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Le blog de hugo,

Sexe: les pires tue-l'amour selon Brigitte Lahaie,sexes,amours,couples,

20 Juin 2015, 01:18am

Publié par hugo

Sexe: les pires tue-l'amour selon Brigitte Lahaie
28/04/2015 à 15h30
Sexe: les pires tue-l'amour selon Brigitte Lahaie
Flickr/JD Hancock
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Erreur de prénom pendant l'amour, utilisation trop compulsive de votre smartphone... Brigitte Lahaie vous livre les impairs impardonnables au sein d'un couple...


L'erreur de prénom: Lorsque que vous vous trompez de prénom, en général ça jette un grand froid. C'est un tue-l'amour absolu surtout pendant l'amour. Dans ces cas-là, faites comme si de rien n'était, ce n'est pas la peine d'insister, il faut passer à autre chose.


Arracher un vêtement: ce n'est jamais une bonne idée, peut-être qu'il s'agit de la chemise préférée de votre partenaire. Préférez des vêtements adaptés pour la situation.


La serviette de toilette pendant les ébats: cela n'a rien d'érotique, le sexe n'est pas sale! Un petit peu de tendresse après un rapport sexuel. Le maniaque: les gens très méthodiques qui rangent leurs vêtements ou le couvre-lit, ça fait un peu psychorigide et ça ne donne pas envie de se laisser aller.


Les mots salaces: évitez cela si vous n'êtes pas sûr que votre partenaire n'aime pas. Et certaines personnes peuvent aussi être refroidies par des mots d'amour.


Le téléphone portable: éteignez-le!

http://vous.bfmtv.com/psycho-sexo/sexe-les-pires-tue-l-amour-selon-brigitte-lahaie-879734.html

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A la recherche de l'orgasme féminin,femmes,sexes,

20 Juin 2015, 01:13am

Publié par hugo

BFMTV Psycho-Sexo
A la recherche de l'orgasme féminin
20/05/2015 à 13h48
A la recherche de l'orgasme féminin
Flickr/CC/www.clubmed.co.uk.
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7% des femmes n'ont jamais eu d'orgasme, selon un sondage Ifop de 2006. Chez la femme, le 7e ciel n'est en effet pas aussi facile à atteindre que chez l'homme. Moins mécanique, l'orgasme féminin est conditionné par des paramètres plus cérébraux: lâcher-prise, vécu personnel, confiance en l'autre...


A 41 ans, Stéphanie n'a jamais connu l'orgasme avec un partenaire: "J'ai toujours fait semblant. Je prenais du plaisir, mais je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout". 7% des femmes en France n'auraient jamais joui, selon une étude Ifop datant de 2006.


"L'anorgasmie est l'incapacité de passer de la phase d'excitation à la phase de lâcher-prise et le plus souvent, c'est un problème psychologique sans pour autant que ce soit une maladie", analyse Christian Jamin, gynécologue.


Car contrairement aux hommes, l'orgasme féminin est plutôt cérébral. "L'orgasme des hommes est beaucoup plus mécanique, c'est un frottement, une excitation, il est rare qu'avec le rapport ou la masturbation, l'homme n'atteigne pas l'orgasme", explique le spécialiste, "les contrôles du lâcher-prise sont impossibles chez l'homme alors que chez la femme, c'est beaucoup plus fréquent".


"La femme a une vision dans le futur de la relation sexuelle"


Selon Christian Jamin, cette différence s'explique en partie par la génétique: "Dans l'inné, il y a la volonté de créer un couple avec un mâle et des petits, la femme a une vision dans le futur d'une relation sexuelle. La contraception n'a pas changé grand-chose à cela alors que l'homme a génétiquement une volonté d'essaimer, et donc on peut peut-être considérer que génétiquement les femmes se protègent du désir par une vision plus long terme des relations".


Christian, 51 ans, a récemment appris que son épouse n'avait jamais l'orgasme avec son premier mari, selon lui, c'est surtout une question de partenaire. Vrai, dit Christian Jamin, "dans l'amour il y a un minimum d'apprentissage, mais on ne se laisse pas aller avec n'importe qui non plus". Il y a effectivement une question d’enjeu, souligne le médecin : "Quand on se fait plaisir à soi-même, c'est relativement facile de lâcher prise, mais dès qu'il y a un enjeu parce qu'on tient à la personne, parce qu'on a peur de la décevoir, là il y a un blocage".


"Avec une éducation très stricte, difficile de lâcher prise au lit"


Et l'éducation joue aussi forcément un peu: "Lorsque vous avez eu une éducation très stricte où on vous explique que les rapports sexuels sont faits pour faire plaisir aux hommes ou pour faire des enfants, c'est vrai que c'est difficile de lâcher prise".


Si le blocage est profond, il peut être judicieux de consulter un spécialiste, conseille Christian Jamin. Mais dans un premier temps, il faut aussi essayer de s'amuser davantage au lit! Cela permet parfois à des femmes timides de se lâcher un peu plus et de réussir à toucher le 7e ciel!




Par P.B.
A voir en vidéo
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Cristina Cordula se prépare à mourir !
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par Taboola
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http://vous.bfmtv.com/psycho-sexo/a-la-recherche-de-l-orgasme-feminin-888490.html

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"Depuis la naissance de nos enfants, nous n'avons quasiment plus de vie sexuelle"?COUPLES,AMOURS,SEXES

20 Juin 2015, 01:10am

Publié par hugo

BFMTV Psycho-Sexo
"Depuis la naissance de nos enfants, nous n'avons quasiment plus de vie sexuelle"
15/06/2015 à 16h19

Flickr/CC/Lindsay Stanford
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Michel a 50 ans, il est marié depuis 20 ans. Depuis la naissance de leurs enfants, la vie sexuelle du couple est quasi-inexistante. Au bord de la rupture, il demande les conseils de Brigitte Lahaie.


La réponse de Brigitte Lahaie: On peut faire l'amour sans être débordant de désir, l'essentiel est que ça se passe bien. Il n'est pas obligatoire d'être dans le désir. "L'appétit vient en mangeant" comme on dit. Il faut savoir que moins on fait l'amour, moins on en a envie, et c'est ce qui fait qu'on peut rester des mois sans faire l'amour sans problème. Notre corps peut tomber dans l'addiction comme il peut tomber dans l'abstinence.


Quand on voit le cas de votre épouse qui est débordante de sexualité pendant une semaine, il y a quelque chose de l'ordre de la boulimie. Il faut aller voir un sexothérapeute et qu'elle comprenne qu'on peut vraiment faire l'amour sans forcément avoir envie. C'est difficile car vous êtes dans la frustration et donc dans une demande agressive. Elle doit sûrement être dans une attitude défensive, il est donc compliqué pour vous deux de communiquer puisque vous voulez des choses différentes. Il faut trouver quelqu'un qui plaise aux deux personnes.


Il faut comprendre que c'est comme si vous adoriez la mer et qu'elle adore la montagne, pour partir en vacances, ce n'est pas simple. Il faut pouvoir comprendre ensemble le chemin que chacun a à faire pour que vous puissiez vous retrouver dans des moments d'intimité.




Par La rédaction

http://vous.bfmtv.com/psycho-sexo/depuis-la-naissance-de-nos-enfants-nous-n-avons-quasiment-plus-de-vie-sexuelle-894012.html

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Manger gras affecte la mémoire,sante,

20 Juin 2015, 00:32am

Publié par hugo

LA PARISIENNE SANTÉ
Manger gras affecte la mémoire
19 Juin 2015, 07h48 | MAJ : 19 Juin 2015, 07h48



RÉAGIR


Une nourriture trop riche en graisses entraînerait des effets néfastes sur la mémorisation, indique une étude de l'université de Californie, relayée dans The Times.
Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont fait lire à 649 hommes volontaires une centaines de mots inscrits sur des cartes.


Dans une deuxième série, ils ont demandé si les mots étaient déjà apparus. Il s'est avéré que les personnes aux habitudes alimentaires trop grasses ont obtenu de moins bons résultats que celles au régime plus équilibré.


