faire du suivi gynécologique chez des femmes en bonne santé, de la puberté à la ménopause. En revanche, si l’on diagnostique une pathologie, comme une endométriose ou un cancer du col de l’utérus, par exemple, nous envoyons les femmes vers un.e gynécologue.
Avez-vous rencontré des femmes qui ont témoigné de violences gynécologiques ?
Nous avons toujours des patientes qui nous racontent avoir été examinées sans leur consentement ou qui ont subi une épisiotomie sans en être informées. Cet acte médical est normalement discuté avant la naissance, au moment le plus propice, et non pendant l’accouchement quand elles ne sont pas aptes à donner un consentement éclairé. Il y a des sages-femmes qui pensent qu’il vaut mieux ne pas leur demander, car elles risqueraient de prendre peur. Il s’agit pourtant d’une obligation déontologique qui n’est malheureusement pas toujours respectée.
Quel est le bilan de votre expérience au CDPEF ?
J’ai vraiment apprécié cette expérience. Ces structures sont indispensables. J’ai travaillé avec des personnes très bienveillantes qui abordent les femmes dans leur globalité. J’ai trouvé ça super, mais il n’y a pas du tout de suivi de grossesse et j’ai choisi ce métier pour accompagner les femmes à donner la vie.
Dune Kreit 50-50 Magazine
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Étiquettes : Avortement Contraception Santé

https://www.50-50magazine.fr/2020/01/24/clemence-peu-de-femmes-savent-que-les-sages-femmes-font-du-suivi-gynecologique/?fbclid=IwAR3mU2yzIfbZ5vsipSpNPoxmStXrP9LC-plS6taka0Bc9T3-LB7MGXVswws

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VIDEO. Pourquoi les militantes latino-américaines sont-elles en pointe dans la lutte pour les droits des femmes ?,femmes,feminisme,

26 Janvier 2020, 03:42am

Publié par hugo

 VIDEO. Pourquoi les militantes latino-américaines sont-elles en pointe dans la lutte pour les droits des femmes ?
De Tunis à New York, l'hymne féministe chilien "Le violeur, c'est toi" contre la violence sexiste a inspiré les femmes dans le monde entier. Selon l'écrivaine Catalina Ruiz-Navarro, voilà pourquoi les militantes latino-américaines sont en pointe dans la lutte pour les droits des femmes…
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"Il y a un couplet que j'adore dans cette chanson. Il s'intitule : "Un violeur sur ton chemin" et il dit : 'L'État oppressif est un macho violeur.'" Né au Chili, l'hymne féministe "Le violeur, c'est toi" contre la violence sexiste a inspiré les femmes dans le monde entier, de Tunis... à New York. Et ce sont les militantes latino-américaines qui ont mené l'initiative dans la lutte pour les droits des femmes... Mais pourquoi ?
L'Amérique latine, le berceau d'un féminisme avant-gardiste
Dans un pays au passé colonial fort, où il y a beaucoup de violences et beaucoup d'inégalités, cela laisse "de profondes cicatrices". "Je pense que ces inégalités ont donné naissance à une école de pensée féministe unique en Amérique latine, qui a commencé à refléter la violence et qui cherche des solutions face à celle-ci", estime-t-elle. Par exemple, elle évoque le débat autour du mot féminicide dans son pays, la Colombie, qui dure depuis une dizaine d'années. De la même façon, elle précise qu'ils y sont nombreux : "Il y a des attaques à l'acide, par exemple, et on dénombre beaucoup de cas, plus de 3000 femmes, à qui on a jeté de l'acide au visage." Face à une telle recrudescence de la violence, s'est donc développé un élan féministe fort.
Un problème systémique ?
Pour l'écrivaine Catalina Ruiz-Navarro, les violences faites aux femmes sont à l'origine d'un dysfonctionnement plus général dans le pays. "Il y a des systèmes liés à l'éducation, au gouvernement, aux forces policières qui nous blessent au lieu de nous protéger", regrette-t-elle. Aussi, l'écrivaine estime qu'il ne faut pas faire des violences faites aux femmes un problème individuel : derrière chaque agresseur, il y en a un autre. "C'est une succession infinie d'agresseurs qui ne s'arrêteront pas tant qu'on n'aura pas changé le système dans notre culture et notre éducation", souffle Catalina Ruiz-Navarro.
Et si les femmes avaient autant de pouvoir que les hommes, est-ce que ce serait plus facile de résister au harcèlement et à la violence ? Selon l'écrivaine, il n'y a pas de doutes que les hommes ont davantage de pouvoir et que cela influe directement sur le nombre de violences. "Il y a de nombreuses fois où on ne peut pas lui dire de s'en aller", fait-elle valoir. Et ce sont ces limites, ces déséquilibres de pouvoir contre lesquels elle somme de se battre.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-pourquoi-les-militantes-latino-americaines-sont-elles-en-pointe-dans-la-lutte-pour-les-droits-des-femmes_3794063.html

