Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Première mondiale : un cancer du sein avancé guéri par immunothérapie,sante,cancer

28 Mai 2019, 03:51am

Publié par hugo

 Première mondiale : un cancer du sein avancé guéri par immunothérapie
 19h31, le 04 juin 2018
AA
L'état de santé de la patiente était critique, avec un cancer métastasé qui avait atteint d'autres organes. Image d'illustration. © MYCHELE DANIAU / AFP
Partagez sur :
 

L'état de santé de la patiente était pourtant considéré comme critique, alors que le cancer avait atteint d'autres organes.
Une femme atteinte d'un cancer du sein à un stade avancé, contre lequel la chimiothérapie était impuissante, a été soignée par un traitement expérimental ayant fait triompher son système immunitaire, ont annoncé des chercheurs lundi.
Bénéficiant d'une première mondiale, la patiente est considérée comme rétablie depuis deux ans, a indiqué l'équipe de chercheurs qui a travaillé sur son cas à l'Institut national du cancer à Bethesda et à l'université de Richmond, aux États-Unis. Son état de santé était critique, avec un cancer métastasé qui avait atteint d'autres organes, dont le foie.
LIRE AUSSI : la chimiothérapie, nouveau médicament révolutionnaire contre le cancer
Le traitement stimule les défenses immunitaires. Au sujet de cette femme, l'étude publiée dans la revue Nature Medicine précise seulement qu'elle avait 49 ans quand a commencé à être testée sur elle cette "nouvelle approche en immunothérapie".
L'immunothérapie, traitement qui stimule les défenses immunitaires, a déjà fait ses preuves chez certains patients dans les cancers du poumon, du col de l'utérus, du sang (leucémies), de la peau (mélanome) et de la prostate. Dans ceux des ovaires, des intestins et du sein, les découvertes restent à faire.
"Une régression totale de la tumeur". La méthode décrite a consisté à prélever des lymphocytes (cellules du système immunitaire) sur la patiente, à les manipuler et à les réimplanter. Pris sur une tumeur, ils ont été triés pour voir lesquels reconnaissaient les cellules cancéreuses. Ils ont été "réactivés" pour s'attaquer à ces cellules. Et ont été accompagnés d'un "inhibiteur des points de contrôle de l'immunité", pour débloquer la contre-attaque du système immunitaire.
Les chercheurs ont ainsi fabriqué une thérapie anticancéreuse "hautement personnalisée" qui a permis "une régression totale de la tumeur", ont-ils expliqué.
"Nous sommes à l'aube d'une vaste révolution". La réaction au traitement a été "sans précédent" dans un cas aussi grave, a commenté un autre chercheur en oncologie, Laszlo Radvanyi, de l'Institut ontarien de recherche sur le cancer à Toronto, au Canada. "Nous sommes aujourd'hui à l'aube d'une vaste révolution, qui va nous faire enfin atteindre le but de cibler la pléthore des mutations qu'implique le cancer grâce à l'immunothérapie", a-t-il écrit dans Nature Medicine.
Ces travaux "constituent une avancée majeure dans la démonstration de faisabilité, en exposant comment la puissance du système immunitaire peut être exploitée pour s'attaquer aux cancers même les plus difficiles à traiter", a estimé un professeur d'immunothérapie de l'Institut de recherche sur le cancer de Londres, Alan Melcher, cité par Science Media Centre.
Mais "cette technique particulière est fortement spécialisée et complexe, ce qui signifie que pour beaucoup de gens elle ne sera pas adaptée", a tempéré un oncologue de l'hôpital de Southampton, Peter Johnson.
Sur le même sujet :
Des scientifiques découvrent comment le cancer du sein se met en hibernation
Grande-Bretagne : une erreur dans le dépistage du cancer du sein aurait écourté jusqu'à 270 vies

Les cancers du sein, du côlon ou du rectum pourraient être mieux détectés
https://www.europe1.fr/sante/premiere-mondiale-un-cancer-du-sein-avance-gueri-par-immunotherapie-3671825
 

Voir les commentaires

La HAS va réévaluer l’efficacité des immunothérapies Kymriah et Yescarta,sante,cancer

28 Mai 2019, 03:50am

Publié par hugo


La HAS va réévaluer l’efficacité des immunothérapies Kymriah et Yescarta
Ces traitements par CAR-T cells ont obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2018. Mais il n’existe aucune donnée sur leur efficacité à moyen et long terme.
Par Maud Le Rest
Rédigé le 27/05/2019
 
© Fotolia

Pour beaucoup, elles représentent une vraie révolution dans le monde de la médecine. Les thérapies géniques par CAR t-cells [1], pensées pour traiter certains cancers rares et maladies chroniques, sont de plus en plus pratiquées sur le sol français. Les traitements Kymriah et Yescarta (indiqués respectivement dans les cas de leucémie lymphoblastique et de lymphome non hogkinien agressif), ont obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2018. La Haute autorité de santé (HAS) a par ailleurs rendu un avis favorable à leur remboursement.
Néanmoins, ces traitements n’ont pas encore fait preuve de leur efficacité sur les long et moyen termes, et restent hors de prix (entre 220.000 et 320.000 euros par patient). Aussi la HAS a-t-elle annoncé dans un communiqué publié le 27 mai qu’elle "réévaluerait les cellules CAR-T", notamment pour fixer un nouveau prix.
 
 
Convient à tout scrutin !Des élections confidentielles et sûres avec ces enveloppes La ...
LA COURONNE Enveloppe ...
 

Des améliorations mineures à modérées du service médical rendu
Pour le moment en effet, seul le taux de survie des patients 12 mois après la thérapie peut être estimé : il est de 40% pour Kymriah, et de 60% pour Yescarta. L’amélioration du service médical rendu (ASMR) de ces deux traitements a ainsi été fixée à IV pour Kymriah (ce qui correspond à une amélioration mineure) et à III pour Yescarta (ce qui correspond à une amélioration modérée).
Pour mieux comprendre : "Les immunothérapies Kymriah et Yescarta sont-elles réellement une révolution médicale ?"
Si cela représente une réelle avancée pour les patients chez qui aucun traitement classique n’a fonctionné, la HAS indique cependant qu’il subsiste "des incertitudes sur l'identification [de ceux] chez qui le traitement fonctionnera". Par ailleurs, il est impossible, à l’heure actuelle, de savoir si une seule injection est suffisante pour traiter le patient, car les connaissances sur "la persistance des cellules modifiées génétiquement" sont insuffisantes.
Des thérapies allant souvent de pair avec une réanimation
Autre réserve émise par la HAS : l’incapacité de plusieurs hôpitaux français à prendre en charge ces coûteuses stratégies thérapeutiques. Les établissements ne sont en outre pas toujours en mesure de stocker et de manipuler des cellules génétiquement modifiées, explique-t-elle. Dernier point soulevé : la toxicité de Kymriah et Yescarta, qui nécessitent souvent une admission en service de réanimation. Les thérapies par CAR-t cells peuvent en effet provoquer un syndrome de relargage des cytokines [2]. Les soins intensifs, très lourds, peuvent durer plusieurs semaines et laisser des séquelles permanentes.
Il existe donc, à l’heure actuelle, énormément d’incertitudes concernant les traitements par CAR t-cells mis sur le marché. Sécuriser le recours à ces stratégies est une des priorités de la HAS, à l’heure où se développent de nouvelles thérapies géniques dans d'autres cancers, et pour des maladies chroniques comme l'hémophilie et la β-thalassémie.
[1] Ces stratégies thérapeutiques consistent à modifier génétiquement les lymphocytes T. Ceux-ci sont prélevés sur le patient, puis, une fois en laboratoire, munis d’un récepteur, le CAR (acronyme de Chimeric Antigen Receptor, récepteur d’antigènes chimérique en français). Le CAR doit repérer les cellules cancéreuses afin de les détruire. Une fois modifiés, les lymphocytes T sont réinjectés.
[2] Comme indiqué dans l’ATU de Kymriah, "les symptômes du syndrome de relargage des cytokines peuvent inclure une fièvre élevée, des frissons, des myalgies, des arthralgies, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une hyperhidrose, un rash, une anorexie, une fatigue, des céphalées, une hypotension artérielle, une encéphalopathie, une dyspnée, une tachypnée et une hypoxie [...] une insuffisance cardiaque transitoire et une arythmie, une insuffisance rénale".
par Maud Le Rest  journaliste à la rédaction d'Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/traitements-du-cancer/immunotherapie/la-has-va-reevaluer-lefficacite-des-immunotherapies-kymriah-et-yescarta_27183.html