La faute aux acides gras trans, présents en grande quantité notamment dans les biscuits et les les plats des fast-foods, qui freinent la production d'Omega 3, acide gras essentiel au bon fonctionnement du cerveau.


Cette étude vient confirmer la récente décision des Etats-Unis de bannir les acides gras trans des produits alimentaires.


> Venez débattre et poser vos questions sur nos forums !

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/manger-gras-affecte-la-memoire-19-06-2015-4875455.php

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Les quatre ressorts du succès de l’extrême droite au Danemark,extreme droite,

19 Juin 2015, 13:47pm

Publié par hugo

Les quatre ressorts du succès de l’extrême droite au Danemark
Le Monde.fr | 19.06.2015 à 14h27 • Mis à jour le 19.06.2015 à 21h07 |
Par Olivier Truc (Stockholm, correspondance)
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Kristian Thulesen Dahl , le dirigeant du Parti du peuple danois, le 18 juin à Copenhague, au soir de la victoire de son parti.
C’est la grande nouveauté des élections législatives du jeudi 18 juin. Le Parti du peuple danois (DF, extrême droite) est arrivé en première place au sein du bloc de droite, ce qui lui permet de figurer devant la coalition des partis de gauche associés au sein du gouvernement sortant (avec 90 sièges contre 89).


Le DF remporte 21,1 % des voix, soit 8,8 points de plus qu’en 2011, ce qui constitue son meilleur score depuis sa création en 1995. De son côté, le Parti libéral recueille 19,5 % des voix, et sociaux-démocrates de la première ministre Helle Thorning-Schmidt, qui a présenté sa démission après le scrutin, 26,3 %.


Kristian Thulesen Dahl, le leader du parti du peuple danois, devrait jouer un rôle clef dans la formation du prochain gouvernement : s’il reste flou sur le rôle exact de son parti, il cherchera à imposer sa ligne dans les quatre domaines à l’origine de son ascension.


Le refus de l’immigration
Le DF va réclamer un rétablissement du contrôle aux frontières. Le parti arrive d’ailleurs largement en tête dans les comtés limitrophes de l’Allemagne, dans le sud du Jutland. Si de telles mesures sont effectivement prises, le Danemark pourrait se retrouver en conflit direct avec ses voisins, et la Commission européenne, chargée de veiller au respect du Traité de Schengen.


Lire aussi : L’immigration, principal enjeu des législatives danoises


Le programme du parti spécifie que « le Danemark n’est pas un pays d’immigration et ne l’a jamais été ». Le DF ne peut « donc pas accepter une transformation multiethnique du pays ». Le politologue Ove K. Pedersen rappelle qu’« une grande partie de la classe moyenne danoise a toujours été nationaliste ».


La grande victoire du DF est d’avoir su, au fil des années, imposer son approche à l’ensemble des responsables politiques danois. Entre 2001 et 2011, le DF avait soutenu au Parlement une coalition minoritaire libérale-conservatrice en échange d’un durcissement régulier des politiques à l’encontre des étrangers. Cette fois, même les sociaux-démocrates ont réclamé « des règles d’asile plus strictes et plus d’exigences pour les immigrés »: « Si tu viens au Danemark, tu dois travailler », proclamaient les affiches de la formation.


La défense de l’Etat-providence
Comme l’explique le politologue Ove K. Pedersen, « le DF est un parti d’extrême droite social-démocrate ». Conservateur et nationaliste sur les questions d’immigration et d’asile, il défend l’Etat providence et reprend largement les valeurs traditionnelles social-démocrates, s’adressant aux plus démunis.


Ce sujet a, avec l’immigration, dominé les débats de la campagne électorale, alors que le Danemark a lui aussi souffert de la crise économique. Contrairement au Parti libéral, qui souhaite geler les dépenses de l’Etat-providence, le DF estime que le vieillissement de la population et les besoins accrus en dépenses de soins nécessitent une croissance modérée du secteur public. Le DF veut aussi réduire l’aide à la coopération afin de consacrer plus de moyens à l’Etat-providence danois.


Lors des élections au Parlement européen en 2014, la campagne avait beaucoup porté sur les avantages sociaux dont bénéficient les citoyens de l’UE dans ce pays scandinave. Ce débat avait déjà largement profité à l’extrême droite, arrivé en tête du scrutin.


L’euroscepticisme
« Plus de Danemark, moins d’UE. Le Danemark doit assurer son indépendance ». Tel est le mot d’ordre du DF. Le parti ne milite toutefois pas pour un retrait du Danemark de l’UE. Le DF a dit depuis des semaines qu’en cas de victoire aux élections du 18 juin, il ferait tout pour que le pays – lui aussi non membre de la zone euro – se range derrière David Cameron. Il soutient en effet la demande du premier ministre britannique de changer les traités et de réformer l’Union européenne, avant de faire voter les Britanniques par référendum sur leur maintien, ou pas, dans l’UE d’ici à 2017.


Les scandales du Parti libéral
L’extrême droite danoise a enfin profité du recul des partis de droite traditionnelle, affaiblis par les scandales. Déjà premier ministre de 2009 à 2011, le président du Parti libéral, Lars Lokke Rasmussen, a connu une longue descente aux enfers après les affaires à répétition qui ont écorné sa crédibilité ces dernières années. Il a été pris en flagrants délits répétés d’utilisation de fonds de son parti ou d’institutions pour ses dépenses privées, comme des cigarettes ou des billets en première classe à l’autre bout du monde, parfois en famille. Les sommes sont modestes mais elles mettent au jour son manque de morale personnelle. Il s’est longuement excusé sur ces dérapages. Mais ces scandales expliquent le net recul de son parti.


Olivier Truc (Stockholm, correspondance)
Journaliste au Monde Suivre Aller sur la page de ce journaliste


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Danemark
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http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/19/les-quatre-ressorts-du-succes-de-l-extreme-droite-au-danemark_4658095_3214.html

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Dépakine : au moins 370 cas de malformations en France,sante,grossesse,femmes,

19 Juin 2015, 13:45pm

Publié par hugo

Dépakine : au moins 370 cas de malformations en France
CRÉÉ : 19-06-2015 11:15
MEDICAMENT - Un nouveau scandale sanitaire nommé Dépakine ? Les dangers liés à cet anti-épileptique étaient connus dès 1982. Mais les mères n'ont été réellement informés des risques pour le fœtus qu'en 2015.


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Encore aujourd'hui, 135.000 femmes en âges de procréer sont sous Dépakine dans l'Hexagone.Encore aujourd'hui, 135.000 femmes en âges de procréer sont sous Dépakine dans l'Hexagone. Rafael Ben-Ari/Chameleo/REX/SIPA Photo :
Valporate de sodium : du scandale au drame sanitaire ? Entre 2006 et 2014, cet anti-épileptique commercialisé sous le nom de Dépakine (laboratoire Sanofi) a été à l'origine d'au moins 370 malformations à la naissance en France, a affirmé jeudi le député socialiste Gérard Bapt, en charge des questions de santé.


Les dangers liés à ce médicament, à savoir un risque de malformations sur les fœtus, sont connus depuis 1982. Et pourtant, les autorités sanitaires n'ont alerté les mères qu'en 2015. Ce drame sanitaire révèle "les dysfonctionnements majeurs" des organismes européens de surveillance de médicaments, a déploré dans un communiqué l'ancien président de la mission parlementaire sur le scandale du Mediator.


EN SAVOIR + >> Dépakine durant la grossesse : vers un nouveau scandale ?


135.000 femmes sous Dépakine en France


Une première plainte a été déposée par les parents d'une jeune fille de 16 ans. Un douzaines d'autres familles pourraient bientôt en faire de même, a indiqué à l'AFP l'avocat Charles-Jospeh Oudin, dénonçant les similitudes entre ce dossier et celui du Mediator. Encore aujourd'hui, 135.000 femmes en âges de procréer sont sous Dépakine dans l'Hexagone.


