Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

femmes articles

Marie-Pierre Rixain : « Certains dispositifs de la constitution en matière de droits et d’égalité f/h doivent être plus inclusifs »,femmes,egalite,lois,politiques,

2 Juillet 2018, 08:09am

Publié par hugo

 
France
Marie-Pierre Rixain : « Certains dispositifs de la constitution en matière de droits et d’égalité f/h doivent être plus inclusifs »
 
La délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes de l’Assemblée Nationale a une nouvelle présidente depuis le 12 juillet 2017. Marie Pierre Rixain (députée de l’Essonne) a succédé à Catherine Coutelle. Elle a investi son poste au moment où les sujets sur l’égalité F/H occupaient le devant de la scène. Depuis, la délégation a été saisie sur de nombreux sujets dans son rôle de consultation, d’information sur l’impact des politiques publiques sur les droits des femmes et sur l’égalité. Marie Pierre Rixain insiste sur l’importance du rôle institutionnel de la délégation. Comme elle le rappelle en tant que présidente, elle doit faire en sorte de rassembler, autour de positions consensuelles, les 36 membres de la délégation pour faire avancer au sein de l’Assemblée Nationale la voix de cette délégation.
 
Propos recueillis par Brigitte Marti 50-50 magazine
Vidéo Chloé Buron 50-50 magazine
Montage David Real 50-50 magazine


https://www.50-50magazine.fr/2018/06/29/marie-pierre-rixain/

Voir les commentaires

VIDÉO - "On n'est pas couché" : Schiappa reproche à Van Damme son "mansplaining",femmes,sexisme

2 Juillet 2018, 08:00am

Publié par hugo

VIDÉO - "On n'est pas couché" : Schiappa reproche à Van Damme son "mansplaining"
Invitée politique de l'émission, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a rappelé à l'ordre l'acteur belge sur sa vision des femmes.
"On est pas couché" : Marlène Schiappa répond à Jean Claude Van Damme.
Crédit : Capture d'écran / France 2 / "On est pas couché"
 
Benjamin Hourcade
Journaliste
Partager l'article
publié le 01/07/2018 à 02:04
"Les hommes, c'est des hommes, les femmes c'est des femmes, les chiens c'est des chiens". Dans l'esprit de Jean-Claude Van Damme, les choses sont claires. Alors, quand il interrompt Marlène Schiappa en pleine explication de sa position de féministe, il ne fait pas dans la demi-mesure : "Si toutes les femmes travaillent, que font les enfants à la maison ?"
Choquée par cette intervention, la secrétaire d'État le rappelle à l'ordre : "Ce que vous venez de faire c’est du mansplaining, c’est à dire qu’un homme interrompt une femme pour lui expliquer qu’il sait mieux qu’elle des choses sur son propre domaine d’expertise"", explique-t-elle.
La secrétaire d’État était samedi 30 juin l'invitée politique de On est pas couché pour la dernière émission de l'année, et la dernière de Yann Moix. Elle venait présenter son livre, Si souvent éloignée de vous (éditions Stock), écrit pour ses filles, mais "aussi pour le grand public".
À lire aussi
Black Panther
"Black Panther" : Lupita Nyong'o se confie sur les "femmes puissantes" du film
 
 
 
"Aujourd'hui on a presque peur de parler à une femme"
Interrogée par Christine Angot sur sa vision du féminisme, Marlène Schiappa rappelle qu'elle "se sent humaine avant tout". Et de poursuivre : ce sont "les observateurs extérieurs qui me rappellent que je suis une femme, et en ce sens ma "condition" de femme".
Un discours étrange aux yeux de Jean-Claude Van Damme, qui prend l'exemple de sa propre épouse. "J'ai une femme superbe, elle a su tenir une famille incroyable. Sa vie, c'est la famille, elle est heureuse à la maison. La vie est courte et on se complique tout. Aujourd'hui, on a presque peur de parler à une femme dans la rue", estime-t-il.
À cette crainte évoquée par l'acteur belge, la secrétaire d'État oppose de mettre en perspective "la rhétorique des hommes, qui ont peur de parler aux femmes, aux violences faites aux femmes", rappelle Marlène Schiappa. Alors qu'elle avait vivement réagi à la récente tentative d'assassinat d'une femme par son ex conjoint, la secrétaire d'État rappelle que nombreuses femmes vivent dans la peur d'être tuées".
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/culture/medias-people/on-est-pas-couche-marlene-schiappa-reproche-a-jean-claude-van-damme-son-mansplaining-7793948356