Voir les commentaires

À Cannes, le tapis se teint en vert pour la légalisation de l’IVG en Argentine,femmes,feminisme,

27 Mai 2019, 17:37pm

Publié par hugo

 Droit à disposer de son corps
À Cannes, le tapis se teint en vert pour la légalisation de l’IVG en Argentine
La marée verte a atteint la Côte d’Azur. Samedi 18 mai, des féministes militantes munies de paillettes et de foulards verts ont monté les marches du Palais des Festivals à Cannes au cri d’« avortement légal ».
Carla Biguliak
lundi 27 mai
 

 0
 
Cette manifestation s’est déroulée dans le cadre de la présentation du documentaire Que sea ley de Juan Solanas en séance spéciale, qui met en lumière l’une des nombreuses réalités de l’avortement en Argentine, ainsi que la lutte qui a accompagné le débat sur la loi au Sénat en 2018.
Les militantes ont défilé derrière une banderole qui rendait hommage à Ana María Acevedo 12 ans après sa mort. La fille souffrait d’un cancer et avait demandé à avorter par voie chirurgicale, ce qui lui permettrait de traiter sa maladie, mais les médecins ont fait valoir « l’objection de conscience ». Elle est décédée le 17 mai 2007, liée par les mains et les pieds, quelques jours après un accouchement provoqué alors que le bébé avait 26 semaines de gestation. Le bébé est mort en quelques heures. Norma Cuevas, la mère d’Ana María Acevedo, est interviewée dans le documentaire et faisait partie de la délégation qui a manifesté sur le tapis rouge à Cannes.
 
Dans la salle de la projection, pendant que les gens s’installaient, les harangues ne cessaient pas : les militants prenaient les foulards qui étaient dans chaque siège pour les brandir en l’air, en chantant des slogans pour l’avortement légal, pour l’organisation des femmes, contre l’église et contre le patriarcat.
Le foulard vert qui envahit toutes les luttes féministes argentines porte l’inscription « l’éducation sexuelle pour décider, les contraceptifs pour ne pas avorter, l’avortement légal pour ne pas mourir », et est aujourd’hui présent dans toutes les rues, transports, écoles et lieux de travail en Argentine. Dans ce pays, le foulard a une charge symbolique puissante : il a été — et est encore — le symbole de la revendication des disparus à travers la lutte des mères et grands-mères de la Plaza de Mayo pendant la dernière dictature civile militaire (1976 - 1983). Aujourd’hui, perpétuant cette tradition de lutte pour les droits humains, le foulard vert est le symbole de ce que beaucoup appellent la révolution des filles.
Que sea Ley (que ça devienne loi)
Le film montre une façon de raconter une des nombreuses réalités de l’avortement en Argentine. Parce que, comme le disent inlassablement les militantes, pendant que les riches avortent, les pauvres meurent. En 85 minutes, nous voyons divers témoignages de proches de victimes d’avortements clandestins, ainsi que de femmes qui avortent et racontent leur expérience, parfois terrible, parfois moins grâce aux soins et à l’accompagnement des autres femmes. L’une des histoires les plus choquantes est celle d’une militante qui raconte comment une camarade féministe a été internée à cause d’un avortement et trouvée avec des tiges de persil dans son utérus. Ce sont les conséquences de la clandestinité.
 
Ces témoignages ont été faits dans les lieux les plus isolés, les plus pauvres et les plus oubliés de la République argentine. Dans ces maisons extrêmement précaires où le réalisateur faisait les interviews, on voit parfois l’image de la Vierge, ou un autre échantillon de la foi catholique. De cette façon, Solanas cherche à montrer une conciliation entre la religion et le militantisme pour le droit de décider. Une des personnes interrogées dit qu’elle était catholique avant d’avorter, et qu’elle l’est toujours après avoir avorté, parce qu’elle sait qu’il est nécessaire de séparer la foi, sa propre croyance, des impositions de l’Église. Ainsi, elle affirme sans hésitation que la séparation de l’Église de l’État est essentielle.
Parmi les témoignages, il y a un cas qui a été clé dans la lutte pour l’IVG en Argentine : celui de Belén, la jeune condamnée à 8 ans de prison pour une fausse couche. À contre-jour pour ne pas s’exposer, elle explique qu’après avoir subi un avortement spontané et sans trop savoir ce qui se passait, douloureuse et terrifiée, elle va à l’hôpital. Lorsqu’elle se réveille, elle se retrouve entourée de policiers qui la harcèlent de questions et la prennent déjà pour une criminelle. Belén a été emprisonnée pendant 900 jours parce qu’on lui a refusé le droit d’attendre son procès en liberté, et bien que le film n’en rende pas compte, c’est grâce à la lutte féministe qu’elle fut libérée et acquittée.
Le film laisse trop de place aux législateurs et trop peu de place aux luttes des femmes. Outre les interventions de différents députés et sénateurs lors du débat de la loi au Parlement, Solanas a décidé de réaliser plusieurs interviews personnelles, où malheureusement les législateurs mentionnent très peu le travail qu’ils ont fait aux côtés des militantes toutes ces années.
L’avortement légal, une dette de la démocratie
Ce slogan se lit, depuis des années en Argentine, sur les murs des rues, sur les pancartes des manifestations, dans les différents communiqués de lutte pour la légalisation de l’avortement. En Argentine, la lutte pour l’IVG remonte à plusieurs décennies. Si la dernière dictature militaire a dévasté les mouvements sociaux, la résistance s’est consolidée autour des groupes d’étude.
Depuis 1986, trois ans après le retour de la démocratie, une Rencontre Nationale des Femmes se tient chaque année en Argentine. Il s’agit de trois jours d’ateliers et de débats sur les réalités, les revendications et les formes d’organisation par et pour les femmes. La crise de 2001 en Argentine, qui a entraîné la démission et la fuite en hélicoptère de l’ancien président De La Rúa, a déclenché la création de nombreuses assemblées populaires et l’organisation des femmes a fait un grand bond en avant. Ainsi, à la XVIIIe Rencontre nationale des femmes qui s’est tenue en 2003, la question de l’avortement est devenue fondamentale. Les débats « moraux » sur l’avortement sont remplacés par un atelier intitulé « Stratégies pour obtenir le droit à l’avortement ».
Cette rencontre a servi de base à la création de la Campagne nationale pour le droit à l’avortement légal, sans risque et gratuit, lancée le 28 mai 2005, Journée internationale d’action pour la santé des femmes. Elle a depuis lors la capacité et la force de coordonner simultanément des activités, ateliers et débats dans différentes régions du pays. En même temps, elles sont chargées, avec des avocats et les législateurs, de rédiger chaque projet de loi IVG présenté au Parlement durant ces 14 années.
Le débat pour l’IVG aujourd’hui
Le projet de loi pour la décriminalisation et la légalisation de l’avortement n’a été discuté pour la première fois au Parlement qu’en 2018, 13 ans après sa première présentation. Il a été traité à la [Chambre des députés le 14 juin 2018-https://www.revolutionpermanente.fr/Argentine-Grande-victoire-pour-les-pro-IVG], où elle a été approuvée par 129 voix pour et 125 contre. Ce traitement a été précédé de deux mois de débats, invitant politiciens, militants, médecins et intellectuels qui étaient pour et contre l’avortement. Après avoir été adoptée par les députés, la loi a été examinée dans les premières heures du 9 août 2018 par les sénateurs et sénatrices, et rejetée par 38 voix contre 31.
 