L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indiquait en décembre 2014 dans un courrier destiné aux professionnels de santé que "les enfants exposés in utero au valporate présentent un risque élevé de troubles graves du développement (jusqu'à 30 à 40% des cas) et/ou de malformations congénitales (environ 10% des cas)".


Des centaines de drames familiaux


Les conditions de prescription des médicaments contenant du valproate ont été modifiées. Ils ne doivent plus être prescrits chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en cas d'inefficacité ou d'intolérance aux alternatives médicamenteuses. "Une meilleure surveillance des résultats de pharmacovigilance et de veille scientifique aurait depuis des années permis d'éviter des centaines de drames familiaux", a estimé Gérard Bapt.


EN SAVOIR + >> La justice nomme un expert mis en examen dans l'affaire du Mediator


D'après les informations du quotidien Le Figaro, qui cite les "données de l'ANSM", cet anti-épileptique aurait provoqué en France 377 malformations entre 1986 et 2015 ainsi que 54 fausses couches, avortements ou décès de bébés en bas âge. Le scandale du Dépakine ne fait que commencer. Affaire à suivre.





MATTHIEU DELACHARLERY
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Les 10 entreprises où il fait bon être une femme,femmes ,emploi

18 Juin 2015, 00:55am

Publié par hugo

Accueil > Société > Vos droits > Emploi
Les 10 entreprises où il fait bon être une femme






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L'Oréal, une entreprise pour l'égalité hommes femmes


L'Oréal, des programmes d'accompagnement pour toutes
Où en est-on de la parité en entreprise ? Certes, les choses ne sont pas parfaites : selon une étude réalisée par le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, 90% des femmes salariées considèrent qu'il est plus facile de faire carrière pour un homme. Aussi, au mois d'octobre 2013, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé un palmarès construit avec le cabinet Ethics&Boards. Celui-ci classe les entreprises du SBF 120 selon la place qu'elles donnent aux femmes dans leurs instances dirigeantes. Si Orange, Medica, Saint-Gobain, Virbac et Publicis se détachent du lot, il en ressort tout de même qu'aucune des grandes entreprises françaises n'atteint la parité.


Mais ne soyons pas pessimistes, il y a aussi de bonnes surprises dans certaines entreprises. Ainsi, à l'occasion de la journée de la femme, nous avons réalisé une sélection des sociétés qui luttent en faveur de l'égalité hommes-femmes au sein de leurs locaux ou qui, plus largement, sont engagées dans diverses actions en faveur des femmes. Parce qu'il est important, selon les propres mots de Najat Vallaud-Belkacem, de "valoriser les entreprises qui ont pris le sujet à bras le corps pour avancer."


Cette sélection n'est pas exhaustive et n'a pas été réalisée à partir de critères définis : elle a pour vocation de relever de bonnes initiatives repérées par la rédac'.


L'Oréal




L’Oréal est un groupe féminisé, et ce dans tous les corps de métiers. 65% des salariés occupant des postes relatifs à l’industrie sont des femmes, et elles représentent aussi 59% des managers et 56,8% des cadres. Au niveau des comités de direction, les femmes sont également présentes en nombre puisqu’elles sont représentées à hauteur de 43%. Et L’Oréal ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : la parité totale est prévue pour 2015.


Mais l’élément le plus notable en ce qui concerne l'égalité chez L’Oréal se trouve au niveau des salaires : c’est le groupe français qui affiche le plus faible différentiel de salaire entre les hommes et les femmes (enquête Ined).


Et si L’Oréal œuvre au quotidien pour améliorer la vie professionnelle des femmes, il faut savoir que le groupe s’est depuis longtemps placé en précurseur, bien avant que la loi ne l’y oblige. En effet, celui qui a créé en 1909 l’entreprise qui deviendra L’Oréal, Eugène Schueller, autorise immédiatement un mois de congé maternité supplémentaire aux jeunes mamans.


Aujourd’hui, L’Oréal participe au programme international de leadership baptisé Eve. Grâce à cela, des femmes occupant des postes de direction partagent leur expérience, ce qui en encourage d’autres à envisager concrètement une carrière semblable.


Et ce n’est pas tout : l’entreprise leader de la cosmétique est également membre de Capital filles, un système de tutorat qui vise à accompagner des lycéennes dans leur début de carrière scientifique.


L'Oréal est donc investi dans la vie des femmes bien au-delà de la cosmétique uniquement.




©L'Oréal






Claire Aubier
Vidéo : Martine Aubry : "L'égalité des salaires entre hommes et femmes sera ma priorité"

http://www.aufeminin.com/debats-de-societes/top-10-entreprises-pour-les-femmes-d57070.html?utm_source=edito&utm_medium=EDITO&utm_campaign=suez-journeedelafemme-2014

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Garde alternée : "la moins mauvaise solution",enfants,droits,lois,

17 Juin 2015, 00:48am

Publié par hugo

ACCUEILSOCIÉTÉGARDE ALTERNÉE : "LA MOINS MAUVAISE SOLUTION"
SOCIÉTÉ
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Garde alternée : "la moins mauvaise solution"
Publié à 17h27, le 28 janvier 2015, Modifié à 19h20, le 28 janvier 2015
DOSSIERS :enfants
Garde alternée : "la moins mauvaise solution"
© Reuters
Europe1Par Alcyone Wemaere
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REGARDS CROISÉS - Alors que ce mode de garde gagne du terrain, les deux pédopsychiatres interrogés par Europe1 s'accordent au moins sur un point : le cas par cas prévaut.


Instituée par la loi du 4 mars 2002, la garde alternée concerne aujourd'hui un enfant de divorcés sur cinq, selon une étude du ministère de la Justice. Pour les parents comme pour les enfants, la "solution" a des avantages et des inconvénients. Que faut-il savoir avant de demander ce mode de garde ? Europe1 a posé la question à deux pédopsychiatres.
"La moins mauvaise solution" ? Catherine Jousselme, directrice du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de la Fondation Vallée à Gentilly, préfère parler de "résidence alternée" que de "garde alternée" : "il y a une continuité de la garde qui est partagée mais la résidence, c'est-à-dire le lieu de vie, est alterné", explique-t-elle. La pédopsychiatre refuse d'avoir une idée arrêtée sur la question : "il y a des familles où ce mode de garde va être compliqué et des familles où ce sera simple, c'est au cas par cas", estime-t-elle.
Stéphane Clerget, praticien dans le service de psychiatrie enfantine à l’hôpital de Cergy-Pontoise, est, lui, clairement favorable à la garde alternée : "c'est la moins mauvaise des solutions", estime l'auteur de "Se séparer sans que les enfants trinquent" (Albin Michel, 2004). Pour lui, ce choix est même logique "lorsque le père et la mère sont impliqués dans l'éducation de leur enfant".
>> LIRE AUSSI : Pourquoi le nombre de divorces baisse ?
enfants
© AFP
La condition : "un minimum de communication entre les parents". Pour Catherine Jousselme, pour qu'une garde alternée fonctionne, il faut au préalable que les deux parents soient persuadés de leur capacité à faire une résidence alternée. Pour elle, un minimum de communication est nécessaire : "il faut une base possible", souligne-t-elle en jugeant "logique" que ce mode de garde soit plus répandu lorsque le divorce n'est pas contentieux. Stéphane Clerget, au contraire, n'est pas persuadé qu'une entente relative des parents soit nécessaire : "un divorce ne se passe jamais bien de toute façon", tranche-t-il.
Les enfants en bas âge : une vigilance particulière. La garde alternée reste rare pour les enfants en bas âge (lorsque l'enfant a moins de 6 ans, la garde quotidienne revient à 82% à la mère). Les pédopsychiatres ne la déconseillent pas pour autant. "C'est vrai que plus l'enfant est jeune et plus c'est compliqué : un bébé a des étapes fondamentales à passer et la discontinuité peut rendre le passage de ces étapes plus difficile", explique-t-elle en concluant : "cela demande des parents impliqués et vigilants".
Pour les enfants en bas âge, Stéphane Clerget défend lui "des modalités évolutives du cas par cas", "de la haute couture" comme il dit. Ainsi, pour les enfants de moins de trois ans, il estime qu'un roulement hebdomadaire n'est pas la formule la plus souhaitable : "cela fait trop long pour de jeunes enfants". Le spécialiste préconise donc une alternance un jour sur deux évoluant, quand l'enfant grandit, vers un roulement par semaine à partir de l'école primaire. Plus simple en théorie qu'en pratique ? "Je parle en tant que pédopsychiatre, pas en tant que juge", concède-t-il.
"Des moments charnières à travailler". "Il y a des problématiques à gérer dans la résidence alternée", pointe Catherine Jousselme. "Quand on retrouve son enfant, il est excité de vous voir mais il vient aussi de quitter l'autre parent, ce sont des moments charnières à travailler", estime-t-elle. "Cela doit être préparé en amont", recommande-t-elle en reconnaissant que "cela demande des liens assez subtiles entre les parents pour que l'enfant n'ait pas le cul entre deux chaises".
Le but ? "Il ne faut pas que l'enfant ait l'impression de vivre dans deux mondes clivés ou indépendants l'un de l'autre".
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Les familles monoparentales,familles,

