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Le blog de hugo,

La basketteuse lesbienne Brittney Griner reprend sa carrière et ses engagements

30 Avril 2023, 02:41am

Publié par hugo

 La basketteuse lesbienne Brittney Griner reprend sa carrière et ses engagements
Publié le 28 avril 2023 à 10 h 56 min
Quatre mois après la fin de son cauchemar, Brittney Griner, détenue dix mois en Russie, retrouve progressivement les habitudes d'une joueuse de basket de haut niveau.
Britney Griner lors de sa conférence de presse, le 27 avril 2023Britney Griner lors de sa conférence de presse, le 27 avril 2023 - Capture d'écran La Presse
Quatre mois après la fin de son cauchemar, Brittney Griner, détenue dix mois en Russie, retrouve progressivement les habitudes d’une joueuse de basket de haut niveau, mais sa carrière ne la ménera plus à l’étranger et sera aussi consacrée à ceux détenus injustement hors des Etats-Unis, a-t-elle promis.

A trois semaines du coup d’envoi de la saison 2023 de la WNBA, la Ligue nord-américaine de basket féminin, c’est une figure imposée pour les meilleures joueuses du championnat le plus relevé de la planète.

Mais la conférence de presse de Brittney Griner jeudi à Phoenix était très attendue, bien au-delà du monde du basket : celle qui est l’une des figures de la communauté LGBT+ aux Etats-Unis s’exprimait pour la première fois publiquement depuis son retour aux Etats-Unis après avoir été condamnée en Russie à neuf ans de prison pour trafic de drogue selon les autorités russes.

Son équipe, le Mercury, avait beau avoir prévenu en amont qu’elle ne s’exprimerait pas sur ses dix mois de détention en Russie et sur son calvaire qui a pris fin après un échange contre le marchand d’armes russe Viktor Bout, détenu aux États-Unis, Griner n’a pas voulu limiter ses réponses au basket.

Elle a même saisi l’occasion pour apporter son soutien au journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich et à l’ex-Marine américain Paul Whelan qui sont actuellement détenus en Russie.

« Restez forts »
« Je dirais à tous ceux qui sont détenus à tort : restez forts, continuez à vous battre, n’abandonnez pas », a ainsi lancé Griner, arrêtée en février 2022 dans un aéroport de Moscou avec une vapoteuse et du liquide contenant du cannabis, un produit interdit en Russie.

« Continuez à y croire, a-t-elle poursuivi, car on ne va pas s’arrêter, on ne va pas s’arrêter de se battre, on ne va pas s’arrêter d’attirer l’attention sur tous ceux qui sont actuellement loin de nous », a poursuivi la joueuse de 32 ans.

Alors qu’elle écrit un livre sur sa détention qui devrait sortir en 2024, la double championne olympique (2016, 2020) a expliqué comment elle avait tenu bon durant son séjour notamment dans une colonie pénitentiaire de Mordovie, surnommée la “terre des prisons”.

« Restez éveillés, trouvez une petite routine et respectez-là du mieux possible, c’est ce qui m’a aidé », a-t-elle insisté.

Pour suppporter sa détention, son expérience de joueuse de haut niveau, marquée par un titre de championne WNBA, quatre sacres en Euroligue et deux couronnes mondiales avec les Etats-Unis, a été précieuse.

« Vous savez, j’ai traversé des moments difficiles », a-t-elle reconnu la voix brisée par l’émotion. « Tout au long de la vie, nous sommes confrontés à de l’adversité. Et celle-ci était forte ».

Premier match le 19 mai
Mais ce qui l’a beaucoup aidé, a-t-elle rappelé, c’est de savoir qu’on se battait pour sa libération aux Etats-Unis : « Les informations arrivaient parfois avec un peu de retard (…) Cela m’a donné de l’espoir, ce qui peut être également dangereux parce que quand ça ne marche pas, c’est terrible ».

Une certitude, Griner ne portera plus le maillot d’un club étranger, comme elle le faisait à chaque intersaison depuis ses débuts dans le championnat WNBA en 2013.

« Je le dis clairement : je n’irais plus jouer à l’étranger, si ce n’est quand je représente mon pays aux Jeux olympiques. Si je suis sélectionnée, cela sera la seule raison pour moi de quitter le territoire américain », a-t-elle prévenu.

Depuis 2015, une fois sa saison aux Etats-Unis terminée, Grinner jouait pour le club russe de Ekaterinbourg et c’est lorsqu’elle s’apprêtait à rejoindre cette équipe qu’elle avait été arrêtée le 17 février 2022 en provenance des Etats-Unis.

« Beaucoup d’entre nous vont à l’étranger pour l’argent que cela rapporte, parce que cela nous permet de faire vivre notre famille », a-t-elle rappelé.

La deuxième partie de sa carrière débutera officiellement le 19 mai, avec un match à Los Angeles.


https://www.komitid.fr/2023/04/28/basket-brittney-griner-reprend-sa-carriere-et-ses-engagements/

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Le footballeur espagnol Alberto Lejárraga s'affiche ouvertement avec son petit ami

30 Avril 2023, 02:38am

Publié par hugo

 Le footballeur espagnol Alberto Lejárraga s'affiche ouvertement avec son petit ami
Publié le 27 avril 2023 à 11 h 32 min
Le joueur espagnol Alberto Lejárraga, récemment promu en 4ème division, affiche son bonheur sur les réseaux sociaux aux côtés de son copain.
Alberto LejárragaAlberto Lejárraga - Capture d'écran Youtube
Le joueur de foot espagnol Alberto Lejárraga, gardien de l’équipe de Marbella récemment promu en 4ème division, a célébré cette promotion en partageant sur ses réseaux sociaux des photos de lui et de ses proches, dont un cliché sur lequel on peut le voir embrassant son petit copain.