Voir les commentaires

Violences conjugales : qu'est-ce que le "téléphone grave danger" ?,femmes,violences,violences conjugales,

2 Juillet 2018, 07:50am

Publié par hugo


Violences conjugales : qu'est-ce que le "téléphone grave danger" ?
ÉCLAIRAGE - Une femme de 35 ans est morte tuée par son ex-compagnon dans le Bas-Rhin. Elle était pourtant équipée d'un dispositif pour empêcher l'homme violent de l'approcher.
Ce dispositif électronique est destiné à maintenir à distance de sa victime un conjoint violent.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
Partager l'article
publié le 29/06/2018 à 12:08
Tous les trois jours, une femme meurt tuée par son conjoint ou son ex-conjoint en France. Ce lundi 25 juin, Laetitia Schmitt a été tuée par son ex-compagnon à Schweighouse-sur-Moder, dans le Bas-Rhin.
Pourtant, cette mère de famille de 35 ans était équipée du "téléphone grave danger", un boîtier pour lutter contre les violences conjugales. Ce dispositif a fonctionné correctement, mais n'a pas permis d'arriver à temps pour la sauver.
Mis en place par le ministère de la Justice, il s'agit d'un boîtier avec un bouton unique sur lequel des femmes particulièrement vulnérables (victimes de viol conjugal ou femmes battues) peuvent appuyer quand elles se sentent en danger.
À lire aussi
LGBT
DIAPORAMA - Marche des Fiertés : les plus belles images des défilés
 
 
Aujourd'hui, en France métropolitaine, 543 femmes en sont équipées, mais le dispositif vise à se généraliser. On fait le point sur ce boîtier qui doit permettre de sauver des vies.
Comment fonctionne ce boîtier ?
Le fonctionnement de ce dispositif est simple : la femme porte en permanence le "téléphone grave danger" sur elle. Si elle ne se sent pas en sécurité, elle peut appuyer le bouton. Elle est alors mise en relation avec un opérateur d'une plateforme de téléassistance, joignable tous les jours et 24h/24.
Selon Le Parisien, l'opérateur est chargé de récolter trois informations (l'identité de la victime, la localisation et la nature du danger), avant de transmettre le signalement au commissariat le plus proche, qui envoie une équipe sur place. Dans le cas du meurtre de Laetitia Schmitt, l'opérateur, qui n'entendait aucun bruit, a tenté de rappeler plusieurs fois la mère de famille. Il a tout de même prévenu les secours mais ceux-ci sont arrivés trop tard.
"Ce téléphone peut sauver des vies, mais il n'est pas suffisant", estime Muriel Salmona, psychiatre-psychotraumatologue, présidente de l'association Mémoire Traumatique et victimologie, dans une interview à RTL Girls il y a quelques mois.
Quelles personnes peuvent en bénéficier ?
Ce type de dispositif s'adresse aux femmes qui ont déjà été victimes de viol ou de violences de la part de leur conjoint, afin d'éviter que ces maltraitances ne se reproduisent. Il est attribué par le procureur de la République s'il estime que la femme court un grave danger.
En 2011, un dispositif de bracelets électroniques, équipés d'un système de GPS, a été testé à Aix-en-Provence, Amiens et Strasbourg. Ils sont portés à la fois par le conjoint ou l'ex-conjoint violent et sa victime, pour éviter qu'ils ne se trouvent dans la même zone géographique.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/violences-conjugales-qu-est-ce-que-le-telephone-grave-danger-7793927509