17 Juin 2015, 00:34am

Publié par hugo

Les familles monoparentales


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Des difficultés à travailler et à se loger
Olivier Chardon, Fabienne Daguet, Émilie Vivas, division Enquêtes et études démographiques, Insee
Résumé


En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Depuis les années soixante, la part des familles monoparentales ne cesse de grandir du fait de la fragilité accrue des unions parentales. Seule la moitié des mères de famille monoparentale occupent un emploi à temps complet, alors qu’elles fournissent en général l’essentiel des revenus du ménage. Les familles monoparentales vivent dans des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles que les couples avec enfants. Elles sont moins souvent propriétaires. Signe des difficultés à vivre seul avec des enfants, 10 % de ces familles partagent leur logement avec d’autres personnes, habituellement un parent.
Sommaire


Toujours plus de familles monoparentales
2,8 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale
Des revenus du travail incertains pour les mères de famille monoparentale
Des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles
Encadré


Voir ses enfants après une séparation
Publication


Toujours plus de familles monoparentales


En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement (tableau 1). Dans 85 % des cas, il s’agit d’une mère et de ses enfants. Ces familles sont dites « monoparentales » .
Le nombre de familles monoparentales ne cesse de croître depuis quarante ans (graphique). Elles sont aujourd’hui 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968. En 2005, 17,7 % des enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale, contre 7,7 % en 1968. Les ruptures d’unions plus fréquentes sont à l’origine de cette croissance. Auparavant, les familles monoparentales étaient la conséquence du décès précoce d’un des parents, le plus souvent du père. En 1962, 55 % des parents à la tête d’une famille monoparentale étaient veufs ; en 2005, ils sont moins de 10 %. Selon l’enquête « Étude de l’histoire familiale » de 1999, neuf familles monoparentales sur dix le sont parce que les parents vivent séparément. Parfois, les parents n’ont même jamais vécu ensemble : 15 % des familles monoparentales se sont formées ainsi.
Lors d’une séparation, les enfants restent généralement rattachés au foyer de la mère ; aussi la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale est-elle passée de 20 % en 1968 à 14 % en 1990. Aujourd’hui, les enfants gardent généralement des relations avec leurs deux parents quand ils sont séparés (encadré). Les pères hébergent occasionnellement ou régulièrement leur enfant plus que par le passé. Mais le logement où les enfants passent le plus de temps demeure couramment celui de la mère. Bien que le rôle du père soit de plus en plus reconnu, la part des hommes à la tête d’une famille monoparentale n’a ainsi que légèrement progressé depuis 1990 : elle est de 15 % en 2005.
Tableau 1 - Des enfants moins nombreux et plus âgés dans les familles monoparentales
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de moins de 25 ans en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
Familles monoparentales Couples avec enfants
Mères seules avec enfants Pères seuls avec enfants Ensemble
Nombre de familles (milliers) 1 486 272 1 758 7 014
Nombre d’enfants (milliers) 2 436 408 2 844 13 185
Nombre moyen d’enfants par famille 1,6 1,5 1,6 1,9
Répartition selon le nombre d’enfants par famille ( %)
1 enfant 55 63 56 39
2 enfants 31 28 30 41
3 enfants 10 7 10 15
4 enfants ou plus 4 2 4 5
Total des familles 100 100 100 100
Répartition des enfants selon leur âge ( %)
0-2 ans 8 4 8 15
3-6 ans 16 11 15 19
7-16 ans 49 49 49 45
17-24 ans 27 36 28 21
Total des enfants 100 100 100 100
Graphique 1 - Toujours plus de familles monoparentales
Graphique 1 - Toujours plus de familles monoparentales
1. À partir de 1999, l’âge des enfants est l’âge révolu à la date du recensement, alors que lors des recensements précédents il s’agissait de l’âge atteint l’année du recensement. En 1999, il y a 34 000 familles avec enfant de 0 à 24 ans de plus en utilisant l’âge révolu plutôt que l’âge atteint dans l’année.
2. Il s’agit de la situation matrimoniale légale et non de la situation de fait. Un adulte d’une famille monoparentale auparavant en couple non marié reste légalement célibataire après une séparation ou le décès du conjoint.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de moins de 25 ans.
Source : Insee, recensements de la population de 1962 à 1999, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
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2,8 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale


En 2005, 2,84 millions d’enfants de moins de 25 ans vivent dans une famille monoparentale. Les risques de rupture d’union, mais aussi de décès d’un conjoint, croissent au fil des années. Les enfants en très bas âge sont donc moins fréquents dans les familles monoparentales : 10,3 % des enfants de moins de trois ans, contre 17,7 % pour l’ensemble des enfants de moins de 25 ans. Les familles monoparentales ont par ailleurs moins d’enfants vivant au domicile que les couples : 1,6 enfant en moyenne, contre 1,9. De fait, la rupture d’union écourte la période pendant laquelle le couple aurait pu avoir des enfants. En outre, les enfants vivant en famille monoparentale partent s’installer plus tôt dans un autre logement. Ainsi, plus d’une famille monoparentale sur deux est uniquement composée d’un adulte et d’un enfant, et seulement 14 % ont trois enfants ou plus.
Les pères à la tête d’une famille monoparentale sont relativement peu nombreux. Ils le sont davantage lorsque les enfants sont grands : 10 % des enfants de 0 à 6 ans en famille monoparentale vivent avec leur père ; ils sont 18 % parmi les enfants de 17 à 24 ans. Les pères sont à la tête de familles monoparentales plus petites : dans 63 % des cas, il n’y a qu’un seul enfant.
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Des revenus du travail incertains pour les mères de famille monoparentale


