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Coupe du Monde 2018 : quand le sexisme s'invite dans les publicités,femmes,sexisme

14 Juin 2018, 08:50am

Publié par hugo

 Coupe du Monde 2018 : quand le sexisme s'invite dans les publicités
La Coupe du Monde débute ce jeudi en Russie. Comme tous les quatre ans, c'est un bel argument marketing pour les marques qui jouent parfois sur des stéréotypes sexistes.
Une supportrice de l'Équipe de France regarde un match dans la fan-zone de Toulouse, pendant l'Euro le 10 juin 2016.
Crédit : Rémy GABALDA / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 13/06/2018 à 11:13
À l'approche de la Coupe du Monde qui débute ce jeudi 14 juin, les publicités "bleu blanc rouge" pour les fans de ballon rond envahissent les écrans et les panneaux d'affichage. Mais la plupart du temps, les produits proposés s'adressent aux hommes. Car c'est bien connu, les femmes n'aiment pas le foot... C'est en tout cas ce qu'on peut croire tant certaines annonces perpétuent les stéréotypes sexistes et les idées reçues.
Selon certains spots publicitaires, tous les hommes s'apprêtent à passer un mois les yeux rivés sur leur téléviseur, bière dans une main, paquet de chips dans l'autre, pendant que les femmes se plaindront du temps qu'ils passent à regarder les matchs de foot.
Sur les réseaux sociaux, les internautes épinglent les marques et les magasins qui alimentent les clichés et nuisent à l'égalité entre les femmes et les hommes. Voici un petit florilège des publicités les plus sexistes de cette Coupe du monde.
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"Rien à foot, ce soir c'est soirée filles !"
Pour afficher leur amour du football, les garçons et les hommes peuvent aller faire un tour dans les magasins Bizzbee. La marque leur propose des tee-shirts imprimés, repérés par le site Terrafemina. On peut y lire par exemple "Sélectionneur de l'Équipe de France" ou bien "Expert en troisième mi-temps".
Pour les femmes, la marque a aussi prévu des vêtements spécialement créés à l'occasion de la Coupe du monde... mais en partant du principe qu'elles n'aiment pas ce sport. "Rien à foot ! Ce soir c'est soirée filles" affiche un t-shirt porté par un modèle féminin.
 
Il n'y a que les hommes qui s'intéressent au foot, tout le monde sait ça ! C'est en tout cas ce que croit savoir la chaîne de supermarchés Carrefour. Le compte Twitter Pépite sexiste, qui déniche les exemples de marketing genré ou de publicités stéréotypées, a repéré une affiche dans l'un des magasins de la chaîne.
Au rayon librairie, l'enseigne invite les femmes à trouver un bon roman pour ne pas s'ennuyer pendant les quatre semaines de Coupe du Monde. "À lire pendant que Monsieur regarde le foot ;-)", conseille une pancarte, au-dessus d'une pile de livres. Carrefour a ensuite expliqué dans un tweet que l'affichage avait été retiré.
 
Près de 14 millions de françaises s'intéressent au foot
Si jamais Madame n'a pas trouvé de bon roman pour survivre pendant le Mondial, il va vite falloir lui trouver une occupation pour qu'elle ne s'ennuie pas... Sur les réseaux sociaux, des internautes féminines se désespèrent du sexisme qu'elles voient dans les publicités, mais aussi dans les magasins. Certaines déplorent le fait que les produits dérivés pour la Coupe du Monde ne s'adressent qu'aux hommes.
"Allez dans un magasin de sport et cherchez un maillot des Bleus pour les femmes = spéléo", s'agace Cécile sur son compte Twitter. "J'ai trouvé le mien à Intersport juste à côté de celui des hommes", lui répond une internaute. "Mais le vendeur m'a dit que les stocks seraient épuisés, et qu'il n'y aurait sûrement plus de réassortiment pour le maillot féminin".
 
Pourtant, les Françaises sont plutôt intéressées par le football. Une étude de Havas Sports & Entertainment, publiée dans Le Parisien en mars 2017, montre que, parmi les 32 millions de fans françaises de foot, 43% sont des femmes, soit près de 14% de la population féminine française. Ces dernières disent vivre chaque match de l'Équipe de France comme un vrai spectacle et un beau moment de divertissement.
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http://www.rtl.fr/girls/societe/coupe-du-monde-2018-quand-le-sexisme-s-invite-dans-les-publicites-7793725877

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Elle a créé les soirées “En scène Simone”, qui mixent savoir universitaire et pop culture,femmes,feminisme,

14 Juin 2018, 08:45am

Publié par hugo

 Elle a créé les soirées “En scène Simone”, qui mixent savoir universitaire et pop culture
Publié le 12 juin 2018 à 12:32
Soisic Belin, attachée de presse dans le milieu de l’édition et du spectacle, vient de lancer les soirées En scène Simone, des représentations, conférences ou lectures données par des expertes qui jonglent entre Socrate et Beyoncé. Entretien express. 
 