Voir les commentaires

Corée du Sud : qu'est-ce que le "molka", ces caméras qui espionnent les femmes,femmes,societe,

2 Juillet 2018, 07:49am

Publié par hugo

Corée du Sud : qu'est-ce que le "molka", ces caméras qui espionnent les femmes
ÉCLAIRAGE - Le "molka" est une agression sexuelle très récurrente et dirigée contre la gent féminine, en Corée du Sud. 22.000 femmes ont manifesté leur ras-le-bol contre cet acte représentatif d'une société misogyne.
Une femme traverse seule entre deux groupes d'hommes, à Séoul (photo d'illustration)
Crédit : PARK JI-HWAN / AFP
 
Kathleen Franck 
Partager l'article
publié le 29/06/2018 à 17:20
En Corée du Sud, les femmes n'en peuvent plus. Le 9 juin dernier, 22.000 d'entre elles ont manifesté dans les rues de Séoul pour protester contre le "molka", une agression sexuelle qui se transforme en véritable fléau dans tout le pays.
Presque exclusivement réalisé par des hommes, le mode opératoire est le suivant : un individu filme furtivement ou prend des photos sous la jupe d'une femme, à son insu. L'acte est réalisé dans la rue, ou bien dans des endroits qui requièrent de l'intimité, comme par exemple lorsqu'une victime se rend dans des toilettes publiques. Les contenus ont ensuite vocation à être diffusés sur des plateformes spécialisées en ligne.
5 millions d'euros pour lutter contre ce fléau
Sur Twitter, des photos de la manifestation ont montré une majorité de femmes brandissant des pancartes sur lesquelles sont inscrits les slogans "Mon corps n'est pas ton film porno" ou "Les femmes en colère changeront le monde".
Face à cette grande mobilisation, la réponse du gouvernement coréen n'a pas tardé. Le 12 juin, celui-ci a décidé d'injecter près de 5 millions d'euros dans la lutte contre les "caméras espionnes" et de procéder aux vérifications de près de 50.000 toilettes publiques à travers le pays, dans le but de mettre fin à cette pratique grave. Les établissements privés tels que les centres commerciaux seront aussi inspectés.
 
La Corée du Sud subit de sérieux problèmes concernant ses cas de "harcèlement et de violences dirigées contre les femmes", selon un article de Human Rights Watch publié juste après l'affaire Weinstein. Pire encore, une étude publiée en août 2017 et reprise par le Telegraph a dévoilé que près de 80% des sud-coréens ont avoué avoir déjà abusé de leur petite-amie.
Une réponse au mouvement "Me Too"
En 2016, le Forum Économique mondial alertait déjà sur la situation de la Corée du Sud, à travers un classement sur l'écart entre les genres : sur 144 pays notés, le pays a été classé au 116e rang.
En janvier dernier, le mouvement "MeToo" a propagé son écho jusque dans le pays, notamment lorsqu'une procureure sud-coréenne, très connue médiatiquement, a publiquement fait part d'une agression sexuelle qu'elle avait subie quelques années plus tôt.
En réponse, le gouvernement de Moon-Jae-in a décidé de mettre en place des dispositions afin de lutter contre les violences sexuelles dans le secteur public. À présent, si un fonctionnaire est reconnu coupable d'agression sexuelle, il est immédiatement révoqué. La mise en place de cellules de crises temporaires et le contrôle de près de 5.000 instances publics ont aussi été instaurées. "MeToo" a contribué à faire avancer la législation en Corée du Sud, mais la lutte n'est pas encore gagnée car la misogynie y est encore très prégnante.
 
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/identites/coree-du-sud-molka-cameras-espionnes-7793929958

Voir les commentaires

Violences obstétricales : quel est ce calvaire vécu par certaines patientes ?,femmes,sante

2 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo

Violences obstétricales : quel est ce calvaire vécu par certaines patientes ?
ÉCLAIRAGE - Le Haut conseil à l'égalité rend public son rapport sur les violences gynécologiques et obstétricales, ce vendredi 29 juin.
 
