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Le blog de hugo,

Une nouvelle ère pour les Irlandaises: l'avortement enfin légalisé,femmes,

23 Décembre 2018, 03:31am

Publié par hugo

 
Une nouvelle ère pour les Irlandaises: l'avortement enfin légalisé
Publié le 14 décembre 2018 à 12:22
Le jeudi 13 décembre 2018 marque un tournant historique pour les droits des femmes en Irlande. Après la victoire du “oui” au référendum en mai dernier, le Sénat vient d’annoncer la légalisation de l’avortement. 
 
 
© Julien Marsault
C’est un jour historique pour les Irlandais·e·s. Après 6 mois de débat, l’Irlande a annoncé jeudi 13 décembre la légalisation de l’avortement. Maintenant que cette proposition de loi a été accepté par le Sénat, le Président Michael D. Higgins doit apposer sa signature. Selon le journal The Irish Times, le but est de rendre l’interruption volontaire de grossesse accessible à partir du 1er janvier 2019.
Le 25 mai dernier, c’est le “oui” qui l’avait emporté à 66% lors du référendum pour la légalisation de l’IVG sans conditions jusqu’à 12 semaines, ou dans les cas de “risque pour la vie” ou “de grave danger pour la santé” de la personne enceinte. Le 8ème amendement de la Constitution irlandaise, qui interdit l’avortement, a été instauré en 1983 alors que quelques années auparavant, Simone Veil donnait accès à  ce droit aux Françaises. Bravo aux Irlandais·e·s d’avoir lutté en faveur des droits des femmes.
Wendy Le Neillon

http://cheekmagazine.fr/societe/ce-qui-se-passe-ailleurs/avortement-legalise-irlande/

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Après les violences sexuelles, la bataille pour reconquérir son corps et son intimité,femmes,viols

23 Décembre 2018, 03:27am

Publié par hugo

Après les violences sexuelles, la bataille pour reconquérir son corps et son intimité
Publié le 17 décembre 2018 à 0:30
“Gommé”, “mis de côté”, “occulté”, “sensation de vol”, “intrusion”… Comment faire la paix avec son corps et son intimité quand autrui y a porté atteinte?  
 
 
Lily Collins dans “To The Bone” © Netflix
Selon une enquête de l’INED datant de 2015, 580 000 femmes ont vécu au moins une agression sexuelle. Par quels moyens peut-on se réapproprier son corps, son intimité, après ces expériences traumatisantes aux conséquences physiques et psychologiques? Morgane, 29 ans, Melinda 42 ans, Florence, 45 ans, Stéphanie, 46 ans, ou encore la sexothérapeute Alexia Bacouël, 34 ans, et l’artiste et photographe Estelle Prudent, la trentaine, se confient sur leur parcours.
 
Ne plus être qu’une victime
Alexia Bacouël, sexothérapeute et étudiante en psychologie, a fondé en 2013 le Cabinet de curiosité féminine qui propose notamment des ateliers autour des sexualités. A la suite de la déferlante #Metoo, elle a lancé des sessions gratuites “violences sexuelles, sortir du tabou et après?”, afin de de donner des pistes d’exploration aux femmes victimes dans leur chemin vers la reconstruction. Elle se qualifie d’“ancienne victime”, refusant -comme tous les femmes qui ont accepté de témoigner-, d’être réduite à ce statut.
“Pendant un mois, je me suis mise en danger, le but étant de voir ce que j’étais capable de faire.”
Parmi elles, certaines ont eu besoin de se prouver qu’elles pouvaient dépasser leurs traumatismes. En 2012, Morgane a 23 ans quand, lors d’une fête organisée chez une amie alors qu’elle étudie aux Etats-Unis, son ex-partenaire et son colocataire la droguent, la torturent et la violent. Après avoir immédiatement cherché une aide psychologique et entamé des démarches juridiques éprouvantes, elle est déterminée, un peu plus d’un an plus tard à reprendre le contrôle de sa vie sexuelle. “Je voulais dépasser ce traumatisme au plus vite pour retrouver ma vie d’avant, à savoir une sexualité active, pénétrative pour me dire que ce qui m’était arrivé ne m’avait pas changée. Je me suis donc inscrite sur un site de rencontre.”
Florence suit également cette voie depuis environ un an, après avoir vécu des violences sexuelles de la part de son ex-mari pendant plusieurs années, dont une dernière en 2007 de nature “punitive”, comme il l’a lui-même qualifiée avant qu’elle ne le quitte quelques mois plus tard. “Pendant un mois, je me suis mise en danger, le but étant de voir ce que j’étais capable de faire. Je sais maintenant ce qui me fait plaisir, ce que je ne veux pas et si je sens un signal de danger, je m’écoute. Ce n’était pas le cas il y a encore six mois.” Pour arriver à partager à nouveau son intimité avec les hommes, elle a testé ses limites avec un ami retrouvé il y a trois ans. “J’ai eu un rapport sexuel avec lui et toute la nuit, j’ai eu des flashs des violences que j’avais occultées. On a ensuite passé régulièrement du temps ensemble et il y a eu une approche physique progressive sous la forme de jeux, avec des massages, des câlins, jusqu’à ce que ça devienne plus simple pour moi d’avoir une intimité avec lui. Cela a duré six ou sept mois.”
Estelle Prudent, artiste et photographe queer donnant la parole à la communauté LGBT afrodescendante, a recherché une autre forme de contact après avoir vécu des agressions sexuelles dès l’enfance, de la part d’hommes et d’une femme. Elle raconte le pari qu’elle s’est lancé: “Un jour, j’ai décidé de faire une séance de réflexologie plantaire. Je savais qu’elle serait effectuée par un homme. Je me suis dit que ce serait bien de dépasser ce cap-là. A la fin de la séance, il m’a dit qu’il m’avait senti crispée tout du long mais ça m’avait fait du bien d’avoir franchi le pas; c’était important pour moi.”
 