La particularité de la présentation du projet de loi en 2018 est qu’il a été accompagné d’une énorme couverture médiatique qui a ouvert le débat public. Ainsi, la discussion s’est établie dans les familles, les écoles, les lieux de travail et dans tous les médias grand public. Contre le foulard vert, le foulard bleu ciel pour défendre « les deux vies » a été créé. Les gens utilisaient le foulard d’une manière visible, généralement en l’attachant dans leur sac à dos ou au poignet, de sorte que des discussions sont apparues même dans les transports publics. Et avec cette lutte, une autre particularité était l’énorme et puissante participation des jeunes filles, qui exigeaient aussi l’application de la loi de l’éducation sexuelle dans les écoles. Les adolescentes ont tenu des assemblées dans les lycées et les ont même bloquées pendant la journée du vote au Sénat, demandant l’approbation de la loi.
Ce mardi 28 mai, le projet de loi sera présenté pour la 8e fois au Parlement argentin. Dans le cadre d’une campagne politique en vue des élections législatives et présidentielles d’octobre, la seule liste qui se positionne entièrement pour la légalisation de l’avortement dans son programme c’est le Front de Gauche et des Travailleurs. Tous les autres, malgré la lutte féministe, gardent le silence ou même affirment qu’il « n’est pas nécessaire d’avancer si vite dans la légalisation de l’avortement », comme l’a fait le candidat kirchneriste Alberto Fernandez.
À Paris, un pañuelazo accompagnera la présentation du projet de loi en Argentine. Il aura lieu le mardi 28 mai à 18 h 30 à la Place de la République. Le collectif féministe lutte des classes Du Pain et des Roses sera présent et appelle à soutenir la lutte des argentines et de toutes les femmes du monde qui se battent pour ce droit fondamental.
 
 
Mots-clés Festival de Cannes   /    Féminisme    /    IVG   /    Droits des femmes   /    Genres et Sexualités

https://www.revolutionpermanente.fr/A-Cannes-le-tapis-se-teint-en-vert-par-la-legalisation-de-l-IVG-en-Argentine

Voir les commentaires

Eric Bezou. Quand la SNCF instrumentalise la lutte contre le sexisme pour licencier,femmes,sexisme,

27 Mai 2019, 17:32pm

Publié par hugo

 #PlusJamaisAGenoux
Eric Bezou. Quand la SNCF instrumentalise la lutte contre le sexisme pour licencier
Ce jeudi, Eric, cheminot à Mantes-la-Jolie, passait en conseil de discipline pour s’être mis à genoux devant l’une de ses responsables, un geste symbolique pour dénoncer le gel de sa carrière qui a honteusement été qualifié par la SNCF d’un geste à caractère sexuel. L’entreprise ne recule donc devant rien pour licencier à tout prix les cheminots combatifs, quitte à instrumentaliser les combats féministes.
Enora Lorita
vendredi 24 mai
 

 1
 
Eric Bezou, cheminot depuis 27 ans, est menacé de licenciement par la SNCF pour s’être mis à genoux devant l’une de ses responsables et lui avoir demandé si c’était la posture qu’on attendait d’un agent de maîtrise. Ce geste, symbolique, avait pour objectif de dénoncer la pression au travail que subit Eric depuis des années à cause de son engagement syndical, ainsi que de manière générale l’ambiance répressive qui se règne dans l’entreprise.
Au cours de son conseil de discipline, ce jeudi 23 mai, la direction a fait un pas de plus dans l’indécence, en ajoutant un grief à son dossier : selon les responsables, cette posture avait un caractère sexuel. A la sortie du conseil, Eric, choqué, répond à ces accusations au cours d’une interview : « Pour moi il n’y a rien de sexuel. Je me suis mis à genoux face à responsable et me suis prosterné. Il n’y avait absolument rien de sexuel là-dedans. ». Une instrumentalisation scandaleuse des questions féministes de la part de la SNCF pour dégager un délégué syndical qui a été le premier à aider les cheminotes, mères isolées, face aux discriminations de la direction.
En effet, au cours de la campagne contre la répression qui s’abat sur Eric, de nombreuses femmes cheminotes ont pris la parole pour le défendre. Alors que la direction l’accuse d’être anxiogène et maintenant aussi sexiste, ces femmes témoignent au contraire du soutien énorme que leur a apporté Eric, lorsque la SNCF les discriminait, les harcelait et les licenciait. Elles racontent que, grâce à Eric, beaucoup d’entre elles ont évité le suicide.
C’est bien cette même direction, qui accuse aujourd’hui Eric de sexisme, qui a fait sombrer Mélanie, cheminote et mère isolée, dans une grave dépression après l’avoir complètement abandonnée quand celle-ci a été harcelée par son chef, refusant de le sanctionner, et de reconnaître la longue maladie pour Mélanie. Cette dernière, qui vit aujourd’hui avec 108 euros par mois, témoigne dans une interview donnée à Révolution Permanente : « Ils m’ont fait perdre ma dignité, ma confiance en moi, j’ai tout donné à cette boîte pendant 18 ans et ils m’ont anéantie. Je survis actuellement (…). Je tiens uniquement pour mon fils et grâce à l’aide d’Eric Bezou. Sans lui, je ne serai sûrement plus là aujourd’hui ».
 