Violences gynécologiques : le "panel est très large", affirme Margot Collet
Crédit Image : iStock / Getty Images Plus | Crédit Média : RTL | Date : 29/06/2018
Arièle Bonte 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 29/06/2018 à 10:01 mis à jour le 30/06/2018 à 14:49
Le débat des violences gynécologiques et obstétricales revient sur le devant de la scène. Un an après avoir commandé un rapport sur le sujet au Haut Conseil de l'Égalité, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, va enfin recevoir les conclusions et recommandations de cet instance consultative indépendante, ce vendredi 29 juin.
Derrière cette expression fourre-tout, les violences gynécologiques et obstétricales couvrent plusieurs pratiques que des médecins entreprennent à l'insu de leurs patientes ou décident quand même de pratiquer alors qu'elles s'étaient clairement montré opposées à leur usage. La dessinatrice Emma l'avait raconté dans une bande dessinée paru l'année dernière.
Longtemps cachées, reléguées au rayon de la simple formalité, ces violences obstétricales sont apparues dans l'espace médiatiques grâce aux témoignages de plusieurs femmes relayés notamment dans les médias, mettant alors des mots sur leurs douleurs subies en silence depuis de nombreuses années.
À lire aussi
LGBT
DIAPORAMA - Marche des Fiertés : les plus belles images des défilés
 
 
L'épisiotomie
Cette pratique chirurgicale consiste à inciser, avec des ciseaux, sur quelques centimètres la muqueuse vaginale et les muscles superficiels du périnée pour faciliter un accouchement et éviter des déchirures du sphincter.
Banalisée, "l'épisio" n'en est pas moins un acte qui peut traumatiser une femme, comme on peut le lire dans un article publié sur Slate en juillet 2016 : "Elle peut être synonyme de douleur, de complications atroces, de baffouement du consentement." C'est bien là que l'on parle de "violences", lorsque le corps de la femme est mutilé contre son gré.
D'après Didier Riethmuller, chef du pôle mère-femme au CHU de Besançon, où l'épisiotomie se pratique seulement pour 1% des accouchements, "couper pour éviter que ça se déchire, c'est débile (...) À la fin de années 1990 début des années 2000, on commence à avoir des résultats, des preuves que l'épisiotomie ne protège pas de la déchirure", expliquait-il à RTL Girls en mai 2017, militant alors pour le "respect du périnée".
Le "point du mari"
Il s'agit de la double-peine de l'épisiotomie pour les femmes : la mutilation qui vient après ce premier acte et qui consiste pour un médecin à resserrer le vagin d'une femme grâce à des points de suture.
L'objectif de cette intervention n'a rien de médical. Il s'agit tout simplement de "permettre, lors de l'intromission de Monsieur, un plaisir accentué pour lui", comme le dénonçait la sage-femme Agnès Ledig dans un article publié en mars 2014.
La sage-femme soulignait également que les points étaient réalisés sans le consentement de la patiente, ou sans l'en avoir informée des conséquences. "Il n‘y a qu‘à se promener sur Internet pour constater toutes ces femmes qui témoignent de la douleur aux rapports depuis ce point du mari qu‘elles ont subi", ajoutait Agnès Ledig dans ce texte lanceur d'alerte.
Césarienne à vif
Quand l'urgence d'accoucher est décrétée par les médecins et que la voie basse n'est pas possible, certains professionnels pratiquent ce que l'on appelle une "césarienne à vif". "On commence à m’ouvrir et je sens le scalpel glisser sur mon ventre d’un point A vers un point B. (...) c’est horrible, je sens comme des coups de poing à l’intérieur (...). Je me débats, je leur dis que j’ai mal. (...) Ils me répondent,: 'Mais non, vous n’avez pas mal, c’est une sensation, pas une douleur'", témoigne Laure au Figaro.
Dans un article publié par le docteur Docteur Dan Benhamou du département d’anesthésie-réanimation, de la faculté de médecine Paris Sud, ce dernier explique que "l'urgence extrême est souvent l'excuse" mais qu'elle ne doit pas être la raison d'une prise en charge entraînant une telle douleur pour la mère. D'autant plus que, scientifiquement, "il n’existe aucune preuve montrant que retarder l’incision de quelques minutes engage le pronostic vital de façon péjorative et justifie l’incision à vif".
Violences psychologiques
Derrières les actes physiques, il y a aussi des mots, des phrases et des commentaires qui peuvent blesser celles qui les entendent, au point de devoir parfois parler de maltraitances psychologiques.
Le site de l'association Césarine a par exemple répertorié plusieurs témoignages de femmes et de commentaires entendus avant, pendant ou après leur césarienne : "Ne criez pas madame, vous dérangez le chirurgien" ; "Après une césarienne, au moins, tu as toujours un sexe de jeune fille" ; "Tu as eu une césarienne ? Et bien, fallait pousser ma grande".
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/intime/violences-obstetricales-quel-est-ce-calvaire-vecu-par-certaines-patientes-7793909747

