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Une journaliste bulgare violée et tuée après un reportage sur la corruption,femmes,violences,viol

10 Octobre 2018, 07:33am

Publié par hugo

 •Ce qui se passe ailleurs
Bulgarie
Une journaliste bulgare violée et tuée après un reportage sur la corruption
Publié le 8 octobre 2018 à 13:00
La jeune journaliste bulgare Viktoria Marinova, qui travaillait pour une chaîne de télévision locale de la ville de Ruse, a été violée avant d’être sauvagement tuée dans le nord du pays. 
 
 
Viktoria Marinova, Facebook
Viktoria Marinova avait 30 ans. Samedi 6 octobre, cette journaliste bulgare de la chaîne de télévision locale TVN Ruse a été retrouvée morte dans un parc de la ville, après avoir été violée, frappée et étranglée. Cette dernière présentait une émission sur les questions de société diffusée à Ruse, l’une des plus grandes villes du pays, proche du Danube et de la frontière avec la Roumanie.
 
 
Dans sa dernière émission, diffusée le 30 septembre dernier, Viktoria Marinova avait réalisé un entretien avec deux journalistes d’investigation, le Bulgare Dimitar Stoyanov et le Roumain Attila Biro, qui enquêtent sur des soupçons de fraude aux subventions européennes mettant en cause des hommes d’affaires et des élus. Nombreux·ses sont celles et ceux qui ont fait le lien entre sa mort et son métier de journaliste. Harlem Désir, représentant pour la liberté des médias à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, s’est dit sur Twitter “choqué” par le meurtre de Viktoria Marinova et a appelé à une “enquête complète et approfondie” sur sa mort.
 
 
 
Plusieurs journalistes, dont Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières, ont rappelé qu’il s’agissait de la troisième journaliste tuée en un peu plus d’un an en Europe après le reporter Jan Kuciak en Slovaquie en février 2017 et la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia en octobre 2017.
 
J.T.

http://cheekmagazine.fr/societe/viktoria-marinova-assassinat-journaliste-bulgarie/

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Me My Sexe and I, le podcast consacré à l'intimité et la sexualité des femmes noires,femmes,sexes,

10 Octobre 2018, 07:26am

Publié par hugo

 
•société
Me My Sexe and I, le podcast consacré à l'intimité et la sexualité des femmes noires
Publié le 9 octobre 2018 à 0:30
Dans ce podcast lancé en avril dernier, l’autrice, productrice et activiste féministe Axelle Jah Njiké reçoit deux fois par mois des femmes noires pour parler de leur intimité et de leur sexualité. 
 
 
Axelle Jah Njiké DR
En écoutant Me My Sexe and I, on entre dans la vie des femmes noires par une toute petite porte qu’habituellement on ouvre rarement: l’intime. Deux vendredis par mois, au micro de l’entrepreneure, militante féministe et autrice Axelle Jah Njiké, des femmes -qu’elle choisit au hasard de ses rencontres- se confient sur leur vie personnelle. Enfance, famille, intimité, sexualité, rien n’échappe à ses oreilles bienveillantes.
Faire parler de l’intime, c’est l’un des nombreux talents de la fondatrice de Me My Sexe and I. Mais elle aime aussi prendre la parole sur ces sujets. En 2015, elle a participé à l’écriture d’un ouvrage collectif intitulé Volcaniques, une anthologie du plaisir, dans lequel 12 femmes, autrices des mondes noirs, évoquaient pour la première fois le plaisir féminin. À l’époque, nous l’avions d’ailleurs interviewée ici. Suite à la parution de ce livre, Axelle Jah Njiké a recueilli la parole de nombreuses femmes noires. Elle a voulu la rendre publique. C’est ainsi qu’est né son podcast.
 
