Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

lgbt

Plus de personnes racisées et LGBT+ élues maires en France , femmes , politiques,

8 Juillet 2020, 00:01am

Publié par hugo

Plus de personnes racisées et LGBT+ élues maires en France
33Partages    Partager sur Facebook
Marie Cau, première mairesse transgenre de France.
Marie Cau, première mairesse transgenre de France.
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Lundi 06 Juillet 2020
Cinq des plus grandes villes de France sont désormais dirigées par des femmes. Et petit à petit, la représentation des minorités aussi, progresse.
A LIRE AUSSI
Pourquoi les personnes LGBTQ sont-elles plus exposées aux violences ?
News essentielles
Pourquoi les personnes LGBTQ sont-elles plus exposées aux...
 
Confinement : "Les personnes fragiles psychologiquement encourent des risques"
News essentielles
Confinement : "Les personnes fragiles psychologiquement...
 
"La plupart des lois discrimine encore les personnes trans"
News essentielles
"La plupart des lois discrimine encore les personnes trans"
Les résultats ont fait la Une. Les plus grandes villes de France sont désormais, à moitié, aux mains de mairesses de gauche (par ailleurs, plus les municipalités tendent à droite, moins les femmes sont aux manettes). Anne Hidalgo à Paris, Michèle Rubirola à Marseille, Martine Aubry à Lille, Jeanne Barseghian à Strasbourg et Johanna Rolland à Nantes. D'autres municipalités aussi ont élu une dirigeante féminine. 17,8 % des 3100 communes de France, exactement, ce qui équivaut à 9,2 millions d'habitant·e·s maintenant dirigé·e·s par des femmes.

Parmi elles, Besançon, qui se félicite d'un résultat inédit (c'est la première fois qu'une mairesse siégera à l'hôtel de ville) incarné par l'écologiste Anne Vignot. Celle-ci a d'ailleurs déclaré que, pendant son mandat, "la politique ne se fera pas à travers la virilité".

 

Découvrez-la
Nouvel écran tactile 8.8"

Inspired by
D'après Le Parisien, lors des élections de 2014, seulement 17,19 % des têtes de listes dans les communes de plus de mille habitant·e·s étaient des femmes, contre 23,06 % aujourd'hui. Une petite victoire qui montre la progression lente, mais réelle, des politiciennes à des postes clés. Et plus les villes sont grandes, plus leur présence (et donc leur visibilité) s'accroît, note Mediapart.

Davantage d'élu·e·s racisé·e·s et LGBT+
Mais une autre représentation gagne (légèrement) du terrain : celle de certaines minorités. Des personnes racisées et de la communauté LGBT+. Plusieurs maire·sse·s ouvertement homosexuel·le·s ont été élu·e·s ou réélu·e·s dans des grandes villes. C'est le cas du socialiste Mathieu Klein, qui prend les commandes de Nancy, après une campagne qui mettait notamment en avant son "mari, médecin généraliste" et leurs "trois enfants". Ou encore David Valence (Parti radical), à Saint-Dié-des-Vosges, et le Républicain Gil Avérous, à Châteauroux.


A Tilloy-lez-Marchiennes, dans le Nord, la première mairesse transgenre a remporté le scrutin de la ville de 550 habitant·e·s. "Les gens ont voté pour moi, car il y avait une envie de changement. Le fait d'être transgenre n'a pas été une question importante", lançait Marie Cau sur le plateau d'A l'air libre, une émission pilotée par Mediapart. Elle y condamnait fermement les violences et crimes transphobes, dont les chiffres ont augmenté en 2019.

Priscilla Zamord, élue écologiste de Rennes, et Yannick Jadot, député européen EELV.
Priscilla Zamord, élue écologiste de Rennes, et Yannick Jadot, député européen EELV.
A Rennes cette fois-ci, l'écologiste métisse et queer Priscilla Zamord (co-tête de liste, elle a rejoint la majorité socialiste de Nathalie Appéré) explique au média s'être "posé la question" de ce qu'elle devait dire sur elle. "Et j'ai choisi d'assumer, car j'ai envie d'être moi-même en politique, sans cachotterie, et parce qu'il y a un enjeu de représentativité".

Pour ce qui est de la représentation, le nombre de maire·sse·s racisé·e·s a aussi quelque peu augmenté au sortir du deuxième tour. En Seine-Saint-Denis par exemple, où le communiste Abdel Sadi et le socialiste Karim Bouamrane ont respectivement remporté Bobigny et Saint-Ouen. A Bezons, Trappes ou Goussainville aussi, des maires non-blancs ont été élus.

La classe populaire, grande absente du scrutin
Les résultats signent une avancée certaine, mais le changement reste péniblement lent. Et dans certains cas, teinté de violences. Comme à Toulouse, où le candidat écologiste ouvertement gay Antoine Maurice a été victime de détournements homophobes, rapporte La Dépêche du Midi.

Et puis, il y a la grande absente de ce scrutin : la classe populaire. Qu'il s'agisse de candidat·e·s ou de votant·e·s, la tranche sociale la plus défavorisée demeure quasi invisible dans ces élections. Dans les quartiers populaires, on compte jusqu'à 80 % d'abstention, déplore Clémentine Autain (Ensemble-Insoumis) dans une tribune publiée sur Libération lundi 6 juillet. La députée de Seine-Saint-Denis appelle à créer des alliances politiques dont le curseur permettra de mobiliser le monde populaire, et à ce que l'écologie devienne l'enjeu des luttes populaires. A ce jour, tou·te·s les élu·e·s EELV sont diplômé·e·s du supérieur. Reste donc à poursuivre l'effort dans toutes les strates de la société, pour toutes les classes de la société.