Voir les commentaires

VIDEO. "Ce que vous venez de faire, ça s'appelle du 'mansplaining'" : Marlène Schiappa reprend Jean-Claude Van Damme,femmes,violences,sante

2 Juillet 2018, 01:03am

Publié par hugo

 

ActualitésSociétéEgalité femmes-hommes
VIDEO. "Ce que vous venez de faire, ça s'appelle du 'mansplaining'" : Marlène Schiappa reprend Jean-Claude Van Damme
L'acteur a interrompu la ministre sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", samedi, pour exposer sa vision de la place des femmes dans la société.
 
FRANCE 2
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 01/07/2018 | 11:12
publié le 01/07/2018 | 10:52
Jean-Claude Van Damme a beau clamer "j'adore les femmes", sa vision de leur place dans la société n'est pas exactement celle de Marlène Schiappa. Sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", diffusée samedi 30 juin sur France 2, l'acteur belge a interrompu la secrétaire d'Etat pour lui donner son avis sur la question. "Il y a des femmes qui aiment travailler, comme toi, et qui savent faire les deux choses : s'occuper des enfants et travailler. Il y a des femmes qui aiment rester à la maison (...) car elles aiment bien les enfants. Si toutes les femmes travaillent, qu'est ce qu'ils font, les enfants, à la maison ?" s'est interrogé l'acteur, avant d'ajouter : "Si tu as envie de faire quelque chose, tu suis ton mouvement à toi et n'impose pas sur d'autres femmes ce que tu voudrais faire, toi."
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes s'est alors retournée vers l'acteur pour lui expliquer courtoisement que ce qu'il venait de faire, "ça s'appelle du mansplaining, c'est à dire quand un homme interrompt une femme pour lui expliquer qu'il sait mieux qu'elle des choses sur son propre domaine d'expertise".
"Les femmes sont comme des fleurs", a ensuite expliqué Jean-Claude Van Damme. Ce qui n'a pas convaincu Marlène Schiappa, qui a poursuivi en expliquant, "qu'en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari".
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ce-que-vous-venez-de-faire-ca-s-appelle-du-mansplaining-quand-marlene-schiappa-reprend-jean-claude-van-damme_2828999.html

Voir les commentaires

Les Internettes,femmes,feminismes

2 Juillet 2018, 00:31am

Publié par hugo

VIVES   LES INTERNETTES   QUI PARLENT  DE  CULTURES    DE  SANTE  etc  

UNE  VIDEO  A  ETE   DEMONETISEE  CAR LA  FILLE PARLAIT  D ENDOMETRIOSE 

LAMENTABLE  

Voir les commentaires

VIDEO. YouTube a-t-il un problème avec le corps des femmes ?,femmes,sante,societe

1 Juillet 2018, 23:49pm

Publié par hugo

 

ActualitésSociétéEgalité femmes-hommes
VIDEO. YouTube a-t-il un problème avec le corps des femmes ?
Avec le mot-clé #MonCorpsSurYouTube, des créatrices de vidéos dénoncent la démonétisation de contenus évoquant le corps et les droits des femmes, qu'elles assimilent parfois à de la censure.
 