Pourquoi ce nom, Me My Sexe and I?
Derrière ce nom, il y a une expérience personnelle. Ça parle de mon rapport à la sexualité. “Me”, c’est moi, “My Sexe”, c’est mon genre bien sûr, mais c’est aussi mon sexe en lui-même. Mon entrée dans la sexualité a été brutale. J’ai été violée quand j’avais 11 ans. Je suis née au Cameroun et j’ai été envoyée par ma mère en France chez ses deux premiers fils lorsque j’avais six ans car, je ne l’ai appris que 20 ans plus tard, je n’étais pas la fille de son mari. Ils étaient beaucoup plus âgés que moi, l’aîné m’a rapidement confié à son cadet. Ce dernier avait une petite amie, qui avait elle-même un frère qui était souvent chez nous. Un soir, alors que le couple était sorti, il m’a violée. Quand ils sont rentrés, personne n’a rien dit. On m’a envoyé dans ma chambre et plus personne n’a jamais fait allusion à ce qui s’était passé. C’était, à mon sens, impossible de ne pas comprendre. D’ailleurs après ça, cet homme n’est plus jamais venu à la maison. Mon frère a ensuite commencé à me battre, jusqu’à ce que je quitte le domicile des années plus tard. C’était sa façon de me punir de ce qu’il s’était passé.
“Après le viol, je vais me réapproprier le rapport à mon sexe par l’écrit, de manière intellectuelle d’abord.”
Mon premier réflexe, le lendemain du viol, c’est d’aller à la bibliothèque. Je veux chercher une explication dans un livre. Je vais trouver Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage, de Maya Angelou. C’est la première fois que je vais lire un texte sur un viol commis sur une petite fille noire et que je suis confrontée au mot “viol”. Par la suite, je vais me réapproprier le rapport à mon sexe par l’écrit, de manière intellectuelle d’abord. Ça va être important de mettre des mots dessus, d’écrire. Pour moi, le “My Sexe” est au centre de toute ma démarche. Après le viol, j’ai failli me retrouver enfermée dans le trauma et je m’en suis sortie car je suis allée chercher des réponses à l’extérieur en voyant que mon entourage ne faisait rien. J’ai découvert beaucoup plus tard que le viol était la façon pour la plupart des femmes de ma famille -ma mère, ma grand-mère- de rentrer dans la sexualité, elles n’y rentraient pas de leur plein gré, elles y étaient contraintes. Malgré moi, j’avais perpétué ce truc à 3000 kilomètres de chez moi… Enfin, le “I”, c’est nous toutes ensemble.
Comment est né ce podcast?
À l’origine, c’était un projet éditorial, je voulais en faire un livre. Je l’avais soumis à plusieurs maisons d’édition avec la complicité de Léonora Miano, mais il a été refusé. Je l’ai rangé dans un coin de ma tête en me disant qu’il fallait que je trouve un moyen de le faire. Entre-temps, Volcaniques est sorti. J’ai rencontré plein de femmes suite à la publication de cet ouvrage, qui venaient me parler de leur vie intime et personnelle. Il fallait que je ressorte ce sujet. J’écoutais beaucoup de podcasts à l’époque, on était début 2017 et je me disais que ça pouvait être un média intéressant, car les femmes pourraient vraiment parler. J’ai eu l’occasion de rencontrer Caroline Gillet de France Inter qui m’a consacré une émission. Je lui ai parlé de l’envie que j’avais et elle m’a encouragée à réaliser mon projet. Personne n’était partant pour l’accueillir. Les gens ne comprenait pas ma démarche, ne voyaient pas l’intérêt de l’intime pour aborder les questions en rapport avec les personnes noires, donc je l’ai fait moi-même, seule. J’ai fait un prêt, j’ai tout financé et je me suis lancée! Me My Sexe and I est ensuite né en avril dernier!
 
De quoi ça parle?
Ça parle de la construction personnelle de chacune avant toute chose. C’est un sujet rarement abordé dans les communautés noires. Ça parle de l’intimité, de la sexualité, mais pas que! Ça parle aussi du droit à pouvoir dire “je” pour les femmes noires dans leurs communautés et aux yeux du monde.
Pourquoi avoir voulu traiter ce sujet?
De par mon parcours, je me suis toujours intéressée à l’intime, j’ai beaucoup réfléchi à la manière dont les liens s’articulaient entre les familles. J’ai affirmé très jeune une identité propre, je tenais tête aux adultes et on me faisait savoir que ce n’était pas admissible car j’étais une enfant, une jeune fille, et que ce n’était pas la place de la “femme de” que j’allais devenir. En côtoyant d’autres gens, en grandissant, je me suis rendue compte que ce discours était très courant chez les femmes noires que j’ai pu rencontrer. Mais personne n’en parlait, c’était hors de question de le dire de manière publique. Nous sommes des personnes, des individus, des sujets, et il y a des choses qui se passent dans nos vies, nos familles, qui sont aussi préjudiciables que les discriminations subies à l’extérieur. Il faut sortir de l’omerta au sujet de l’intime. Nous sommes absent·e·s des conversations sur l’intime comme si nous n’étions pas concerné·e·s par les violences conjugales, les maladies mentales ou encore les discriminations liées au sexe, c’est pesant à la longue…
 
Pourquoi avoir choisi le mode de la conversation?
Parce que c’est déjà ce que faisais avec mes copines depuis des années. Elles m’ont toujours demandé pourquoi je n’étais pas psy! Elles me disent: “Quand on arrive chez toi, on repart 5 heures plus tard, on a l’impression d’être bien, tu fais du bien aux gens, fais-en ton métier!” J’ai une façon d’écouter qui fait que les gens aiment se livrer. J’ai appris, du fait sans doute de la brutalité de mon enfance, à m’intéresser à moi-même car je ne pouvais compter que sur moi. J’ai donc un intérêt pour moi, mais aussi un profond intérêt pour les autres. Je veux leur dire “vous avez tout ce qu’il faut pour devenir votre propre pilier. Regardez, j’ai réussi à le faire, vous aussi vous en avez la capacité”. Parler de ce qui nous trouble, nous fait mal, nous fait plaisir, c’est ce qu’il y a de plus important pour nous et aussi pour les autres car ils peuvent vous entendre et se reconnaître.
À part Me, My Sexe and I, un podcast à recommander?
Le vôtre, Sur Leurs Lèvres, je suis tombée amoureuse des garçons interviewés! Et aussi dernièrement, j’ai beaucoup aimé le podcast d’Anouk Perry intitulé La Salope du lycée. Il parle de cette fameuse fille qui était stigmatisée au lycée car tout le monde la prenait pour une fille facile, c’est le récit de l’une d’entre elles.
Propos recueillis par Julia Tissier

http://cheekmagazine.fr/societe/me-my-sexe-and-i-podcast-axelle-jah-njike/
http://cheekmagazine.fr/societe/me-my-sexe-and-i-podcast-axelle-jah-njike/

