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Le blog de hugo,

psychologie

Rufo : Un bon père est un morceau de héros,psychologie,pere,papa,

27 Août 2014, 00:15am

Publié par hugo

Marcel Rufo
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Rufo : Un bon père est un morceau de héros


Il est partout. À Marseille, où il multiplie les créations d’unités d’accueil pour adolescents ; à la télé, où il poursuit sa carrière de pédopsychiatre médiatique ; et dans les librairies, où vient de sortir son dernier livre, Chacun cherche un père (ed. Anne Carrière). Au cours d’une rencontre, Marcel Rufo nous a parlé de l’enfance, de la parentalité, de la paternité. En général et en particulier.


Propos recueillis par Anne-Laure Gannac


Vos réactions !
Cet article vous interpelle ? Commentez-le ! Vos réactions seront publiées dans le numéro de décembre de Psychologies magazine.
Psychologies : Dans un précédent livre, vous avez raconté que votre père trouvait que pédopsychiatre n’était pas un vrai métier. Que penserait-il aujourd’hui, en vous voyant à la télé et tellement sollicité ?
Marcel Rufo : Il continuerait de dire que je ne fais pas un vrai métier ! Puis il parlerait peut-être de mon goût trop prononcé pour raconter des histoires. Et il dirait : « Il tient vraiment de sa mère ! » Lui, c’était un pudique.


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Marcel Rufo, pédopsychiatre et papa.,psychologie,peres,papa,

26 Août 2014, 19:52pm

Publié par hugo

Marcel Rufo, pédopsychiatre et papa.
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Mise en ligne le 22 sept. 2009
A l'occasion de la sortie de "Chacun cherche un père", un ouvrage s'intéressant aux relations père/fils, CôtéMômes a rencontré Marcel Rufo, pédopsychiatre vedette.

https://www.youtube.com/watch?v=wKN2HXJOkGw

https://www.youtube.com/watch?v=wKN2HXJOkGw

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Comment naît l'amour?,psychologie,amours,famille,

9 Août 2014, 12:00pm

Publié par hugo

Famille > Psy
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L’abbé Georges Lemaître, le chanoine astrophysicien
PSYCHOLOGIE
Comment naît l'amour?
CONSTANCE DE BUOR
CRÉÉ LE 05/08/2014 / MODIFIÉ LE 09/08/2014 À 10H44




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On croyait tout savoir sur le sentiment amoureux. Mais la science et la psychologie bouleversent nos certitudes.


Pourquoi tombe-t-on amoureux d’une personne plutôt que d’une autre ? Que se passe-t-il en nous quand nous nous retrouvons sous son emprise ? Pour tenter de percer les mystères de l’amour, nous avons fait appel à trois spécialistes de ce phénomène au cœur de la vie. ­Psychiatre et sexologue des Hôpitaux universitaires de Genève, Francesco Bianchi-Demicheli mène des recherches en neurosciences sur le désir, le plaisir sexuel et le sentiment passionnel amoureux. Lubomir Lamy enseigne la psychologie sociale à l’université Paris-Descartes ; il mène des recherches sur l’amour depuis plus de dix ans. Enfin, Raphaële ­Miljkovitch travaille sur les enjeux de l’attachement et enseigne la psychologie du développement à l’université Paris-VIII. Trois experts dont les expériences et les réflexions permettent de tordre le cou à quelques préjugés.


L’amour est une puissante émotion
Faux. L’amour remue bien plus que le système limbique et les aires émotionnelles du cerveau ! Ce n’est pas un simple ressenti. « On en fait facilement une affaire pour les adolescents, ou une pathologie. Or, nos études montrent que l’amour est bien une fonction supérieure, un phénomène cognitif qui active des aires cérébrales parmi les plus sophistiquées ! », explique ­Francesco Bianchi-Demicheli. Ainsi, le phénomène amoureux met en œuvre un réseau impliquant plus d’une dizaine d’aires cérébrales corticales hyperspécialisées. En particulier, des aires impliquées dans des processus cognitifs hautement complexes comme le langage, la production des métaphores (!), les calculs mathématiques, la capacité d’abstraction, l’image de soi… Ados ou intellos, le phénomène concerne tout le monde. L’amour induit aussi la désactivation de certaines de ces aires, comme l’amygdale, impliquée dans les réponses à la peur et à l’­anxiété. « Si l’on a peur, on trouvera toutes les raisons de ne pas se rapprocher de l’autre. Mais l’extase sans conscience du danger peut aussi être un problème ! », note le professeur genevois.


L’amour ne se contrôle pas
Vrai. Si l’on en perçoit certaines manifestations, d’autres nous traversent sans que l’on en ait conscience. « C’est pourquoi on peut avoir si peur que cela nous dépasse et de perdre le contrôle ! », avance Francesco Bianchi-Demicheli, qui a réalisé avec son équipe une série de tests par IRM en soumettant des volontaires à des stimuli subliminaux, d’ordre sensoriel ou symbolique. Par exemple, des images d’inconnus, d’amis et des photos de la personne aimée diffusées à très grande vitesse et impossibles à identifier à l’œil nu. Le sujet confirme qu’il n’a rien vu. Mais à chaque fois que l’image de la personne aimée est diffusée, le fameux réseau neuronal amoureux s’active !


L’amour est une histoire d’hormones
Vrai, mais… Les hormones jouent le rôle de neurotransmetteurs. Mais attention à ne pas réduire des phénomènes complexes à une hormone : certes, l’endorphine et la dopamine, clés de la motivation et du plaisir, jouent leur rôle. Puis c’est le tour de l’ocytocine, associée à l’attachement. « Il faut sortir de cette vision réductrice, insiste le chercheur, car toute une série d’hormones sont modifiées. L’ocytocine elle-même a plus d’une centaine de fonctions ! » Dans l’état amoureux, par exemple, la testostérone diminue chez les hommes et augmente chez les femmes. Et le taux de cortisol, « l’hormone du stress », s’accroît également – sachant qu’un stress peut aussi être positif !