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VIDEO. À la découverte des affiches réalisées pour la série "Sex Education" avec Charlotte Abramow,femmes,feminisme,

26 Janvier 2020, 03:32am

Publié par hugo

 VIDEO. À la découverte des affiches réalisées pour la série "Sex Education" avec Charlotte Abramow
Brut a suivi Charlotte Abramow dans le métro parisien à la découverte des affiches qu'elle a réalisées pour la série "Sex Education".
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Vous les avez peut-être déjà croisées. Des affiches arborant un clitoris, une culotte avec dessus brodé "Non c'est non" ou encore un couple d'hommes qui s'embrassent sont affichées dans plusieurs lieux en France, notamment dans le métro parisien. La photographe et réalisatrice Charlotte Abramow que Brut a rencontrée a contribué à cette campagne d'affichage et à la réalisation d'un petit manuel sur l'éducation sexuelle, dans le cadre de la promotion de la saison 2 de la série "Sex Education". Son objectif : briser les tabous sur des sujets aussi simples que les règles ou le consentement. "L'éducation sexuelle, c'est un truc qu'on n'a presque pas à l'école. Du coup, comme ressources, il y a quoi ? Il y a le porno. C'est pas ouf", pointe-t-elle.
Amener le débat
Charlotte Abramow voit, à travers cette campagne, une occasion d'amener un débat sur la sexualité. "C'est assez inhabituel (…) C'est un truc très privé et qu'on met dans l'espace public", explique-t-elle. Pour elle, les images ont un "pouvoir d'influence" et permettent d'"amener des débats sur la table", de questionner et de réfléchir.
Aussi à l'origine du clip de la chanson "Balance ton quoi" d'Angèle, la jeune femme a toujours été sensible aux causes féministes. "J'essaye de faire passer des messages ou au moins de juste soulever des interrogations parce que j'ai pas la prétention de dire que j'apporte des réponses. Mais juste requestionner un peu les représentations, les normes", confie Charlotte.
La saison 2 de "Sex Education" est disponible sur Netflix depuis le 17 janvier.

https://www.francetvinfo.fr/societe/lgbt/video-a-la-decouverte-des-affiches-realisees-pour-la-serie-sex-education-avec-charlotte-abramow_3792737.html

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VIDEO. Poches inexistantes, talons hauts… La mode est-elle dictée par les hommes ?,articles femmes hommes,sexisme

26 Janvier 2020, 03:26am

Publié par hugo


VIDEO. Poches inexistantes, talons hauts… La mode est-elle dictée par les hommes ?
Entre le placement des boutons et l'absence de poches… Voilà comment les femmes subissent encore aujourd'hui des siècles d'une mode dictée par les hommes.
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Mis à jour le 20/01/2020 | 11:12
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Les boutons
Ils sont placés sur le côté gauche des chemises pour femmes. Pour les hommes, ils sont placés à droite. Cette position sexuée des boutons n'a pas une explication formelle mais pour certains, cela serait dû au fait que les vêtements pour hommes servaient à cacher des armes. La plupart des hommes tenaient les épées avec leur main droite, ce qui rendait le déboutonnage des manteaux, gilets et chemises plus facile avec la main gauche. Un héritage qui persiste aujourd'hui.
Les talons hauts
À l'origine, les chaussures à talons hauts étaient exclusivement conçues pour les hommes. Utilisées comme chaussures d'équitation militaire au 15ème siècle en Perse, elles sont finalement amenées en Europe où les aristocrates masculins les portent pour paraître plus grands, pour se vanter de leur statut.
Les poches
Elles sont souvent fausses, là pour décorer, plus petites ou inexistantes sur les vêtements pour femmes... Et elles ont un passé sexiste. Les poches sont créées pour porter des outils ou des instruments sur soi. Au 18ème siècle, les femmes ont de grandes poches dans lesquelles elles rangent de la nourriture, des fournitures de bureau, des journaux intimes ou du matériel de couture. Contrairement aux poches des hommes qui se cachent à l'intérieur du vêtement, les poches des femmes sont séparées et attachées par une ficelle. C'est seulement au milieu du 19ème siècle que les femmes ont des poches cousues mais elles restent plus petites que celles des hommes.
La mode féminine évolue et les poches sont remplacées par des sacs à main alors que du côté des hommes, les poches se multiplient.
 
