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Déjà 4 féminicides en 5 jours depuis le 1er janvier 2020,femmes,violences,violences conjugales

6 Janvier 2020, 23:39pm

Publié par hugo

 Déjà 4 féminicides en 5 jours depuis le 1er janvier 2020
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4 féminicides ont eu lieu depuis le début de l'année 2020
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Lundi 06 Janvier 2020

4 féminicides en 5 jours. Soit presque un féminicide par jour. En ce début d'année 2020, les associations tirent la sonnette d'alarme et appelle le gouvernement à - enfin - réagir.
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Raymonde, 84 ans, serait morte de la violence de son conjoint à Ars-sur-Moselle (57), le 4 janvier dernier. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'octogénaire est "décédée dans des conditions violentes" et "Roger, son mari de 84 ans, est suspecté de la lui avoir donnée", révèle Le Républicain. Celui-ci - que l'on décrit comme "dépressif" et en prise à des "crises" - a été interné d'office en psychiatrie, avant même d'avoir été entendu par la police. Il s'agirait du premier féminicide de 2020, identifié par les associations.
"Samedi 4/01 à Ars-sur-Moselle (57), Raymonde (84 ans) a été tuée par son mari Roger (84 ans) à leur domicile. Elle était malade. Il a été hospitalisé. Très peu d'info ne filtrent. #omerta. Non, pas de "drame familial" le @lerepu mais #féminicide", dénonce les administratrices du compte Twitter Féminicides Par (Ex) Compagnons.

 
Si le meurtre de Raymonde a été le premier à être évoqué, trois autres femmes seraient elles mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l'année 2020. Selon Féminicides Par (Ex) Compagnons, une femme aurait été tuée par son compagnon dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 janvier à Givet (Ardennes). L'alerte a été donnée par son fils, mineur, cette même nuit vers 3 heures du matin. Celle-ci aurait trouvé la mort "dans un contexte conjugal" selon le parquet, qui a placé son compagnon en garde à vue.
 
Vendredi 3 janvier, à Ussel (en Corrèze), le corps d'une femme de 28 ans a été découvert sans vie à son domicile par des sapeurs-pompiers alertés par des proches inquiets de ne pas avoir de nouvelles depuis plusieurs jours. Son compagnon, présent lors du décès, a été placé en garde à vue. Selon une source proche de l'affaire, des traces de violences auraient été observées sur le corps de la jeune femme, maman d'un enfant de deux ans, rapporte Le Populaire. Une enquête pour des faits de nature criminelle a été ouverte.
Mercredi 1er janvier, Laetitia Hemery, 31 ans, aurait été tuée par son compagnon. Portée disparue depuis le Nouvel An, la jeune femme avait passé la soirée du réveillon avec son compagnon dans un restaurant de Toulon. L'homme a été mis en examen et écroué pour "homicide volontaire par concubin" dimanche 5 janvier 2020, relaye Ouest France. Si celui-ci ne reconnaît pas les faits, "il existe des éléments à charge quant à son implication dans cette disparition et dans ce qu'on pense être un homicide", précise Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon. L'homme a déjà été condamné à plusieurs reprises et a des précédents de violences conjugales. L'alerte de la disparition de la jeune femme, mère de 4 enfants, a été lancée par sa famille dès le 1er janvier.
"Emmanuel Macron, il est temps de sortir de votre silence et d'agir"
Sur Twitter, l'association #NousToutes tire la sonnette d'alarme et appelle gouvernement à agir. "Nous avons publié trois annonces de féminicides aujourd'hui. Trois. En une journée. Emmanuel Macron, il est temps de sortir de votre silence et d'agir. Les solutions existent pour faire cesser ces crimes. Mettez les en place", s'insurge l'association sur Twitter.
 
149 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2019. Le Grenelle des violences conjugales n'a pas été à la hauteur des espérances des associations, qui dénoncent des mesures inefficaces et interpellent à nouveau le gouvernement à faire cesser le massacre.
Société féminicide Violences conjugales Grenelle des violences conjugales Violences News essentielles
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https://www.terrafemina.com/article/femincides-4-femmes-ont-deja-ete-tuees-depuis-le-debut-de-l-annee-2020_a351949/1

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On arrête toutes: “On continue à se battre contre la «réforme» des retraites !”,femmes,economie,

6 Janvier 2020, 23:31pm

Publié par hugo

6 janvier 2020
Brèves
On arrête toutes: “On continue à se battre contre la «réforme» des retraites !”
 
Macron l’a dit lors de ses voeux de fin d’année : il restera inflexible sur sa réforme des retraites. L’année 2020 commence donc dans la lutte avec un président qui s’est mis en tête de liquider tous les acquis sociaux.
On sait que cette réforme dégradera encore un peu plus la situation des femmes car la retraite amplifie les inégalités dans la vie professionnelle. La retraite à points, qui porte sur la totalité de la carrière, implique que seront prises en compte toutes les « mauvaises années ». Ces années où les femmes se sont arrêtées pour garder les enfants, ces années où elles étaient à temps partiel, au chômage, où leur salaire était particulièrement bas, etc. Ces années là ne sont pas prises en compte à l’heure actuelle puisque l’on se base sur les 25 meilleures années dans le privé et les 6 derniers mois dans le public. On sait aussi que sur les « droits familiaux » les mères de 3 enfants seront perdantes.
Autre régression : le projet prévoit que les pensions de réversion (les femmes en sont 90% des bénéficiaires car elles vivent plus longtemps que les hommes) ne seront plus versées qu’à 62 ans alors qu’elles le sont en majorité à l’heure actuelle à 55 ans. En outre, le droit à la réversion disparaît pour les personnes divorcées ou remariées.
Bref, nous ne disons pas que le système actuel est bon mais il n’est nul besoin de passer à la retraite à points pour le corriger. On contraire, les inégalités vont s’accentuer.
C’est pour cela que les féministes organisent des cortèges féministes et/ou des « points fixes » dans toutes les manifestations en France contre la réforme des retraites. Et elles le feront de nouveau le 9 janvier !
La meilleure façon de préparer la grève féministe du 8 mars, c’est de gagner sur les retraites.
On arrête toutes
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Étiquettes : Emploi France Politique

https://www.50-50magazine.fr/2020/01/06/on-continue-a-se-battre-contre-la-reforme-des-retraites/?fbclid=IwAR34pt24VFWgbSjQ-CZVokFpJtWJG0u8WuCyMDd9b_rXi2zfa14nW1hN_xA

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Pour Maïa Mazaurette, le coït hétérosexuel est à repenser entièrement,articles femmes hommes,amours,sexes,

6 Janvier 2020, 03:50am

Publié par hugo

 Pour Maïa Mazaurette, le coït hétérosexuel est à repenser entièrement
Publié le 6 janvier 2020 à 2:00
L’autrice “sexperte” Maïa Mazaurette publie deux livres en janvier, dont un essai qui propose de repenser entièrement nos rapports sexuels hétéros. Interview.
 