L’amour maintient en forme
Vrai. Plus on est amoureux, plus les neurotrophines augmentent (le lien de cause à effet n’est pas établi, mais la corrélation est là). Celles-ci ont plusieurs fonctions, comme la lutte contre l’apoptose – la mort cellulaire programmée – et la dégénérescence neuronale. Elles favorisent ainsi la plasticité cérébrale. « Ce qui signifie que l’amour nous change et nous construit. Cette fonction supérieure permet au cerveau d’évoluer, souligne encore Francesco Bianchi-­Demicheli. C’est le signe, le résultat, et une clé de l’évolution ! Un phénomène incroyable. »


L’amour frappe au hasard
Faux. Même si le temps où l’on ne se mariait pas hors de son village est révolu, l’origine spatiale a toujours son importance. Internet n’a pas réussi à venir à bout de ce code, certains communautarismes en prenant le relais. Notre origine sociale reste, elle aussi, déterminante. « À l’intérieur de tous les groupes sociaux, on a besoin d’être rassurés, expose Lubomir Lamy. Le groupe ne peut pas complètement se tromper. Si celui-ci se porte garant, c’est que la personne choisie doit être quelqu’un de bien. »


L’amour est toujours une prise de risque
Vrai et Faux. « L’amour est un pari sur un ou une inconnue ! », résume Lubomir Lamy. Pourtant, note le chercheur, on s’aventure rarement à l’aveugle. Pour se lancer, l’amoureux en puissance a besoin « d’une assurance, de la quasi-certitude que l’autre l’aime déjà ». La plupart d’entre nous se tournent vers la fille ou le garçon qui leur a souri. Des expériences menées dans un speed dating ont montré que les gens sont capables d’oublier leur unique préférence si on leur dit que quelqu’un d’autre veut les rencontrer, rapporte le psychologue. Le chercheur évoque, par ailleurs, des études sur le rôle des hommes et des femmes. « Ce sont généralement les femmes qui lancent le processus de façon non perceptible, relève-t-il, en émettant un geste associé à la séduction destiné à un homme en particulier dans un groupe, sans le regarder mais en s’arrangeant pour qu’il voie ce geste. » Lui ignore que la manœuvre lui est destinée, mais ce signal non verbal va le pousser à faire le premier pas visible. Ce serait donc plutôt la femme qui choisit l’homme, mais en s’arrangeant pour le laisser croire à son initiative.


On n’aime vraiment que sans condition
Faux. Et si l’amour n’était rien d’autre qu’un recrutement ? En langage de chercheur, on appelle cela « l’appariement social ». « Les gens cherchent qui pourrait être l’amour de leur vie à un niveau égal de désirabilité sociale », explique Lubomir Lamy. Imaginez une série de critères aussi simples que la beauté, l’intelligence, l’humour, la sympathie, la créativité, le milieu social, la richesse… La personne que vous rencontrerez n’aura pas forcément les mêmes points forts que les vôtres, mais sa « note globale » sera sûrement très proche de la vôtre.


On aime toujours le même type de personne
Ça dépend ! « Nos fragilités peuvent orienter notre choix amoureux. On sera ainsi attiré par quelqu’un qui nous donne l’impression qu’il va combler nos manques », explique Raphaële Miljkovitch. Parce qu’elle est moins coûteuse que la nouveauté, la familiarité, si peu satisfaisante qu’elle puisse paraître, a tendance à l’emporter. Par ailleurs, nos premiers souvenirs, les soins que l’on a reçus bébé, orientent nos relations avec les autres, notre capacité à faire confiance. Des personnes très marquées par un passé problématique vont avoir tendance à revivre des expériences rencontrées avec leurs parents ; elles auront du mal à croire en l’autre et douteront de son implication. « Néanmoins, la vie conjugale procure une expérience nouvelle qui permet de modifier le mode relationnel, précise Raphaële ­Miljkovitch. On peut apprendre à distinguer ce qui est vraiment provoqué par le conjoint et ce qui semble venir du passé. »


À lire
> L’amour ne doit rien au hasard, de Lubomir Lamy, Eyrolles, 2007.


> Les Vrais Signes de l’amour naissant en 50 expériences, de Lubomir Lamy ,Payot, 2012.


> Sexologie. Naissance d’une science de la vie, de Francesco Bianchi-Demicheli, Stephanie Ortigue et Georges Abraham, PPUR, 2012.


> Les Fondations du lien amoureux, de Raphaële Miljkovitch,Puf, 2009.


>L’Amour malin. Pour mieux aimer et être aimé, de Raphaële Miljkovitch, Philippe Duval, 2012.





> Retouvez l'intégralité du dossier "La quête des origines" dans notre numéro double 3597/3598


SUR LE MÊME SUJET
L’abbé Georges Lemaître, le chanoine astrophysicien


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5 Amour toujours - 06/08/2014 à 22:27

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Les femmes sont bien dans leur peau à 34 ans,femmes,santes,

8 Août 2014, 03:49am

Publié par hugo

Les femmes sont bien dans leur peau à 34 ans


Par La rédaction
Publié le 26 août 2013
Les femmes sont bien dans leur peau à 34 ans
© iStockphoto
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Les femmes se sentent bien dans leur corps et ont davantage confiance en elles à 34 ans, selon un sondage réalisé par Sanctuary Spa, une société britannique de produits de beauté.


Vingt ans, le bel âge ? que nenni. C'est à 34 ans que les femmes se sentent le mieux dans leur peau, selon un sondage réalisé par Sanctuary Spa, une société britannique de produits de beauté. Synonyme d’épanouissement et de confiance en soi, la trente-quatrième année célèbrerait donc la beauté féminine dans toute sa splendeur.


Cela s'expliquerait tout simplement par le fait qu'à cet âge-là, les femmes sont au top de leur forme (elles s'alimentent bien et bougent régulièrement), elles seraient aussi engagées dans des relations amoureuses stables, gage de confiance en soi, rapporte The Telegraph.
Parmi les 1 230 femmes interrogées sur la perception de leur corps dans le cadre de cette étude, 40% ont affirmé se regarder entièrement dénudées chaque jour dans le miroir, tandis que 25% le font une fois par semaine, et 16% ne le font jamais. La partie de leur corps dont elles sont le plus fières ? Leur poitrine (30%), puis les les jambes (22%) et enfin les épaules (19%).


Les femmes n'aiment pas leur ventre
À l'inverse, le ventre est la partie de leur corps qu'elles aiment le moins (57%). 65% des femmes interrogées redoutant de voir des photos d'elles en bikini postées sur Facebook, elles ne sont que 49% à s'exhiber en maillot deux-pièces sur la plage. En outre, elles restent attentives au physique des célébrités. Selon 50% des sondées, Elle McPherson, 49 ans, a le plus beau corps en bikini.