Faire la paix avec son corps
Se regarder n’est pas chose facile quand on a mis son corps de côté. Pour Florence, l’entrée s’est faite par le théâtre de rue qu’elle pratique depuis deux ans.“Tu réapprends à connaître ta bulle et la distance que tu acceptes par rapport aux autres. C’est tout un travail sur la confiance en soi, la réappropriation de son corps…” Avant de se mettre devant l’objectif d’un appareil photo, en accordant sa confiance à un photographe amateur. “Avant, je n’existais pas, je ne reconnaissais pas la personne que je voyais dans le miroir et maintenant je me regarde et je m’apprécie. C’est une étape qui fait que je peux dire aujourd’hui que mon corps est à moi.”
Poser, une étape cruciale également pour Melinda, victime d’abus sexuels à l’enfance, à l’adolescence et à l’âge adulte en contexte conjugal. “Mon objectif, c’était de m’aimer moi-même. Je me suis autorisée à me regarder différemment. Je suis une ancienne anorexique, donc ce que reflétait le miroir n’est pas ce que je voyais. J’ai décidé de me prendre en photo et là, je me suis rendu compte que j’étais plutôt pas mal. ça redonne confiance de se voir tel qu’on est.”
“Le contact de la peau avec d’autres me brûlait.”
Pour d’autres, il s’agit de prendre en compte ce qu’exprime le corps. C’est le cas de Stéphanie qui, en plus de séances de kiné, de relaxation et de shiatsu en thérapie, s’est fait aider d’une psychomotricienne travaillant au sein de l’association Paris Aides aux victimes. En 2002, elle a 30 ans et subit un viol sous la contrainte d’une arme blanche par un inconnu qui l’a suivie dans la rue. “A ce moment-là, j’ai eu envie de me défigurer pour qu’on ne me regarde plus. Le contact de la peau avec d’autres me brûlait comme pour un nouveau-né prématuré; il n’y avait plus de séparation entre les gens et moi. La dissociation entre mon corps, que je voulais transformer en armure, et mon esprit était énorme, je ne ressentais que des douleurs et je ne les écoutais pas. Il y a encore un an, mon corps était un fardeau, il est désormais mon allié.”
 