« Merci beaucoup d’avoir toujours été à mes côtés, contre vents et marées ! », écrit-il. Une initiative en apparence anodine, pas si officielle que ça, qui relève tout de même de l’avant-gardisme dans ce milieu ultra-homophobe qu’est le foot masculin, souvent épinglé depuis des années.


À ce jour, encore peu de footballeurs professionnels osent faire leurs coming out et vivre publiquement leur homosexualité. En 1990, Justin Fashanu devient le tout premier footballeur professionnel à assumer son homosexualité.

Depuis, ceux qui ont suivi son exemple se comptent sur les doigts de deux mains. En octobre 2021, l’australien Josh Cavallo faisait son coming-out tout en prenant fermement position contre la coupe du monde au Quatar, exprimant ouvertement ses craintes quand aux lois homophobes du pays. Encore plus récemment, en février 2023, c’est l’international tchèque de football, Jakub Jankto, qui a fait son coming out dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux. Un phénomène bien plus courant et décomplexé chez les femmes, comme en témoignent les coming-out de joueuses très connues comme l’américaine Megan Rapinoe ou encore la suisse Lara Dickenann.

Si depuis Justin Fashanu, une porte semble s’être ouverte, le milieu du foot est loin de nous avoir montré une quelconque bonne volonté quant à une possible discussion sur l’homophobie ancrée dans sa culture et dans ses institutions.


https://www.komitid.fr/2023/04/27/le-footballeur-espagnol-alberto-lejarraga-saffiche-ouvertement-avec-son-petit-ami/

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Ouganda : le président Yoweri Museveni demande un « réexamen » d'une loi anti-LGBT+

30 Avril 2023, 02:35am

Publié par hugo

 Ouganda : le président Yoweri Museveni demande un « réexamen » d'une loi anti-LGBT+
Publié le 27 avril 2023 à 11 h 08 min
Le président ougandais a demandé aux parlementaires de « réexaminer » une loi anti-LGBT+ controversée dans une lettre lue mercredi au Parlement, les enjoignant notamment de maintenir la criminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe mais pas du « fait d'être homosexuel ».
Yoweri Museveni, le président ougandais, en 2018Yoweri Museveni, le président ougandais, en 2018 - Salma Bashir Motiwala / Shutterstock
Le président ougandais a demandé aux parlementaires de « réexaminer » une loi anti-LGBT+ controversée dans une lettre lue mercredi au Parlement, les enjoignant notamment de maintenir la criminalisation des relations sexuelles entre personnes de même sexe mais pas du « fait d’être homosexuel ».

Ce texte voté le 21 mars, qui prévoit de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles, a suscité une vive indignation d’organisations de défense des droits humains et des gouvernements occidentaux, qui ont menacé de sanctions.

« Je renvoie le projet de loi au Parlement pour réexamen », écrit Yoweri Museveni, affirmant que « certaines dispositions doivent être reconsidérées et revues », dans un courrier lu par le vice-président du Parlement, Thomas Tayebwa, aux élus réunis en séance.

Le chef de l’Etat, qui qualifie lui-même régulièrement l’homosexualité de « déviance », demande aux élus de « faire la distinction entre le fait d’être homosexuel et se livrer à des actes d’homosexualité ».

« Il est clair que notre société n’accepte pas la conduite ou les actes homosexuels, donc la loi proposée doit être claire afin que ce qui est criminalisé ne soit pas l’état d’une personne ayant une propension déviante mais plutôt les actes d’une personne agissant sur cette base ou en faisant la promotion », écrit-il.

« Le projet de loi doit être revu et inclure une disposition qui stipule clairement (…) qu’une personne qui est présumée ou soupçonnée homosexuelle et qui n’a pas commis d’acte sexuel avec une autre personne de même sexe ne commet pas d’acte d’infraction », poursuit-il.

« Texte discriminatoire »
Aucune mention n’est faite des peines inscrites dans la loi. Selon des défenseurs des droits LGBT, le texte initial prévoit que toute personne se livrant à des activités homosexuelles encourt la réclusion à perpétuité et, en cas de récidive, la peine de mort.

Incluse dans la législation ougandaise, la peine capitale n’est plus appliquée depuis des années.

L’homosexualité est illégale en Ouganda et les relations dites « contre nature » sont passibles de la perpétuité depuis une loi datant de la colonisation britannique.

M. Museveni demande aussi aux parlementaires de revoir l’article sur « le devoir de signaler les actes d’homosexualité » qui, selon lui, « présente des défis constitutionnels et pourrait être une source de conflits dans la société ».

La loi doit également faciliter la « réhabilitation » des personnes LGBT qui viennent « chercher de l’aide », estime-t-il.

La semaine dernière, des juristes gouvernementaux et des parlementaires du parti au pouvoir avaient demandé au président un réexamen du texte.

Depuis le vote de cette loi, l’ONU, Amnesty International, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’UE ont exhorté le président Museveni de ne pas promulguer ce texte.