C’est aussi cette même direction qui est aujourd’hui responsable de l’hospitalisation en urgence d’Andreia, cheminote agressée à deux reprises en gare, et complètement délaissée par la SNCF.
 
C’est toujours à cause d’eux que Karine, en grave dépression depuis deux ans après avoir perdu 1/3 de son salaire à cause des réorganisations sur le secteur de Paris Saint-Lazare, est aujourd’hui au RSA suite au refus de la SNCF de lui accorder l’arrêt de longue maladie. Karine raconte, au sujet d’Eric, qu’« à chaque instant, du jour comme de la nuit, il nous a toujours soutenu, il a toujours trouvé les mots ».
 
Toutes ces femmes, qui lèvent aujourd’hui le voile sur la souffrance au travail, revendiquent le soutien inconditionnel d’Eric face aux discriminations sexistes de la part de la direction et aux agressions qu’elles ont subi. Ces exemples non-exhaustifs sont l’expression de l’hypocrisie énorme dont fait part la SNCF aujourd’hui, responsable de burns-out, d’harcèlement, et de discriminations sexistes et osant accuser de sexisme avec des arguments complètement fallacieux celui qui a été en première ligne pour combattre ces violences au sein de la SNCF.
Les femmes sont aujourd’hui en première ligne de la précarité imposée par le patronat, cumulant le plus d’emplois sous-payés ou à temps partiel, en même que temps que la violence qu’impose le patriarcat tant dans la sphère du travail que dans la sphère privée. Il est particulièrement honteux que la SNCF se donne un visage de lutte contre le sexisme, uniquement pour licencier des cheminots.
Le collectif féministe et lutte de classes Du Pain et des Roses était présent avec plusieurs camarades au rassemblement pour soutenir Éric devant la gare St Lazare, mais aussi pour dénoncer l’hypocrisie de cette direction qui discrimine, harcèle et licencie des cheminotes, qui permet et accentue de manière consciente la souffrance au travail pour mettre en place une nouvelle organisation du travail en phase avec les réformes macroniennes. Nous ne laisserons pas instrumentaliser la lutte contre le sexisme !
 
Crédits photo : Maxpp/ Vincent Isore
 
Mots-clés #PlusJamaisAGenoux    /    SUD-Rail   /    souffrance au travail   /    Cheminot-e-s   /    Du Pain et des Roses   /    SNCF   /    #AssezDeViesBroyées   /    Genres et Sexualités

https://www.revolutionpermanente.fr/Quand-la-SNCF-instrumentalise-la-lutte-contre-le-sexisme-pour-licencier

Voir les commentaires

Des études mettent en évidence l’inutilité de la chimiothérapie contre certains cancers,sante,cancer

27 Mai 2019, 17:20pm

Publié par hugo

Des études mettent en évidence l’inutilité de la chimiothérapie contre certains cancers
Près de trois quarts des femmes ayant eu un cancer du sein pourraient éviter la chimiothérapie préventive et ses effets secondaires.
Le Monde avec AFP Publié le 05 juin 2018 à 19h01 - Mis à jour le 05 juin 2018 à 19h01
Temps de
Lecture 3 min.
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter
Envoyer par e-mail
Une révolution ? Plusieurs études présentées dimanche 3 juin à la conférence annuelle sur le cancer à Chicago, aux Etats-Unis, pourraient bouleverser la façon dont les cancers sont soignés, particulièrement ceux du sein et du poumon.
Dans le premier cas, l’une d’elle – conduite auprès de 10 000 femmes – montre que 70 % des femmes ayant eu un cancer du sein peuvent éviter la chimiothérapie préventive et ses effets secondaires, en fonction des résultats d’un test génétique existant. Selon cette étude, les médicaments hormonaux habituellement prescrits après une opération pour retirer la tumeur seraient suffisants.
Selon cette étude internationale, le niveau justifiant le recours à la chimiothérapie pourrait être relevé sans risque. Depuis des années, un test génétique réalisé sur la tumeur permettait de prédire la probabilité de récidive. Ce test donne un score, entre 0 et 100. Jusqu’à présent, la chimiothérapie était conseillée au-dessus de 25 et ne l’était pas en dessous de 10. Ce qui posait un dilemme aux femmes situées dans la zone entre 11 et 25.
Lire aussi  Non, le corossol n’est pas un « fruit miracle » pour lutter contre le cancer
Or, l’étude a montré que pour ces femmes-là, après neuf ans de suivi, la chimiothérapie n’apportait rien. Cela « aura un impact énorme sur les médecins et les patients », a assuré une coauteure de l’étude, Kathy Albain, cancérologue à l’hôpital Loyola Medicine de Chicago : « Nous allons faire reculer les thérapies toxiques. »
L’impact de cette étude serait particulièrement important aux Etats-Unis ou les chimiothérapies sont plus souvent prescrites qu’en France pour les cancers du sein. Outre-Atlantique, 65 000 femmes pourraient ainsi en profiter par an.
L’immunothérapie, un traitement d’un nouveau type
Concernant les cancers du poumon, d’autres études également présentées à Chicago, lors de la conférence annuelle sur le cancer, annoncent une prochaine ère où les patients verront leur tumeur analysée génétiquement. Si certaines mutations sont détectées, un médicament ciblant spécifiquement la tumeur pourra être prescrit.
Autrement, le patient pourra recevoir un traitement d’un nouveau type et en plein essor, l’immunothérapie, traitement qui stimule les défenses immunitaires. La majorité des patients éviterait donc les nausées, perte de cheveux et autres maux provoqués par la chimiothérapie.
Les laboratoires pharmaceutiques se livrent d’ailleurs une concurrence féroce dans le champ de l’immunothérapie. A la conférence, une étude sur le Keytruda (ou pembrolizumab), a été dévoilée ; l’Américain Merck, connu sous le nom de MSD à l’étranger, a tout misé sur ce médicament qui se prend par voie intraveineuse, toutes les trois semaines, notamment contre les mélanomes et les cancers du poumon.
Pour le dernier essai clinique, financé par MSD, les chercheurs ont comparé l’efficacité de la prise seule de Keytruda à la chimiothérapie : les patients soignés d’abord par le pembrolizumab ont vécu quatre à huit mois de plus que ceux qui n’ont reçu que de la chimiothérapie. Surtout, ils ont été moins nombreux à subir des effets secondaires graves (18 % contre 41 %). « Notre étude montre que le pembrolizumab est meilleur que la chimiothérapie pour deux tiers des gens qui ont le type de cancer de poumon le plus fréquent », assure l’auteur principal de l’essai, le cancérologue Gilberto Lopes, du centre hospitalier universitaire de Miami.
Lire notre enquête : Cancérologie : les promesses de l’immunothérapie
Les chercheurs ont noté avec insistance que de nombreux essais restaient à accomplir. Aucun d’eux ne s’est avancé à dire que la chimiothérapie pourrait disparaître pour tous les cancers. Mais l’optimisme était toutefois de mise parmi les participants à la conférence annuelle sur le cancer. « Nous sommes en train de quitter l’ère où la seule solution (…) était la chimiothérapie », s’est réjoui John Heymach, cancérologue au centre MD Anderson au Texas.
Toutefois, l’immunothérapie ne fonctionne pas contre tous les types de cancer et peut provoquer de graves effets secondaires, parfois au point que les patients cessent le traitement.