Une nouvelle sexualité où l’on s’écoute
Au-delà des conséquences psychologiques, des séquelles physiques peuvent subsister, allant jusqu’à pousser certaines à repenser les bases de la sexualité telles que prônées par la société. C’est ce qu’a été amenée à faire Morgane. “A chaque tentative de pénétration, c’était douloureux. J’ai finalement découvert que j’étais atteinte de vestibulodynie, ou vestibulite, déclenchée par le viol. A l’époque, je pensais avoir une sexualité déconstruite. Elle était en fait très normée, hétéro, centrée sur la pénétration. J’ai dÜ changer de point de vue: le sexe oral et avec les doigts ne sont pas des préliminaires, mais bien du sexe.”
D’après Alexia Bacouël, la clé pour vivre pleinement après des violences sexuelles est la résilience. “La résilience, c’est l’idée de pouvoir bien se développer psychologiquement après un traumatisme. Je pense que l’on peut s’en sortir et intégrer l’événement traumatique dans son psychisme sans que cela ne devienne pathologique”, explique la sexothérapeute. “On n’est pas tous égaux face à cette résilience. Il faut avoir les moyens psychiques pour pouvoir élaborer l’événement -le transformer en mémoire autobiographique-, et cette élaboration va permettre une certaine résilience.”  
Concernant la notion de résilience, Laure Salmona, membre bénévole de l’association Mémoire Traumatique et victimologie et co-fondatrice du Collectif Féminisme contre le cyberharcèlement, précise: “je trouve qu’il y a une sorte de violence à exhorter à la résilience qui n’est pas une capacité intrinsèque à chaque personne mais dépend des ressources de chacune, selon ce qu’elle a vécu, le pays où elle vit, le soutien qu’elle reçoit ou pas mais aussi le nombre de violences subies. L’enquête que j’ai coordonnée en 2015 sur le parcours de victimes de violences sexuelles révèle que 70% des personnes qui ont subi une violence sexuelle en ont subi d’autres”, explique en effet la militante féministe.
“Pour retrouver la liberté de son corps, il faut redonner du sens, une chronologie.”
Pour cette dernière, la reconstruction se joue beaucoup sur le plan neurologique. “Par le biais de la mémoire traumatique, avec des gestes ou des odeurs qui rappellent l’événement traumatique vécu, l’agresseur colonise la victime. Pour retrouver la liberté de son corps, il faut redonner du sens, une chronologie. En d’autres termes, il s’agit de transformer la mémoire traumatique située dans le cerveau au niveau de l’amygdale, en mémoire autobiographique située au niveau de l’hippocampe. On peut l’observer à l’IRM. La mémoire traumatique est comme un ensemble de post-its éparpillés dans une pièce, elle est morcelée. Les victimes disent souvent qu’elles ont des pensées horribles qui les terrifient. C’est en fait l’agresseur qui s’exprime à travers la mémoire traumatique. Il est essentiel de faire la différence entre ce qui vient d’elles et ce qui vient de l’agresseur. C’est un grand pas dans la reconstruction.”
Plusieurs  victimes ont acquis des techniques concrètes pour s’ancrer dans le présent quand elles font face aux moments de reviviscence qui les replongent dans l’événement traumatique, comme si elles le revivaient à l’identique: prendre une pierre dans ses mains, décrire la pièce dans laquelle elles se trouvent, faire des exercices de respiration… Retrouver une vie, notamment intime, réjouissante, est possible. Mais expertes comme (ex-)victimes le disent, “c’est un long travail”.
Adiaratou D.

http://cheekmagazine.fr/societe/violences-sexuelles-reconstruction/

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Réduire le temps de travail pour l'égalité femmes-hommes? C'est le pari d'une asso belge,femmes,egalite,economie,

23 Décembre 2018, 03:25am

Publié par hugo

 Réduire le temps de travail pour l'égalité femmes-hommes? C'est le pari d'une asso belge
Publié le 14 décembre 2018 à 0:33
En Belgique, l’association féministe Femma va passer à la semaine de quatre jours afin d’offrir à ses employé·e·s plus de temps libre. Objectif? Donner l’occasion aux hommes de se charger davantage des tâches ménagères, un domaine encore et toujours largement pris en charge par les femmes.
 
 
Tina Fey dans “Admission” © Universal Pictures
Trente heures de travail par semaine au lieu de 36, c’est l’expérience que va tenter en début d’année prochaine Femma, une association belge de femmes qui se bat pour l’égalité et le bonheur des femmes et des hommes en organisant divers ateliers et activités. À en croire cette dernière, trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée passerait nécessairement par la réduction du temps de travail. Ce changement d’emploi du temps permettrait selon l’association belge de sortir de la pression du temps et de mieux combiner travail, vie de famille, temps libre et tâches domestiques. Ces dernières étant encore largement effectuées par les femmes, Femma espère qu’en laissant plus de place à la vie privée, celles-ci seront mieux réparties et que les hommes s’empareront de ces tâches plus facilement. Afin de ne pas impacter les travailleur·se·s, le salaire au sein de l’association restera le même et cinq nouvelles personnes seront embauchées à temps plein pour compenser la baisse du temps de travail. La quarantaine d’employé.e.s sera alors suivie par des chercheurs de l’université bruxelloise VUB durant la première année afin d’analyser les effets de ce changement d’emploi du temps et d’établir un bilan.
Entre déposer et aller chercher les enfants à l’école, se rendre au travail, suivre les réunions tardives ou matinales, faire les courses, le ménage, la cuisine… le temps semble souvent manquer. Selon l’index européen de l’égalité de genre de 2017, les inégalités liées au temps persistent et augmentent. Le rapport précise que seul trois hommes sur dix s’occupent quotidiennement des tâches ménagères contre 79% des femmes. L’index note également que les hommes disposent de plus de temps pour les activités sportives, culturelles et les loisirs. “Le temps est source d’inégalité massive entre les femmes et les hommes. Les femmes ont une double, voire une triple journée. En France, elles assurent encore entre 75 et 82% des tâches domestiques”, souligne Marie Allibert, coordinatrice générale de la branche française de l’association pour l’égalité Jump et ancienne porte-parole du mouvement Osez le féminisme.
“Lorsqu’il y a un couple et de jeunes enfants, il faudrait que les hommes et les femmes travaillent autour d’une trentaine d’heures pour pouvoir partager équitablement le temps domestique et familial.”
Pour Brenda Deny, porte-parole de Femma, la semaine des 30 heures devrait “devenir la norme”. Elle espère qu’une réduction du temps de travail, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, permettra un rééquilibre dans le partage des tâches domestiques. De plus, elle assure que, dans les ménages, ce sont les hommes qui généralement gagnent davantage et de ce fait, “ils décident de continuer à travailler à plein temps, tandis que les femmes vont alors prendre un mi-temps pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques. Cela a notamment des implications sur la pension et les droits sociaux”. Réduire de quelques heures un temps plein pourrait ainsi offrir une meilleure qualité de travail, sans avoir à faire de concession.
 
