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Comment sécuriser son profil Facebook ?,facebook,vie privee,

6 Mars 2014, 02:39am

Publié par hugo

Comment sécuriser son profil Facebook ?
J.LGG. (AVEC BELGA) Publié le mercredi 05 mars 2014 à 09h20 - Mis à jour le mercredi 05 mars 2014 à 12h21






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@facebook.com, c'est fini
Facebook acquiert Whatsapp pour 16 milliards de dollars
Pourquoi les politiques communiquent mal sur Facebook
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Une page Facebook sur laquelle l'on pouvait voir des centaines de mineures dénudées, postées sans le consentement des jeunes filles, a été retirée à la demande explicite de Child Focus, a annoncé mardi l'organisation. Une personne adulte a créé la page Facebook en question, à l'attention d'autres adultes, sur une page ouverte où il a centralisé des photos de mineures qu'il a glanées, copiées, et extraites sur les réseaux sociaux. La page n'est aujourd'hui plus disponible.


Mais comment sécuriser son profil Facebook ? Découvrez la marche à suivre via l'infographie ci-dessous (cliquer si l'image pour agrandir).




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Pourquoi les selfies sont bons pour l'ego,sante,psychologie,

6 Mars 2014, 01:15am

Publié par hugo

Pourquoi les selfies sont bons pour l'ego
© Jupiter
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Pourquoi les selfies sont bons pour l'ego


Symbole d’une société nombriliste et exhibitionniste, le selfie, autoportrait posté sur les réseaux sociaux, regonfle aussi le moral. Enquête sur ce phénomène qui touche les adolescents, mais pas seulement…


Marie L'Hermet


Sommaire
Prendre le contrôle sur son image
Gagner en confiance
Chercher le désir de l’autre
Notre besoin d'approbation
Que celui qui n’a jamais pris une photo de lui-même, Smartphone ou appareil photo à bout de bras, jette la première pierre aux 62 millions de personnes qui ont publié les leurs sur Instagram. Les selfies sont à la mode. Ce sont les Britanniques de l’Oxford English Dictionary qui ont tiré les premiers en désignant le terme « mot de l’année 2013 » et en le glissant entre selfood (« individualisme ») et selfish (« égoïste »). Tout un symbole. Mais cette innovation lexicale n’est pourtant que la consécration d’un véritable phénomène. Les petites vedettes et les grandes stars, les hommes politiques et les chefs d’État – même le pape François, c’est dire ! – font comme nous et partagent des moments intimes, leur humeur du jour ou leur localisation géographique avec ce petit portrait sans prétention. Certes, depuis que l’homme a compris que c’était son reflet qu’il voyait dans l’eau des lacs et des flaques, il a cherché à le pérenniser. Soit en le faisant peindre, dessiner, graver, sculpter par d’autres, soit en se tirant lui-même le portrait. Et l’histoire de l’art ne remerciera jamais assez Rubens, Frida Kahlo ou Lucian Freud de l’avoir fait.


Prendre le contrôle sur son image


Le premier autoportrait photographique, d’un inconnu, date de… 1839. Mais ce sont les premiers appareils numériques, permettant de faire des photos à volonté, qui ont véritablement lancé la tendance. Avant que deux éléments majeurs ne la transforment en phénomène de société. Tout d’abord, la caméra frontale de l’iPhone 4 (suivi par tous les Smartphone), qui nous permet, à l’instar du miroir, de voir notre image, donc le résultat, pendant que nous sommes en train de nous prendre en photo. Et la diffusion immédiate sur des dizaines de réseaux sociaux au choix, Facebook, Twitter, Instagram et tous leurs petits frères.


Sujets de la photo, nous en sommes désormais devenus les auteurs. Et cela change tout ! Il nous est enfin possible de la contrôler, de la retoucher, de l’embellir. Et surtout d’en faire autant que nous le souhaitons. L’auteur de selfies ne saurait se réduire au simple rôle de victime d’un nombrilisme omniprésent : il est aussi le metteur en scène de ses images. Cela explique que la première vague des selfies ait été essentiellement des autoportraits léchés et très codifiés : la tête penchée, le regard en biais et la bouche arrondie, esquissant un baiser, la fameuse duck face, ou « visage de canard ».


Gagner en confiance


Et puis les choses ont changé, notamment sous l’influence de mannequins vedettes comme Cara Delevingne, avec l’apparition des uglies (« affreux » en anglais), où l’on ne craint pas de se montrer mal coiffé, ridicule… Ils permettent d’échapper au côté boomerang du selfie ; car publier sa tête sur le Net, c’est courir le risque de subir critiques et autres retours négatifs. Avec les uglies, on devance les moqueurs et on pare aux blessures narcissiques. Pour Pamela Rutledge, psychologue américaine, responsable d’une grande enquête aux États-Unis sur le sujet, « quand vous avez le sentiment d’avoir le contrôle, vous pouvez vous permettre d’essayer de nouvelles choses, de prendre plus de risques, d’expérimenter davantage et de gagner en confiance ». Même les stars de cinéma, comme Jennifer Aniston ou Cameron Diaz, postent des photos d’elles sans maquillage, avec leurs rides et leurs boutons. Une façon de prouver, à l’ère des retouches omniprésentes, qu’elles sont belles – aussi – au naturel. Et à celle des soupçons permanents, qu’elles ne sont ni « botoxées » ni opérées.


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En Allemagne, les universités sacrifiées au nom de l'excellence,allemagne,universite,

6 Mars 2014, 01:07am

Publié par hugo

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En Allemagne, les universités sacrifiées au nom de l'excellence
En Allemagne, de nombreuses universités, comme celle de Leipzig (ci-dessus) sont menacées.
En Allemagne, de nombreuses universités, comme celle de Leipzig (ci-dessus) sont menacées. / Crédit : CLASSEN BERNHARD/SIPA
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RÉAGIR !Lun, 03/03/2014 - 14:17Par
Delphine Nerbollier (Berlin)
A Leipzig, les étudiants protestent. Leur faculté est au régime sec: 1000 postes doivent être supprimés d'ici à 2020. Cette ville de l'Est n'est pas un cas isolé. La stratégie allemande pour favoriser des "facs d'excellence" laisse de nombreux établissements sur le carreau.