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/video-poches-inexistantes-talons-hauts-la-mode-est-elle-dictee-par-les-hommes_3792689.html

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VIDEO. Pour la première fois, un ministre japonais va prendre un congé paternité,articles femmes hommes,egalite,

26 Janvier 2020, 03:24am

Publié par hugo

 VIDEO. Pour la première fois, un ministre japonais va prendre un congé paternité
Dans un pays où seuls 6 % des pères osent en profiter, voilà pourquoi cette décision est révolutionnaire.
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Mis à jour le 20/01/2020 | 10:47
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Shinjirō Koizumi est en passe de devenir le premier ministre japonais à prendre un congé paternité. À 38 ans, le ministre de l'Environnement et son épouse, Christel Takigawa, attendent leur premier enfant pour la fin du mois de janvier. "Pendant les trois mois après l'accouchement, où la mère est la plus sollicitée, je serai donc en congé paternité pendant deux semaines, dans la mesure du possible, avec flexibilité", a-t-il annoncé.
Une décision inédite
Même s'il prévoit de prendre seulement un congé de deux semaines, sa décision demeure révolutionnaire au Japon. En 2018, seulement 6 % des pères actifs ont pris un congé après avoir eu un enfant, contre 82 % pour les mères. Pourtant, la loi autorise les hommes et les femmes à prendre jusqu'à un an de congé après la naissance d'un enfant. Mais dans les faits, la plupart des hommes n'en prennent pas. Concernant les femmes, elles sont souvent contraintes d'abandonner leur carrière quand elles sont mères.
En 2018, un courtier canadien qui vivait au Japon a poursuivi son employeur en justice en expliquant avoir été intimidé et ensuite licencié pour avoir pris son congé paternité. Shinjirō Koizumi, fils de l'ancien Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, espère que son exemple créera un précédent et permettra de faciliter la prise de congé parental pour les hommes japonais, sans que cela affecte leur carrière.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/video-pour-la-premiere-fois-un-ministre-japonais-va-prendre-un-conge-paternite_3792637.html

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La quatrième "Marche des femmes" réunit 6 000 personnes à Washington contre la politique de Donald Trump,femmes,feminisme,

26 Janvier 2020, 03:22am

Publié par hugo

 La quatrième "Marche des femmes" réunit 6 000 personnes à Washington contre la politique de Donald Trump
Une petite foule de femmes, de 7 à 77 ans, vêtues du bonnet rose emblématique de ces marches, ont protesté samedi à proximité de la Maison Blanche.
La foule réunie à la "Marche des femmes" à Washington, le 18 janvier 2020. (YASIN OZTURK / ANADOLU AGENCY / AFP)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 19/01/2020 | 14:55
publié le 19/01/2020 | 10:11
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il y a 9 heures
Coronavirus : ce que l'on sait des trois cas détectés en France
Quelques milliers de manifestants et manifestantes se sont réunis, samedi 18 janvier à Washington, pour la quatrième édition de la "Marche des femmes", ce rendez-vous annuel de protestation contre la politique de Donald Trump et de lutte pour les droits des femmes et des minorités. Trois ans après la première marche, qui avait réuni plus de 500 000 personnes, la foule était plus clairsemée et à peine 6 000 personnes disaient participer à l'événement sur Facebook.
"Je suis encore plus scandalisée que je l'étais il y a trois ans", a écrit sur une pancarte Kim Elliott, une habitante de Washington d'une quarantaine d'années rencontrée par l'AFP. "On savait tous que Trump allait être horrible, et il est encore pire, on ne réalise même pas à quel point", a-t-elle expliqué à côté de sa fille de 7 ans.
 
