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LGBTphobie, propos dégradants et harcèlement contre les femmes : la pression monte contre SpaceX

8 Février 2024, 04:40am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 LGBTphobie, propos dégradants et harcèlement contre les femmes : la pression monte contre SpaceX
Publié le 7 février 2024 à 10 h 38 min
Malgré ses tentatives d'étouffer l'affaire, SpaceX fait l'objet d'enquêtes au sujet d'accusations de harcèlement sexuel et de discrimination au sein de l'entreprise cofondée par Elon Musk.
Elon Musk, fondateur de SpaceX, en juin 2023, à ParisElon Musk, fondateur de SpaceX, en juin 2023, à Paris - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
Malgré ses tentatives d’étouffer l’affaire, SpaceX fait l’objet d’enquêtes au sujet d’accusations de harcèlement sexuel et de discrimination au sein de l’entreprise cofondée par Elon Musk. Une audition est prévue en mars.

Une agence gouvernementale californienne, la CRD, a fait part en janvier à l’entreprise aérospatiale de sept plaintes déposées plusieurs mois auparavant par d’anciens employés. L’information révélée par Bloomberg mardi a été confirmé par les avocats des plaignants.

Dans ces plaintes consultées par l’AFP, les ingénieurs décrivent une culture d’entreprise sexiste, où les commentaires à caractère sexuel et autres formes de harcèlement sont tolérés, où les femmes sont moins bien payées que les hommes à travail égal, et plus rarement promues.

Ils évoquent des représailles contre celles et ceux qui ont essayé de protester, jusqu’au licenciement dans leur cas, après qu’ils eurent fait circuler une lettre ouverte critiquant le comportement d’Elon Musk sur les réseaux sociaux. Ils constatent que son humour souvent déplacé en ligne fait des émules en interne.

« Le harcèlement était de nature visuelle dans la mesure où le patron Elon Musk fait des déclarations publiques obscènes et dégradantes à l’égard des femmes, des personnes transgenres et des homosexuels sur son compte Twitter (rebaptisé X depuis, NDLR) », relate ainsi dans sa plainte Paige Holland-Thielen, une des ingénieures à l’origine de la lettre.

Elle explique aussi qu’elle devait lire régulièrement le compte Twitter du milliardaire (qui a racheté le réseau social fin 2022), puisqu’il y publie régulièrement des informations sur SpaceX.

Elle raconte en outre avoir reçu une évaluation de ses performances la jugeant « trop émotive » et lui demandant de « faire preuve de plus d’humilité », après avoir fait part à son supérieur de ses inquiétudes au sujet d’un collègue masculin qui s’attribuait le mérite de son travail.

En janvier, SpaceX a porté plainte contre l’inspection américaine du travail, le NLRB, pour tenter de l’empêcher d’auditionner ces anciens salariés. L’entreprise affirme que le fonctionnement de cette agence fédérale est anticonstitutionnel et que la procédure d’audition viole le droit du groupe à un procès avec un jury.

Une audition des plaignants par le NLRB est censée avoir lieu début mars.

Tesla, autre fleuron d’Elon Musk, a fait l’objet d’accusations de racisme et de harcèlement sexuel sur son site californien.

« Après avoir reçu des centaines de plaintes de travailleurs, nous avons trouvé des preuves de ségrégation raciale à l’usine de Fremont », avait déclaré en février 2022 Kevin Kish, le directeur de la CRD.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

Lire aussi
LGBTphobie, propos dégradants et harcèlement contre les femmes : la pression monte contre SpaceX
Mousse et Stop Homophobie portent plainte contre Stanislas pour discrimination homophobe
Eric Zemmour condamné pour injure homophobe
PSG-OM : Olivier Klein (Dilcrah) « choqué » par des chants homophobes au Parc des Princes
Harcèlement transphobe : un collégien interpellé en plein cours dans le Val-de-Marne


https://www.komitid.fr/2024/02/07/la-pression-monte-contre-spacex-accusee-de-discrimination-et-de-harcelement/

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Rapport sur les LGBTIphobies

30 Décembre 2023, 16:08pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
 
Rapport sur les LGBTIphobies
En 1997 paraissait le premier Rapport sur l’homophobie de notre association, trois ans après la création de la ligne d’écoute. Depuis, chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages qui nous sont quotidiennement adressés via nos dispositifs d’écoute. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées.

Les données statistiques issues de ces prises de contact sont classées dans plusieurs thématiques (agressions physiques, discriminations au travail, en famille, mal de vivre, etc.), et analysées par nos bénévoles. Le Rapport sur les LGBTIphobies constitue une référence qui permet de présenter chaque année l'évolution des discriminations LGBTIphobes en France. C’est le principal support militant de l’association pour donner la parole aux victimes et attirer l’attention des institutions politiques.

