Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Européennes 2019 : un collectif veut faire de l'avortement un "droit fondamental",femmes,ivg,

21 Mai 2019, 23:10pm

Publié par hugo

 Européennes 2019 : un collectif veut faire de l'avortement un "droit fondamental"
Déplorant une "remise en cause" de l'IVG dans plusieurs pays, un collectif féministe a interpellé les candidats aux européennes pour réclamer l'inscription du droit à l'avortement comme un "droit fondamental".
Une manifestation pour le droit à l'avortement à Marseille, le 8 mars 2018
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
 
Claire Gaveau 
et AFP
Partager l'article
 
 

publié le 21/05/2019 à 22:04
Alors que les États-Unis sont sous le feu des projecteurs pour des réformes anti-IVG ces dernières semaines, en France, un collectif féministe a annoncé avoir interpellé les candidats aux élections européennes sur ce sujet-là.
Ce dernier réclame en effet l'inscription du droit à l'avortement comme un "droit fondamental" européen. "Ce que nous voulons c'est que le droit à l'avortement (...) fasse partie des droits fondamentaux et qu'il soit inscrit dans un texte européen qui ne puisse pas être remis en cause par les États", a défendu Danielle Gaudry, militante féministe du Planning familial et membre du collectif Avortement en Europe, les femmes décident.
Le collectif, qui regroupe différentes associations féministes et organisations défendant les droits des femmes, réclame l'inscription du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux, traité européen contraignant pour les États membres. Il a adressé une lettre à l'ensemble des candidats aux élections européennes leur demandant de soutenir ses propositions.
À lire aussi
société
Japon : une application contre les agresseurs dans le métro
 
 
Parmi les recommandations formulées : la suppression de "la clause de conscience spécifique à l'avortement des professionnels de santé", une "harmonisation des délais légaux pour avorter" ou encore "une augmentation des moyens financiers pour que les centres pratiquant l'avortement soient accessibles à toutes sur tous les territoires".
Les femmes sont maltraitées au gré des changements politiques
Danielle Gaudry, militante féministe Partager la citation 
 
"Les femmes sont maltraitées au gré des changements politiques", a déploré Danielle Gaudry, qui souligne, avec les autres représentantes du collectif, la multiplication des "remises en cause" du droit à l'avortement ou du moins son "érosion" dans plusieurs pays du continent, notamment en Pologne.
De nombreux pays mis en cause
La Pologne ne permet l'avortement qu'en cas de viol, inceste, danger pour la vie de la mère ou malformation irréversible du fœtus. Début 2018, une tentative des ultra-conservateurs de limiter encore l'accès à l'IVG avait entraîné d'importantes manifestations à travers le pays.
Le collectif a par ailleurs mis en avant un droit à l'avortement "sous haute contrainte en Hongrie", des entraves pratiques en Grèce du fait de "l'absence de structures hospitalières adéquates" ou encore en France où "les restructurations hospitalières conduisent à la suppression des centres pratiquant l'avortement".
Malte, où le catholicisme est religion d'État, est le seul pays de l'Union européenne prohibant totalement l'interruption volontaire de grossesse.

https://www.rtl.fr/girls/identites/europeennes-un-collectif-veut-faire-de-l-avortement-un-droit-fondamental-7797679400

Voir les commentaires

Femmes dans la Tech : une application pour favoriser la parité,femmes,societe,

21 Mai 2019, 23:07pm

Publié par hugo

 Femmes dans la Tech : une application pour favoriser la parité
INTERVIEW - Gaëlle Le Goff, cofondatrice de 50inTech, explique comment cette application peut favoriser la mixité et la parité dans le secteur de la Tech.
Après la sensibilisation vient le temps de passer à l'action grâce à l'appli "50inTech"
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 21/05/2019 à 15:00
50% de femmes dans la Tech d'ici 2050, c'est l'objectif de parité que s'est donnée "50inTech", une plateforme collaborative et inclusive présentée au salon international Viva Technology, du jeudi 16 au samedi 18 mai. "Nous avons créé cette application dans le but de rassembler tous les acteurs et toutes les actrices de la Tech ayant un dénominateur commun : s'intéresser aux questions d'égalité et vouloir faire changer les choses", explique à RTL Girls Gaëlle Le Goff, cofondatrice de 50inTech avec Caroline Ramade.
Concrètement, l'application fonctionne sur inscription gratuite et permet d'avoir accès à plusieurs fonctionnalités. La première s'appelle "share" ("partager" en français). À la manière des groupes privés Facebook, elle permet d'intégrer des sujets de discussions pour échanger sur des thématiques, poser des questions à des professionnel-les ou encore répondre à des enquêtes.
"Les femmes qui travaillent dans les grands groupes ne se rencontre pas. Ici, elles vont pouvoir échanger", souligne Gaëlle Le Goff avant de préciser que Axa, la Société générale ou encore Engie sont déjà partenaires de la plateforme.
À lire aussi
égalité hommes-femmes
Pourquoi le monde de la Tech ne peut pas se faire sans les femmes
 
 
Ensuite, 50inTech offre une fonction de "match" à la manière de Tinder ou Bumble en fonction des besoins de chacun et de chacune. Ainsi, la plateforme souhaite 'faire tomber les barrières" en mettant par exemple en lien des entrepreneuses avec des investisseurs, des incubateurs ou encore des mentors. L'idée étant de, toujours, favoriser les échanges et les rencontres et permettre au secteur de la Tech, où les femmes sont en large minorité, de se diversifier.
On veut permettre aux utilisatrices de pister leur progression individuelle
Gaëlle Le Goff, cheffe de produit 50in Tech Partager la citation 
 