Les mères de famille monoparentale sont moins diplômées que celles qui vivent en couple : 23 % ont un diplôme du supérieur, contre 30 % pour les mères de famille vivant en couple. Elles sont souvent dans une situation moins favorable sur le marché du travail. Elles doivent en effet surmonter à la fois les contraintes liées à leur situation de mères seules - la garde d’enfants en particulier - et l’impossibilité de compter sur le revenu d’un conjoint pour subvenir aux besoins de la famille. Occupant un peu moins souvent un emploi que les mères de familles en couple (68 %, contre 72 %), elles se déclarent beaucoup plus souvent chômeuses lorsqu’elles sont sans emploi : dans 54 % des cas, au lieu de 31 % pour les mères de famille en couple.
Quand elles ont un emploi, les mères de famille monoparentale travaillent moins fréquemment à temps partiel : 26 % contre 34 % pour les mères en couple (tableau 2). Cette proportion varie fortement selon la qualification des emplois. Elle va de 16 % pour les cadres à 39 % pour celles qui occupent des emplois non qualifiés, les moins bien loties en termes de salaires, de conditions d’emploi et de travail. Au sein des couples avec enfants, 85 % des pères ont un emploi à temps complet, le salaire de la mère peut donc plus facilement représenter un revenu complémentaire. De fait, le taux de temps partiel des mères cadres (26 %) et professions intermédiaires (32 %) en couple est beaucoup plus élevé. Au total, une mère de famille monoparentale sur deux est en emploi à temps complet, soit à peine plus que les mères en couple.
Les professions des mères de famille monoparentale, comme celles des femmes en général, se concentrent sur les métiers liés à la santé, aux services aux personnes ou aux tâches administratives. Les mères de famille monoparentale sont un peu plus présentes que les autres parmi les agents de services, les aides à domicile, les personnels de nettoyage et les adjoints administratifs de la Fonction publique. En revanche, elles sont nettement sous-représentées parmi deux des principales professions des mères de famille. Elles sont ainsi moins souvent professeurs des écoles, en raison de leur niveau de formation. Elles sont encore moins souvent assistantes maternelles, car leurs conditions de logement constituent fréquemment un obstacle à l’obtention de l’agrément pour exercer cette profession à domicile.
La situation sur le marché du travail des hommes qui vivent sans conjoint avec leurs enfants apparaît moins défavorable que celle des femmes. Les trois quarts des pères de famille monoparentale ont un emploi à temps complet. En revanche, ils sont beaucoup plus souvent sans emploi que les hommes en couple avec enfants (20 %, contre 12 %) et se déclarent plus souvent chômeurs.
Dans ce contexte, les revenus d’activité des familles monoparentales sont relativement faibles. Par suite, leur risque de pauvreté monétaire est habituellement supérieur à celui des couples, malgré les prestations sociales et les pensions alimentaires qui contribuent à rééquilibrer leurs ressources.
Tableau 2 - Le taux de temps partiel décroît fortement avec la qualification des emplois chez les mères de famille monoparentale
1. Part des emplois à temps partiel dans le total des emplois.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, mères de famille avec enfants de moins de 25 ans en années révolues, ayant un emploi.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
en %
Catégorie sociale Taux de temps partiel1
Mères de famille monoparentale Mères en couple avec enfants
Ouvrières ou employées non qualifiées 39 43
Ouvrières ou employées qualifiées 23 35
Professions intermédiaires 18 32
Cadres 16 26
Agricultrices, artisanes, commerçantes 13 15
Total 26 34
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Des conditions de logement plus difficiles et plus fragiles


Seules 28 % des mères de famille monoparentale sont propriétaires de leur logement, contre 63 % des couples avec enfants. Plus d’un tiers déclarent vivre dans une HLM. Leurs conditions de logement sont moins favorables : 20 % habitent un logement où il manque une ou deux pièces, selon l’indicateur usuel de surpeuplement (tableau 3 et définitions). Seules 36 % des mères de famille monoparentale vivent dans une maison (contre 68 % des couples avec enfants). Elles ont des ressources plus faibles et résident plus souvent en milieu urbain ou dans des régions où les prix des logements (à la vente comme à la location) sont plus élevés. Ainsi, 24 % des familles avec enfants sont monoparentales dans les pôles urbains, contre 16 % en zone rurale. Elles sont en particulier plus fréquentes dans les grands centres urbains de la région parisienne et du sud de la France (carte).
Les hommes à la tête d’une famille monoparentale sont en meilleure situation : la moitié d’entre eux sont propriétaires ; la moitié aussi vivent dans une maison.
17 % des pères de famille monoparentale et 9 % des mères résident avec d’autres personnes, en plus de leurs enfants (contre 3 % pour les couples), soit 178 000 familles. Parmi ces parents, 18 % sont des jeunes de moins de 30 ans, dont la plupart vivent avec leurs enfants chez leurs propres parents. Le ménage est alors plus fréquemment propriétaire, et le logement plus souvent une maison. Mais le nombre de personnes cohabitant dans le logement est souvent élevé : dans 32 % des cas, il y a au moins cinq personnes, et au regard de l’indicateur de surpeuplement, 42 % des logements ont trop d’occupants. Les mères et les pères de familles monoparentales qui cohabitent avec d’autres personnes sont plus souvent inactifs ou en difficulté sur le marché du travail en termes de chômage ou d’emploi.
carte - Moins de familles monoparentales dans l’ouest et le centre de la France
carte - Moins de familles monoparentales dans l’ouest et le centre de la France
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, familles avec enfants de 25 ans ou moins en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
Tableau 3 - Des conditions de logement plus fragiles et moins confortables
1. Une famille peut vivre dans le même logement que d'autres personnes, par exemple les parents du chef de famille. Si l'un des adultes du ménage est propriétaire, la famille est comptabilisée ici.
2. Voir les définitions.
Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires, adultes des familles avec enfants de 0 à 24 ans en années révolues.
Source : Insee, enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007.
en %
Familles monoparentales Couples avec enfants
Mères Pères
Nombre de familles (en milliers) 1 486 272 7 014
Part des familles vivant...
... dans un ménage propriétaire du logement1 28 48 63
... dans une maison 36 54 68
... avec d’autres personnes 9 17 3
... en logement HLM 38 24 14
Taux de surpeuplement2 20 18 8
Part des familles vivant dans un logement où...
... il manque une pièce2 15 13 6
... il manque deux pièces2 5 5 2
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Encadré


Voir ses enfants après une séparation
En 2005, dans l’enquête Étude des relations familiales intergénérationnelles (sources), les deux tiers des enfants de moins de 25 ans issus d’une union rompue sont déclarés par leur mère comme cohabitants de leur ménage (tableau A). Dans 15 % des cas, elles ne voient leurs enfants que quelques fois par an, voire jamais. Mais le père est loin d’être systématiquement absent. Si 40 % des enfants ne le voient que rarement ou jamais, 17 % sont déclarés comme cohabitants par leur père et 25 % le voient au moins une fois par semaine.
Parmi les adultes qui vivent seuls avec leurs enfants, certains ont un conjoint dont la résidence principale est distincte ; d’autres envisagent d’emménager à terme avec un conjoint. Ainsi, en 2005, 23 % des adultes de familles monoparentales déclarent avoir « une relation amoureuse stable » : 13 % déclarent être contraints de vivre sans leur conjoint (raisons financières, professionnelles, etc.) et 10 % choisissent de vivre seuls (tableau B).
La situation familiale des adultes des familles monoparentales peut donc recouvrir des réalités très différentes en termes d’isolement affectif ou de revenus. En outre, les situations sont susceptibles d’évoluer très vite. Si les enfants résidant quatre jours par semaine avec un parent ne passent plus que trois jours avec lui, ce parent sera alors recensé comme une personne sans famille ; au contraire, si un conjoint s’installe au domicile, la famille monoparentale deviendra un couple avec enfants dans l’enquête de recensement.
Tableau A - La plupart des enfants gardent un lien avec leur mère et leur père après une séparation
1. Dans l’enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), le contour du ménage est laissé à l’appréciation du répondant. Un enfant pourra être déclaré chez un seul parent, chez les deux ou chez aucun s’il a son propre logement.
Lecture : 68 % des mères déclarent que leur enfant de moins de 25 ans issu d’une union rompue réside avec elles, 9 % qu’il ne fait pas partie de leur ménage mais qu’elles le voient au moins une fois par semaine.
Champ : relations entre un adulte et ses enfants de 24 ans ou moins issus d’une union rompue, qu’ils soient cohabitants ou non.
Source : Insee, enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), 2005.
en %
Mères Pères
Enfants déclarés spontanément par le parent comme faisant partie du ménage1 68 17
Sinon, fréquence des rencontres
Au moins une fois par semaine 9 25
Au moins une fois par mois 8 18
Quelques fois par an 9 22
Jamais 6 18
Total 100 100
Tableau B - Famille monoparentale, une situation familiale de transition ?
Champ : hommes et femmes vivant sans conjoint cohabitant avec des enfants de 24 ans ou moins.
Source : Insee, enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), 2005.

