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Le blog de hugo,

IVG : la gouverneure de l'Alabama promulgue la loi la plus stricte des États-Unis,,femmes,ivg

16 Mai 2019, 21:31pm

Publié par hugo

 


VG : la gouverneure de l'Alabama promulgue la loi la plus stricte des États-Unis
La loi qui interdit la quasi-totalité des interruptions volontaires de grossesse, même en cas d'inceste ou de viol, a été promulguée par la gouverneure de l'Alabama, mercredi 15 mai.
Des manifestants américains qui militent pour le droit à l'IVG (Image d'illustration)
Crédit : MANDEL NGAN / AFP
 
Eléanor Douet 
et AFP
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publié le 16/05/2019 à 12:09
C'est un recul majeur pour le droit des femmes que vient de connaître l'Alabama. La gouverneure de cet État conservateur du sud des États-Unis a promulgué la loi anti-avortement la plus stricte du pays, mercredi 15 mai.
Le texte interdit la quasi totalité des IVG, même en cas d'inceste ou de viol et prévoit une peine de 10 à 99 ans de prison pour les médecins pratiquant un avortement, sauf en cas d'urgence vitale pour la mère ou d'"anomalie létale" du fœtus.
Il a été ratifié mercredi par la gouverneure, Kay Ivey, qui a notamment expliqué dans un communiqué que "toute vie est un cadeau sacré de Dieu". Cette mesure doit prendre en effet dans six mois.
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Côté démocrate, la majorité des candidats à l'investiture pour la présidentielle de 2020 ont dénoncé une atteinte au droit des femmes à disposer de leur corps, ainsi qu'une attaque contre l'arrêt de la Cour suprême "Roe v. Wade", qui a légalisé l'avortement en 1973 dans tous les États-Unis.
Désormais, chaque camp se prépare à une âpre bataille judiciaire, tous les recours devant être épuisés avant que la Cour suprême se saisisse éventuellement de l'affaire. La puissante organisation de défense des libertés ACLU et l'organisation du Planning familial ont déjà annoncé qu'elles allaient saisir la justice pour empêcher l'application du texte.
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https://www.rtl.fr/girls/societe/ivg-la-gouverneure-de-l-alabama-promulgue-la-loi-la-plus-stricte-des-etats-unis-7797641025

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Espagne : une école rend obligatoires des cours de tâches ménagères pour les garçons,egalite,societe

16 Mai 2019, 21:29pm

Publié par hugo

 Espagne : une école rend obligatoires des cours de tâches ménagères pour les garçons
Les femmes passent plus de temps à faire le ménage, le repassage et la vaisselle que les hommes. Une inégalité qu'a décidé de combattre un collège espagnol en rendant obligatoires des cours de tâches ménagères pour les garçons.
Répartir les tâches ménagères dans son couple : le secret du bonheur ?
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Cassandre Jeannin
Journaliste
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publié le 15/05/2019 à 12:06
Alors que les femmes passent, en moyenne, 3h26 par jour à remplir des tâches ménagères, les hommes n'y consacrent que 2 heures. Une inégalité que compte bien rétablir le collège Monetecastelo en Espagne. L'établissement a rendu obligatoires des cours de travaux domestiques pour les garçons.
Une heure par semaine les jeunes hommes s’attellent à apprendre comment laver, nettoyer, passer l'aspirateur et bien d'autres corvées, souvent réservées aux femmes. Les caméras de TF1, relayées par LCI, ont suivi ces cours un peu particuliers. Elles ont notamment filmé un professeur d'économie montrant à ses élèves comment repasser.
"Ils doivent comprendre que ce n'est pas un travail de filles, mais aussi de garçons. Eux aussi doivent savoir repasser", explique le professeur. Un élève, raconte quant à lui, avoir cru à "une blague". Un autre estime que cet enseignement lui "permet de se rendre compte du travail que cela représente pour les parents" et que ce "n'est pas si facile".
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Une nouvelle manière de réduire les inégalités de sexe
L'idée émane du directeur du collège, Jose Manuel Rodriguez, qui souhaite changer les mentalités des élèves de son établissement dès leur plus jeune âge. "Nous, les hommes, devons vraiment mettre un coup d'accélérateur. Nous avons remarqué que les cours et les conférences ne fonctionnaient pas. Alors quoi de mieux que la pratique ?", explique-t-il.
D'après le reportage de TF1, les élèves font les efforts et les parents remarquent les changements. L'expérience pourrait donc se développer dans plusieurs collèges espagnols. Certains, comptent déjà rajouter des sessions de tâches ménagères à leurs programmes.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/espagne-une-ecole-rend-obligatoires-des-cours-de-taches-menageres-pour-les-garcons-7797633718

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2018, année noire pour les violences contre les personnes LGBT,violences,

16 Mai 2019, 20:57pm

Publié par hugo

2018, année noire pour les violences contre les personnes LGBT
SOS homophobie publie son Rapport sur l’homophobie 2019. Il contient des chiffres que l’association juge "alarmants"  et qui attestent de la persistance des LGBTphobies en France.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec communiqué de presse
Rédigé le 14/05/2019
 