Elodie Cohen Solal


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Dépression: dix signes qui ne trompent pas,santés,articles femmes hommes,

6 Août 2014, 04:13am

Publié par hugo

StylesPsycho
Dépression: dix signes qui ne trompent pas
Par Caroline Franc Desages, publié le 04/08/2014 à 07:00, mis à jour à 07:50


Comment détecter les signes d'une dépression nerveuse? Qu'est-ce qui la différencie d'un petit coup de blues ou d'un simple passage à vide? Le point sur les symptômes qui doivent vous alerter.


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Dépression: dix signes qui ne trompent pas
Etre en dépression, ce n'est pas seulement avoir un petit coup de cafard, mais bien éprouver "un sentiment de vide".
Getty Images/iStockphoto
S'il est normal de se sentir parfois triste, même abattu, il faut en revanche s'inquiéter lorsque cette mélancolie s'installe jusqu'à devenir un obstacle à la vie de tous les jours. Lorsque la simple perspective de se lever le matin paraît insurmontable, que les larmes se mettent à couler sans raison et que les idées noires se bousculent, alors il s'agit peut-être d'une dépression.


Souvent considérée comme honteuse, parce que traduisant une fragilité peu en phase avec les valeurs de performance vantées par la société, la dépression nerveuse est malheureusement souvent mal diagnostiquée ou sous-estimée. Pourtant, elle nécessite un accompagnement psychologique, voire médicamenteux quand la souffrance est trop lourde, explique la psychanalyste Laura Gélin. Cette dernière nous liste les symptômes qui doivent absolument alerter, sachant, explique-t-elle, "que la dépression peut revêtir plusieurs visages en fonction des personnes qui en sont atteintes".


1 - Un grand sentiment de tristesse
Etre en dépression, ce n'est pas seulement avoir un petit coup de cafard, mais bien éprouver "un sentiment de vide", explique Laura Gélin. Une impression que décrit bien Isabelle, qui a souffert d'un épisode dépressif il y a deux ans: "Il me semblait tomber dans un puits sans fond, que j'étais seule, que l'univers était hostile et que je ne pouvais pas lutter".


2 - Une perte d'intérêt pour les plaisirs quotidiens
"Les sources habituelles de plaisir ne suscitent plus aucun intérêt, ce qui faisait du bien laisse indifférent", observe Laura Gélin. "Moi qui adorais prendre mon café le matin en terrasse, qui aimait aller à des concerts, j'ai peu à peu perdu le goût de tout", raconte Julien. "En fait, la notion même de jouissance disparaît", se souvient Isabelle, "on se souvient de cette sensation, mais on n'arrive plus à l'éprouver". Ce désintérêt touche également la libido, la plupart du temps "inexistante" pour Isabelle lors de sa dépression.


3 - Des troubles de l'appétit
"Les troubles de l'appétit peuvent se manifester par une perte de poids, parce qu'on ne voit plus l'intérêt de manger, ou au contraire par des kilos en plus, parce que la nourriture devient un réconfort, indique Laura Gélin. "La seule chose qui calmait un peu mes angoisses, c'était de manger du chocolat, des gâteaux, n'importe quoi de sucré. J'ai pris 10 kilos en six mois, confie Isabelle. Anaïs, au contraire, qui sort tout juste d'"un long tunnel dépressif", "a fondu": "je ne me rendais même plus compte que je ne mangeais pas et je n'avais jamais faim".


4 - Des troubles du sommeil
Là aussi, le sommeil peut être impacté de manières différentes, détaille Laura Gélin. "Pour certains, dormir représente un refuge, un moyen de fuir la réalité. Mais c'est un sommeil qui n'est pas réparateur. La fatigue est là, en permanence, malgré les journées au lit." D'autres personnes, poursuit la psychanalyste, se réveillent plusieurs fois par nuit, ou encore très tôt le matin.


19% des Français vivront un jour une dépression


La dépression est l'une des maladies psychiques les plus répandues dans le monde. Selon une enquête réalisée en 2005 par l'Institut National de la Prévention et de l'Education pour la Santé (INPES), près de 8% des français de 15 à 75 ans (soit près de 3 millions de personnes) ont vécu une dépression au cours des douze derniers mois précédant l'enquête et 19% des français de 15 à 75 ans (soit prés de 9 millions de personnes) ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie.


5 - Modification de l'activité
"Alors que j'étais super active, voire hyper-active, du jour au lendemain j'ai perdu toute énergie, j'ai cessé de m'investir au boulot et à la maison. Moi qui suis du genre à ne pas supporter le désordre, je ne rangeais plus rien", raconte Anaïs. "Une fois encore, il n'y a pas un seul schéma. On peut observer une léthargie ou à l'inverse une agitation excessive", commente Laura Gélin. "En la matière, trop et trop peu se rejoignent."


6 - Un ralentissement de la pensée
"La dépression peut causer une difficulté à réfléchir, à se concentrer, à avoir les idées claires". En cause, la fatigue, le manque de sommeil, mais aussi la baisse des neurostransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. Julien, journaliste, se souvient ainsi avoir commencé à prendre son mal-être au sérieux après avoir constaté qu'il n'arrivait plus à écrire ses articles: "Je ne trouvais plus mes mots, et je perdais le fil lors de mes interviews, comme si j'étais au ralenti."


7 - Une perte d'estime de soi
"Il s'agit là d'une conséquence de la dépression plutôt que d'un signe", analyse Laura Gélin. "La dépression reste souvent mal perçue par l'entourage et d'une manière générale par la société, d'où une certaine culpabilité et une perte d'estime de soi."


8 - Des idées noires
"C'est en cela que la dépression, la vraie, diffère d'une déprime et représente un véritable danger pour la personne qui en souffre", explique la psychologue. Isabelle confie en effet à demi-mots avoir pensé "au pire". Julien, s'il assure n'avoir jamais envisagé de se suicider, concède "des pensées très sombres, la crainte de ne plus jamais éprouver de la joie, de perdre son travail, de ne jamais guérir."


9 - Une grande fatigue inexpliquée
"Je ne me suis jamais sentie aussi fatiguée", raconte Anaïs. J'ai pensé d'ailleurs dans un premier temps avoir une maladie incurable et il a vraiment fallu que mon médecin me fasse passer tous les examens pour que je finisse par admettre que c'était dans ma tête.