 
Soisic Belin © Sacha Lenormand
“Lier divertissement et réflexion autour de la question cruciale qu’est la place de la femme”, voilà l’objectif de Soisic Belin, 32 ans, fondatrice des soirées En scène Simone. Depuis le 5 avril, chaque mois, le Sentier des Halles à Paris accueille l’intervention d’une femme experte en son domaine, venue partager ses connaissances sur les droits des femmes et leurs conditions. Après l’adaptation scénique de l’essai de Camille Emmanuelle, Sexpowerment, puis la conférence théâtralisée de l’historienne Virginie Girod qui abordait la place des femmes dans l’Antiquité, place ce vendredi 15 juin à un talk de Danielle Mérian présidente de l’association SOS Femmes africaines en danger, qui lutte contre l’excision.
C’est après une enfance partagée entre l’Italie, le Sénégal, le Portugal et la France, et des études brillantes à Aix-en-Provence en histoire, histoire de l’art et droit des organisations culturelles, que Soisic Belin débarque à Paris pour un stage aux éditions Albin Michel. Elle y restera cinq ans. S’ensuivent alors plusieurs missions de relations presse, notamment au service de son ami le comédien Alex Vizorek, au sein de sa société de production Juste pour rire: “Je m’occupais de tous leurs spectacles, du one man show au cirque contemporain.” Aujourd’hui indépendante, Soisic Belin se concentre sur En scène Simone pour valoriser le travail de femmes engagées et inspirantes. “La sexualité, le corps de la femme, les carcans liés à la féminité, le militantisme féministe, le monde du travail… Les femmes ont leur place dans toutes les sphères, on peut donc toutes les aborder”, confie celle qui “souhaite avant tout la parité et l’égalité en mettant en avant les apports propres à chaque sexe pour qu’il y ait une ‘harmonie des pouvoirs’.”
Comment as-tu eu l’idée de ces soirées?
Il y a quelques mois, Albin Michel a fait appel à moi pour le lancement d’une nouvelle collection ‘MA Next Romance’, des livres érotiques avec un fil conducteur féministe. Ce projet m’a permis de réfléchir à comment je pouvais m’impliquer pour défendre la place des femmes. J’avais envie de mêler mes nouvelles compétences en développement de spectacle à mes études de base et j’avais envie de produire quelque chose qui fasse sens pour moi. J’ai donc contacté Antoinette Colin, la directrice des deux théâtres du Point Virgule et du Sentier des Halles, je lui ai parlé de mon projet: faire intervenir des femmes, mais sans fermer la porte aux hommes, sur scène, comme des chercheur·se·s, historien·ne·s, plasticien·ne·s, photographes, médecins, artistes… Elle m’a tout de suite dit banco! J’ai ensuite peaufiné mon idée tout en travaillant sur l’image avec un super graphiste et une photographe italienne, Sara Lorusso.
Pourquoi ce nom, En Scène Simone?
Parce que Simone, c’est Beauvoir, c’est Veil, ce sont des femmes qui comptent dans l’avancée du féminisme. C’était un hommage et en même temps, on comprend tout de suite de quoi il s’agit. Et ‘En Scène’ parce que concrètement, c’est sur scène que ça se passe. Le théâtre a toujours été un lieu de vérité, de rire, on peut y dire tout fort ce que l’on pense tout bas sans que cela ne choque. C’est un lieu qui réunit, c’est un lieu chaleureux et décomplexant.
En Scène Simone fait une pause pendant l’été et revient en septembre. Une idée de la programmation de la prochaine saison?
En septembre, nous recevrons l’auteure Navie, qui proposera une conférence théâtralisée sur un sujet intime et universel: le rapport au corps et ce qu’on lui inflige. Pour le reste des intervenant·e·s, j’attends encore des confirmations de personnes que j’aimerais beaucoup accueillir comme le collectif qui travaille sur la réédition de Notre corps nous mêmes, Prune Nourry, Riad Sattouf, Marlène Schiappa…
Observes-tu un avant/après affaire Weinstein?
Bonne question! C’est la problématique d’un livre sur lequel je travaille. Aujourd’hui en France, le féminisme est multiple. La plupart des femmes veulent en être et s’en réclament, mais concrètement les manières d’agir restent floues. Médiatiquement, la chape de plomb a été levée après l’affaire Weinstein, les femmes se sentent plus libres de leur parole, de leur volonté de militantisme. Cela fait peur à certaines qui ne veulent pas rentrer dans ces questionnements, qui ne savent pas comment réagir face à ça, et aux hommes qui ne savent plus comment se comporter ou quelles sont les ‘nouvelles’ limites même en matière de blagues. Aujourd’hui, quand vous vous faites embêter dans la rue, vous savez que le mec sait que son acte est incivil, il n’a pas pu passer à côté de tous les hashtags et revendications qui ont suivi l’affaire Weinstein. Je pense en effet que le féminisme attire plus aujourd’hui mais qu’il divise encore plus aussi, notamment les femmes entre elles. Mais ce n’est qu’une question de dosage et d’enseignement. En définissant les féminismes, chacune d’entre nous pourra trouver sa place.
Propos recueillis par Audrey Renault

http://cheekmagazine.fr/culture/en-scene-simone-theatre-feminisme/

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PMA : une pétition demande son ouverture à toutes les femmes,femmes,feminismePMA,bebe,grossesse,