2018, année noire pour les violences contre les personnes LGBT

2018 a été une "année noire" pour les violences contre les personnes LGBT+, d’après SOS homophobie. Insultes, moqueries, rejets, discriminations, mais aussi menaces, harcèlement et agressions physiques. L’année dernière, l’association a recueilli 1 905 témoignages (via sa ligne d’écoute, son « chat’écoute » et son formulaire de témoignage en ligne) d’actes LGBTphobes, soit une augmentation de 15 % par rapport aux données de 2017. Cette importante augmentation fait suite à celles de 2017 (+4,8 %) et 2016 (+19,5%), d'après le dernier rapport de SOS homophobie.
Des agressions physiques à la hausse
L’augmentation du nombre d’actes LGBTphobes signalés à l’association s’accompagne en particulier d’une hausse du nombre d’agressions physiques. Les signalements de ce type ont progressé de 66 % en 2018. Au dernier trimestre de l’année, une agression physique par jour était signalée à SOS homophobie. "Ces chiffres confirment la réalité des violences dont sont victimes les personnes LGBT+", estime SOS homophobie dans son communiqué de presse.
 
 
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Messaoud, la trentaine, est un de ceux qui osé raconter ce qu’il a vécu. Son témoigne est un parmi tant d’autres. Après avoir révélé son homosexualité au sein de sa colocation, il constate qu’un des colocataires change de comportement. Pendant plusieurs mois, Messaoud est victime d’insultes homophobes et de menaces. Une nuit, alors qu’il reçoit son compagnon et fait un peu de bruit, le colocataire vient frapper à la porte, et au travers de celle-ci, exige que le bruit cesse et se fait menaçant. Messaoud ouvre la porte pour le calmer. Le colocataire se déchaîne sur Messaoud qui reçoit plusieurs coups au visage et au thorax.
Progression « spectaculaire » de la déclaration d'actes lesbophobes
Si 73% des victimes qui ont signalé une agression physique à SOS homophobie sont des hommes, le chiffre est trompeur : la proportion d’agressions physiques est comparable dans les témoignages de femmes et d’hommes.
Autre fait marquant de l’année qui vient de s’écouler, toujours d’après le rapport : l’augmentation des signalements d’actes lesbophobes, que SOS homophobie qualifie de « spectaculaire » (+42 %, 365 témoignages signalés en 2018, soit 1 acte lesbophobe par jour). Mais "ces chiffres sont davantage les révélateurs d’une prise de parole des lesbiennes que d’une augmentation de la lesbophobie", tempère l’association. Elle fait un lien entre la prise de parole des femmes homosexuelles et les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc qui ont permis la dénonciations d’actes de harcèlements et de violences envers les femmes et la révélation de l’ampleur de situations jusque-là minimisées.
La lesbophobie peut revêtir plusieurs formes. La première manifestation de la haine lesbophobe est le rejet (78 % des cas de lesbophobie signalés), puis viennent la discrimination (50 %) et les insultes (39 %). Les lesbiennes sont particulièrement la cible d’hommes, seuls ou en groupe, qui non seulement tiennent des propos injurieux, mais leur font des avances sexuelles : sifflements, propositions, attouchements, agressions, menaces de viol.
Les cas spécifiquement gayphobes progressent également de 10 % par rapport à 2017. La biphobie représente 8 % et la transphobie 13 % des témoignages recueillis en 2018 par SOS homophobie.
Internet, premier lieu d’expression des LGBTphobies
23 % des témoignages d'actes LGBTphobes recueillis par SOS homophobie en 2018 ont eu lieu en ligne, faisant d’internet le premier lieu d’expression des LGBTphobies en France, comme chaque année depuis 2010.
"Les réseaux sociaux agissent comme une caisse de résonance des LGBTphobies de la société, amplifiées par la viralité et le sentiment d’impunité en partie lié à l’anonymat", souligne l’association. Les lieux publics (rues, places, jardins publics...) arrivent en deuxième place : 13 % des actes LGBTphobes signalés à SOS homophobie y ont lieu. Vient ensuite le lieu de travail (11 %), la famille (10 %) et le voisinage (9 %). 54% des témoignages reçus sont relatifs à la vie quotidienne.

 https://www.allodocteurs.fr/sexo/homosexualite/2018-annee-noire-pour-les-violences-contre-les-personnes-lgbt_27085.html

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Un cancer du sein métastasé guéri par immunothérapie,sante , femmes,

16 Mai 2019, 20:54pm

Publié par hugo

 Un cancer du sein métastasé guéri par immunothérapie
Une femme atteinte d'un cancer du sein à un stade avancé, contre lequel la chimiothérapie était impuissante, a été soignée avec succès grâce à un traitement d’immunothérapie novateur.
Par la redaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP
Rédigé le 05/06/2018
 
 
 