Défilés en vélo, manifestations, conférences de presse, les étudiants de la ville de Leipzig tentent depuis la fin du mois de janvier d’attirer l’attention sur le sort de leur université.


Il est impossible que dans un pays aussi riche que l’Allemagne, des économies soient faites sur le compte de l’enseignement",


remarquait lors de l’une de ces manifestations, Julia Geyer, étudiante en interprétariat.



1042 postes permanents à supprimer


L’université de Leipzig est en effet frappée de plein fouet par de nouvelles mesures de rigueur prises en début d’année par le gouvernement de l’Etat-région de Saxe. 52 millions d’euros devront être économisés chaque année sur le budget destiné à l’enseignement supérieur, ce qui signifie, en pratique, la suppression de 1042 postes permanents d’ici à 2020 et la fermeture, dans un premier temps, des instituts d’études théâtrales et d’archéologie classique.


L’an dernier, 48 postes d’enseignants ont été supprimés, et il faudra faire de même cette année avec 24 autres postes. Si l’université de Leipzig est la plus durement touchée de Saxe, celle de Chemniz doit aussi supprimer 14 postes et celle de Freiberg 19. En revanche, l’université technique de Dresden, réputée au niveau international, reste épargnée jusqu’en 2017.



La "règle d'or budgétaire" frappe l'Est


Ces mesures de rigueur concernent en priorité les universités techniques (Fachhorschule) de l’ensemble du pays. Elles ont été prises sur la base de rapports prévoyant la baisse du nombre d’étudiants lié au vieillissement de la population allemande. Mais elles découlent aussi de l’application de la "règle d’or budgétaire" imposée en 2009 par le parlement fédéral et qui interdit aux Etats-régions de contracter de nouvelles dettes à partir de 2020.


Les conséquences sont particulièrement lourdes dans les cinq régions de l’Est de l’Allemagne qui, à partir de 2019, ne recevront plus l’aide liée à la taxe sur la réunification. Levée depuis 1991 auprès des ménages et entreprises allemands, cette taxe, appelée Soli, a jusqu’à présent en partie été dirigée vers ces Etats-régions afin de les mettre à niveau avec ceux de l’Ouest. Conséquence, la Thuringe a déjà annoncé la suppression de 300 postes dans ses universités tandis que la région de Brandenbourg a déjà fusionné certaines universités par mesure d’économie.



"Nous avons mangé notre pain blanc"


Beate Schücking, rectrice de l’université de Leipzig, applique à contrecœur ces mesures de rigueur mais tente d’en expliquer la logique.


Nous avons mangé notre pain blanc et devons désormais perdre du poids",


explique-t-elle dans une interview à l’hebdomadaire Die Zeit.


Nous essayons d’accroître nos forces en abandonnant uniquement les matières qui ne forment pas la substance même de notre université. Nous ne voulons absolument pas faire des coupes un petit peu partout",


explique-t-elle tout en craignant que le pire ne soit à venir. "Il nous faudra certainement fermer, non plus des instituts, mais des facultés entières à partir de 2017".



"Nous retenons les jeunes et les migrants"


Rare femme à diriger une université allemande, cette professeur de médecine s’étonne de telles mesures de rigueur alors que les effectifs augmentent. Si en 1993, son université comptait 2500 collaborateurs pour 20.000 étudiants, elle en compte aujourd’hui 2000 pour 28.000 étudiants. "Depuis les années 1980 on nous annonce la baisse du nombre d’étudiants. Mais je ne vois rien de tel. En 2015, une nouvelle évaluation sera publiée sur ce point en Saxe et nous serons encore une fois surpris par les effectifs. J’espère qu’alors les mesures d’économies seront réétudiées".


Beate Schücking craint aussi les retombées économiques et sociales de ces mesures de rigueur.


Que seraient des villes comme Leipzig ou Halle sans université? Dans l’Est, où il n’y a pas de grosses entreprises, nous sommes les principaux employeurs. Nous retenons les jeunes et les migrants. Grâce à nous les villes de Jena, Leipzig et Dresde se développent. L’argent que l’on injecte dans l’enseignement supérieur compte double ou triple en terme de croissance économique".



Sacrifiés sur l'autel de l'attractivité


Drastiques dans l’Est, ces mesures de rigueur sont la conséquence d'un choix politique de l'Allemagne. A savoir concentrer les moyens disponibles sur quelques rares universités, afin de créer des filières d'excellence, susceptibles de se hisser aux premières places des classements internationaux.


Les difficultés auxquelles sont confrontées les universités techniques, et plus largement de nombreuses facultés à l'Est, sont donc en partie la conséquence de cette stratégie de recherche de compétitivité et d’attractivité à l’international des universités allemandes. Les enseignants y sont ainsi de plus en plus souvent payés en fonction de leurs performances.


Actuellement, l’Allemagne compte cinq universités parmi les vingt premières mondiales, ce qui ne l’empêche toutefois pas de perdre ses meilleurs éléments. Selon une étude publiée en février, entre 1996 et 2011, le pays a perdu 4000 de ses scientifiques, partis travailler aux Etats-Unis ou en Suisse, et de niveau supérieur à ceux qu’elle a pu attirer.


Désormais, Beate Schücking en appelle directement à la chancelière Angela Merkel afin qu’elle inverse la politique universitaire du pays…. Une chancelière elle-même diplômée du département de physique de l’université de Leipzig.


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Stagiaires: bientôt la fin des abus en Europe?,europe,emploi,france,politiques,

6 Mars 2014, 01:03am

Publié par hugo

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Stagiaires: bientôt la fin des abus en Europe?
En France, un énième texte vient d'être voté pour améliorer le statut des stagiaires.
En France, un énième texte vient d'être voté pour améliorer le statut des stagiaires. / Crédit : HALEY/SIPA
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RÉAGIR !Mer, 26/02/2014 - 14:50Par
Marie-Line Darcy (Lisbonne) Ariel Dumont (Rome) Christelle Granja (Paris)
Fini, les stagiaires exploités ou voués à la machine à café? En France, une loi vient d'être votée pour améliorer leurs droits. Mais comme ailleurs en Europe, les avancées restent modestes. En pratique, nombre d'entreprises rechignent à restreindre leur recours à cette main d'œuvre bon marché.