 
DR
Qui s’intéresse un tant soit peu à la sexualité connaît Maïa Mazaurette, doublement pionnière puisqu’elle a commencé à écrire sur le sexe et sur le féminisme à la fin des années 2000, à un moment où, soyons honnêtes, aucun des deux sujets n’intéressait grand monde. C’était avant #MeToo, avant les discussions enflammées sur le genre, avant celles sur le consentement, avant celles sur les masculinités. C’était avant. Aujourd’hui, alors que nous entrons dans une nouvelle décennie, la révolution du plaisir est bien entamée, et elle a commencé par celle du plaisir féminin, un sombre inconnu de nos chambres à coucher, tant les rapports sexuels ont été façonnés par le patriarcat.
“La pénétration, c’est le MacDo du sexe.”
Et la bonne nouvelle selon Maïa Mazaurette, c’est que la révolution amorcée ces dernières années ne devrait pas profiter qu’aux femmes, puisque tout est à refaire pour tout le monde. C’est ce qu’elle expose dans son livre Sortir du Trou. Lever la tête, écrit en deux parties complémentaires et dont la première, consacrée à déconstruire notre vision du sexe féminin uniquement vu comme un trou, date d’avant #MeToo. “Quand c’est arrivé, j’avais écrit la partie critique, Sortir du Trou, explique-t-elle, et je me suis dit qu’il fallait que je propose des pistes de réflexion et des solutions puisque le monde était en train de changer”. Lever la tête est donc un traité de sexualité qui nous encourage à déconstruire notre script du coït, trop souvent résumé à faire entrer un pénis dans un vagin. Un anachronisme à l’heure où la contraception a permis de dissocier le plaisir de la procréation, et un vestige du patriarcat que Maïa Mazaurette prend plaisir à déconstruire au quotidien via ses chroniques (rassemblées dans Le sexe selon Maïa), et dans son essai. Maïa Mazaurette est convaincante quand elle dit qu’il faut en finir avec l’opposition sexualité vanille versus sexualité pimentée. Et encore plus quand elle nous assure qu’on peut n’avoir qu’un·e partenaire et ne jamais s’ennuyer au lit. Interview.
Le plaisir féminin est-il le grand perdant de la sexualité hétéro?
Oui, indéniablement. Mais, moi, par exemple, je ne suis pas perdante, parce que je suis hétéro sans avoir une sexualité d’hétéro. Je m’en suis éloignée parce que je m’ennuyais. Le problème, c’est qu’on a fait de la pénétration du pénis dans le vagin la base du coït, parce que, pour un homme hétéro, c’est le meilleur rapport temps/orgasme. C’est paradoxal quand on sait que la seule vraie utilité de la pénétration, c’est de procréer. Je trouve que c’est une paresse et une vision médiocre de la sexualité.
Pourquoi?
La pénétration, c’est le MacDo du sexe, et on force les femmes à y aller toute leur vie même si elles n’aiment pas ça. Les hommes se convainquent qu’ils aiment ça en changeant de MacDo pour aller au Quick, quand ils reçoivent une fellation par exemple. Mais ils oublient qu’ils mangent le même cheeseburger toute leur vie.
Selon toi, il faudrait donc en finir avec la pénétration?
Il faudrait élargir le spectre. Si on se prive de penser que le sexe féminin est extérieur, on prive les femmes d’au moins 50% de leur plaisir, et encore je suis sympa. Les hommes aussi sont perdants dans ce schéma “pénis-vagin”, car on considère qu’ils sont censés tout faire. En fin de compte, tout le monde perd!
“Les femmes sont encore trop souvent piégées dans une vision amoureuse de la sexualité.”
Que faire pour avoir de meilleurs orgasmes?
L’étude de Archives of Sexual Behavior a montré que les femmes lesbiennes avaient des orgasmes dans 86% de leurs rapports contre 65% chez les femmes hétéros. C’est notamment parce que leur sexualité stimule à la fois le clitoris, le vagin et la bouche. Si on réaligne tout le corps, qu’on réconcilie le dedans et le dehors, forcément, c’est mieux. C’est valable pour les hommes, si on se mettait à considérer leur corps dans leur entier au lieu de les voir uniquement comme des pénis, on pourrait leur offrir des orgasmes plus longs, en stimulant la prostate par exemple, ou en pratiquant l’edging (Ndlr: l’edging consiste à retenir son orgasme plusieurs fois pour en obtenir un plus puissant). En les envisageant dans leur globalité, on les réconcilierait surtout avec leur dignité d’hommes.
Comment sortir de notre vision caricaturale du coït?
C’est difficile car on a été élevé·e·s dans l’idée que le bon sexe, c’est vaginal, et que les corps vont se parler, que les deux partenaires vont jouir ensemble. Maintenant, on commence à savoir que ça ne se passe pas comme ça, mais le problème, c’est que les femmes sont encore trop souvent piégées dans une vision amoureuse de la sexualité. Quant aux hommes, ils sont enfermés dans une vision “masculine” qui valorise la performance.
Les femmes doivent-elles davantage dire ce qui leur procure du plaisir et ce qui ne leur en procure pas?
Oui, il faut qu’elles prennent conscience de l’intérêt qu’elles ont à faire évoluer leurs pratiques sexuelles. La passivité qui est à tort associée à la réceptivité sexuelle et à la vision caricaturale du sexe féminin comme un trou, peut tout de même leur apporter certains bénéfices qu’elles ne souhaitent pas perdre. C’est vrai que quand tu n’es pas en charge de faire jouir un mec ni de te faire jouir toi-même, c’est déresponsabilisant. Alors que si tu décides de devenir compétente dans le domaine, tu peux te planter, ou faire mal. Quand tu deviens actrice, tu es également jugée, et je comprends que ça puisse faire peur.
“La redéfinition des masculinités sera le grand chantier des années 2020.”
Quels sont selon toi les chantiers qui attendent les millennials à l’aube de cette nouvelle décennie?
En ce qui me concerne, je veux poursuivre mon travail sur l’érotisation du corps des hommes. Il ne faut pas reprocher aux femmes de manquer de désir si elles sont les seules à faire des efforts pour susciter le désir chez l’autre. De façon plus générale, je crois que la redéfinition des masculinités sera le grand chantier des années 2020. En cinq ans, on a tout fichu à plat en interrogeant à la fois le genre, l’hétérosexualité, l’humain contre la machine, la privatisation de la rencontre, le consentement… Maintenant, on est prêt·e·s à tout recommencer.
Propos recueillis par Myriam Levain
Sortir du trou. Lever la tête (Anne Carrière). Sortie le 9 janvier 2020.
Le sexe selon Maïa – Au-delà des idées reçues (La Martinière). Sortie le 9 janvier 2020

https://cheekmagazine.fr/societe/maia-mazaurette-sexualite-trou-penetration/

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"Endo & Sexo", le guide pour une sexualité épanouie quand on a de l'endométriose,femmes,sante,sexes,