14 Juin 2018, 08:44am

Publié par hugo

 PMA : une pétition demande son ouverture à toutes les femmes
L'association Osez le féminisme lance une pétition adressée à Emmanuel Macron. Elle lui demande d'ouvrir la procréation médicalement assistée à toutes les femmes.
Des partisans de la PMA défilant à Paris lors de la Gay Pride, le 29 juin 2017
Crédit : AFP / Lionel Bonaventure
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 13/06/2018 à 11:55
C'était l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. Il avait annoncé qu'il était favorable à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. L'association Osez le féminisme vient de lancer une pétition pour lui demander de tenir cet engagement.
Dans cet appel, mis en ligne ce mardi 12 juin, l'association demande au président de la République d'ouvrir l'aide médicale à la procréation à toutes les femmes, qu'elles soient seules ou en couple avec un homme ou une femme.
"Actuellement, ces techniques sont réservées aux couples hétérosexuels, ce qui crée une inégalité d'accès à une technique médicale entre les femmes, et maintient un schéma figé de ce que devrait être une famille (un papa et une maman)", écrivent les membres de l'association, qui dénoncent une discrimination.
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"Anorexie chic" : un député En Marche interpelle Zara sur Twitter
 
 
Osez le féminisme demande "le dépôt au Parlement d'un projet de loi" pour permettre l'accès de la PMA à toutes les femmes. Plus de 1.000 personnes ont déjà signé cette pétition.
 
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http://www.rtl.fr/girls/identites/pma-une-petition-demande-son-ouverture-a-toutes-les-femmes-7793733840

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Les grèves féministes, qu’ossa donne?,femmes,feminisme,

14 Juin 2018, 08:19am

Publié par hugo

 
12 juin 2018
Les grèves féministes, qu’ossa donne?
 
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 Hélène Mercier
Monde Société
Depuis deux ans, de l’Argentine à la Pologne en passant par l’Islande et l’Espagne, les femmes font la grève. Pendant leurs heures de travail, elles descendent dans la rue pour réclamer la fin des féminicides, manifester contre une loi anti-avortement, dénoncer les inégalités salariales ou « arrêter le monde ». Mais avec quels résultats?
Le 8 mars dernier, les voix féminines de la Cadena SER, la radio la plus écoutée en Espagne, se sont tues. Chroniqueuses, animatrices et journalistes de la station, comme 7 000 de leurs collègues espagnoles, ont cessé de travailler. Ces professionnelles des médias ont marché sur leur sacro-saint devoir de réserve pour dire : nous en avons marre de nous retenir.
« Ensemble, nous arrêtons le monde pour exiger l’égalité des droits et des conditions de vie », martèle le manifeste d’appel à la grève féministe publié en février par la commission 8M, la coalition qui a organisé l’arrêt de travail.
Au journal Le Monde, la porte-parole de 8M, Ruth Caravantes, a expliqué : « Il ne suffit pas qu’il y ait de nouvelles lois, il faut transformer la société, et cette grève est notre manière d’interpeller notre voisin, notre collègue, notre patron ou le gouvernement… La balle est à présent dans le camp de la société. »
Viva España!
 
« Même si parfois les résultats ne sont pas immédiats, [les grèves permettent] de créer des mouvements de solidarité et d’influencer le débat public. »
— Devi Leiper O’Malley, codirectrice de FRIDA, un fonds qui finance de jeunes initiatives féministes aux quatre coins du globe
Si transformer la société est un projet de longue haleine, le travail en amont réalisé par la commission au début de 2018 semble avoir payé. Les deux plus importants syndicats espagnols ont estimé que plus de 5 millions de grévistes se sont mobilisé·e·s le 8 mars. Et selon un sondage paru dans le quotidien El País deux jours avant les rassemblements, 82 % des Espagnol·e·s considéraient que la grève était justifiée. Un pourcentage surprenant au pays du « macho ibérico ».
Trois mois après cette mobilisation féministe sans précédent, il est évidemment trop tôt pour évaluer ses résultats concrets, pour vérifier si le « nous allons travailler à l’égalité réelle entre hommes et femmes » prononcé par celui qui était alors chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, se transposera en actions.
Néanmoins, FRIDA, un fonds qui finance de jeunes initiatives féministes aux quatre coins du globe, croit au pouvoir et à l’importance de ces grèves. « Même si parfois les résultats ne sont pas immédiats, ça permet de créer des mouvements de solidarité et d’influencer le débat public. »
Déjà, plusieurs parlent d’un avant et d’un après-8 mars au pays de Cervantes.
À la mode de Reykjavik
« Je n’étais pas surprise, j’étais ravie d’observer la mobilisation espagnole! s’exclame Brynhildur Heiðar- og Ómarsdóttir, qui dirige l’Association islandaise pour les droits des femmes. Notre expérience a démontré que sans pression publique, sans conscience sociale, le changement n’arrive pas. »
Les Espagnoles le disent ouvertement, elles se sont inspirées des aïeules de Brynhildur.
Le 24 octobre 1975, 90 % des Islandaises quittent leur lieu de travail ou cessent leurs tâches ménagères, laissant pantois patrons et maris. Le Kvennafrídagurinn, littéralement le « jour de congé des femmes », paralyse le pays, forçant la fermeture des garderies, des écoles et de plusieurs commerces. Ce repos organisé a démontré que la moitié de l’humanité, bien qu’elle soit moins rémunérée, est indispensable au bon fonctionnement de la société.
 