L'application va encore plus loin en offrant des outils aux femmes et aux hommes pour "déverrouiller" le secteur de la Tech grâce à des podcasts d'une dizaines de minutes, du contenu inédit et un dictionnaire de la Tech qui permettra à n'importe qui de s'y retrouver dans le jargon de la startup nation.
Enfin, "on veut permettre aux utilisateurs et utilisatrices de pister leur progression individuelle mais aussi celle de l'ensemble des problématiques concernant l'égalité et l'inclusivité dans la Tech", ajoute Gaëlle Le Goff qui voit en cet outil numérique un moyen "de casser les codes pour en créer de nouveaux".
Pour participer à cette révolution numérique, il va falloir patienter un peu. La version bêta de 50inTech vient d'être lancée mais les inscriptions se font pour l'instant sur liste d'attente.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/femmes-dans-la-tech-une-application-pour-favoriser-la-parite-7797674573

Voir les commentaires

Pourquoi le monde de la Tech ne peut pas se faire sans les femmes,femmes,societe

21 Mai 2019, 19:26pm

Publié par hugo

 Pourquoi le monde de la Tech ne peut pas se faire sans les femmes
ÉCLAIRAGE - Les études montrent qu'il y a de moins en moins de femmes qui travaillent dans le secteur du numérique. Que présagent ces données pour le monde de demain ? Réponses avec des acteurs et actrices du changement.
Les femmes sont de moins en moins nombreuses dans les formations du numérique
Crédit : Unsplash/NESA by Makers
 
Arièle Bonte 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 20/05/2019 à 14:46
Toutes les études le montrent : le monde de la Tech est en manque cruel de femmes et les chiffres ne font que baisser. La situation est alarmante et ne cesse de se détériorer. Selon plusieurs enquêtes, le nombre de femmes inscrites dans des formations dans la Tech et le numérique est moins important qu'il y a dix ans. De fait, moins d'une équipe sur trois est mixte, selon la dernière étude Gender Scan, réalisée par Global Contact, et dévoilée à la fin du mois d'avril dans Les Echos START.
C'est pour inverser le cours des choses qu'une poignée de dirigeants s'est engagée cette année à mettre en place des actions concrètes pour favoriser la parité au sein de leur entreprise. L'engagement a été pris lors du salon Viva Technology, jeudi 16 mai, à l'occasion de la signature d'un manifeste en présence de Cédric O, secrétaire d'État en charge du Numérique.
Le problème du manque de femmes dans la Tech semble avoir été très pris au sérieux cette année par l'organisation du salon. Près de la moitié des speakers invité-e-s à prendre la parole sur scène étaient des femmes tandis que sur les stands de Salesforce, la BNP ou encore La Région Sud, la question du manque de diversité et d'inclusivité dans le numérique a été largement posée et expliquée dans plusieurs conférences.
À lire aussi
égalité hommes-femmes
Femmes dans la Tech : une application pour favoriser la parité
 
 
Objectifs de ces prises de parole : faire prendre conscience aux professionnel-les le besoin urgent d'encourager les filles à suivre des formations dans la Tech et le numérique et de mettre en place des actions concrètes pour inverser la tendance.
Aujourd'hui, les femmes ont une vision très stéréotypée de ces métiers
Valérie Dagand, directrice des données au sein du Ministère de la Défense Partager la citation 
 
Dans le cas contraire, les conséquences d'un secteur de la Tech et du numérique exclusivement masculin pourraient être dramatiques. "On est face à un enjeu de société", estime Valérie Dagand, directrice des données au sein du Ministère de la Défense.
"Aujourd'hui, les femmes ont une vision très stéréotypée de ces métiers qui ne vont pas leur permettre de s’épanouir dans des carrières. On doit vraiment casser ces codes", poursuit celle qui craint, pour les entreprises, un retard par rapport à la concurrence mondiale si elles ne se digitalisent pas avec l'aide des femmes.
Les femmes sont de moins en moins nombreuses dans la Tech selon plusieurs études
Crédit : FlickR/wocintechchat
 
Le numérique sans les femmes : un monde "dramatique"
Emmanuelle Larroque, fondatrice et déléguée générale de Social Builder, une startup qui propose - notamment aux femmes - des formations pour se reconvertir dans le numérique, tire la sonnette d'alarme sur l'absence de femmes "dans les métiers les plus au cœur du design de la société et dans les outils que vont utiliser les gens au quotidien".
Premier problème, selon elle : "les outils dont ces femmes vont avoir besoin pour progresser dans l'avenir ne leur seront pas proposés". Second problème : "on envisage une économie où les femmes seront des consommatrices et non pas des conceptrices de leur propre vie et de leur propre monde", dit-elle.
Elle ajoute qu'un "monde sans femme, c’est les cantonner au rôle de spectatrice pour les pousser à donner leurs data et à consommer. C'est les utiliser pour leur portefeuille et pas pour tout le reste : la richesse qu’elles peuvent apporter au monde et à l'entreprise", souligne Emmanuelle Larroque qui voit alors pour les femmes une perte "de pouvoir" pour agir, penser et co-concevoir l'avenir.
Olivier Derrien, directeur général de Salesforce France engagé sur les questions d'égalité et de diversité, estime de son côté qu'il est impensable que les programmes d'intelligence artificielle par exemple soient uniquement pensés par des hommes. "Ils vont être biaisés, même inconsciemment. Ce manque d'équilibre est dramatique", déplore-t-il.
Il faut agir dans chaque société qui travaille dans le numérique mais aussi au niveau des écoles, le plus tôt possible
Olivier Derrien, directeur général de Salesforce France Partager la citation 
 