10 - Des manifestations somatiques
"Parfois, la dépression est insidieuse. C'est alors l'inconscient qui parle à travers des symptômes physiques: maux de tête, douleurs au dos, problèmes digestifs", décrit Laura Gélin. Isabelle a pour sa part souffert de crampes d'estomac, "de boule dans la gorge en permanence". "La dépression peut aussi diminuer les défenses immunitaires", ajoute Laura Gélin.


Apprendre à mieux se connaître
"Il est dommage de constater que les traitements de la dépression se résument souvent à l'administration d'antidépresseurs, certes parfois indispensables, souvent dans le cas de dépressifs chroniques, mais qui étouffent en quelque sorte les émotions et ne permettent pas forcément de donner du sens à ce qui est un symptôme", regrette Laura Gélin. Selon elle, "on peut aussi, grâce à la thérapie, essayer de chercher ce que signifie un tel épisode, de comprendre pourquoi cela nous arrive. Trouver ce sens peut avoir pour effet la disparition définitive de ces symptômes. C'est un voyage douloureux, qui peut être long, mais c'est aussi la promesse de la découverte de soi, assure la psychanalyste. Et d'alerter: "Si l'on se contente des antidépresseurs, les rechutes sont plus probables, parce qu'on a supprimé le symptôme mais pas la cause."


Journaliste, Caroline Franc Desages est également auteur du blog Pensées by Caro













Dépression
Dépression: dix signes qui ne trompent pas
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ARTICLE La dépression, première cause de maladie chez les adolescents
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Comment se déroule l'entretien avec un psy ?,psychologie,

6 Juillet 2014, 03:27am

Publié par hugo



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Comment se déroule l'entretien avec un psy ?








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Après des événements douloureux, lorsque l’on rencontre des difficultés personnelles, faire la démarche d’aller voir un psy est déjà une étape difficile à franchir. Alors à l’heure du premier rendez-vous, l’appréhension monte. Comment bien aborder un premier entretien avec le thérapeute ? Comment se déroule une séance ? Quelques clés pour commencer une consultation psy le plus sereinement possible.
- Comment se déroule l'entretien avec un psy ?
> Pourquoi consulter un psy ?
Si l’on manque de confiance, que l’on se sent déprimée ou que l’on est tracassée par de petits ennuis, le quotidien devient de plus en plus difficile à gérer. Il est important de se décider à consulter pour savoir où l'on en est et commencer à aller mieux.
> Quel psy pour moi ?
Il est primordial de bien choisir son psy. Le thérapeute peut nous être recommandé par un médecin, par le bouche à oreille, la famille, des amis... Attention, il n’est pas conseillé de prendre le même professionnel qu’une personne qui nous est proche, on risquerait de se brider.
- Le psychologue est titulaire d’un Bac+5 en psychologie. Il n’est pas médecin. Ses consultations peuvent tout de même être prises en charge par la Sécurité Sociale si vous avez une prescription médicale. Il s’intéresse aux comportements humains.
- Le psychiatre est médecin (bac+10), à ce titre il établit un diagnostic et peut vous prescrire des médicaments et ses consultations sont remboursées intégralement ou en partie par la Sécu.
- Le psychothérapeute utilise un grand nombre de pratiques diverses. Le psychanalyste est formé à la théorie analytique. Les deux professionnels n’ont pas de diplôme d’Etat reconnu et ne sont donc pas remboursés.
> Avant le premier entretien avec le psy
Une petite préparation psychologique et mentale s’impose pour pouvoir établir un climat de dialogue ouvert et sincère. Au départ, la communication est difficile car la méfiance est souvent de mise, et les questions personnelles et intimes sont parfois douloureuses à aborder. Il faut en être conscient et essayer de se lancer, n’oublions pas que les psys sont tenus au secret médical.
> Le premier entretien avec le psy
En général, lors du premier rendez-vous, le patient explique les raisons de sa présence, ses motivations et le thérapeute va s’intéresser à sa personnalité et à l’environnement dans lequel il évolue. L’entretien prend en compte le passé et plus particulièrement l’enfance. L’échange verbal est plus ou moins développé selon le psy. A la fin de la séance s’ensuit une réflexion sur ce qui a été dit.
Contrairement aux idées reçues, psychologues, psychiatres et psychothérapeutes sont plutôt enclins au dialogue et proposent dans certains cas précis des tests : d’orientation, de réactions (pour les thérapies comportementales et cognitives)... Les psychanalystes, quant à eux, laissent libre cours à vos pensées et n’interviennent quasiment pas au cours de la séance pour le bon déroulement de l’analyse.
Consulter un psy est un véritable investissement personnel qui demande une grande implication au patient. Aussi, le lien établi entre le patient et le thérapeute doit être basé sur une relation de confiance et de coopération, sans quoi aucun progrès ne pourra être effectué.
Pendant la séance n’hésitez pas à poser des questions sur le "fonctionnement" de la thérapie, sa durée, les rendez-vous, ce qu’elle suppose, les tarifs... pour éviter tout malentendu.
La fréquence des entretiens varie entre 1 à 3 séances par semaine pendant plusieurs mois ou années, et la durée entre 30 minutes et 1h. Toutes ces modalités seront spécifiées par le psy lors du premier entretien. Les honoraires de la consultation peuvent osciller entre 40 et 100€.
> Et après ?
Le travail réalisé se poursuit chez soi, via des mises en situation ou des défis parfois demandés par le psy. S’impliquer dans un processus de changement demande des efforts personnels et du courage. Oubliez la magie, aucun objectif ne peut-être atteint après 2 ou 3 séances (ou alors très rarement). C’est un travail de longue haleine qui demande de la persévérance, mais qui peut se révéler très libérateur.
Après les premières séances, il n’est pas inutile de se poser des questions sur l’entretien, le contact que l’on a avec le psy, si l’on se sent bien... Car la bonne qualité de la relation avec le thérapeute est une condition sine qua non pour le bon déroulement de la thérapie. Si vous n’êtes pas à l’aise, parlez-en à votre psy, et si besoin tournez-vous vers un autre professionnel.