https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/06/05/des-etudes-mettent-en-evidence-l-inutilite-de-la-chimiotherapie-contre-certains-cancers_5310108_1651302.html?fbclid=IwAR3wPFmsOEwpUnfxsHGXJb4hUPgLHuj90KNRD79KM8ryUmFSuSzHA7yHXaU

Voir les commentaires

Weinstein va payer 44 millions de dollars pour acheter le silence de deux de ses victimes,femmes,violences,

27 Mai 2019, 14:04pm

Publié par hugo

 Weinstein va payer 44 millions de dollars pour acheter le silence de deux de ses victimes
Harvey Weinstein, dont l'affaire a déclenché le mouvement #metoo, aurait trouvé un accord financier impliquant 44 millions de dollars, pour régler tous ses procès au civil.
Esther Tolosa
vendredi 24 mai
 

 0
 
Harvey Weinstein, 67 ans, ex-patron des studios Miramax, accusé depuis octobre 2018, par plus de 80 femmes, de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol, a été l’un des déclencheurs du mouvement #metoo. En 2018, il est inculpé de deux agressions sexuelles, une pour viol en 2013 et l’autre pour une fellation forcée en 2006, sur deux femmes différentes.
Toutefois aux États-Unis, le harcèlement sexuel est passible de poursuites civiles mais pas pénales. Ainsi, l’ancien producteur aurait trouvé un accord, qui implique le versement de 44 millions de dollars, pour régler ses poursuites au civil d’après le New York Times et le Wall Street Journal.
L’accord n’est pas encore signé, mais la somme prévue serait versée par des assureurs et 30 de ces 44 millions de dollars seraient répartis entre un certain nombre de ces victimes, incluant des créanciers qui le poursuivaient. Sollicitée par l’AFP, la porte-parole de Harvey Weinstein s’est refusée à tout commentaire.
Cette affaire montre bien les ressorts de cette justice patriarcale à deux vitesses. Alors que de très nombreuses femmes se voient déboutés chaque jour dans les tribunaux pour leurs plaintes, le droit à l’impunité est encore renforcé pour les hommes puissants et riches.
Cependant, Weinstein n’en a pas fini avec la justice. Il a été inculpé en 2018, notamment pour viol, pour des faits commis en 2006 et 2013 à l’encontre de deux femmes différentes, au pénal cette fois-ci et risque la prison à perpétuité. Il doit être jugé en septembre, et plaide non-coupable.
 
Mots-clés justice patriarcale   /    patriarcat   /    #MeToo   /    Genres et Sexualités

https://www.revolutionpermanente.fr/Weinstein-va-payer-44-millions-de-dollars-pour-acheter-le-silence-de-deux-de-ses-victimes

Voir les commentaires

Germaine Acogny : "je suis fière d'être noire et fière d'être femme",femmes,

25 Mai 2019, 20:41pm

Publié par hugo

 Germaine Acogny : "je suis fière d'être noire et fière d'être femme"
 
 

© TV5MONDE
23 mai 2019
Mise à jour 25.05.2019 à 12:57
Le Musée d'Orsay célèbre le "modèle noir", une exposition inédite où les plus grands artistes sont convoqués pour l'événement. De Géricault à Matisse, en passant par le Douanier Rousseau, au côté de grandes figures contemporaines, comme la chorégraphe et danseuse Germaine Acogny qui revisite le célèbre ballet de Nijinski "le Sacre du printemps". Une performance créée pour elle en 2014 par le chorégraphe français Olivier Dubois, qu'elle emmène sur ses terres africaines. Pour l'occasion, l'artiste s'est livrée à nos équipes.
 
 
 
Des modèles noirs honorés au Musée d'Orsay et parmi les visiteurs, Germaine Acogny qui découvre le prénom de la servante du célèbre tableau de Manet "L'Olympia", rebaptisé "Laure" pour l'exposition.
 
Je suis très heureuse qu'on mette à l'honneur ces modèles noirs qui sont des modèles pour la jeunesse et pas seulement africaine.
"Quand on connaît l'histoire qu'on est cultivé on est libre de faire le choix. Il faut l'éducation pour libérer les gens", s'enthousiasme la chorégraphe.
Pour cet événement, Germaine Acogny s'expose elle aussi en réinterprétant, dans l'auditorium du Musée, "le Sacre du printemps", fameux ballet, vieux de plus d'un siècle de Vaslav Nijinski. Des rites païens de l'ancienne Russie qu'elle emmène en solo sur ses terres africaines. "J'ai apporté moi-même ce que je suis, des danses de chez moi", explique l'artiste, fondatrice de l'école des Sables, centre international de danse contemporaine situé dans un village de pêcheur au Sénégal. "Il y a le sabar qui est la danse spécifique au Sénégal des Lébous, des Wolof , il y a les danses Jola, les danses Sérère."
 
Je suis née au Bénin et j'ai vécu au Sénégal et je dis que j'ai l'instinct béninois et le geste sénégalais.
Ce ballet, Maurice Béjart, dont elle se dit la "fille noire", l'avait déjà envisagé pour elle. Mais le rêve ne s'est jamais réalisé. Béjart décédé, c'est Olivier Dubois qui reprend le flambeau. Le chorégraphe réinvente pour elle ce fameux Sacre qui fit scandale lors de sa première en 1913 aux théâtre des Champs-Elysées.
Sur la musique de Stravinski qu'elle dompte et domine dans un espace réduit,  la danseuse est "l'élue noire" sacrifiée qui célèbre ses ancêtres. "Je parle aussi puisque c'est un rituel, un rite païen donc universel."
 
Je rend hommage à la nature, aux ancêtres mais surtout je cite des textes d'Aimé Césaire, et en fait c'est sur la colonisation.
Une performance dans laquelle l'artiste s'abandonne avec ferveur, Germaine Acogny livre avec intensité son identité de femme noire. "Moi je suis fière d'être noire, d'être femme, ce que j'enseigne aux jeunes, c'est d'être fiers de ce qu'ils sont : noirs, verts, jaunes ou rouges."
Fière elle peut l'être aussi, du parcours accompli, elle qui figure aujourd'hui au premier plan dans l'univers de la danse contemporaine et qui confie ne pas avoir eu de modèles noirs auxquels s'identifier dans sa jeunesse.
Le Modèle noir, de Géricault à Matisse, au Musée d'Orsay, à Paris, jusqu'au 21 juillet 2019.
"Mon élue noire - Sacre#2", de Olivier Dubois.
Mise à jour 25.05.2019 à 12:57
Sur le même thème

https://information.tv5monde.com/culture/germaine-acogny-je-suis-fiere-d-etre-noire-et-fiere-d-etre-femme-301977

Voir les commentaires

Elections européennes : les droits des femmes, les grands oubliés ?,femmes,politiques

25 Mai 2019, 20:40pm

Publié par hugo

Les femmes politiques
Elections européennes 2019
Elections européennes : les droits des femmes, les grands oubliés ?
 