La Maison Blanche avait mis en garde l’Ouganda contre de potentielles « conséquences » économiques. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, avait dénoncé un « texte discriminatoire – probablement le pire au monde en son genre ».

Dans une résolution le 20 avril, les Eurodéputés avaient déploré « la contribution du président Museveni à la rhétorique de haine envers les personnes » LGBT+, ajoutant que « les relations entre l’UE et l’Ouganda seront menacées si le président promulgue le projet de loi ».

L’homophobie est répandue en Ouganda, comme à travers l’Afrique de l’Est.

S’il n’y a pas eu de poursuite pour des actes homosexuels ces dernières années, harcèlement et intimidations sont le quotidien des homosexuels en Ouganda, où s’est développé un christianisme évangélique particulièrement véhément à l’égard du mouvement LGBT.


https://www.komitid.fr/2023/04/27/ouganda-le-president-demande-un-reexamen-dune-loi-anti-lgbt-controversee/

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Une élue transgenre démocrate suspendue par les républicains locaux

30 Avril 2023, 02:34am

Publié par hugo

 Une élue transgenre démocrate suspendue par les républicains locaux

PHOTO MIKE CLARK, REUTERS

Zooey Zephyr a dénoncé son exclusion mercredi comme une attaque contre la démocratie et un affront à la communauté LGBT+.

(Los Angeles) Les républicains du Montana ont interdit mercredi à une élue transgenre démocrate de siéger au parlement de cet État du Nord des États-Unis, à cause de son opposition véhémente à une loi qui rend inaccessible les soins de transition aux mineurs.

Publié le 26 avrilPartager   
AGENCE FRANCE-PRESSE
Déjà interdite de prendre la parole depuis presque une semaine, Zooey Zephyr est désormais suspendue jusqu’à la fin de la session parlementaire, selon une mesure disciplinaire approuvée par la majorité républicaine.

La seule parlementaire transgenre du Montana pourra simplement voter à distance. Les républicains locaux lui reprochent des propos jugés non respectueux du protocole.  

La semaine dernière, Mme Zephyr avait estimé que ses collègues devraient « avoir honte » de voter une loi interdisant de délivrer aux mineurs transgenres des traitements hormonaux pour assurer leur transition.

« La prochaine fois […] que vous inclinerez votre tête pour prier, j’espère que vous verrez le sang sur vos mains », avait lancé l’élue à l’adresse des républicains qui ont adopté ce texte.  

Mme Zephyr a dénoncé son exclusion mercredi comme une attaque contre la démocratie et un affront à la communauté LGBT+.

« Quand je me suis élevée pour dire qu’il y a du sang sur vos mains, je n’étais pas dans l’hyperbole », a-t-elle insisté dans un discours avant le vote, en estimant que de nombreuses personnes trangenres se suicident à cause de lois les visant.

Elle a une nouvelle fois refusé de s’excuser, ce que le président républicain du parlement local exige pour la réintégrer.

« Si vous utilisez la bienséance pour réduire au silence les personnes qui vous demandent des comptes, vous ne faites qu’utiliser la bienséance comme outil d’oppression », a-t-elle argué.

Bataille culturelle
Ce conflit, qui a provoqué une manifestation au cours de laquelle sept personnes ont été arrêtées lundi, est le dernier exemple en date de la bataille culturelle que se livrent les deux grands partis américains sur la délicate question des personnes transgenres.  

Il intervient quelques semaines à peine après l’exclusion polémique de deux élus démocrates Afro-Américains du parlement du Tennessee début avril, pour avoir manifesté contre la violence par armes à feu. Un épisode qui avait poussé le président Joe Biden à monter au créneau pour obtenir leur réintégration.

Depuis janvier, 29  nouvelles lois restreignant les droits des personnes transgenres ont été adoptées dans 14  États américains, selon une analyse des données de la puissante association de droits civiques ACLU, publiée la semaine dernière par le Washington Post.

L’association a réagi mercredi à la suspension de Mme Zephyr, en dénonçant une décision qui relève de l’« autoritarisme ».

Plus de 56 % des jeunes transgenres ont eu des idées suicidaires au cours de leur vie et 31 % ont fait au moins une tentative de suicide, selon l’Académie américaine de pédiatrie.  

Les études disponibles sur le sujet montrent que ces jeunes se sentent mieux lorsqu’ils ont accès à des bloqueurs de puberté ou des traitements hormonaux.  

Mais de nombreux républicains dénoncent les effets irréversibles de certains de ces traitements et souhaitent les interdire.  

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https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2023-04-26/montana/une-elue-transgenre-democrate-suspendue-par-les-republicains-locaux.php

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Zooey Zephyr, une élue trans démocrate du Montana, censurée par les républicains locaux

30 Avril 2023, 02:29am

Publié par hugo

 Zooey Zephyr, une élue trans démocrate du Montana, censurée par les républicains locaux
Publié le 24 avril 2023 à 10 h 44 min
Une élue trans démocrate du Montana n'est plus autorisée à s'exprimer au parlement de cet Etat du Nord des Etats-Unis, après avoir été censurée par la majorité républicaine pour son opposition à une loi interdisant les traitements pour changer de genre aux mineurs.
Zooey ZephyrZooey Zephyr - Twitter
Une élue trans démocrate du Montana n’est plus autorisée à s’exprimer au parlement de cet Etat du Nord des Etats-Unis, après avoir été censurée par la majorité républicaine pour son opposition à une loi interdisant les traitements pour changer de genre aux mineurs.

