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psychologie

« Ces gestes qui m’ont fait devenir père »,pere,papa,psychologie,bebe

18 Juillet 2013, 00:28am

Publié par hugo



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« Ces gestes qui m’ont fait devenir père »


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Maud Jénin tribune écrivain

À l’occasion de la fête des pères, dimanche, famili a demandé à l’écrivain Francis Guthleben de nous livrer ses états d’âme de papa. Trouver sa place de père : quelle aventure à notre époque pro-féministe ! Son dernier livre « Enceint – Journal d’un futur père » vient de paraître aux éditions Gawsewitch.
Avant la venue de l’enfant, j’étais sur le devant de la scène. Avec la grossesse, j’ai dû m’habituer à jouer les seconds rôles…
Au début trouver ma place semblait facile. Dans la salle de bain d’un hôtel new-yorkais, nous avons partagé la réalisation du test de grossesse. Puis à la neuvième semaine, Elle a glissé sur mon ventre le DVD de l’échographie en affirmant : « ainsi, tu portes aussi le Petit Nous ». J’ai ensuite proposé que nous fassions de l’haptonomie et Elle a accepté. J’étais heureux : Elle me faisait de la place dans sa grossesse.
Et pourtant, au cinquième mois, j’ai griffonné quelques mots au dos d’une facture : « Je voudrais être mère, je voudrais être ronde, je voudrais être pleine. Sentir mon corps ébranlé et mon âme envahie ». Elle a trouvé l’écrit, m’a invité à poser ma tête sur ses cuisses. J’ai collé ma bouche à son ventre déjà rond et Elle m’a dit : « Tu fais un daddy blues, mon chéri. En devenant parent, nous faisons le deuil de l’enfance. Face au vide créé par cette vie disparue, nous, les Femmes, avons le plein de la chair. Vous, les Hommes, vous n’avez que les rêves ».
J’ai pleuré. Non pas de chagrin, mais d’émotion parce que le mur du silence venait de tomber. Je me sentais compris par la mère de mon bébé. Elle a même ajouté : « Si, à juste titre, il a fallu œuvrer pour les droits des femmes, il ne faudrait pas aujourd’hui oublier l’homme dans le jeu de la Vie. Si le partage entre l’homme et la femme n’est pas réel, comment le père peut-il se soustraire au sentiment d’abandon ? Comment peut-il ne pas être jaloux de l’intérêt extrême que sa femme porte au nouveau-né ? Comment peut-il échapper à l’impression d’être juste bon à rapporter la cuisse de mammouth dans la caverne ? ».
Jusqu’à la fin de la grossesse nous avons parlé. Parlé. Parlé. Le moment venu, je suis monté sur la table d’accouchement. Oui, moi, l’Homme, l’individu sans utérus ni contractions, j’ai mis les pieds dans les étriers. Elle s’est couchée sur moi et m’a dit qu’Elle était bien, qu’Elle se sentait soutenue, accompagnée. Mon corps lui servait de levier. Conçu ensemble neuf mois plus tôt, le bébé a été accueilli ensemble, à quatre mains. Assisté de sages-femmes bouche bée par tant de place laissée au père.
À l’occasion de la fête qui honore les papas, il est important que nous, les Hommes, nous puissions remercier tout ce (et ceux) qui nous permettent de nous installer dans notre rôle de père. Merci donc à Elle, qui m’a permis ce chemin-là. Merci à mes enfants aussi, à ma fille aînée qui a fait les frais de son papa puceau. Pour moi, les femmes et les enfants sont les meilleurs guides sur le chemin de la paternité.


Pour aller plus loin..
> Venez partager avec nous vos impressions de père sur le forum papa de famili.fr
par famili

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Sexe : faites votre cinéma

2 Juillet 2013, 18:48pm

Publié par hugo



© Jupiter
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Sexe : faites votre cinéma


Mettre en scène ses fantasmes, raconter ses désirs secrets et les jouer avec son partenaire... En amour, tous les scénarios et tous les rôles sont possibles. Mais les partager demande du tact.


Mona Delouya Marie Pinsard


Sommaire
Tout est possible
Combattre la routine
L'envie est le plus sûr des guides
Le passage à la réalité n'est pas si simple
Sylvie, 34 ans, aime faire des surprises à Christian, son mari. C'est là que son désir monte plus vite et plus fort : « L'été dernier, alors que nous retapions notre maison de campagne, une vieille bergerie des Pyrénées, j'ai enfilé une salopette d'ouvrier - sans mettre de sous-vêtement - et je suis venue travailler avec lui. Il maniait la pelle et la brouette torse nu, je le trouvais incroyablement sexy. Tout d'un coup, je me suis plantée devant lui et j'ai commencé à faire glisser ma fermeture Eclair. Il m'a regardée, estomaqué pendant quelques secondes. Et il m'a renversée sur la terre battue. Nous avons fait l'amour sur le sol, dans la chaleur et la poussière. Nous luisions de sueur. Nous étions comme deux animaux de ferme. C'était un moment terriblement excitant et unique, qui m'a renvoyée à un fantasme d'adolescente, quand je vivais à la campagne. »


A lire aussi
Sexe : un peu d'imagination ! La légèreté, la surprise, le rire peuvent nous permettre de retrouver la fougue des débuts (...).
Unique, différent. Quand Sylvie veut créer des situations amoureuses, c'est dans sa propre boîte à images qu'elle va les chercher. Loin de celles que proposent les films X, les clips, les pubs... Loin de cette sexualité exposée dans les médias qui nous poursuit partout, de la rue jusqu'à nos lits.


Au point que nous nous surprenons parfois à comparer nos rapports amoureux et nos pratiques sexuelles avec celles de héros de fiction vus au cinéma, à la télé ou dans les magazines. Comparaison qui nous est bien souvent défavorable, puisque la seule mise en lumière de ces héros en fait des modèles et, souvent, des exemples... qu'il faudrait imiter. En nous poussant à nous conformer à des archétypes de celluloïd, la pression médiatique fait donc fi de la singularité des désirs profonds de chacun.