"Le 24 février 2014 est à marquer d'une pierre blanche pour les 1,2 millions de stagiaires", se félicite le collectif Génération précaire, à l'issue de l'adoption (1) de la proposition de loi visant à encadrer les stages.


C'est loin d'être une première: quatre lois déjà se sont succédées en France (2) sans parvenir à stopper les nombreux abus relatifs aux stages, ces périodes à mi-chemin entre la formation et l'emploi. Mais le texte voté ce lundi, dernier en date, représente une avancée non négligeable. Du moins s'il passe l'étape du Sénat. Et surtout, s'il est ensuite traduit en décrets d'application.


Parmi les mesures phares du texte:


La gratification due dès le premier jour du premier mois pour les stages dépassant deux mois. Cette mesure permet de mettre fin à certains abus de la part d'entreprises qui indemnisaient leurs stagiaires à partir du troisième mois de stage seulement, jouant sur l'ambiguité de la loi précédente.
Le droit aux tickets restaurants,
La prise en charge partielle des frais de transports et droit du travail renforcé,
Le droit aux congés,
Un quota de stagiaires par entreprise.
De nombreuses revendications sont cependant restées aux oubliettes. Le Front de Gauche et les écologistes notamment défendaient une augmentation de la gratification; le CESE (Conseil économique, social et environnemental) préconisait également le versement d’une gratification dès le premier jour pour tous les stages, quelle que soit leur durée, et une gratification modulée selon le niveau de qualification du stagiaire.


Un coup d'oeil dans le rétroviseur permet toutefois de se rendre compte du chemin parcouru depuis la toute première loi sur la question. C'était en 2006. Elle instaurait l’obligation d’une convention de stage, et imposait une rémunération à partir du troisième mois...sans en préciser le montant.


Un stage "faute de mieux"


Aujourd'hui, le nombre de stages en milieu professionnel est estimé à environ 1,6 million
par an. Ils étaient "seulement" 600.000 en 2006.


La croissance du nombre d’étudiants et la généralisation des stages dans les cursus de l’enseignement professionnel ne suffisent pas à expliquer à elles seules cette progression qui résulte aussi du chômage des jeunes diplômés prêts à accepter des stages, faute de mieux",


selon le dernier avis du CESE.


Ailleurs en Europe, les difficultés du marché de l'emploi sont aussi propices à un recours abusif au statut de stagiaire. Mais peu à peu, les législateurs renforcent les droits des jeunes recrues. Un progrès, même si la pratique a souvent du mal à suivre.


Italie: une législation récente qui reste à appliquer


En Italie, 57% des étudiants ont effectué l'année dernière au moins un stage. 52% n'ont reçu aucune compensation financière. Autre chiffre significatif: plus de 19% d’Italiens ont fait au moins trois stages non rétribués. Ces statistiques confirment ce que les Italiens savent bien: des deux côtés des Alpes, les entreprises ont pris l'habitude avec la crise de multiplier les stages gratuits, à défaut de recruter.


Mais depuis l’an dernier, la situation a bougé: les stages doivent désormais être rétribués. Les stagiaires doivent percevoir une indemnité de stage d'au moins 300 euros brut par mois. Par ailleurs, comme en France, il est désormais interdit aux entreprises de remplacer les salariés en CDI ou des personnes en arrêt maladie ou en vacances par des stagiaires.


De plus, selon le nouveau dispositif, la durée des stages de formation et d’orientation ne peut pas dépasser six mois. En revanche, les stages d’insertion ou de réinsertion sur le marché du travail sont d'au moins un an. Les stagiaires doivent par ailleurs être assurés. Enfin, le nombre de stagiaires est limité en fonction du nombre de salariés dans l’entreprise.


Mais ce dispositif risque de rester lettre morte. Pour contourner la loi, certains secteurs, notamment l’hôtellerie, imposent des pauses de deux à trois mois à leurs stagiaires, avant de les reprendre pour six mois... de nouveau en stage.


Portugal, un encadrement bénéfique


Le recours systématique à des stagiaires dans certaines professions -avocat, architecte…- a conduit le gouvernement a imposer des restrictions. En mars 2011, il a imposé le paiement d’un "salaire" à partir du 3e mois en entreprise. Cette rémunération mensuelle est indexée sur le coefficient social (sorte de Smic social) qui s’élevait à 419 euros/mois en 2011. Peut être pas une panacée, mais un coup d’arrêt à des pratiques abusives.


Le législateur a également obligé le chef d’entreprise a signer un contrat de stage, prévoyant les dates de début et fin (jamais plus de 12 mois).


En 2012 et 2013, face à une augmentation importante du nombre de chômeurs parmi les jeunes, le gouvernement a créé des contrats de stages d’insertion ou de qualification. Le dernier en date, le "stage emploi", a une durée de 12 mois maximum. Il est destiné á acquérir de l’expérience de préférence dans les métiers porteurs. Ce sont des stages pris en charge par l’État, rémunérés, et disposant d’un statut légal.


Dans un pays qui a basculé en quelques années du quasi plein emploi en 2008 (7% de chômage) à une situation plus que chaotique (17% de chômage en 2013), les bénéfices de l'encadrement légal des stagiaires sont réels.


(1) adoption en première lecture


(2) Loi du 31 mars 2006 sur l’égalité des chances (et charte des stages en entreprises du 26 avril 2006) / Loi du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie / Loi du 28 juillet 2011 relative au développement de l’alternance et sécurisation des parcours professionnels. / Loi du 22 juillet 2013 sur l’enseignement supérieur, avec le principe d’un stage d’une durée de six mois maximum.