Emmanuelle Larroque précise cependant que le monde "sans femme" dont on s'inquiète ici à Viva Tech existe déjà selon elle, mais il n'est pas une fatalité si l'on se met à agir, collectivement, dès maintenant.
C'est pourquoi Social Builder a imaginé le manifeste signé par 35 entreprises et s'est associé avec Salesforce, par exemple, pour proposer des formations, aux femmes, "avec promesse d'emploi à la clé".
"On a encore la possibilité de prendre notre destin en main et de changer les choses", assure Olivier Derrien. "C’est pour cela qu’il faut agir dans chaque société qui travaille dans le numérique mais aussi au niveau des écoles, le plus tôt possible, pour informer, sensibiliser, et reformer les femmes qui se seraient trompées ou se sentent malheureuses dans leur job actuel".
Un monde numérique sans les femmes va les cantonner aux rôles de consommatrices et non pas de conceptrices
Crédit : FickR/wocintechchat
 
Prouver son engagement par l'action
Dans toutes les conférences auxquelles nous avons assistées à Viva Tech, tout le monde est d'accord pour dire que les enfants doivent être sensibilisés le plus tôt possible aux métiers du numérique. Emmanuelle Larroque ajoute également que l'une des solutions pour inverser la tendance se joue dans la reconversion : "il y a une telle tension dans l’économie actuelle qu'on peut offrir aux femmes de nouveaux dispositifs, de petites parcelles" pour changer de métiers plus facilement qu'au sein même de leur entreprise où les parcours sont parfois plus longs et compliqués.
L'entrepreneure estime également qu'il faut aider les femmes à se débarrasser de la "peur de l'incompétence" tout en incitant les entreprises à mettre en place des actions concrètes "que l'on peut mesurer et chiffrer", précise Olivier Derrien, l'un des signataires du manifeste lancé par Social Builder, qui implique justement de mesurer les efforts fournis par les entreprises tous les trimestres et tous les ans.
"II faut prouver ses engagements par des actions plus que par des mots", déclare encore le DG de Salesforces avant d'appeler les hommes à également "mener cette résistance et s'engager avec sincérité".
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/pourquoi-le-monde-de-la-tech-ne-peut-pas-se-faire-sans-les-femmes-7797642135

Voir les commentaires

La drague féministe, ça ressemble à quoi?,femmes,feminisme,

21 Mai 2019, 19:09pm

Publié par hugo

 La drague féministe, ça ressemble à quoi?
Publié le 10 mai 2019 à 12:29
On a lu pour vous cet article de Usbek & Rica sur la drague féministe et on vous le conseille fortement. 
 
 
“Sex Education”, DR
“Le 9 janvier 2018, peu après l’onde de choc provoquée par l’affaire Weinstein, un collectif de 100 femmes françaises publiait dans le quotidien Le Monde une tribune afin de défendre ‘la liberté d’importuner’. Une tribune surtout à charge contre un féminisme dit ‘puritaniste’, qui réduirait les femmes à des victimes plutôt que de les considérer comme égales aux hommes: une forme de féminisme qui serait, selon les signataires, influencée par certains courants sociologiques américains. […]
La tribune pour ‘la liberté d’importuner’ regroupe une ancienne génération de féministes, qui s’oppose aujourd’hui aux mouvements féministes issus de #MeToo. Après l’égalité salariale et le droit à l’ouverture d’un compte en banque, le féminisme s’intéresse aujourd’hui au domaine de l’intime, notamment aux rapports de domination propres à la séduction. Le collectif Les Journalopes organisait une conférence sur le sujet, le samedi 27 avril à Pantin, en banlieue parisienne. Voici cinq pistes pour réfléchir à l’émergence d’une drague féministe, inspirées par ces nouveaux courants féministes et par nos entretiens avec la journaliste Fiona Schmidt et l’anthropologue Mélanie Gourarier.”
Dans cet article publié sur le site du magazine Usbek & Rica, la journaliste Lucile Meunier explore cinq pistes pour aller vers une drague féministe, soit un mode de séduction moins normé, dans lequel les rôles de l’homme et de la femme ne seraient plus prédéfinis selon les stéréotypes de genre habituels.
À lire le plus rapidement possible sur le site de Usbek & Rica.

http://cheekmagazine.fr/societe/usbek-rica-drague-feministe/

prenez  les   devant  !!!!  les filles  !!!! arrêtez  de d avoir peur du  quand dira  t on !!!   etc  

vous  avez un  homme   qui vous  vous plait !!!  allez  y    !!! payez  lui   un  verre  !!!

soyez  maladroite  , que  de ne rien essayer !!!  