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En 2018, les gros seins s'émancipent-ils enfin?,femmes,societe,

10 Octobre 2018, 07:19am

Publié par hugo


En 2018, les gros seins s'émancipent-ils enfin?
Publié le 9 octobre 2018 à 0:30
Hyper-sexualisées autant qu’invisibilisées, les femmes aux poitrines volumineuses ont souvent vu leur corps assigné à un érotisme non désiré et parfois dévastateur pour l’image de soi. Les choses commencent pourtant à évoluer grâce à des initiatives inclusives et des hashtags salvateurs. 
 
 
Instagram/theslumflower
“J’ai souvent pensé à faire de la chirurgie pour réduire ma poitrine. Je me dis parfois que ma vie serait plus simple, que je serais plus insouciante, que je pourrais me mettre en maillot à la plage sans me poser de questions, que je pourrais faire du sport tranquille ou juste me mettre en débardeur -chose que je ne fais jamais”, confie Christelle, journaliste de 30 ans arborant un 90E. Pour beaucoup de femmes, posséder une poitrine volumineuse, pourtant considérée par certains comme un atout, peut s’avérer la cause d’une véritable souffrance, tant sur le plan physique que psychologique. Ces dernières années, quelques célébrités se sont d’ailleurs faites l’écho des difficultés quotidiennes qu’implique leur poitrine généreuse à l’image du mannequin Kate Upton, qui exprimait son désir de pouvoir porter une lingerie moins contraignante, d’Amber Rose qui s’est confiée sur les problèmes de dos que celle-ci engendrait, ou encore d’Emily Ratajkowski qui expliquait se voir refuser des rôles au cinéma à cause de son physique jugé “trop sexy”. De nombreux obstacles qui questionnent. À l’heure du body positive et de la réappropriation des corps, les grosses poitrines sont-elles plus libres?
 
Une lingerie plus inclusive
Lorsqu’une femme possède un bonnet supérieur à la taille C, trouver de la lingerie à la fois adaptée et esthétique en boutique semble davantage tenir du parcours du combattant que de la partie de plaisir. Prix exorbitants, tailles non disponibles en magasin, ou modèles aux motifs complètement démodés, les obstacles se cumulent souvent. “C’est encore plus compliqué de trouver sa taille quand t’es fine et à forte poitrine. Les marques n’arrivent pas à imaginer que ça existe je crois. Soit il n’y a pas de baleine, donc pas de maintien, soit il y en a mais ce sont des motifs assez désuets et cela reste très cher”, précise Christelle qui préfère se tourner vers les marques anglo-saxonnes proposant des gammes plus inclusives à l’image de la dernière initiative de Rihanna. Nommée Savage x Fenty, cette dernière promet notamment une gamme de lingerie sexy pour tous les bonnets. Une démarche inclusive qui semble se multiplier chez nos voisins anglais et américains mais qui peine à se développer en France.
“La surabondance mammaire symbolise un moindre contrôle de soi, comme une forme d’hypertrophie à la fois de la maternité et de la sexualité qui sont rattachées à des femmes des milieux populaires.”
Selon Melody Thomas, journaliste mode chez Marie-Claire et cofondatrice de la newsletter culturelle What’s Good Newsletter, cette absence pourrait s’expliquer par la relation qu’entretient l’Hexagone avec la mode: “Je pense qu’en France tout particulièrement, l’héritage de la mode est très lourd, très codifié, très vieux en soi. On fait souvent à partir de ce que l’on connaît. Les pays anglo-saxons sont moins tributaires de cet héritage et ils ont une capacité plus importante à réinventer leur manière de penser la mode qui s’ouvre aussi à des designers qui viennent de milieux différents. Leur environnement socio-culturel les amène a faire des choses qui nous parlent beaucoup plus et sont plus proches de nous. Chez les designers français, ça reste quand même quelque chose de très élitiste et conventionné.”
 