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16, 18, 25 ans: à partir de quel âge peut-on voter en Europe,europe,france,election,politique,

6 Mars 2014, 00:59am

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16, 18, 25 ans: à partir de quel âge peut-on voter en Europe?
En Europe, on vote la plupart du temps à partir de 18 ans. Mais il y a des exceptions. (Ci-dessus, un petit garçon dans l'isoloir, lors des élections ukrainiennes en 2012).
En Europe, on vote la plupart du temps à partir de 18 ans. Mais il y a des exceptions. (Ci-dessus, un petit garçon dans l'isoloir, lors des élections ukrainiennes en 2012). / Crédit : Sergei Chuzavkov/AP/SIPA
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RÉAGIR !Mer, 26/02/2014 - 11:15Par
Christelle Granja (Paris) myeurop avec RFI Accents d'Europe
RFI Accents d'Europe
Voter dès 16 ans? La question divise la Belgique. Municipales, présidentielles ou législatives, cette année, des centaines de millions d'Européens sont appelés aux urnes. Certains n'ont pas encore 18 ans.






Chronique sur RFI - L'âge du vote


Les élections européennes approchent. Entre le 22 et le 25 mai 2014, près de 400 millions d'Européens seront appelés à élire leurs députés. Difficile de dire si les jeunes seront au rendez-vous, alors que les précédents scrutins ont été marqués par une forte abstention. Une chose est sûre: il leur faudra avoir atteint au moins 18 ans pour pousser leur bulletin dans l'urne. Mais il y a, comme toujours, des exceptions: en Autriche, on pourra voter dès 16 ans.


Quant aux élections nationales et locales, d'autres Etats, au-delà de l'Autriche, devancent (ou retardent) le seuil généralement admis de 18 ans. Le continent est régulièrement traversé par des polémiques sur l'âge de la majorité, qui trace les contours de la citoyenneté. Aujourd'hui, c'est en Belgique que le débat revient sur le tapis.


Le plat pays divisé


Le droit de vote à 16 ans, une bonne idée?",


interroge le quotidien Le soir, soumettant la question à ses lecteurs. Le sondage intervient suite au vote, ce dimanche, du Mouvement Réformateur. Le MR (de sensibilité centre-droit) a en effet ratifié, lors de son congrès wallon, l'abaissement du droit de vote à 16 ans. S'exprimant sur RTL.be, l’actuel chef de groupe de l’opposition à Namur, Willy Borsus, voit dans cette mesure "une manière d’approfondir la démocratie". Son parti a surenchéri sur Twitter:




Mais la question divise les partis: si le PS ne s'est pour l'heure pas prononcé, attendant l'avis du Conseil de la jeunesse, le FDF (Fédéralistes démocrates Francophones) tout comme le parti vert (l'idée figure au programme d'Ecolo depuis 10 ans) se sont exprimés en faveur de cette évolution, tandis que le CDH (Centre démocrate humaniste) y est opposé. Ce parti centriste évoque une "vraie fausse bonne idée", et une distinction malvenue entre responsabilité politique, et responsabilité pénale et civile (lesquelles sont fixées à 18 ans).


Pour autant, 16 ans est aussi l'âge, en Belgique, de la majorité sexuelle. Et les jeunes sont autorisés à travailler à partir de 15 ans.


Pour l'heure, la majorité civile belge reste fixée à 18 ans depuis le 1er mai 1990; elle était auparavant acquise à 21 ans.


Voter à 16 ans: proposition boomerang en France


En France également, le droit de vote est acquis à partir de 18 ans. On vient de loin: jusqu'en 1848, les français devaient attendre 25 ans pour pénétrer dans l'isoloir, et encore 21 ans jusqu'en 1974. Pourra-t-on bientôt voter dès 16 ans? L'idée, en tout cas, a été plusieurs fois évoquée.


Dernier projet en date, celui de l'actuelle ministre de la famille. Dominique Bertinotti a proposé à l'automne une "pré-majorité" pour les jeunes de 16 à 18 ans. Entre autres composantes de ce nouveau statut: le droit de vote aux élections locales. Le projet a fait les frais du récent rejet de la loi famille. Un abandon de plus: cette "pré-majorité" faisait déjà partie des propositions de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.


Rappelons qu'en France, avant 13 ans, un mineur peut être condamné à des sanctions éducatives et, dès l’âge de 13 ans, à une peine de prison. La majorité sexuelle est fixée à 15 ans, et le droit à travailler à 16 ans, bien qu'il y ait des dérogations. Dans ces conditions, pourquoi ne pas élargir le droit de vote à cette tranche d'âge?


Electoralisme ou éveil des conscience?


Du côté des "pour": responsabiliser les jeunes et favoriser une implication et une prise de conscience civique et politique. Donner plus de poids à la jeunesse, dans un électorat vieillissant. Ainsi, l'Union nationale lycéenne (UNL) considère comme "nécessaire" de donner "un statut qui permette (aux jeunes) d’être petit à petit maîtres de leur vie".


Du côté des "contre", que ce soit à l'UMP ou ailleurs, on dénonce l'électoralisme de la proposition: ouvrir des droits à une nouvelle tranche de la population, c'est aussi se placer en très bonne position pour en recueillir les suffrages. Le manque de culture politique à cet âge est également un argument souvent avancé. La Fédération indépendante et démocratique lycéenne dénonçait ainsi, dans les colonnes du Figaro, une mesure "cache-misère". "Un élève de 16 ans, alors en seconde, n'a pas reçu l'intégralité des bases d'apprentissage démocratique", jugeait son président.


L'opinion penche largement du côté des "contre": 82% des Français sont opposés au droit de vote à 16 ans pour les élections locales, selon un sondage Ifop.


En Autriche, les bébés voteront bientôt?


L’Autriche est le seul pays à avoir franchi totalement le cap: depuis 2007, les jeunes âgés de 16 ans et au-delà ont été autorisés à voter à toutes les élections, qu'elles soient municipales, législatives ou européennes.


Plus étonnant: le mouvement nommé "Kinderwahlrecht jetzt!" ("droit de vote pour les enfants, tout de suite") défend un droit de vote... dès la naissance. En fait, plutôt que d'accompagner les nourrissons dans l'isoloir, il s'agit de donner plus de poids électoral aux familles et aux parents.