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1195

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DIVORCE : LA GARDE ALTERNÉE EST-ELLE LA MEILLEURE SOLUTION ?,enfant ,droit,lois,famille,

17 Juin 2015, 00:29am

Publié par hugo

MAMAN / MON ENFANTDIVORCE : LA GARDE ALTERNÉE EST-ELLE LA MEILLEURE SOLUTION ?
Créé le 31/01/2012 à 11h19
Commentaires : 24 commentaires
Divorce : la garde alternée est-elle la meilleure solution ?
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Mode de garde le plus équitable pour les parents, selon les uns, ou le plus perturbant pour les enfants, selon les autres : la résidence alternée – communément appelée « garde alternée » - est loin de faire l’unanimité et ne cesse de faire débat chez les psychologues, défenseurs des droits des enfants, sociologues et juristes. Alors qu’une proposition de loi a été déposée fin 2011 par un député UMP pour favoriser ce mode de garde, nous avons donné la parole à Gérard Poussin, psychologue, Guillaume Barbe, avocat spécialisé dans le droit de la famille, mais également à nos ELLE’nautes.


La résidence alternée, qu’est-ce que c’est ?
Également appelée « garde partagée » ou « garde conjointe », la résidence alternée a été légalement reconnue en France avec la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale, qui inscrit officiellement le terme dans le Code civil (article 373-2-9). Dès lors, elle consiste, pour un enfant, à résider pendant une durée à peu près égale chez son père et chez sa mère quand ces derniers sont divorcés ou séparés. Cette loi stipule également qu’ « en cas de désaccord entre eux sur le mode de résidence de l’enfant, le juge peut ordonner à titre provisoire une résidence en alternance dont il détermine à la durée ». Alternance de quelques jours, d’une semaine voire de deux semaines ou d’un mois chez l’un puis chez l’autre : le rythme peut être variable.


En 2002, la résidence alternée est devenue une alternative légale à la garde exclusive de l’enfant par l’un de ses deux parents, généralement la mère, et au traditionnel système du « week-end sur deux » accordé au père.


Dix ans après la loi de mars 2002, qu’en est-il de la résidence alternée en France ?


Certes, la loi reconnaît la résidence alternée. Pourtant, force est de constater que ce mode d’organisation n’a pas supplanté la garde exclusive, quand bien même les défenseurs de l’alternance insistent sur le fait qu’elle accorde aux mères et aux pères des droits égaux.


Pour l’heure, aucune statistique précise n’est disponible, étant donné que le recours à un juge n’est pas obligatoire en matière de garde d’enfant à la suite d’un divorce. Il est donc difficile d’évaluer exactement combien sont concernés par la garde alternée. Selon une enquête du Ministère de la Justice, la résidence des enfants a été fixée en alternance pour 21,5% des divorces par consentement mutuel entre 1996 et 2007 (source : Infostat 2009). Elle n’a été décidée que dans 4,4% des cas lorsqu’il s’agit d’un divorce pour faute.


Favoriser la garde alternée ?


Tel est le souhait d’une proposition de loi, déposée en octobre dernier. « A défaut d'accord, en cas d'autorité parentale conjointe, le juge examine prioritairement, à la demande d'un des parents au moins, la possibilité de fixer l'hébergement de l'enfant de manière égalitaire entre ses parents », prône cette proposition, déposée par Richard Mallié et soutenue par une centaine de députés de la majorité.


Le but est-il de généraliser la garde alternée ? Non, selon le texte. Tout l’enjeu est de « remettre l'enfant au centre du débat en lui offrant la possibilité, si les conditions sont réunies (notamment lorsque l'âge de l'enfant est supérieur à 2 ans et demi), d'être élevé par ses deux parents », selon son exposé. Partant du fait que, « lorsqu'un parent s'oppose [actuellement] à la résidence alternée, il obtient systématiquement gain de cause », la proposition de loi veut faire en sorte qu’il soit nécessaire de justifier cette position.


« La résidence alternée n’est pas tenable pour les jeunes enfants »
Psychologue et psychothérapeute, Gérard Poussin est l’auteur des « Enfants du divorce » et a co-écrit avec la journaliste Anne Lamy « Réussir la garde alternée ». Selon lui, si l’alternance a l’avantage de favoriser le lien d’attachement qui unit l’enfant à ses deux parents, elle ne saurait être mise en place sans discernement.


ELLE.fr : Quelle est la condition primordiale au bon fonctionnement de la résidence alternée ?


Gérard Poussin : Quand on veut la mettre en place, il faut être très vigilant à la distance qui sépare les domiciles des parents : avoir deux habitations rapprochées est la condition sine qua non pour que l’alternance fonctionne et profite à l’enfant qui gardera ainsi ses repères : il doit continuer à aller dans la même école, avoir les mêmes activités... Cela ne veut pas dire qu’ils doivent nécessairement habiter dans le même immeuble, mais loger dans le même quartier serait profitable. Ce n’est pas la peine de faire perdurer ce mode de garde si l’un des deux parents décide de déménager dans une ville éloignée.


ELLE.fr : Quelles sont les bonnes questions à se poser avant de mettre en place ce mode de garde ?


Gérard Poussin : Avant de se lancer, il faut analyser ses motivations et envisager toutes les contraintes de ce mode de garde qui demande beaucoup d’organisation. Le parent qui se serait beaucoup occupé de ses enfants avant le divorce doit se poser la question suivante : « Suis-je prêt(e) à lâcher mon angoisse et ma peine de ne plus les voir tous les jours, toutes les semaines pour qu'ils voient également leur père ou leur mère ? ». C’est un point essentiel. Selon moi, la plupart des personnes qui pratiquent la garde alternée ne le font pas pour des mobiles égoïstes, bien au contraire. Par exemple, beaucoup de pères qui réclament ce mode de garde racontent qu'ils ont dû négocier avec leur employeur pour pouvoir assumer leurs responsabilités paternelles une semaine sur deux, alors qu’ils n’avaient pas forcément l’habitude d’être autant investis.


ELLE.fr : Quand un couple divorce et qu’il a un enfant en bas âge, comment doit-il aborder la problématique de la garde ?


Gérard Poussin : La question est avant tout celle-ci : comment faire pour que le bébé puisse créer un lien d’attachement aussi bien avec son père qu’avec sa mère ? Pour un très jeune enfant, âgé de quelques mois à 3 ans environ, la question de la garde est un sujet relativement complexe, car elle se heurte à un problème : si cet enfant reste sous la garde principale de sa mère – ce qui est souvent le cas - et si son père disparaît de sa vie quotidienne, qu’il ne le voit qu’un week-end tous les 15 jours, il ne construira aucun lien d’attachement avec lui. Dans ce cas, le père deviendra très vite un étranger. Il faut éviter ça à tout prix.


ELLE.fr : Pour autant, une garde alternée classique est-elle envisageable pour les petits ?


Gérard Poussin : Passer une semaine chez sa mère puis une semaine chez son père quand on a seulement quelques mois ne convient pas du tout car le bébé aura l’impression de voir disparaître l’autre parent. Pour les jeunes enfants, la garde alternée classique n’est pas tenable. Il faut donc trouver un équilibre, moduler le rythme des alternances. Pour que ça se passe au mieux, l’idéal est que l’enfant soit peu séparé de son « parent d’attache » et que des rencontres avec son autre parent, en l’occurrence le père, puissent être organisées très régulièrement, avec des séparations courtes. L’objectif ? Que ce dernier puisse s’investir sur la durée, puisse voir son enfant plusieurs fois par semaine et pas seulement pendant une heure une fois de temps en temps. Cette étape, pendant les premières années de la vie de l’enfant, serait alors un préalable favorable à la mise en place de la garde alternée. Entre 3 et 6 ans, on peut installer progressivement une vraie alternance chez le père et la mère. Après 6 ans, quand l’enfant a créé des liens solides avec ses deux parents, je crois que l’alternance d’une semaine est ce qu’il y a de plus adapté et de plus simple. Mais il faut rester souple et savoir adapter la résidence alternée en fonction des besoins des enfants.


ELLE.fr : Mais cette organisation implique que les parents puissent communiquer, fassent preuve de souplesse, d’adaptation… Comment procéder quand les relations sont conflictuelles ?