Cette polémique constitue l’un des derniers épisodes de la violente bataille culturelle que se livrent les deux grands partis américains.

Début avril, l’exclusion de deux élus démocrates Afro-Américains du parlement du Tennessee, pour avoir manifesté contre la violence par armes à feu, avait poussé le président Joe Biden à monter au créneau pour obtenir leur réintégration.

Depuis jeudi, Zooey Zephyr, seule parlementaire trans du Montana, n’a plus le droit d’intervenir au sein du parlement local. La majorité conservatrice de la Chambre lui reproche des propos jugés inappropriés.

Plus tôt dans la semaine, Mme Zephyr avait estimé que ses collègues devraient « avoir honte » de voter une loi interdisant de délivrer aux mineurs trans des traitements hormonaux pour assurer leur transition.

« La prochaine fois (…) que vous inclinerez votre tête pour prier, j’espère que vous verrez le sang sur vos mains », avait lancé l’élue à l’adresse des républicains qui ont adopté ce texte. Elle estime que ce genre de lois pousse les personnes trans à se suicider.

 


Dans un communiqué publié jeudi soir, elle a expliqué que le Parlement « refuse de (l)’autoriser à (s)’exprimer sur tout projet de loi jusqu’à la fin de la session législative », à moins qu’elle ne s’excuse.

L’élue dénonce une « décision fondamentalement antidémocratique » de ces républicains, destinée à garantir « le silence alors qu’ils suppriment les droits des habitants transgenres et homosexuels du Montana. »

Dès mardi, un groupe de 21 républicains avait signé une lettre réclamant la « censure » de Mme Zéphyr. Dans ce document, ils se réfèrent à elle en utilisant un pronom masculin.

« Je ne censure personne », a assuré vendredi le président conservateur du parlement local, Matt Regier, dans une interview à la chaîne MTN News. Selon lui, le règlement de la Chambre permet de retirer la parole à un élu qui ne respecte pas le protocole.

« Tout représentant qui souhaite débattre dans le respect du décorum, de l’intégrité et de la dignité de la Chambre (…) sera reconnu » comme légitime à s’exprimer, a-t-il ajouté.

Depuis janvier, 29 nouvelles lois restreignant les droits des personnes trans ont été adoptées dans 14 Etats américains, selon une analyse des données de l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) publiée cette semaine par le Washington Post.


https://www.komitid.fr/2023/04/24/une-elue-transgenre-democrate-du-montana-censuree-par-les-republicains-locaux/

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« Soyez virils »: des catholiques croates déclenchent un tollé

29 Avril 2023, 14:59pm

Publié par hugo

 « Soyez virils »: des catholiques croates déclenchent un tollé
Publié le 21 avril 2023 à 13 h 26 min
Un groupuscule catholique aux idées masculinistes, misogynes et homophobes prend fait polémique en Croatie.
croatieDrapeau de la Croatie - Novikov Aleksey / Shutterstock
Chaque mois, des centaines d’hommes s’agenouillent sur la place publique en Croatie. Ils prient contre l’avortement, pour l’autorité masculine et pour que les femmes s’habillent avec modestie.

Ce mouvement d’hommes ultra-catholiques, appelé “Soyez virils”, monte en puissance dans le pays des Balkans où l’Eglise catholique et les valeurs traditionnelles restent bien ancrées.

Mais les idées de ces “agenouillés“, comme les baptisent leurs contempteurs, franchissent la ligne rouge pour beaucoup de défenseurs des droits : ils prônent l’abstinence sexuelle avant le mariage, l’interdiction absolue de l’avortement et exigent que les femmes se vêtent avec modestie.

Depuis octobre, les organisateurs du mouvement, qui pointent une prétendue “crise de la masculinité“, enjoignent aux hommes catholiques croates de prier tous les premiers samedi du mois.

Samedi 1er avril, à Zagreb, une centaine d’hommes se sont rassemblés, armés de chapelets, d’effigies de la Vierge Marie et de drapeaux croates.

“Les femmes doivent s’assurer qu’elles n’incitent pas les hommes au péché par leur comportement et leurs vêtements“, a déclaré en janvier à la télévision locale Bozidar Nagy, prêtre favorable au “projet Soyez virils“. Et de citer un théologien croate du XXe siècle qui estimait que “le fait de recouvrir les femmes dans l’islam est quand même une bonne chose“.

Le mouvement a refusé de répondre aux questions de l’AFP, soulignant que les agenouillés se consacraient “exclusivement à la prière“.

Ce groupe est dans le droit fil des nombreux courants conservateurs masculinistes ayant émergé ces dernières années à travers le monde pour dénoncer les droits LGBT+, le féminisme et le “wokisme“, terme utilisé à droite pour dénoncer une supposée complaisance de la gauche envers les revendications des minorités.

Piétiner les droits
Des mouvements similaires sont apparus en Europe de l’Est, y compris en Pologne et en Serbie, pour exiger le retour aux valeurs traditionnelles et dénoncer les valeurs progressistes tout en réclamant l’interdiction de l’IVG.

Malgré ses prières collectives, le groupe ne semble guère populaire en Croatie : selon un récent sondage, 75 % des Croates ne le soutiennent pas, contre 15 % de favorables.