Rassemblement pro-européen, dimanche 19 mai 2019 à Berlin (Allemagne).
©AP Photo/Markus Schreiber
 
23 mai 2019
Mise à jour 23.05.2019 à 12:40 par
TerriennesIsabelle Mourgere
Le prochain Parlement européen sera-t-il plus féminin ? Au cours de la dernière législature, les députées étaient encore minoritaires, avec 36%. Ce scrutin va-t-il faire bouger les lignes sur la question des droits des femmes ? Durant la campagne, cette question est restée bien (trop) peu abordée, aussi bien dans les débats que dans les programmes des principales listes. Alors que les Européen.ne.s commencent à voter pour renouveler leur Parlement, petit tour d'horizon.
 
 
Un tiers / deux tiers. Le premier est féminin, les deux autres, masculins. Même si la situation s'est grandement améliorée en quarante ans, les sièges du Parlement européen ne sont occupés qu’à 35,9 % par des femmes. Sur la législature 2014-2019, elles sont 273 eurodéputées sur les 751 membres que compte l’hémicycle européen.
 
Notre mode d'emploi pour les Européennes
>Européennes 2019 : comprendre les élections en 5 questions
 
 
273 députées sont élues lors du scrutin de 2014, sur 751 membres que compte le Parlement européen.
©wikicommons
L’UE n’impose pas la parité aux pays membres, qui organisent selon leurs propres règles les élections européennes. Et la faible représentation des femmes s’explique en partie par de grandes disparités entre pays du nord et du sud. Seuls huit membres sur vingt-sept ont mis en place des quotas de candidates. Premier pays à le faire en 2002 : la Belgique, suivie par la France en 2003. Toutes deux ont instauré la parité au sein des listes. L’Espagne, la Slovénie et la Croatie imposent qu’il y ait au moins 40% de femmes, 35% pour la Pologne, 32% pour le Portugal et enfin la Roumanie, elle, impose simplement qu’aucune liste ne doit être à 100% masculine.
 
Résultat : une situation très variable selon les États membres. Dans certains pays, les élues au Parlement européen sont nombreuses et même largement majoritaires comme en Finlande (76,9 %), en Croatie ou en Irlande (54,5 % chacun), alors qu’elles ne représentent qu’une minorité en Bulgarie (17,6 %), comme en Estonie et à Chypre (16,7 % chacun). La France compte 43,2 % d’eurodéputées, derrière l’Espagne (48,1 % de députées femmes), la Suède et Malte (50 %).
De 1952 jusqu’aux premières élections, en 1979, seulement 31 femmes ont été députées. En 1979, après les premières élections au suffrage universel direct, elles étaient 15,2 % au Parlement. Depuis, le pourcentage de femmes au Parlement européen n'a fait que progresser.
Un satisfecit au bénéfice du Parlement européen : la représentation des femmes y est supérieure à la moyenne mondiale et à la moyenne européenne des parlements nationaux. Le site du Parlement européen nous apprend que le nombre de femmes occupant des poste à haut niveau est également en augmentation. Au cours du mandat actuel, 5 des 14 vice-présidents et 11 des 23 présidents de commission sont des femmes.
Dans un rapport sur l’égalité des femmes et des hommes au Parlement européen, adopté en janvier 2019, le Parlement européen a appelé les partis politiques européens à assurer une représentation équilibrée des candidats aux postes de décision pour le prochain mandat (Président, vice-président, Président des commissions...). Sur les six candidats en lice pour remplacer Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne, deux femmes : la Danoise Margrethe Vestager, 51 ans (Radikale Venstre, parti radical) et l'Allemande Ska Keller (Bündnis 90/Die Grünen, parti écologiste). A suivre donc...
Des femmes têtes de liste, et ?
Lutte contre les violences conjugales, égalité salariale, accès à l’emploi, parité en politique, congé parental, retraite, IVG ... Autant de sujets qui n'apparaissent guère en tête des priorités des principaux et principales candidat.e.s. L'égalité femmes-hommes est pourtant une priorité de l'Union européenne : c'est même l'une des valeurs fondamentales inscrites dans le traité de Rome de 1957. Plusieurs chartes ont rappelé l'engagement des États membres pour une plus grande égalité, et le Parlement européen est doté d'une commission permanente dédiée à la question. Engagement de principe car beaucoup reste à faire : la directive de 1975 interdisant la discrimination salariale n'est que peu voire pas du tout appliquée.
En France, sur les listes les plus connues, seules trois femmes mènent campagne, Nathalie Loiseau (LREM-MoDem-Agir), Manon Aubry (LFI) et Nathalie Arthaud (LO). Parmi les listes dites "petites": l'unique liste féministe baptisée A voix égales est menée par l'avocate Nathalie Tomasini. "Je pense que l'échelon des Européennes est une échelon électoral intéressant, parce qu’il y a des pays européens qui sont en avance sur le terrain de l’égalité femmes-hommes et sur les mesures de lutte contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, je pense que l’Europe doit être un modèle pour le reste des pays", déclare-t-elle sur Europe 1.
Nathalie Tomasini est peut-être une inconnue sur la scène politique mais pas sur la scène judiciaire et médiatique. Elle a été l'avocate de Jacqueline Sauvage.
 
Nathalie Tomasini, ex-avocate de Jacqueline Sauvage, tête de liste de A Voix Egales, dont le logo figure à droite de l'image.
C'est donc sans surprise que la lutte contre les violences conjugales concentre le coeur de sa campagne. Selon elle, l'exemple de l'Espagne qui a mis en place un système de bracelet électronique pour les hommes violents est une expérience à appliquer en France, "Si on propose le même système en France, cela va être beaucoup plus comminatoire. Un bracelet, ça veut dire que si l’homme sort du périmètre cela va sonner dans tous les commissariats qui seront alertés. En France, le problème est qu’on ne parle que des féminicides, c’est à dire quand les femmes sont tuées. Il faudrait peut-être réfléchir en amont s’il ne vaut pas mieux mettre ces hommes sous bracelet électronique voire en détention provisoire jusqu’à leur jugement pour éviter qu’ils ne tuent leur compagne", interrogée sur Europe 1.
Pour elle, "La France est une mauvaise élève en Europe en ce qui concerne la lutte contre les violences faites aux femmes. Une femme meurt tous les 2 jours en France en 2019, c’est plus qu’en 2018. Et en Europe, ce sont 7 femmes par jour qui meurent sous les coups de leur compagnon violent".
 