Gérard Poussin : Sur ce point, j’encourage chaque couple qui divorce et qui doit envisager le mode de garde d’un enfant – surtout lorsqu’il est en bas âge - à rencontrer un médiateur familial pour faire le point. Les juges n’ont pas vraiment la possibilité de faire du cas par cas, mais les médiateurs le peuvent. Évidemment, beaucoup de couples diront que ça coûte cher. Mais ce n’est en rien comparable au coût et aux conséquences d’un mode de garde mal bâti qui ne sera pas profitable aux enfants et qui obligera les parents à repasser devant le juge. Rencontrer un médiateur permet de ne pas faire n’importe quoi avec la garde alternée, de mettre à plat tous les paramètres, de voir comment organiser une certaine forme d’alternance pour les tout-petits en fonction des disponibilités des parents.


ELLE.fr : Aller d’un foyer à l’autre, combiner deux modes de vie… La garde alternée n’est-elle pas déstabilisante pour l’enfant ?


Gérard Poussin : Bien sûr, certains enfants sont plus ou moins à l’aise avec la garde alternée. Il est sans doute « perturbant » de vivre entre deux maisons, d’être confronté à deux modèles éducatifs. Mais quand ils sont assez mûrs, ce n’est pas nécessairement négatif. Souvent, dès qu’un enfant de parents divorcés connaît des troubles, on va aussitôt pointer du doigt la garde alternée, mais c’est un tort. Une étude récente démontre que le facteur le plus important pour qu’un enfant se sente bien est la qualité de la relation qu’il entretient avec chacun de ses parents et non le mode de garde mis en place ou l’endroit où il vit. Mon conseil, avant tout, serait que les parents se penchent sur le type de relation qui les unit à leur enfant, prennent le temps de réfléchir, de discuter avec lui. Si l’enfant ne va pas bien ou a l’impression de « subir » la garde alternée, c’est peut-être parce que son père ou sa mère n’est pas assez à l’écoute. Souvent, à l’adolescence, l’enfant se sent plus proche de l’un ou l’autre de ses parents : c’est son droit et il faut en parler avec lui pour adapter au mieux le mode de garde.


ELLE.fr : Il faut donc savoir remettre la garde alternée en cause?


Gérard Poussin : Oui, bien sûr. Ce mode de garde est la meilleure solution pour que le père ou la mère ne soit pas mis de côté et que l’enfant voie ses deux parents. En revanche, s’il y a vraiment un problème ou que l’enfant ressent le besoin d’aller davantage chez l’un ou chez l’autre, il ne faut pas chercher à imposer la résidence alternée à tout prix. Il était important que ce mode de garde figure dans la loi du 4 mars 2002 pour reconnaître un équilibre et une égalité entre les deux parents. L’alternance est donc un principe de base à partir duquel on peut organiser les choses, c’est un droit, mais pas une obligation. On ne doit pas la mettre en place de manière systématique et sans discernement car ce serait aller droit dans le mur.


« La résidence alternée est surtout réclamée par les pères »
Guillaume Barbe est avocat. Si de plus en plus de demandes de résidence alternée sont formulées, ce spécialiste du droit de la famille ne prône pas une généralisation de ce mode de garde.


ELLE.fr : En cas de divorce, la résidence alternée est-elle régulièrement évoquée ?


Guillaume Barbe : Je constate que, depuis environ trois ou quatre ans, il y a de plus en plus de demandes de résidence alternée. Parmi mes clients, ce sont surtout les pères d’une trentaine ou quarantaine d’années qui formulent ce souhait. La plupart du temps, ils avancent le fait qu’ils sont habitués à s’occuper de l’enfant autant que la mère, qu’il n’y a pas de raison que les enfants soient être privés de leur père… En revanche, ces demandes n’aboutissent pas toutes. Si un papa me demande la résidence alternée et s’il compte s’installer loin de son ex-compagne, je ne vais pas l’encourager dans ce sens. Je ne l’empêche pas d’en faire la demande devant le juge, mais nous développerons des demandes subsidiaires qui seront davantage envisageables car la résidence alternée sera sans doute rejetée. Globalement, je constate dans les dossiers que je traite que seuls 5 à 10% des demandes aboutissent en cas de divorces conflictuels, 40% en cas de divorces consensuels.


ELLE.fr : Peu de femmes réclameraient donc ce mode de garde ?


Guillaume Barbe : Si je me fie à mes clients, les mères demandent peu la résidence alternée. Il y a plusieurs cas de figures qui expliquent cela. Tout d’abord, il y a celles qui y sont totalement opposées alors que leur ex-conjoint la réclame. D’une façon inconsciente, c’est peut-être un moyen de faire payer la séparation, de poursuivre le conflit sur un autre terrain. Par ailleurs, la plupart des mères refusent ce mode de garde quand leur enfant est très jeune. Sur ce point, je leur donne toujours raison. Je suis assez ahuri de voir des pères qui demandent la résidence alternée pour leur enfant de 2 ans. Ce serait une rupture très brutale pour les petits et je suis d’accord avec les psychologues et les psychiatres quand ils disent que ce mode de garde peut créer des déséquilibres chez ces enfants.


En revanche, quand un père fait la demande d’une résidence alternée et que le divorce se passe bien, les femmes, d’abord récalcitrantes, vont ensuite l’accepter. Dans ces cas-là, les enfants sont souvent associés à la prise de décision et ils ont pu formuler la demande d’être autant avec leur mère que leur père.


ELLE.fr : De manière générale, conseillez-vous la résidence alternée à vos clients ?


Guillaume Barbe : Non, car je pense que la résidence alternée n’est pas toujours évidente à vivre, même pour les adolescents qui pourraient sembler plus mûrs pour aborder ça. C’est compliqué d’avoir deux rythmes de vie, de devoir jongler entre deux logements, ils peuvent oublier leurs affaires chez leur mère quand ils sont chez leur père... Entre le droit de visite classique et la résidence alternée, il y a pas mal de possibilités à explorer. J’essaye souvent de faire évoluer mes clients vers un droit de visite élargi, avec la mère comme référent dans la plupart des cas. Je pense que c’est l’alternative qui fonctionne le mieux pour les enfants. En plus, elle ne frustre pas trop les adultes. Contrairement à un droit de visite classique, le droit de visite élargi permet de prendre en compte que la famille se recompose, après un divorce. Quand les enfants ne voient leur père qu’un week-end sur deux, ça signifie qu’ils ne verront leurs demi-frères et sœurs qu’à ces moments-là, donc qu’ils ne vivront jamais vraiment avec. Le droit de visite élargi permet de remédier entre autres à ce problème.


ELLE.fr : Pourtant, pour certains avocats et juges, la résidence alternée serait le mode de garde le plus juste, celui qui convient le mieux à un exercice égal de l’autorité parentale. Qu’en pensez-vous ?


Guillaume Barbe : La coparentalité, c’est formidable quand les parents sont ensemble et que tout le monde vit sous le même toit ! Il faut reconnaître que le divorce met à mal la coparentalité, et après une séparation, on ne peut la reconstruire que de manière fictive. La résidence alternée n’est pas une réponse à la coparentalité, ou alors, c’est une façon de mettre en place une autorité parentale que l’on exerce à tour de rôle, une semaine sur deux. Bien sûr, il y a des cas où la résidence alternée fonctionne, notamment quand les ex-conjoints s’entendent encore bien ou quand les enfants ont été consultés. Mais c’est tellement rare…


ELLE.fr : Selon vous, il ne faudrait donc pas tendre vers une généralisation de la résidence alternée…


Guillaume Barbe : Je ne suis pas pour la systématisation de ce mode de garde et je suis persuadé que ce n’est pas la meilleure organisation pour les enfants. Que le législateur, dans son angélisme, pense que c’est éventuellement vers la résidence alternée qu’il faut tendre, soit. Mais devant les tribunaux, le choix d’un mode de garde doit être subordonné aux circonstances et en ce qui concerne le divorce et la famille, c’est le cas par cas qui doit primer.