Les “Soyez virils” ont suscité des contre-manifestations d’opposants qui dénoncent une volonté de piétiner les droits des femmes. “Il n’y a pas de tolérance pour les intolérants“, a déclaré à l’AFP Katarina Peovic, députée du Front des travailleurs d’extrême gauche, lors d’un de ces rassemblements. Selon elle, ces hommes “veulent revenir au patriarcat du XIXe siècle“.

D’autres prennent la défense des “agenouillés“.

Marica, 66 ans, qui refuse de donner son nom de famille, juge que “prier ne peut pas être mauvais“, accusant les opposants d’être des “féministes avec des attitudes bizarres“.

Deux passants d’une soixantaine d’années estiment que les prières collectives ne sont qu’une réaction “au comportement agressif des gens LGBT“.

Les groupes ultra-conservateurs ont une petite influence dans un pays dont 80 % des 3,8 millions d’habitants sont catholiques. Ils font surtout campagne contre l’avortement et le mariage entre personnes du même sexe.

En 2014, ils ont réussi à lancer un référendum qui s’est soldé par le refus d’autoriser les mariages homosexuels.

Voici six ans, des groupes religieux ont échoué à faire interdire l’avortement. Mais la procédure est très compliquée, de nombreux médecins refusant de pratiquer l’IVG au nom de l’éthique. Certaines femmes se font avorter à l’étranger.

Ivica Mastruko, sociologue des religions, juge que ces rassemblements “sont des espèces de performances plutôt que la manifestation d’une foi réelle“. Pour lui, il n’est pas prouvé que les “agenouillés” aient le soutien de l’Eglise catholique ou la capacité d’influencer largement les mentalités.

“Ces craintes sont injustifiées s’agissant de la société croate“, dit-il. “Je ne crois pas non plus qu’ils auront un impact sur les autorités, c’est-à-dire sur la législation“.

Les organisateurs balayent toute critique et disent vouloir protéger les valeurs masculinistes.

Mais certains ont peur que le groupe se serve du sentiment anti-LGBT+ et anti-IVG pour faire avancer ses idées répressives.

“Normaliser de tels discours dans l’espace public peut déboucher sur l’abolition des droits humains“, craint Zvonimir Dobrovic, de l’ONG Domino. “Non seulement ceux des femmes mais aussi ceux de la communauté LGBT, comme en Europe de l’Est“.


https://www.komitid.fr/2023/04/21/soyez-virils-des-catholiques-croates-declenchent-un-tolle/

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La danse dépolitise-t-elle la lutte sociale ?

29 Avril 2023, 14:56pm

Publié par hugo

 La danse dépolitise-t-elle la lutte sociale ?
Elisa Covo
 10 avril 2023 à 12h37
  1

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Peut-on démanteler le système en trois pas de danse ? Une chose est sûre, qu’il s’agisse de tango ou de hip hop, la danse est vectrice de cohésion sociale. Loin d’être un simple exutoire, ou d’être réservée aux happy fews qui ont la chance d’avoir le sens du rythme, elle constitue un outil de résistance politique essentiel, à la portée du plus grand nombre. Éclairage.
C’était en Mars 2023. Cinq jeunes femmes iraniennes se filmaient en train de danser sur la chanson « Calm Down », dans un quartier de Téhéran. Leur vidéo, telle un cri d’espoir et de résistance face à la violente répression qui s’abat sur les femmes du pays, devenait virale, jusqu’à leur valoir une arrestation. À peu près au même moment, en France, une professeure d’espagnol de Saint-Jean de Luz était assassinée par son élève. Lors de ses obsèques, son mari lui livrait un dernier hommage dansé, suscitant l’émoi bien au-delà des frontières hexagonales. Ces mêmes frontières au sein desquelles s’organisent, depuis janvier, de grandes mobilisations contre la réforme des retraites. À chaque cortège parisien, Mathilde Caillard, 25 ans, militante d’Alternatiba Paris et techno-gréviste auto-proclamée, rassemble les foules par la danse, scandant au passage des slogans tels que « Taxez les riches ! ».


Vous voyez peut-être où je veux en venir : ces derniers mois, l’actu dansante s’est faite de plus en plus visible, à tel point que le moindre pas chassé pourrait presque être érigé en puissant outil contestataire. Un phénomène, qui pourtant, n’est pas tout à fait nouveau…


La danse et les luttes sociales, une longue tradition
Il n’a pas fallu attendre mars 2023 pour constater l’imbrication de la danse et des luttes sociales. S’il est difficile de dater le début de cette tradition, celle-ci remonte au moins à la cour du roi, comme l’explique Bianca Maurmayr, maîtresse de conférences en danse et co-coordinatrice avec Marie Glon, d’un dossier « Danses en lutte » pour la revue Coordinations.

À l’époque du roi soleil, la danse jouait déjà un rôle fondamental dans la représentation politique, selon l’experte. Depuis, les exemples pleuvent : les chorégraphies lors des manifestations «Un violador en tu camino » au Chili en 2020, reprises dans le monde entier, les flash mobs contre la loi travail de 2018 en France, la Booty Therapy de Maimouna Coulibaly qui a inspiré plusieurs manifestantes à twerker lors de la marche Nous Toutes du 8 mars 2019 pour se réapproprier l’espace, la chorégraphie des travailleuses d’un Ibis Hôtel dénonçant leurs conditions de travail… Comment expliquer que la danse soit devenue un outil si privilégié de résistance ?


