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regard protestant

Etats-Unis : le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru

7 Mars 2014, 04:40am

Publié par hugo

Etats-Unis : le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru
Le Monde.fr avec AFP | 26.02.2014 à 06h30 • Mis à jour le 26.02.2014 à 06h44


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Manifestation en faveur du mariage gay le 28 janvier devant le capitole de l'Etat de l'Utah, à Salt Lake City.
Le soutien au mariage gay s'est spectaculairement accru en dix ans aux Etats-Unis, où il est désormais majoritaire, même parmi les croyants de grands groupes religieux. Selon un sondage réalisé auprès de 4 500 personnes par le Public Religion Research Institute, le droit au mariage gay est passé de 32 % d'opinions favorables en 2003 à 53 % en 2013, soit 21 points d'augmentation.
De plus, les personnes affiliées à une religion, encore opposées il y a dix ans au mariage des homosexuels dans leur grande majorité, y sont aujourd'hui de plus en plus favorables, ajoute l'institut non partisan. Ainsi, 83 % des juifs américains, 62 % des protestants, 58 % des catholiques blancs et 56 % des catholiques hispaniques y sont favorables. Y sont toujours majoritairement opposés les protestants noirs (59 %) et les évangélistes blancs (69 %).


Trois-quarts des Américains non affiliés à une religion sont en faveur du mariage homosexuel. Le sondage remarque aussi qu'une très forte majorité des jeunes âgés de 18 à 33 ans – soit 7 sur 10 – se prononcent en faveur de ce droit au mariage, formant une majorité ou une forte minorité au sein même des groupes qui le refusent.


Le sondage, réalisé entre le 12 novembre et le 18 décembre (marge d'erreur : 1,7 point), est publié alors que de nombreux Etats du pays comme l'Utah, la Virginie ou le Michigan sont actuellement au cœur d'une bataille juridique sur l'interdiction ou non du mariage gay. Le très conservateur Etat d'Arizona est également sur le devant de la scène, avec un projet de loi – sur le bureau de sa gouverneure républicaine Jan Brewer – qui permettrait aux patrons d'entreprise, au nom de leurs croyances religieuses, de ne pas traiter avec des clients homosexuels.




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Être femme différemment,femmes,protestants,islam,regard protestants

4 Mars 2014, 22:10pm

Publié par hugo

© MICHAELJUNG/ISTOCKPHOTOS
SOCIÉTÉ 25 FÉVRIER 2014
Auteurs
Marie-Christine Bernard
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Être femme différemment


Entre les femmes musulmanes voilées et celles, dénudées, des publicités, notre société a du mal à trouver le juste équilibre.


Comment ne pas la remarquer ? Assise dans l’autobus, elle laisse voir le visage d’une jeune trentenaire, qu’une paire de lunettes orne d’un brin d’intellectuelle. Dans un français impeccable, elle parle dans un iPhone dernier cri qu’elle tient d’une de ses mains gantées jusqu’au-dessus des coudes. Seul l’ovale de son visage émerge d’un savant agencement de voiles et de guimpes d’où ne s’échappe ni un bout d’oreille ni un brin de cheveu. Une djellaba la couvre jusqu’aux pieds.


D’où vient que mon cœur se met à battre soudain plus vite en la voyant ? Pourquoi ce léger stress tout à coup ? Ça se bouscule dans ma tête. Comme si cette façon de se présenter dans l’espace public m’interpellait. Pire. Comme si, en creux, il m’accusait. De laisser mes cheveux jouer avec le vent, de porter des vêtements pratiques, d’aimer saluer mes connaissances d’un claquement de bise ou d’une franche poignée de mains, de parler avec les hommes comme avec les femmes, d’égale à égal. Et je ne parle pas des tee-shirts, bermudas et espadrilles d’été, quand il fait si bon profiter du soleil et du grand air sur sa peau. Comme si mon comportement ordinaire pouvait apparaître aux yeux de cette femme comme coupable d’indécence et de manque de respect de soi. Serais-je a priori considérée par elle comme une « femme de mauvaise vie » ?