SOCIÉTÉ ELECTIONS FEMMES LGBTI NEWS ESSENTIELLES FRANCE POLITIQUE DIVERSITÉ


 https://www.terrafemina.com/article/municipales-2020-davantage-de-personnes-racisees-et-lgbt-elues-maires_a354361/1

Voir les commentaires

Municipales en France : Marie Cau, transgenre et maire, femmes, politiques,

29 Juin 2020, 23:12pm

Publié par hugo

 Municipales en France : Marie Cau, transgenre et maire
Marie Cau est devenue samedi 23 mai 2020 maire de Tilloy-lez-Marchiennes, village de 500 habitants dans la région lilloise du nord de la France. A 55 ans, elle devient la première maire transgenre du pays. 
Marie Cau est devenue samedi 23 mai 2020 maire de Tilloy-lez-Marchiennes, village de 500 habitants dans la région lilloise du nord de la France. A 55 ans, elle devient la première maire transgenre du pays. 
©FB/Marie Cau
26 MAI 2020
 Mise à jour 26.05.2020 à 11:17 par 
Terriennes
 
avec AFP
Sa liste était arrivée en tête lors du premier tour des municipales. Confinement oblige, il a fallu attendre deux mois pour que le conseil municipal de Tilloy-lez-Marchiennes, petit village du nord de la France, la choisisse comme maire. Agée de 55 ans, mère de trois enfants, Marie Cau, devient la première maire transgenre du pays et peut enfin fièrement arborer son écharpe tricolore.
"Félicitations, Madame le maire, on vous souhaite du courage!", lance un quinquagénaire enthousiaste, dans la rue principale de ce village de 550 habitants. "Du plaisir à travailler, pas du courage!", réplique en riant Marie Cau, écharpe tricolore ceinte, devant la petite mairie de briques.

Ils n'ont pas voté pour moi parce que je suis transgenre, ni contre, ils ont voté pour un programme et des valeurs.

Marie Cau
Aux élections municipales du 15 mars, sa liste "apolitique", baptisée "Décider ensemble", a remporté entre 63,5% et 73,1% des suffrages en fonction des candidats, avec un taux d'abstention de seulement 32% (plus de 55% au niveau national).
 


"Toute la liste a été élue", se réjouit-elle, le regard bleu et assuré et "pas du tout surprise du résultat". Lassés par 20 ans d'immobilisme et "un village un peu endormi, où le lien social avait disparu, les habitants voulaient du changement", analyse-t-elle. "Ils n'ont pas voté pour moi parce que je suis transgenre, ni contre, ils ont voté pour un programme et des valeurs".

Ingénieure, titulaire d'un diplôme de technicien agricole et d'un BTS horticole, Marie Cau se décrit avant tout comme une cheffe d'entreprise "à la fibre agricole et environnementale".

Et dans cette commune rurale, les habitants "ont été sensibles à la volonté de préserver au maximum l'environnement, développer l'agriculture durable, la solidarité, l'économie locale à travers les circuits courts, les emplois de proximité...", détaille-t-elle.

Jamais élue auparavant, l'édile "démarre avec une feuille blanche, un budget quasi-nul, une école pas encore rouverte et beaucoup d'autres défis liés au coronavirus. Mais avec une dream team" d'une "grande mixité d'âge, d'origine, et de genre".

Recréer du lien, peu importe le genre
Son genre à elle, "ça n'est pas l'important ! Elle vit ici depuis 20 ans, on voit comment elle travaille. S'ils réussissent à recréer du lien, de l'animation, c'est tant mieux pour Tilloy !", commente Hervé Fontanel, un habitant. "Ca crée du renouveau et on parlera plus du village !", renchérit sa voisine Marie-Josée Godefroy.

Cette situation devrait être dans la normalité, puisque les gens votent pour une équipe et un projet.

Marie Cau
Depuis le début de sa transition il y a 15 ans, Marie Cau n'a vécu ici "ni discrimination, ni brimades": "c'est rare, les gens sont bienveillants, malgré quelques maladresses", confie-t-elle. Si elle doit encore accomplir les démarches administratives pour modifier son état civil, elle utilise déjà couramment son troisième prénom de naissance "et les gens le respectent".

Dans Le Parisien, elle explique qu'elle n'a pas eu à changer de prénom car Marie est son troisième prénom de naissance, "Je l'utilise couramment depuis deux ans comme le Code civil m'y autorise". Depuis 2016, les personnes transgenres n'ont plus à se justifier par des documents médicaux mais doivent toujours passer devant un tribunal pour obtenir un changement d'état civil.

De nature discrète, "pas militante", "elle n'a pas eu de tabou, a parlé d'elle aux habitants qui posaient des questions" pour clore le sujet et "se concentrer sur l'action municipale", explique sa compagne et conseillère municipale Nathalie Leconte, "surprise de l'énorme médiatisation de l'élection".