6 Janvier 2020, 03:48am

Publié par hugo

"Endo & Sexo", le guide pour une sexualité épanouie quand on a de l'endométriose
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Endo & sexo, le guide pour une sexualité épanouie quand on a de l'endométriose
 
Par Mylène Wascowiski
Publié le Vendredi 03 Janvier 2020

Dans son ouvrage "Endo & Sexo : avoir une sexualité épanouie avec une endométriose", l'autrice Marie-Rose Galès livre ses conseils pour apaiser les douleurs liées au sexe quand on a de l'endométriose. Des douleurs qui constituent le troisième symptôme le plus important chez les patientes, mais dont personne ne parle.
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"On veut s'envoyer en l'air, sans que ce soit galère". Dès la couverture de Endo & Sexo : avoir une sexualité épanouie avec une endométriose, le ton est donné. Dans son ouvrage, Marie-Rose Galès se penche sur la question de la sexualité des femmes concernées par l'endométriose et vient combler un vide considérable en matière d'informations.
Car comme elle le souligne dans son ouvrage, rares sont les informations fiables sur le sujet, laissant bien des femmes seules face à leurs interrogations. "Mon livre est le premier au monde à s'attaquer à ce sujet", nous explique l'autrice qui, en se basant sur la recherche et en récoltant des témoignages, espère combler ce vide.

Des douleurs peu prises en charge aujourd'hui
Les douleurs lors d'un rapport sexuel quand on a de l'endométriose ne sont pas rares. C'est même le troisième symptôme le plus courant. Pourtant, c'est un phénomène dont on ne parle quasiment pas, comparé à l'infertilité, qui concerne moins de femmes. "En réalité, 60 à 70% des endométriosiques tombent enceintes naturellement, la moitié du pourcentage restant y arrive avec une aide médicale et, au final, 80% des endométriosiques ont un enfant", rappelle la militante.
Ceci s'explique par l'idée reçue selon laquelle "c'est normal d'avoir mal quand on est une femme", mais aussi par "un tabou autour de la sexualité féminine et du plaisir féminin, sauf quand il s'agit de tomber enceinte. Dans l'inconscient collectif, l'image de la femme dont la sexualité ne serait qu'un moyen d'accès à la maternité persiste encore aujourd'hui", dénonce l'autrice.
 
 
Connues sous le nom de dyspareunie, les douleurs liées au sexe peuvent apparaître pendant la pénétration - et se concentrent généralement dans le bas-ventre - ou après l'orgasme. Elles envahissent ensuite toute la zone pelvienne. Plus ou moins douloureuses selon les femmes, elles peuvent constituer un frein considérable à une vie sexuelle épanouie. Et pourtant, elles sont encore très mal prises en charge aujourd'hui.
"On pense que la dyspareunie n'est pas un symptôme important, au mieux on en tient compte au moment de poser le diagnostic et basta. C'est pourtant le troisième symptôme le plus courant, qui touche environ 60% des patientes", rappelle Marie-Rose Galès.
"Je n'ai pas de problème avec la sexualité, mais une maladie qui m'empêche d'en profiter comme je le désire"
Ce manque de prise en charge serait d'autant plus important en France selon l'autrice, qui dénonce une vision bien souvent biaisée de la sexualité féminine de la part du corps médical. "En France, il y a un obstacle supplémentaire car nous sommes l'un des seuls pays au monde à avoir adhéré aux théories de Freud. Il y a donc cette idée que la femme a forcément un problème avec sa sexualité", explique-t-elle.
Résultat ? Lorsqu'une femme - touchée par l'endométriose ou non - se plaint de douleurs pendant le sexe, la piste psychologique est bien souvent privilégiée, en dépit de tout le reste. "Il y a peu, des médecins français ont publié un livre sur l'endométriose. Au chapitre "Sexualité", on ne trouvait rien sur l'impact des adhérences sur la mobilité des organes lors d'un rapport sexuel. Ni sur les dégâts causés par la maladie sur le plancher pelvien. Juste cette question : 'quel est votre rapport à la sexualité ?...'", dénonce l'autrice. Elle ajoute : "Bien sûr on peut avoir une endométriose et des problèmes psycho-éducatifs avec sa sexualité mais les deux n'appellent pas les mêmes réponses. Ce livre, je l'ai écrit à l'origine pour moi, pour ne pas rester sans réponses."
 
Car ces douleurs, Marie-Rose Galès les a expérimentées par elle-même. Dans son ouvrage, elle raconte : "Tout ce temps passé à me demander pourquoi j'avais des douleurs pendant les rapports (alors que je suis à l'aise avec le sexe), à remuer mon subconscient pour n'y trouver que de la poussière, et pour finir, regarder ma moitié de travers en me demandait si le problème ne vient pas d'elle...". Lorsque le diagnostique tombe, "tout est devenu clair : je n'ai pas de problème avec la sexualité, mais une maladie qui m'empêche d'en profiter comme je le désire."
Des solutions qui diffèrent en fonction de son endométriose
Ostéopathie, yoga, étirements, massages... Dans son ouvrage, Marie-Rose Galès livre les conseils qu'elle aurait aimé recevoir pour apaiser ces douleurs. Il n'y a malheureusement pas de recette magique qui conviendrait à chaque femme car, comme le rappelle l'autrice, "chaque endométriose est différente". Pour elle, il est essentiel de "comprendre le fonctionnement de sa propre douleur. C'est pourquoi à la fin de mon livre il y a un questionnaire détaillé car on ne soigne pas de la même façon des douleurs à la pénétration ou des douleurs après l'orgasme."
Autre élément essentiel pour lutter contre ces douleurs : la patience. "L'endométriose a causé pendant des années des dégâts dans votre corps, il est donc malheureusement impossible d'inverser la tendance en deux petites semaines ", poursuit la jeune femme.
Celle-ci rappelle enfin l'importance de se ménager, prendre soin de son corps mais aussi de sa tête : "Le physique est bien sûr important mais il ne faut oublier le moral. Le parcours médical est souvent ponctué de violences gynécologiques qui peuvent impacter la confiance en soi, son rapport au corps et donc à la sexualité." Un point essentiel si l'on veut retrouver une sexualité épanouie.
Pour aller plus loin : Endo & Sexo: Avor une sexualité épanouie avec une endométriose, aux éditions Josette Lyon.
Sexo endométriose sexualité Santé News essentielles
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https://www.terrafemina.com/article/douleurs-pendant-le-sexe-endo-sexo-le-guide-pour-une-sexualite-epanouie-malgre-son-endometriose_a351940/1

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1er janvier 2020 : les bébés du nouvel An, pas tous ni toutes nées sous une bonne étoile,femmes,feminisme,

5 Janvier 2020, 03:27am

Publié par hugo

 1er janvier 2020 : les bébés du nouvel An, pas tous ni toutes nées sous une bonne étoile
 
Une petite fille dort dans les bras de sa maman, lors d'un rassemblement organisé contre le foeticide féminin, à New Delhi, en Inde, 11 juillet 2006. Une étude a montré que jusqu'à 10 millions de fœtus féminins avaient été sélectivement avortés en Inde au cours des deux dernières décennies.
©AP Photo/Mustafa Quraishi
 
02 jan 2020
Mise à jour 02.01.2020 à 13:47 par
TerriennesIsabelle Mourgere
On estime à 392 078 le nombre de naissances ce 1er janvier 2020 dans le monde. Derrière cette apparente bonne nouvelle se cache une réalité moins joyeuse. Le suivi sanitaire des parturientes et des nourrissons reste insuffisant dans de nombreuses régions de la planète, comme le souligne l'UNICEF. Sans oublier les fléaux que représentent les foeticides féminins et filiacides, en recrudescence notamment en Inde.
 