CERTAINE  APRES  COMPRENDRONT MIEUX LES HOMMES  MALADROITS  

J AI EU  LE DROIT  A  ME FAIRE  JETER PAR DES FEMMES  QUI ME DISAIENT OUI  TU ES PAS ASSEZ  GRAND  , tu  as des sourcilles qui se croisent , tu es sourd d une oreille  etc  

Voir les commentaires

Homophobie dans le foot : « Maintenant, ça suffit ! », clame Antoine Griezmann,racisme

21 Mai 2019, 18:31pm

Publié par hugo

 Homophobie dans le foot : « Maintenant, ça suffit ! », clame Antoine Griezmann
 
 
Les + populaires
1
Homophobie dans le foot : « Maintenant, ça suffit ! », clame Antoine Griezmann
Homophobie dans le foot : « Maintenant, ça suffit ! », clame Antoine Griezmann
2
Maignan, meilleur gardien de Ligue 1, appelé pour la 1ère fois chez les Bleus
Maignan, meilleur gardien de Ligue 1, appelé pour la 1ère fois chez les Bleus
3
Steve Clarke nommé sélectionneur de l'Ecosse, prochain adversaire des Diables
Steve Clarke nommé sélectionneur de l'Ecosse, prochain adversaire des Diables
AFP
 Publié à 18h30

Facebook

Twitter

Pinterest

LinkedIn

Email
Réagir 
56 
L'homophobie dans le football, "maintenant ça suffit !", lance l'attaquant vedette des Bleus Antoine Griezmann qui fera la couverture du magazine Têtu mercredi.
Newsletter sport
Recevez chaque matin l'essentiel de l'info sportive.
OK
"L'homophobie n'est pas une opinion, mais un délit. Et, désormais, si un joueur tient des propos homophobes sur le terrain, je pense que j'arrêterai le match. Parce qu'il faut que ça change", souligne-t-il dans un long entretien.
"C'est vrai que les stades ne sont pas des endroits très accueillants pour les homosexuels. Il y a parfois des chants homophobes... À notre époque, c'est inacceptable. Cette agressivité, on finit tous par la payer", poursuit le joueur de 28 ans.
"Si un footballeur gay souhaite faire son coming out, il n'aura peut-être pas tous les joueurs de l'équipe de France à ses côtés, mais il m'aura, moi !"
"Les gens des clubs, de la Fédération française de football et de la Ligue doivent également prendre ce sujet au sérieux. Le football est un beau sport. On ne peut pas lui laisser cette image homophobe. Mais c'est plus profond que ça. Depuis quelques semaines, je suis papa pour la deuxième fois. C'est à nous, parents, d'éduquer nos enfants pour qu'ils grandissent dans un monde moins homophobe et moins sexiste", explique l'attaquant international.
Antoine Griezmann évoque aussi ses proches "homos ou lesbiennes, à commencer par mon cuisinier ! On parle souvent de lui, de ses amours, de sa vie. C'est un sujet totalement banal à la maison. Il est comme moi, il se fout du regard des autres."
Grizou est-il conscient d'avoir des fans homosexuels ? Oui "et c'est super ! Plus j'ai de fans, plus je suis content. (Rires) Je suis totalement à l'aise avec cette idée", répond-il.
Antoine Griezmann s'est déjà exprimé plusieurs fois contre l'homophobie. Son coéquipier en équipe de France Paul Pogba avait également pris la parole publiquement pour demander de "respecter" les homosexuels dans le football.

https://www.rtbf.be/sport/football/international/detail_homophobie-dans-le-foot-maintenant-ca-suffit-clame-antoine-griezmann?id=10226713

ET   LES  AUTRES   ???  QU EN DISENT  ILS  ???? 

Voir les commentaires

L'actu News de stars Homophobie dans le foot : Alessandra Sublet révèle qu'Antoine Griezmann est le seul joueur à avoir répondu présent,racisme

21 Mai 2019, 17:36pm

Publié par hugo

 Homophobie dans le foot : Alessandra Sublet révèle qu'Antoine Griezmann est le seul joueur à avoir répondu présent
Et « immédiatement »
Elsa Minot | mardi 21 mai 2019 à 15:50 | Mise à jour le mardi 21 mai 2019 à 15:30

Voir les photos de Alessandra Sublet
Dès ce mercredi 22 mai, Antoine Griezmann sera en couverture du magazine Têtu, s'engageant contre l'homophobie, et notamment dans le football. Et c'est Alessandra Sublet qui a mené l'interview. L'animatrice en a profité pour dévoilé qu'il était le seul Bleu à avoir accepté.
« L’homophobie dans le foot, ça suffit ». C’est le cri du cœur d’Antoine Griezmann en couverture du magazine Têtu – en kiosque dès ce mercredi 22 mai. Ce samedi 18 mai, le football s’engageait dans la lutte contre l’homophobie. La plupart des capitaines d’équipes de Ligue 1 portait un brassard arc-en-ciel, en soutien. Mais de là à poser en couverture d’un magazine en s’engageant contre l’homophobie… Il y a un fossé. Gap qu’Antoine Griezmann a accepté de franchir. Et visiblement, il est le seul.
Ce lundi 20 mai, Quotidien s’intéressait à la une du trimestriel LGBT+. L’occasion de découvrir que c’est Alessandra Sublet qui a réalisé l’interview de ce jeune papa de deux enfants. La jolie animatrice de TF1 n’y va pas par quatre chemin. Cash, elle explique en préambule de l’entretien que l’époux d’Erika Choperena est le seul à avoir accepté de poser pour le magazine.
« Têtu a sollicité plusieurs joueurs de l’équipe de France pour s’engager contre l’homophobie  », débute la maman de Charlie et Alphonse, avant de préciser : « Entre les fins de non-recevoir et les réponses gênées, Antoine Griezmann est le seul à avoir répondu immédiatement présent ». Ce que confirme Romain Burrel, le directeur de la rédaction de Têtu, via son compte Twitter. « On est fier.e.s de cette couv, de cette prise de parole, de cette conversation qu’on veut faire naître dans le football. Antoine Griezmann est un modèle pour des tas de jeunes. Il a accepté tout de suite de parler à Têtu. Merci à lui  », écrit-il.
Entre Alessandra Sublet et le champion du monde, c’est une grande histoire d’amour. Ils se sont rencontrés alors que l’ancienne animatrice de C à vous préparait un documentaire sur lui, intitulé Griezmann confidentiel. A cette occasion, l’ex-compagne de Clément Miserez avait passé plusieurs jours en compagnie du footballeur. Depuis, ils semblent avoir noué de jolis liens de complicité.
Crédits photos : TF1