Suisse, Allemagne et Royaume-Uni: des dérogations


Royaume-Uni: l'Ecosse, mais aussi les îles de Jersey, Guernesey et l’île de Man appliquent le droit de vote à seize ans. Ce dernier sera d’ailleurs également utilisé pour le référendum sur l’indépendance de l’Écosse de septembre 2014. Depuis 2003, une coalition d'organisations, Votes at 16, défend activement l'abaissement du droit de vote pour l'ensemble des jeunes britanniques, avec le soutien de plusieurs parlementaires, en majorité membres du parti travailliste (Labour Party).
Allemagne: depuis 1995, cinq länder ont abaissé le droit de vote à 16 ans. Ceux du Bade-Wurtemberg, de Basse-Saxe, de Berlin, du Mecklembourg-Poméranie occidentale, de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Saxe-Anhalt pour le seul niveau local. Les länder de Brême, de Hambourg et du Schleswig-Holstein, ont élargi ce droit jusqu'aux élections régionales et locales.
Suisse: un canton suisse (Glaris) a également abaissé le droit de vote à 16 ans pour les élections locales et cantonales (pour les autres, il faut attendre 18 ans). Mais cela semble n'être qu'un début: cet abaissement de l'âge est soutenu avec zèle par le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ).
La Slovénie a développé une législation un peu particulière: les jeunes de 16 à 18 ans peuvent voter...s'ils ont un travail!
Quant aux Irlandais, ils doivent se prononcer par référendum sur le sujet en 2015.
Le cas italien a presque valeur de contre-exemple: s'il faut être âgé de "seulement" 18 ans pour élire les députés, il faut avoir au moins 25 ans pour élire les sénateurs!
Ces dérogations restent des exceptions, mais elles dessinent une tendance européenne à l'abaissement du droit de vote à 16 ans.


Cela favoriserait un "renforcement de la démocratie", plaidait, en 2011 déjà, le Conseil de l’Europe. La mesure permettrait en effet de faire rentrer "discours intergénérationnel dans les parlements et d’amener les thématiques propres à la jeunesse à l’ordre du jour du débat politique", juge l'Assemblée parlementaire de l'institution, qui encourage les Etats membres à examiner les possibilités d’abaisser l’âge de vote à 16 ans.


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Ulrike Lunacek, ennemie jurée de la Manif Pour Tous,homosexuel,homophobie,

5 Mars 2014, 22:03pm

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Ulrike Lunacek, ennemie jurée de la Manif Pour Tous
Ulrike Lunacek est parvenue à faire voter par le Parlement européen son Rapport sur la feuille de route de l'UE contre l'homophobie et les discriminations
Ulrike Lunacek est parvenue à faire voter par le Parlement européen son Rapport sur la feuille de route de l'UE contre l'homophobie et les discriminations / Augustas Didzgalvis/AP/SIPA
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RÉAGIR !Jeu, 27/02/2014 - 15:06Par
Francesca Spinelli (Bruxelles)
Elle est l'ennemie jurée des ultra-conservateurs à Bruxelles et de la Manif Pour Tous en France. L'eurodéputée Ulrike Lunacek, première parlementaire ouvertement lesbienne en Autriche, se bat pour les droits LGBT en Europe. Pour Myeurop, elle fait le point sur les combats gagnés et ceux à venir. Rencontre


"Idéologues mortifères", "anti-familles", promotrices d'une "filiation bidon"… Elles sont devenues la terreur de la Manif Pour Tous. Elles? Deux femmes, deux membres du Parlement européen, l’une portugaise et l’autre autrichienne, la première socialiste et la deuxième écolo: Edite Estrela et Ulrike Lunacek.


Cinq années de luttes LGBT


Edite Estrela est l’auteure du Rapport sur la santé et les droits sexuels et génésiques, dont on a dit qu’il allait sanctifier l’avortement, diaboliser les objecteurs de conscience et pervertir les enfants de la République dès leur plus jeune âge. Une âpre bataille parlementaire s’est conclue, le 10 décembre, avec le rejet du texte.


Cette défaite des défenseurs de la laïcité aura au moins servi de leçon à Ulrike Lunacek. Elle est l'auteure du Rapport sur la feuille de route de l'UE contre l'homophobie et les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre: rapport adopté en séance plénière le 4 février dernier.


Avant d’entrer au Parlement européen avec les Verts en 2009, cette ancienne journaliste, interprète de formation, a été la première parlementaire ouvertement lesbienne de son pays, la très catholique Autriche. Aujourd’hui elle dresse un bilan positif de ces cinq années de luttes en faveur des droits des personnes LGBTI (Lesbiennes, Gays, Bi, Trans et Intersexes).


Vous savez que l’Intergroupe LGBT est le plus grand des 27 intergroupes du Parlement européen?",


demande-t-elle avec une certaine fierté. Les intergroupes sont des associations informelles d’eurodéputés appartenant à des groupes politiques différents mais partageant un même intérêt (du Sahara occidental à la viticulture, en passant par l’antiracisme et les chemins de Saint-Jacques).


Des conservateurs membres de l'Intergroupe LGBT


Crée en 1994, l'Intergroupe LGBT rassemble aujourd’hui 172 membres de six groupes politiques différents, dont le Parti populaire européen (PPE) et les Conservateurs et réformistes européens (ECR). "Et ses membres sont en grande partie hétérosexuels!", ajoute Lunacek. Parmi les pays les plus représentés: la Suède, les Pays-Bas, le Danemark et la Finlande. A l’autre bout on trouve, sans trop de surprise, la Pologne, la Grèce, l’Espagne et l’Italie. La France, avec 19 membres sur un total de 74 eurodéputés, confirme sa frilosité sur la question.


Quand je suis entrée au Parlement européen, en 2009, je savais que l’Intergroupe existait depuis 1994, l’année de l’adoption du Rapport sur l'égalité des droits des homosexuels et des lesbiennes dans la Communauté européenne, présenté par Claudia Roth (aujourd’hui vice-présidente du Bundestag allemand, ndlr).


Je savais aussi que, mis à part la discrimination, beaucoup de questions -comme le mariage et l’adoption- n’étaient pas de compétence de l'Union européenne. Enfin, je savais que la nouvelle directive contre la discrimination était bloquée au Conseil de l’UE. Elle l’est toujours, d’ailleurs",


raconte Lunacek.