"Cette situation devrait être dans la normalité, puisque les gens votent pour une équipe et un projet", juge Marie Cau, attendant impatiemment "le jour où ce sera devenu un non-évènement". Elle reconnaît toutefois que son élection peut contribuer à "banaliser les choses", montrer "que les personnes transgenre peuvent avoir une vie sociale et politique normale".


🇫🇷 MarleneSchiappa

@MarleneSchiappa
La visibilité trans, et donc la lutte contre la transphobie, passe aussi par l'exercice de responsabilités politiques ou publiques. 
Félicitations à Marie Cau ! #démocratie #LGBT+ https://twitter.com/le_Parisien/status/1264310478819463169 …

Le Parisien

@le_Parisien
Nord : Marie Cau, première personne transgenre élue maire en France https://l.leparisien.fr/Ha4-M 

310
12:10 - 24 mai 2020
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
116 personnes parlent à ce sujet
La secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa a tenu à saluer et féliciter l'élection de Marie Cau sur son compte twitter, tout comme plusieurs associations. Pour la co-présidente de SOS Homophobie Véronique Godet, cette "première va marquer l'histoire des personnes trans et de la politique française".

"On note aujourd'hui que beaucoup de personnes trans sont dans un processus d'émancipation, commencent à occuper des espaces publics dans lesquels elles étaient autrefois niées, avec la volonté de rendre progressivement invisible le genre, pour qu'on voit ce qu'elles apportent au collectif", s'enthousiasme de son côté Giovana Rincon. La présidente d'Acceptess-T espère "voir ce type de progrès se démultiplier, jusqu'à ce qu'on élise un maire trans dans une grande ville comme Paris".

Sur les réseaux sociaux, nombreux.ses ont voulu aussi féliciter l'arrivée de la nouvelle mairesse. "Bonjour Madame, je ne vous connais pas mais votre élection me laisse à croire que peut-être en France la tolérance, le vivre ensemble et le respect ne sont pas des territoires perdus. J'ai une petite fille à qui j'explique tous les jours que les êtres humains sont tous différents et que cette différence fait leur richesse, pas un motif d'exclusion ou de haine. Merci pour l'espoir et l'exemple et félicitations !", commente un.e internaute sur sa page Facebook. 

Pas sûr que Marie Cau souhaite qu'on la cantonne à un rôle de porte-drapeau. Son rêve à elle c'est plutôt, comme elle le dit elle-même, "de bâtir un village exemplaire, démontrer que de simples citoyens peuvent faire ici des choses qu'un gouvernement tout en haut n'arrive pas à faire".

Outre l'écologie et lien social, Marie Cau a montré tout au long du confinement son engagement de proximité pour combattre la pandémie en relayant les appels à fabriquer des masques, ainsi que pour la lutte contre les violences conjugales. 


A retrouver dans Terriennes :
>A quand un #MeToo des femmes transgenres ?
>#MeTooTrans : la parole se libère pour lutter contre la transphobie
>Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie : Tessa Ganserer, 1ère députée transgenre d'Allemagne
>Pakistan : Marvia Malik, première présentatrice TV transgenre


https://information.tv5monde.com/terriennes/municipales-en-france-marie-cau-transgenre-et-maire-360505

Voir les commentaires

Municipales en France : Marie Cau, transgenre et maire,femmes,politiques

27 Mai 2020, 22:43pm

Publié par hugo

 Municipales en France : Marie Cau, transgenre et maire
 
Marie Cau est devenue samedi 23 mai 2020 maire de Tilloy-lez-Marchiennes, village de 500 habitants dans la région lilloise du nord de la France. A 55 ans, elle devient la première maire transgenre du pays.
©FB/Marie Cau
26 mai 2020
Mise à jour 26.05.2020 à 11:17 par
Terriennes
avec AFP
Sa liste était arrivée en tête lors du premier tour des municipales. Confinement oblige, il a fallu attendre deux mois pour que le conseil municipal de Tilloy-lez-Marchiennes, petit village du nord de la France, la choisisse comme maire. Agée de 55 ans, mère de trois enfants, Marie Cau, devient la première maire transgenre du pays et peut enfin fièrement arborer son écharpe tricolore.
 
 

"Félicitations, Madame le maire, on vous souhaite du courage!", lance un quinquagénaire enthousiaste, dans la rue principale de ce village de 550 habitants. "Du plaisir à travailler, pas du courage!", réplique en riant Marie Cau, écharpe tricolore ceinte, devant la petite mairie de briques.
Ils n'ont pas voté pour moi parce que je suis transgenre, ni contre, ils ont voté pour un programme et des valeurs.
Marie Cau
Aux élections municipales du 15 mars, sa liste "apolitique", baptisée "Décider ensemble", a remporté entre 63,5% et 73,1% des suffrages en fonction des candidats, avec un taux d'abstention de seulement 32% (plus de 55% au niveau national).
 