Une réorganisation structurelle et un investissement financier
Un changement soutenu par Dominique Méda, sociologue, directrice de l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales et autrice de nombreux ouvrages sur le travail et les politiques sociales. “Il faut réduire le temps de travail et mieux l’organiser précisément pour permettre cette conciliation des temps. Dans mon schéma idéal et lorsqu’il y a un couple et de jeunes enfants, il faudrait que les hommes et les femmes travaillent autour d’une trentaine d’heures pour pouvoir partager équitablement le temps domestique et familial”, affirme-t-elle. Sinon, ce temps repose principalement sur les femmes et “pèse sur leur carrière ou plus simplement leur choix d’emploi, leur possibilité de prendre des responsabilités. Le temps du travail domestique et familial est très lourd”.
“Culturellement, le temps libre gagné par les hommes peut être passé à tout à fait autre chose qu’à mieux partager les tâches avec les femmes.”
L’association féministe belge Femma ne cache pas qu’un bon nombre d’expert·e·s critiquent leur initiative et certifient que ce modèle n’est pas viable économiquement. “Cela demande bien sûr un investissement, reconnaît Brenda Deny. Nous allons engager cinq personnes pour compenser les heures que nous n’allons plus faire, on a effectué une grande réorganisation pour travailler de manière plus productive. Il faut voir les choses sur le long terme et observer toutes les choses positives que cela peut apporter pour la société. Par exemple dans mon cas, je vais pouvoir m’occuper davantage de ma mère qui a un certain âge.” Un partage des tâches plus égalitaire veut aussi dire davantage de temps libre pour les femmes, un temps passé avec les proches ou dédié aux loisirs. D’ailleurs, les femmes pourraient aussi regagner du terrain dans des domaines qu’elles ont désinvesti par manque de temps, à l’instar des terrains militants, associatifs ou politiques…
 
Un changement culturel de fond est nécessaire
Cependant, “si la question du temps de travail est évidemment importante, elle ne résout pas tout”, regrette Marie Allibert, qui pointe du doigt l’impact des 35 heures en France, une réduction du temps de travail mise en place en 2000, qui n’a malheureusement pas eu beaucoup d’effets sur le partage des tâches et qui a plutôt permis aux hommes d’avoir davantage de temps libre. “Culturellement, le temps libre gagné par les hommes peut être passé à tout à fait autre chose qu’à mieux partager les tâches avec les femmes. Un changement culturel de fond sur la prise en charge du soin, de sa famille, de son domicile est indispensable si l’on veut que ça se rééquilibre”, insiste la spécialiste. Elle soutient d’ailleurs qu’“il n’existe pas de corrélation entre la réduction du temps de travail et le fait que les hommes s’impliquent davantage”.
“Ces initiatives doivent donc être accompagnées d’un discours de fond sur la répartition et l’articulation des temps de vie.”
Afin que le temps gagné soit favorable à l’égalité femmes-hommes, un grand travail de sensibilisation doit donc être engagé. “L’idée est de faire comprendre aux hommes ce qu’est cette double journée, de quoi on parle quand on dit que les femmes assurent encore 80% des tâches ménagères. Très souvent, même chez des hommes de relativement bonne volonté, il existe un manque de visibilité sur ce dont on parle, continue Marie Allibert. La charge mentale est par exemple difficile à concevoir car portée de manière invisible par les femmes et ne peut pas être calculée de manière temporelle. “Vu comment la société est construite, il y a des chances qu’un modèle comme celui proposé par Femma, quand il n’est pas accompagné, fait que les femmes ne gagnent rien en temps de loisirs et que les hommes en gagnent plus, estime l’experte. Ces initiatives doivent donc être accompagnées d’un discours de fond sur la répartition et l’articulation des temps de vie.”
Louise Hermant