Plus de visibilité


Cette directive, proposée par la Commission en 2008, s’attaque à toutes les discriminations (âge, handicap, croyances, orientation sexuelle) dans tous les domaines de compétence de l’UE. Et elle bloquée au Conseil par les gouvernements européens, qui ont manifestement d’autres priorités que la lutte contre les discriminations envers leurs citoyens.


Ces cinq dernières années avec l’Intergroupe nous avons réalisé beaucoup d’initiatives, ce qui nous a donné plus de visibilité au sein du Parlement mais aussi dans les pays de l'Union et même au-delà".


L’Intergroupe a participé aux marches de fiertés les plus "difficiles", aussi bien dans des États membres (Bratislava, Budapest, Riga, Vilnius) qu’à l’étranger (Balkans et Turquie). Autre résultat significatif:


Nous avons beaucoup travaillé avec les représentants de l’UE à l’étranger, à savoir les délégations et leurs chefs, en les informant des problèmes concernant les droits LGBTI dans les pays où ils sont affectés. Et en juin 2013, le Conseil a adopté un document très important - les Lignes directrices visant à promouvoir et garantir le respect de tous les droits fondamentaux des personnes LGBTI – s’appliquant au Service européen pour l’action extérieure".


Feuille de route contre l'homophobie


L’idée d’une feuille de route contre l’homophobie n’a par contre suscité aucun enthousiasme au sein de la Commission, qui a rejeté à dix reprises cette proposition du Parlement.


Viviane Reding, commissaire à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, a toujours répondu que cela n’était pas nécessaire. Par contre Reding nous a soutenus lorsque nous avons proposé que l’Agence des droits fondamentaux réalise une grande enquête sur les discriminations envers les personnes LGBTI, ce qui nous fourni une bonne base pour prouver qu’une action contre l’homophobie était nécessaire.


Les gens parlent souvent de discriminations envers les personnes handicapées et les roms, mais dès qu’on aborde le sujet LGBTI il y a une crispation, comme si parler d’homophobie voulait dire parler de sexe!",


explique Lunacek.


Face à ces refus répétés, la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a donc décidé d’aborder la question en présentant un rapport d’initiative (non contraignant). Lunacek, qui en était le rapporteur, est immédiatement devenue la nouvelle cible des conservateurs européens les plus extrémistes.


Ah, oui, à propos… que veut dire 'djendeur' ?",


demande-t-elle, en indiquant le mot dans la liste des questions qu’elle avait reçue en vue de l’interview. Le djendeur (de "gender", le genre en anglais) c’est le cauchemar de ceux qui ont lancé une pétition contre son rapport, en récoltant presque 220.000 signatures: La Manif Pour Tous. Même si la plupart des emails de protestations reçues par Lunacek ("environ 40.000, mais un seul était vraiment inquiétant") sont arrivées d’Espagne, au Parlement européen la palme de la résistance est allée aux eurodéputés de l’UMP.


Tous, sauf deux, ont voté contre mon rapport et pour le rapport alternatif proposé par Philippe de Villiers. C’est un réflexe typique de certains partis de droite, qui utilisent ce sujet - les droits LGBTI - pour mobiliser leurs électeurs sur le plan émotionnel.


Pour cela on évoque des menaces, des dangers qui n’existent pas. Et ça permet aussi de détourner l’attention de problèmes réels comme la pauvreté, l’instabilité sociale, les cas de corruption, dans le cas de l’UMP. C’est ce qui est arrivé avec le mariage pour tous et avec mon rapport".


L'échec du rapport Estrela


Malgré ces résistances, le rapport a été adopté avec 394 votes favorables. Comment expliquer le sort différent réservé au rapport Estrela? "Nous avons appris la leçon et nous avons décidé de travailler étroitement avec les rapporteurs fictifs", explique Lunacek: ces "shadow rapporteurs" suivent les dossiers pour des groupes politiques autres que celui du rapporteur.


Et nous avons eu de la chance, car le rapporteur pour le PPE, Roberta Metsola, a fait un excellent boulot. Cette jeune eurodéputée conservatrice maltaise s’est assurée que les compétences des Etats-membres ne soient pas remises en cause en suggérant d’introduire une clause sur la subsidiarité. Cela n’a pas empêché des gens de mentir et de dire que mon rapport allait imposer le mariage homosexuel dans toute l’Union européenne, mais nous avons au moins pu rassurer des eurodéputés, notamment des Italiens.


Nous avons dû faire des compromis, accepter certaines choses et en éliminer d’autres, mais c’était nécessaire pour faire passer ce texte. Le rapport n’est pas contraignant, mais il indique ce qui devrait être fait au niveau européen, et c’est en soi un acte politique important".


Selon Lunacek, "le rapport Estrela a échoué également parce que l’avortement, dans certains milieux, est un sujet bien plus controversé que les droits LGBTI. À Malte, par exemple, les conservateurs soutiennent les droits LGBTI, mais pas le droit à l’avortement". Enfin, "le rapport Estrela était trop long, il contenait des passages qui pouvaient être mal interprétés. Nous avons misé sur un texte concis, clair et explicite sur le principe de la subsidiarité. Personnellement je ne suis pas une fan de ce principe, mais si nous voulons faire avancer les choses il faut bien le respecter".


Ulrike Lunacek candidate


Ulrike Lunacek se présentera comme candidate aux prochaines élections européennes, contrairement à l’autre co-président de l’Intergroupe LGBT, le britannique Michael Cashman.


Dans le prochain parlement nous allons former un nouvel Intergroupe et reprendre nos activités. Mais les choses commencent à bouger dès maintenant: l’association ILGA-Europe a lancé la campagne 'Come out', en invitant les candidats à s’engager pour la défense les droits LGBTI s’ils seront élus. Cela vaut également pour les candidats aux postes de commissaire et de président de la commission".


Au 26 février, 109 candidats avaient signé, dont le candidat libéral à la présidence de la Commission Guy Verhofstadt.


Si le prochain président de la Commission est quelqu’un qui a adhéré à la campagne 'Come out', on pourra s’attendre à de grands changements”,


conclut Lunacek. Une campagne à suivre jusqu’au 25 mai.