Voir aussi:
> Choisir un psychologue
> Ce que mon psy a changé dans ma vie


Vidéo : 3D : La dépression nerveuse, c'est aussi une histoire de cerveau

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Hypersensibilité : comment identifier un hypersensible en 16 points,psychologie,sante,articles femmes homme,

28 Juin 2014, 20:09pm

Publié par hugo

Amanda L. Chan Devenez fan
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Hypersensibilité : comment identifier un hypersensible en 16 points
Publication: 28/06/2014 13h00 CEST Mis à jour: 28/06/2014 13h00 CEST Print Article SENSITIVE
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PSYCHOLOGIE - Vous avez l’impression d’être souvent dans l’analyse? De beaucoup vous préoccuper de ce que ressentent les autres? Vous aimez les ambiances calmes, loin de l’agitation?


Si c’est le cas, vous êtes peut-être hypersensible. Ce trait de caractère (hypersensibilité) est relativement commun puisqu'il touche près d’une personne sur cinq. La chercheuse Elaine N. Aron, qui s’est penchée sur le sujet au début des années 1990, lui a consacré de nombreuses études et plusieurs ouvrages, dont Ces gens qui ont peur d’avoir peur: mieux comprendre l’hypersensibilité (Les Éditions de l’Homme, 2013). Elle est également l’auteur d’un test d’auto-évaluation (en anglais).


Le succès de livres comme La force des discrets de Susan Cain a suscité un regain d’intérêt pour les personnalités introverties, mais Elaine N. Aron remarque que les hypersensibles sont encore considérés comme minoritaires. Ce qui n’est pas un défaut. Bien au contraire, les hypersensibles sont dotés d’une multitude d’atouts. Voici quelques-uns de leurs points communs.


LIRE AUSSI:


• 18 choses que les gens créatifs font différemment des autres


• 7 choses que les gens calmes font différemment des autres


• 10 choses que les employés productifs font différemment des autres
1. Ils vont au fond des choses.


La capacité à ressentir les choses plus vivement que les autres est l’une de leurs caractéristiques principales. Comme l’explique Ted Zeff, auteur de The Hypersensible's Survival Guide, interrogé par Le Huffington Post, "les hypersensibles sont très intuitifs. Ils vont au fond des choses pour tenter de les comprendre".


2. Ils réagissent plus facilement.


Les hypersensibles sont plus touchés par ce qui les entoure. Selon Elaine N. Aron, ils ont plus d’empathie et se soucient davantage des problèmes de leurs amis. Ils sont aussi plus à l’écoute des réactions des autres face à quelque chose de négatif.


3. On leur dit souvent de ne pas être si sensibles et de ne pas prendre les choses pour eux.


En fonction des cultures, la sensibilité peut être perçue comme un atout ou un défaut, ajoute Ted Zeff. Au cours de ses recherches, il a remarqué qu’on se moquait rarement, voire jamais, des hommes hypersensibles qu’il avait étudiés dans différents pays — comme la Thaïlande ou l’Inde —, à l’inverse de ce qui se passait en Amérique du Nord. "La culture joue donc un rôle important. Dans certains pays, dire de quelqu’un qu’il est trop sensible est un compliment", souligne-t-il.


4. Ils préfèrent les sports individuels.


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Les hypersensibles évitent parfois les sports d’équipe, où chacun est observé en permanence. Ted Zeff a observé que la plupart préféraient les activités physiques individuelles — comme le cyclisme, la course ou la randonnée — aux sports d’équipe. Mais ceux qui avaient grandi dans un environnement sécurisant avaient plus de facilités à pratiquer une activité collective.


5. Ils mettent plus de temps à prendre une décision.


Les hypersensibles perçoivent mieux les nuances et les détails, ce qui complique les décisions, ajoute Elaine N. Aron. Même dans les cas où on ne peut pas parler de bon ou de mauvais choix — concernant le parfum d’une glace, par exemple — les hypersensibles mettent plus de temps à se décider parce qu’ils pèsent systématiquement le pour et le contre.


Son conseil? "Prenez tout le temps que vous pouvez, mais n’hésitez pas à demander un délai supplémentaire si c’est possible", écrivait-elle récemment dans sa newsletter, Comfort Zone. "Pendant ce temps — une minute, une heure, une journée, voire une semaine — faites comme si vous aviez pris votre décision, et observez ce que cela vous fait. Les choses semblent souvent différentes quand on a fait un choix, et cet exercice mental vous donnera l’occasion d’imaginer que vous avez réussi à vous décider." À l’inverse, une fois qu’elle aura fait son choix dans une situation donnée, une personne hypersensible se décidera plus vite à l’avenir.


6. Ils sont aussi plus contrariés s’ils ont fait le "mauvais" choix.


Cette sensation désagréable qui vous envahit quand vous vous rendez compte que vous vous êtes trompé ? Elle est amplifiée chez les hypersensibles "parce qu’ils sont plus enclins à laisser parler leurs émotions", explique Elaine N. Aron.


7. Ils ont vraiment le sens du détail.


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Ils sont les premiers à remarquer la façon dont une pièce est agencée, les nouvelles chaussures que vous portez, ou un changement météorologique.


8. Ils ne sont pas tous introvertis.


En fait, environ 30% sont extravertis, poursuit Elaine N. Aron. Elle a constaté que ces derniers avaient grandi dans une communauté très soudée — une petite rue, une petite ville, ou quand l’un de leurs parents était pasteur ou rabbin —, ce qui les avait amenés à être en contact avec un grand nombre de gens.


9. Ils travaillent bien en équipe.


Parce qu’ils vont au fond des choses, les hypersensibles sont de bons collaborateurs et s’intègrent bien, explique Elaine N. Aron. Mais ils sont peut-être faits davantage pour des postes où ils n’ont pas à trancher. Quand une personne hypersensible fait partie d’une équipe médicale, elle sait analyser les avantages et les inconvénients d’une intervention chirurgicale, mais quelqu’un d’autre devra prendre la décision d’opérer ou non.