http://cheekmagazine.fr/societe/association-femma-reduction-temps-de-travail-egalite-femmes-hommes/

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Hannah Gadsby se paye les hommes qui font des “monologues sur la misogynie”,femmes,feminisme

23 Décembre 2018, 03:11am

Publié par hugo

 Hannah Gadsby se paye les hommes qui font des “monologues sur la misogynie”
Publié le 12 décembre 2018 à 17:47
Si vous ne deviez voir qu’une vidéo aujourd’hui, ce serait celle de ce discours d’Hannah Gadsby dans lequel elle s’attaque à ceux qui différencient les hommes bons des mauvais selon des critères très subjectifs.
 
 
Capture d'écran YouTube
“La dernière chose dont j’ai besoin en ce moment, c’est d’avoir à écouter des monologues d’hommes sur la misogynie, et sur la façon dont les autres hommes devraient arrêter d’être bizarres. Ils pensent que c’est le cœur du problème: ‘Si seulement ces mauvais garçons apprenaient à ne plus être glauques.’ […] Nier l’humanité d’une femme n’est pas glauque, c’est misogyne.” Dans un discours prononcé mercredi 5 décembre lors d’un gala organisé par le Hollywood Reporter, et passé inaperçu en France,  Hannah Gadsby s’attaque aux “Jimmys” -comme Jimmy Fallon ou Jimmy Kimmel-, ces hommes qui animent des talk-shows américains, et profitent de leur prise d’antenne pour déterminer la bonté des hommes selon des critères très subjectifs.
“Mon problème, c’est que d’après les Jimmys, il n’y a que deux types de mauvais garçons. Il y a ceux du type Weinstein ou Bill Cosby, qui sont si horribles qu’ils ne doivent même pas appartenir à la même espèce que les Jimmys. Et après il y a les F-O-Js (ndlr: Friends Of Jimmys). Ce sont les amis de Jimmy. Ce sont apparemment des hommes bons qui ont juste mal lu les règles, ironise ainsi l’humoriste, actrice et écrivaine australienne. Nous devons en parler, parce que devinez ce qui arrive quand seuls les hommes bons ont le droit de tracer cette ligne (ndlr: entre les hommes bons et les mauvais)? Ce monde. Un monde plein d’hommes bons qui font de très mauvaises choses, et continuent à croire au fond de leurs cœurs qu’ils sont de bonnes personnes, parce qu’ils n’ont pas franchi la ligne. En fait, ils ont déplacé la ligne pour qu’elle s’adapte à eux.”
Elle insiste: ce sont les femmes qui devraient placer la ligne qui sépare les comportements misogynes et sexistes de ceux qui sont corrects. De la même façon, elle demande à l’audience d’essayer de remplacer le mot “homme” de son speech par “personne blanche”, “hétéro”, “cisgenre”, ou encore “valide” pour encourager son public à écouter les personnes directement concernées par les discriminations, et à les croire lorsqu’elles se disent blessées par certains propos ou attitudes. Et de conclure: “Tout le monde pense être une bonne personne. […] Mais si vous avez besoin de justifier votre comportement en le comparant à d’autres individus, vous êtes entrain de tracer une ligne très dangereuse […] Nous devons tous faire très attention à ça.”
 
M. C.

http://cheekmagazine.fr/societe/hannah-gadsby-discours-misogynie-hommes/

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Dans son restaurant nantais, Flore Lelièvre emploie des personnes porteuses de trisomie 21,handicap

23 Décembre 2018, 02:34am

Publié par hugo

•société
Dans son restaurant nantais, Flore Lelièvre emploie des personnes porteuses de trisomie 21
Publié le 12 décembre 2018 à 0:35
Depuis 2016, Flore Lelièvre engage des personnes atteintes de trisomie 21 dans son restaurant Le Reflet, au centre de Nantes. A même pas trente ans, l’entrepreneuse propose une alternative inclusive à une “vie active” dont le handicap est trop souvent absent.  
 