Le Rapport sur les LGBTIphobies 2023
En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %).

CONSULTER LE DOSSIER DE PRESSE

 

CONSULTER LE RAPPORT
Outée par une camarade, je suis harcelée par d'autres élèves qui ont créé un groupe sur les réseaux sociaux pour m'insulter.

Camille est en 5e, s’identifie comme « une fille dans le corps d’un garçon » et se sent isolée comme jamais.

Elle a confisqué mon téléphone, m’empêche de contacter ma petite amie, m’a donné des coups et obligée à mentir à la gendarmerie.

Stéphanie, après que sa mère ait appris son orientation sexuelle.

Je ne vis pas, je survis. L’homophobie tue vraiment.

Gilles, 47 ans, est harcelé et violenté au quotidien par ses voisin‧es vivant au-dessus de son appartement.

Nos précédents rapports


https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies

Rapport_LGBTIphobies_2023.pdf (sos-homophobie.org)

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Rapport sur les LGBTIphobies

21 Décembre 2023, 02:05am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
Rapport sur les LGBTIphobies
En 1997 paraissait le premier Rapport sur l’homophobie de notre association, trois ans après la création de la ligne d’écoute. Depuis, chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages qui nous sont quotidiennement adressés via nos dispositifs d’écoute. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées.

Les données statistiques issues de ces prises de contact sont classées dans plusieurs thématiques (agressions physiques, discriminations au travail, en famille, mal de vivre, etc.), et analysées par nos bénévoles. Le Rapport sur les LGBTIphobies constitue une référence qui permet de présenter chaque année l'évolution des discriminations LGBTIphobes en France. C’est le principal support militant de l’association pour donner la parole aux victimes et attirer l’attention des institutions politiques.

Le Rapport sur les LGBTIphobies 2023
En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux


https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies

Rapport_LGBTIphobies_2023.pdf (sos-homophobie.org)

SOS homophobie (sos-homophobie.org)

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La CNCDH se montre très critique à l'égard du plan gouvernemental contre les LGBTphobies 2020-2023

8 Décembre 2023, 05:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 La CNCDH se montre très critique à l'égard du plan gouvernemental contre les LGBTphobies 2020-2023
Publié le 4 décembre 2023 à 13 h 16 min
La Commission nationale consultative des droits de l’homme évalue de façon très critique le plan gouvernemental contre les LGBTphobies mis en œuvre entre 2020 et 2023. Elle fait aussi un certain nombre de recommandations.
drapeau LGBTI+Maxim Studio / Shutterstock
La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) évalue de façon très critique le plan gouvernemental contre les LGBTphobies mis en œuvre entre 2020 et 2023. Selon elle, ce plan souffre de plusieurs difficultés structurelles. Dans un rapport rendu public le 30 novembre, elle critique globalement le fait que la confusion règne dans la présentation du plan entre « mesures concrètes et objectifs à atteindre. »

Certaines mesures annoncées n’ont été que « très partiellement réalisées » notamment la mise en place de référents égalité-diversité au sein des commissariats et des gendarmeries. Un manque qui est d’autant plus criant alors que, comme l’a montré un documentaire de Mediapart, les guets-apens homophobes sont légion et rarement pris en compte par la police et la justice.

Selon la CNCDH, l’action gouvernementale souffre de l’insuffisance générale du financement aux associations consacrées à la protection des droits des personnes LGBTI, ce qui impacte l’ensemble du secteur et des activités assurées par celui-ci. La CNCDH observe une « dégradation entre pouvoirs publics et société civile », qui s’illustre dans ce soutien financier insuffisant accordé aux associations.

Manque de formation sur les questions trans
Au chapitre des « publics spécifiques », le rapport recommande un renforcement de la législation protégeant les personnes non binaires et intersexes et se prononce pour « l’interdiction de toute opération chirurgicale sur les nouveaux nés intersexes qui ne serait pas rendue absolument nécessaire pour des raisons de santé. ». La CNCDH, qui « s’alarme de la montée de la transphobie en France » souligne le manque de formation des acteurs clés de l’accueil et de l’accompagnement des personnes trans (policiers, médecins, professionnels de l’aide sociale à l’enfance…). Elle recommande la redéfinition du parcours de soin des personnes trans.