Tout est possible


Pourtant, rien ne nous empêche de résister à cette normalisation. Comment ? En inventant nos propres scénarios, comme Sylvie. En faisant notre propre cinéma. Car en amour, tout est possible. Changer de sexe, de siècle, de vie... Devenir un rôdeur dans une ruelle sombre, une prostituée au grand cœur, une déesse hermaphrodite, un sultan ottoman... « On dirait qu'on serait... » Comme les enfants qui s'inventent des histoires auxquelles ils croient dur comme fer, les adultes aussi peuvent endosser bien des rôles. Et découvrir dans l'intimité du couple les vertus du jeu. Sans en avoir l'air, ce cinéma sexuel nous permet d'avouer, à soi et à son partenaire, nos fantasmes les plus secrets...


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L'envie d'être papa Psychologie de l'homme Le papa nouveau,bebe,enfants,

29 Juin 2013, 02:07am

Publié par hugo

Envie d'enfant



Voir aussi nos dossiers :
L'envie d'être papa
Psychologie de l'homme
Le papa nouveau
Comment naît le désir de paternité ?
Certains hommes ont toujours eu envie d’avoir des enfants. D’autres affirment, sans hésitation, qu’ils n’en auront jamais. Enfin, certains voient leur désir de paternité s’éveiller au moment de la première échographie. D'où vient l’envie de devenir père ?




Intime, le désir d’avoir un enfant peut survenir à différents moments dans la vie d’un homme : lorsqu’il pense avoir trouvé la bonne personne, quand il se sent stable professionnellement ou encore lorsque le tic-tac de son horloge biologique s’accélère.
Cependant, certains éléments peuvent expliquer comment naît le désir de paternité et pourquoi il peut apparaitre à un moment plutôt qu’à un autre.
La stabilité avant bébé
On ne vous apprendra rien : les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même manière. Et ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’enfants !
Alors que les femmes font intervenir, dès le projet de grossesse, la dimension affective, les hommes, eux, sont beaucoup plus cérébraux. En effet, si les prémices de ce désir commencent pour les femmes, dans leur corps, ils débutent, pour les hommes, dans leur tête.
Il leur faut réfléchir, parfois pendant plusieurs années, avant de s’estimer prêts à entrer dans la paternité. Pourquoi ? Tout simplement parce l’une de leurs priorités est d’être parvenus à une stabilité amoureuse, familiale, professionnelle et, surtout, financière avant de penser à avoir un enfant. Le principal souci - et donc angoisse - d’une grande majorité des hommes étant de pouvoir subvenir aux besoins de leur famille.
La première échographie
Parfois, même après avoir atteint la stabilité financière, il existe des hommes chez qui le désir de paternité ne se révèle que lors de la grossesse de leur compagne, souvent même au moment de la première échographie.
Car même si l’envie est déjà présente lors de la conception, l’idée d’un bébé est toujours plus abstraite pour un homme que pour une femme. Cette dernière porte l’enfant et le sent grandir en elle. L’homme, lui, malgré toute l’implication dont il peut faire preuve, est extérieur à cela.
L’échographie intervient alors comme un révélateur puisqu’elle lui permet de mettre une image sur l’idée qu’il a de son bébé. Cela l’aide à ancrer son existence dans le réel, et par là même, souvent, à sentir naître le profond désir de paternité.
Le poids de sa propre histoire
Importante est également la place qu’occupe l’histoire personnelle. Et plus précisément, l’image que l’homme a de son propre géniteur, en tant que fils. Car le comportement du père, qu’il ait été bon ou mauvais, a une influence sur l’envie de devenir père à son tour.
Par exemple, un fils ayant eu un géniteur absent et indifférent pourra réagir de deux façons différentes : soit il ne verra jamais naître en lui un désir de paternité de peur de reproduire ce qu’il a vécu, soit, au contraire, il éprouvera une envie irrépressible d’avoir un enfant afin de donner ce qu’il n’a pas reçu. Dans les deux cas, le désir sera conditionné par l’expérience vécue.
Capucine Junguenet
Mis à jour le 20 novembre 2012


Le désir de paternité en vidéo


Forum Envie d'enfant - Les clubs

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Quelles aides pour les parents seuls en difficulté ?

19 Mai 2013, 23:36pm

Publié par hugo

14/10/2011

Quelles aides pour les parents seuls en difficulté ?

Les pères et mères seuls vivent souvent dans des conditions difficiles : coût de la vie, de l’éducation, solitude face aux difficultés… Des dispositifs ont été mis en place pour les aider à faire face. Le point sur les aides spécifiques dont ils peuvent bénéficier.

1- Les aides des Caisses d’allocations familiales

  • Le Revenu de solidarité active (RSA) remplace depuis le 1er juin 2009 le Revenu minimum d’insertion et l’Allocation de parent isolé. Attribué sous condition de ressources, il s’élève à 700,49 €/ mois pour une personne seule avec un enfant et à 840,59 € par mois avec deux enfants. Il est majoré de 186,80 euros par enfant ou personne en plus (montants 2011).
  • L’Allocation de soutien familial (ASF) est attribuée sans condition de ressources au parent élevant seul un enfant. Elle est versée jusqu’aux 20 ans de l’enfant et s’élève actuellement à 88,44 € par mois (montant 2011).
  • L’Aide au recouvrement des pensions alimentaires. La Caf peut aider le parent seul qui dispose d’un jugement fixant une pension alimentaire, à obtenir les versements impayés. Elle agit à condition que l’enfant de l’allocataire ait moins de 18 ans, que la pension n’ait pas été payée depuis deux mois ou plus, et que le parent concerné ait déjà engagé sans succès une action pour en obtenir le versement.
  • La majoration du plafond des ressources pour la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje). Cette majoration permet au parent seul, ayant un enfant de moins de 3 ans, d’accéder plus facilement à la Paje.
  • La majoration de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). Destinée à compenser les frais d’éducation et de soins apportés à un enfant en situation de handicap, l’AEEH est attribuée sans condition de ressources. Une majoration pour parent isolé est ouverte au bénéficiaire d’un complément de l’AEEH, lorsque celui-ci est attribué pour recours à une tierce personne et que ce recours est effectivement assuré par le parent lui-même ou par une tierce personne rémunéré à cet effet.
  • La majoration de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP).L’AJPP est attribuée, sans condition de ressources, aux parents qui assument la charge d’un enfant de moins de 20 ans en situation de handicap, gravement malade ou accidenté, nécessitant leur présence et des soins contraignants. Le montant de l’allocation pour un parent seul est majoré : 49,65 € par jour de congé contre 41,79 € pour un couple (montants 2011). Un complément pour frais d’un montant de 106,88 € par mois peut être versé sous condition de ressources. Là aussi, le plafond des ressources est majoré pour le parent seul. L’AJPP n’est pas cumulable avec le Complément de libre choix d’activité de la Paje ou un complément de l’AEEH.