 
© Brigitte Delibes
Le Reflet. Rien que le nom nous interpelle. Cela fait déjà deux ans que ce restaurant perdure en plein cœur de la métropole nantaise. Si l’on s’y rend pour sa nourriture généreuse et son ambiance familiale, l’établissement n’est pas tout à fait comme tous les autres. Derrière le miroir, sa fondatrice Flore Lelièvre aime affirmer qu’il est “extraordinaire”. Pour cause: six de ses dix employé·e·s en CDI sont porteurs de trisomie 21. Cette particularité, l’entrepreneuse de 28 ans l’érige en lutte, déterminée à défendre sa conception inclusive du monde du travail.
 
Se “prendre des bus”
C’est l’histoire d’un projet d’études qui a fini par investir le quartier Bouffay. En 2014, Flore Lelièvre est encore étudiante en architecture d’intérieur. Pour valider quatre ans d’école en arts appliqués, elle explore un sujet qui la prend aux tripes: les liaisons entre architecture et inclusion. Elle qui a grandi aux côtés d’un grand frère atteint de trisomie 21 sait que “très peu d’entreprises sont prêtes à engager ne serait-ce qu’un stagiaire atteint de trisomie”. Elle imagine alors un resto qui s’adapterait à ces personnes et aux difficultés qu’elles rencontrent. Saluée par le jury, son initiative réjouit son maître de stage, qui la présente à un ami expert comptable, puis à un avocat. L’idée? Faire de cette vision une réalité. Pour porter le projet, elle créée l’association Trinôme 44. Très vite se ressent le besoin de quitter l’associatif pour s’implanter en centre ville car “mieux vaut un endroit où il y a plein de restos qu’un endroit où il n’y en a pas!”, dit-elle. Le Reflet devient une SAS et la quête d’actionnaires qui s’ensuit aboutit à une belle levée de fonds (400 000 euros) complétée par la banque. En un an, tout s’accélère. Local trouvé, travaux, formation et embauche. Le Reflet est sur pied le 15 décembre 2016 et amène avec lui dix salarié·e·s, dont six sont atteint·e·s de trisomie 21. Ils et elles œuvrent en moyenne vingt deux heures par semaine, perçoivent plus que le Smic et bénéficient de huit semaines de congés payés. Pour Flore Lelièvre, leur différence fait leur richesse. Quand sonne le service, “la magie opère”.
“Beaucoup de gens m’ont dit ‘c’est bien, mais ça ne va pas marcher’.”
Loin de cette féérie, l’instigatrice a du se “prendre quelques bus!” pour que l’affaire roule. Affronter la lourdeur administrative, faire le forcing pour obtenir un permis de construire, supprimer des couverts afin d’installer des rampes d’accès à l’extérieur. Dès qu’un obstacle se présente, elle le surmonte, quitte à tout refaire à sa sauce. Pour aider au dressage, elle inscrit ainsi sur les assiettes les empreintes des mains et sur les sets de table celles des couverts. Les clients commandent en tamponnant leurs choix sur une feuille. Tandis qu’un planning constitué de pictogrammes détaille les tâches de l’équipe, l’espace-repos leur permet de souffler un peu. Bref, chacun pourrait naviguer à l’aveugle entre ces murs en pierre aux sept cent siècles d’existence. Les plats frais et faits maison sont mijotables en amont pour ne pas risquer le rush. Trois entrées, plats et desserts au choix composent une carte adaptée à tous les goûts (viande, poisson, plat végétarien) et renouvelée toutes les deux semaines. Une fois par mois, les habitué·e·s de la cuisine s’invitent en salle pour tester leur polyvalence. Résultat? Le succès est là, entre les clients qui s’étonnent “qu’en plus, c’est bon!”, les médias locaux enthousiastes et les stagiaires en situation de handicap qui investissent les lieux. “Beaucoup de gens m’ont dit ‘c’est bien, mais ça ne va pas marcher’ et l’on démontre le contraire”, affirme celle qui longtemps a dû se justifier. À celles et ceux qui l’accusent d’utopisme, la patronne rappelle les quasi vingt ans d’existence de la pizzeria italienne La Locanda dei Girasoli, à Rome, où bossent treize employés trisomiques. Bref, elle “s’arme” pour ce qui dans le meilleur des mondes n’aurait rien d’une insurrection. “Je veux simplement permettre aux personnes comme mon frère de travailler comme les autres”, énonce-t-elle.
 