"Toute la liste a été élue", se réjouit-elle, le regard bleu et assuré et "pas du tout surprise du résultat". Lassés par 20 ans d'immobilisme et "un village un peu endormi, où le lien social avait disparu, les habitants voulaient du changement", analyse-t-elle. "Ils n'ont pas voté pour moi parce que je suis transgenre, ni contre, ils ont voté pour un programme et des valeurs".
Ingénieure, titulaire d'un diplôme de technicien agricole et d'un BTS horticole, Marie Cau se décrit avant tout comme une cheffe d'entreprise "à la fibre agricole et environnementale".
Et dans cette commune rurale, les habitants "ont été sensibles à la volonté de préserver au maximum l'environnement, développer l'agriculture durable, la solidarité, l'économie locale à travers les circuits courts, les emplois de proximité...", détaille-t-elle.
Jamais élue auparavant, l'édile "démarre avec une feuille blanche, un budget quasi-nul, une école pas encore rouverte et beaucoup d'autres défis liés au coronavirus. Mais avec une dream team" d'une "grande mixité d'âge, d'origine, et de genre".
Recréer du lien, peu importe le genre
Son genre à elle, "ça n'est pas l'important ! Elle vit ici depuis 20 ans, on voit comment elle travaille. S'ils réussissent à recréer du lien, de l'animation, c'est tant mieux pour Tilloy !", commente Hervé Fontanel, un habitant. "Ca crée du renouveau et on parlera plus du village !", renchérit sa voisine Marie-Josée Godefroy.
Cette situation devrait être dans la normalité, puisque les gens votent pour une équipe et un projet.
Marie Cau
Depuis le début de sa transition il y a 15 ans, Marie Cau n'a vécu ici "ni discrimination, ni brimades": "c'est rare, les gens sont bienveillants, malgré quelques maladresses", confie-t-elle. Si elle doit encore accomplir les démarches administratives pour modifier son état civil, elle utilise déjà couramment son troisième prénom de naissance "et les gens le respectent".
Dans Le Parisien, elle explique qu'elle n'a pas eu à changer de prénom car Marie est son troisième prénom de naissance, "Je l'utilise couramment depuis deux ans comme le Code civil m'y autorise". Depuis 2016, les personnes transgenres n'ont plus à se justifier par des documents médicaux mais doivent toujours passer devant un tribunal pour obtenir un changement d'état civil.
De nature discrète, "pas militante", "elle n'a pas eu de tabou, a parlé d'elle aux habitants qui posaient des questions" pour clore le sujet et "se concentrer sur l'action municipale", explique sa compagne et conseillère municipale Nathalie Leconte, "surprise de l'énorme médiatisation de l'élection".
"Cette situation devrait être dans la normalité, puisque les gens votent pour une équipe et un projet", juge Marie Cau, attendant impatiemment "le jour où ce sera devenu un non-évènement". Elle reconnaît toutefois que son élection peut contribuer à "banaliser les choses", montrer "que les personnes transgenre peuvent avoir une vie sociale et politique normale".
La secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa a tenu à saluer et féliciter l'élection de Marie Cau sur son compte twitter, tout comme plusieurs associations. Pour la co-présidente de SOS Homophobie Véronique Godet, cette "première va marquer l'histoire des personnes trans et de la politique française".
"On note aujourd'hui que beaucoup de personnes trans sont dans un processus d'émancipation, commencent à occuper des espaces publics dans lesquels elles étaient autrefois niées, avec la volonté de rendre progressivement invisible le genre, pour qu'on voit ce qu'elles apportent au collectif", s'enthousiasme de son côté Giovana Rincon. La présidente d'Acceptess-T espère "voir ce type de progrès se démultiplier, jusqu'à ce qu'on élise un maire trans dans une grande ville comme Paris".
Sur les réseaux sociaux, nombreux.ses ont voulu aussi féliciter l'arrivée de la nouvelle mairesse. "Bonjour Madame, je ne vous connais pas mais votre élection me laisse à croire que peut-être en France la tolérance, le vivre ensemble et le respect ne sont pas des territoires perdus. J'ai une petite fille à qui j'explique tous les jours que les êtres humains sont tous différents et que cette différence fait leur richesse, pas un motif d'exclusion ou de haine. Merci pour l'espoir et l'exemple et félicitations !", commente un.e internaute sur sa page Facebook.
Pas sûr que Marie Cau souhaite qu'on la cantonne à un rôle de porte-drapeau. Son rêve à elle c'est plutôt, comme elle le dit elle-même, "de bâtir un village exemplaire, démontrer que de simples citoyens peuvent faire ici des choses qu'un gouvernement tout en haut n'arrive pas à faire".
Outre l'écologie et lien social, Marie Cau a montré tout au long du confinement son engagement de proximité pour combattre la pandémie en relayant les appels à fabriquer des masques, ainsi que pour la lutte contre les violences conjugales.
A retrouver dans Terriennes :
>A quand un #MeToo des femmes transgenres ?
>#MeTooTrans : la parole se libère pour lutter contre la transphobie
>Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie : Tessa Ganserer, 1ère députée transgenre d'Allemagne
>Pakistan : Marvia Malik, première présentatrice TV transgenre
Terriennes
avec AFP
Mise à jour 26.05.2020 à 11:17

 https://information.tv5monde.com/terriennes/municipales-en-france-marie-cau-transgenre-et-maire-360505

Voir les commentaires

Elena Grigorieva : tuée pour avoir défendu les droits des LGBT en Russie ?,femmes,violence

27 Juillet 2019, 14:50pm

Publié par hugo

 Elena Grigorieva : tuée pour avoir défendu les droits des LGBT en Russie ?
 