 
 
Une sexualisation permanente
Ces conventions qui ostracisent les corps qui s’écartent de la norme tendent à associer la poitrine proéminente à la maternité d’une part, mais aussi et surtout à la sexualité débordante. Deux représentations de la féminité dont les élites ont souhaité s’affranchir faisant du corps androgyne le modèle à suivre et à diffuser sur les podiums et dans les magasins. Selon Nahema Hanafi, maîtresse de conférences en histoire moderne et contemporaine à l’université d’Angers, “si de gros seins ont pu signifier du temps des nourrices mercenaires une certaine opulence et le gage d’une bonne nourriture de l’enfant, ils renvoient aussi à cette forme de déséquilibre corporel qui ne saurait être celui des femmes de la bourgeoisie, et de l’aristocratie sous l’Ancien régime, celles-là même qui n’allaitaient pas afin de se distinguer de toute forme d’animalité ou du vulgaire populaire. La surabondance mammaire symbolise donc un moindre contrôle de soi, comme une forme d’hypertrophie à la fois de la maternité et de la sexualité qui sont rattachées à des femmes des milieux populaires: nourrices, pin-up, travailleuses du sexe, actrices porno… L’hypertrophie corporelle féminine attire donc, d’un point de vue sexuel, parce qu’elle signifierait une forme de sexualité exubérante, non maîtrisée, comme elle peut servir de ‘stigmate’ lié à la classe sociale”.
“J’ai l’impression qu’à partir du moment où mes seins sont légèrement plus visibles, ils sont immédiatement sexualisés.”
Résultat, la forte poitrine souffre encore de cette image érotique, voire vulgaire qu’on lui appose et porter un décolleté peut encore s’avérer compliqué pour beaucoup. “J’ai beaucoup de mal à porter des hauts moulants et décolletés aujourd’hui à cause des regards appuyés. J’ai l’impression qu’à partir du moment où mes seins sont légèrement plus visibles, ils sont immédiatement sexualisés”, explique Marie, étudiante de 24 ans qui porte un 90E. Alors, comment se réapproprier cette partie du corps quand les représentations qui lui sont associées sont si fortes?
 
Des hashtags à la rescousse
Si le téton féminin continue de subir la censure d’Instagram, la libération semble cependant passer par les réseaux sociaux. Dans la continuité du mouvement body positive, des femmes ont saisi les différentes plateformes digitales pour libérer leurs poitrines des diktats imposés par la société. Parmi ces dernières, on retrouve Chidera Eggerue. Plus connue sous le pseudo The Slumflower, cette jeune femme de 23 ans, qui a arrêté de porter des soutiens-gorge à l’âge de 18 ans, a fait de l’acceptation des différentes formes de poitrines son combat quotidien: elle a créé le hashtag #SaggyBoobsMatter (à comprendre “les seins tombants comptent”), utilisé aujourd’hui par des milliers de femmes dans le monde, qu’elle a inauguré en affichant sa poitrine “tombante” sans soutien-gorge sur le réseau social.
 
 
 
Nombreuses sont d’ailleurs les femmes qui ont opté pour le no bra. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, son usage n’est pas réservé qu’aux petits bonnets. Le modèle Naomi Shimada, qui exprimait lors d’une interview pour le média StyleLikeU sa fierté d’avoir des seins -mais aussi “des hanches et des fesses”-, n’hésite pas à mettre en avant sur son compte Instagram une poitrine complètement libérée de l’inconfort de certains soutiens-gorge.
 
En France, des femmes, à la manière de Manu, cheffe de rubrique beauté chez MadmoiZelle, ont fait de la question des grosses poitrines un sujet de conversations décomplexantes. Dans une vidéo intitulée Avoir de gros seins déjà visionnée près de 30 000 fois, la journaliste passe en revue toutes les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes aux larges poitrines, notamment celle que représente le poids du regard masculin, partageant son expérience et diffusant un message d’acceptation positif. L’idée, apprendre à s’aimer pour finalement accepter son corps tel qu’il est. Une réflexion aussi simple que nécessaire. À méditer…
 
Sophie Laroche

http://cheekmagazine.fr/societe/gros-seins-liberation/

MOI  en  tous  cas   je m en fout  de  la  taille  des  seins   d une  fille , je  prefere   le  cerveau    d une  femme  , son intelligence   

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600 femmes invitent à une marche contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre,femmes,violences,

10 Octobre 2018, 07:09am

Publié par hugo

600 femmes invitent à une marche contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre
Publié le 8 octobre 2018 à 11:23
On a lu pour vous cette tribune publiée sur le site de franceinfo et on vous la conseille fortement. 
 
 
DR
“Il y a un an, la vague #MeToo secouait la planète tout entière. Dans tous les pays, toutes les villes, toutes les entreprises, toutes les maisons, la question des violences sexistes et sexuelles s’est invitée à la table.
Des millions de personnes ont pris conscience de l’ampleur des violences que subissent les femmes au quotidien. Remarques sexistes, dévalorisation, humiliations, insultes, coups, harcèlement, violences conjugales, agressions, viols, exploitation sexuelle, inceste, mutilations sexuelles, mariages forcés, meurtres… Chaque fois qu’un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont peur. […]
Nous marcherons le 24 novembre pour dire haut et fort que nous voulons en finir avec toutes les violences sexistes et sexuelles.
Nous marcherons le 24 novembre car nous sommes convaincues que si nous faisons reculer ces violences, nous ébranlerons ce système injuste que nous subissons toutes à des degrés divers.
Nous marcherons le 24 novembre pour exiger des mesures ambitieuses et des moyens.
Nous marcherons le 24 novembre pour que celles qui viendront après nous vivent dans un monde dans lequel être femme n’expose pas à plus de violences et ne donne pas moins de droits que d’être homme.
Nous marcherons le 24 novembre, rassemblées, pour montrer notre force. Nous sommes des millions: ensemble, nous pouvons changer le monde.
Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent comme nous en finir avec ces violences à marcher le 24 novembre prochain avec nous.”
 