2- Les coups de pouce fiscaux

Sous certaines conditions, les parents isolés qui ont un ou plusieurs enfants à charge peuvent bénéficier d’une demi-part fiscale supplémentaire en cochant la case T de leur déclaration de revenus. Attention : ce dispositif ne concerne pas les veufs et veuves qui ont au moins un enfant à charge et qui bénéficient déjà du même quotient familial qu’un couple marié dans la même situation.
Sous d’autres conditions, les personnes qui vivent seules et qui ont élevé seules, pendant au moins 5 ans, un ou plusieurs enfants qui ne leur est plus fiscalement rattaché, peuvent eux aussi bénéficier d’une demi-part fiscale supplémentaire.
Pour en savoir plus : www.impots.gouv.fr, rubrique : Contacts>Par internet >Choisissez un thème.

3 – L’aide de Pôle emploi

Pôle emploi peut attribuer, sous certaines conditions, une Aide à la garde d’enfants pour parents isolés (Agepi), pour les aider à faire garder un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans lorsqu’ils retrouvent un emploi ou participent à certaines formations. Cette prestation est réservée aux personnes qui ne reçoivent pas d’allocation-chômage ou qui perçoivent l’un des minimas sociaux (RSA, Allocation de solidarité spécifique…). L’aide s’élève à 400 €, auquel s’ajoute 60 € par enfant supplémentaire, dans la limite de 520 € par an et par bénéficiaire. Pour en savoir plus, consultez le site de Pôle emploi.

4 – Les aides des collectivités territoriales

Certaines collectivités (régions, départements, communes) proposent des aides spécifiques pour les familles monoparentales. D’où l’importance pour chaque parent isolé de contacter son conseil régional, son conseil général ou sa municipalité pour savoir s’il existe des aides spécifiques dont il pourrait bénéficier.

5- Le soutien des associations

Enfin, parce que le nombre de parents seuls en situation de précarité ne cesse d’augmenter, de nombreuses associations leur viennent en aide. C’est notamment le cas du Secours populaire (aide alimentaire, vestimentaire, accès aux vacances…) ou de SOS Amitiés (des services d’écoute téléphoniques pour lutter contre la solitude et la détresse).


> A retenir

Les Centres communaux d’action sociale (CCAS) présents dans chaque commune peuvent jouer un rôle clé auprès des parents seuls en difficulté. Ils peuvent les orienter vers les aides disponibles et les associations susceptibles de les accompagner. Pour trouver les coordonnées des CCAS, consultez le site de l’Union nationale des CCAS.

Pour en savoir plus


> A lire aussi sur notre blog

Par Julie Audren – Crédit photo : Florence Levillain / Signatures

ACCUEIL > Notre vie > Solidarité > Quelles aides pour les parents seuls en difficulté ?

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Premières vacances en parent solo

19 Mai 2013, 23:33pm

Publié par hugo

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Premières vacances en parent solo

Aujourd’hui en France, près d’une famille sur cinq est monoparentale. L’année de la séparation, les premières vacances sont à la fois attendues et redoutées. Avec d’une part, le besoin de se poser et de se retrouver avec les enfants et de l’autre, la nostalgie, la peur de la solitude. Quelques pistes pour profiter au mieux de cette parenthèse dans l’année, si nécessaire à toute la famille.

Anne-Laure Vaineau

Après une séparation, ou un décès, le premier départ en vacances est celui de toutes les incertitudes, face à la nouveauté, à l’inédit de la situation. Serai-je à la hauteur ? Les enfants ne vont-ils pas s’ennuyer ? Comment surmonter la solitude, le soir venu, une fois qu’ils seront couchés ? Si le reste de l’année, les journées n’ont pas eu de mal à se remplir, tant le quotidien d’une famille monoparentale est souvent surchargé, les vacances vont à l’inverse laisser la place aux temps libres, et donc à la possibilité de se retrouver, de partager et de construire ensemble les fondations d’une nouvelle vie.

Des vacances symboliques et initiatiques

Tout comme le premier Noël ou les premiers anniversaires après une séparation, les premières vacances symbolisent la rupture et la nouvelle vie de la famille. À ce titre, elles peuvent réveiller des souvenirs devenus douloureux, notamment lorsque le deuil du couple n’a pas encore été vraiment fait. Se remémorer les bons moments passés ensemble, les voyages et les plaisirs alors partagés, est propice à la nostalgie. Elles sont donc un cap à franchir. Mais elles sont aussi l’occasion de rapporter de nouveaux souvenirs, construits cette fois-ci autour du nouveau cocon familial.

Elles n’en sont pas moins une expérience initiatique, durant laquelle le parent découvre parfois pour la toute première fois ce nouveau quotidien, seul avec les enfants. C’est ce qui attend par exemple ceux qui, faute de moyens ou pour cause de séparation récente, partent en vacances seuls avant même d’avoir déménagé du domicile conjugal. Mais c’est aussi ce qui arrive à ceux, les pères le plus souvent, qui n’ont la garde qu’un week-end sur deux et n’ont encore jamais passé plus de quelques jours seuls avec leurs enfants. Gérer les obligations du quotidien, prendre conscience de ses responsabilités… autant de découvertes que promettent ces premières vacances.

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Premières vacances en parent solo

Aujourd’hui en France, près d’une famille sur cinq est monoparentale. L’année de la séparation, les premières vacances sont à la fois attendues et redoutées. Avec d’une part, le besoin de se poser et de se retrouver avec les enfants et de l’autre, la nostalgie, la peur de la solitude. Quelques pistes pour profiter au mieux de cette parenthèse dans l’année, si nécessaire à toute la famille.

Anne-Laure Vaineau

Après une séparation, ou un décès, le premier départ en vacances est celui de toutes les incertitudes, face à la nouveauté, à l’inédit de la situation. Serai-je à la hauteur ? Les enfants ne vont-ils pas s’ennuyer ? Comment surmonter la solitude, le soir venu, une fois qu’ils seront couchés ? Si le reste de l’année, les journées n’ont pas eu de mal à se remplir, tant le quotidien d’une famille monoparentale est souvent surchargé, les vacances vont à l’inverse laisser la place aux temps libres, et donc à la possibilité de se retrouver, de partager et de construire ensemble les fondations d’une nouvelle vie.