© Gunnar Freyr Steinsson
« Notre expérience a démontré que sans pression publique, sans conscience sociale, le changement n’arrive pas. »
— Brynhildur Heiðar- og Ómarsdóttir, directrice de l’Association islandaise pour les droits des femmes
Reykjavik a voté une loi sur l’égalité salariale l’année suivante. En 1980, la nation nordique élisait sa première présidente, Vigdis Finnbogadottir. En entrevue à la BBC en 2015, elle insistait pour dire qu’elle n’aurait jamais pris la tête du pays sans la grève de 1975. « Les hommes ont alors ouvert les yeux. Ce furent les premiers pas de l’émancipation des femmes en Islande. »
L’ère des protestations de masse
Encore aujourd’hui, le 24 octobre demeure une journée de manifestations pour dénoncer les inégalités dans l’État insulaire. En 2016, à 14 h 38, les Islandaises ont quitté le travail pour descendre dans la rue, soit l’heure où, symboliquement, elles commencent à travailler gratuitement en tenant compte des écarts de salaire entre hommes et femmes.
Depuis janvier dernier, toutes les entreprises de plus de 25 salarié·e·s doivent prouver qu’à travail égal, hommes et femmes perçoivent la même rémunération. Le fardeau de la preuve incombe désormais aux employeurs·euses de l’île nordique, habituée au premier rang du rapport sur la parité du Forum économique mondial.
Si peu de pays s’étaient inspirés de la façon de faire islandaise dans les années 70 – l’information ne circulait pas comme au 21e siècle –, Brynhildur Heiðar- og Ómarsdóttir observe et prédit que le féminisme actuel sera marqué par de grandes manifestations publiques, à la mode de Reykjavik. « La jeune génération est consciente des inégalités qui persistent entre femmes et hommes, elle est davantage politisée et elle comprend le pouvoir des protestations de masse. »
Elle nomme au passage la Marche des femmes aux États-Unis (2017 et 2018), les manifestations pro-choix des Polonaises (2016 et 2018) et le ras-le-bol des Argentines contre les violences faites aux femmes (2016).
Et ici?
Selon ce qu’indiquent nos recherches, aucune grève féministe n’a eu lieu au Québec. Cependant, la mère de la Loi sur l’équité salariale, Louise Harel, se souvient d’un événement majeur. « Ça n’a pas le caractère massif des rassemblements espagnols ou islandais, mais j’ai l’impression que ce qui s’en rapproche le plus, c’est la Marche Du pain et des roses de 1995 », relate celle qui était à l’époque ministre de l’Emploi dans le cabinet Parizeau.
 
© Olivier Samson Arcand
« Ça n’a pas le caractère massif des rassemblements espagnols ou islandais, mais j’ai l’impression que ce qui s’en rapproche le plus, c’est la Marche Du pain et des roses de 1995. »
— Louise Harel, ancienne députée du Parti québécois ayant occupé plusieurs fonctions au gouvernement et à l’Assemblée nationale
Des centaines de femmes ont marché pendant 10 jours sur les routes de la province, en direction de Québec. Devant l’Assemblée nationale, 15 000 personnes les ont rejointes pour appuyer leurs revendications, parmi lesquelles la hausse du salaire minimum et l’adoption d’une loi sur l’équité salariale.
Françoise David, l’instigatrice de l’événement qui était à l’époque présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), affirmait à Radio-Canada en 2015 que cette manifestation avait permis au mouvement féministe québécois de s’unifier et de devenir un acteur important dans la sphère publique.
Une idée qu’exprime également Brynhildur Heiðar- og Ómarsdóttir de l’Association islandaise pour les droits des femmes, qui croit que la grève de 1975 a consolidé le mouvement féministe de l’île nordique. « C’est né d’un compromis entre les différents groupes féministes. Le terme grève n’a d’ailleurs pas été utilisé à l’époque, car certaines organisations plus conservatrices trouvaient cette appellation trop radicale. Cet esprit de concessions mutuelles a permis aux femmes de représenter la nation entière. »
Le legs des pionnières
Par contre, avant les grèves féministes qui interpellent toutes les femmes sans égard à leur occupation professionnelle, il y a eu, dès le 19e siècle, les arrêts de travail des ouvrières du textile.
En 1873, 25 jeunes femmes déclenchent une grève à l’usine Paton Manufacturing Company de Sherbrooke, spécialisée dans la fabrication de lainage. Sept ans plus tard, des centaines d’ouvrières de la filature de coton Hudon du quartier Hochelaga délaissent leurs machines. De l’Estrie à Montréal, elles exigent de meilleures conditions de travail.
Dans cette lignée, 20 000 ouvrières du Cambodge, où les fournisseurs des géants de la mode à petits prix opèrent aujourd’hui des ateliers de misère, ont fait la grève en 2014. « Ce n’est clairement pas un mouvement qui se limite à l’Occident », insiste le fonds féministe FRIDA.
Des grèves plus classiques, circonscrites à une industrie, à celles nouveau genre qui embrassent large, les méthodes se chevauchent et s’adaptent selon les continents et les époques. Mais toujours, comme l’ont scandé les grévistes suissesses en 1991 pour demander l’application de l’article sur l’égalité hommes-femmes inscrit dans la Constitution, elles démontrent que « femmes bras croisés, le pays perd pied ».

https://www.gazettedesfemmes.ca/14422/les-greves-feministes-quossa-donne/

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L'arrivée du premier enfant chamboule l'équilibre des parents travailleurs,articles femmes homme,couples,bebes,

14 Juin 2018, 08:05am

Publié par hugo


L'arrivée du premier enfant chamboule l'équilibre des parents travailleurs
Les carrières des femmes sont pénalisées par l'arrivée du premier enfant alors qu'elle bénéficie nettement aux hommes.