 
Dans cette tribune publiée aujourd’hui sur le site de franceinfo, plus de 600 femmes invitent à manifester le 24 novembre prochain pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles subies par les femmes au quotidien. Regroupées autour du hashtag #NousToutes, ces militantes féministes, comédiennes, journalistes ou écrivaines -on compte parmi elles Rokhaya Diallo, Hapsatou Sy, Pénélope Bagieu, Fatima Benomar ou encore Caroline de Haas– appellent à une marche “pour montrer [leur] force” et “changer le monde”.
À lire le plus rapidement possible sur le site de franceinfo.

http://cheekmagazine.fr/societe/tribune-nous-toutes-marche-24-novembre/

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VIDEO. "Coucou les Girls", un compte Instagram en guerre contre les diktats de beauté,femmes,societe,

9 Octobre 2018, 07:32am

Publié par hugo

 VIDEO. "Coucou les Girls", un compte Instagram en guerre contre les diktats de beauté
Sur son compte Instagram, la comédienne Juliette Katz dénonce les stéréotypes de beauté qu’elle juge toxiques. Elle explique pourquoi à Brut.
 
 

BRUT
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 08/10/2018 | 17:45
publié le 08/10/2018 | 17:08
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Quand certaines postent leur petit-déjeuner healthy sur Instagram, elle s’affiche à côté d’un Burger King. Quand d’autres publient un selfie sur une île paradisiaque, elle dévoile une photo d’elle aux toilettes. Elle, c’est Juliette Katz, une comédienne en guerre contre les diktats de la beauté. Ses armes : l’humour, les grimaces et une bonne dose de second degré. Son champ de bataille : les réseaux sociaux. Sur son compte Instagram, "Coucou les Girls", la comédienne - et musicienne avant tout - dénonce les stéréotypes de beauté ultra-présents sur le réseau social. Sur sa page, pas de petits-déjeuners parfaits ou de selfies sur une plage ensoleillée. Au contraire. La comédienne a pris le parti de se prendre en photo au naturel ou de manière désavantageuse, au plus grand plaisir de ses 137 000 followers. Un choix qu’elle justifie par plusieurs objectifs, à commencer par assumer son corps.
J’ai ce corps-là, en ce moment, et j’essaye de vivre avec. Et c’est aussi en passant par ces photos-là que j’arrive à m’estimer un peu.
Juliette Katz
à Brut
Une manière de s’assumer, donc, mais aussi une façon d’aider d’autres personnes à faire de même ou à ne pas se laisser influencer.
Dénoncer la dangerosité du culte du parfait
Très vite, ses clichés deviennent populaires, puisque ils ont "aider des gens à se dire : ‘eh moi aussi j’ai envie de le faire ou eh moi aussi j’ai envie de mettre une minijupe“. Selon Juliette Katz, la dictature de la beauté, très présente sur Instagram, représente également un réel danger - notamment chez les plus jeunes et les plus vulnérables - qu’il est nécessaire de dénoncer. "Il y avait ce truc qui me dérangeait parce que l’image de la femme était représentée par quelque chose qui ne me semble pas tout à fait juste." Une perfection à laquelle de nombreux jeunes s’identifient, mais qui peut se transformer en un véritable problème de société selon la comédienne.
Et c’est vrai. Selon une étude publiée par la Société royale de Santé publique (RSPH) et le Mouvement de santé pour la jeunesse (YHM), Instagram serait le réseaux social le plus néfaste pour la santé mentale.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/video-coucou-les-girls-un-compte-instagram-en-guerre-contre-les-diktats-de-beaute_2976327.html

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Violences conjugales : "J’ai vécu la violence au quotidien", témoigne une femme,femmes,violences,

9 Octobre 2018, 07:28am

Publié par hugo

 Violences conjugales : "J’ai vécu la violence au quotidien", témoigne une femme
France 2 a recueilli le témoignage d'une femme victime de violence pendant trois ans de la part de son conjoint.
France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 08/10/2018 | 16:20
publié le 08/10/2018 | 16:20
 