Dans le domaine – majeur– de l’éducation, la CNCDH déplore le manque d’effectivité d’un grand nombre de mesures prévues par le Plan en matière de lutte contre les LGBTIphobies en milieu scolaire : absence des observatoires des LGBTIphobies, manque de formation des référents égalité, non application de la circulaire sur l’accueil des personnes trans, etc. La CNCDH souligne aussi qu’en détention, le Plan ne prévoit aucune mesure adaptées aux nombreuses violations de leurs droits subies par les personnes LGBTI en détention (violences, mégenrage, etc.).

La CNCDH reconnaît que le Plan 2020-2023 « constitue une avancée notable s’agissant des questions LGBTI en lien avec l’asile » mais que ces mesures demeurent très insuffisantes, notamment en ce qui concerne l’hébergement des demandeurs et demandeuses d’asile LGBT.

Recommandations
Mais la CNCDH ne se contente pas d’une analyse critique, et le rapport énumère un certain nombre de recommandations. Il recommande en particulier d’associer « pleinement les différents partenaires de la société civile à l’élaboration des différentes politiques publiques qui les concernent, afin que soient établis des axes et mesures au plus près des réalités et des nécessités du terrain ». La CNCDH recommande ensuite aux autorités « de procéder au plus vite à une budgétisation détaillée des mesures prévues par le plan 2023-2026 » et appelle de ses voeux une forte augmentation du financement des formations sur les questions LGBTI, « que celles-ci soient dispensées par les associations ou les autorités elles-mêmes (et notamment la Dilcrah). »

La CNCDH sait aussi se montrer positive puisqu’elle salue la mention de deux indicateurs de suivi dans le plan ainsi que l’adoption de la loi du 31 janvier 2022 prohibant les thérapies de conversion. Au chapitre des griefs, la CNCDH déplore également que le plan qui couvre les années 2023-2026 ait été construit « sans réelle concertation avec les associations ».

La CNCDH est le rapporteur national indépendant sur la lutte contre toutes les formes de racisme depuis 1990. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est l’Institution nationale de promotion et de protection des droits de l’homme française, accréditée de statut A par les Nations Unies.

 

Christophe Martet
Christophe Martet
 @MartetChristoph

Lire aussi
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Le Sénat ouvre la porte à la reconnaissance des victimes de l'homophobie d'Etat
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https://www.komitid.fr/2023/12/04/la-cncdh-tres-critique-sur-le-plan-gouvernemental-contre-les-lgbtphobies-2020-2023/

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En Russie, la Cour suprême bannit le mouvement international LGBTQI+ pour « extrémisme »

8 Décembre 2023, 04:04am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 En Russie, la Cour suprême bannit le mouvement international LGBTQI+ pour « extrémisme »
Christelle Murhula
 Publié le 01 décembre 2023 à 13h18

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS MONDIALES
Une nouvelle législation prévoit désormais de lourdes peines d’emprisonnement pour toute « activité publique » associée à l’homosexualité.
Une nouvelle offensive contre les personnes LGBTQI+ et leurs droits en Russie. Ce jeudi 30 novembre, la Cour suprême russe a banni le « mouvement international LGBT », pour extrémisme.

ACTUALITÉ DES MARQUES

Une sélection éclectique et pointue de vins, champagnes et spiritueux pour les fêtes de fin d’année.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION
Inspired by
À lire aussi : Qu’est-ce qu’Oculus, le nouvel outil déployé par la Russie pour traquer la « propagande LGBT » ?

Une interdiction entrée immédiatement en vigueur. Celle ci permet des poursuites judiciaires contre tout groupe défendant les droits LGBTQI+ en Russie, associations comprises, sans pour autant préciser quelle organisation ni quels militants sont visés.

« En pratique, les autorités pourraient commencer à ouvrir des affaires pénales contre des personnalités publiques et des militantes et militants pour instaurer un climat de peur », a estimé auprès de l’Agence France Presse Maxime Olenitchev, un juriste de l’ONG Pervy Otdel, qui vient en aide aux victimes de répressions en Russie.

Les personnes homosexuelles risquent désormais des peines de prison
Autre décision homophobe de la Cour suprême : toute « activité publique » associée à ce que la Russie considère comme des préférences sexuelles « non traditionnelles » pourrait également être sanctionnée pour « extrémisme ». Ainsi, montrer de manière publique son homosexualité est désormais un crime passible de lourdes peines de prison dans le pays.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Jusqu’à présent, les personnes LGBTI+ risquaient des amendes si elles faisaient de la « propagande », mais pas de peine d’emprisonnement.