00'00
-02'41
 
franceinfo
Philippe Duport
Radio France
Mis à jour le 13/06/2018 | 10:54
publié le 13/06/2018 | 10:54
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Nous la préparons pour vous chaque matin

Une femme peu qualifiée a un tiers de chances en moins d'être promue à partir du troisième enfant. (SIGRID OLSSON / MAXPPP)
L'arrivée du premier enfant pénalise fortement les carrières des femmes alors qu'il bénéficie nettement aux hommes : c'est l'une des conclusions d'un travail de recherche présenté mardi 12 juin au ministère du Travail qui souligne que l'égalité entre les sexes est encore bien loin.
Cette naissance met en lumière l'inégalité de la répartition des tâches domestiques. Qui n'attend d'ailleurs pas le premier bébé pour exister. Une porte-parole de l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économique, donnait hier deux chiffres étonnants. Dans un couple, la femme passe 67 minutes de moins par semaine que son conjoint sur son lieu de travail. Soit plus d'une heure, qu'elle consacre évidemment aux tâches domestiques. Dès l'arrivée du premier enfant, cet écart se porte à 128 minutes. Plus de deux heures passées en plus par l'homme au travail, de quoi investir dans sa carrière. Un investissement en temps qui change tout.
Des conséquences sur la promotion et le salaire
La Dares confirme ce phénomène : l'organisme statistique du ministère du Travail note que le taux d'activité des femmes diminue avec le nombre d'enfants à charge du ménage. Mais même quand elles ont un travail, les choses changent avec les naissances. Ainsi une femme peu qualifiée a un tiers de chances en moins d'être promue à partir du troisième enfant. Alors que pour les hommes, c'est l'inverse ! Pour la même population, pour les salariés qui n'ont pas le bac, l'arrivée du premier enfant correspond au contraire à une augmentation des chances d'être promu ouvrier ou employé qualifié. Comme si le rôle de soutien de famille devenait encore plus masculin à l'arrivée du premier enfant. Les femmes mettent donc leur travail au second plan et pas seulement pour les enfants. Pour les proches âgés ou malades aussi. Près des deux tiers des personnes qui viennent en aide à un proche malade, âgé ou handicapé sont des femmes. 17% de ces aidantes ont dû aménager leur vie professionnelle contre 10% seulement des hommes.
Les femmes sont plus diplômées que les hommes
Il y a huit points d'écart entre les femmes et les hommes quand on regarde les diplômes du supérieur. Et cette différence a tendance à se creuser ! Et pourtant. Les femmes occupent des postes moins qualifiés : 15% de cadres parmi les femmes, 21% chez les hommes. Quant aux écarts salariaux, ils ont tendance à diminuer. Mais il reste de 8% à 10% qui ne reposent sur aucune cause objective. Et donc à de la pure discrimination. Plusieurs mesures, notamment sur plus de transparence et plus de contrôles, figurent dans la loi débattue ces jours-ci à l'Assemblée nationale.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/l-arrivee-du-premier-enfant-chamboule-l-equilibre-des-parents-travailleurs_2776461.html

LES  FEMMES   DONNE   AUX  HOMMES  QUI  SONT HEUREUX  DDE  DEVENIR PERE  UN PETT  BONHEUR  , le bebe  

 

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Les trois quarts des Français favorables à l'ouverture de la PMA à toutes les femmes, selon un sondage,femmes,grossesse,bebe,PMA,

14 Juin 2018, 07:50am

Publié par hugo

 Les trois quarts des Français favorables à l'ouverture de la PMA à toutes les femmes, selon un sondage
Un Français sur deux est également partisan de l'autorisation de la GPA, d'après une enquête Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, que franceinfo vous rélève.
Le ventre d'une femme enceinte, le 22 octobre 2015. (MAXPPP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 13/06/2018 | 16:36
publié le 13/06/2018 | 12:04
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Les trois quarts des Français (75%) sont favorables à l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Et un Français sur deux est partisan de l'autorisation de la gestation pour autrui (GPA). Voici les deux principaux enseignements d'un sondage Ipsos-Sopra Steria* pour France Télévisions et l'émission "Questions directes", diffusée sur France 2 mercredi 13 juin à 22h35.
 
Plus de quatre Français sur 10 pour la rémunération des mères porteuses
Les femmes (80%) les plus jeunes (moins de 35 ans)  sont les plus favorables (78%) à l'ouverture de la PMA à toutes. Les sondés sont toutefois un peu plus partisans de l'ouverture de la PMA aux femmes célibataires (72%) qu'aux femmes homosexuelles en couple (66%). Les plus âgés (60 ans et plus) sont aussi les plus réservés (59%) en ce qui concerne ces dernières.
Les femmes (52%) et les moins de 35 ans (58%) sont parmi les plus favorables à la GPA. Plus de quatre Français sur dix (44%) sont pour la rémunération des mères porteuses si la GPA est autorisée. Et les moins de 35 ans en particulier sont majoritairement favorables (57%) à une rémunération des mères porteuses.
 