Mettre en favori
Sauvegarder cet article pour le lire plus tard
Pour sauvegarder cette article et le retrouver facilement, vous devez vous connecter
je me connecte
Article ajouté à votre profil
voir mon profil
Article retiré
annuler
partager sur :
 

Homophobie dans le foot : Alessandra Sublet révèle qu'Antoine Griezmann est le seul joueur à avoir répondu présent
Autour de
>
engagement
Football
télévision
animatrice
footballeur
foot
homosexualité
Homophobie
confidences
Gala vous propose aussi

GALA VIDEO - Alessandra Sublet : découvrez la marque de son collier
GALA VIDEO - Alessandra Sublet : découvrez la marque de son collier
Share
Pause
Unmute
Current Time
0:13
/
Duration
0:47
Loaded: 99.82%
 
Fullscreen
Mute
 
 
Toutes les actions à 0% commission
eToro

Un nutritionniste révèle : «C'est comme un karcher pour votre intestin»
Nutrivia

Saviez qu'il n'existe aucun traitement curatif de l'asthme ? Ensemble, faisons avancer ...
www.frm.org

Les « 5 meilleurs » antivirus de 2019 (Vous ne devinerez jamais lequel est n°1)
My Antivirus Review

Nouvelle chaudière à gaz: L’Etat prend en charge jusqu'à 80% de votre installation
Devis chaudière

Faites-vous vraiment plaisir pour seulement 2€ avec notre gamme P’tits Plaisirs
Trouvez un restaurant

Donnez une nouvelle dimension à vos voyages avec le SUV PEUGEOT 5008
Les Driving Days PEUGEOT

Né avant 1964 ? Economisez jusqu’à 45% sur votre Mutuelle
Mutuelle Senior

Disparu le 3 avril de Sigoulès (24), retrouvé le 22 au Pays basque, Lionel Condeau a ...
Surendetté, un Périgo ...
 
à propos de
Alessandra Sublet
voir sa bio
Antoine Griezmann
voir sa bio
Dernières News sur : Alessandra Sublet
PHOTO – Alessandra Sublet : découvrez la marque de son collier
PHOTO – Alessandra Sublet : son t-shirt fait le buzz, découvrez la marque
Alessandra Sublet, cette passion à haut risque qui la grise
Alessandra Sublet : son tendre clin d’œil à deux « wonder women »
Alessandra Sublet séparée : sa blague sur le mariage qui n'est pas passée inaperçue

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/homophobie-dans-le-foot-alessandra-sublet-revele-quantoine-griezmann-est-le-seul-joueur-a-avoir-repondu-present_429977

ET   LES  AUTRES   ???  QU EN DISENT  ILS  ???? 

Voir les commentaires

Avec F.E.M.M, elles dénoncent le sexisme dans le milieu de la musique,femmes,sexismes,

21 Mai 2019, 17:34pm

Publié par hugo

 •Podcasts
Avec F.E.M.M, elles dénoncent le sexisme dans le milieu de la musique
Publié le 10 mai 2019 à 2:02
Flux, c’est le podcast conversationnel, générationnel et féministe de l’équipe de Cheek Magazine. Tous les quinze jours, Faustine Kopiejwski et Julia Tissier se retrouvent au studio Woodland pour décrypter la planète féministe, débattre et recevoir une personnalité marquante. 
 
 
© instagram.com/f__e__m__m
Flux, c’est le nouveau podcast de l’équipe de Cheek Magazine qui fait circuler les bonnes ondes féministes en moins d’une heure. 
Tous les quinze jours, l’équipe de Cheek –Faustine Kopiejwski et Julia Tissier– se retrouve pour décrypter la planète féministe, échanger sur des infos réjouissantes ou agaçantes et tendre le micro à des personnalités féminines marquantes. Dans Flux, on débat, on donne notre avis, bref on est là pour se mouiller, alors suivez le courant, on vous embarque!
Dans le 12ème épisode de Flux, on reçoit Anaïs Ledoux et Stéphanie Fichard, productrices, éditrices, manageuses et cofondatrices du label CryBaby. Mi-avril, elles ont publié un manifeste dans Télérama, le F.E.M.M. (Femmes Engagées des Métiers de la Musique), qui dénonçait le sexisme à l’œuvre dans l’industrie du disque. Signé par plus d’un millier de femmes du secteur et par de nombreuses artistes, comme Jeanne Added, Juliette Armanet, Clara Luciani ou le duo Brigitte, ce texte pointe du doigt les dysfonctionnements du milieu, tant au niveau des disparités salariales que sur le plan des agressions sexuelles. Sa publication a été accompagnée d’une enquête édifiante dans le même journal, où des femmes racontent leurs difficultés à évoluer dans ce monde d’hommes où règne “un sexisme ambiant, totalement assumé, quand il n’est pas élevé au rang d’‘art de vivre’”. Ce “sexisme branché”, que dénonçait déjà Slate dans un article en 2016, pourrait bien, sous l’impulsion de nos invitées et dans une ère post-#MeToo favorable à l’écoute des femmes, finir par vaciller.
 