Plus d'articles au sujet des Droits des personnes LGBTQI+
Des parents LGBTQI+ se mobilisent pour sauver la maternité des Lilas
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Marie Docher : « La photographie telle qu'elle est enseignée est souvent un regard de domination »
5 livres à lire autour du VIH/sida
En Russie, la Cour suprême bannit le mouvement international LGBTQI+ pour « extrémisme »
Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

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https://www.madmoizelle.com/en-russie-la-cour-supreme-bannit-le-mouvement-international-lgbtqi-pour-extremisme-1601523

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Chants homophobes PSG/OM : des associations LGBT déposent plainte contre Amazon

8 Novembre 2023, 17:56pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Chants homophobes PSG/OM : des associations LGBT déposent plainte contre Amazon
Publié le 8 novembre 2023 à 11 h 53 min
C'est l'association Familles LGBT qui a déposé plainte, tandis que les associations Mousse et Stop Homophobie se joindront à la future procédure éventuelle.
amazonL'entreprise Amazon à Sunnyvale, dans la Silicon Valley - Sundry Photography / Shutterstock
Plusieurs associations ont indiqué mercredi 8 novembre dans un communiqué déposer plainte à Paris contre Amazon Prime, diffuseur du match PSG/OM fin septembre au cours duquel des chants homophobes de supporters parisiens avaient été entendus.

C’est l’association Familles LGBT qui a déposé plainte mercredi matin, tandis que les associations Mousse et Stop Homophobie se joindront à la future procédure éventuelle, d’après l’avocat des plaignants Etienne Deshoulières.

La plainte simple, déposée au tribunal judiciaire de Paris, vise les infractions d’injures et provocations publiques à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle.

Elle estime que « dans la rediffusion » par Amazon Prime « du match Paris Saint Germain-Olympique de Marseille, disputé le 24 septembre 2023 », « il est possible d’entendre plusieurs chants de supporters en provenance des tribunes. Certains de ces chants relèvent d’un caractère homophobe prononcé. »

Dans ces chants, des supporters parisiens traitent leurs rivaux marseillais de « pédés », « fils de pute », « enculés », etc.

D’après une journaliste de l’AFP qui couvrait la rencontre, des milliers de supporters – principalement les Ultras de la tribune Auteuil – avaient repris des chants homophobes pendant une dizaine de minutes.

Pour ces faits, le PSG a été sanctionné par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui a ordonné la fermeture de la tribune Auteuil pour un match ferme et un avec sursis.

Les plaignants soulignent qu’« en cas de diffusion en direct d’un contenu, le directeur de publication n’est pas responsable des propos », ce qui n’est plus le cas lorsqu’il s’agit d’une rediffusion. Or les abonnés d’Amazon peuvent toujours revoir à la demande le match PSG/OM.

« Cette plainte contre Amazon vise à lutter contre la banalisation de l’homophobie dans et par le football, une initiative qui repose, une nouvelle fois, uniquement sur l’engagement d’associations qui continueront à ne rien laisser passer » indique Julien Pontes, porte-parole du collectif de lutte contre l’homophobie dans le sport Rouge Direct cité dans le communiqué, qui soutient l’initiative.

« En mai 2023, Stop Homophobie, Mousse, Familles LGBT et le collectif Rouge Direct avaient déjà engagé des poursuites judiciaires à l’encontre d’Amazon Prime, afin de faire sanctionner la rediffusion de chants homophobes sur la plateforme Prime Vidéo », souligne le communiqué, rappelant que « la plateforme avait alors immédiatement réagi en indiquant qu’elle prenait très au sérieux cette plainte et qu’elle mettrait en place les mesures pour ne plus diffuser de chants homophobes. »

« Promesses malheureusement non tenues par Amazon Prime », dénoncent les plaignants.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2023/11/08/chants-homophobes-psg-om-des-associations-lgbt-deposent-plainte-contre-amazon/

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/tousuniscontrelahaine-ce-que-dit-la-loi-

28 Septembre 2023, 21:48pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Tous Unis Contre la Haine : ce que dit la loi
(c) Service d'information du Gouvernement - SIG/ Gouvernement.fr
La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie constitue une priorité du Gouvernement. La loi interdit et sanctionne le racisme et l'antisémitisme sous toutes leurs formes. Les peines varient en fonction de la façon dont ils s’expriment : des propos insultants ; un traitement différent et défavorable par rapport à d’autres personnes (il peut s’agir alors d'une discrimination) ; des violences physiques.

Contenu publié sous le Gouvernement Valls III du 11 Février 2016 au 06 Décembre 2016
TWEETERPARTAGERENVOYER
 
LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME SONT-ILS DES INFRACTIONS ?
La liberté d’opinion est une liberté fondamentale, affirmée en France dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui énonce en son article 10 que "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses." Comme toute liberté fondamentale, elle comporte cependant des limitations strictes, déjà énoncées dans l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Cette liberté est en effet garantie "pourvu que [sa] manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi".