Des vacances symboliques et initiatiques

Tout comme le premier Noël ou les premiers anniversaires après une séparation, les premières vacances symbolisent la rupture et la nouvelle vie de la famille. À ce titre, elles peuvent réveiller des souvenirs devenus douloureux, notamment lorsque le deuil du couple n’a pas encore été vraiment fait. Se remémorer les bons moments passés ensemble, les voyages et les plaisirs alors partagés, est propice à la nostalgie. Elles sont donc un cap à franchir. Mais elles sont aussi l’occasion de rapporter de nouveaux souvenirs, construits cette fois-ci autour du nouveau cocon familial.

Elles n’en sont pas moins une expérience initiatique, durant laquelle le parent découvre parfois pour la toute première fois ce nouveau quotidien, seul avec les enfants. C’est ce qui attend par exemple ceux qui, faute de moyens ou pour cause de séparation récente, partent en vacances seuls avant même d’avoir déménagé du domicile conjugal. Mais c’est aussi ce qui arrive à ceux, les pères le plus souvent, qui n’ont la garde qu’un week-end sur deux et n’ont encore jamais passé plus de quelques jours seuls avec leurs enfants. Gérer les obligations du quotidien, prendre conscience de ses responsabilités… autant de découvertes que promettent ces premières vacances.

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Richard A. Gardner et l alienation des parent

14 Mai 2013, 22:29pm

Publié par hugo

Richard A. Gardner

Richard Alan Gardner est un psychiatre et un psychologue, né le 28 avril 1931 dans le Bronx, à New York, et mort le 26 mai 2003. Il est l'auteur de la théorie du syndrome d'aliénation parentale.

Sommaire

Critiques [modifier]

La personnalité de Richard Gardner, et notamment ses positions sur la pédophilie sont un sujet de polémique important, notamment parce que cela remet en cause pour plusieurs associations la pertinence de sa définition du syndrome d'aliénation parentale.

Cette polémique est nourrie par le fait que sa description du SAP Syndrome d'Aliénation Parentale (ou PAS en anglais, Parental Alienation Syndrome), permette à la communauté scientifique d'établir précisément les degrés de cette aliénation parentale (plusieurs gros ouvrages de description avec une grille détaillée de critères et de symptômes).

Par le fait même de sa précision, ce syndrome ainsi analysé permet aux parents aliénants de trouver des éléments de défense auprès des cours de justice en vue de rétablir la garde de leur enfant.

Quelques associations féministes extrémistes ou personnes revendiquant leur combat contre la Garde alternée s'accrochent à cet argument invérifiable, et qui n'a rien à voir avec le sujet principal.[non neutre]

En voici quelques illustrations. On a ainsi l'enfant d'abord (notamment dans Le livre noir de la garde alternée, paru en 2006 aux éditions Dunod1) ou le collectif féministe Sisyphe2, plusieurs experts comme Stephanie J. Dallam (infirmière) ou Jennifer Hoult sont très critiques quant à la position de Richard Gardner sur la pédophilie. En effet, d'après ces publications, Richard Gardner soutient que la pédophilie serait un moyen de faire apparaître les pulsions sexuelles chez l'enfant de manière précoce, ce qui serait une pratique positive dans le cadre de la survie de l'espèce humaine3,4.

Richard Gardner, pour contredire les détracteurs, répond que, pour lui, la pédophilie est une mauvaise chose pour la société et le fait qu'il pense qu'elle fasse partie des comportements humains, comme toutes les autres paraphilies, ne signifie pas qu'il approuve ce comportement5.

La majeure partie des ouvrages de Richard Gardner ont été publiés par sa propre maison d’édition, Creative Therapeutics, Inc. Richard Gardner est également l'auteur d'articles publiés dans des revues médicales après aval du comité de relecture. L'American Psychological Association dans ses Guidelines for Child Custody Evaluation in Divorce Proceedings référence6 trois de ses ouvrages en tant que lectures pertinentes dans le domaine du choix de la garde d'enfants lors de procédures de divorce.

Bibliographie [modifier]

  • The Parental Alienation Syndrome, Creative Therapeutics, 1992, (ISBN 0-933812-42-6)
  • Doctor Gardner's Modern Fairy Tales, Creative Therapeutics, 1977, (ISBN 0-933812-09-4)
  • Protocols for the Sex-Abuse Evaluation, Creative Therapeutics, 1995, (ISBN 0-933812-38-8)
  • Psychotherapy With Sex-Abuse Victims: True, False, and Hysterical, Creative Therapeutics, 1996, (ISBN 0-933812-41-8)
  • Sex-Abuse Trauma?: Or Trauma from Other Sources?, Creative Therapeutics, 2001, (ISBN 0-933812-47-7)
  • The boys and girls book about divorce, with an introduction for parents, by Richard A. Gardner. Foreword by Louise Bates Ames. Illustrated by Alfred Lowenheim (1970), Science House, (ISBN 0-553-27619-0)
  • Family Evaluation in Child Custody Mediation, Arbitration, and Litigation, by Richard A. Gardner. Creative Therapeutics, 1989, (ISBN 978-0933812208)
  • True and False Accusations of Child Sex Abuse, by Richard A. Gardner. Creative Therapeutics, 1992, (ISBN 978-0933812253)

Liens externes [modifier]

Références [modifier]