© Brigitte Delibes
 
Une minute avec le Président
Ce sont justement ces “autres” que l’enseigne désigne. Flore Lelièvre est convaincue que “le handicap nous dérange parce qu’il nous renvoie à notre image: une personne trisomique est comme toi et moi sauf qu’elle n’est pas polluée par les barrières que l’on s’impose”. Celles et ceux qu’elle bouscule l’accusent de faire “du business” sur le handicap, y voient du marketing ou, pire, “un zoo” où les client·e·s viendraient assouvir leur curiosité malsaine. “Des trucs horribles! Moi je savais qu’il y aurait la curiosité et qu’elle ne serait pas malsaine”, rassure-t-elle d’une voix apaisée. Parmi les nombreu·x·ses· visiteur·se·s, les futurs parents d’enfants atteints de trisomie viennent trouver l’espoir d’un “après” et les clients “lambdas” le remède à leurs préjugés tenaces. Quand les couverts se posent, les murs s’écroulent. “Les clients disent qu’ils ont ‘vécu un vrai truc’ et se sentent chez eux, car le regard change dès que l’on provoque la rencontre”, narre l’architecte. Elle qui désirait être maquilleuse met en valeur ceux que la société filtre. En pleine start-up nation individualiste, elle prône un vivre ensemble synonyme de changement.
“Je suis une femme et je suis jeune, on me le répète tout le temps et je m’en fiche!”
Au 4 rue des Trois-Croissants, l’heure est au féminin -la cuisine est confiée à une cheffe qui est aussi pédagogue- et à la revisite des traditions -pas d’“entretien d’embauche” à proprement parler, le feeling l’emporte sur le C.V.. Une façon de casser les codes pour celle qui s’est lancée dans une aventure que d’aucuns jugeaient trop lourde pour ses épaules. “Je suis une femme et je suis jeune, on me le répète tout le temps et je m’en fiche! Mais si j’avais été un homme de cinquante ans cela n’aurait pas été pareil”, s’amuse-t-elle. De cet autre “handicap”, elle a fait une force. En janvier dernier, Emmanuel Macron saluait son projet lors de la décoration des “Héros de l’année 2017” par les différents ministères du gouvernement. L’occasion pour notre hôte de papoter une minute avec le Président. Les pieds sur terre, elle retient surtout l’idée qu’en 2018, embaucher des personnes trisomiques est salué comme un acte héroïque. “Il y a encore du chemin à faire! Mais je préfère qu’on en parle ainsi plutôt que pas du tout”, ironise-t-elle.
 
© Brigitte Delibes
 
Une génération qui bouge
Et l’on n’est pas près d’arrêter d’en parler. D’ici l’été 2019, un nouveau Le Reflet devrait ouvrir ses portes dans le troisième arrondissement parisien. Un projet de longue date pour celle qui, boostée par la réput’ de son restaurant nantais, milite pour la création d’emplois au service d’une restauration plus inclusive. Des projets siamois lui donnent raison, du 65 degrés de Bruxelles au Katimavik de Lyon. De la Loire à la Seine, Le Reflet reste à ses yeux “une zone d’expérimentations où l’on avance avec nos employés, de la découverte de nouvelles difficultés à celle des outils pour les surmonter”. Lorsqu’on s’étonne de cette détermination aussi naturelle que sa bonhomie, Flore Lelièvre dit s’inscrire dans une “génération qui bouge” et qui, très tôt consciente de la crise, “est incitée à inventer un nouveau modèle”. Autrefois les membres de son staff mettaient une heure à éplucher une pomme de terre. Deux ans plus tard, leur progression détonne. Notre hôte aimerait qu’il en soit ainsi pour les mentalités. Affamée de changement, elle protège une seule chose, sa plus intime conviction: “Si tu ne rentres pas dans une case, il faut la créer.”
 Clément Arbrun

 http://cheekmagazine.fr/societe/flore-lelievre-le-reflet-nantes-handicap/

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La baisse de la CSG s’appliquera aussi aux pensions d’invalidité,handicap,

23 Décembre 2018, 02:27am

Publié par hugo

Accueil > Emploi > Ressources > La baisse de la CSG s’appliquera aussi aux pensions d’invalidité
 