La liberté d’expression est le corollaire de la liberté d’opinion. Comme elle, elle connait des limites. L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame en effet : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi."

  
Aucune opinion, tant qu’elle n’est pas exprimée publiquement, ne peut être poursuivie. Le droit sanctionne en revanche les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes motivés par ce sentiment raciste ou antisémite.
Ces droits fondamentaux sont également garantis au niveau international par la Déclaration universelle des droits de l’homme (art. 8) et européen dans la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (art. 10) et la Charte des droits fondamentaux (art. 10 et 11). L’expression souvent entendue : "le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit", n’est pas juridiquement exacte. Aucune opinion, tant qu’elle n’est pas exprimée publiquement, ne peut être poursuivie. Le droit sanctionne en revanche les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes motivés par ce sentiment raciste ou antisémite. Il faut donc qu’un acte soit commis ou que des propos soient tenus pour tomber sous le coup de la loi.
LA RÉPRESSION DE LA PAROLE RACISTE ET ANTISÉMITE
Afin de garantir la liberté d’expression, la loi interdit toute censure préalable. En revanche, elle sanctionne les propos racistes et antisémites, qui constituent des abus de la liberté d’expression. On répond, a posteriori, des propos que l’on a effectivement tenus, des publications dont on est l’auteur. En cas de risque de trouble à l’ordre public, le juge peut, exceptionnellement et en dernier ressort, interdire une publication ou la tenue d’un rassemblement.
Le principe : répondre a posteriori des abus de liberté d’expression définis par la loi
Les propos racistes sont interdits par la loi et punis en fonction de leur gravité. Lorsqu'ils sont tenus publiquement, les peines sont plus sévères.
 
La publicité des propos

Les propos sont dits "publics" lorsque leur auteur a clairement voulu qu’ils soient entendus ou lus par d’autres personnes (dans les médias, au cours d’une réunion publique, sur une affiche, lors d’une manifestation publique…). Dans le cas contraire, on dit qu’ils ont été tenus dans le cadre privé (dans un domicile, lors d’une discussion entre deux élèves dans un lieu clos).

  
Par principe, les propos tenus sur internet sont publics. Ce n’est pas le cas des courriels, qui sont des correspondances privées. Sur un réseau social, un message est considéré comme public s'il est accessible à d'autres personnes que les "amis" de l’utilisateur ou de l’utilisatrice ; sinon, il est considéré comme privé.

Exemples : sur un profil Facebook, une publication est publique si elle est ouverte aux catégories "amis des amis" ou "tout le monde" ; sur Twitter, tous les tweets d'un compte public sont publics.
Par principe, les propos tenus sur internet sont publics. Ce n’est pas le cas des courriels, qui sont des correspondances privées. Sur un réseau social, un message est considéré comme public s'il est accessible à d'autres personnes que les "amis" de l’utilisateur ou de l’utilisatrice ; sinon, il est considéré comme privé. Exemples : sur un profil Facebook, une publication est publique si elle est ouverte aux catégories "amis des amis" ou "tout le monde" ; sur Twitter, tous les tweets d'un compte public sont publics.
 
Les différents types de propos

La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, révisée en 1972, définit plusieurs infractions réprimant la tenue de propos racistes ou antisémites.
 
L'injure raciste
La loi définit l’injure raciste comme toute expression outrageante, tout terme de mépris ou toute invective "envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".

L’injure constitue une attaque personnelle et directe. Lorsqu’elle est dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse, elle est réprimée. En revanche, ni la critique d’une religion ni le "blasphème" (outrage à la divinité) ne constituent des injures. En effet, en France, société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions quelles qu’elles soient et avec celle de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse.
 
Lorsque l'injure n'est pas publique, la peine encourue est une amende de 750 euros maximum (contravention de 4e classe) (art. R.624-4 du code pénal). Lorsqu’elle est publique, son auteur encourt jusqu'à 6 mois d’emprisonnement et 22 500 euros d'amende (art. 29 alinéa 2 et 33 alinéa 3 de la loi du 29 juillet 1881).
 
La diffamation raciste
Si des propos tenus attribuent des faits précis qui portent atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe "à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", il s’agit de diffamation raciste.
 
La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste
La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).
C’est l’infraction raciste la plus communément poursuivie devant les tribunaux. Il y a "provocation" lorsque des propos encouragent la discrimination, la haine ou la violence raciste à l’égard d’une personne ou d’un groupe "à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
 
Lorsqu'elle n’est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal). Lorsqu’elle est publique, son auteur encourt jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).
 