Une bannière "Destituez Trump" à la "Marche des femmes" à Washington, le 18 janvier 2020. (YASIN OZTURK / ANADOLU AGENCY)
Comme elles, une petite foule de femmes de 7 à 77 ans, féministes affirmées venues entre amies ou en famille et vêtues du bonnet rose emblématique de ces marches, ont chanté derrière la Maison Blanche, dans le froid et sous de fins flocons de neige.
"OK boomer"
En 2017, la première édition de ce défilé avait eu lieu au lendemain de la cérémonie de prestation de serment du président nouvellement élu, et avait marqué la première grande réaction de la société civile à son accession au pouvoir.

Le ballon "bébé Donald Trump" fottant au-dessus de la "Marche des femmes", le 18 janvier 2020 à Washington. (APU GOMES / AFP)
Lauren Sloniger, une habitante de la banlieue de Washington de 26 ans, a décidé de jouer sur l'ironie générationnelle en adressant sur sa pancarte un "OK boomer", ("Cause toujours le baby-boomer", en français) au président Donald Trump, 73 ans, qui a assuré n'avoir "rien fait de mal" dans l'affaire qui lui vaut un procès en destitution au Congrès. Le message qu'elle veut envoyer au milliardaire républicain : "On a vu ce que t'as fait, on va te dénoncer".
Des marches ont eu lieu dans d'autres villes américaines, dont New York, où deux milliers de personnes se sont rassemblés à Times Square.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/la-quatrieme-marche-des-femmes-reunit-6-000-personnes-a-washington-contre-la-politique-de-donald-trump_3791355.html

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Suisse : les panneaux de signalisation se féminisent,femmes,societe

26 Janvier 2020, 02:10am

Publié par hugo

 Suisse : les panneaux de signalisation se féminisent
La ville de Genève, en Suisse, a décidé de remplacer la moitié de ses panneaux de signalisation par des panneaux représentants des femmes.
FRANCE 3
 
 
France 3
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Mis à jour le 18/01/2020 | 17:59
publié le 18/01/2020 | 17:50
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Des passants croisés au détour d'un passage pour piétonnes commentent le choix de la municipalité de Genève de féminiser les panneaux de signalisation. "Ce n'est pas par l'apposition d'un panneau que l'on va faire avancer la cause de la femme (...) Est-ce que vraiment un panneau fait changer les mentalités ?", commente une Suisse. "Qu'on soit homme ou femme ou homosexuel (...), quelque part, on est tous les mêmes, on est tous des individus de cette planète", estime un homme.
"Sexisme ordinaire"
C'est madame la maire qui porte ce projet. 250 panneaux et six types de femmes ont fait leur apparition samedi 18 janvier dans les rues de Genève. "Ça fait treize ans qu'on a construit une politique an matière d'égalité homme femme, avec une exploration de différents champs", explique Sandrine Salerne, maire de la ville. Pour certains, c'est une prise de conscience. Alors, faire apparaître la mixité sur des panneaux officiels n'est pas anodin. "Malheureusement, je pense qu'il y a encore beaucoup de boulot (...) il y a beaucoup de racisme ordinaire, de sexisme ordinaire", souligne un cycliste.

https://www.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/suisse-les-panneaux-de-signalisation-se-feminisent_3790515.html

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Pour la première fois, un ministre japonais prend un congé paternité,egalite,paternite

26 Janvier 2020, 01:50am

Publié par hugo

Les violences sexuelles en hausse en 2019
Le comportement des victimes de violences sexuelles change, elles osent davantage témoigner et porter plainte. De quoi expliquer une augmentation de 12% l'année dernière.
 
 
 
 
 
 
 

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Mis à jour le 17/01/2020 | 10:05
publié le 17/01/2020 | 10:05
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 Pour la première fois, un ministre japonais prend un congé paternité
Dans un pays où les pères prennent rarement des congés à la naissance de leurs enfants, la décision du ministre de l'Environnement pourrait faire figure d'exemple.
Le ministre japonais de l'Environnement, Shinjiro Koizumi, le 11 septembre 2019, à Tokyo. (ISSEI KATO / REUTERS)
franceinfo avec Reuters
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Mis à jour le 17/01/2020 | 17:18
publié le 17/01/2020 | 13:21
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il y a 7 heures
Coronavirus : ce que l'on sait des trois cas détectés en France
Il s'agit d'une première dans l'histoire du Japon. Le ministre de l'Environnement, Shinjiro Koizumi, va provisoirement mettre de côté ses fonctions gouvernementales pour prendre un congé paternité à partir du vendredi 17 janvier. Au sein du gouvernement, cette décision a été favorablement accueillie. "Je lui souhaite de prendre le plus de temps possible. Ce serait vraiment une bonne chose que d'autres hommes suivent son exemple", a ainsi commenté le ministre de l'Economie, lui-même père de trois filles. Certaines voix ont toutefois déploré qu'il fasse passer sa famille devant ses responsabilités.
 