Podcast de Faustine Kopiejwski et Julia Tissier, réalisé et mixé par Gabriel Auguste Matringe, une production Woodland Recording.
Tous nos podcasts sont à retrouver sur notre site, iTunes, Soundcloud et Google Podcasts.

http://cheekmagazine.fr/podcasts/femm-musique-sexisme/

Voir les commentaires

“Le Putain de Podcast” donne la parole aux prostituées,femmes,

21 Mai 2019, 13:45pm

Publié par hugo

 •société
“Le Putain de Podcast” donne la parole aux prostituées
Publié le 16 mai 2019 à 0:30
Avec son Putain de Podcast, l’ex-travailleuse du sexe Loubna replace la voix des prostituées au centre des débats féministes. Une écoute d’utilité publique.
 
 
Loubna, réalisatrice du “Putain de podcast”, DR
Elles étaient jusqu’ici les grandes absentes du paysage audio, mais c’est fini. Avec Le Putain de Podcast, les prostituées se racontent. Une fois toutes les deux semaines, ces nouvelles écoutes permettent d’en finir avec les préjugés qui encombrent “le plus vieux métier du monde”. Elle préfère qu’on l’appelle Loubna. Sans nom de famille, à la manière de Xena, guerrière et role model qu’elle revendique en riant. À 24 ans, dégoûtée du monde salarial, Loubna s’est prostituée. “Comme sur un coup de tête”, dit-elle. Déclarée en tant qu’auto-entrepreneuse, elle oeuvre alors sur la capitale à raison de 150 euros de l’heure, trois semaines par mois en moyenne. Aujourd’hui, elle en a 27 et a quitté le milieu. “C’est le seul job que je suis parvenue à conserver aussi longtemps!”, s’amuse celle qui ne s’est pas accordé beaucoup de répit depuis. Suite à cette expérience qui l’a “pas mal abîmée”, Loubna est partie concrétiser un projet mûri depuis deux ans: tendre le micro à ses consoeurs de trottoir. Une initiative pas si évidente en terme de timing car “lorsque tu te prostitues, tu ne sais jamais quand tu as du temps libre”, explique-t-elle. Qu’importe, le premier épisode du Putain de Podcast est arrivé et avec lui cette punchline de son inénarrable amie Lila: “Quand t’as jamais sucé une bite pour 150 balles, tu la ramènes pas trop sur les conséquences que ça peut avoir.”
 
Episode 1 du Putain de podcast
 
Ces travailleuses “dont on ne veut pas parler”
Avec ces propos crus, Loubna nous sensibilise à la réalité d’une profession incomprise. “On est toutes concernées par la prostitution en tant que femmes mais certaines le sont plus que d’autres”, appuie-t-elle. Ces dernières lui disent tout sans concession. La crainte de ne pas trouver suffisamment de clients. L’attente qui précède les passes. L’organisation des semaines. La location des chambres d’hôtel. La sécurité incertaine. Entre l’ennui et la prestation, quelques convictions et joies éphémères, mais aussi des souffrances: toxicomanie, isolement et galères d’argent. “L’une des causes de la prostitution est la précarité”, tient à rappeler cette anticapitaliste qui suppose que “dans une société où il y aurait moins d’inégalités, il y aurait moins, si ce n’est pas du tout, de prostitution”. Sans le diaboliser ni le banaliser, Loubna ne défend pas le travail du sexe mais le respect de ces travailleuses “dont on ne veut pas parler”.
DR
Une nuance de taille. Face aux féministes qui souhaitent l’abolition de la prostitution, Loubna appelle à sa décriminalisation. À l’instar de l’activiste Juno Mac -conférencière d’un captivant Ted X-, la podcasteuse pense que la pénalisation des clients ne fait qu’exacerber la vulnérabilité de celles qui sont déjà sujettes à tous les risques. Les témoignages chargés en émotions qu’elle diffuse démontrent d’ailleurs que la moindre amende affecte davantage les prostituées que leurs clients et “ne fait que rendre cette profession plus compliquée qu’elle ne l’est déjà”. Elle prend pour exemple les lois qui ont trait au “proxénétisme d’entraide”, selon lequel “l’on considère comme ‘proxénétisme’ le simple fait d’aider une autre travailleuse”. Cette répression doublée d’un manque de considération participe à faire de la putain “la première à être exposée aux violences”, énonce Loubna, pour qui “la police ne prend pas au sérieux les viols de prostituées pour la simple raison qu’elle ne comprend pas qu’il est possible de violer une prostituée”. Pourtant, aucune “zone grise” dans ce métier mais des conditions préétablies que le client doit respecter. “S’il les transgresse, c’est un viol”, dit-elle. Une piqûre de rappel salutaire à l’heure où Le Monde affirme que ces “non-citoyennes” sont “toujours exclues du mouvement #MeToo”.
 