10. Ils sont souvent plus anxieux ou dépressifs (mais uniquement s’ils ont vécu beaucoup de choses difficiles).


"Si vous avez eu une vie assez dure, surtout quand vous étiez petit, et que vous ne vous sentez pas à l’aise avec les gens, ni en sécurité chez vous ou à l’école, votre système nerveux est en position ‘inquiet’", indique Elaine N. Aron. Pourtant, tous les hypersensibles ne sont pas forcément angoissés. Avoir des gens sur lesquels on peut compter aide à prévenir ce genre de problèmes. Les parents de personnes hypersensibles doivent notamment comprendre "qu’il faut juste savoir prendre leurs enfants comme ils sont, sans les surprotéger ni les abandonner à eux-mêmes. Trouver le bon équilibre quand ils sont petits leur donnera confiance en eux et leur permettra de s’épanouir", ajoute-t-elle.


11. Les bruits agaçants les stressent généralement beaucoup plus.


Difficile, bien sûr, de trouver des gens qui aiment les bruits stressants, mais les hypersensibles sont dans l’ensemble beaucoup plus, euh… sensibles à la cohue et au bruit. Selon Elaine N. Aron, c’est parce qu’ils se laissent déborder plus facilement par leurs sens.


12. Ils ont horreur de la violence au cinéma.


cover eyes at movies


Les hypersensibles, qui sont bien plus empathiques que la moyenne et réagissent plus facilement aux stimuli, n’aimeront généralement pas les films violents ou d’horreur, explique la chercheuse.


13. Ils pleurent plus fréquemment.


C’est pourquoi ils doivent éviter les situations où ils risquent d’être gênés ou jugés de manière négative s’ils se mettent à pleurer, indique Ted Zeff. Si leur famille et leurs amis savent qu’ils ont la larme facile et qu’ils prennent soin de leur montrent que ça ne les dérange pas, "pleurer comme une madeleine" ne provoquera pas de sentiment de honte.


14. Ils sont plus attentionnés que la moyenne.


Les hypersensibles sont très consciencieux, ajoute Elaine N. Aron. Ils ont donc tendance à faire davantage cas des autres et à se montrer plus polis (ils remarquent aussi plus souvent quand les autres ne font pas d’efforts): ils savent par exemple où se trouve leur chariot quand ils font des courses. Non par peur qu’on le leur vole, mais parce qu’ils ont fait attention à ne pas gêner le passage.


15. Ils sont plus sensibles aux critiques.


Parce qu’ils réagissent de façon plus intense, les hypersensibles utilisent parfois certaines techniques pour éviter les remarques. Ils s’efforcent notamment de tout faire pour plaire (afin que les autres ne trouvent rien à redire à leur comportement) ou se critiquent eux-mêmes de manière préventive, selon Elaine N. Aron. Ted Zeff explique de son côté: "Un hypersensible réagira de façon exacerbée à une critique qui ne vous aurait fait ni chaud ni froid."


16. Oui aux bureaux fermés, non aux open spaces.


cubicles


Les hypersensibles préfèrent généralement travailler au calme. Ted Zeff indique que beaucoup choisissent de travailler de chez eux ou de créer leur entreprise afin de mieux contrôler les aléas de leur environnement professionnel. À l’inverse, ceux qui n’ont pas la possibilité de s’organiser comme ils le souhaitent optent souvent pour des bureaux fermés, où ils ont plus d’intimité et souffrent moins du bruit ambiant que dans un open space.


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Père et papa à la fois,papa,peres,psychologie,

15 Juin 2014, 15:20pm

Publié par hugo

changer ?" :
Philippe Trétiack, écrivain : “Viril : quelle idée bizarre !”
Cinéma : l’étoffe des anti héros
Petit tour du monde de la domination masculine


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Père et papa à la fois


Certes, les enfants ont besoin d’avoir un papa dans la réalité. Mais ils ont aussi besoin d’avoir un père dans la tête, affirme la psychanalyste Claude Halmos.


Claude Halmos


Sommaire
Qu’est-ce qu’un père ?
A quoi cela lui sert-il ? A se situer, à s’orienter et à savoir trois choses.
Pour qu’un papa soit un père
Le rôle de la mère dans la construction du “père”
“Pannes” de “père”
“Tu seras un homme, mon fils !”
Mère et père
"Moi, j’ai pas de papa !"… Cette déclaration, je l’ai entendue des dizaines de fois dans mon bureau. Enoncée par des petits garçons de trois à six ans venus consulter pour des problèmes divers mais qui avaient tous en commun de vivre seuls avec leur mère.


"Moi, j’ai pas de papa !" Cette phrase, ils l’ont tous dite d’emblée alors que je les interrogeais, ainsi que leur mère, sur leur identité. Et presque tous de la même façon : en relevant un peu la tête avec un air qui se voulait bravache et, dans le regard, un rien de défi à l’égard de la "dame d’ordre" que j’étais supposée être étant donné ma fonction.


Tout dans leur attitude semblait me dire : "Tu ne t’y attendais pas à celle-là, hein ? Ça bouscule tes habitudes ! Moi, j’ai pas de papa et alors, toi, tu as quelque chose à dire à ça ?" Or il se trouve que la psychanalyste que je suis avait une chose à dire à ça. Une chose simple, essentielle et bête comme le sont souvent les choses de la vie : "Ce n’est pas possible que tu n’aies pas de papa. Parce que tout le monde a un papa. Tu n’as peut-être pas un papa pour vivre avec toi mais tu as forcément un père parce qu’il faut toujours un père pour faire un enfant. Si tu veux, nous allons demander à ta mère qui est ton père et pourquoi, jusque-là, elle n’a pas pu t’en parler."


Il est arrivé, bien sûr, que la mère stupéfaite, bouleversée et parfois agressée par la déclaration de l’enfant ne supporte pas d’être ainsi interpellée. Mais, le plus souvent, elle a pu commencer à raconter. Sa rencontre avec le géniteur, la conception de l’enfant et les souffrances qui l’avaient menée au silence : "C’était une aventure d’un soir" ou "Il ne voulait pas d’enfant" ou "Moi je pense qu’un père ça ne sert à rien, d’ailleurs le mien…" Et, grâce aux mots de sa mère et à ce que, à travers eux, elle acceptait de revivre, l’enfant a vu, peu à peu, se dessiner la figure de l’absent. Pour ces petits garçons "qui n’avaient pas de papa", un père a commencé de prendre corps ce jour-là.