Nous la préparons pour vous chaque matin
Pour Pauline Hamon, marcher dans les rues d'Angers (Maine-et-Loire) sans se retourner est une victoire, même si elle évite toujours certains quartiers. Son ex-compagnon est un homme violent. Pendant trois ans, elle a subi, les insultes, les coups et les humiliations quotidiennes. Même après leur rupture, sortir seule était impensable. "Je restais cloîtrée chez moi. Je ne sortais plus du tout, j'étais constamment enfermée sur moi-même. Là maintenant je me suis reconstruite", témoigne-t-elle. Pour arriver à cela, elle a fui Angers pendant huit ans avant d'y revenir cet été. Elle est partie pour tenter d'oublier ses années de souffrance.
"Je me suis dit, ça y est, c'est la fin"
"Ça a commencé par les mots, comme quoi j'étais nulle, j'étais bonne à rien, je servais à rien, j'étais pas une femme formidable", raconte-t-elle. Après la violence des mots viennent les coups. Et lorsqu'elle trouve la force de partir, "il m'a séquestré, frappé pendant au moins une heure. Il a pris un chargeur de téléphone, il m'a ouvert le crâne avec. Il m'a étranglé, j'ai vu une lame de couteau (...) Je me suis dit, ça y est, c'est la fin". Pauline Hamon survit, mais se retrouve isolée. Effrayée, elle ne porte pas plainte et se réfugie chez sa soeur. Les jumelles sont aujourd'hui complices, mais à l'époque, elles ne se voyaient quasiment pas, à cause de l'emprise de son ex-conjoint sur Pauline. Pour Ghada Hatem, gynécologue spécialisée dans les victimes de violences conjugales, la seule solution face à l'emprise est le soutien et la bienveillance de l'entourage. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-conjugales-jai-vecu-la-violence-au-quotidien-temoigne-une-femme_2976275.html

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"Désolé, on n'a pas le temps pour ça" : témoins de violences conjugales, ils ont appelé la police et n'ont pas été entendus,femmes,violences,violences conjugales,

9 Octobre 2018, 07:16am

Publié par hugo

 "Désolé, on n'a pas le temps pour ça" : témoins de violences conjugales, ils ont appelé la police et n'ont pas été entendus
Le gouvernement lance dimanche une campagne de télévision appelant les témoins de violences conjugales à les dénoncer et à appeler les secours. Sur Twitter, certains ont raconté comment leurs interlocuteurs avaient minimisé le problème ou ne s'étaient pas déplacés.
Une pancarte lors d'une manifestation à Lille (Nord), le 25 novembre 2017, journée de lutte contre les violences faites aux femmes. (MAXPPP)
Louis Boy
France Télévisions
Mis à jour le 08/10/2018 | 12:24
publié le 06/10/2018 | 06:52
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
"Des gens savent que ces violences conjugales se passent, et réagir peut tout changer." La secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a placé les témoins au centre d'une des cinq mesures de son plan contre les violences conjugales, présenté lundi 1er octobre puis défendu en ces termes à l'Assemblée nationale, le lendemain. Concrètement, il s'agit d'un clip adressé aux témoins, qui va être diffusé à partir du dimanche 7 octobre à la télévision.
Mais cette initiative n'a pas rappelé que des bons souvenirs à certains : sur Twitter, en réponse au message d'un journaliste jeudi 4 octobre, des dizaines d'internautes ont raconté les fois où ils avaient tenté d'alerter la police ou les gendarmes. Interlocuteurs méprisants, interventions inefficaces, agents introuvables : pour la plupart des témoins, l'appel n'avait servi à rien, sinon à les faire douter de l'efficacité de joindre le 17.