Elena Grigorieva
@rdunbar83
26 juil 2019
Mise à jour 27.07.2019 à 09:45 par
TerriennesLiliane Charrier
Elle avait reçu des menaces, été agressée et avait déposé plainte à plusieurs reprises, en vain... Elena Grigorieva a été assassinée ce 20 juillet. Militante pour les droits des LGBT en Russie, elle était la cible d'un site appelant à la "chasse aux homosexuels".
 
 
"Le corps d'une femme de 41 ans portant de multiples blessures au couteau a été découvert dimanche dans le sud de Saint-Petersbourg", précisaient les enquêteurs ce lundi 22 juillet. Les coups ont été portés dans le dos et au visage. La victime aurait également été étranglée. Retrouvée morte à Saint-Pétersbourg, Elena Grigorieva était une militante russe des droits LGBT et de différentes causes de l'opposition :
 
“Elena a été tuée parce qu'elle n'avait pas peur de dire la vérité sur des sujets traditionnellement occultés en Russie, et que taisent les chaînes de télévision officielles,” affirme Marina Ken, une militante venue rendre hommage à Elena Grigorieva dès le lendemain de l'annonce de sa mort à Saint-Pétersbourg, comme des dizaines d'autres manifestants.
 
Hommage à Elena Grigorieva, Saint-Péterbourg, Russie, le 23 juillet 2019.
©AP Photo/Dmitri Lovetsky
Tous les militants venus rendre un dernier hommage à Elena Grigorieva rappellent les nombreuses menaces qu'elle a reçues, notamment du fait de son engagement pour la défense des droits des LGBT. Bien que l'homosexualité ne soit pas illégale en Russie, l'homophobie y est parfois très violente. Les agressions à caractère homophobe se multiplient depuis 2013, depuis que le pays interdit ce qu'il dénomme la "propagande homosexuelle" devant des mineurs - à commencer par les marches des fiertés. Une interdiction qui, souligne une Cour européenne, "a renforcé la stigmatisation et les préjugés, et encouragé l'homophobie."
Incitation à la haine sur Internet
Comme d’autres militants activistes, Elena Grigorieva était depuis plusieurs mois la cible d'incitations à la haine sur un site appelant à participer au jeu baptisé "retour en Tchétchénie", allusion à la violente répression anti-gay lancée en Tchétchénie en 2017. Ouvert en avril 2018, le site "Saw", d'après la série de films d’horreur du même nom, a été bloqué le 20 juillet dernier, mais il avait depuis longtemps publié le nom et la photo d'Elena Grigorieva, entre autres militant.e.s des droits des LGBT, appelant à les traquer et à les torturer comme dans les films.
Voici peu, Elena Grigorieva dénonçait sur sa page Facebook la "chasse aux homosexuels, bisexuels et transgenres" encouragée par le site "Saw", déplorant que "les autorités policières n’aient encore rien fait afin de démasquer les responsables de ce 'jeu' pour les traduire en justice."  Trois jours plus tard, elle était morte.
 
Human Rights Campaign, première organisation de défense des droits des LGBTQ aux Etats-Unis, appelle les autorités russes à engager une "enquête approfondie" - pour l'instant, la police russe n'a pas confirmé qu'elle ouvrirait une enquête pour crime de haine. Le directeur de Human Rights Campaign, Jay Gilliam, insiste : "Ces autorités et leurs dirigeants se doivent de protéger les personnes en danger du fait de leur orientation sexuelle, de leur identité ou de leur expression de genre, ainsi que tous ceux qui les soutiennent".
Le meurtre reste exceptionnel, mais les menaces sont quotidiennes et les autorités laissent faire les sites qui diffusent des messages de haine.
Igor Kochetkov,  président du réseau LGBT russe​
Igor Kochetkov,  président du réseau LGBT russe, est lui aussi visé par Saw.  "Les militants s'exposent toujours à certains risques, dit-il. Le meurtre reste exceptionnel, mais les menaces sont quotidiennes et les autorités laissent faire les sites et les réseaux qui diffusent des messages de haine et des listes de personnes à abattre."
Paradoxalement, les derniers sondages révèlent que les Russes n'ont jamais été aussi favorables aux droits des personnes LGBT depuis 14 ans : près de la moitié de la population se déclare en faveur de l'égalité des droits pour les membres de la communauté LGBT selon l'institut indépendant Levada Center.
 
Elena Grigorieva participait régulièrement à des rassemblements en faveur de la communauté LGBT, mais aussi des prisonniers politiques. Selon le site russophone Mediazona, elle avait été arrêtée à plusieurs reprises ces derniers mois, lors de manifestations pour les droits des personnes LGBT, mais aussi contre la torture et l'échange de territoires entre la Tchétchénie et l'Ingouchie. Elle  militait aussi contre l'annexion de la Crimée par la Russie.
 
Elena Grigorieva "a été sauvagement tuée près de chez elle" de huit coups de couteau dans la nuit du 19 au 20 juillet, rapporte le militant de l'opposition Dinar Idrisov. Sur sa page Facebook, il a lancé une collecte de fonds au profit de la mère de son amie pour financer ses funérailles, étant donnée "la situation très difficile de sa famille".
Le Comité d'enquête russe annonce l'arrestation d'un suspect, né en 1981, originaire de l'ex-république soviétique du Kirghizstan, déjà condamné par la justice. Il aurait été en état d'ébrité au moment des faits. Les enquêteurs disent en effet avoir reçu des preuves confirmant que le meurtre avait eu lieu dans le cadre d'un conflit personnel" mêlant des "gens se connaissant au préalable". Une hypothèse corroborée par Fontanka, un journal en ligne de Saint-Petersbourg, qui avance que le suspect est un homme qui aurait effectué de petits travaux chez la victime.
 