Difficile tolérance


J’aimerais faire comme si c’était sans importance, sans conséquence. J’aimerais faire preuve d’assez de tolérance pour ne pas être ainsi assaillie de questions à la simple vue d’une femme voilée de la tête aux pieds, d’une femme pourtant française comme moi. Je n’y arrive pas. Je n’en suis pas fière, mais je vois bien que mes questions ne sont pas non plus infondées.


Pour lire la suite, cliquez ici.

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Regard féminin sur la Réforme,regard protestant,femmes,feminisme,histoires,histoire de france,protestant

17 Septembre 2013, 02:09am

Publié par hugo

06 septembre 2013 - 08:20 Tania Buri 3075 signes
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CULTURE
Regard féminin sur la Réforme
Tags: Neuchâtel
Marie TorelUne promenade historique sur les traces de Guillaume Farel propose en huit étapes un regard féminin sur l’histoire religieuse de Neuchâtel. Interview avec sa conceptrice, Elisabeth Reichen.
Par Carole Pirker, La VP Neuchâtel Berne Jura
Vous démarrez cette visite guidée sur les lieux du mariage de Guillaume Farel avec Marie Torel, en décembre 1558. Pourquoi ce choix?
– Car ce mariage est choquant: pourquoi un homme «au bord de la fosse», comme le disent ses amis, se marie-t-il avec une si jeune fille? Marie Torel, pieuse et discrète, n’a que 18 ans et Farel, lui, 69! Le scandale a rompu sa longue amitié avec Calvin qui essaie, malgré son opposition, de calmer les esprits à Neuchâtel.
Quelle était la condition des femmes à Neuchâtel, au XVIe siècle?
– Alors que le catholicisme de l’époque connaît plutôt des mœurs relâchées, les réformateurs introduisent des règles morales sévères, pour réprimer le plaisir mais aussi protéger les femmes d’abus et de grossesses illégales. Pourtant, malgré une soumission «naturelle» attendue des femmes, hommes et femmes ont les mêmes devoirs. Une sorte d’égalité est établie entre les sexes concernant le droit au divorce, sauf que les hommes sont largement favorisés dans son application.
En revanche, vu que, selon Calvin, frapper est indigne d’un chrétien, les hommes qui battent leur femme se trouvent jugés. Il existe enfin pour les filles une instruction élémentaire, sauf si les familles aisées peuvent leur payer des cours privés. Mais les études avancées restent, elles, réservées aux hommes.
Vous évoquez aussi la figure de Marie Dentière, qui était-elle?
– C’est la première théologienne de la Réformation. C’est une ancienne prieure et une femme très instruite, surtout connue pour son «Epistre tres utile», publié en 1539 sous le nom de son mari Antoine Froment, dans lequel elle dénonce la corruption du clergé genevois. Elle y prône aussi une participation active des femmes en matière de religion, affirmant qu’hommes et femmes sont égaux quant à leur capacité à comprendre les textes sacrés. La plupart des exemplaires du pamphlet sont saisis par les autorités genevoises, ce qui en ferait le premier texte victime de la censure réformée à Genève.
Qu’a apporté la Réforme à la condition des femmes?
– Un statut, une reconnaissance en tant que ménagère et gouvernante, souvent d’un ménage important qui inclut l’hospitalité de gens de passage, selon le métier du mari. Elles sont aussi reconnues responsables de l’éducation des enfants. Par contre, en dehors de la maison, il n’y a pas de place pour la femme, pas de ministère féminin. Pourtant, les accusations de sorcellerie continuent à frapper de nombreuses femmes.
Comment l’expliquer?
– Cela tient beaucoup à l’absence de statut social des femmes vivant seules, surtout si elles ne trouvent pas d’accueil dans leur famille. Cela tient aussi à des jalousies, ou à la crainte qu’elles «volent» le mari d’une autre. Elles peuvent aussi se retrouver accusées de sorcellerie en cas d’héritage.
Enfin, les femmes qui donnaient des soins et dont le traitement s’avérait inefficace couraient aussi le risque de se retrouver accusées de sorcellerie. De la part des hommes, il y a enfin une incompréhension et une peur de la sexualité des femmes, qu’ils n’arrivent pas à dominer. La domination se fait alors d’une autre manière…
Visites guidées: 7 septembre, 5 octobre et 2 novembre, de 10h30 à 11h30. Rendez-vous au péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel.
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