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DROITS LGBT, PORTRAIT, ULRIKE LUNACEK, FEUILLE DE ROUTE LGBT, MANIF POUR TOUS, GENDER, DJENDEUR, ESTRELA, FEMINISME

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L'Italie légitime les mères porteuses…ukrainiennes,femmes,gpa,feministe,enfants,parents,

5 Mars 2014, 19:30pm

Publié par hugo

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L'Italie légitime les mères porteuses…ukrainiennes
Les Italiens sont nombreux à faire appel à des mères porteuses ukrainiennes
Les Italiens sont nombreux à faire appel à des mères porteuses ukrainiennes / DR
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RÉAGIR !Mer, 26/02/2014 - 17:32Par
Ariel Dumont (Rome)
Le tribunal de Milan a reconnu comme parents légitimes un couple ayant eu recours à une mère porteuse ukrainienne. Ce jugement devrait faire jurisprudence. Il redonne espoir aux 4000 Italiens qui sont dans une situation similaire.


Tout a commencé il y a trois ans dans la petite ville de Ricengo située dans le nord de l’Italie à côté de Cremone. Dans cette commune de 1167 habitants, tout le monde se connait. Depuis leur mariage, les deux époux avaient tout essayé pour avoir un enfant. La femme, souffrant d’une maladie l’empêchant de procréer, avait suivi des traitements hormonaux particulièrement lourds.


Elle avait aussi subi trois tentatives d’insémination artificielle. En vain. Comme de nombreux couples en désir d’enfant, le ménage a contacté à Kiev la clinique Biotexcom. En Ukraine, où la gestation pour autrui est légale, l'établissement fait souvent appel à des mères porteuses.


30.000 euros à Kiev


Moyennant 30.000 euros, dont une partie est versée à la clinique à titre de frais médicaux et le reste à la mère qui va porter l'enfant. Les futurs parents demandent donc un prêt et louent une maison à Kiev pour suivre la grossesse.


Quelques heures après l’accouchement, Natasha, la jeune Ukrainienne qui a loué son ventre, signe un document officiel. Conformément à la loi ukrainienne, elle déclare qu’elle n’a aucun lien avec le bébé qui vient de naître et accepte que le couple d’Italiens soit reconnu comme ses seuls parents. Le certificat de naissance est établi: le papa et la maman sont donc officiellement Italiens.


De retour dans leur pays vers la mi-2012, les parents tentent de faire transcrire le certificat de naissance ukrainien par l’état civil italien. C’est alors que leur rêve d'enfant tourne au cauchemar. A Ricengo, où tout le monde se connait, l’employé de la mairie se dit qu’il n’avait jamais vu la maman enceinte, et il dénonce le couple.


Pendant un an et demi, tout va bien: la dénonciation du zélé fonctionnaire municipal semble s'être perdue dans les inextricables méandres de la bureaucratie italienne. Le temps pour le couple d’aimer l’enfant de leur désir le plus cher et au bébé de s’attacher à ses parents. Et puis en novembre dernier, tout bascule. Le tribunal de Cremona, la ville la plus proche qui enquêtait sur les conditions de la naissance du bébé, retire sa garde aux parents.


La parentalité est un droit…pour les couples mariés


L’affaire tombe au mauvais moment. Face à l’augmentation du nombre de parents prêts à partir vers les pays des mères porteuses, le ministère de la justice italien a mis les ambassades en état d’alerte. Elles sont sommées d’avertir les candidats à la paternité et maternité qu’ils perdront la garde de leur enfant après leur retour en Italie. Et qu’ils seront aussi traînés devant les tribunaux.


Mais après avoir examiné le dossier médical du couple et dépêché les services sociaux pour enquêter sur leurs conditions de vie, le tribunal tranche: l'enfant est reconnu officiellement comme celui des parents déclarés sur l'acte de naissance ukrainien. Pour les magistrats,


la situation du couple est emblématique car malgré l’évolution des techniques médicales et scientifiques, les familles mariées souffrant de problèmes pour avoir des enfants, ne peuvent pas concrétiser leur droit à la parentalité".


Une victoire éclatante qui donne espoir aux autres parents, ceux en attente de procès comme ceux qui s’apprêtent à partir pour les pays qui légalisent les mères porteuses.


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GPA, GESTATION POUR AUTRUI, MÈRE PORTEUSE, ITALIE, ENFANTS, PARENTS, UKRAINE

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Environnement : ces «vers tueurs» qui font trembler l’Europe

5 Mars 2014, 03:04am

Publié par hugo

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Environnement : ces «vers tueurs» qui font trembler l’Europe
Un nouveau type de vers, capable de dévorer les escargots, a été découvert dans nos jardins, et fait peser une menace sur la biodiversité.
Jacky Guyon | Publié le 04.03.2014, 12h44 | Mise à jour : 12h59

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Le ver Platydemus manokwari dévore les escargots et de nombreux autres animaux indispensables à l’équilibre de la biodiversité. Le ver Platydemus manokwari dévore les escargots et de nombreux autres animaux indispensables à l’équilibre de la biodiversité. | Pierre Gros
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14 réactionsRéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Il y a un an, personne ne savait que la France abritait de redoutables prédateurs, très discrets. Venus de l’hémisphère sud, des vers plats, les plathelminthes terrestres invasifs, on en effet été introduits sur notre territoire, sans doute grâce à la circulation mondiale des marchandises et notamment des fleurs en pots.


Le professeur Justine, chercheur au muséum national d’histoire naturelle a découvert presque par hasard le témoignage d’un entomologiste amateur qui signalait le découverte de vers inconnus.
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Le Platydemus manokwari dévore les escargots


Parmi ces espèces il s’en trouve une qui donne le frisson : le Platydemus manokwari dévore les escargots et de nombreux autres animaux indispensables à l’équilibre de la biodiversité. Huit spécimens ont été récoltés au jardin des plantes de Caen (Calvados), « et il en reste d’autres », souligne le professeur Justine qui lance un nouvel appel à la mobilisation publique. C’est la première fois que ce ver est repéré en Europe. Selon le scientifique, qui vient de publier ses travaux dans une revue scientifique internationale, il est encore temps d’arrêter l’avancée de cet envahisseur qui vient s’ajouter à une longue liste dont le plus connu est peut-être le frelon asiatique.