>Le procès sans fin de Jacqueline Sauvage, victime et coupable, finalement graciée
>Jacqueline Sauvage, meurtrière devenue icône de la lutte contre les violences conjugales
 
 
Panneau d'affichage électoral à Mechelen, Belgique, le 17 mai 2019. Près de 400 millions d'Européen.e.s de 28 pays sont appelé.e.s à voter du 23 au 26 mai pour choisir leur député.e.s européen.ne.s pour les cinq années à venir.
©AP Photo/Virginia Mayo
Toujours en France, Yes Women, une association fondée par Violaine Lucas, candidate sur la liste Envie d'Europe, menée par Raphaël Glucksmann (rassemblant Place Publique, le Parti socialiste, le Parti radical de gauche et Nouvelle Donne) a repris le projet de la clause de l'Européenne la plus favorisée, un projet initié en 2006 par Choisir la cause des femmes (association créée en 1971 par l'avocate Gisèle Halimi et la philosophe Simone de Beauvoir).
Du côté du parti présidentiel, LREM, on défend le même principe sous un autre nom : "le pacte Simone Veil", détaillé par Nathalie Loiseau, tête de liste et Marlène Schiappa dans une tribune publiée dans le JDD. Un principe qu’elles souhaitent également porter, dans le cadre du G7, au-delà des frontières de l’Europe.
Lire notre article ici >L'égalité femmes-hommes, grande cause mondiale : le prochain G7 sera-t-il féministe ?
Plus original, et loin d'être anecdotique, le projet défendu par le parti de la jeunesse, Allons enfants, dont tous les membres ont moins de 30 ans. La tête de liste s'appelle Sophie Caillaud, elle a 22 ans. Outre un axe pro-environnemental, ce tout "jeune" parti entend inclure la lutte contre la précarité menstruelle et les inégalités salariales entre les femmes et les hommes parmi ses priorités, avec comme proposition concrète, la mise à disposition gratuite de protections hygiéniques gratuites dans tous les établissements scolaires, administrations mais aussi dans les entreprises.
L'IVG au coeur du débat européen ?
Martine Storti, militante féministe, avait été à l'origine avec d'autres féministes françaises, Caroline De Haas et Marie Cervetti et le soutien de Françoise Héritier de  Féministes pour une Europe Solidaire, lors des précédentes élections européennes de 2014. La liste avait recueilli quelque 30 000 voix.
 
L'avancée des populismes et la menace pesant sur les démocraties ont été au coeur de la campagne, mais elles concernent bien-sûr les droits des femmes.
Martine Storti
Cinq ans après ... Rien n'a changé ? "Ce n'est pas parce qu'il y a une femme tête de liste qu'elle est féministe ! La question des femmes est complètement passée à la trappe dans cette campagne. Les droits des femmes vus comme une question de politique générale a encore bien du mal à avancer, c'est bien le problème. Et pourtant, ce qui change pour les femmes, change pour tout le monde, comme la question de l'avortement, ce ne sont pas que les femmes qui sont concernées, mais toute la société. C'est ça l'universalisation, et ça ne se dit pas du tout dans cette campagne. L'avancée des populismes et la menace pesant sur les démocraties ont été au coeur de la campagne, mais elles concernent bien-sûr les droits des femmes, justement sur le droit à l'IVG, menacé en Pologne, ou en Hongrie, ce sont des questions qui concernent tous les Européens. A ma connaissance, il n'y a toujours pas de loi fondamentale européenne garantissant le droit à l'avortement. En tant que femme, on n'a pas intérêt à ce que l'extrême droite l'emporte, que ce soit en France ou ailleurs en Europe. Et j'aimerais dire aussi que lorsqu'on est féministe, on ne peut être que pro-européenne !"
Au sein de l’Union Européenne, les lois concernant l’IVG sont relativement différentes les unes des autres. Le délai limite pour avorter n’est pas le même chez tout le monde. En France, il correspond à 14 semaines après le début des dernières règles, 18 semaines en Suède, et 24 semaines aux Pays-Bas. Dans plusieurs pays de l’UE avorter reste hors la loi : c’est le cas en Pologne, à Malte et Chypre. En Italie, l’IVG est légale mais une grosse partie des médecins (70% selon de récentes enquêtes, ndlr) refusent de la pratiquer au nom de l'objection de conscience. Seul point positif récente : le vote en Irlande d'une loi en décembre 2018 autorisant l'IVG, mais le phénomène émergent dans tous les pays de l’Europe est l’avancée des mouvements "pro-vie" qui luttent, violemment parfois, contre le droit l’IVG. 
>Le tabou de l’avortement toujours si puissant à Malte
>Référendum en Irlande : du 8ème au 36ème amendement de la Constitution, un Oui franc pour le droit à l'avortement
>Contraception, droit à l'avortement : régression générale en Europe
 
Aujourd'hui, la question du genre est un critère, on cherche des femmes, on liste les femmes qui sont connues et potentiellement candidates.
Amandine Crespy, professeure à l'ULB, Bruxelles
"Avec le vote légalisant l'avortement en Irlande, on a tout de même assisté à une évolution qui est entérinée par le politique et par un vote populaire, donc il n'y a pas d'ambiguïté, en revanche on peut voir que dans des pays qui sont dans des processus de déconsolidation démocratique ou démocratisation comme on peut le dire en sciences-politiques, dans le centre et l'est de l'Europe, l'avortement est remis en question", explique Amandine Crespy, professeure à l'Université Libre de Belgique et chercheure au CEVIPOL (institut d'études européennes). "Il y a aussi des inquiétudes sur la situation en Italie. On sait qu'il y a un taux très important de médecins qui refusent de pratiquer l'avortement en dépit du cadre législatif".  Selon elle, s'il y a eu des débats de fond sur l'IVG, et aussi de manière plus large sur la place des femmes dans les instances, ils ne sont pas vraiment devenus des thèmes de campagne.
"La représentation des femmes en politique, c'est un sujet en soi - estime Amandine Crespy - ce n'est pas nécéssairement parce que les femmes vont faire de la politique autrement ou porter d'autres sujets qu'il y a forcément un écho automatique entre l'avancement de la cause des femmes et leur taux de représentation dans les instances politiques. Par principe, c'est normal qu'on aille vers plus d'égalité des genres dans toutes les représentations. Concernant les hauts postes européens, c'est devenu un facteur, ce qui n'était pas le cas avant. Aujourd'hui, la question du genre est un critère, on cherche des femmes, on liste les femmes qui sont connues et potentiellement candidates".
 
 
Manifestation pro-européenne devant le parlement de Bucarest (Roumanie), le 19 mai 2019.
©AP Photo/Vadim Ghirda
Les féministes interpellent les politiques
Rassemblées dans un collectif baptisé "Avortement en Europe, les femmes décident !", des militantes féministes françaises ont décidé d'interpeller les candidats à quelques jours du scrutin, afin que le droit à l’avortement et à la santé sexuelle soient respectés dans tous les pays européens et inscrits comme droits fondamentaux pour l’égalité en Europe.
 
Les militantes demandent aussi aux Etats membres d'établir des règles communes concernant les sanctions au délit d'entrave physique ou numérique, les délais légaux pour avorter, la suppression des clauses de conscience spécifique à l’avortement pour les professionnels de santé. En France, le délit d’entrave, introduit en 1993 dans le code de santé publique, sanctionne de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende toute personne qui tente d’empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements la pratiquant, ou en exerçant des "pressions morales et psychologiques, des menaces ou actes d’intimidation" à l’encontre du personnel de ces établissements ou des femmes venant avorter. Un délit d'entrave régulièrement contourné par les sites pro-vie qui mènent campagne contre l'IVG sur internet, via les réseaux sociaux notamment.
 