 

"Le début d’une nouvelle année, d’autant plus quand celle-ci amorce une nouvelle décennie, nous donne l’occasion de réfléchir aux espoirs et aux aspirations que nous avons pour notre avenir, mais aussi pour celui des générations futures", déclare Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF.
 
 
Samantha Nazarere sourit en recevant son nouveau né, dans la banlieue pauvre de Mbare à Harare, Zimbabwe, le samedi 16 novembre 2019, avec l'aide de la grand-mère de 72 ans. La crise économique provoque la fermeture des installations médicales et les futures mères recherchent des accoucheuses non formées.
©AP Photo / Tsvangirayi Mukwazhi
D’après les estimations, plus de la moitié des naissances de ce 1er janvier 2020 ont lieu dans les 8 pays suivants :
Inde - 67 385
Chine - 46 299
Nigéria - 26 039
Pakistan - 16 787
Indonésie - 13 020
États-Unis - 10 452
République démocratique du Congo - 10 247
Éthiopie - 8 493
Relire notre article :
>7,7 milliards d'êtres humains, mais combien de femmes ?
Quel avenir pour les bébés nés le premier de l’An, un jour considéré de bon augure dans le monde entier ?
Des millions de nouveau-nés à travers le monde ne voient pas le jour sous cette bonne étoile rappelle l'UNICEF qui mène depuis plusieurs mois une campagne baptisée  "Pour chaque enfant, une chance de vivre". L'organisation appelle à des investissements immédiats dans la formation et l’équipement des agents de santé afin que chaque mère et chaque nouveau-né soient pris en charge par des mains expertes qui soient en mesure de prévenir et de traiter les complications avant, pendant et après la naissance.
 
 
En 2018, 2,5 millions de bébés sont morts durant leur premier mois de vie, dont un tiers le jour même de leur naissance. Parmi ces enfants, la plupart sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, telles qu’une naissance prématurée, des complications lors de l’accouchement ou encore des infections comme la septicémie. À ces chiffres viennent s’ajouter plus de 2,5 millions de bébés nés sans vie chaque année.
 
 
Dans cette photo du vendredi 19 juillet 2019, une maman et sa petite fille. La jeune femme a accouché de son premier bébé sur un bateau sur un fleuve en crue à cause des inondations alors qu'elle se rendait à l'hôpital, à Gagalmari, à l'est de Gauhati (Inde).
©AP Photo/Anupam Nath
"Un trop grand nombre de mères et de nouveau-nés n’ont pas la chance de bénéficier des soins de sages-femmes ou d’infirmières formées et équipées, ce qui mène à des situations dramatiques", ajoute Henrietta Fore.
En juin 2019, l'UNICEF publie un rapport qui estime à plus de 5 millions de familles en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes dépensant plus de 40 % du budget de leur foyer hors alimentation en services de santé maternelle chaque année.
D’après les résultats de l’analyse, le coût des soins pendant la grossesse et l’accouchement peut dissuader les femmes enceintes de consulter un médecin, un phénomène qui met en danger la vie des mères et de leurs bébés.
"Pour un trop grand nombre de familles, le simple coût de l’accouchement peut s’avérer dévastateur. Si une famille n’a pas les moyens de régler ces frais, l’issue peut même être fatale. Lorsque les familles se privent de certains services pour réduire les coûts liés aux soins de santé maternelle, ce sont les mères et leurs bébés qui souffrent", explique la Directrice générale de l’UNICEF.
 
En ce mardi 5 novembre 2019, Helen Perry, top, une infirmière praticienne qui est directrice des opérations de Global Response Management, s'occupe d'une femme migrante enceinte dans un camp de réfugiés à Matamoros, au Mexique. Les quelques médecins et infirmières travaillant dans le camp traitent des personnes, y compris des femmes enceintes et des enfants souffrant de problèmes respiratoires, d'affections cutanées, de diarrhée et d'autres maladies pouvant être liées aux conditions insalubres du camp.
©Photo AP / Eric Gay
800 femmes meurent par jour pendant leur grossesse
Le rapport souligne que plus de 800 femmes meurent encore chaque jour de complications liées à la grossesse. On compte également chaque jour pas moins de 7 000 enfants mort-nés, dont 50 % étaient encore vivants au moment où le travail s’est déclenché, et 7 000 décès de nourrissons au cours de leur premier mois.
Entre 2010 et 2017, la couverture en personnel de santé a augmenté dans de nombreux pays, mais cette hausse est minime dans les pays les plus pauvres, là où les niveaux de mortalité maternelle et néonatale sont les plus élevés. Au Mozambique par exemple, la couverture médicale est passée de 4 à 5 agents de santé pour 10 000 personnes, et de 3 à 9 en Éthiopie. Rien à voir avec les pays du nord, exemple en Norvège, où ce chiffre est passé de 213 à 228 personnels de santé pour 10 000 personnes au cours de la même période...
 
Sonia Joyce, jeune maman d'un bébé âgé d'à peine trois jours, à l'hôpital de Juba au Sud-Soudan, il est né prématuré de deux mois, le 11 mars 2019. Ce pays est l'un où le taux de mortalité infantile est le plus élévé au monde.
©AP Photo/Sam Mednick
Les filles, encore et toujours, en première ligne
A l’échelle mondiale, les complications liées à la grossesse constituent la première cause de mortalité chez les filles âgées de 15 à 19 ans. Parce qu’à l’adolescence, les filles n’ont pas terminé leur croissance, elles sont davantage exposées à des complications si elles tombent enceintes. En outre, leurs enfants ont un plus grand risque de mourir avant d’avoir fêté leur cinquième anniversaire.
Généralement, ces jeunes filles se retrouvent avec de nombreux enfants à nourrir, souvent davantage que les femmes mariées à l’âge adulte, ce qui compromet leurs propres chances de vie tout en augmentant la charge financière globale qui pèse sur leur famille. Au Cameroun, au Tchad et en Gambie, plus de 60 % des femmes âgées de 20 à 24 ans mariées avant l’âge de 15 ans avaient trois enfants ou plus, contre moins de 10 % des femmes du même âge mariées à l’âge adulte.
"Nous ne parvenons pas à fournir des soins de qualité aux mères les plus pauvres et les plus vulnérables - déplore Henriette Fore - Trop de mères continuent d’endurer des souffrances interminables, notamment durant l’accouchement".
Le foetus fille plus fort selon une étude scientifique
 