« La joie militante est fédératrice »
Pour Mathilde Caillard, derrière le compte @mcdansepourleclimat, plusieurs choses se jouent :

C’est un vaisseau idéal pour exprimer cette joie militante fédératrice. La danse est un moment où l’on se redonne de la force, où l’on fait corps ensemble. Ça permet de porter le message autrement, d’une manière créative, innovante, de renouveler les modes d’action et de sensibiliser de nouveaux publics aux causes que l’on défend. On sort de trois ans de pandémie, avec des restrictions sur nos mouvements, et on se retrouve face à un système qui nous opprime, qui veut nous diviser, nous voir statique. La danse devient un acte de résistance, car elle permet de prendre la rue, d’investir l’espace. Et elle incarne le monde que l’on veut voir advenir, rempli de joie et d’espoir.

Mathilde Caillard
Cette joie est pourtant souvent critiquée. Mathilde Caillard en a fait les frais : on lui a beaucoup reproché de ne pas saisir la gravité de la cause et de proposer un mode de manifestation qui ne serait pas à la hauteur des enjeux sociaux.

Selon Bianca Maurmayr, cette critique reflète un débat plus large que l’on peut résumer à cette question : la danse dépolitise-t-elle l’action ? En creux, se lit une certaine vision de la lutte, qui se devrait d’être rigide, ferme, voire agressive, selon la chercheuse.


En finir avec une vision viriliste de la lutte
Dans les cercles militants, c’est aussi quelque chose que ressent Mathilde : « La lutte, a souvent été accaparée par des groupes d’hommes qui déroulent un argumentaire viriliste sur la nécessité de montrer les dents, d’user de la force… Ils occultent quelque chose d’essentiel : dans des manifestations comme celles-ci, il faut tenir dans la longueur. Cela passe notamment par le fait de créer du lien social et la solidarité ».

Une tâche qui incombe majoritairement aux femmes, explique la techno-gréviste : « Dans les espaces militants, ce sont souvent les femmes qui ont intégré cette charge. Pour penser au bien-être du groupe, elles font à manger pour que le piquet de grève tienne, elles prennent soin des autres, créent des espaces de sociabilité, par la danse donc, ou le chant comme l’ont fait les sardinières de Douarnenez par exemple. C’est un rôle essentiel, pourtant dévalorisé dans la lutte. »

« Mon corps dérange »
Autre stéréotype, que l’on calque trop souvent sur la danse, selon Bianca Maurmayr : l’idée que la danse serait forcément un moment de défoulement. « On pense que c’est quelque chose de complètement inconscient qui passe par un état d’insouciance et de bien-être. C’est faux, la danse peut aussi impliquer d’avoir un répertoire d’actions conscientisées et réfléchies qui portent un savoir incarné, et qui créent de la cohésion sociale, comme le font les slogans que l’on scande ». Certaines manifestations reprennent d’ailleurs des mouvements comme on reprendrait des chants. C’est le cas notamment du mouvement Black Lives Matter et du poing levé, symbole de résistance. Mais, encore faut-il savoir où placer la frontière entre danse et geste.


Quoi qu’il en soit, un exemple de cette danse conscientisé est celui de la chorégraphe et danseuse Nadia Vadori-Gauthier, qui, depuis les attentats de Charlie Hebdo, se filme assidûment et publie une minute de danse par jour. Son corps est à la fois un outil de résistance, en dialogue avec l’actualité, et un « sismographe », selon ses termes, qui prend le pouls des lieux où la chorégraphe se meut : « Je résiste par le lien, par le fait d’avoir un corps réel dans des espaces de vie, de refuser l’exclusion… La danse est très politique, et ce n’est pas une position esthétique de spectacle, c’est une position de témoin : je me connecte à mon environnement, aux affects, et je danse en fonction de ce qui se passe autour de moi, si je suis au milieu d’une manifestation, dans un lieu d’histoire, seule dans une rue… »

Mathilde Caillard, elle, danse pour « la lutte et pour mes copines, mais certainement pas pour le regard des hommes ». La jeune femme a dû, suite à ses vidéos, essuyer bon nombre de commentaires sexistes lui reprochant tantôt d’être ridicule, tantôt de se donner en spectacle. Le tout en l’infantilisant et l’hyper-sexualisant au passage : « Mon corps devient un outil de revendication politique qui se soustrait au regard masculin, et ça, ça dérange », martèle la jeune femme. Preuve que la danse est un outil de résistance non seulement efficace, mais intersectionnel : en un saut de biche, on peut protester contre une réforme injuste et déboulonner une vision machiste du corps des femmes. On s’y met ?

Crédit photo de la une : Ahmad Odeh


https://www.madmoizelle.com/la-danse-depolitise-t-elle-la-lutte-sociale-1516927

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Ce lycéen trans a été interdit de bal de promo pour une raison rageante de cliché sur les genres

29 Avril 2023, 14:54pm

Publié par hugo

Ce lycéen trans a été interdit de bal de promo pour une raison rageante de cliché sur les genres
Anthony Vincent
 28 avril 2023 à 15h19
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Si vous trouviez les bals de promo aux États-Unis clichés, dites-vous que c’est encore pire pour les personnes trans et non-binaire, comme vient d’en faire les frais B. Hayes, lycéen dans le Tennessee. Assigné femme à la naissance, il a été interdit de se présenter en costume à la fête, ce qui est absurdement violent. Et alarmant pour tous et toutes.
Passage obligé de bien des séries et films états-uniens tournant autour de la vie de lycéennes et lycéens, le bal de promo de fin d’année se présente souvent comme un moment de fête. Mais cette tradition ne semble pas supporter la transgression, aussi minime soit-elle, si l’on en croit une publication Instagram postée le 23 avril en train de devenir virale.