Un cancer du sein métastasé guéri par immunothérapie

Atteinte d’un cancer du sein métastasé, qui avait notamment atteint son foie, une femme de 49 ans s’est vue proposer d’expérimenter une nouvelle stratégie d’immunothérapie (voir encadré) par des chercheurs de l'Institut national du cancer à Bethesda et de l'université de Richmond (États-Unis). Son état de santé serait rétabli depuis deux ans, selon une étude publiée dans la revue Nature Medicine le 4 juin.
L'immunothérapie, traitement qui stimule les défenses immunitaires, a déjà fait ses preuves chez certains patients dans les cancers du poumon, du col de l'utérus, du sang (leucémies), de la peau (mélanome) et de la prostate. Dans ceux des ovaires, des intestins et du sein, les découvertes restent à faire.
La stratégie d’immunothérapie retenue par les chercheurs a consisté à prélever des lymphocytes (cellules du système immunitaire) sur la patiente, à les manipuler et à les réimplanter. Pris sur une tumeur, ils ont été triés pour voir lesquels reconnaissaient les cellules cancéreuses. Ils ont été "réactivés" pour s'attaquer à ces cellules. Et ont été accompagnés d'un "inhibiteur des points de contrôle de l'immunité", pour débloquer la contre-attaque du système immunitaire.
 
 
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Les chercheurs ont ainsi fabriqué une thérapie anticancéreuse "hautement personnalisée" qui a permis "une régression totale de la tumeur", ont-ils expliqué.
Des résultats enthousiasmants
La réaction au traitement a été "sans précédent" dans un cas aussi grave, a commenté un autre chercheur en oncologie, Laszlo Radvanyi, de l'Institut ontarien de recherche sur le cancer à Toronto (Canada) : "Nous sommes aujourd'hui à l'aube d'une vaste révolution, qui va nous faire enfin atteindre le but de cibler la pléthore des mutations qu'implique le cancer grâce à l'immunothérapie".
Cité par la plateforme de ressources Science Media Centre, Alan Melcher, professeur d'immunothérapie de l'Institut de recherche sur le cancer de Londres, a estimé que ces travaux "constituent une avancée majeure dans la démonstration de faisabilité, en exposant comment la puissance du système immunitaire peut être exploitée pour s'attaquer aux cancers même les plus difficiles à traiter".
De son côté, Peter Johnson, oncologue de l'hôpital de Southampton, a toutefois mis en garde contre l'excès d'enthousiasme. "Cette technique particulière est fortement spécialisée et complexe, ce qui signifie que, pour beaucoup de gens, elle ne sera pas adaptée", a-t-il souligné.
la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP
Étude : Nikolaos Zacharakis et al. "Immune recognition of somatic mutations leading to complete durable regression in metastatic breast cancer". Nature Medicine (2018) doi:10.1038/s41591-018-0040-8

https://www.allodocteurs.fr/maladies/cancer/cancer-du-sein/un-cancer-du-sein-metastase-gueri-par-immunotherapie_24868.html

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Mon hypersensibilité s'est révélée avec un cancer du sein, témoignage de Géraldine,femmes,sante

16 Mai 2019, 20:51pm

Publié par hugo

 Mon hypersensibilité s'est révélée avec un cancer du sein, témoignage de Géraldine
Publié le 14 mai 2019
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 Géraldine Lodier
Maman de deux filles et grand-mère d'un petit garçon de 3 ans, j'aime tout ce qui fait résonner ma sensibilité : l'humanité, les gens, les contacts, les rencontres de vie, la musique. Je suis en rémission d'un cancer du sein depuis un an, et j'ai créé, sous l'impulsion de la maladie, l'association de sport Ré-Mouv'.
 