©pixabay/André Sitonico
D'un point de vue scientifique, les bébés filles seraient plus résistants dans le ventre de leur mère que leurs frères... Dans une étude réalisée à l'université d'Adélaïde en Australie et publiée en 2014 dans la revue Molecular Human Reproduction, les chercheurs mettent en avant un taux de mortalité infantile plus élevé chez les garçons et donc un taux de survie plus élevé chez les filles. Selon eux, l'explication se trouverait dans le placenta, qui jouerait un rôle essentiel dans le développement des fœtus, très différent selon qu'il s'agit d'une fille ou d'un garçon. Une plus forte expression de certains gènes permettrait une meilleure communication entre la mère, le placenta et le fœtus fille.
"Nos recherches ont clairement montré qu'il y a des différences dans l'expression génétique et donc physiologique chez les bébés filles par rapport aux bébés garçons, différences qui étaient au-delà du sexe de l'enfant", explique le Pr Claire Roberts, auteur principal de l'étude. Ces données pourraient être importantes afin d'améliorer la prise en charge des futures mamans ainsi que celle des bébés en couveuse ou en maternité néonatale.
Regain du foeticide féminin en Inde
En juillet 2019, un chiffre sonne l'alerte en Inde. 216 bébés, pas une seule fille. C'est l'agence de presse indienne ANI qui publie ces données officielles sur le sexe-ratio à la naissance recueillies dans 132 villages du district d'Uttarkashi, chef-lieu de l'Uttarakhand.
Cette région fait pourtant partie des États indiens où le gouvernement mène une campagne depuis 2015 pour sauver les fillettes et améliorer l'efficacité des services de protection sociale. "N'avortez plus de vos filles", lançait alors le Premier ministre Narendra Modi, en préambule de cette campagne baptisée "Beti Bachao Beti Padhao", dont l'ambition plus globale était de corriger le déséquilibre hommes-femmes dans le pays. En 1994, les autorités indiennes avaient déjà instauré le Pre-natal diagnostic technique Act, interdisant aux médecins de relever le sexe du futur bébé. Cette mesure reste peu appliquée, en raison notamment de l'existence de nombreuses cliniques clandestines.
 
Rassemblement contre le foeticide féminin, à New Dehli, 10 décembre 2006. Selon le Center for Social Research, environ 500 000 filles disparaissent chaque année, ce qui signifie qu'au cours des 20 dernières années, 10 millions de filles ont été perdues. À Delhi, il y a 868 filles pour 1000 garçons.
©AP Photo/Manish Swarup
En 2011, une étude publiée dans la revue médicale The Lancet révélait que près de 12 millions de fœtus féminins avaient été avortés en Inde au cours de ces trente dernières années.
Le filiacide : quand on tue les nouvelles nées
Dans une longue enquête publiée en octobre 2019, et rassemblée dans un ouvrage La malédiction d'être fille (Editions Albin Michel), Dominique Sigaud consacre un large chapitre au foeticide. Selon la journaliste, "Il y a d'une part ceux qui ne veulent pas mettre au monde de filles, et qui choisissent le foeticide, qui consiste à faire avorter la mère quand on sait que le bébé est de sexe féminin. A cela s'ajoute la technique de choisir un sexe masculin pour les couples les plus riches".
 
 
Des étudiantes indiennes brandissent des pancartes alors qu'elles crient des slogans contre la pratique de l'avortement des fœtus féminins à Mumbai, Inde, mercredi 12 décembre 2012. En Inde, les filles sont souvent considérées comme un fardeau car la tradition exige que la famille de la mariée paie à la famille du marié une grande dot d'argent et de cadeaux.
©AP / Rafiq Maqbool
 
Ce qui m'a le plus frappé dans mon travail, c'est le filiacide, le meurtre de bébés filles à la naissance, parce que les femmes étaient trop pauvres pour connaître le sexe pendant la grossesse et avorter à temps, elles font naître le bébé et font en sorte qu'il meurt.
Dominique Sigaud, autrice de La malediction d'être fille (Albin Michel)
"Ce qui m'a le plus frappé dans mon travail, c'est le filiacide, le meurtre de bébés filles à la naissance, parce que les femmes étaient trop pauvres pour connaître le sexe pendant la grossesse et avorter à temps, elles font naître le bébé et font en sorte qu'il meurt. La pression fait qu'elles sont obligées de le tuer. Cela incombe à la mère et ça retombe sur la mère, ce qui est d'une violence extrême évidemment parce qu'elle vient de le porter pendant 9 mois. Ça se passe sur tous les continents, à part en Europe (et encore) et en Australie.", ajoute-t-elle.
"Cela a toujours existé, les Romains faisaient cela, le pater familias décidait qui allait mourir, et donc c'était les filles qu'on sacrifiait", précise encore Dominique Sigaud. Pour elle, ce qui est important à souligner c'est le rôle que jouent les filiacides sur l'inconscient masculin, "il y a évidemment des garçons dans ces familles, qui voient bien que leur mère était enceinte. Ils comprennent très vite qu'on tue les filles, donc une fille ça ne vaut rien puisqu'on peut s'autoriser à la tuer". "Il y a énormément de filiacides en Inde, or l'Inde est l'un des pays dans lequel il y a le plus de viol collectif, et bien cela va ensemble", conclut-elle.
 
Lire nos articles Terriennes :
>Journée internationale des filles : naître fille, la malédiction qui perdure
>Journée internationale de la paix : femmes et guerres, entre guérison et reconstruction
>Education des filles en Afrique francophone : discrimination, violences de genre et mariages précoces, ces freins qui perdurent
>Au Maroc, un refuge pour les mères célibataires
>En Sierra Leone, Peagie Woobay veut offrir un avenir aux adolescentes déjà mères
TerriennesIsabelle Mourgere
Mise à jour 02.01.2020 à 13:47
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https://information.tv5monde.com/terriennes/1er-janvier-2020-les-bebes-du-nouvel-pas-tous-ni-toutes-nees-sous-une-bonne-etoile-339334

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Justine Masika Bihamba “En RDC, les milices violent des femmes, tirent dans leurs organes génitaux, y introduisent des objets pointus …”,femmes,viol,violences,

5 Janvier 2020, 02:58am

Publié par hugo

  3 janvier 2020
Monde \ Afrique
Justine Masika Bihamba “En RDC, les milices violent des femmes, tirent dans leurs organes génitaux, y introduisent des objets pointus …”
 