Comme tous les praticiens qui ont vécu ce genre d’échanges, je peux attester que, chaque fois que les choses ont pu se passer ainsi, une porte s’est ouverte pour l’enfant. Et, si la sortie du tunnel n’a pas été immédiate – parce qu’il faut toujours du temps pour "détricoter" ce que le malheur a tissé –, la vie, en tout cas, s’est remise en marche. Avec, chez l’enfant, des changements profonds qui, dès le lendemain, ont impressionné son entourage et notamment l’école. Pourquoi ces petits garçons ont-ils commencé à "guérir" ? Parce que, à défaut de leur donner un papa, mes interventions leur ont rendu "un père" : c’est avec ce père dans la tête qu’ils sont repartis dans la vie.


Qu’est-ce qu’un père ?


Le père, en effet, ce n’est pas seulement la personne du père (le papa). Le "Père", au sens où l’on en parle quand on dit d’un enfant qu’il a "besoin d’un père", c’est trois choses à la fois.


- C’est d’abord le père-géniteur, dont, même s’il ne l’a jamais vu, l’enfant doit connaître l’existence et l’identité. Et il est important qu’il comprenne bien pourquoi cet homme est son géniteur. Il faut donc qu’il ait des informations sur la sexualité et soit averti du rôle du père dans la conception.


- C’est, bien sûr, le "papa" : celui qui, compagnon ou mari de la mère, élève cet enfant. Il peut s’agir du père-géniteur ou d’un substitut paternel (un beau-père).


- Mais c’est, surtout, ce que l’on pourrait appeler une "instance paternelle" : une instance symbolique que l’enfant doit intérioriser. Pour se construire, en effet, un enfant n’a pas seulement besoin d’avoir un père dans la réalité. Il a besoin d’avoir "un père en lui". C’est-à-dire qu’il doit avoir intériorisé la place et la fonction d’un père.


A quoi cela lui sert-il ? A se situer, à s’orienter et à savoir trois choses.


- A savoir d’où il vient. A savoir qu’il a une origine, des racines et une place. Qu’il est, comme tout le monde, issu de deux lignées : en nommant, pour un enfant, son père, on lui rend aussi, au-delà de ce père, sa lignée paternelle.


- A savoir que sa mère n’a pas pu le "faire" toute seule. Information fondamentale car les enfants petits croient souvent les mères assez puissantes pour faire les enfants seules. Savoir qu’elles ont besoin d’un homme pour cela leur permet de relativiser leur toute-puissance et leur donne un point d’appui pour se séparer d’elles et grandir. Beaucoup d’enfants, en effet, restent collés à leur génitrice parce qu’ils redoutent son pouvoir et craignent, en la quittant, de s’attirer son courroux.


- A savoir, enfin, que sa mère à eu (au moins) un homme dans sa vie. Il est possible que cela n’ait duré qu’un an, un jour ou une heure mais cela a eu lieu. Elle a peut-être désiré cet homme ou été seulement l’objet de son désir à lui mais quoi qu’il en soit, l’enfant sait, à partir de là, qu’il y a dans la vie de sa mère une zone à laquelle il n’a pas accès. Il y a place dans son existence pour autre chose que lui. Il ne peut pas être "tout" pour elle. Dire à un enfant "Tu as un père", c’est mettre en place les conditions pour qu’il intègre l’interdit de l’inceste et, donc, la nécessité pour lui d’aller… "voir ailleurs", de construire sa propre vie, de grandir.


En fait, "avoir un père dans la tête", c’est, pour un enfant, passer du "deux" au "trois" : de la relation à deux (lui-sa mère) à une relation à trois (lui-sa mère-son père). C’est poser l’existence, entre sa mère et lui, d’un tiers. Et d’un tiers investi d’une autorité puisqu’il a le pouvoir, par son existence même, de lui interdire cette mère. Et c’est, d’ailleurs, parce qu’il a, de par sa place, ce pouvoir initial que le père représente, pour l’enfant, l’autorité et la loi.




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Le père idéal selon les mères,meres,peres,papa,psychologie,

14 Juin 2014, 00:09am

Publié par hugo

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Naissance : de l'homme au père
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Alexandre Jardin : « Je suis le père que je n'ai pas eu »
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Je me suis occupé de mon beau-fils sans jamais me prendre pour son père


© Jupiter
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Le père idéal selon les mères


Elles le rêvent parfait mais acceptent qu’il ne le soit pas. Elles le voudraient à la fois bon parent et bon amant, indulgent mais exigeant. À quoi ressemble le père idéal selon les mères ? Nicole Prieur, philosophe, psychothérapeute et thérapeute familiale, nous dévoile leurs attentes.


Laurence Lemoine


Sommaire
Qu'il fasse preuve d'autorité
Qu'il accepte le temps de la maternité
Qu'il transmette ses passions
Qu'il fasse preuve d'autorité


« Depuis six ou huit ans, je vois les jeunes femmes évoluer dans leurs représentations du bon père. Elles attendaient surtout de lui qu’il soit une sorte d’assistant maternel, capable de se substituer à elles dans les fonctions de maternage et les tâches ménagères, et souffraient beaucoup qu’il ne soit pas aussi investi dans ces domaines qu’elles l’auraient souhaité. J’entendais beaucoup : “Je fais tout toute seule. Lui, il joue.” Aujourd’hui, bien qu’elles apprécient toujours qu’il les soulage, elles acceptent davantage l’idée qu’il occupe une place différente de la leur. Cela ne veut pas dire qu’elles envisagent la domesticité comme leur territoire. Mais elles considèrent qu’il a, lui, à faire preuve d’autorité. Là-dessus, elles sont un peu paradoxales : en même temps qu’elles lui demandent de s’imposer, elles aimeraient que ce soit à leur manière à elle. Souvent, elles trouvent qu’il cède trop vite, qu’il baisse trop facilement les bras ou se montre trop dur. De plus en plus, elles ont conscience de ne pas lui laisser l’espace d’être le père qu’elles attendent. »


Qu'il accepte le temps de la maternité


« Les couples d’aujourd’hui ont une certaine aisance à être des couples parentaux, même au-delà de la séparation. Ils savent relativement bien s’entendre sur les questions d’éducation et de répartition de garde. Ce qui leur est plus difficile, c’est de faire avec ce temps, après la naissance, où la sexualité est mise de côté. Souvent, les femmes se sentent bousculées par leur compagnon, pressées de redevenir l’amante alors qu’elles sont tout à leur bébé. C’est d’autant plus vrai lorsqu’elles sont devenues mères sur le tard, qu’elles ont longtemps attendu cette grossesse. Elles ont alors du mal à quitter leur corps de mère, aspirant à prolonger l’expérience de la maternité le plus longtemps possible en étant physiquement proches de leurs enfants. Ce qu’elles voudraient : qu’il fasse preuve de patience, qu’il soit présent pour les aider avec le bébé, qu’il soit lui aussi plus père qu’amant, sans craindre pour leur couple. »