Écouter ses réactions, accepter cette hypersensibilité m'ont sauvé la vie alors que le corps médical était peu à l'écoute.
© DR
A 48 ans, Géraldine est en rémission d'un cancer du sein depuis un an. En découvrant son hypersensibilité lors de son traitement, elle a réalisé que ses émotions pouvaient l'aider à écouter ses réactions, et avancer dans sa guérison.
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Métamorphose : le podcast de la semaine, par Anne Ghesquière
Je pense avoir pris conscience de mon hypersensibilité pendant ma lutte contre le cancer du sein, diagnostiqué il y a six ans. Je me savais sensible, mais cette épreuve m'a aidée à mettre un mot sur cette différence. Cela ne m'a pas effrayée, au contraire, je me suis sentie légitimée dans ce que je ressentais.
Cette hypersensibilité se manifeste à la fois sur le plan émotionnel et sur le plan physique, et augmente la capacité de tous les sens. On m'a souvent dit que j'aurais dû "être un nez" dans ma vie professionnelle de part ma capacité à sentir toutes les odeurs, même à peine perceptibles.
Mon hypersensibilité m'a aidée lors de ma chimiothérapie
Cette différence m'a permis de connecter mon esprit à mon corps, je sais parfaitement décrire des sensations corporelles, ce qui m'a été fort utile durant mes traitements. J'ai su donné l'alerte quand quelque chose n'allait pas, et j'ai été, par exemple, très réactive à un traitement de chimiothérapie qui aujourd'hui à été retiré du marché suite à des décès.
>> A lire sur FemininBio Je suis hypersensible et en prendre conscience m'a apaisée
Écouter ses réactions, accepter cette hypersensibilité m'ont sauvé la vie alors que le corps médical était peu à l'écoute. Si elle est acceptée, cette hypersensibilité permet d'être à l'écoute de ses intuitions, et amener à quelque chose de positif. Mais c'est un long chemin.
Accepter son hypersensibilité, un travail sur soi-même
Le plus difficile, c'est la relation à l'autre. J'ai des intuitions très fortes, des émotions qui amènent des convictions qui, lorsqu'elles ne sont pas partagées par les autres, m'encombrent car je n'ai pas confiance en moi. L'intensité peut parfois engendrer certaines angoisses, et nous isoler, comme toute forme de différence, d'autant plus dans une société d'individualité. C'est un travail personnel sur la confiance, l'estime de soi.
>> A lire sur FemininBio Témoignage d'une hypersensible : gérer les épreuves de la vie
En ayant identifié tout ça, j'ai aujourd'hui une meilleure compréhension d'un passé où je trouve m'être enfermée et repliée probablement pour faire barrage à ces "ressentis XXL" dont je ne savais que faire. Cet enfermement, cette déconnection me permettaient probablement de vivre les choses avec moins d'intensité. Or, ce n'était pas la bonne démarche, car tout ce que j'ai refoulé a pris une autre voie et s'est fait entendre d'une autre manière. Mon corps à su me le rappeler.
L'activité physique m'a aidée à gérer mon hypersensibilité en me réappropriant mon corps, j'ai compris mes ressentis et gagné en estime de soi. Lorsqu'elle est positive, l'émotion est agréable : ressentir la chaleur des rayons du soleil, le vent qui souffle, la douceur d'une main sur ma peau, la beauté d'un lieu... Cela provoque chez moi une forme d'exaltation. Je viens aussi de débuter un accompagnement avec un énergéticien coach de vie. J'ai encore besoin de me comprendre et d'acquérir mon équilibre.
A nous, hypersensibles
Si je devais donner un conseil à un.e hypersensible, ce serait d'écouter ce qu'il ou elle ressent, ne pas se contraindre et se faire accompagner. L'hypersensibilité est quelque chose de positif, une ressource et une belle compétence si elle est bien gérée.
>> A lire sur FemininBio Hypersensibles : 4 exercices pour se protéger
Je suis maman de deux filles qui, je pense, ont cette particularité. L'une des deux a accepté sa créativité et ses intuitions et en a fait son métier, designer. Mon petit fils l'est aussi, et je vois en lui toutes les compétences que procure l'hypersensibilité dans les apprentissages, la curiosité, l'ingéniosité, la résonance à la musique, la rapidité d'apprentissage par l'intuition.
Dans le Petit Prince, St Exupery a écrit "si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde". Faire de son hypersensibilité une unicité, c'est s'accomplir.
Abonnez-vous à FemininBio en version papier / pdf ou achetez notre dernier numéro en kiosque ou en magasin bio !

https://www.femininbio.com/sante-bien-etre/actualites-nouveautes/hypersensible-mes-emotions-m-ont-aidee-a-surmonter-chimiotherapie-96383

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Immunothérapie intratumorale : traiter au coeur de la tumeur,sante

16 Mai 2019, 20:49pm

Publié par hugo

 Immunothérapie intratumorale : traiter au coeur de la tumeur
L'une des pistes de recherches pour l'avenir de l'immunothérapie est l'injection au coeur même de la tumeur. Plusieurs études sont actuellement menées à l'Institut Gustave Roussy pour évaluer cette technique dans le cadre du mélanome métastasé.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 04/02/2019
 
 

Immunothérapie intratumorale : traiter au coeur de la tumeur

L'injection intratumorale est une nouvelle technique d'immunothérapie. Elle est réalisée sous échographie. Alors que l'immunothérapie classique se fait par intraveineuse et se répand dans tout le corps, dans le cadre d'une injection intratumorale, les médecins injectent le produit directement au coeur de la métastase.
Le médecin procède à l'injection sous contrôle échographique. La préparation est faite sur mesure pour le patient. "Le fait d'aller localement administrer des petites doses d'immunothérapie permet de stimuler une réponse anti-tumorale propre à chaque patient. En pratique, on utilise chaque tumeur de chaque patient comme son propre vaccin en quelque sorte pour traiter l'ensemble de la maladie", explique le Dr Lambros Tselikas, radiologue interventionnel.
 