Radio France

La plateforme YouTube, propriété de Google, vient d'annoncer de nouvelles fonctionnalités pour aider les créateurs de vidéos à gagner de l'argent sans passer par la publicité, via des abonnements "premium". Une décision qui arrive à point nommé puisque depuis quelques semaines, des youtubeuses montent au front sur les réseaux sociaux avec le mot-clé #MonCorpsSurYouTube.
L'endométriose, les règles, le cancer du sein, le clitoris ou encore l'épilation... Le corps des femmes est-il un tabou sur YouTube ?
"C'est de la censure"
La plateforme est accusée de démonétiser des contenus qui évoquent le corps et les droits des femmes. "Démonétiser", cela veut dire priver la vidéo de publicité. Les auteurs ne sont donc pas rémunérés et la vidéo a du mal à apparaître en "tendances" et à atteindre son public.
"Ce sont des vidéos qui parlent de problèmes qui concernent les femmes et leur santé, comme l'endométriose, la prévention du cancer du sein", s'insurgent Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini, qui ont fondé la chaîne "Parlons peu, mais parlons !". "Nous avons estimé que c'était de la censure", disent-elles.
À l'origine : une histoire d'algorithmes. En mars dernier, YouTube a relevé les critères d'accès à la monétisation pour rassurer les annonceurs. Certaines marques s'étaient retirées de la plateforme après avoir remarqué que leur pub apparaissait sur des vidéos racistes ou faisant l'apologie du terrorisme. YouTube a donc durci ces algorithmes d'analyse, qui bannissent systématiquement un certains nombre de mots-clés.
Le problème c'est qu'ils ne font pas le distingo entre une vidéo à caractère sexuel considérée comme choquante, et une vidéo pédagogique. YouTube dit travailler à des ajustements. Quant aux principaux responsables, les annonceurs, ils ne donnent pour le moment aucune réponse.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-youtube-a-t-il-un-probleme-avec-le-corps-des-femmes_2826321.html

Voir les commentaires

Arabie saoudite : liberté d'un côté, arrestations de l'autre,femmes,societe,

1 Juillet 2018, 23:48pm

Publié par hugo


Arabie saoudite : liberté d'un côté, arrestations de l'autre
Alors que l'Arabie saoudite célèbre l'autorisation des femmes à prendre le volant, le prince a dans le même temps fait arrêter plusieurs femmes qui osaient prendre la parole pour dénoncer un manque de liberté encore très important.
 
France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 29/06/2018 | 21:10
publié le 29/06/2018 | 21:10
Cela devait être un moment historique. Alors que les femmes d'Arabie saoudite viennent de célébrer leur droit de conduire une voiture, nous devions rencontrer l'universitaire Hatoon Al-Fassi à cette occasion mais celle-ci a été arrêtée. Samah Soula, reporter à France 2 raconte : "J'avais contacté Hatoon Al-Fassi pour la rencontrer et la filmer en train de conduire pour la première fois dans son pays. Elle militait pour ce droit depuis des années. La veille de mon arrivée à Riad, elle n'a plus répondu aux messages, elle a disparu."
Réprimer les voix contestataires
Son arrestation s'ajoute à celle de 17 autres activistes il y a un mois et quatre femmes restent aujourd'hui en prison, en plus de Hatoon Al-Fassi. "Il ne fallait pas, au moment où l'on célébrait la conduite, de voix féminines pour mettre un bémol à une avancée décidée par le prince", explique Samah Soula. Pour ces femmes, la conduite n'est qu'une étape, elles souhaitent mettre fin à la tutelle masculine et pouvoir voyager sans l'autorisation d'un homme de leur famille. "Cette question est très sensible, le prince doit donner des gages aux plus conservateurs encore très influents." On assiste à un scénario schizophrène avec un prince qui donne d'une main des nouvelles libertés et châtie de l'autre, ne laissant aucune place à la contestation. Tout changement doit venir d'en haut, exclusivement.