“Sex work is real work”
À travers les voix des putains résonne dès lors l’urgence de la condition féminine. Ainsi l’initiation au tapin a-t-elle donnée à Lila l’impression “d’avoir toujours fait ça gratuitement”, confesse-t-elle. En tant que femme, l’idée de devoir négocier avec son corps pour se faire entendre lui semblait déjà étrangement familière. Se réapproprier l’acte contre de l’argent lui a permis de “reprendre le pouvoir”. Une forme “d’empowerment”? Plutôt la preuve selon Loubna que “la prostitution n’est pas un monde à part mais un continuum des relations hétérosexuelles, de l’emprise du patriarcat sur les femmes”. Car la “putain” est un miroir que l’on promène le long d’un chemin. Des cours de récré aux open space, ce terme imprègne notre langue. Son sens en est dénaturé. Pire, il est l’affront suprême, “l’insulte matricielle” dixit notre interlocutrice. Le format long du podcast lui permet de réattribuer à la “putain” ces mots qui la briment.
Un droit à la parole plus qu’actuel. Alors que le très mainstream Teen Vogue affirme noir sur blanc que “le travail du sexe est un vrai travail”, l’iconique féministe Susan Sarandon hausse la voix sur Twitter: “Le travail du sexe est un travail comme un autre, mais sa criminalisation expose les travailleur·se·s à la discrimination, aux abus et à l’exploitation. En parler est la première étape pour réduire la stigmatisation.” C’est justement là le but de ce Putain de Podcast qui nous rappelle que sur les pavés, il y a toujours les femmes. Et qu’elles ne comptent plus se taire.
Clément Arbrun

http://cheekmagazine.fr/societe/le-putain-de-podcast-recits-prostituees/

Voir les commentaires

Des lycéennes kenyanes ont développé une application pour lutter contre l'excision,femmes,sante

21 Mai 2019, 13:43pm

Publié par hugo

 La vidéo du jour
Des lycéennes kenyanes ont développé une application pour lutter contre l'excision
Publié le 6 mai 2019 à 11:45
Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait cet épisode de la série Clit Revolution sur des adolescentes kenyanes qui se battent contre l’excision. 
 
 
DR
Dans ce 5ème épisode de l’excellente websérie documentaire Clit Revolution –dont on vous a déjà parlé sur Cheek-, les journalistes et militantes féministes Sarah Constantin et Elvire Duvelle Charles sont parties à Kisumu, au Kenya, à la rencontre d’une bande de lycéennes qui ont développé en 2017 une application, I-Cut, pour lutter contre les mutilations génitales féminines. Chaque année, ce sont 180 000 filles en Europe qui risquent d’être excisées et 3 millions dans le monde. Avec leur projet intitulé Team restorers, ces jeunes femmes ont pour ambition de “restaurer la dignité des filles qui ont subi une mutilation génitale”. On vous laisse découvrir la vidéo ci-dessous:
 
J.T.

http://cheekmagazine.fr/societe/clit-revolution-lyceennes-kenya-application-lutte-excision/

Voir les commentaires

“Bois mes règles!”: comment cette punchline féministe a envahi Internet,femmes,sante,

21 Mai 2019, 13:42pm

Publié par hugo

 •société
“Bois mes règles!”: comment cette punchline féministe a envahi Internet
Publié le 14 mai 2019 à 0:30
Bien connue des militantes féministes qui arpentent Twitter, cette expression pourrait bien briser pour de bon le tabou millénaire des menstruations.
 
 
Capture d'écran du clip “I Got That Flow” par le collectif Skit Box
C’est une invective pour les initié·e·s. Mais loin d’être un secret de polichinelle, elle se diffuse partout. En mars dernier, en marge d’une marche nocturne féministe, on pouvait ainsi la lire sur les murs du centre-ville de Bordeaux: “Bois mes règles!” Que ce soit sous la forme d’un tag de rue ou d’un hashtag employé par les voix féministes sur Twitter, cet ordre sanguin n’a rien d’une provocation facile. Elise, plus connue sous le pseudo de @MamanRodarde, en a même fait un logo. Cela fait deux mois que cette féministe -elle se dit “bébé militante”- propose des vêtements et tasses siglées d’un curieux motif: un cocktail d’une couleur rouge sanguine. Une boisson aussi glamour qu’un Spritz mais au sens virulent: “C’est une manière conviviale de signifier ‘bois mes règles’ à son interlocuteur”, explique-t-elle sur Twitter.
 
 
 
On observe depuis trois ans la récurrence de l’invective sur les réseaux sociaux au sein de cercles de féministes. Si Maman Rodarde s’est lancée dans ce projet “do it yourself” c’est “parce que ça [l’a] fait marrer” tout d’abord, mais aussi car ce “bois mes règles!” lui semble “incongru, exagéré, et surtout libérateur!”. À l’entendre, esquisser ces coupes menstruelles n’est pas juste une potacherie: c’est une réaction bien réelle à l’encontre des misogynes ordinaires.
 
 
Une stratégie d’autodéfense
C’est même “une stratégie d’autodéfense”, ajoute-t-elle. Dites de façon brute, comme “balancées à la gueule”, les règles se font soudainement “défensives”: elles deviennent des armes. Fondatrice du site d’informations Cyclique, Fanny Godebarge associe cette expression vindicative à d’autres slogans ironiques du type “la coupe (menstruelle) est pleine”. “C’est une façon de dire au patriarcat: lâchez-nous!”, assure celle qui, pour le festival Sang Rancune (le premier consacré aux règles), a opté pour un visuel empreint du même état d’esprit: deux cups pleines de sang qui trinquent. Dans sa pièce de théâtre Chattologie, l’autrice Louise Mey emploie elle aussi l’expression. À ses yeux, “bois mes règles” s’utilise afin de couper la chique des harceleurs qui sillonnent le web et les rues. Invoquer les menstrues permet d’éloigner les pires “relous”, rétorquer à leurs insultes et s’en protéger, “repousser l’indésirable, lui imposer quelques secondes de choc afin de s’en éloigner”. Oui, la simple idée de boire des règles suffirait à tétaniser le harceleur, parce que “les règles restent dans l’imaginaire collectif quelque chose de répugnant”.
 