*Sondage réalisé par internet auprès d'un échantillon représentatif de 1 017 personnes selon la méthode des quotas, du 7 au 11 juin. L'émission "Questions directes" sera diffusée sur France 2 mercedi 13 juin à 22h35 sur France 2, et aura pour thème "PMA-GPA : un enfant pour tous ?".
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C'est dans ma tête. Né d'un don de sperme
Gestation pour autrui : une quarantaine de personnalités signent une tribune pour dire "non"
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https://www.francetvinfo.fr/societe/loi-sur-la-famille/gestation-pour-autrui/les-trois-quarts-des-francais-favorables-a-l-ouverture-de-la-pma-a-toutes-les-femmes-selon-un-sondage_2799585.html

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FEMMES BATTUES NUMEROS DE TEL FRANCE ET BELGIQUE

13 Juin 2018, 07:53am

Publié par hugo

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SOS Viols
France
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Numéro gratuit et anonyme.
Adresse : 9, villa d'Este 75013 Paris
Tél. 01.45.82.73.00
Site : http://www.cfcv.asso.fr/

SOS Femme Violence Conjugale

France

39.19

Tarif : gratuit

Victime de violences psychologiques, morales, sexuelles ou physiques au sein de votre couple, vous ne savez à qui en parler, à qui vous adresser. Ou vous avez tout simplement besoin d'en parler … Des écoutantes qualifiées respecteront votre anonymat et pourront vous indiquer les associations, les services, les professionnels qui vous aideront dans vos démarches.
Fédération Nationale Solidarité Femmes.
Site : ttp://www.solidaritefemmes.asso.fr/
08 VICTIMES
France
08.842.846.37
Toute victime notamment de cambriolage, d'un vol à l'arraché mais aussi d'agression sexuelle peut appeler. Une équipe de 10 personnes est en charge d'écouter et d'assister les victimes. Le numéro national est ouvert pour le prix d'un appel local tous les jours de 9h à 21h, 365 jours par an. Le réseau INAVEM, qui a été chargé par le ministère de la Justice de mettre en place le service d'appel, regroupe depuis 1986 les services gratuits d'aide aux victimes et coordonne près de 150 associations. Vous pouvez retrouver toutes les associations d’aide aux victimes en proximité < http://www.inavem.org> vous permettant de trouver une association du réseau INAVEM proche de chez vous.
SOS Amitiés
France
01.42.96.26.26

Numéro à Paris
http://www.sos-amitie.com/

SOS Violences Familiales
France
01.44.73.01.27
 
Association spécialisée dans l'accueil et l'écoute des hommes violents (Paris).
Autres adresses en région ici.
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail
France
01.45.84.24.24

B.P. 60108 - 75561 Paris cedex 12
Fax 01.45.83.43.93
Email : contact@avft.org
Site : http://www.avft.org/
L'AVFT est une association féministe autonome qui défend les droits au travail et à l'intégrité de la personne. Elle a pour champ d'action et de réflexion toutes les formes de violences contre les femmes, bien qu'elle se soit spécialisée dans la dénonciation des violences sexistes et sexuelles au travail.
Ainsi, l'AVFT, dont l'intervention est gratuite, offre une permanence d'écoute, d'accueil, de soutien moral, et de conseils, notamment juridiques, eux personnes victimes de violences sexuelles, sexistes et de discriminations au travail. Elle intervient à leurs côtés (notamment auprès des employeurs, de l'inspection de travail, du parquet, de la police ou de la gendarmerie) pour qu'elles soient rétablies dans leurs droits.

Association "Non aux mariages et aux paternités de papier"
France
04.93.34.72.89
06.19.05.79.74

 

 

BP 172 – 06603 ANTIBES CEDEX
Tél/Fax: 04 93 34 72 89
Email :
stopmariagesetpaternitespapiers@yahoo.fr
L'association se donne pour missions de :
* venir en aide aux femmes et également aux hommes, instrumentalisés et piégés dans des mariages frauduleux et délictueux, avec des conjoints étrangers.
* venir en aide à toutes les mères françaises (ou pères), de toute origine, ayant donné naissance à un enfant né en France, de père étranger (ou mère) quand l’enfant n’a été voulu par le père étranger (ou mère) que pour régulariser sa situation personnelle et éviter l’expulsion du territoire. * l’association fournit une aide d'ordre psychologique, administratif et juridique.

 

 

Contraception...
France
0.820.331.334
Contraception, IVG, MST, sexualité...
Urgences psychiatriques
France
01.45.65.30.00
Urgences psychiatriques sur Paris
SOS Médecins
France
01.43.37.77.77
Numéro à Paris
Réseau Gynepsy
France
01.42.16.85.83
ou jean-michel.louka@orange.fr. Un réseau de psychanalystes pour accueillir la question du féminin, écouter et parler.
Site :
http://www.gynepsy.sitew.com
Collectif Solidarité aux Mères d'Enfants Enlevés
France
01.45.34.49.10
Association d'entraide aux mères dont les enfants vivent à l'étranger avec leur père (ou autre situation liée à une séparation extra-territoriale).
Adresse : 9 rue des Chaillots, 92190 Meudon
Urgence
France
112
Secours depuis un portable (GSM)
Hébergement d'urgence
France
115
Anonyme et gratuit. Permet de savoir où être hébergé en cas d'urgence.
Enfance Maltraitée
France