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/arabie-saoudite-liberte-d-un-cote-arrestations-de-l-autre_2826727.html

Voir les commentaires

Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, "le problème, c'est l'attirance" entre médecins et patientes,femmes,violences,sexes,

1 Juillet 2018, 22:12pm

Publié par hugo

 Egalité femmes-hommes
Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, "le problème, c'est l'attirance" entre médecins et patientes
Les syndicats de gynécologues et obstétriciens reconnaissent les actes sexistes dans le suivi médical des femmes, mais dénoncent un "bashing" de leur profession.
Une consultation gynécologique post-partum à Nice, en 2017. (photo d'illustration) (A. NOOR / AFP)
Louise Hemmerlé
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 29/06/2018 | 17:40
publié le 29/06/2018 | 17:25
"Il ne s'agit pas de faits isolés" : les "actes sexistes" sont "courants" dans le suivi gynécologique et obstétrical, alerte le Haut Conseil à l'égalité (HCE) entre les femmes et les hommes, dans un rapport publié le 29 juin. Ce à quoi le Dr. Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), interrogée par franceinfo, répond : "Depuis deux-trois ans, il y a un vrai 'gynéco-bashing' et je trouve cela désolant. Nous savons très bien qu'il y a des problèmes dans d'autres secteurs de la médecine. C'est connu qu'il existe aussi des risques lorsque des patientes se font masser par des kinés, par exemple. Il aurait fallu écrire un rapport qui englobe tous les professionnels de santé."
Dès 2014, de nombreuses femmes ont pourtant témoigné de faits de violence, en utilisant le hashtag #PayeTonUtérus sur les réseaux sociaux. Le phénomène est difficile à chiffrer mais, à titre d'exemple, le HCE explique qu'une femme sur deux "sur laquelle une épisiotomie a été réalisée déplore un manque ou l'absence totale d'explications". "Nous sommes navrés [de ces violences], mais les médecins ne peuvent pas faire la police des médecins", avance Israël Nisand, président du Conseil des gynécologues et obstétriciens français.
Avec plus de femmes gynécos, "il y aura peut-être moins de problèmes…"
Le Syngof a tout de même décidé de rédiger une fiche de bonne conduite à l'intention des gynécologues et obstétriciens : "On préconise de s'adresser avec déférence aux patientes et de garder de bonnes distances. Par exemple, de ne pas leur parler de ses problèmes de couple, de rediriger des amies ou des proches vers d'autres gynécologues. Et quand il y a une attirance entre le docteur et la patiente, le docteur doit prendre l'initiative de ne pas donner suite au prochain rendez-vous", détaille Elisabeth Paganelli.
Le problème, en fait, c'est l'attirance [entre médecins et patientes]. Maintenant, heureusement, il y a davantage de femmes dans la profession, il y aura peut-être moins de problèmes… à moins qu'elles ne soient lesbiennes. L'attirance entre deux femmes, c'est possible aussi.
Dr Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
Dans les faits, "les femmes sont majoritaires au sein de la gynécologie médicale", spécialité où elles représentent 94% des praticiens, note le HCE. Chez les gynécologues-obstétriciens, elles ne sont en revanche que 51% : "La spécialité est exercée en grande partie par des hommes de plus de 55 ans et des femmes de moins de 44 ans." Le HCE pointe plutôt le fait que "les postes de décision" restent "très majoritairement aux mains des hommes" : ils représentent par exemple 90% des membres du Conseil national de l'Ordre des médecins.
Les propos d'Elisabeth Paganelli font bondir Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV).
Mettre les violences sexuelles sur le dos de l'attirance, ça, c'est de la confusion des genres. Pour les gynécologues, c'est justement cet accès facile au sexe des femmes qui pousse à la vigilance.
Dr. Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol
à franceinfo