>Les anti-IVG s'affichent dans le métro parisien
>Les marches anti-IVG à Bruxelles ou Bucarest ne font pas recette. Mais dérapent
>Contre le délit d'entrave à l'IVG, en France, l'Eglise et la droite montent au front
 
Moins de 1 % des fonds structurels et d'investissement de l'UE sont consacrés à l'égalité femmes-hommes !
Gwendoline Lefebvre, pdte Lobby Européen des Femmes
Le Lobby Européen des Femmes, collectif dont le siège est basé à Bruxelles et qui rassemble plus de 2 000 organisations de femmes et féministes, a publié un manifeste en vue des élections européennes 2019. "Au niveau de l'UE, il y a eu très peu d'avancées depuis 10 ans sur les droits des femmes. Moins de 1% des fonds structurels et d'investissement de l'UE sont consacrés à l'égalité femmes-hommes, comme le soulignait l'EIGE (European institute gender equality) qui a publié à l'automne 2017 un rapport intitulé 'l'Egalité mérite plus que 1%'. Cet institut disait que l'égalité avançait "à pas d'escargot". Au niveau de l'écart de salaire, on reste à un écart de 16% mais au niveau des pensions de retraite, on est à 40%, ce qui est incroyable !"
"On aimerait par exemple qu'il existe une directive européenne sur les violences faites aux femmes, ce qui n'existe pas actuellement. On aimerait que l'UE ratifie et mette en place la convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences conjugales, connue sous le nom de Convention d'Istanbul. Ce serait un geste fort de l'Union européenne. Mais cela apparaît compromis actuellement avec la montée des courants réactionnaires et conservateurs défendant la famille traditionnelle, sur les droits sexuels et reproductifs", ajoute Gwendoline Lefebvre.
"On regrette aussi que les progressistes ne s'intéressent pas plus à ces débats au sein de l'Europe alors que l'UE apporte justement plein de choses dans la vie de tous les jours. Lorsqu'une directive est votée, elle est mise en place dans les droits nationaux des pays et elle a un pouvoir contraignant. L'égalité des femmes et des hommes est inscrite dans le Traité de Lisbonne, ça devrait donc être au centre des discussions", conclut-elle.
Autant de constats et d'attentes qui assombrissent le tableau d'une Europe présentée comme un espace dans lequel les femmes étaient (jusqu'ici) les mieux protégées au monde. Cette "belle" Europe, qui tire son nom de cette déesse phénicienne enlevée contre son gré et sexuellement abusée par un dieu sans scrupules... Il y a des mythes qu'on préfèrerait laisser à la mythologie.
 
     Nos autres articles Terriennes :
> Etats-Unis : en Alabama, le droit à l'avortement en "bonne" voie d'interdiction
> L'avortement sélectif en Arménie : le choix du garçon
> Argentine : les militantes pro-avortement relancent le débat pour la présidentielle    
TerriennesIsabelle Mourgere
Mise à jour 23.05.2019 à 12:40
Sur le même thème

https://information.tv5monde.com/terriennes/elections-europeennes-les-droits-des-femmes-les-grands-oublies-301331

Voir les commentaires

Égalité salariale : la maternité accentue les écarts,articles femmes hommes,salaires,,emplois

25 Mai 2019, 04:58am

Publié par hugo

 Égalité salariale : la maternité accentue les écarts
Aujourd'hui, en France, les femmes sont toujours moins bien payées que les hommes. L'une des raisons : c'est la maternité.
Franceinfo
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 24/05/2019 | 14:18
publié le 24/05/2019 | 14:18
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Faire un enfant implique-t-il pour une femme de sacrifier un meilleur salaire ? "La naissance d'un enfant affecte les possibilités des femmes de faire des horaires très longs. Ça les pénalise dans leur carrière, dans leur promotion, dans l'accès à des postes à haute responsabilité, et donc à haute rémunération", explique Sophie Maillard, économiste à l'INSEE.
La flexibilité au détriment de la rémunération
L'institut a mené une grande étude uniquement basée sur le salaire horaire. Entre un homme et une femme qui n'ont pas d'enfant, l'écart de salaire est de 7% à tout âge. Mais entre un père et une mère, cet écart passe à 11% à 25 ans, et de 25% à 45 ans. Autrement dit, cet écart de salaire débute à la naissance de l'enfant et augmente avec le temps. Une raison : les mères travaillent dans des secteurs moins rémunérateurs, mais qui offrent plus de flexibilité. Cette réalité ne concerne pas que la France. C'est aussi le cas au Canada, aux États-Unis ou encore au Danemark.
Retrouvez les vidéos de Lisa Beaujour sur sa chaîne Youtube.
A lire aussi
Allemagne : favoriser le travail des femmes
Aux Etats-Unis, depuis #MeToo, de plus en plus d'hommes n'osent plus travailler avec des femmes
VIDEO. Pouvoir d'achat : du nord au sud, l'Italie à deux vitesses
Expliquez-nous... La procréation médicalement assistée
VIDEO. Des femmes escortées pour aller avorter dans le Kentucky : une des accompagnatrices raconte

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/egalite-salariale-la-maternite-accentue-les-ecarts_3458123.html

Voir les commentaires

Allemagne : favoriser le travail des femmes,femmes,emplois,

25 Mai 2019, 04:57am

Publié par hugo

 Allemagne : favoriser le travail des femmes
Faute de places disponibles en crèches, de nombreuses entreprises allemandes installent des structures d'accueil des enfants directement sur le lieu de travail des parents. Une façon d'inciter les femmes à revenir travailler rapidement.
FRANCE 2
 
 
 
 
 
 
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 23/05/2019 | 16:25
publié le 23/05/2019 | 16:25
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
En Allemagne, l'enjeu pour les entreprises en manque de main-d'oeuvre est de favoriser l'emploi de femmes. Aujourd'hui, seules 30% des mères de famille travaillent. Pour remédier à ça, de plus en plus de sociétés installent, collées à leurs locaux, des structures d'accueil des enfants, pour inciter les femmes à reprendre plus rapidement une activité professionnelle. "De temps en temps, je regarde par la fenêtre, je vois mes fils jouer dehors, je suis tranquille", explique Laura Egetemeyr, qui a opté pour ce système. 
1 000 euros par mois et par enfant
À temps partiel, elle peut alors récupérer ses enfants chaque jour à midi, un compromis entre vie de famille et vie professionnelle rendu possible grâce au jardin d'enfants. Aidée par la commune, la société qui emploie Laura débourse environ 1 000 euros par mois et par enfant. "Ça vaut le coup pour nous parce que nos employés restent moins longtemps en congé maternité", souligne Cornélia Jakobschy, directrice de l'entreprise.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/allemagne/allemagne-favoriser-le-travail-des-femmes_3456783.html

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>