 
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L'un des autres objectifs de l'injection intratumorale, ultra-ciblée : moins de toxicité pour les malades. Les études ne sont pas encore publiées mais les premiers résultats sont encourageants avec une disparition totale des tumeurs ou une diminution de leur taille. Des recherches sont également menées pour déterminer si ces immunothérapies intratumorales seraient efficaces pour d'autres types de cancers.
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/traitements-du-cancer/immunotherapie/immunotherapie-intratumorale-traiter-au-coeur-de-la-tumeur_26349.html

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Nice: Elle invente un substitut à la perruque pour les femmes atteintes de cancer,sante,femmes,

16 Mai 2019, 02:02am

Publié par hugo

 Nice: Elle invente un substitut à la perruque pour les femmes atteintes de cancer
INITIATIVE La Niçoise a créé une frange à glisser sous un turban... 
Mathilde Frénois
Publié le 26/01/17 à 10h23 — Mis à jour le 27/01/17 à 17h21
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Les franges «Franjynes» de Julie, associées à un turban, seront vendues 50 euros. — My Boobs Buddy
Depuis deux ans, Julie vit avec un turban coloré noué sur la tête et une frange qui en dé- passe. Un « style original » mais « surtout une “alternative” à la perruque », insiste la Niçoise de 29 ans qui a perdu ses cheveux à la suite d’un cancer du sein.
Voulant faire profiter de ses accessoires à d’autres femmes malades, Julie a déposé un brevet sur sa fausse frange, a créé la marque Les Franjynes et lancera les ventes au mois d’avril.
Un blog sur la féminité
Lorsque, en 2015, Julie tombe malade, elle lance un blog sur la féminité pour parler bien-être, beauté et maquillage, même sans cheveux ni sourcils. « Je me suis rendu compte qu’avec le turban, on retrouve la sensation du coiffage, se souvient-elle. Ça me faisait du bien au moral, ça avait un effet thérapeutique. »
Et comme un foulard ne se noue pas sur la tête sans une frange, Julie développe un système pour que les mèches de cheveux synthétiques tiennent sur le crâne. Elle crée également sept nouages différents du turban, « pour les sept jours de la semaine. »
Aussi pour les enfants
Le projet n’étant pas finançable par une banque, car la jeune femme est en rémission, elle lance un financement participatif pour développer ses postiches, qu’elle appelle « Franjynes ». Elle récolte 35.000 euros. Et la Niçoise commence la production d’un millier de franges qui seront vendues autour de 50 euros. A glisser également sous un chapeau ou un bonnet, six couleurs de mèches existent, du blond au gris et du châtain au blanc.
« J’envisage même de créer des éditions limitées », prévoit-elle. Les enfants y auront également accès, avec des versions de taille inférieure appelées les « Franjynettes »
Apprendre à nouer
Chaque dernier vendredi du mois, Julie anime un atelier dans les locaux de la Ligue contre le cancer des Alpes-Maritimes à Nice. Elle apprend à des femmes malades à nouer leurs turbans sur la tête.
SantéCancerMaladieInvention

https://www.20minutes.fr/nice/2003091-20170126-nice-invente-substitut-perruque-femmes-atteintes-cancer

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Nice: La créatrice des «Franjynes» lance une collection pour les femmes victimes de cancer du sein,femmes,sante,

16 Mai 2019, 01:17am

Publié par hugo

 AccueilSanté
Nice: La créatrice des «Franjynes» lance une collection pour les femmes victimes de cancer du sein
FRINGUES Julie Meunier a conçu des vêtements adaptés après une mastectomie
Fabien Binacchi
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Publié le 14/05/19 à 11h14 — Mis à jour le 14/05/19 à 11h14
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La Niçoise pose avec une de ses combinaisons et une Franjyne — Les Franjynes
Il y a deux ans, Julie Meunier lançait ses Franjynes, une alternative à la perruque constituée d’une frange et d’un turban.
Elle dévoile aujourd’hui une collection de vêtements adaptée aux femmes ayant subi une ablation du sein.
Le 29 juin 2017, après un combat contre un cancer très agressif et dix-huit mois passés sans un seul cheveu sur la tête, Julie Meunier lançait ses « Franjynes ». Une alternative à la perruque (une frange associée à un turban) qui s’est déjà vendue à plus de 4.000 exemplaires à travers la France et l’Europe.
Deux ans après, la créatrice niçoise a décidé d’aller encore plus loin pour aider les femmes, qui, comme elle, ont dû affronter la maladie. Avec une ligne de « fringues ». Elle propose désormais, en plus des « Franjynes », une collection conçue pour les victimes de cancer du sein, après une mastectomie (ablation) et en cas de prothèses externes.

« Dans le sens de la déstigmatisation »
« Dans la communauté que je me suis créée, beaucoup de copines se plaignaient de l’inconfort de certains de leurs habits et aussi de ne plus pouvoir mettre de dos nu après leur opération, raconte la jeune femme. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire pour qu’elles ne se sentent pas différentes des autres. Depuis mon cancer, je réfléchis autrement et tout ce que j’entreprends va dans le sens de la déstigmatisation ».
Dans l’atelier de sa marque, dans le centre de Nice, une robe, un top et une combinaison déclinés en six couleurs différentes sont développés pour assurer un confort optimal.
Sept tenues en une
« Après une intervention, on est sensible à tout. Il a fallu travailler avec des tissus italiens très fluides pour ne pas avoir un sentiment d’oppression et sur des vêtements qui puissent se nouer, comme pour les turbans, de plusieurs façons en fonction de la localisation des cicatrices », précise encore Julie Meunier. Un système qui permet de disposer de sept tenues en une, avec des styles à chaque fois différents.
Et ses modèles, vendus en ligne entre 70 et 160 euros, le sont aussi au bénéfice de la lutte contre le cancer. La jeune femme, qui vient d’embaucher une collaboratrice, continue de verser 5 % de son chiffre d’affaires pour la recherche.

https://www.20minutes.fr/sante/2517451-20190514-nice-creatrice-franjynes-lance-collection-femmes-victimes-cancer-sein

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Etats-Unis : en Alabama, le droit à l'avortement en "bonne" voie d'interdiction ?,femmes,ivg

16 Mai 2019, 01:15am

Publié par hugo

Etats-Unis : en Alabama, le droit à l'avortement en "bonne" voie d'interdiction ?
 