119
0.800.05.41.41

Anonyme et gratuit. Site : http://www.allo119.gouv.fr/
SOS Familles en Péril
France
01.42.46.66.77
Numéro à Paris
Fil Santé Jeunes
France
32 24
gratuit et anonyme
Service dédié aux jeunes.
http://www.filsantejeunes.com/
Drogues Alcool Tabac Info Service
France
113
Anonyme et gratuit. Drogues Alcool Tabac Info Service est également accessible sur le site de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) dont il est partenaire : http://www.drogues.gouv.fr/, aux rubriques suivantes :
 Vos questions / Nos réponses : Grâce au pseudo que chacun utilise pour poser une question, l’ensemble des questions-réponses peut être consulté par tous, ce qui fait de cet espace de dialogue, anonyme, un espace d’information et de prévention que chacun peut utiliser. Une réponse personnalisée et confidentielle est proposée dans un délai de 48 à 72 heures.
 Adresses utiles : avec un classement très précis par zone géographique, par domaine de compétence et par type d’activité cette rubrique permet de trouver facilement les coordonnées de toutes les structures spécialisées en toxicomanie, alcoologie et/ou
tabacologie.
Sida Info Service
France
0.800.840.800
Anonyme et gratuit.
Union Nationale Prévention du Suicide (UNPS)
France

01.40.20.43.34

Numéro à Paris
Suicide Ecoute
France
01.45.39.40.00
Numéro à Paris
SOS Suicide
France
01.48.78.00.78
Numéro à Paris
Allô Service Public
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39.39
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Ecoute cancer
France
0810.810.821
Aide téléphonique
SOS Help
France
01.46.21.46.46
In English, open from 3 pm to 11 pm
En Anglais, de 15H00 à 23H00
SOS VIOL
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02 / 534.36.36
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Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales
Belgique
02 / 539.27.44
Rue Blanche 29 - 1060 Bruxelles
Victime de harcèlement sexuel
Belgique
107
Aide téléphonique
ECOUTE ENFANTS
Belgique
103
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301.4129101
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Fax 00-301-9585251
 
 
 
 
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Argentine : quels sont les enjeux du vote sur l'avortement ?

13 Juin 2018, 07:49am

Publié par hugo

 

 Argentine : quels sont les enjeux du vote sur l'avortement ?
Le parlement argentin se prononce, ce mercredi 13 juin, pour ou contre la légalisation de l'IVG. Depuis plusieurs semaines dans le pays, les manifestations s'enchaînent pour défendre le droit à l'avortement.
La mobilisation est forte en Argentine pour demander "l'avortement légal et à l'hôpital", comme lors d'une grande manifestation à Buenos Aires, le 3 juin 2018.
Crédit : EITAN ABRAMOVICH / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 13/06/2018 à 08:03
Deux semaines après la légalisation de l'avortement en Irlande, c'est au tour de l'Argentine de décider si, oui ou non, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être autorisée. Ce mercredi 13 juin, le Parlement se penche sur ce sujet qui divise le pays.
L'Argentine s'est montrée novatrice en devenant le premier pays d'Amérique latine à autoriser le mariage pour tous en 2010, ou encore avec ses lois pour les droits des personnes transgenres. Pourtant très imprégnée de la culture catholique conservatrice, la législation du pays est très restrictive en ce qui concerne l'IVG.
Depuis plusieurs semaines, les militants et militantes pro-avortement se mobilisent et manifestent pour défendre ce droit fondamental. De quoi faire pencher la balance ? On vous explique les enjeux de ce vote qui pourrait changer la vie de millions de femmes.
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 Quelle est la législation actuelle ?
Actuellement, l'Argentine interdit l'avortement, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. Selon les provinces, la limite de temps pour avorter varie. Récemment, le cas d'une fillette de 10 ans, tombée enceinte, après avoir été violée par son beau-père, a suscité la polémique.
Dans un cas extrême comme le sien, elle aurait pu avorter, mais la très conservatrice province de Salta, où elle réside, limite l'IVG en cas de viol aux 12 premières semaines de grossesse. Or, dans ce cas-là, elle n'a été détectée qu'à la 21e semaine.
L'avortement existe, il peut être légal ou clandestin, mais il existe
Cristina Banegas, actrice argentine Partager la citation 
 
Face à une réglementation aussi stricte, de nombreuses femmes se trouvent confrontées à des grossesses non-désirées, sans moyen légal d'y mettre fin. On estime à 500.000 le nombre d'avortements clandestins qui sont réalisés chaque année en Argentine, pour 720.000 naissances. Selon l'Unicef, 2.700 mères-filles, âgées de 10 à 14 ans, accouchent tous les ans.
Certaines femmes recourent à des professionnels qui pratiquent des avortements chirurgicaux illégaux, dans des conditions sûres mais souvent très chères. Celles qui n'ont pas les moyens achètent un médicament sur Internet, le misoprostol, et tentent de mettre fin à leur grossesse, sans aucune assistance médicale, prenant des risques pour leur santé.
Une manifestation pour défendre l'avortement gratuit, libre et légal à Buenos AIres, en Argentine, le 10 avril 2018.
Crédit : EITAN ABRAMOVICH / AFP
 