  1. Jacqueline Phélip, , 2006. Chapitre 10, page 100 : « Gardner a élaboré une théorie sur les bénéfices, pour la survie de l’espèce, des pratiques sexuelles déviantes : nécrophilie, zoophilie, coprophilie, etc. (1992). Plus encore, il recommande de ne pas incarcérer les pédophiles (1991) « parce que cela gênera la guérison de l’agresseur, et de plus, l’enquête judiciaire peut causer plus de tort psychologique à l’enfant que l’agression elle-même » (1968). Il plaide pour l’abolition du signalement obligatoire des maltraitances (1995). Selon lui encore, « les enfants peuvent être aidés à reconnaître que les rencontres sexuelles entre un adulte et un enfant ne sont pas universellement considérées comme des actes répréhensibles » (1992). ». Ces références proviennent directement de traductions d'écrits de Richard Gardner par Hélène Palma.
  2. Léo Thiers-Vidal (docteur en sociologie), Humanisme, pédocriminalité et résistance masculiniste [archive], 2004.
  3. Jennifer Hoult, The Evidentiary Admissibility of Parental Alienation Syndrome: Science, Law, and Policy [archive], Children’s Legal Rights Journal, 2006. « He claimed that sexual activities between adults and children were “part of the natural repertoire of human sexual activity,”[338] and that adult-child sex was a positive procreative practice because pedophilia sexually “[charges] up” the child, making the child “highly sexualized” and more likely to “crave” sexual experiences that will result in increased procreation[339]. », p. 19
  4. Stephanie J. Dallam, Dr. Richard Gardner : A Review of His Theories and Opinions on Atypical Sexuality, Pedophilia, and Treatment Issues [archive], Treating Abuse Today, janvier-février 1998, 8(1)"
  5. Richard Gardner, Misperceptions versus facts about Richard A. Gardner [archive], 1999, publié dans The American Journal of Family Therapy [archive] octobre 2002. « I believe that pedophilia is a bad thing for society. I do believe, however, that pedophilia, like all other forms of atypical sexuality is part of the human repertoire and that all humans are born with the potential to develop any of the forms of atypical sexuality (which are referred to as paraphilias by DSM-IV). My acknowledgment that a form of behavior is part of the human potential is not an endorsement of that behavior. Rape, murder, sexual sadism, and sexual harassment are all part of the human potential. This does not mean I sanction these abominations. »
  6. Guidelines for Child Custody Evaluation in Divorce Proceedings [archive], American Psychological Association

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L’ALIÉNATION PARENTALE : VERS LA RECONNAISSANCE

14 Mai 2013, 22:20pm

Publié par hugo

Aliénation Parentale

L’ALIÉNATION PARENTALE : VERS LA RECONNAISSANCE

MOTS-CLÉS

SYNDROME D’ALIÉNATION PARENTALE, DÉSAFFECTION PARENTALE, EXPERTISE EN AFFAIRES FAMILIALES, EXPERTISE PSYCHIATRIQUE, NOSOGRAPHIE, DSM-5, ICD-11, EXPERT PSYCHIATRE

KEYWORDS

PARENTAL ALIENATION SYNDROM, CHILD CUSTODY DISPUTES, PSYCHIATRIC EXPERTISE, PSYCHOLOGICAL EXPERTISE, PSYCHIATRIC EXPERT, NOSOGRAPHY, DSM-5, ICD-11

Le syndrome d’aliénation parentale (SAP) désigne l’ensemble des manifestations psychopathologiques observées chez les enfants soumis à des séparations parentales très conflictuelles : en premier lieu le rejet injustifié ou inexplicable d’un parent par un enfant.

UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU ?

Le fait qu’une proportion croissante de séparations parentales soit suivie de tensions majeures au sujet de la garde des enfants ou de l’exercice du droit de visite et d’hébergement doit être interprété. Il n’est pas certain que la violence des conflits à l’origine ou suivant la séparation ait augmenté en intensité : mais il semble que la nature même de ces conflits ait changé, du fait de l’importance attachée aujourd’hui au bien-être de l’enfant et à la prise en compte, parfois au-delà du raisonnable, de ses désirs ou de ses exigences.

Cette pathologie relationnelle (tout le système familial est concerné) suscite polémiques et controverses [8]. Certain(e)s vont jusqu’à nier l’existence même du phénomène de l’aliénation parentale, qui ne figure pas encore dans les classifications internationales des troubles psychiatriques (européenne ou américaine). Les réactions négatives ou suspicieuses suscitées par le terme d’aliénation sont également liées à son double sens : le terme aliénation renvoie en effet à l’univers de la folie, alors que le sens étymologique désigne simplement la perte ou la rupture du lien, le « a » étant alors privatif. A-liéner, c’est rompre le lien. C’est rendre étranger ou hostile (un enfant à un parent).

Le terme « aliénation » suscite donc méfiance et rejet. Pourtant, si l’on décrit simplement le phénomène, il est certain que tout Juge aux Affaires Familiales, tout expert régulièrement désigné en matière de séparation parentale conflictuelle [1], s’est un jour trouvé confronté à ce type de situations, dans lesquelles un enfant semble se transfigurer et rejette, de façon soudaine ou progressive l’un de ses parents. Il est donc temps que cesse le déni.

DES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES RÉCENTES

C’est dans cette perspective que j’ai eu l’honneur de faire partie d’un groupe de travail réunissant quelques psychiatres européens et américains en vue de la reconnaissance la plus officielle de cette pathologie dont la description princeps est relativement récente (Richard GARDNER, 1990). Le fruit de notre réflexion et de nos propositions a été publié aux Etats-Unis sous la forme :

- d’un article publié dans une prestigieuse revue de thérapie systémique [2]

- d’une proposition soumise aux membres du Comité DSM-5 en charge des pathologies de l’enfance et de l’adolescence [3]

- d’un ouvrage collectif de référence, riche de plus de 600 références bibliographiques, paru en octobre 2010 [4]

LE REJET : POLÉMIQUES SEXISTES LIÉES À LA DÉFINITION PRINCEPS

Les premières définitions, notamment celles de Richard GARDNER [5], mettaient l’accent, de façon réductrice voire simplificatrice, sur la notion de manipulation de l’enfant (par le parent « favori »). Pour GARDNER, l’aliénation parentale était en effet :

- une campagne de dénigrement d’un enfant contre un parent ;

- cette campagne étant injustifiée et résultant d’un plus ou moins subtil travail de manipulation pouvant aller jusqu’au lavage de cerveau, avec le mélange, en des proportions variables, de contributions personnelles de l’enfant.

GARDNER allait donc jusqu’à inclure, dans la définition, la cause et l’auteur du désordre : ce qui est scientifiquement contestable et a contribué à nourrir les polémiques sexistes les plus passionnelles : les parents aliénants étant plus souvent les parents gardiens, les mères se voyaient, statistiquement, plus souvent mises en causes.

UNE NOUVELLE DÉFINITION ?

C’est pourquoi notre collectif d’auteurs a proposé une nouvelle définition de l’aliénation parentale, résolument moins polémique. Avec BERNET, nous définissons désormais l’aliénation parentale comme :

« La condition psychologique particulière d'un enfant (habituellement dont les parents sont engagés dans une séparation très conflictuelle) qui s'allie fortement à l'un de ses parents (le parent préféré) et rejette la relation avec l'autre parent (le parent aliéné) sans raison légitime ».