 

TV5MONDE
15 mai 2019
Mise à jour 15.05.2019 à 16:01 par
Terriennes
Les sénateurs de l'Etat de l'Alabama viennent d'adopter l'une des lois les plus restrictives des Etats-Unis en matière d'IVG. Le texte interdit l'avortement sans exception, même en cas de viol ou d’inceste et prévoit des peines de prison de 10 à 99 ans pour les médecins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse.
 
 
Avorter ou pratiquer un avortement est en passe de devenir de plus en plus difficile, voire impossible, aux Etats-Unis. L'Alabama vient de rejoindre la liste des Etats restreignant le droit à l'interruption de grossesse. Mardi 14 mai, le Sénat de l’Alabama a adopté un projet de loi parmi les plus restrictifs du pays.
Le texte, que le Sénat contrôlé par les républicains a transmis au cabinet de la gouverneure républicaine de l’Etat Kay Ivy en vue de sa promulgation, ne prévoit pas d’exception - ni en cas de viol, ni en cas d’inceste. Les médecins pratiquant l’avortement seront passibles de peines de prison de 10 à 99 ans, sauf en cas d’urgence vitale pour la mère ou "d’anomalie létale" du fœtus.
La jurisprudence "Roe v. Wade" en ligne de mire
L’Association de défense des droits civiques (ACLU) a annoncé son intention de saisir la justice pour empêcher l’application de ce texte. Objectif avoué de ses promoteurs : paraître devant la Cour suprême des Etats-Unis pour la convaincre de revenir sur sa décision emblématique "Roe v. Wade", qui remonte à  1973, et reconnaît le droit des femmes à avorter tant que le fœtus n’est pas viable.
Vous dites à ma fille : des hommes peuvent te violer et tu auras ce bébé si tu tombes enceinte ?
Bobby Singleton, sénateur démocrate
 
"Vous venez de violer vous-même l’Etat de l’Alabama", déclarait Bobby Singleton, membre démocrate du Sénat, après le rejet par les sénateurs d’un amendement demandant des exceptions à l’interdiction de l’avortement. "Vous dites à ma fille : tu ne comptes pas dans l’Etat de l’Alabama… Des hommes peuvent te violer et tu auras ce bébé si tu tombes enceinte", ajoutait-il, la voix parfois tremblante d’émotion, tandis que la sénatrice démocrate Vivan Figures interrogeait l'assemblée :  "Pourquoi voulez-vous contrôler nos corps ?"
"Oui, le projet de loi sur lequel le Sénat de l’Alabama a voté aujourd’hui vise à mettre fin à pratiquement tous les avortements pratiqués dans cet État. Sous un autre angle d'attaque que les autres projets de loi contre l'avortement récents, qui condamnent l'IVG à partir du moment où le coeur du foetus bat, celui-ci criminalise les médecins qui pratiquent ou tentent de pratiquer un avortement, commente  Joyce White Vance dans le Washington Post. Le projet de loi de l’Alabama ne met pas l’Alabama en cause. Il s'attaque à la jurisprudence Roe versus Wade. Car même les lois contre l'avortement les plus strictes font des exceptions pour le viol et l'inceste. Mais celui-ci sent la Cour suprême à plein nez", écrit la journaliste.
Le 5 février 2019, Donald Trump devant le Congrès américain pour son discours sur l'Etat de l'Union (Washington)
©AP Photo/Andrew Harnik
Le 5 février 2019, dans son discours sur l'état de l'Union, Donald Trump a relancé la bataille sur l'avortement sous un nouvel angle : les interruptions tardives de grossesse. Il s'en est pris directement à une loi récemment adoptée par l'État de New York, aux mains des démocrates.
Elle "permettra d'arracher un bébé aux entrailles de sa mère juste avant sa naissance, a-t-il assuré, pour défendre la dignité de chaque personne, je demande au Congrès de voter une loi interdisant les avortements au dernier trimestre".
La nouvelle législation adoptée dans l'Etat de New York dépénalise les avortements au troisième trimestre quand la grossesse menace la santé de la mère ou quand l'enfant n'est pas viable.
300 règles anti-avortement en 4 mois
Le projet de loi avait été adopté début mai par la Chambre des représentants de l’Alabama. Depuis début 2019, vingt-huit Etats américains ont introduit plus de 300 nouvelles règles visant à limiter l’accès à l’avortement, selon un décompte de l’Institut Guttmacher qui défend le droit des femmes à l’IVG.
Ainsi le Kentucky et le Mississippi, interdisent-ils désormais les avortements dès que les battements du cœur du fœtus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse. Tandis que, dans le Kentucky, un juge a bloqué la mise en œuvre de la loi, celle du Mississippi doit entrer en vigueur en juillet.
Des mesures comparables sont en passe d'être adoptées dans cinq autres Etats, comme l'Ohio, le Missouri et le Tennessee. La Géorgie vient d'interdire les avortements dès que les battements du coeur du foetus sont perceptibles. Cela correspond environ à la sixième semaine de grossesse, un stade où bien des femmes ignorent encore qu'elles sont enceintes...
 