 
 
 
 

Dans un pays où seuls 6% des pères prennent un congé paternité, sa décision pourrait faire figure d'exemple, même s'il ne prendra dans les faits que deux semaines de congés étalés sur trois mois. "Je continuerai de privilégier la politique (...) tout en prenant du temps pour pouponner", a précisé Shinjiro Koizumi, 38 ans, lors d'une conférence de presse organisée à son retour de la maternité où son fils est né.
De fortes inégalités femmes-hommes
Au Japon, les inégalités entre les femmes et les hommes sont très ancrées. En 2017, l'écart salarial entre les hommes et les femmes était 2,5 fois plus élevé au Japon (24,5%) qu'en France (9,9%), selon une note du ministère de l'Economie et des Finances français. L'archipel figure à la troisième place des pays de l'OCDE en termes d'inégalités et environ la moitié des femmes ne retournent pas sur le marché du travail après la naissance de leur premier enfant.
Une femme sur cinq serait victime de "matahara" (contraction de maternity harassment) ou "harcèlement pour cause de maternité". Ce harcèlement, encore très répandu, se traduit par des pressions de la part de l’employeur et des remarques de collègues entraînant le sentiment de ne plus être à sa place.
Toutefois, depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Shinzo Abe en 2012, le gouvernement multiplie les prises de parole en faveur des femmes. Le chef du gouvernement a même déclaré en 2016 vouloir un Japon où "les femmes brillent". Une ambition intéressée ? L'archipel nippon fait face à une pénurie de main d'œuvre et est confronté au vieillissement de sa population et à la baisse de la natalité.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/pour-la-premiere-fois-un-ministre-japonais-prend-un-conge-paternite_3789035.html

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Les violences sexuelles en hausse en 2019,femmes,violences,

26 Janvier 2020, 01:48am

Publié par hugo

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D'après les chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur, les violences sexuelles ont augmenté de 12% en 2019. La progression se poursuit pour la deuxième année consécutive. Des milliers de femmes sont confrontées chaque jour à des violences sexuelles, et doivent supporter le poids du traumatisme. L'année dernière, plus de 54 100 faits de violences sexuelles ont été enregistrés.
Libération de la parole
En 2019, 19% de viols supplémentaires ont été comptabilisés. Quant au harcèlement sexuel, il est en hausse de 8% par rapport à 2018. La libération de la parole des victimes est l'un des facteurs qui expliquent ces fortes hausses.
Non seulement elles sont plus nombreuses à porter plainte, mais elles manifestent également dans la rue. En France, la dernière journée de mobilisation pour dénoncer ces violences faites aux femmes a eu lieu le 23 novembre, à l'initiative du collectif Nous Toutes.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/les-violences-sexuelles-en-hausse-en-2019_3788773.html

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Les solutions d’Oxfam pour lutter contre les inégalités,egalite,economie,