Le délit d'apologie des crimes
Si des propos promeuvent ou justifient un crime de guerre ou un crime contre l’humanité, il s'agit d'un délit d'apologie des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l'ennemi.
 
La contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité
Enfin, si des propos nient un fait historique relatif à un crime contre l’humanité, ils constituent une contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité. Cette infraction est définie dans  la loi n° 90-615 du 13 juillet 1990, dite loi Gayssot. La jurisprudence assimile le fait de minimiser de façon outrancière le nombre de victimes de la Shoah, le fait de présenter ces crimes sous la forme dubitative à la contestation de crime contre l’humanité.

La définition de cette infraction est cependant très restrictive. Elle ne concerne en effet que les "crimes contre l'humanité tels qu'ils sont définis par l'article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale" - soit en pratique les crimes jugés par les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo à l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
L’auteur d’une telle contestation, nécessairement publique, encourt un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (art. 24 bis de la loi du 29 juillet 1881).
 
La pénalisation de la négation des crimes contre l’humanité autres que la Shoah – La question du génocide arménien
La Cour européenne des droits de l’homme a considéré que la pénalisation de la contestation du génocide arménien par la Suisse constituait une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression dans un arrêt du 15 octobre 2015. La Cour a considéré dans cette décision contestée que pour déterminer si des propos négationnistes peuvent ou doivent être poursuivis en justice, il est nécessaire de tenir compte du contexte et du pays dans lequel les propos ont été tenus. En l’absence de lien direct entre la Suisse et le génocide de 1915, la répression des propos négationnistes (l’intéressé avait déclaré publiquement que le génocide arménien constituait un "mensonge international") apparaît être une limitation de la liberté d’expression disproportionnée.
L’exception : l’interdiction a priori en cas de risque de trouble à l’ordre public
Par exception, il est possible pour les autorités administratives (maires, préfets…) d’interdire des manifestations, réunions ou spectacles lorsque ceux-ci sont susceptibles de causer un trouble à l’ordre public.

La justice apprécie au cas par cas, en évaluant à chaque fois s’il y a bien un trouble à l’ordre public et s’il est suffisant pour justifier une interdiction. Ainsi, un même artiste, voire un même spectacle peut, selon le risque de trouble, et les mesures alternatives pouvant être mises en œuvre (déploiement des forces de l’ordre pour éviter des affrontements, par exemple), être ou ne pas être interdit. Il n’y a là  ni incohérence, ni "deux poids deux mesures" mais un examen de chaque situation particulière.
LA RÉPRESSION DE L’ACTE RACISTE ET ANTISÉMITE
S’agissant des actes, et non plus simplement des mots, le droit pénal réprime le racisme ou l’antisémitisme à partir du moment où il motive un passage à l’acte criminel ou délictueux. Les infractions sont alors aggravées par la circonstance de racisme ou d’antisémitisme.
La circonstance aggravante de racisme ou d’antisémitisme
Le code pénal définit la circonstance aggravante de racisme en son article 132-76 : "Les peines encourues pour un crime ou un délit sont aggravées lorsque l'infraction est commise à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée."

Les peines sont donc plus sévères selon la motivation de l’auteur de l’infraction. Le même mécanisme existe d’ailleurs pour les autres "crimes de haine" (homophobie, transphobie… cf. art. 132-77 du code pénal). Par exemple, des violences qui entraînent une incapacité totale de travail de plus de huit jours sont punies de la peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Si l'acte a une motivation raciste ou antisémite, ce n’est pas cette peine qu’il encourt mais 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

La preuve de la motivation des auteurs est souvent particulièrement délicate à apporter. Ceux-ci reconnaissent en effet rarement avoir agi par idéologie raciste ou antisémite. Afin de faciliter cette preuve, la loi précise que la circonstance aggravante de racisme est constituée "lorsque l'infraction est précédée, accompagnée ou suivie de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant atteinte à l'honneur ou à la considération de la victime ou d'un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée".
Les infractions aggravées par la circonstance de racisme ou d’antisémitisme
La loi permet d’aggraver de nombreuses infractions du fait de la motivation raciste ou antisémite de leur auteur. Le tableau ci-dessous reprend les principales infractions pouvant être aggravées par la motivation raciste ou antisémite définie à l’article 132-76 du code pénal.