 
Sur les réseaux sociaux, ces annonces font réagir, certains font même le lien avec la série tv tirée du roman de Margaret Atwood, La Servante écarlate (The handmaid tale).
 
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Et notre dossier ► LE DROIT À L'AVORTEMENT DANS LA TOURMENTE
Terriennes
Mise à jour 15.05.2019 à 16:01

 https://information.tv5monde.com/terriennes/etats-unis-en-alabama-le-droit-l-avortement-en-bonne-voie-d-interdiction-300297

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Grève des femmes en Suisse : mixité ou non-mixité ? Telle est la question.,femmes,feminisme,

16 Mai 2019, 01:13am

Publié par hugo

 Grève des femmes en Suisse : mixité ou non-mixité ? Telle est la question.
 
13 mai 2019
Mise à jour 13.05.2019 à 15:55 par
Terriennes
avec Le Temps (Céline Zünd)
Quand la communication et l’organisation de la grève des femmes prévue en Suisse pour ce 14 juin relancent le débat sur le rôle des hommes dans les mouvements féministes. Les inclure comme des alliés ou rester entre soi ? L'éclairage du sociologue et député vert genevois Jean Rossiaud.
 
 
Suite aux débats autour de la place des hommes dans la grève des femmes, les organisatrices ont jugé nécessaire de clarifier : oui, les hommes sont appelés à participer. Mais ils sont priés de rester en retrait.
"Notre grève n’est pas contre les hommes, mais contre le patriarcat. Nous invitons les hommes solidaires à nous soutenir, en permettant aux femmes de faire la grève. Elles seront au premier rang, cela me paraît évident", précise Michela Bovolenta, coordinatrice. Ce jour-là, les hommes sont donc exhortés à se cantonner aux rôles subalternes occupés majoritairement par les femmes d’ordinaire": garde des enfants, repas, logistique. Et à assurer "le service minimum au travail, sans faire de zèle" : la grève, après tout, vise à montrer l’impact de l’absence des femmes.
Sexisme à l'envers ?
Cette inversion des rôles irrite. Certains y voient du "sexisme à l’envers". D’autres redoutent qu’un entre-soi féministe n’affaiblisse l’impact du mouvement. Pour Johan Rochel, féministe, les comités d’organisation non mixtes ne posent "aucun problème". C’est la communication autour du 14 juin qu’il estime maladroite : "Le débat sur la participation des hommes ne part pas bien, il est conflictuel. Si le discours n’est pas inclusif, la plupart des hommes ne se sentiront pas concernés."
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A ses yeux, le 14 juin doit rassembler autant de monde que possible, à condition de laisser les premiers rôles aux femmes. "On n’atteindra pas l’égalité sans la contribution masculine. Or là, certaines semblent dire : si vous ne venez pas, cela ne nous dérange pas. On risque de rater une grande opportunité, alors même que les lignes bougent : le vent tourne en faveur de l’égalité."
Des hommes devront renoncer à des privilèges, ce n’est pas un combat main dans la main.
Léonore Porchet, conseillère communale lausannoise
"On en revient toujours à se demander quelle place laisser aux hommes, s’agace Léonore Porchet, conseillère communale lausannoise verte. Nous menons une révolution pour réclamer une part du gâteau. Des hommes devront renoncer à des privilèges, ce n’est pas un combat main dans la main. Que ceux qui sont solidaires cessent de nous dire comment faire et prennent plutôt leur bâton de pèlerin pour convaincre les autres. Moi j’en ai marre de devoir faire de la place aux hommes !"
Le retour de la non-mixité
Pour Michela Bovolenta, il y a un malentendu : "Nos comités d’organisation sont non mixtes, mais il n’a jamais été question que la grève soit réservée aux femmes." L’organisation non mixte part d’un constat : le mouvement féministe n’échappe pas aux structures patriarcales. "Les divisions classiques se reproduisent et les femmes se retrouvent cantonnées aux rôles subalternes", souligne Alban Jacquemart, sociologue à l’Université Paris-Dauphine.
 