Parmi eux, il y a Naouel, une habitante du 20e arrondissement de Paris. Un soir, à 1 heure du matin, elle est réveillée par des cris et des coups "très violents" provenant de l'appartement du dessous. Elle appelle alors le 17, une première puis une deuxième fois, à une heure d'intervalle : "On a pris mon témoignage, on m'a dit que quelqu'un allait venir, mais personne". En bas, les cris et les coups s'arrêtent et reprennent. Lors d'un nouvel accès de violence, "la voisine a ouvert la fenêtre et crié 'Aidez-moi, il va me tuer'".
Les policiers attendent devant la porte
"J'ai culpabilisé, je me suis dit que je n'avais pas dû être claire au téléphone". Craignant qu'il se passe quelque chose de grave, elle rappelle une troisième fois, et cette fois l'accueil est différent :
Agacé, le policier me dit : 'Oui, enfin bon vous savez, entre dispute de couple et violences conjugales, hein...'
Naouel
à franceinfo
"J'ai dû argumenter pour lui dire que c'était sérieux", explique la jeune femme. La police finit par arriver, mais 45 minutes plus tard, à un moment où les cris ont cessé. Les agents ne sonnent pas à la porte qu'elle leur a indiquée, mais chez elle. "Ils m'ont demandé si j'étais sûre de ce que j'avais entendu, et sûre que c'était bien dans mon immeuble". Surtout, ils lui expliquent qu'ils ne vont pas sonner chez les voisins, mais "attendre un peu dans le couloir, pour voir si ça reprenait".
Elle ne sait pas combien de temps ils sont finalement restés, mais suppose qu'ils n'ont jamais parlé au couple du dessous, puisqu'à 5 heures du matin, les violences ont repris. L'oreille collée au plancher, Naouel comprend, en entendant le conjoint violent appeler les secours, que sa compagne l'a poignardé. Elle n'avait pas osé rappeler la police : "Ce qui m'est revenu à l'esprit, c'est la voix de ce policier qui me jugeait pour avoir voulu rapporter un crime". Naouel affirme n'avoir jamais eu de nouvelles de la police au sujet de ce voisin.
"Je ne sais pas s'ils ont vu la jeune femme"
Olivier, lui, témoigne d'une rencontre avec les policiers encore plus expéditive. Un soir où il sort d'un concert avec un ami, à Béthune (Pas-de-Calais), ils entendent "les cris apeurés d'une femme et les hurlements d'un homme. Le mec la tabassait". Son ami immobilise l'agresseur, qui tente de le frapper, pendant qu'Olivier se porte au chevet de sa victime et appelle la police. La patrouille, censée arriver dans les cinq minutes, tarde, et il rappelle : "La personne au bout du fil semblait vraiment concernée et inquiète que personne ne soit venu".
Trois agents finissent par apparaître en voiture. Mais, face aux deux amis stupéfaits, l'homme sur le siège arrière lance : "Vous nous faites vraiment chier avec des conneries de ce genre ? Désolé, on n'a pas le temps pour ça". Et le véhicule repart, "sans nous laisser le temps de répondre. Je ne saurais pas dire si ils ont vu la jeune femme". Olivier et son ami finiront par la raccompagner chez elle eux-mêmes.
Une discussion "sur un ton presque badin"
Aude*, elle, a cru que les gendarmes qu'elle avait appelés avaient agi de manière efficace, jusqu'à ce qu'elle ait la version de son amie, à qui ils devaient venir en aide. Très tôt un matin, il y a plusieurs années, elle découvre, sur un groupe Facebook, des messages laissés par celle-ci : "Elle expliquait que son mari était devenu fou et très violent, qu'elle s'était enfermée dans la salle de bains avec sa fille et qu'elle entendait son fils hurler au dehors". Aude, qui vit à 300 km de là, contacte la gendarmerie locale, en Normandie. "J'ai préféré mettre le paquet, en insistant beaucoup, notamment sur le fait qu'il y avait des enfants". Elle donne aussi le nom de famille du couple. Une heure plus tard, on la rappelle. "C'était une chamaillerie, il ne faut pas s'enflammer pour rien", lui explique-t-on dans un coup de fil "très bref".
Quelques jours plus tard, son amie, que son mari a finalement laissée partir, raconte une toute autre version. "Le mari a accueilli les gendarmes avec un couteau de boucher. Il pensait que c'étaient des amis à elle", raconte Aude. Les gendarmes envoyés sur place sont, en fait, des connaissances du mari. Enfermée dans la salle de bains, sa femme n'ose pas crier et entend une discussion "sur un ton presque badin, 'on se détend, ça va aller'", témoigne Aude.
Personne n'a ne serait-ce que pris son arme, ou vérifié si sa femme était encore vivante.
Aude
à franceinfo
Un comportement qui étonne un membre de la cellule communication de la gendarmerie nationale, joint par franceinfo. "Il y a plusieurs années, les process n'étaient pas les mêmes", reconnaît-il, "mais de nos jours, les gendarmes reçoivent tous une formations sur la façon d'accueillir les victimes de violences intrafamiliales". Aude, elle, ne regrette pas son appel pour autant : l'intervention a mis fin à la folie du mari. Mais elle juge que le discours de Marlène Schiappa comporte une zone d'ombre : "Il y a souvent beaucoup de témoins et peu d'actions. Quand on parle, il faut que le reste suive après".
Le problème "des moyens qu'on alloue" aux policiers
C'est aussi l'avis de Loris Guémart, le journaliste dont le témoignage en a inspiré des dizaines d'autres : "J'ai peu apprécié d'entendre" la secrétaire d'Etat, sur RTL, "mettre sur le même plan la nécessité de prévenir [la police] d'un cambriolage et d'un cas de violences conjugales. Comme journaliste de presse locale, on constate que la police est très réactive sur les cambriolages. Quand il s'agit de violences, dans mon cas, elle ne l'a pas été..."
Lundi 1er octobre, jour de la présentation du plan du gouvernement, il entend, avec toute sa rédaction, "des coups sourds, des cris d'hommes, puis de femmes, moins nombreux". Quand la correctrice du journal a appelé le 17, "on lui a indiqué qu'il ne serait pas possible d'intervenir, parce qu'il n'y avait pas de patrouille disponible". Cette fois, ce n'était pas une question de sensibilité aux violences conjugales, estime-t-il : les policiers "font en fonction des instructions qu'on leur donne et des moyens qu'on leur alloue". Les cris ont fini par cesser, mais il ne sait pas si la femme qu'il a entendue s'en est sortie indemne. "J'ai dissuadé un de mes journalistes qui voulait y aller, parce que je fais confiance à la police", explique-t-il. "Mais je ne laisserai plus une telle chose se reproduire sans intervenir directement."
(* Le prénom a été changé à la demande de la personne)
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https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/desole-on-n-a-pas-le-temps-pour-ca-temoins-de-violences-conjugales-ils-ont-appele-la-police-et-n-ont-pas-ete-entendus_2972253.html

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TRIBUNE. "L'impunité doit cesser" : l'appel de 600 femmes pour une grande marche contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre,femmes,violences,

9 Octobre 2018, 07:09am

Publié par hugo

 Violences faites aux femmes : une tribune signée par des personnalités appelle à une manifestation
600 personnalités se mobilisent. Dans une tribune publiée sur francetvinfo, elles appellent à une grande marche le 24 novembre 2018.
 