La première notion-clé de cette définition est : « un enfant qui s'allie ».

La notion d’alliance montre que la « faute » du parent favori n’est pas d’avoir manipulé son enfant, mais plutôt de s’accommoder de son attitude, épousant sa souffrance et sa révolte pour entrer avec lui dans une solidarité de naufragés. Cette nuance est extrêmement importante : jusqu'à présent la simple évocation du mot "aliénation parentale" a toujours suscité l'indignation des parents concernés : comment osez-vous parler d’aliénation, alors que je fais tout, au contraire, pour inciter mon enfant à revoir (son père/sa mère) ? Comment pourrais-je l’y obliger ? Vous allez l’entendre, Docteur : il vous le dira lui-même. »

L’attitude de l’enfant joue ici le rôle d’une justice immanente : si l’autre n'a pas été un bon conjoint, il est « logique » (aux yeux du parent favori) qu’il ne soit pas un bon parent et que son enfant s’éloigne de lui.

L’autre mot-clé de la définition, sans doute l’enjeu principal de l’expertise psychiatrique, est la notion « d’absence de raison légitime » : il est évident que des carences ou maltraitances antérieures au rejet doivent faire exclure le diagnostic d’aliénation parentale.

Toute la difficulté étant, pour le juge comme pour l’expert, d’évaluer la qualité antérieure de la relation – souvent niée, tant par l’enfant hostile, que par le parent « favori » et idéalisé.

Le diagnostic peut être posé à partir du comportement du parent aliénant (nombre d’indices sont caractéristiques), mais aussi, bien sûr, à partir du comportement de l’enfant.

Dans les stades légers ou modérés, le terme d’aliénation peut sembler excessif : c’est d’une « désaffection » qu’il s’agit. Tout se passe comme si l’enfant avait cessé d’aimer, se montrant distant, indifférent ; il ne reçoit qu’avec réticence les marques d’affection, affiche de l’ennui plus que de l’hostilité lorsqu’il est en compagnie du parent qu’il rejette, dont il refuse, entre deux visites, les appels téléphoniques… à moins qu’il n’y mette un terme par des réponses froides et monosyllabiques : une distance se crée, incompréhensible pour le parent rejeté qui, angoissé et meurtri, multiplie les erreurs psychologiques et les maladresses face à cet enfant qu’il ne reconnaît pas.

Dans les stades sévères, le phénomène semble d’une autre nature. Les bons souvenirs en compagnie du parent rejeté ont disparu (ou sont niés), les distorsions cognitives et les croyances erronées concernant le passé apparaissent… L’enfant peut se montrer d’une incroyable dureté vis-à-vis du parent qu’il rejette, sans éprouver la moindre ambivalence ni culpabilité. Nous sommes alors bien proches d’une production délirante : conviction inébranlable d’une réalité fantasmée et d’un passé remanié, perception « en noir et blanc » de la réalité, l’un des parents étant doté de toutes les qualités, l’autre de tous les défauts. La métaphore informatique s’impose d’elle-même : c’est d’un « reformatage » du disque dur de la mémoire et de l’affectivité dont il s’agit.

LE TRAITEMENT : NÉCESSITÉ D’UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE

Enfin, une fois le diagnostic posé, se pose la question du traitement. La réponse doit toujours être psycho-juridique : le juge et l’expert doivent, ici, travailler « la main dans la main » et dans un rapport de confiance. Proposer des solutions adaptées n’est pas une mince affaire, tant est étroite la marge de manœuvre dont disposent les intervenants devant des enfants ou adolescents aussi déterminés : faut-il contraindre de tels enfants à rendre visite à un parent qu’ils rejettent ? L’aveu d’impuissance, de l’expert comme du juge, est hélas fréquent.

Mais on ne dira jamais assez à quel point le pronostic est lié la précocité du diagnostic et de l’énergie de la réponse judiciaire : seuls un diagnostic précoce et une réponse psycho-juridique énergique permettent d’espérer une réversibilité totale des troubles.

A contrario, poser un tel diagnostic avec des années de retard, après l’entrée dans l’adolescence du ou des enfants concernés, revient à rendre les armes : des adolescents aussi déterminés sont, au moins en matière d’affaires familiales, plus puissants que des juges et nul ne saurait les contraindre sans leur faire courir des risques majeurs.

VERS LA FIN DU DÉNI ?

Cette pathologie redoutable et encore méconnue ne menace pas que le parent rejeté : elle sape le fondement même de l’identité et de la personnalité de l’enfant, compromettant même, lorsque le stade de sévérité va jusqu’à la rupture durable, son « droit élémentaire d'entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents », droit qui lui est normalement garanti par l’article 9 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant, entrée en vigueur le 2 septembre 1990.

Avec William Bernet aux États-Unis et quelques psychiatres européens (von Boch en Allemagne [9], van Dieren en Belgique ...), nous pensons que les conditions sont aujourd’hui réunies pour une inscription du syndrome d’aliénation parentale dans les nosographies internationales. Les études épidémiologiques abondent, la validité du concept est démontrée, les recommandations sur la conduite à tenir sur le plan psychologique comme sur le plan judiciaire sont validées. Le retard de la France tranche avec les évolutions récentes au Canada et dans quelques pays d’Europe [6]. La France a tout à gagner à rejoindre et à s’inspirer, dans ce domaine, de ses voisins européens. Elle y sera grandement aidée par l’intégration du SAP dans les prochaines nosographies psychiatriques. Il faut saluer, sur ce point, les jurisprudences récentes, comme celle du Tribunal de Toulon, qui a reconnu le SAP pour la première fois le 4 juin 2007 [7] et mis en place les mesures qui s’imposaient. Gageons que cette décision juridique ne sera pas la seule et que cette avancée jurisprudentielle sera le symbole de l’évolution des mentalités autour de cette problématique.