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Dans les années 1970, le mouvement de libération des femmes (MLF) crée des groupes de discussion sans hommes. Une forme délaissée plus tard au profit d’un discours plus inclusif. Les espaces non mixtes reviennent en force aujourd’hui. Les militantes de la grève des femmes revendiquent ce fonctionnement pour son efficacité. "Cela permet de mettre sur la table des expériences de sexisme qui ne s’exprimeraient pas, sinon. Hors des comités, les hommes peuvent participer à toutes les autres instances impliquées dans la préparation de la grève et ils sont nombreux à le faire, dans les syndicats", renchérit Vanessa Monney, organisatrice vaudoise.
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"Ceux qui s’opposent à la non-mixité n’ont en général pas l’habitude d’être limités dans leur accès à l’espace public ou à la parole. On confond un outil de lutte avec un projet politique : derrière cela, il y a la hantise d’un monde sans hommes, relève Alban Jacquemart. Mais il n’y a aucune contradiction entre la non-mixité et le ralliement des hommes au mouvement féministe. Car, en général, espaces mixtes et non mixtes coexistent." Le sociologue remarque que ce choix n’est pas l’apanage des mouvements sociaux : "Dans les entreprises, on voit se créer des réseaux de femmes. Ils ne choquent pas, parce qu’ils ont un caractère plus lisse."
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Ce qui dérange aussi, c’est le message d’une partie des féministes, qui estiment pouvoir se passer des hommes dans leur combat. Une idée qui heurte la culture helvétique du consensus. "Pendant longtemps, la lutte pour l’égalité ne pouvait pas se faire sans relais masculins, puisque les hommes étaient seuls habilités à accorder davantage de droits politiques aux femmes", souligne l’historienne Pauline Milani. Les défenseurs de l’égalité ont privilégié la stratégie des petits pas et de la discussion. Les années 1970 voient émerger un discours politique plus radical. La grève des femmes, finalement, fait un compromis: les hommes ne sont pas exclus du mouvement, mais des positions de meneurs.
A un moment donné, il est important et naturel de dire : c’est notre combat, pour nous et par nous.
Jean Rossiaud
Rester entre soi ou chercher des alliés ? Tous les mouvements sociaux se trouvent confrontés à cette question à un moment donné, explique le sociologue et député vert genevois Jean Rossiaud. Entretien :
 
Jean Rossiaud
Le Temps : Est-on légitime pour défendre la lutte des Noirs si on est Blanc ? Des gays si on est hétéro ? des femmes si on est un homme ?
Jean Rossiaud : Oui, du moment que l’on partage les valeurs prônées par le mouvement et qu’on estime que son action doit nous permettre de nous libérer d’un système qui nous est nocif.
Le mouvement organisant la grève du 14 juin a pu apparaître divisé sur l’inclusion des hommes solidaires envers la cause des femmes. Votre réaction ?
Il ne s’agit pas d’une division. Les organisatrices partagent les mêmes objectifs : la défense des intérêts des femmes dans un système patriarcal, voire machiste. J’y vois davantage une divergence sur les modalités de l’organisation de la grève et des manifestations. Une divergence que l’on retrouve dans tous les mouvements sociaux.
Le mouvement afro-amércain a aussi connu cette divergence.
C’est un bon exemple. A la fin des années 1960, les Black Panthers ont créé une lutte non blanche pour mieux revendiquer leur identité et se la réapproprier de manière positive. Il y a aussi eu la négritude, un mouvement littéraire où des Noirs écrivaient pour les Noirs, ou encore le mouvement culturel Black is beautiful.
Cet entre-soi leur a-t-il été reproché?
Oui. Les revendications d’identité sont mal perçues car exclusives par définition. L’entre-soi vexe toujours un peu ceux qui désireraient être dans le mouvement. Pourtant, à un moment donné, il est important et naturel de dire : c’est notre combat, pour nous et par nous. La non-mixité des comités d’organisation de la grève du 14 juin peut se comprendre et s’expliquer ainsi.
La diversité de points de vue risque-t-elle de diviser un mouvement ?
La divergence des points de vue et des pratiques sociales font la diversité et la vitalité d’un mouvement. En référence à la physique quantique, j’aime dire qu’un mouvement est à la fois onde et particules : des dynamiques qui s’inscrivent dans l’histoire et dans le futur, d’un côté, et des organisations de la société civile, de l’autre. La force d’un mouvement est de jouer de la diversité des luttes pour rassembler davantage de pluralité. On l’a vu avec #MeToo : une femme a déclenché une onde de choc toute seule. Trop centraliser une lutte comporte le risque de retrouver une hiérarchie proche du système que l’on essaie de combattre, ou de scléroser le mouvement.
Est-il important d’avoir des hommes solidaires le 14 juin ?
Pour revenir à la théorie, certains marxistes invitaient les ouvriers à se réunir d’abord entre eux pour voir comment renverser la bourgeoisie, puis à rechercher des "alliés objectifs" ; des personnes qui partagent leur désir d’émancipation et d’égalité sans en être les principaux sujets : intellectuels, étudiants ou paysans. De la même manière, après s’être réunies entre elles, les organisatrices de la grève du 14 juin élargissent leur lutte aux hommes qui ont envie de la soutenir et de s’y associer. En les incluant, le mouvement grandit et davantage de revendications et de pressions deviennent possibles.
Propos recueillis par Laure Gabus
Terriennes
avec Le Temps (Céline Zünd)
Mise à jour 13.05.2019 à 15:55
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