« J’ai vécu la garde alternée » : le témoignage de Faustine
Faustine avait 13 ans quand ses parents ont divorcé et ont décidé de mettre en place une résidence alternée à l’amiable. Mais, jusqu’à ses 16 ans, elle a eu l’impression d’être une « ado escargot » : « c’est comme si je vivais avec ma maison, ou plutôt ma valise, sur le dos », précise la jeune femme, âgée aujourd’hui de 21 ans.


Ce mode de garde lui laisse des souvenirs mitigés. Pourtant, ses parents ont essayé de tout organiser dans les règles de l’art : « Ils avaient chacun un domicile situé de part et d’autre d’une même avenue », se souvient-elle. Au début, c’est même l’excitation qui primait. « Mon frère et moi, nous avions aidé notre père à choisir son appart’, nous avions décoré nos chambres… J’étais vraiment investie et je trouvais ça pas mal. Il avait encore envie de s’occuper de nous et avait tout fait comme il faut », se souvient-elle. Avec le divorce, il a dû se dire qu’il allait être cool avec nous ». Dîner à 21 h, regarder un film avant de se coucher… Chez son père, l’adolescente découvre un nouveau mode de vie.


« Je me sentais mieux chez ma mère »


Mais très vite, Faustine ne se sent pas à l’aise avec la garde alternée : « Même si mes parents n’habitaient pas loin, ça demandait une sacrée organisation. Tous les vendredis soirs, je faisais ma valise mais finalement, quand j’arrivais chez mon père, je ne la défaisais pas. Elle était belle, l’armoire qu’il m’avait achetée. Mais je ne rangeais pratiquement jamais mes affaires dedans ». Car Faustine, malgré tout, se sent davantage chez elle quand elle loge chez sa mère. « Comme elle était restée dans l’appartement familial, forcément, je m’y sentais mieux ». Ce sentiment s’est trouvé exacerbé quand son père a refait sa vie. « Ma belle-mère est arrivée, mon père fréquentait d’autres personnes, avait une autre famille. C’était tout nouveau pour moi, je n’ai pas vu le coup venir ! »


Avec le recul, elle reproche à ses parents de ne pas lui avoir demandé son avis. « Bien sûr, je n’avais que 13 ans. Mais j’aurais bien aimé qu’ils en parlent avec moi. Sur le moment, je n’ai pas abordé le problème car je ne voulais pas les embêter avec ça. Déménager pour vivre autant chez mon père que chez sa mère quand on est ado, ce n’est pas facile à vivre, d’autant plus qu’on a ses petites habitudes, ses affaires, sa chambre, ses rituels. » Faustine pointe d’ailleurs la mésentente qui s’est peu à peu instaurée entre ses parents. Un manque de dialogue qui ne lui a pas facilité la vie. « Quand j’étais chez ma mère, je n’avais pratiquement aucun contact avec mon père et vice-versa. Et si je me rendais compte que j’avais oublié quelque chose chez lui, ma belle-mère n’aimait pas trop que je vienne les déranger. Dans son appartement, je n’étais pas chez moi. J’étais ‘chez eux’ », regrette-t-elle à présent.


Davantage de souplesse


Finalement, Faustine a 16 ans quand elle décide de mettre le sujet sur la table. « J’ai pratiquement fait une crise de nerfs ! se souvient-elle. J’ai menacé mes parents de m’installer chez mon frère, qui avait déjà son propre appart. » Ce que réclamait la lycéenne ? Davantage de souplesse. Attentifs, ses parents décident de modifier le mode de garde. Pendant deux ans, Faustine a donc vécu principalement chez sa mère mais allait chez son père autant qu’elle voulait. « C’était bien plus souple et ça me convenait beaucoup mieux. Je passais chez mon père régulièrement, je dînais chez lui, restais dormir une nuit ou deux… C’était beaucoup moins rigide », explique cette jeune femme qui a quitté le foyer familial à 18 ans dans le cadre de ses études.


Malgré l’échec relatif de cette résidence alternée, Faustine ne blâme pas ses parents. « Je suis reconnaissante à mon père de ne pas nous avoir balayés de sa vie. Mais j’ai eu l’impression de devenir un ‘enjeu’ du divorce. Le problème, ce n’était pas la garde alternée en elle-même. C’était le manque de souplesse qui allait avec », conclut-elle.


Pour ou contre la garde alternée ? Les témoignages des ELLE’nautes.
La règle d’or de Valérie


Valérie, maman d’une petite Chloé, a décidé avec son ex-conjoint d’opter pour ce mode de garde. « Nous vivons à 50 mètres l'un de l'autre et nous sommes toujours à l'écoute pour le bien de notre enfant », assure-t-elle. Selon cette maman, une seule règle d’or : « Jamais de dispute devant Chloé et une bonne organisation ». « Si l’un d’entre nous veut la garder un peu plus longtemps pour une occasion particulière, nous faisons en sorte de toujours nous arranger », nous explique Valérie. Et quand Chloé sera adolescente ? « Nous nous adapterons de façon plus libre ».


La bonne formule de Natacha


Pour Natacha, la résidence alternée est le meilleur moyen de montrer que pères et mères sont égaux. « A l'heure de la parité, il serait bien de rappeler qu’un papa a autant de droits dans la vie d'un enfant qu'une maman », explique cette maman qui a également opté pour l’alternance. « Au moment du divorce, je partais avec les mêmes appréhensions que beaucoup de mamans. Au départ, mon ex-mari voyait notre enfant qu’un week-end sur deux. Ca donnait une petite fille et un papa malheureux. Nous sommes alors passés à une alternance d’une semaine chacun ». Pour autant, l’expérience n’a pas été probante. « Un effet balle de ping-pong s'est fait ressentir », nous explique-t-elle. Natacha et son ex-mari ont donc décidé de remettre en cause ce modèle : depuis, ils gardent leur fille pendant quinze jours chacun. Et cela fait six ans que ça marche ! « Ce n'est pas une formule magique, mais c'est notre formule pour que ça fonctionne », note Natacha.


Scarlett, une enfant déstabilisée


Justement, les formules toutes faites n’existent pas, et parfois, la garde alternée semble imposée, quelles que soient les circonstances et l’avis des enfants. Ainsi, Scarlett n’a pas bien vécu ce mode de garde, expliquant qu’elle le considère comme « déstabilisant ». « J’avais le sentiment de n’être jamais tranquille. D’une certaine façon, il fallait ‘déménager’ tout le temps ». « Pour un enfant, avoir deux foyers revient à vivre deux fois plus de complications, à avoir deux fois plus d’affaires, à avoir deux modes de vie… », déclare-t-elle. Selon la jeune femme, trop de parents choisiraient ce mode de garde pour « déculpabiliser ». Sur ce point, Valérie, la maman de Chloé, n’est pas d’accord : « Tous les parents qui ont choisi ce mode de garde ne sont pas des égoïstes, ou des irresponsables ».


Marie prône la souplesse


Marie, quant à elle, a également vécu une forme d’alternance depuis ses 5 ans. Selon elle, si le système de garde a bien fonctionné, c’est parce que ses parents ont fait preuve de souplesse. « J'ai eu la chance que mes parents vivent à 15 minutes l'un de l'autre. Il n’y avait jamais d'impératif, je pouvais aller chez mon père ou chez ma mère quand je le voulais. De fait, j'ai très bien vécu le divorce », nous confie-t-elle. Pour autant, Marie ne veut pas entendre parler de la garde alternée, telle qu’elle est mise en place aujourd’hui. « C'est fait pour les parents qui ne savent pas régler les formalités de manière intelligente et cela fait souffrir l'enfant plus qu'autre chose », fustige-t-elle.


L’entente entre les parents est primordiale


Garde alternée ou résidence principale : et si, finalement, c’était surtout l’entente entre les parents qui permettait à un modèle de bien fonctionner ? Pour Virginie, il s’agit même de la condition essentielle. « Je pense que quelque soit le mode de garde, il est bon tant qu'il respecte l'intérêt de l'enfant et que les parents s'accordent sans que cela dégénère en dispute systématique », déclare-t-elle. Même constat du côté d’Isabelle, une maman divorcée : « Ce qui déstabilise les enfants, ce sont des parents qui oublient de se respecter ».


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