Justine Masika Bihamba, est coordinatrice de la Synergies des Femmes pour les Victimes de Violences Sexuelles au Congo. Elle  intervient auprès des femmes du Nord Kivu, région de l’Est du Congo et frontalière de l’Ouganda et du Rwanda, historiquement marquée par des violences du fait de conflits ethniques, territoriaux, de la présence de ressources minières et de milices armées nationales et étrangères. Dans cette région, les violences faites aux femmes sont endémiques et utilisées comme armes de guerre.
Quand est née l’association Synergie des Femmes pour les Victimes de Violences Sexuelles et qu’est ce qui a motivé sa création ?
L’association a été créée en 2002. Je dirais que comme toute personne normale, lorsque j’ai fini mes études en 1990, j’ai trouvé du travail dans une organisation locale qui s’occupait de la promotion des droits des femmes paysannes. Il y a des femmes qui nous disaient que lorsqu’elles allaient aux champs, des personnes abusaient d’elles. Il a fallu comprendre la question, c’est pourquoi nous avons organisé une recherche en collaboration avec Human Rights Watch. Cette enquête a donné lieu à la publication du rapport «La guerre dans la guerre .» Par la suite, nous avons réuni les organisations et personnes que nous avons rencontré au cours de l’enquête afin de réfléchir aux actions possibles. L’une des recommandations était de travailler en synergie puisqu’il est impossible pour une seule organisation de prendre en charge toutes les victimes de violences sexuelles. Et c’est ainsi que nous avons commencé l’action.
Une seconde étape dans notre action a été franchie à la suite d’un événement tragique. Une vieille dame de 90 ans fut violée à Goma. Nous l’avons emmené à l’hôpital mais, une fois arrivée là-bas, les soignant.es ont refusé de la prendre en charge car elle n’avait pas de moyens et elle est décédée. Cela m’a révolté et j’ai envoyé un SOS pour demander des financements car, ayant fait des recherches, nous savions quelles actions nous pouvions mener. La coopération suisse a répondu, c’est le premier bailleur de la Synergie, nous avons alors pu commencer le travail.
Quelles sont les raisons des violences dans le région du Nord Kivu ?
Dans ma province, le Nord Kivu, il y a aujourd’hui plus de 30 groupes armés actifs, étrangers et nationaux. Cela s’explique par la richesse de notre province en minéraux. Votre téléphone vous facilite la vie pour communiquer, mais le coltan tue des gens. 90% des minerais qui se trouvent dans votre téléphone sont exploités dans mon pays.
Quelle est la place des violences sexuelles dans les conflits armés ?
Les violences sexuelles sont faites pour humilier une famille, une communauté, mais aussi pour détruire. Si vous voyez les atrocités avec lesquelles les milices commettent ces violences… En RDC, les milices violent des femmes, tirent dans leurs organes génitaux, y introduisent des objets pointus, pour signifier que plus personne ne doit passer par là !
De nombreuses personnes considèrent la femme comme étant sacrée. Le mari voit sa force à travers son épouse et lorsque celle-ci est victime d’un viol, le mari se sent sans force et c’est ainsi que le viol est utilisé comme arme de guerre puisque, une fois son épouse violée, le mari se sent désarmé.
Peut-on arriver à réduire les violences ?
Oui c’est possible, parfois il y a des accalmies comme en 2015 où la MINUSCO, la mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo, avait mené des offensives contre les groupes armés et arrêté des chefs rebelles, ce qui a conduit à une diminution des violences. Mais lorsqu’il y a augmentation des conflits, il y a augmentation des viols et des violences faites aux femmes. Oui il peut y avoir diminution des violences mais plusieurs conditions doivent être réunies : la fin de l’activisme des groupes armés, la traçabilité de l’exploitation des minerais, une bonne gouvernance, des sanctions judiciaires effectives en cas de violences sexuelles.
Quelles actions menez-vous auprès des femmes victimes de violences ?
Nous réalisons une prise en charge globale car être victime de violences sexuelles est un tout. La victime présente beaucoup de problèmes.
Tout d’abord, nous leur proposons une prise en charge médicale car les femmes viennent avec des lésions physiques graves. Ensuite, nous faisons un accompagnement psycho-social puisqu’elles ont des traumatismes aiguës. Le viol n’est pas le problème d’une femme, d’une fille ou d’un homme mais c’est problème social puisqu’il affecte toute la famille. Une fois qu’une membre de la famille est violée, toute la famille est affectée et nous faisons des médiations familiales pour les femmes rejetées.
Par ailleurs se pose le problème des enfants, puisque les viols sont souvent accompagnés de grossesses non désirées. Les enfants ne sont pas accepté.es par leur maman puisque lorsque les femmes les voient, elles se souviennent de ce qu’elles ont vécu.
La communauté est parfois méchante, elle va parfois appeler l’enfant par le nom des agresseurs. Nous essayons de faire de la médiation, de la sensibilisation pour montrer à la communauté que la personne que nous devrions soutenir c’est la victime qui n’a pas voulu ce qui s’est passé. Celui qu’on doit huer, condamner, c’est l’auteur des agressions.
Nous avons longtemps cherché des solutions aux conséquences des violences, mais aujourd’hui nous voulons mener des actions pour résoudre les causes de celles-ci. Nous travaillons sur quatre causes : l’exploitation illégale des ressources naturelles qui alimente les conflits, la non réforme du système de sécurité (les personnes qui viennent de différents groupes armés sont intégrées à l’armée, la police, sans formation aucune), l’impunité généralisée, les coutumes et traditions qui considèrent les femmes comme inférieures. Nous faisons beaucoup de sensibilisation, nous travaillons avec les communautés, avec les autorités, la jeunesse. Dans notre organisation, un groupe de jeunes  sensibilise d’autre jeunes car cela fait plus de 20 ans que nous sommes en guerre. Il est très facile de rencontrer des jeunes de 20 ans qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisé.es et qui sont vulnérables, faciles à manipuler et à enrôler pour intégrer les groupes armés. Nous avons remarqué que le message passait bien entre les jeunes, c’est pourquoi, dans l’association, nous avons un groupe de jeunes qui sensibilise d’autres jeunes afin que celles-ci/ceux-ci deviennent des agents du changement, des agents de la paix.