 
 
C’est justement à ces préjugés que l’accroche s’attaque, en représentant au sein de l’espace public ces menstruations trop souvent salies. À l’inverse, “le goût du sperme est bien moins stigmatisé”, déplore Elise Thiébaut. L’autrice de Les règles…quelle aventure! voit en ce “bois mes règles” le pendant 2.0. de “ceci est mon sang”, par ailleurs titre de son essai dédié à “la petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font”. Dans son opus, la journaliste rappelle la culpabilité millénaire qui pèse sur la femme menstruée. Le philosophe Pline l’Ancien, déjà, l’infligeait de tous les maux, l’accusant de faire aigrir le vin, enrager les chiens et mourir les abeilles. Pour le médecin grec Hippocrate, la femme réglée est une “malade” au sang “impur”. Bien des siècles plus tard, on l’accuse même… de faire tourner la mayonnaise! Et pourtant, énonce Elise Thiébaut chez Mediapart, ce sang-là “ne sent pas plus mauvais que le camembert qu’on se fait un plaisir de déguster avec un bon verre de rouge”.
 
Lutter contre la honte
Ce sont ces superstitions encore tenaces qui ont convaincu le collectif féministe GAST! d’accoler l’appellation “bois mes règles!” à leur journée de débats et d’ateliers consacrée au tabou des menstruations. “La honte est encore présente. Même en Bretagne, une des membres racontait que sa grand-mère de Fouesnant devait rester dans l’église pendant ses règles”, détaille en ce sens l’une des instigatrices de l’association au Télégramme.
Dire “bois mes règles” revient à se jouer de ces croyances populaires tout en les déconstruisant. D’un côté explose la force primitive d’une expression que l’autoproclamée “vulve-garisatrice” @MamanRodarde compare à l’invective “Mange tes morts!”- car “il est question d’ingérer quelque chose d’interdit et de supposément dégueulasse”, décrypte celle qui voit là une imagerie “presque guerrière, à la Game of Thrones!”. De l’autre, il s’agit d’énoncer les choses sans chichis. Face aux expressions qui dissimulent comme “ragnagnas”, “avoir ses ourses” ou encore “débarquement des Anglais”, les règles s’affichent ici clairement. “Le mot lui-même est important et plus on le dit, plus on s’y habitue”, remarque Louise Mey. Dans une société où le “foutre” masculin est si envahissant qu’il parasite la moindre expression langagière, il est tout naturel que les menstrues affirment leur droit de cité. “On refuse de voir les règles, comme lorsqu’on jette les tampons aux toilettes sans les regarder. La première fois que j’ai utilisé la coupe menstruelle, je m’étais jamais retrouvée ainsi, face à elles. En s’y attardant, on constate que c’est un flux complexe et texturé, pourvu de différentes couleurs”, s’enthousiasme Fanny Godebarge. Dire ce flux, c’est le visualiser, mieux l’accepter et -dans le cas des badges- le porter sur soi, fièrement.
 
 
 
“Mon corps, mes règles”
Car il ne s’agit pas seulement de menstrues mais d’émancipation. “Mon corps, mes règles”, comme l’affirme Maman Rodarde. “L’expression signifie: accepte mes lois!” explique la twitta, qui voit là la manière idéale de rétorquer “à ceux qui voudraient [te] dicter un comportement à adopter” en promulguant par le langage “un rapport plus apaisé à un corps qui n’a pas obligation à se voir ‘désinfecté’ de ses poils et ses odeurs”. Une interprétation logique tant les règles sont depuis la nuit du temps l’argument parfait pour décrédibiliser la parole des femmes en colère. On pense évidemment au fameux “tu n’aurais pas tes règles?”. “Ce genre de remarques associe naturellement les règles à un sentiment négatif et participe à fortifier un concept d’infériorité envers quelque chose qui est constitutif de notre féminité”, déplore l’autrice de Ceci est mon sang. À l’inverse, réemployer ce qui est considéré comme un fardeau permet “une inversion des rapports de pouvoir, le renversement d’une prétendue faiblesse en force”, affirme-t-elle.
Ce “Menstrues Power” est dans l’air du temps. Le documentaire Les Règles de notre liberté -un focus sur les menstruations en Inde- a reçu il y a quelques mois l’Oscar du meilleur court-métrage, une exposition sur le sujet s’organise actuellement au Canada et les initiatives “free bleeding” bousculent Instagram -de jeunes femmes y font, photographies à l’appui, la démonstration d’un flux non-canalisé. Dans ce mouvement, “Bois mes règles” en dit long sur la nécessité d’une féminité libérée. Gorgée d’une dérision générationnelle, cette exclamation peut contribuer à briser le tabou des règles auprès d’un jeune public friand de ces formules irrévérencieuses. Mais l’invective a d’autres vertus. “Banaliser les règles permet de sensibiliser aux enjeux de santé publique inhérents à l’intimité féminine, comme l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques”, affirme l’instigatrice de Cyclique, qui voit là, plus qu’un hashtag entre copines, “une lecture collective”. Un cri de ralliement?
Clément Arbrun

http://cheekmagazine.fr/societe/bois-mes-regles-punchline-feministe-internet/

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>