A lire aussi dans Terriennes :

https://information.tv5monde.com/terriennes/elena-grigorieva-tuee-pour-avoir-defendu-les-droits-des-lgbt-en-russie-313103

Voir les commentaires

Don de sang : des associations LGBT+ portent plainte contre la France pour discrimination,racisme,

21 Juin 2019, 15:17pm

Publié par hugo

Don de sang : des associations LGBT+ portent plainte contre la France pour discrimination
Par Megan Bourdon Publié le 20/06/2019 à 17:33
 

Partager
 

5 associations LGBT+ portent plainte contre la France devant la Commission européenne pour discrimination. En cause ? L’obligation pour les hommes homosexuels d’observer une période d’abstinence de douze mois pour pouvoir donner leur sang.
Stop Homophobie, Mousse, Élus locaux contre le sida, SOS Homophobie et Familles LGBT portent plainte ce jeudi contre l’État français, auprès de la Commission européenne, pour discrimination. Elles dénoncent la période d’abstinence de douze mois que doivent respecter les hommes homosexuels avant de donner leur sang. Une restriction « qui exclut dans les faits 93,8% des gays du don du sang », estiment les associations dans un communiqué commun.
À travers leur plainte, les associations, déboutées par le Conseil d'État en 2017, souhaitent que cette distinction basée sur l’orientation sexuelle du donneur soit reconnue comme discriminante et illégale.
Lire aussi :
Actes homophobes en hausse : "La sécurité des personnes LGBT est en jeu", s'alarment les associations
L’évolution de la législation
De 1983 à 2016, les personnes homosexuelles étaient exclues du don du sang. À cause de leur orientation sexuelle, on estimait les risques de propagation du virus du sida trop forts. Depuis juillet 2016, ils peuvent donner leur sang, mais à condition de réaliser une année d’abstinence sexuelle avant le don.
En 2018, l'Assemblée nationale a rejeté un projet de loi socialiste visant à donner l’accès au don du sang aux hommes homosexuels sous les mêmes conditions que le reste de la population. En effet, les personnes hétérosexuelles doivent respecter un délai de quatre mois sans changer de partenaire.
Depuis 2018, la Cour européenne des droits de l’homme est saisie sur cette question pour faire valoir l’atteinte aux droits fondamentaux.
Dialogue de sourds
L’avocat des associations, Etienne Deshoulières, cité par le Parisien, explique que cette règle « crée une insécurité juridique pour les personnes LGBT +, car elle rend possibles les discriminations basées sur le comportement sexuel ».
En outre, selon une étude de Santé publique France, le risque de transmission du sida par transfusion n’a pas augmenté depuis l’ouverture du don aux homosexuels en 2016.
Partager

https://www.marieclaire.fr/don-de-sang-des-associations-lgbt-portent-plainte-contre-la-france-pour-discrimination,1317212.asp

Voir les commentaires

Discriminations. Une année noire pour les personnes LGBT,racisme

15 Mai 2019, 02:34am

Publié par hugo

 
Manisfestation contre l’homophobie, en octobre 2018. Année où on enregistre un bond de 66 % des agressions physiques LGBT-phobes. E. Ruiz/NurPhoto/AFP
Discriminations. Une année noire pour les personnes LGBT
Mercredi, 15 Mai, 2019
Ixchel Delaporte
L’association SOS Homophobie déplore, pour l’année 2018, un pic jamais atteint du nombre d’agressions physiques LGBT-phobes.
C’est un bien triste record annoncé par SOS Homophobie. Selon son rapport annuel 2019, les agressions physiques envers les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) ont atteint un nouveau record : 231 agressions recensées, par rapport au dernier pic, datant de 2013 (188 cas). « Face à l’aggravation des violences, nous avons dès la fin de l’été 2018 tiré la sonnette d’alarme, alors que pas un jour ne passait sans la révélation d’une agression. (…) Nous saluons le courage des victimes, qui brisent la loi du silence », peut-on lire dans l’introduction du rapport signé par Véronique Godet et Joël Deumier, coprésidents de l’association. Par rapport à 2017, l’année 2018 enregistre un bond de 66 % des agressions physiques LGBT-phobes. Ces mauvais résultats sont dus au dernier trimestre, au cours duquel un cas d’agression par jour en moyenne a été signalé à SOS Homophobie. Les manifestations de rejet (62 %) et les insultes (51 %) sont les faits les plus fréquemment signalés par les victimes, devant les discriminations (38 %), le harcèlement (20 %), les menaces (17 %) et la diffamation (17 %).
Le rapport relève également l’augmentation des signalements de la part des lesbiennes. Ils ont bondi de 42 %, avec 365 actes répertoriés. « Avant, les lesbiennes minimisaient les agressions, les insultes. Désormais, elles prennent plus souvent la parole. Cela s’inscrit dans une vague revendicative, dans le sillage des mouvements féministes initiés par #Metoo et #Balancetonporc », constate Véronique Godet. « Les lesbiennes continuent d’être invisibilisées », observe néanmoins SOS Homophobie dans son rapport. Quant aux cas gayphobes, ils progressent de 10 % par rapport à 2017.
Plus de volontarisme politique
Comme chaque année depuis 2010, Internet reste « le premier lieu d’expression des LGBT-phobies », déplore l’association, avec 23 % des signalements. L’utilisation quotidienne des réseaux sociaux et leur impact font caisse de résonance de ces manifestations haineuses, amplifiées par le sentiment d’impunité en partie lié à l’anonymat. Concernant enfin le ressenti des personnes agressées, pour 62 % d’entre elles, ces violences sont le fruit « du rejet et de l’ignorance ». Mais ce sont en particulier les bi et les trans qui subissent la mise au ban, à 92 % et 85 %. Face à ces constats alarmants, l’association appelle à davantage de volontarisme politique : « Si nous pouvons saluer certaines mesures, telles que porter plainte en ligne ou le lancement d’une campagne contre l’homophobie par l’éducation nationale, nous déplorons que trop de mesures restent lettre morte. »
Ixchel Delaporte