NB : La notion de peine encourue renvoie à la peine maximale qui peut être prononcée par les juges. Il est rare que la peine prononcée par les juridictions coïncide avec la peine encourue.
RACISME ET DISCRIMINATIONS
Le racisme se distingue de la discrimination. Tout acte raciste n’est pas discriminatoire, comme tout acte discriminatoire n’est pas nécessairement raciste.
Pour qu'on puisse parler de discrimination au sens juridique, trois conditions doivent être réunies. Cet acte doit être :
 
un traitement défavorable ;
fondé sur un des vingt critères spécifiés par la loi : origine, apparence physique, nom de famille (patronyme), lieu de résidence, appartenance ou non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (mais également sexe, état de santé, handicap, orientation ou identité sexuelle, âge, etc.)…
se traduisant par un acte, une pratique, une règle :
dans le cadre professionnel : recrutement (emploi ou stage), progression dans la carrière, licenciement, montant du salaire, accès à des formations, etc. ;
dans l'accès à un bien ou à un service public ou privé : logement (refus de louer ou de vendre un appartement...), éducation (refus d’inscription à l’école...), accès à un bâtiment public ou privé (refus d’entrée dans une discothèque, un musée...), etc.
 
La discrimination et la provocation à la discrimination sont des infractions, définies aux articles 225-1 du code pénal, et 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, mais cette notion irradie de nombreux domaines du droit (droit du travail, droit administratif…), de sorte que le juge pénal n’est pas le seul à être compétent pour juger des actes discriminatoires. Le juge civil, administratif, prud'homal peut également être amené à en connaître.
 
Pour en savoir plus sur les discriminations :
 
stop-discrimination.gouv.fr
egalitecontreracisme.fr
defenseurdesdroits.fr


https://www.gouvernement.fr/tousuniscontrelahaine-ce-que-dit-la-loi-4046

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Eric Zemmour condamné pour injure homophobe

28 Septembre 2023, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Eric Zemmour condamné pour injure homophobe
Publié le 28 septembre 2023 à 16 h 13 min
Après une plainte de l'association Stop Homophobie en 2019, Eric Zemmour a été condamné à 4000€ euros d'amende pour injure homophobe.
Eric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / ShutterstockEric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
L’ancien candidat à la présidentielle et polémiste Eric Zemmour a été condamné à 4000 euros d’amende pour injure à caractère homophobe. Ce jugement fait suite à la plainte déposée en 2019 par  l’association Stop Homophobie. Eric Zemmour avait à l’époque créé la polémique en expliquant sur CNews que les personnes LGBTI+ avaient « asservi » l’État «  à leur profit ».

Il avait ainsi affirmé : «  On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main de l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les Français ». La séquence avait choqué et la chaîne CNews avait reçu une mise en demeure du CSA. La séquence avait été par la suite supprimé du replay sur le site de la chaîne. Le polémiste avait été jugé en mai dernier, et la chambre de la presse du tribunal de Paris a rendu sa décision ce jeudi 28 septembre.

« Les propos présentent un caractère méprisant pour les personnes qu’ils visent, qui voient leur désir d’enfant ramené à « un caprice égoïste  » et prennent même une dimension outrageante dès lors qu’il leur est prêté, pour le satisfaire, d’avoir recours à l’asservissement de l’appareil d’État », statue le tribunal.

« En cela les personnes homosexuelles se trouvent disqualifiées aux yeux du public pour ce qu’elles sont, leur orientation sexuelle induisant nécessairement, selon le prévenu, un comportement contraire à l’intérêt général », conclut le tribunal.

Serge Nedja, le directeur de la publication de CNews, a lui aussi été condamné à 4000€ d’amende dont 2000 avec sursis. En plus de ces amendes, Eric Zemmour et Serge Nedjar ont été condamnés à verser solidairement aux associations parties civiles, à savoir Adheos, Mousse, et Stop Homophobie, une somme totale de 3000€ de dommages et intérêts et 2000€ de frais d’avocats.

L’avocat d’Eric Zemmour, Olivier Pardo, a annoncé à l’AFP faire « immédiatement appel de cette décision ».

Par le passé, Eric Zemmour a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations par la justice, dont une en 2011 pour provocation à la discrimination raciale puis en 2018 pour provocation à la haine religieuse.

Jolan Maffi
Jolan Maffi
 @jolan_uwu

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https://www.komitid.fr/2023/09/28/eric-zemmour-condamne-pour-injure-homophobe/

La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

#TousUnisContrelaHaine : ce que dit la loi | Gouvernement.fr

 La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

 

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Rapport sur les LGBTIphobies

28 Septembre 2023, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
Rapport sur les LGBTIphobies
En 1997 paraissait le premier Rapport sur l’homophobie de notre association, trois ans après la création de la ligne d’écoute. Depuis, chaque année, cet ouvrage recense et analyse les témoignages qui nous sont quotidiennement adressés via nos dispositifs d’écoute. En 2020, le document prend le nom de Rapport sur les LGBTIphobies dans le but de mieux représenter la diversité des personnes concernées et des thématiques abordées.