Le phénomène devient inquiétant et les instances européennes s’en saisissent. La commission européenne estime que "les espèces exotiques envahissantes constituent l'une des principales causes de la perte de biodiversité et de disparition des espèces. Elles peuvent être également vecteurs ou causes directes de maladies (asthme, dermatites et allergies). Elles peuvent endommager les infrastructures, les forêts ou causer des pertes agricoles. Le coût des pertes est estimé à 12 milliards d'euros par an. ». Le 31 janvier dernier elle a décidé de mettre en oeuvre un « plan de lutte contre ces espèces exotiques envahissantes ».


>> EN SAVOIR PLUS. Le dossier "Vers tueurs" sur jackylamainverte.com
>> Le blog de "Jacky la main verte"


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USA: pour l'agence anti-drogue, le cannabis aussi dangereux que l'héroïne,drogue,sante,

5 Mars 2014, 02:55am

Publié par hugo

Actualité > Flash actualité - Santé Fil RSS
USA: pour l'agence anti-drogue, le cannabis aussi dangereux que l'héroïne
Publié le 05.03.2014, 00h08

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TO GO WITH AFP STORY by Desiree Martin La légalisation du cannabis à des fins médicales dans 21 Etats et sa libéralisation au Colorado et dans l'Etat de Washington (nord-ouest) placent les autorités fédérales dans une position délicate
TO GO WITH AFP STORY by Desiree Martin La légalisation du cannabis à des fins médicales dans 21 Etats et sa libéralisation au Colorado et dans l'Etat de Washington (nord-ouest) placent les autorités fédérales dans une position délicate | Desiree Martin
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RéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile L'agence anti-drogue américaine a maintenu mardi à Washington que le cannabis, récemment légalisé dans deux des 50 Etats américains, méritait de rester classé au niveau fédéral dans la plus haute catégorie de dangerosité, avec le LSD, l'héroïne et l'ecstasy.
"La marijuana est la drogue illicite la plus facilement accessible et utilisée aux Etats-Unis", a déclaré Thomas Harrigan, numéro deux de la Drug Enforcement Agency (DEA), à des parlementaires américains, dans une déclaration commune avec le procureur fédéral du Colorado (ouest), où des premiers coffee-shops ont ouvert en janvier.
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Mais, pressé par des élus favorables à une dépénalisation du cannabis, le responsable a indiqué qu'à sa connaissance, personne n'était mort d'une overdose de cannabis l'année dernière.
La légalisation du cannabis à des fins médicales dans 21 Etats et sa libéralisation au Colorado et dans l'Etat de Washington (nord-ouest) placent les autorités fédérales dans une position délicate, les agents fédéraux devant limiter leurs interventions à des types d'affaire relevant des priorités fédérales, comme la consommation des mineurs ou la lutte contre les cartels.
Environ 750.000 Américains ont été arrêtés pour des faits liés au cannabis en 2011, a indiqué le démocrate Earl Blumenauer, citant des chiffres du FBI --soit plus que les arrestations pour délits violents.
"Nous emprisonnons des gens. Nous dépensons des milliards de dollars, mais ça ne marche pas", a-t-il affirmé.
Le représentant a souligné que 16.000 personnes étaient mortes l'an dernier d'overdoses de médicaments prescrits par ordonnances, sans compter des milliers d'autres morts d'overdoses par cocaïne, héroïne, méthamphétamines et alcool.
Mardi, le district de Columbia, la juridiction administrative de la capitale fédérale Washington, a dépénalisé la possession de faibles quantités de cannabis. Les consommateurs ne risqueront bientôt plus qu'une amende comparable à celle encourue pour une infraction de stationnement.
Mais Thomas Harrigan, de la DEA, a martelé qu'il n'existait "pas de bonnes raisons scientifiques, économiques ou sociales de modifier la politique nationale concernant la marijuana".

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Vladimir Poutine sur la liste des prétendants au Nobel de la paix,

5 Mars 2014, 02:53am

Publié par hugo

INTERNATIONAL
INTERNATIONAL ACTUALITÉS
Vladimir Poutine sur la liste des prétendants au Nobel de la paix
Par Les Echos | 04/03 | 23:18 | mis à jour à 23:29
Le président russe faisait partie des 278 personnalités pressenties pour recevoir le prix Nobel de la paix 2014.


278 personnalités ont été désignées pour être les potentiels lauréats du Nobel de la paix 2014. Parmi elles, Vladimir Poutine - DR
278 personnalités ont été désignées pour être les potentiels lauréats du Nobel de la paix 2014. Parmi elles, Vladimir Poutine - DR
C’est une nomination pour le moins surprenante : le président russe Vladimir Poutine figurait parmi les 278 personnalités en lice pour le prix Nobel de la paix 2014, même si la crise ukrainienne sera prise en compte pour la désignation du lauréat, dont le nom sera dévoilé le deuxième vendredi d’octobre 2014.
Les prétendants sont, cette année, au nombre de 278 -un record- et 48 organisations figurent sur la liste, selon Geir Lundestad, président du comité norvégien, dont les membres, réunis mardi, ont ajouté leurs propres candidats. « La première réunion du comité a en partie pour objectif de prendre en compte les récents événements et ses membres essaient d’anticiper l’évolution potentielle des sujets politiques brûlants », a-t-il expliqué.
Le comité ne communique pas l’identité des candidats. Cependant, les milliers de personnes habilitées à les choisir, parmi lesquels figurent les parlementaires de tous les pays, dévoilent souvent leurs choix. Ainsi, outre Vladimir Poutine, plusieurs dissidents russes sont du nombre, tous comme le pape François, ainsi qu’Edward Snowden, ancien informaticien de la NSA à l’origine des révélations sur le programme américain de surveillance Prism, et la Pakistanaise Malala Yousoufzaï, jeune militante des droits des femmes que les talibans ont tenté d’assassiner.
Entre 25 et 40 noms ont finalement été retenus mardi et le nombre sera ramené fin avril à une douzaine.

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