Quelles sont les actions menées par votre association envers la jeunesse ?
Le groupe de jeunes de notre association travaille sur plusieurs sujets. Premièrement, l’éducation, car nous sommes en guerre, ce qui signifie que beaucoup de jeunes n’ont pas eu la chance de pouvoir étudier. Nous proposons donc des formations accélérées d’alphabétisation. En quarante-cinq jours on apprend à lire et à écrire en Swahili. En trois mois on apprend à lire et écrire le français.
Par ailleurs, le groupe réalise une approche en terme de genre. La majorité des gens croit que le genre c’est le sexe, mais nous voulons montrer à la jeunesse que c’est l’égalité des chances et des droits.
Nous travaillons également sur la question des leaders puisque nous sommes dans un pays où il y a beaucoup de chefs rebelles, et les jeunes ont perdu les repère concernant les leaders, elles/ils identifient ces chefs rebelles comme leur leader. Nous nous intéressons aux questions suivantes : qui est un/une leader ? comment doit-elle/il être ?
Enfin, nous œuvrons pour la consolidation de la paix. Pour cela, nous misons sur l’entreprenariat des jeunes, leur mise en activité afin d’éviter qu’elles/ils ne soient recruté.es par des groupes armés.
Nous avons mis en place un programme qui prévoit de donner deux cents dollars pour un an aux jeunes afin qu’elles/ils entreprennent différentes activités, montent leur entreprise. Ainsi, au bout d’un an elles/ils peuvent commencer à nous rembourser tout en continuant leur activité.
Nous avons commencé avec 15 jeunes, aujourd’hui nous en avons plus de 3000 qui bénéficient de nos actions, de nos financements, et participent aussi aux actions de sensibilisation dans leurs milieux, universités etc. Nous voulons former une jeunesse qui ait notre mentalité.
Ce programme s’adresse aux filles et aux garçons mais majoritairement aux filles : 85% de filles et 15% de garçons.
Que fait le gouvernement pour la diminution des violences dans la province du Nord Kivu ?
Ce qui est vrai c’est qu’il y a quelques semaines, le gouvernement a lancé une offensive contre les groupes rebelles ougandais (ADF). Le problème c’est qu’il y a eu un plan militaire mais pas de plan humanitaire. Or, lorsqu’il y a des offensives, il y a des populations qui se déplacent et des groupes armés qui profitent de ces déplacements pour prendre les populations civiles en otage, les rallier à leurs camps etc. Le gouvernement congolais et l’ONU doivent travailler ensemble pour mener des offensives contre les groupes armés tout en protégeant la population.
Quelle est son action envers l’égalité femmes/hommes et la progression des droits des femmes ?
Avec le gouvernement actuel il y a des progressions. Par exemple, c’est le premier gouvernement qui compte 17% de femmes. Sur le plan de la scolarité, le gouvernement avait promis la gratuité mais malheureusement il n’a pas eu de moyens.
Le président, Felix Tshisekedi, veut faire des choses mais il est bloqué car il n’a pas la majorité parlementaire. Au final ce n’est pas lui qui dirige, c’est Kabila, l’ancien président qui contrôle tout car il a la majorité dans les chambres législatives et contrôle aussi l’armée.
La communauté internationale doit nous aider afin que Tshisekedi puisse réellement entrer en fonction.
Quelles sont les lois existantes pour lutter contre les violences faites aux femmes ?
La loi sur la répression des violences sexuelles date de 2006. Mais, en 2014, il y a eu une résolution conjointe du gouvernement avec des représentant.es spéciales/spéciaux du secrétaire général des Nations Unis sur les violences sexuelles. Cette résolution a apporté des avancées puisqu’aujourd’hui il y a une stratégie de l’armée nationale congolaise et de la police de lutte contre les violences sexuelles.
Quel est l’état des droits sexuels et reproductifs en RDC ?
Jusqu’à aujourd’hui, l’avortement est punissable en RDC. En 2018, une loi sur la santé de la reproduction a été votée et accepte l’avortement dans certaines conditions : en cas de viol, d’inceste, si la femme n’a pas toute ses capacités mentales, ou quand la grossesse représente un danger pour la vie de la mère. L’un des blocages pour l’évolution de cette loi est l’église catholique qui refuse toute avancée, soulignant que la vie est sacrée. Par ailleurs, la loi est mal connue et mal appliquée. Il n’y a pas de mesures pour la mettre en application, pas de suivis.
Cela pose problème puisque avec l’exploitation illégale des ressources, il y a de nombreux trafics dans la région et notamment des réseaux de prostitution. Les filles qui se prostituent ont 13 à 17 ans et avortent très souvent. La loi autorise ces filles à avorter : si tu n’es pas majeure, c’est du viol et l’avortement est permis en cas de viol. Il faut les accompagner. Or, la loi étant mal appliquée et respectée, ces filles se retrouvent souvent à avorter dans des conditions déplorables.
Quelle action menez-vous envers ces jeunes filles, prises dans des réseaux de prostitution ?
Ce que nous faisons, c’est de la sensibilisation. Nous renseignons ces jeunes femmes sur les droits humains nationaux, régionaux et internationaux, pour qu’elles connaissent leurs droits, car elles ne les connaissent pas.
Ensuite, pour celles qui veulent étudier, la Synergie paye leurs frais scolaires. Enfin, nous essayons de leur apprendre un métier. Ce que nous voulons c’est qu’elles puissent travailler, connaître leurs droits et être conscientes que ce qu’elles sont en train de faire est une violation grave de leurs droits.
Qu’allez-vous faire en rentrant dans votre pays ?
Je rentre dans ma région du Nord Kivu pour poursuivre mon travail avec les femmes. J’ai été menacée, donc je vais essayer de faire profil bas tout en poursuivant mon action pour les femmes.
Marion Pivert 50-50 Magazine
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7 ANS : STOP À L’INJUSTICE ! STOP AUX FEMINICIDES ! EN HOMMAGE A SARA, A HEVRÎN…,femmes,violences,