BIBLIOGRAPHIE

1 - Bensussan Paul, (2007) Expertises en affaires familiales : quand l’expert s’assoit dans le fauteuil du juge, Annales Médico-Psychologiques, Vol 165, numéro 1, pages 56-62 (janvier 2007)

2 - Bernett, B. Eduard Bakalář, Amy F. Baker, Paul Bensussan, Wilfrid v. Boch-Galhau, Benoit van Dieren, (2008) Parental Alienation Disorder and DSM-V. The American Journal of Family Therapy, 36 :349-366, 2008

3 – Bernett B., Wilfrid v. Boch-Galhau, Joseph Kenan, Joan Kinlan, Demosthenes Lorandos, Richard Sauber et al. (2009) Parental Alienation Disorder and DSM-V. Proposal submitted to the Disorders in Childhood and Adolescence Work Group for the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth édition

4 - Parental Alienation, DSM-5, and ICD-11, Paul Bensussan, contribution à l’ouvrage coordonné par le Pr William BERNET. Ed. Charles C Thomas, USA. Octobre 2010

5 - Gardner, R. (1992). The parental alienation syndrome. Creskill : Creative therapeutics

6 - Goudard, B., (2008) Le Syndrome d’Aliénation Parentale, Thèse présentée à l’Université Claude Bernard à Lyon le 22 octobre 2008

7 - Pannier, J. Gazette du Palais 18-20 novembre 2007. Jurisprudence pp 11-15

8 - Van Gijseghem, H. (2003) L’aliénation parentale : les principales controverses in Revue d’Action Juridique et Sociale, Journal du Droit des Jeunes n° 230

9 - Von Boch-Galhau, W. (2002) Le SAP : Impacts de la séparation et du divorce sur les enfants et sur leur vie d’adulte in Synapse, n°188, septembre 2002

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Boris Cyrulnik "De la souffrance peut naître le meilleur"

10 Décembre 2012, 05:12am

Publié par hugo

EN SORTIR PLUS FORTE

 

Comment se déroule le passage de la souffrance à l'apaisement ?
Après un traumatisme, on ressasse, et la tristesse persiste. La rage de comprendre est une façon de métamorphoser la blessure. Dans la recherche d’explication va naître une vraie satisfaction : satisfaction de comprendre, satisfaction de réparer sa souffrance. La résilience abrite un drôle de couple, fait de tristesse et de plaisir.
Et en cherchant à comprendre, on se protège car on a moins peur de ce que l’on maîtrise ! En plus, l’énergie que l’on va déployer pour analyser empêche les réactions de vengeance. Or, se venger, c’est se soumettre. Pas s'apaiser. Seule la compréhension -qui n'est pas l'excuse !- peut apaiser. 
Mais la souffrance ne disparaît pas d'un seul coup...
Bien sûr. Ce qui fait mal, après un traumatisme, c’est le réel, le souvenir, qui cognent le blessé. Certaines cultures, certaines familles contraignent au silence pour éviter cela. Sans compter que certaines situations paraissent "inracontables" pour celui qui les vit, par peur de blesser, d’être incompris ou rejeté. 

Alors comment éviter de s'enfermer dans ses souvenirs ?
Il faut extérioriser par le langage. D’une façon plus générale, on parle de "tercérisation". Ce mot un peu barbare regroupe tous les procédés qui permettent d’éviter un affrontement entre le réel et le blessé, grâce au détour par un tiers. Ce tiers peut être la mentalisation, qui consiste à refaire son histoire autrement, à remanier les faits ; l’esthétisation, qui transforme la souffrance enbeauté et donne naissance à de véritables œuvres d’art ; ou même l’humour : dégager les côtés ironiques ou insolites d’une situation permet de changer d’angle de vue sur l’événement, le temps d’un sourire ou d’un clin d’œil complice... C'est ainsi que l'on fait face nos épreuves des forces de vie. En tout cas, nous avons tous intérêt à essayer !

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- Notre fiche pratique sur la 
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Boris Cyrulnik "De la souffrance peut naître le meilleur"
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Profession : papa au foyer

21 Septembre 2012, 01:54am

Publié par hugo


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par Steve Proulx
Profession : papa au foyer
Signe que les moeurs évoluent, plusieurs pères enfilent désormais le tablier du meilleur papa du monde, arrosent le rôti d'une main et passent l'aspirateur de l'autre, tout en jetant un coup d'oeil à bébé qui gazouille dans son parc. Quand maman, c'est papa...

Hotel MuzoLa fin de semaine, Sylvain Perreault revêt son costume de clown pour égayer les visages des enfants grâce à ses sculptures en ballons. Pendant la semaine cependant, c'est un rôle drôlement plus important qui l'attend. À 41 ans, il est papa au foyer de Charlotte, 3 ans, et de Félix, 6 ans. Sa conjointe étant présentement aux études, l'emploi particulier de Sylvain a scellé son sort. Comme sa profession de clown-magicien l'amène surtout à travailler le week-end, c'est à lui que revient la tâche de faire la popote et de s'occuper de la marmaille du lundi au vendredi. " Et quand je dois travailler durant la semaine, dit-il, je peux m'en tirer la plupart du temps en amenant ma petite fille avec moi. Quand je fais des contrats dans les garderies, par exemple... " La vie de clown a parfois ses avantages. 

Les PAF sortent du placard! 
Des pères au foyer, que les Français appellent PAF, on en retrouve de plus en plus. Difficile de trouver des statistiques pour le Québec, mais il y aurait en France quelque 10 000 hommes qui auraient quitté leur emploi pour élever leurs enfants. C'est que le portrait de la petite famille nucléaire parfaite est en voie de disparition. Le père pourvoyeur qui fait du 9 à 5, la mère au foyer coiffée comme Betty Crocker et les trois beaux enfants classés par ordre de grandeur sur la photo de famille, c'est bel et bien fini. Aujourd'hui, les rôles sociaux sont moins bien définis qu'autrefois. Et avec les divorces, les femmes qui prennent leur place sur le marché du travail et cette " renaissance " du père à laquelle nous assistons depuis quelques années, les conditions sont réunies pour que le modèle de la famille se métamorphose. Dans un tel contexte, il n'est pas étonnant que certains pères passent la cravate derrière l'épaule pour jouer les rois du foyer. Ils ne sont pas la norme et ne le seront probablement jamais, mais leur nombre est bel et bien en croissance. 

Les pères prennent congé 
Le Canada est l'un des pays où les pères demandent le plus souvent des congés parentaux lors de la naissance d'un enfant. Cette réalité est due en partie à un changement dans la législation fédérale. En décembre 2000, le projet de loi C-32 modifiait la Loi sur l'assurance-emploi. Désormais, la durée des congés payés pour les parents en emploi passait de 10 à 35 semaines. Mais qui plus est, ces congés pouvaient maintenant être partagés par les deux parents. Qu'est-ce que cela a changé? En 2000, soit avant le projet de loi C-32, seulement 3 % des pères demandaient des prestations parentales pour prendre soin de leur bébé naissant. Après le projet C-32, ce chiffre grimpait à 10 %! Aujourd'hui, il plafonne toutefois autour de 11 %. Si la situation au Canada est bien meilleure qu'ailleurs, il faut noter cependant que nous sommes encore très loin derrière la Norvège, où 80 % des pères prennent des congés parentaux... 