Que demandent celles et ceux qui défendent le droit à l'avortement ?
"L'avortement existe, il peut être légal ou clandestin, mais il existe. Nous voulons qu'il soit légalisé pour que moins de femmes pauvres meurent, pour que nous soyons dans le cadre de la loi, pour que l'État nous protège au lieu de nous punir", explique à l'AFP l'actrice Christine Banegas, très impliquée dans la mobilisation pour l'autorisation de l'IVG.
Après plusieurs tentatives qui n'avaient pas abouties, un projet de loi a finalement recueilli suffisamment de signatures de députés et sénateurs de différents groupes. Une possible modification de la loi sur l'avortement est donc débattue au palais des Congrès depuis trois mois.
Ce mercredi 13 juin, la chambre des députés doit voter pour ou contre la légalisation de l'IVG, en session plénière. Si le texte est approuvé, alors il sera examiné par la chambre haute, où les sénateurs des provinces l'examineront, mais ceux-ci sont soumis à l'autorité des gouverneurs dont la majorité ne veut pas se mettre l'Église à dos.
De la jeunesse à l'Église, un sujet qui divise le pays
Même si ce sont les parlementaires qui auront le dernier mot sur ce sujet de société, le peuple argentin est très impliqué sur la question. Depuis plusieurs mois, les manifestations se multiplient dans le pays. Les marches et les rassemblements des militants pro-avortements mobilisent à chaque fois plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Une petite fille qui participe à une marche du mouvement #NiUnaMenos, réclamant la légalisation de l'avortement, le 4 juin 2018 à Buenos Aires.
Crédit : EITAN ABRAMOVICH / AFP
 
Le mouvement #NiUnaMenos ("Pas une de moins"), né en 2015 pour protester contre les violences faites aux femmes, s'affiche sur les pancartes des manifestantes. "Le fait que l'avortement soit passé en Irlande, dans un pays catholique comme l'Argentine, cela donne espoir", confie à l'AFP Lola Vasquez, une lycéenne de 16 ans, lors d'une grande marche à Buenos Aires le 6 juin. Dans les rangs des rassemblements, des milliers de foulards verts sont arborés. Ils sont devenus le symbole de la lutte pour le droit à l'avortement.
Contrairement à ce qu'il s'était passé en Irlande, où l'Église était restée très discrète pendant la campagne précédant le référendum, l'Église catholique argentine est très mobilisée contre la légalisation de l'IVG, dans le pays d'origine du pape François.
La décision du 13 juin comporte des risques politiques pour le président Macri
Courrier International Partager la citation 
 
Du côté politique, le sujet fait débat au sein du gouvernement. Mauricio Pacri, le président de centre-droit est contre, alors que le chef du gouvernement Marcos Peña y est favorable.
"Au delà de la question de fond, la décision de l'hémicycle le 13 juin comporte des risques politiques pour le président Mauricio Macri, qui a pris l'initiative de mettre le sujet sur le tapis, tout en se déclarant 'favorable à la vie', s'exposant à une forte division au sein des forces politiques de tous bords, y compris du sien", note Courrier international, rapportant l'analyse du quotidien argentin La Nación.
Les enquêtes d'opinion penchent plutôt pour la légalisation. 60% des Argentins y sont favorables, 35% s'y opposent, 5% ne se prononcent pas, selon l'institut Gustavo Cordoba.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/argentine-quels-sont-les-enjeux-du-vote-sur-l-avortement-7793679855

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"Go Girls !" : l'Unicef lance une campagne contre les mariages de petites filles,femmes,filles,violences,

13 Juin 2018, 07:46am

Publié par hugo

"Go Girls !" : l'Unicef lance une campagne contre les mariages de petites filles
L'initiative, soutenue par l'actrice Laetitia Casta, veut lutter contre les mariages forcés de petites filles partout dans le monde.
Asmot, mariée à 13 ans, mère à 14 ans | UNICEF France
Crédit Image : Amevi Wisdom / Unsplash |
Emeline Ferry 
Journaliste
Partager l'article
publié le 12/06/2018 à 13:24
Une jeune fille est mariée contre son gré toutes les deux secondes dans le monde. D'ici 2030, si rien n'est fait, 150 millions de fillettes seront mariées avant leurs 18 ans. Ces violations des droits des enfants, qui touchent en majorité les filles, les contraignent à quitter l'école, et renoncer à leurs rêves pour s'occuper de leur famille, mettant de côté leur éducation et leur santé.
Pour lutter contre ces chiffres alarmants, l'Unicef lance une campagne. Soutenue par son ambassadrice Laetitia Casta. L'initiative, baptisée "Go Girls !", a pour objectif de "constituer une force engagée de femmes et d'hommes philanthropes décidés à mettre fin au mariage des enfants et favoriser l'émancipation des jeunes filles", explique l'Unicef sur son site.
"De nombreuses familles ont recours au mariage précoce pour que leurs filles échappent aux viols, au harcèlement et aux agressions", rapporte Madame Figaro. Pour sensibiliser à cette réalité, l'Unicef publie le témoignage d'Asmot. Cette jeune réfugiée rohingya a été mariée de force à 13 ans et est devenue mère un an plus tard.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/go-girls-l-unicef-lance-une-campagne-contre-les-mariages-de-petites-filles-7793721860

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L'hymne des femmes

13 Juin 2018, 07:29am

Publié par hugo

Hymne des femmes (L')
Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n'avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir.
Refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !
Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées.
Seules dans notre malheur, les femmes
L'une de l'autre ignorée
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées.
Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers !
Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes
Ensemble, Révoltons-nous !
Dernier refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et jouissons sans entraves
Debout, debout, debout !

http://www.alternatifs.org/76/chorale/hymne.php

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