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On y voit une jeune personne en costume noir, tenant une pancarte avec écrit : « they wouldn’t let me in, because I’m in a suit » (Ils ne me laissent pas rentrer, car je porte un costume). En arrière-plan, on devine son établissement scolaire, devant lequel stationne une voiture le temps de laisser descendre des femmes en robe de bal de promo et des garçons en costume trois-pièces, conformément aux clichés. Mais, pour comprendre la violence symbolique de cette photo, il faut lire la légende de B. Hayes qui l’a postée.


Pourquoi ce lycéen a-t-il été interdit de bal de promo alors qu’il portait un costume ?
En légende, le lycéen (qui veut qu’on utilise les pronoms « they/he » d’après sa bio Instagram) précise :

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« Je m’appelle B Hayes. J’ai 18 ans et je fréquente la Nashville Christian School depuis 13 ans. mon bal de fin de lycée était aujourd’hui et je n’étais pas autorisé à entrer parce que je portais un costume. Je ne devrais pas avoir à me conformer à la féminité pour assister à mon bal de fin de lycée. Je ne ferai aucun compromis sur qui je suis pour rentrer dans une case. Qui êtes-vous pour nous dire ce que signifie être une femme ? »

À lire aussi : 13% des jeunes en France ne sont « ni homme ni femme » : la non-binarité, c’est quoi ?

Seuls les hommes cisgenres ont le droit de porter un costume au bal de promo ?
On peut donc comprendre que B. Hayes ne se reconnaît pas dans le genre qui lui a été assignée à la naissance, visiblement celui de femme que son lycée compte bien lui rappeler. Interrogée par le média Teen Vogue, l’établissement scolaire a précisé ses intentions :

« Les attentes de l’école concernant la tenue de bal appropriée ont été communiquées à cet élève et à sa famille avant le bal. Bien que nous respections certainement le droit d’un élève de ne pas être d’accord, tous nos élèves savent d’après notre manuel scolaire que lorsqu’ils ne suivent pas ces attentes lors d’événements parrainés par l’école, on peut leur demander de partir. »

Le règlement, c’est le règlement, aussi bête et violent soit-il. Ce n’est donc pas demain la veille qu’on pourra se pointer dans la tenue que l’on souhaite, tant qu’elle respecte le degré de formalité exigée par l’événement.


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À lire aussi : Kelsi Phụng, artiste non-binaire : « La non-binarité n’est pas un phénomène de mode »

Si les hommes cisgenres ont le droit de venir en costume, pourquoi pas les autres identités de genre ? En effet, vu le règlement de cet établissement, même une femme cisgenre qui aurait voulu porter autre chose qu’une robe en aurait été interdite. Encore une fois, les règles qui restreignent la vie des personnes trans (personnes non-binaires comprises) en disent long sur la vision extrêmement binaire que nos sociétés occidentales entretiennent encore autour des genres. Une obsession de la binarité parfois absurde, excluante, et même violente, pour laquelle les personnes trans servent malgré elles de bouc-émissaire épouvantail.

Cet étudiant a été interdit de bal de promo pour une raison rageante de cliché sur les genres // Source : Capture d'écran Instagram
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Crédit photo de la une : Capture d'écran Instagram


https://www.madmoizelle.com/ce-lyceen-trans-a-ete-interdit-de-bal-de-promo-pour-une-raison-rageante-de-cliche-sur-les-genres-1524093

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Transphobie : l’État du Kansas restreint l’accès aux toilettes publiques pour les personnes trans

29 Avril 2023, 05:31am

Publié par hugo

 Trans Rights / Droits des personnes trans
ACTU MONDIALE
Transphobie : l’État du Kansas restreint l’accès aux toilettes publiques pour les personnes trans
Elisa Covo
 28 avril 2023 à 13h04

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Jeudi 27 avril, l’État du Kansas a décroché le triste record de la loi anti-trans la plus restrictive en matière d’accès aux toilettes publiques pour les personnes trans.
Nouveau coup de massue pour les droits des personnes trans aux États-Unis. Après une bataille légale féroce, qui a permis à des législateurs républicains d’outrepasser le véto du gouverneur démocrate, l’État du Kansas a promulgué une nouvelle loi transphobe, qui prendra effet le 1er juillet.


La mesure, dont les conditions d’application restent floues, prévoie, entre autres, de restreindre l’accès aux toilettes publiques pour les personnes trans.

Toujours les mêmes arguments
Le Kansas devient ainsi le 9ᵉ état à interdire aux personnes trans d’utiliser les toilettes genrées de leur choix. Si ailleurs, la loi concerne principalement les écoles, le Kansas compte l’appliquer aux vestiaires, prisons, centres de refuge pour les victimes de violences domestiques et même aux cliniques d’accueil pour les victimes de viol.

Les républicains ne changent pas de disque : ils ont affirmé qu’ils ne faisaient que répondre aux inquiétudes concernant le partage des espaces entre femmes trans et cisgenres. En creux, se dessine l’argument que la transidentité ne serait qu’une « stratégie perverse » pour approcher (et donc agresser) les femmes cis. Cette nouvelle loi s’ajoute à la longue liste des atteintes aux droits des personnes trans recensées à travers le pays ces derniers mois.