 

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Mis à jour le 08/10/2018 | 11:32
publié le 08/10/2018 | 11:32
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Des personnalités comme Audrey Pulvar, l’ancienne ministre de l’Égalité des territoires et du Logement Cécile Duflot, des féministes, des journalistes, ou des victimes d’agression comme Marie Laguerre. Elles sont 600, déterminées à ce que l’impunité cesse. Dans une tribune publiée dans la matinée du lundi 8 octobre sur francetvinfo, elles appellent à une grande marche le 24 novembre 2018 contre les violences faites aux femmes. “On est convaincues que les violences ne sont pas une fatalité, affirme Caroline De Haas, militante féministe signataire de la tribune. On peut les faire reculer. On peut même les faire disparaître de notre société. Des millions de femmes en France sont victimes de violence. Si on descend toutes dans la rue et qu’on dit stop, on a le pouvoir, ensemble, d’arrêter ces violences.”
Des rassemblements importants à l’étranger
Ce rassemblement en France est à l’image de ceux déjà organisés à l’étranger. En janvier 2018, aux États-Unis, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées à l’appel du mouvement #Metoo. En avril 2018, en Espagne, les rues ont aussi été noires de monde et une importante mobilisation s’est déroulée en Argentine au mois de juin.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-faites-aux-femmes-une-tribune-signee-par-des-personnalites-appelle-a-une-manifestation_2975971.html

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Violences faites aux femmes : une tribune signée par des personnalités appelle à une manifestation,femmes,violences,

9 Octobre 2018, 07:00am

Publié par hugo

 Violences faites aux femmes : une tribune signée par des personnalités appelle à une manifestation
600 personnalités se mobilisent. Dans une tribune publiée sur francetvinfo, elles appellent à une grande marche le 24 novembre 2018.
 
 

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Ce rassemblement en France est à l’image de ceux déjà organisés à l’étranger. En janvier 2018, aux États-Unis, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées à l’appel du mouvement #Metoo. En avril 2018, en Espagne, les rues ont aussi été noires de monde et une importante mobilisation s’est déroulée en Argentine au mois de juin.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/violences-faites-aux-femmes-une-tribune-signee-par-des-personnalites-appelle-a-une-manifestation_2975971.html

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Inde : encouragée par le mouvement #MeToo, une actrice de Bollywood porte plainte,femmes,violences,viol

9 Octobre 2018, 01:28am

Publié par hugo

 Inde : encouragée par le mouvement #MeToo, une actrice de Bollywood porte plainte
Tanushree Dutta dit avoir reçu des "menaces violentes" de l'extrême droite.
L'actrice indienne Tanushree Dutta, le 27 septembre 2018, à Mumbai (Inde), lors d'une conférence de presse.  (PRATHAMESH BANDEKAR / THE TIMES OF INDIA / AFP)
franceinfo avec AFP
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Mis à jour le 07/10/2018 | 14:32
publié le 07/10/2018 | 14:32
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Tanushree Dutta rend officielles ses accusations. Encouragée par le mouvement #MeToo, l'actrice indienne, qui avait déjà mis Bollywood en émoi en accusant un acteur de harcèlement sexuel en 2008, a formellement déposé plainte, samedi 6 octobre, selon la police de Bombay. Il y a 10 ans, elle avait accusé contre le célèbre Nana Patekar d'avoir eu une conduite déplacée durant le tournage d'une comédie romantique la même année. A l'époque, elle n'avait pas déposé plainte.
Mais après le développement de la campagne féministe #MeToo, depuis un an, l'actrice a réitéré ses propos dans un entretien récent puis est allée, samedi, déposer plainte officiellement. Selon l'agence indienne PTI, Tanushree Dutta accuse outre Nana Patekar, le chorégraphe Ganesh Acharya, le producteur Sameer Siddiqui et le réalisateur Rakesh Sarang.
Culture de la "promotion canapé" à Bollywood
Tanushree Dutta assure avoir reçu des "menaces violentes" du parti d'extrême droite Maharashtra Navnirman Sena et faire l'objet d'une "campagne de dénigrement" sur les réseaux sociaux depuis qu'elle a réitéré ses accusations contre les deux hommes.
Même si l'Inde n'a pas connu l'équivalent du mouvement qui a secoué Hollywood, l'actrice a reçu le soutien de plusieurs stars de renom comme Priyanka Chopra, Farhan Akhtar et Sonam Kapoor. D'autres actrices ont commencé à s'exprimer sur une question jusqu'alors quasiment jamais abordée dans les médias indiens. En décembre, Swara Bhaskar a déclaré avoir été harcelée à ses débuts par un réalisateur non identifié, évoquant une culture de la "promotion canapé" à Bollywood.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inde-encouragee-par-le-mouvement-metoo-une-actrice-de-bollywood-porte-plainte_2974733.html

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