C'est grâce au projet de loi C-32 que Jean-François Labelle, un papa au foyer de Granby, a pu demander un congé parental il y a environ un an et demi, lors de la naissance de son deuxième enfant. Il a en même temps découvert sa véritable vocation. " Au cours de ces six mois de congé parental, raconte-t-il, je me suis rendu compte que lorsque je pensais au travail, je faisais des cauchemars! J'étais alors directeur d'un organisme d'aide à l'intégration des immigrants, un job stressant avec un horaire chargé, où j'avais souvent des réunions le soir et des activités les fins de semaine. " Après son congé parental, Jean-François a donc pris la décision de devenir papa à temps plein. " J'avais peur des réactions de mon entourage, confie-t-il. La société n'est pas tout à fait adaptée ou aussi ouverte qu'on pourrait le croire. " Et pourtant, même ses proches les plus workaholics ont salué son choix, soutenant même que le rôle y allait à merveille! 

Se réaliser en tant que père 
Tout n'est pas rose dans la vie du papa à la maison. L'isolement, par exemple, n'est pas toujours facile à vivre. C'est en partie pour briser leur isolement que les reines du foyer des années 50 ont déclenché ce qui allait devenir le mouvement de libération de la femme. Briser l'isolement est-il un des grands défis du père au foyer moderne? " Oui, dit Jean-François Labelle. Nous sommes des êtres sociaux qui se réalisent le plus souvent par le travail. Mais le plus grand défi, quant à moi, c'est d'être capable de rester à la maison sans penser au travail. C'est, en fait, d'accepter que le travail domestique que je fais soit une réalisation en soi. " Après quelques mois en tant que papa à temps plein, Jean-François a néanmoins senti le besoin d'avoir des projets à lui. Même si sa priorité demeure ses enfants, il travaille aujourd'hui deux jours par semaine dans une télé communautaire, où il anime et produit une émission sur l'histoire de sa région. 

Père monoparental 
La famille monoparentale est un autre visage de la famille en métamorphose moderne. Aux États-Unis, il y a présentement 14 millions de parents qui élèvent seuls leurs enfants. Parmi ceux-ci, le nombre de pères monoparentaux est en hausse, se situant maintenant à 12 %. 

Jean-François Parent est journaliste et père monoparental. Depuis 1997, il élève seul sa fille aujourd'hui âgée de 17 ans. La mère ne désirant plus s'occuper de l'enfant, il en a eu la garde complète alors qu'elle avait 9 ans. La décision de confier la fille à son père s'est donc faite d'un commun accord, sans ordonnance de la cour. " C'est moins courant de trouver des pères monoparentaux, dit Jean-François Parent. Parmi mes connaissances, je dirais que pour un gars dans ma situation, il y a cinq filles. " 

Pendant ses premières années en tant que papa " solo ", Jean-François s'est heurté au système. " J'ai dû faire du défrichage, raconte-t-il. Quand ma fille est venue habiter avec moi à temps plein et que j'ai dû l'inscrire à l'école ou lui faire passer des examens médicaux, j'ai souvent vécu des situations plates. Par exemple, quand j'appelais à la clinique pour obtenir des résultats médicaux pour ma fille, on ne voulait pas me les donner : c'est la mère qui devait appeler. Au service de garde, on me demandait toujours si j'avais un papier de la cour... J'ai voulu obtenir de l'Aide sociale à un certain moment donné parce que je n'avais pas de job et une enfant à nourrir. Le gouvernement ne voulait pas parce que ça prenait une ordonnance de la cour pour qu'un père ait la garde de sa fille. " La société aurait-elle de la difficulté à considérer le père comme un parent à part entière? " Systématiquement, poursuit Jean-François, l'argument qu'on nous sert, implicitement ou explicitement, c'est qu'un père qui garde sa fille, ça ne se peut pas. " 

Des ressources Internet 
Pères au foyer ou pères monoparentaux, voilà deux nouveaux rôles à inventer. Heureusement, Internet vient à la rescousse pour aider les pères à s'y retrouver! Le site www.jeunepapa.com renferme tout ce qu'un papa doit savoir. Il y a même un forum de discussions où les jeunes pères peuvent discuter de leurs découvertes, de leurs angoisses et de leurs joies. Le site www.pereaufoyer.com, un site français, donne aussi accès à un forum où les pères partagent leurs trucs et leurs recettes... Des pères qui s'échangent leurs meilleurs trucs pour réussir un sucre à la crème, qui l'aurait crû?

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Les nouveaux papas existent vraiment !

21 Septembre 2012, 01:49am

Publié par hugo

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L’homme qui dépose bébé à la crèche, donne le bain et se promène au parc n’est pas un fantasme de publicitaire. Notre enquête démontre que la paternité a bel et bien évolué vers une conscience pleine du rôle de père et un investissement bien réel au quotidien.

D’après les résultats de notre enquête sur les papas***, les hommes sont bel et bien aux petits soins pendant la grossesse et avec leur bébé. Découvrez les détails de notre étude commentée par des blogueurs papas forcément très concernés par le sujet...  


Des papas qui « paternent »


Pour 75 % des mamans, les pères savent tout faire avec les bébés : les laver, les habiller, leur donner le repas, les porter et même les changer. 70 % des papas ont d’ailleurs fait du change une mission régulière alors que c’est la partie qu’ils apprécient le moins, toujours selon les mamans. Elles avouent même faire entièrement confiance aux hommes quand ils prennent le relais avec les enfants pour une tâche particulière ou tout au long d’un week-end.


Preuve supplémentaire des "compétences paternelles" : 40% des interrogées confient même se sentir perdues sans l’aide de leur conjoint pour calmer des pleurs persistants. Contrairement aux idées reçues, pour l’installation du petit dans la voiture ou l’achat du matériel de puériculture, les mères gèrent sans problème sans les hommes !


Le commentaire de Franck, auteur du blog Papa Blogueur

par Katrin Acou-Bouaziz


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