Les données statistiques issues de ces prises de contact sont classées dans plusieurs thématiques (agressions physiques, discriminations au travail, en famille, mal de vivre, etc.), et analysées par nos bénévoles. Le Rapport sur les LGBTIphobies constitue une référence qui permet de présenter chaque année l'évolution des discriminations LGBTIphobes en France. C’est le principal support militant de l’association pour donner la parole aux victimes et attirer l’attention des institutions politiques.

Le Rapport sur les LGBTIphobies 2023
En 2022, la transphobie continue à être de plus en plus signalée sur nos canaux d’écoute, et la visibilité croissante des personnes trans dans les débats publics a pu également décupler les agressions à leur égard. Les violences subies par les personnes LGBTI nous ayant contacté·es en 2022 ont toujours beaucoup lieu en ligne (18 %) et dans le cercle familial (15 %). Mais la réouverture pleine et entière des commerces et services a été particulièrement marquée par des cas de LGBTIphobies (13 %). Ce contexte devient le troisième enregistré sur l’année, juste devant les lieux publics (12 %).

CONSULTER LE DOSSIER DE PRESSE

 

CONSULTER LE RAPPORT
Outée par une camarade, je suis harcelée par d'autres élèves qui ont créé un groupe sur les réseaux sociaux pour m'insulter.

Camille est en 5e, s’identifie comme « une fille dans le corps d’un garçon » et se sent isolée comme jamais.

Elle a confisqué mon téléphone, m’empêche de contacter ma petite amie, m’a donné des coups et obligée à mentir à la gendarmerie.

Stéphanie, après que sa mère ait appris son orientation sexuelle.


https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies#RAPPORTLGBTIPHOBIES

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Une nouvelle loi en Californie pour s'assurer qu'aucun livre LGBTI+ ne soit supprimé des écoles

27 Septembre 2023, 15:12pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Une nouvelle loi en Californie pour s'assurer qu'aucun livre LGBTI+ ne soit supprimé des écoles
Publié le 27 septembre 2023 à 11 h 54 min
La Californie interdit officiellement aux écoles de bannir des livres qui abordent l'identité de genre et les discriminations ethniques.
Le gouverneur de Californie Gavin Newsom et Corey Jackson, de l'Assemblée de CalifornieDe gauche à droite : le gouverneur de Californie Gavin Newsom et Corey Jackson, de l'Assemblée de Californie - Capture d'écran Twitter
Dans le cadre d’une nouvelle législation, le gouverneur de Californie Gavin Newsom interdit officiellement l’interdiction de livres dans les établissements scolaires. Si les écoles tentent malgré tout de censurer ou de bannir des livres pour le seul motif que ces derniers abordent des sujets tels que l’identité de genre ou les discriminations ethniques, elles risqueraient de perdre les financements de l’État. De lourdes amendes sont aussi envisageables.

Cette initiative fait suite à de nombreuses polémiques lancées par plusieurs conseils scolaires à tendance républicaine qui auraient émis l’idée d’interdire des bibliothèques et des salles de classe des livres considérés comme trop explicites sexuellement parlant ou abordant des sujets trop brûlants. Récemment, une école de la ville de Temecula, en Californie du Sud, avait tenté d’interdire un programme d’étude dans une école primaire centré sur Harvey Milk, figure militante des droits LGBTI+. Le conseil scolaire était revenu sur ses pas après que Gavin Newsom les a menacé d’une amende de 1,5 millions de dollars.

Cette nouvelle loi est donc un geste fort et radical dans un contexte où les écoles sont devenues les champs de batailles idéologiques de la droite républicaine américaine. Les demandes de censure de livres ont atteint un record aux États-Unis en 2022. Selon une étude de l’Association des bibliothèques américaines, publiée en début d’année, 1 269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l’an passé. En 2021, le chiffre s’élevait à 729 et constituait d’ores et déjà un record. Quatre-vingt six pour cent de ces demandes concernent des livres de littérature jeunesse et 58 % des livres disponibles ou enseignés à l’école.

Jolan Maffi
Jolan Maffi
 @jolan_uwu

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https://www.komitid.fr/2023/09/27/une-nouvelle-loi-en-californie-pour-sassurer-quaucun-livre-lgbti-ne-soit-supprime-des-ecoles/

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