"Il y a forcément un rapport de force entre un médecin et sa patiente", affirme Emmanuelle Piet, qui milite pour l'interdiction des rapports sexuels entre un médecin et ses patients et a signé une tribune publiée par franceinfo pour réinscrire cette interdiction dans le Code de déontologie médicale. "C'est le sachant, c'est celui qui a votre santé entre les mains, il peut toucher votre corps… Il ne faut pas que le soin soit un alibi", explique-t-elle.
"Nous ne savons pas comment faire pour arrêter cela"
"Ce n'est pas en 'bashant' les professionnels qu'on va améliorer les choses", défend Israël Nisand. "Il ne faut pas qu'on donne l'impression aux jeunes que ce métier n'est pas fréquentable, s'inquiète-t-il. La question, c'est qui accouchera nos filles ?" Le professeur affirme cependant qu'il doit y avoir une attention particulière chez les gynécologues et obstétriciens pour éviter les propos sexistes. "Nous, les professionnels de l'intimité des femmes, nous ne pouvons accepter qu'il y ait des propos sexistes dans nos rangs", déclare-t-il.
"Il faut éviter les propos sexistes", assure le Dr. Paganelli. Mais elle dénonce plutôt la réaction de certaines patientes face à leur praticien. "Quand on fait remarquer à une femme qu'on a du mal à réaliser tel ou tel examen parce qu'il y a trop de graisse, ou quand on la pèse et qu'on lui fait remarquer qu'elle a pris du poids, ce n'est pas pour l'insulter. Or certaines peuvent le prendre mal, affirme-t-elle. On a tous eu une femme qui s'est plainte qu'on lui ait dit quelque chose qu'on n'aurait pas dû dire."
Bientôt on ne pourra plus que parler de la météo, il ne faudra plus rien dire, je crains qu'on en arrive à cela.
Dr. Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
Pour les représentants de la profession, l'une des causes des mauvaises expériences des femmes, notamment lors de leur suivi obstétrical, est la cadence infernale imposée au personnel de santé. "Je ne peux que commenter le fait qu'il y a des violences, que nous en sommes navrés, et que nous ne savons pas comment faire pour arrêter ça", lâche le Dr. Nisand. "Je crains qu'on ne doive fermer encore d'autres maternités, explique-t-il, cette carence peut avoir des répercussions sur le soin des femmes." "Une nuit de garde avec 15 accouchements et pas grand monde, vous n'avez pas le temps d'être attentif", confirme le Dr. Piet.
Des soins douloureux par nature ?
La secrétaire générale du Syngof, elle, va plus loin et invoque la nature même des soins.
On nous reproche beaucoup la douleur des actes gynécologiques, mais on n'a pas de solution par rapport à ça, on n'a pas d'autres techniques. Cela reste douloureux et invasif. Sinon, on arrête de soigner.
Dr Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
"Il faudrait faire des fiches pour mieux expliquer les conditions des examens et la douleur qu'il faut malheureusement accepter, affirme-t-elle. C'est plutôt dans ce sens qu'il faut faire de la prévention." Une position qui choque Emmanuelle Piet.
Je ne vois pas pourquoi on aurait mal, moi je suis persuadée qu'on peut être doux. Si vous considérez comme normal que cela fasse mal, il n'y a aucune raison que vous vous appliquiez.
Dr. Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol
à franceinfo
Pour mettre fin à ces violences gynécologiques et obstétricales, le HCE préconise de mieux former les médecins. L'organisme suggère notamment de "renforcer la prévention et la lutte contre le sexisme au sein des études de médecine" et de "renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales en matière de bientraitance et respect du consentement et de dépistage des violences sexistes et sexuelles".
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/violences-gynecologiques-pour-la-secretaire-generale-du-syndicat-des-gynecos-le-probleme-c-est-l-attirance-entre-medecins-et-patientes_2826249.html

Voir les commentaires