4 Janvier 2020, 23:38pm

Publié par hugo

3 janvier 2020
DÉBATS \ Tribunes
7 ANS : STOP À L’INJUSTICE ! STOP AUX FEMINICIDES ! EN HOMMAGE A SARA, A HEVRÎN…
 
NOUS SOMMES EN LUTTE ! NOUS SOMMES DEBOUT POUR DEMANDER JUSTICE !
Le 9 janvier 2013, à Paris, trois camarades kurdes ont été assassinées par l’État fasciste turc. C’est avec respect et gratitude que nous rendons hommage à Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez, lâchement abattues dans cette attaque inhumaine que nous condamnons fermement.
Ces trois pionnières, révolutionnaires et créatrices de notre lutte pour la liberté des femmes, qui est née au Kurdistan et qui est aujourd’hui universelle, ont été massacrées avec l’aide, sale et sournois, des forces du système capitaliste, un système représentant la mentalité patriarcale. A travers leur mode de vie, leurs idées, leurs pensées ainsi que leurs luttes, Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez sont devenues les représentantes de la quête d’une vie libre et égalitaire. Elles sont devenues, comme leurs prédécesseurs Leyla Qasim, Zarife, Rosa Luxembourg, Clara Zetkin, des ambassadrices de la figure féminine.
Le massacre de ces trois grandes femmes révolutionnaires kurdes a été perpétré dans le cadre de la politique de génocide, de déni et d’occupation imposée au peuple Kurde par l’État colonial turc et le dictateur fasciste Erdoğan. Le peuple et les amis du peuple kurde ont révélé les auteurs de ce massacre qui a eu lieu à Paris. Cependant, la justice française n’a toujours pas assumé sa responsabilité en demandant des comptes aux commanditaires de ce massacre. Le mécanisme de justice de l’État français n’a toujours pas élucidé ce crime.
Tout comme la France et l’UE sont complices en gardant le silence sur ce massacre, aujourd’hui, le silence des États comme les États-Unis et la Russie face à l’invasion, aux massacres, aux pillages, aux attaques et aux génocides perpétrés contre la révolution du Rojava par la Turquie et ses mercenaires de Daesh ne fait plus aucun doute sur la complicité de ces derniers. L’État turc occupationniste et le régime fasciste d’Erdogan mènent une politique génocidaire envers les peuples kurde, arabe, arménien, syriaque, turkmène et surtout envers les femmes. La cible principale de ces attaques est la révolution des femmes, la révolution pour la liberté et la démocratie au Rojava. Les meurtres d’Hevrin Khalef, coprésidente du « Parti Avenir de la Syrie », d’Amara Renas, de la mère Aqide, nous ont été infligés, à nous les femmes, dans la continuité du massacre de Paris. Ces attaques contre les femmes qui résistent, s’organisent et prennent conscience d’une vie libre, démocratique et égalitaire se poursuivent sous les yeux de tous, comme un génocide imposé à toute l’humanité.
Nous, femmes du Kurdistan, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique, nous ne sommes pas restées silencieuses contre ces massacres hier et nous ne le resterons pas aujourd’hui. Nous avons demandé et nous continuerons à demander des comptes à tous ceux qui se sont tus et ont été complices aux massacres de Sakine, Fidan, Leyla, Hevrin, Amara, la mère Aqide et beaucoup d’autres encore.
Nous élevons notre voix et exprimons notre colère en universalisant notre lutte pour la liberté des femmes. Avec l’esprit et la résistance des femmes telles que Sakine et Hevrin, nous construisons notre société libre et démocratique. Nous renforçons notre résistance en agissant partout. Nous sommes déterminées à poursuivre notre engagement pour être dignes des femmes pionnières, qui paient pour la liberté de nos peuples et des femmes du monde. Sur cette base, à l’occasion du 7 ème anniversaire du massacre de Paris, nous clamons haut et fort : « A l’instar de Sara, d’Hevrin et toutes les autres, nous sommes en résistance pour la liberté! Nous sommes debout pour la justice ! ».
Cette année, nous continuerons notre quête de justice avec le slogan « STOP aux 7 années d’impunité ! ». A cette occasion, nous nous prosternons une fois de plus devant la mémoire de Sakine, Fidan, Leyla, Hevrin, Amara et de la mère Aqide. Soyons à Paris le 11 janvier pour demander des comptes aux responsables du massacre de Paris et aux forces du système dominé par les hommes qui ont attaqué la révolution des femmes au Rojava.
LA FEMME, LA VIE, LA LIBERTE !
Le Mouvement des femmes Kurdes en Europe (TJKE)
Appel à manifester samedi 11 Janvier 2020 Paris Gare du Nord, 10h30
 
 
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Étiquettes : Monde Politique

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#BDR66 : Bonne année... sans BlackRock !,politiques,

4 Janvier 2020, 05:02am

Publié par hugo

#BDR66 : Bonne année... sans BlackRock !
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FRANÇOIS RUFFIN
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Je fais chauffer mes nouilles et je donne du pognon à BlackRock, grâce à Jean-François Cirelli, dont je dévoile le vrai CV. C'est toute sa carrière qui devrait lui valoir, et quotidiennement, la Légion du déshonneur.
 
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BONNE ANNEE A TOUTE LES FEMMES DE FRANCE ET D AILLEURS ET BON COURAGE A ELLE

4 Janvier 2020, 04:21am

Publié par hugo

 BONNE  ANNEE   A  TOUTE  LES FEMMES   DE  FRANCE  ET D AILLEURS  ET BON COURAGE A  ELLE
 
JE  VOUS SOUHAITE   UNE  BONNE  ANNEE  ET PLEINS DE COURAGE  !!!!!
JE SUIS  UN MEC  QUI  COMPREND  UN PEU   CE  QUE  VOUS  VIVEZ , BON COURAGE  , 
L ECRIVAIN  QUI  EST PEDOPHILE  ME  DEGOUTE  !!!! LES   MECS  QUI VIOLENT NON !!!
LES MECS  QUI TAPENT   NON !!!!!
LES  MECS  WESTEINS ET LES ESPSTEINS  NON !!!!
 L EGALITE  SALARIALES  OUI , MAIS  CETTE  FEMME  QUI DOIT  S  EN OCCUPE  NE LE FAIT PAS  DOMMAGE !!!!!!
 

BONNE  ANNEE  A  TOUTE   LES FEMMES  ET  BON COURAGE  !!!!!
 BONNE  ANNEE   A  TOUTE  LES FEMMES   DE  FRANCE  ET D AILLEURS  ET BON COURAGE A  ELLE

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VUE D'EN HAUT : BASIQUE (parodie Orelsan),femmes,feminisme,

4 Janvier 2020, 04:18am

Publié par hugo

 VUE D'EN HAUT : BASIQUE (parodie Orelsan)
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Le Meufisme
 
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Vue d'en haut  : Le Mashup Actu/Pop du Meufisme. On prend un sujet d'actu, on prend un tube, on en fait un clip.
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CREDITS :
D'APRÈS BASIQUE DE ORELSAN
Adaptation et Paroles : Julie Bargeton // Compositeur : Labam Editions // Enregistrement : AK STUDIO
REMERCIEMENTS :
Clément Briend : "We are projectors" // ORELSAN // Gérard Jourd'hui // Wiliam Flamenpin // Oumeya el Ouadi // Eric Ducher // Cédric Colman // Isabelle Sillard // Lorenzo Benedetti // Eloi Nourry // Gaëlle Girre // Camille Ghanassia
UNE CO-PRODUCTION :
ROSE MÉCANIQUE PRODUCTIONS // JM&G PRODUCTIONS // STUDIO BAGEL
AVEC :
Julie Bargeton et Sophie Garric
Réalisé par Sophie Garric
Scénario : Julie Bargeton et Sophie Garric
Producteurs : Lorenzo Benedetti, Camille Ghanassia et Gaëlle Girre
Production Exécutive : Camille Ghanassia
1er assistant : Alexandre Berthier
Chef OPV : Noémie Gillot
Assistant OPV : Adrien Manant
Montage : Julie Quintard
Electricien : Bruno Raquillet
Son : Olivier Claude
Mixage : Pierre-Yves Hossepied
Décoratrice Accessoiriste : Candice Gallaire
Maquilleuse : Marie Koleda
Assistante de production : Déborah Capo
Chef de projet Studio Bagel : Eloi Nourry
Régisseur Général : Yoann Cespedes
Animation : Léa Parker
FOURNISSEURS :
RVZ // MECAMAGIQUE // STATIC & DYNAMIQUE // STUDIO KREMLIN
A toutes la fan base du Meufisme qui a lu jusqu'ici... Merci de nous avoir attendus et de continuer à nous suivre. Chantilly powa dans vos bouilles.
Auteur des sous-titres (Français)
Celinia
Catégorie
Humour
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