25 Janvier 2020, 03:13am

Publié par hugo

 
À la uneActualitéInégalités et justice fiscale
Les solutions d’Oxfam pour lutter contre les inégalités
Posted on
24 janvier 20207 minutes de lecture
Notre dernier rapport sur les inégalités mondiales, publié à la veille du Forum de Davos 2020, montre que le fossé entre les plus riches et les plus pauvres continue de se creuser de façon abyssale. Les 1% les plus riches de la planète possèdent plus de deux fois les richesses cumulées de 90% de la population mondiale, soit 6,9 milliards de personnes. Des richesses colossales sont concentrées entre les mains d’une minorité de personnes alors que près de la moitié de la population vit avec moins de 5 euros par jour. Au-delà du constat alarmant, Oxfam porte des solutions concrètes et se mobilisent pour que celles-ci soient appliquées par les responsables politiques.
Car notre conviction est profonde : les inégalités ne sont pas une fatalité. Il est possible de les combattre si les gouvernements décident de changer radicalement leurs politiques en adoptant des mesures fortes et ambitieuses.
L’urgence d’agir contre les inégalités
S’attaquer à ces inégalités est notre raison d’être. Nous les calculons pour mieux les dénoncer. Nous les refusons car elles ont un coût énorme : elles freinent la réduction de la pauvreté et elles fracturent nos sociétés. Une autre économie est possible. Tout est une question de choix politiques.
Alors que partout dans le monde, les citoyennes et les citoyens crient leur colère et se mobilisent contre inégalités, la crise des services publics et le changement climatique, les gouvernements portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle et doivent impérativement retrouver le sens d’une économie plus humaine.
En France, Oxfam demande à Emmanuel Macron de réorienter de toute urgence sa politique en faveur d’une réduction des inégalités.
Je rejoins la mobilisation
Quelles mesures politiques prioritaires pour inverser la tendance et lutter efficacement contre les inégalités ?
La lutte contre les inégalités nécessite que des mesures fortes et ambitieuse soient prises, dans le sens de la justice sociale, de la justice fiscale et en faveur de l’égalité femmes-hommes.
Rétablir une plus grande justice fiscale
Taxer de nouveau les grandes fortunes
Partout dans le monde, les grandes fortunes payent de moins en moins d’impôts. Pourquoi ? Parce que la plupart des gouvernements ont adopté des lois qui décident de réduire toujours plus la fiscalité des plus riches.
Dans les pays riches, le taux maximum moyen d’impôt sur le revenu des particuliers a chuté, passant de 62 % en 1970 à 38 % en 2013. La France, qui a supprimé l’impôt de solidarité sur la fortune et mis en place une « flat tax » ne fait pas exception à cette tendance générale. Les pertes fiscales pour la France représentent environ 4 milliards d’euros par an.
Quand les plus fortunés ne payent pas leur juste part l’impôt, ce sont des ressources considérables qui manquent aux budgets des Etats pour financer les écoles, les hôpitaux, la protection sociale, les transports… Au final, c’est le reste de la population qui doit payer la facture !
Cette injustice, certains milliardaires et millionnaires la dénoncent. Bill Gates et Warren Buffet demandent depuis longtemps au gouvernement américain de les taxer davantage. Et cette année, ils sont 121 à demander à payer plus de taxes pour réduire les inégalités.
Pour retrouver plus de justice fiscale, Oxfam demande au gouvernement français :
de rétablir un impôt sur les grandes fortunes.
de supprimer le prélèvement forfaitaire unique (PFU).
une réforme en profondeur de l’impôt sur le revenu pour le rendre plus juste, progressif et lisible, notamment par l’ajout de nouvelles tranches d’imposition.
Lutter contre l’évasion fiscale des multinationales
Les multinationales payent moins d’impôts qu’avant la crise financière de 2008 et elles continuent de transférer artificiellement jusqu’à 40 % de leurs bénéfices réalisés à l’étranger dans des paradis fiscaux. Selon l’économiste Gabriel Zucman, le manque à gagner pour les Etats se chiffre à 350 milliards d’euros par an, dont 120 milliards pour l’Union européenne et 20 milliards pour la France.
Pourtant, les gouvernements manquent de courage politique pour stopper le fléau de l’évasion fiscales des multinationales. Un exemple ? La liste noire européenne des paradis fiscaux est ridicule car elle ne compte que 13 pays et ne comprend pas les paradis fiscaux les plus notoires, notamment les paradis fiscaux européens : le Luxembourg, l’Irlande, les Pays Bas ou Malte.
Oxfam demande à la France d’adopter une liste noire crédible des paradis fiscaux et de défendre à l’international une réforme ambitieuse de la fiscalité des multinationales : une réforme qui demandent aux multinationales de payer leur juste part d’impôt dans les pays où elles exercent une activité réelle, et qui prennent en compte les intérêts des pays en développement.