Sous la pression, le gouvernement a accepté d'annuler la hausse de la CSG qui avait impacté les retraites et les pensions d'invalidité en 2018.
La baisse de la CSG s’appliquera aussi aux pensions d’invalidité
Franck Seuret il y a 17 heures Ressources 4 Commentaires
La CSG sur votre pension d’invalidité était passée à 8,3 % il y a un an ? Elle va redescendre à 6,6 % si les ressources de votre foyer sont inférieures à un certain plafond.
Les pensionnés d’invalidité peuvent dire merci aux gilets jaunes. Tout du moins ceux qui avaient été impactés par la hausse de la CSG en 2018. Ils vont en effet bénéficier, tout comme les retraités, de la suppression de cette hausse.
Leur CSG va ainsi repasser de 8,3 % à 6,6 %, le taux en vigueur jusque fin 2017. Sous réserve que leur revenu fiscal de référence soit inférieur à un certain plafond. Pour une personne seule, sans autres ressources, cela correspond à une pension d’environ 2 000 € par mois.
Quatre cas de figure
En 2019, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, la CSG s’appliquera de manière différenciée aux pensions, selon le revenu fiscal de référence de l’année N-2 du foyer du titulaire. Mais il y aura désormais quatre de figure.
1 – Exonération de CSG
Si votre revenu fiscal de référence est inférieur à un certain plafond (ex. : 11 128 € pour une personne seule en 2019), votre pension d’invalidité sera exonérée de CSG. Aucun changement pour vous.
2 – Taux réduit de CSG
Le taux réduit de 3,8 % continuera à s’appliquer si votre revenu fiscal de référence est compris entre un montant plancher et un montant plafond. Par exemple, pour une personne seule, entre 11 128 € et 14 548 €.
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3 – Taux de 6,6 %
Le projet de loi portant mesures d’urgence économiques et sociales va rétablir le taux de 6,6 % pour un revenu fiscal de référence compris entre 14 548 € et 22 580 € pour une personne seule. Ce taux s’appliquait déjà avant la hausse d’1,7 point au 1er janvier 2018. Les personnes dans cette fourchette vont donc revenir à la taxation qui prévalait en 2017.
4 – Taux à 8,3%
La CSG alourdie d’1,7 point reste en vigueur pour les revenus fiscaux de référence les plus élevés. C’est-à-dire au-dessus de 22 580 € pour une personne seule.
Lecture : vous êtes marié(e) ou pacsé(e), sans enfant. Votre quotient familial correspond donc à deux parts fiscales. Si le revenu fiscal de référence de votre foyer est compris entre 22 316 € et 34 636 €, le taux de CSG applicable à votre pension d’invalidité s’élève à 6,6 %. Au-delà de 34 636 €, il passe à 8,3 %. À savoir : votre revenu fiscal de référence est indiqué sur la page de garde de votre dernier avis d’imposition.
Remboursement d’ici l’été
Pour ceux qui sont concernés, la baisse du taux de CSG entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Mais la mise à jour des outils informatiques ne devrait pas être finalisée avant mai 2019. Entre temps, vous continuerez donc à vous acquitter d’une CSG à 8,3%. L’État vous remboursera ensuite le trop-perçu.
 
https://www.faire-face.fr/2018/12/22/baisse-csg-pensions-invalidite/

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LES GILETS DU COEUR

23 Décembre 2018, 02:11am

Publié par hugo

 
Vidéo uploadée en #4GBouygues grâce à Bbox Nomad 4G http://po.st/BboxNomad4G
📝 Textes/Chant : Monsieur Seby
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La chanson des gilets jaunes olé olé President

23 Décembre 2018, 02:07am

Publié par hugo

 


La chanson des gilets jaunes olé olé President
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Patrick Peroni
Ajoutée le 28 oct. 2018

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Olé olé  President chanson qui s adtesse au President Macron .
Paroles et musique de Patrick Peroni 
 Arrangements musicaux: Patrick Peroni, Roberto Cassio

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=fDAztAfVwE8

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ANNONCE

23 Décembre 2018, 02:06am

Publié par hugo

Homme 36 ans, célibataire, Paris, Recherche Femme pour trouver sa moitié d’orange (25/40 ans … mais ne vous bloquez pas sur cet âge, je suis ouvert à tout contact).

MON OBJECTIF FONDER UNE FAMILLE AVEC FEMME SIMPLE ET SYMPA et aimant le ciné, le théâtre, les livres.. la culture, les animaux et la discussion politique. Sourd d’une oreille, voilà mon handicap. S’il te plaît, apprivoise-moi, dirait le Petit Prince.

Vous pouvez me contacter à hugo.guevara@orange.fr

 

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"Les Gueux" #Chanson #GiletsJaunes

22 Décembre 2018, 05:24am

Publié par hugo

 "Les Gueux" #Chanson #GiletsJaunes
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Thomas Gaëtan
Ajoutée le 10 déc. 2018

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Détournement de "Mon vieux" de Daniel Guichard.
Musique Originale : Jean Ferrat
Réécriture et montage : Gaëtan T. et David B.
Interprétation : Gaëtan Thomas
Catégorie
Actualités et politique

https://www.youtube.com/watch?v=6rBegeryaW8

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