À lire aussi : On ne devient pas trans par « pression sociale » prouve une étude sur la dysphorie de genre

Le texte de loi impose par ailleurs une définition qui devra à l’avenir tenir lieu de cadre légal dans l’État, concernant ce qui est désigné comme « sexe masculin » et « sexe féminin ». Convoquant des arguments biologiques, le texte indique que le système reproductif à la naissance doit être l’élément déterminant, comme le détaille le Guardian, qui dénonce une « tentative de nier légalement l’existence des personnes trans ».


https://www.madmoizelle.com/transphobie-letat-du-kansas-restreint-lacces-aux-toilettes-publiques-pour-les-personnes-trans-1524203

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Visibilité lesbienne : de quoi on parle, et pourquoi c’est absolument essentiel

29 Avril 2023, 05:27am

Publié par hugo

 Visibilité lesbienne : de quoi on parle, et pourquoi c’est absolument essentiel
Elisa Covo
 28 avril 2023 à 11h39

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Chaque semaine, Madmoizelle décrypte un mot ou une expression qui a fait l’actualité. Aujourd’hui, zoom sur la question de la visibilité lesbienne.
Mercredi 26 avril se tenait la journée internationale de la visibilité lesbienne. Selon le dernier rapport (2022) de SOS Homophobie, 12% des cas de lgbtphobie rapportées à l’association sont spécifiquement lesbophobes. Ces violences prennent place principalement dans le cercle familial (pour 28 % des cas), suivi par le cadre professionnel (13 %), le voisinage (9,5 %) et le milieu scolaire (9,5 %).


« Les manifestations de la lesbophobie sont polymorphes : souvent du rejet (dans 64 % des cas) et des insultes (39 %), elles prennent aussi les traits du harcèlement (25 %) et des menaces (23 %) ». Cela conduit « les lesbiennes à vivre dans un climat de peur et de vigilance permanentes », martèle l’association. Cela mène aussi à une véritable autocensure, notamment dans le monde du travail où, craignant une double discrimination (sexisme et lesbophobie), de nombreuses lesbiennes se sentent contraintes de s’effacer. Dans ce contexte, l’enjeu de la visibilité lesbienne est plus que jamais crucial. Décryptage.

Qu’est-ce que la journée internationale de la visibilité lesbienne ?
Cette journée a été créée en 1982 à Montréal. Elle a vocation à lutter contre la lesbophobie dans les différentes sphères de la société, à rendre visible les parcours lesbiens, leurs vécus, et la réalité systémique des violences subies. En mettant en avant les personnes lesbiennes, cette journée de visibilité permet de souligner leur invisibilisation permanente dans les médias, dans l’histoire ou encore en politique…

Les représentations lesbiennes sont trop souvent stéréotypées, au détriment des vécus réels. Les violences du quotidien sont, quant à elles, constamment passées sous silence. Cette journée incite donc à une prise de conscience pour offrir des représentations plus justes.

À lire aussi : Entre relations à distance et invisibilisation, les lesbiennes et les bisexuelles galèrent pour draguer à la campagne


Pourquoi célébrer la visibilité lesbienne le 26 avril ?
Le choix du 26 avril fait référence au 26 avril 1993, lorsque la Cour suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire « Lambert V. Wicklund », qui a reconnu pour la première fois les droits parentaux des femmes lesbiennes dans le cadre d’une séparation. Si la journée de la visibilité lesbienne était déjà célébrée au Canada, il a alors été décidé de fixer sa date au 26 avril dans plusieurs pays, dont la France, qui la reconnaît officiellement depuis 2021.

Comment expliquer cette invisibilisation constante, notamment dans les luttes ?
Comme le rappelle si bien l’Observatoire de la Lesbophobie, « les lesbiennes ont toujours été à l’avant-garde des luttes sociales et politiques, des idées, des combats. Pourtant, elles restent totalement invisibilisées, encore aujourd’hui ». Comment l’expliquer ? Pour l’observatoire, une des raisons est la très faible part de personnalités publiques ouvertement lesbiennes (et donc de modèles visibles) en France. L’Observatoire pose la question simplement : sauriez-vous nommer plus de 10 lesbiennes connues ? Comme la réponse est malheureusement souvent non, l’association s’est lancée dans un grand projet de livre qui recueille la parole de personnalités publiques lesbiennes. Journalistes, artistes, écrivaines, personnalités politiques, sportives… Leurs témoignages ont vocation à « mettre en lumière les enjeux de la visibilité lesbienne, et souligner l’importance des représentations lesbiennes ». La date de parution n’est pas encore connue.

Mais ce travail de visibilisation s’accompagne forcément d’une lutte contre les stéréotypes lesbophobes qui gangrènent l’imaginaire collectif dominant. Aujourd’hui encore, par exemple, sur internet, la recherche du mot « lesbienne » reste massivement associée à la pornographie. L’association SEO Lesbienne se bat depuis 2019 pour faire évoluer le référencement (et les mentalités). Son travail permet notamment de garantir un accès crucial à une information de qualité et à des ressources précieuses sur le sujet. Car la visibilité se joue dans toutes les sphères, même en ligne !


Crédit photo de la une : Brian Kyed


https://www.madmoizelle.com/visibilite-lesbienne-de-quoi-on-parle-et-pourquoi-cest-absolument-essentiel-1524061

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