Réduire les inégalités dans les grandes entreprises, notamment entre les femmes et les hommes
Des écarts de salaires de plus en plus importants
Les écarts de salaires entre PDG et salarié-e-s au sein des grandes entreprises sont démentiels et sont une des causes profondes des inégalités de richesses. Un patron du CAC 40 a gagné en moyenne 277 SMIC en 2018, selon le rapport annuel du cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest, soit 5,77 millions d’euros.
Dans certains secteurs, les inégalités continuent d’empirer : en 2018, le PDG du groupe Sanofi gagnait ainsi plus de 343 fois le salaire moyen d’un-e aide-soignant-e français-e chargée d’administrer les produits de la marque à des patients.
Les inégalités salariales touchent en premier lieu les femmes
Les femmes sont en première ligne des inégalités des salaires. Pourquoi ? Car elles sont concentrées dans les secteurs d’activité les moins bien rémunérés et les plus précaires. C’est le cas en France mais aussi dans tous les pays du monde.
Ménage, cuisine, gestion du budget, soin des proches, collecte de bois et d’eau dans les pays du Sud, la valeur monétaire du travail non-rémunéré assuré par les femmes de 15 ans ou plus représente au moins 10 800 milliards de dollars chaque année, soit trois fois la valeur du secteur du numérique à l’échelle mondiale. Dans le même temps, on estime que 42 % des femmes dans le monde ne peuvent avoir un travail en raison de la charge trop importante du travail domestique et de soin qu’elles doivent porter dans leur cadre familial.
Les femmes restent sur-représentées dans les secteurs les plus précaires et les moins valorisés économiquement, tels que l’éducation, la santé, le travail social, le nettoyage…
En France, les femmes gagnent en moyenne 22% de moins que les hommes. Elles ne sont que 18,4 % à siéger dans les comités exécutifs des entreprises du SBF120 (société en bourse) et elles occupent 78% des emplois à temps partiel et 70% des CDD et des intérims.
Il est possible de reprendre la main sur le système économique injuste et sexiste. En France, Oxfam demande au gouvernement de prendre les mesures suivantes :
Fixer une obligation de publication des écarts de rémunérations pour les grands groupes par quartile, par pays et par genre.
Améliorer les conditions de travail et valoriser les rémunérations dans les métiers à prédominance féminine notamment dans les métiers du soin.
Sanctionner les entreprises ne respectant pas l’égalité professionnelle.
Instaurer la parité dans les instances de décisions, y compris les comités exécutifs, et des postes d’encadrement dans les grandes entreprises.
Augmenter significativement la durée du congé paternité.
Renforcer la transparence sur les écarts de salaires (par quartiles, par pays, par genre).
Protéger nos services publics et nos retraites
L’éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches…nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités. Il est donc nécessaire de les protéger en leur apportant les financements nécessaires pour qu’ils continuent à fournir des soins et des services de qualité et accessibles à toutes et tous.
La protection des services publics passent également par une reconnaissance des salarié-e-s qui y travaillent : prise en compte de la pénibilité, rémunérations décentes, moyens matériels nécessaires.
Oxfam demande également aux responsables politiques de veiller à ce que le financement des services publics ne repose pas en majorité sur les personnes les plus pauvres. Or notre fiscalité repose de manière croissante sur des impôts régressifs comme la TVA et la CSG, des impôts qui pèsent proportionnellement plus sur les citoyen-ne-s les plus pauvres.  Les recettes de la TVA, la première recette fiscale de l’Etat, ont augmenté de 25% depuis 2000 et celles de la CSG… de 370 %.
Le choix du système de protection sociale reflète l’engagement d’un pays à réduire les inégalités.
Un système de retraites qui permettent de lutter contre les inégalités
C’est notamment le cas pour notre système de retraites. La réforme des retraites qui sera bientôt en discussion au Parlement risque d’accentuer encore davantage les inégalités existantes en France, et en particulier celles entre les femmes et les hommes.
Aujourd’hui, les femmes touchent en moyenne des pensions inférieures de 42 % à celles des hommes, 26 % si on prend en compte la pension de réversion.
Oxfam soutient les mobilisations qui demandent :
La prise en compte la réalité de l’emploi des femmes, davantage sujettes aux carrières hachées.
De renforcer la cotisation de solidarité prélevée sur les hauts revenus afin de tenir compte de leur espérance de vie plus longue.
D’instaurer un minimum retraite à hauteur du SMIC.

https://www.oxfamfrance.org/inegalites-et-justice-fiscale/les-solutions-doxfam-pour-lutter-contre-les-inegalites/

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