https://www.humanite.fr/discriminations-une-annee-noire-pour-les-personnes-lgbt-672221

Voir les commentaires

Homophobie Le nombre de victimes agressées en hausse,racisme

15 Mai 2019, 02:33am

Publié par hugo

 Homophobie Le nombre de victimes agressées en hausse
Mardi, 14 Mai, 2019
Camille Bauer
Le nombre de personnes victimes d’agressions physique à caractère homophobe (gifles, coups…) a augmenté de 5 points en moins d’un an.
Le nombre de personnes victimes d’agressions physique à caractère homophobe (gifles, coups…) a augmenté de 5 points en moins d’un an. Au total, 22 % des personnes se définissant comme LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans) déclarent avoir été affectées, selon une étude de l’Ifop réalisée auprès de 1 229 personnes et publiée hier. La tendance est en revanche stable concernant les injures (29 %, +1 point), les destructions de biens (21 %, =) ou encore les attouchements à caractère sexuel (22 %, -2 pts).Dans la majorité des cas, l’agresseur est un homme (78 %), de moins de 30 ans (75 %), qui agit en présence d’un groupe (61 %). En majorité, les victimes renoncent à dénoncer ces violences. Elles sont 27 % à aller dans un commissariat, 20 % à porter plainte officiellement et 19 % a cherché de l’aide auprès d’une association LGBT. À la place, elles adoptent des « stratégies d’invisibilité », évitant de se tenir la main ou de s’embrasser en public. C. B.


https://www.humanite.fr/article-sans-titre-672200

Voir les commentaires

Plus d’une personne LGBT sur deux a déjà été agressée, les violences physiques en hausse,racisme,

15 Mai 2019, 02:04am

Publié par hugo

 Nouveau rapport de l'Ifop
Plus d’une personne LGBT sur deux a déjà été agressée, les violences physiques en hausse
Selon une nouvelle enquête, plus de la moitié des personnes LGBT en France ont subi au cours de leur vie une agression LGBTphobe. L'enquête révèle également que les actes de violence physique sont en hausse sur les 12 derniers mois.
Cléo Rivierre
lundi 13 mai
 

 2
 
Une enquête Ifop pour la fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais, publiée ce lundi, donne un état des lieux des violences dont sont victimes les personnes lesbiennes, gays, bi et transgenre en France. L’enquête démontre que plus de la moitié d’entre elles (55%) a déjà été victime d’au moins une agression LGBTphobe. 22% ont déjà été victime d’une agression physique.
Si l’on compare les résultats de ce rapport avec ceux d’un rapport similaire réalisé par l’Ifop en juin 2018, on constate une augmentation nette des violences physiques, puisqu’il y a un an, le nombre de personnes LGBT qui déclarait avoir été victime de telles agressions s’élevait à 17%. Le nombre de victimes de viols est également en hausse de deux points (il est passé de 11% à 13%).
L’enquête montre également que les agresseurs sont majoritairement des hommes (dans 78% des cas). 61% des victimes rapportent avoir été agressées par des personnes qui étaient en groupe. L’Ifop informe également sur la relation entre victimes et agresseurs : dans 28% des cas, il s’agit de camarades de classe ; dans 23% des cas, de collègues, dans 22% des cas, de recruteurs ou de chefs d’entreprises, et dans 21% des cas, de policiers.
Devant l’ampleur des violences, une écrasante majorité des personnes LGBT adoptent des « stratégies d’invisibilité » : par exemple, 63% déclarent éviter d’embrasser une personne du même sexe en public. Dans le pire des cas, cette situation conduit à des envies de suicide : 23% des personnes LGBT ont eu des pensées suicidaires lors des douze derniers mois ; ce taux s’élève à 60% chez les personnes victimes d’agressions physiques.
Ces chiffres terriblement élevés montrent que l’oppression des personnes LGBT a un caractère systémique : il ne s’agit pas seulement d’actes isolés mais bien d’une oppression qui prend de multiples formes, des insultes aux violences physiques en passant par la discrimination à l’embauche.
Ainsi, la lutte contre l’oppression des LGBT est plus que nécessaire. Face au caractère systémique de celle-ci, il n’y a pas de solution individuelle ni institutionnelle qui serait suffisante. Il s’agit de transformer radicalement la société. Ainsi, les marches des fiertés, organisées au mois de juin dans la plupart des grandes villes, seront l’occasion de s’organiser collectivement pour lutter contre l’oppression. Ce d’autant plus que cette année marquera les 50 ans des émeutes de Stonewall, élément déclencheur du mouvement de libération des LGBT et des marches des fiertés.
Crédit photo : PASCAL PAVANI / AFP

https://www.revolutionpermanente.fr/Plus-d-une-personne-LGBT-sur-deux-a-deja-ete-agressee-les-violences-physiques-en-hausse