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Qu'est-ce qu'un bon père ?
Alexandre Jardin : « Je suis le père que je n'ai pas eu »
Le père peut-il remplacer la mère ?
Naissance : de l'homme au père
Pères et repères

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Alexandre Jardin : « Je suis le père que je n'ai pas eu »,psychologie,hommes,papa,peres,

13 Juin 2014, 23:21pm

Publié par hugo

A lire aussi dans le dossier "Qu'est-ce qu'un bon père ?" :
Naissance : de l'homme au père
Le père peut-il remplacer la mère ?
Le père idéal selon les mères
Les défis de la paternité à temps partiel
Je suis un père maternant, mais avec de l’autorité quand il le faut
Je me suis occupé de mon beau-fils sans jamais me prendre pour son père


© J.-F. Paga / Grasset
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Alexandre Jardin : « Je suis le père que je n'ai pas eu »


Il a perdu le sien à 15 ans, et il lui a fallu grandir trop tôt, sans soutien masculin. Alexandre Jardin, écrivain et papa de cinq enfants, explique quels chemins, parfois tortueux, il a suivis pour leur transmettre ce que lui n’avait pas reçu.


Christilla Pellé Douel


Sommaire
« J’ai toujours été présent au quotidien »
« De Gaulle et Guitry, mes tuteurs »
« On transmet ce que l'on est »
« Ils sont forts mes fils »
Biographie
Écrivain et cinéaste (prix Femina en 1988 pour Le Zèbre, Gallimard, “Folio”, 1990), Alexandre Jardin est le fils de Pascal Jardin, lui-même romancier et cinéaste. C’est autour du déni familial qui entoure la responsabilité politique de son grand-père Jean Jardin (directeur de cabinet de Pierre Laval en 1942) dans la rafle du Vél’d’Hiv qu’Alexandre Jardin, 48 ans, construit son parcours, après des œuvres plus légères (Le Petit Sauvage et Fanfan, Gallimard, “Folio”, 2000 et 2009). En 2011, la publication de son roman Des gens très bien (Le Livre de poche, 2012) révèle ce secret familial. Il milite pour le soutien à la lecture à travers deux associations qu’il a créées : Lire et faire lire, et Mille Mots. Il vient de publier Mes trois zèbres (Grasset, 2013).


Jamais, en le voyant, on ne pourrait penser que ce type charmant et joyeux, roulant en scooter dans Paris, est un père responsable. Tout le monde connaît son rire énorme et son visage juvénile. Un ado. Seulement voilà : le romancier à succès, le militant de la diffusion de la lecture, le délicieux qui « chope » des prix littéraires est un homme à charge d’âmes. Cinq enfants à son actif, en deux générations. Trois fils d’un premier mariage, 22 ans, 19 ans et 16 ans aujourd’hui, qu’il a élevés seul, quelques années après son divorce. Puis deux petites filles de 8 et 2 ans, avec sa deuxième épouse.Jamais, en le voyant, on ne pourrait penser que ce type charmant et joyeux, roulant en scooter dans Paris, est un père responsable. Tout le monde connaît son rire énorme et son visage juvénile. Un ado. Seulement voilà : le romancier à succès, le militant de la diffusion de la lecture, le délicieux qui « chope » des prix littéraires est un homme à charge d’âmes. Cinq enfants à son actif, en deux générations. Trois fi ls d’un premier mariage, 22 ans, 19 ans et 16 ans aujourd’hui, qu’il a élevés seul, quelques années après son divorce. Puis deux petites filles de 8 et 2 ans, avec sa deuxième épouse.


« J’ai toujours été présent au quotidien »


Donc, le petit Jardin n’est pas un ricaneur qui passe sa vie dans les salons. C’est un père attentif, éducateur. « J’ai toujours été présent au quotidien, celui qui va chez le dentiste, qui fait faire les devoirs et aide un peu à la découverte du monde. » Une destinée inattendue au regard de sa propre histoire. Car, dans la dynastie des Jardin, lorsqu’on demande le père, on découvre Pascal Jardin, scénariste et romancier à succès, un jour ici, le lendemain ailleurs. « Il était très puissant dans notre imaginaire, mais très absent dans le quotidien. Il avait un rapport sidérant avec la réalité. Il l’abolissait, en faisait tout un roman qu’il écrivait chaque jour. » Lorsque la vie semble trop terne, sans relief, Pascal emmène Alexandre avec lui, s’arrête devant une cabine téléphonique en rase campagne, ouvre le bottin et y glisse un chèque en blanc. Puis il annonce, ravi, à son jeune fils : « Si quelqu’un le trouve, nous serons peut-être ruinés ! » Surtout, précise Alexandre : « Mon père m’a transmis l’idée que la vie était un jeu à construire. »


Pour le petit garçon, quoi d’étonnant dans le fait qu’un papa passe le weekend à la campagne avec sa maîtresse et sa femme, ou présente sa dernière amoureuse (danseuse nue au Paradis latin) à son fils ? « Je vivais là-dedans, donc cela me paraissait normal. Pour moi, être un père, c’était être un magicien. » Il faut préciser que la famille Jardin avait pris l’habitude, depuis la guerre et la sinistre histoire du brillant grand-père, de travestir et de dorer la réalité pour la rendre supportable. Les élucubrations du « Zubial » (surnom de Pascal Jardin) semblaient donc naturelles à tous. La vérité était trop atroce pour être affrontée. Bonimenter, faire du bruit pour cacher d’autres cris… Mais le réel resurgit, sinistre. Le Zubial meurt d’un cancer, à 46 ans. Alexandre en a 15. Le magicien a tiré le rideau. Plus d’argent. Plus de paillettes. La mère trouve un travail et dit à son fils, le soir de la mort de son père : « C’est toi le chef de famille, maintenant. »




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ArticlesRéponses d'expertTémoignagesTests
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Le père idéal selon les mères
Le père peut-il remplacer la mère ?
Naissance : de l'homme au père
Pères et repères

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