Voir les commentaires

VIDEO. Lutte contre les violences envers les personnes LGBT : quelles sont les mesures annoncées par le gouvernement ?,racisme,homophobie

30 Novembre 2018, 02:35am

Publié par hugo

 VIDEO. Lutte contre les violences envers les personnes LGBT : quelles sont les mesures annoncées par le gouvernement ?
Pour lutter contre les violences faites aux personnes LGBT, le gouvernement a annoncé une série de mesures ce lundi 26 novembre. Voici ce que contient précisément ce "plan d'urgence".
 
 

BRUT
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 27/11/2018 | 16:08
publié le 27/11/2018 | 11:59
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
La secrétaire d’État chargée de la lutte contre les discriminations Marlène Schiappa a présenté, ce lundi 26 novembre en Conseil des ministres, une série de mesures contre les violences homophobes.
Ils sont nombreux ces dernières semaines. Les témoignages, notamment sur les réseaux sociaux, de personnes victimes de violentes agressions LGBT-phobes. Dans ce contexte de recrudescence de ces violences, plusieurs mesures ont été présentées. Dans ce "plan d’urgence", figure d’abord le lancement d’une campagne de communication nationale de lutte contre la "haine anti-LGBT" dès 2019. S’ajoute à cela la prescription de davantage de formations de référents dans les commissariats et dans les brigades de gendarmerie pour améliorer l’accueil des personnes victimes d'agressions.
Même chose dans les écoles de service public : le plan préconise plus de formations notamment pour les policiers, les gendarmes, les surveillants pénitentiaires, les magistrats et les professeurs.
Éduquer dès le plus jeune âge
Mais pour faire face à ce fléau, il est également important de veiller à une bonne éducation dès le plus jeune âge. Ainsi, une sensibilisation dès l’école fait partie des mesures proposées par Marlène Schiappa. Des interventions de sensibilisation en milieu scolaire avec des associations agréées, notamment au collège et au lycée vont avoir lieu dès 2019.
L’action des divers comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme à la lutte contre les violences à l'égard des personnes LGBT va être étendue. À l’échelle internationale aussi, le plan indique que la France veut s’engager en faveur de la dépénalisation mondiale de l’homophobie en rappelant ses positions à l’ONU et au Conseil de l’Europe.
Pour le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, "c’est un combat qui est long, c’est un combat qui est difficile. C’est un combat qui appelle une mobilisation générale des pouvoirs publics, bien sûr, et de la société dans son entièreté."
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/mariage-et-homoparentalite/video-lutte-contre-les-violences-envers-les-personnes-lgbt-quelles-sont-les-mesures-annoncees-par-le-gouvernement_3074221.html

Voir les commentaires

Paris : les locaux de "Garçon Magazine" dégradés avec des tags homophobes,racisme

25 Septembre 2018, 08:33am

Publié par hugo

 
Paris : les locaux de "Garçon Magazine" dégradés avec des tags homophobes
"Nous avons découvert avec stupeur l'entrée de nos bureaux saccagée, pillée et taguée : 'sale PD'", annonce la rédaction sur son compte Twitter.
Capture d'écran du compte Twitter de "Garçon Magazine", le 24 septembre 2018, montrant les dégradations des locaux de la rédaction, à Paris. (GARÇON MAGAZINE)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 24/09/2018 | 17:56
publié le 24/09/2018 | 17:12
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
 
il y a 3 heures
Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais sur les lieux du meurtre pour une reconstitution
Les locaux parisiens de la rédaction de Garçon Magazine ont subi dimanche des dégradations avec des tags d'insultes homophobes, a annoncé le média sur son compte Twitter, lundi 24 septembre. "Nous avons découvert avec stupeur l'entrée de nos bureaux saccagée, pillée et taguée", a détaillé la rédaction sur les réseaux sociaux. Les photos publiées montrent plusieurs inscriptions "sale PD".

"Nous avons beau être en 2018 et à Paris, l'homophobie est toujours bien présente, nous devons plus que tout être solidaires et dénoncer ces actes au quotidien", poursuit le magazine. La rédaction a annoncé le dépôt d'une plainte.
"On va être plus vigilants"
Le directeur de la publication, Christophe Soret, a découvert les dégradations dimanche soir, comme il l'explique à Komitid. Il a découvert que les disques durs et des ordinateurs laissés un peu plus tôt dans le couloir devant la rédaction avaient été dérobés. Des magazines et cartons ont été renversés et deux murs ont été vandalisés avec des inscriptions homophobes.
Selon Christophe Soret, l'acte a été prémédité. "Il fallait une première fois, ça fait quatre ans que les bureaux sont ici, je m'étonnais qu'on n'ait jamais eu de problèmes. On va être plus vigilants, mais dans trois semaines on sera passés à autre chose", dit-il.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/lgbt/paris-les-locaux-de-garcon-magazine-degrades-avec-des-tags-homophobes_2955055.html

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>