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Le blog de hugo,

Cette mesure importante permettra-t-elle de lutter contre les violences gynécologiques ?

1 Avril 2023, 15:48pm

Publié par hugo

 Cette mesure importante permettra-t-elle de lutter contre les violences gynécologiques ?
Publié le Vendredi 31 Mars 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Cette mesure importante permettra-t-elle de lutter contre les violences gynécologiques ?
"Un consentement explicite de la patiente". C'est ce que prescrit le Comité consultatif national d'éthique dans un nouveau rapport important. L'idée ? Lutter contre le fléau des violences gynécologiques, de plus en plus dénoncées.
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Les violences gynécologiques, ou violences obstétricales, sont de plus en plus dénoncées ces dernières années. L'an dernier encore, quinze femmes dénonçaient les violences présumées d'un praticien déjà condamné pour agression sexuelle en 2016, opérant alors dans une clinique privée d'Antony (Hauts-de-Seine) : absence de consentement ,suture à vif... Et déploraient l'impunité dont font l'objet certains professionnels dans le milieu médical.

Comment agir, du coup ? Le Comité consultatif national d'éthique a fait de cette question l'un des points centraux d'un nouveau rapport qui fait couler beaucoup d'encre. Dans cet avis publié le 29 mars dernier, le conseil tient à ce que soit redéfinie la notion de consentement. Plus précisément, celui-ci devra désormais être "explicite" au cours des examens médicaux. En somme, que le consentement médecin/patiente ne soit plus tacite.


Vice-présidente du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), la professeure Karine Lefeuvre détaille la chose du côté de franceinfo : "On recommande que le consentement soit explicite, différencié, qui se recueille en plusieurs temps. Donc un consentement 'exprès'. Dans certains États, notamment aux États-Unis, un consentement écrit est exigé....".

"Cela s'adresse à l'ensemble des citoyens"
Cette nouvelle préconisation, exigeant des précautions particulières, remet donc au coeur de l'examen médical un enjeu fondamental : le consentement. Un terme qui dans une période de libération de la parole et de sensibilisation face aux violences - notamment incarnée depuis 2014 par le hashtag #PayeTonUtérus - se doit encore d'être assimilé, et c'est notamment ce que propose l'éducation à la sexualité.


Cependant, le terme n'est pas toujours employé lorsqu'il est question de consultations gynécologiques. Il l'est même d'ailleurs bien trop peu. Et Karine Lefeuvre veut corriger cela. A franceinfo toujours, celle-ci s'explique : "À partir du moment où on touche à l'intimité, on a senti, par rapport à cette zone très particulière de l'extrême intime, qu'il fallait redoubler d'attention, encore plus vis-à-vis des personnes les plus vulnérables. Il ne faut surtout pas minimiser la souffrance évoquée par certaines patientes".

"Cet avis s'adresse aux professionnels de santé, mais aussi à l'ensemble des citoyens et des patients et patientes qui sont concernés par ces questions", assure encore la professeure. Et pour cause, puisque le consentement est un mot qui nous concerne tous et toutes.

SOCIÉTÉ NEWS ESSENTIELLES VIOLENCES OBSTÉTRICALES VIOLENCES


https://www.terrafemina.com/article/violences-gynecologiques-le-comite-consultatif-national-d-ethique-prescrit-un-consentement-explicite_a369065/1

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Aux Etats-Unis, l'adoption d'une loi "anti-trans" hyper répressive

1 Avril 2023, 15:46pm

Publié par hugo

Aux Etats-Unis, l'adoption d'une loi "anti-trans" hyper répressive
Publié le Vendredi 31 Mars 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Aux Etats-Unis, l'adoption d'une loi "anti-trans" hyper répressive
Dans l'Etat du Kentucky vient d'être adoptée une loi hyper-répressive envers les droits des personnes trans. Et ce en pleine Journée internationale de la visibilité transgenre...
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Ce vendredi 31 mars, c'est la Journée internationale de la visibilité transgenre. Un jour annuel qui a pour but de mettre en avant les voix trans, leur militantisme, mais aussi l'importance de lutter pour le respect des droits des personnes concernées. C'est essentiel alors que perdure encore une transphobie trop banalisée.

Ironie cruelle, c'est cette même semaine que vient d'être définitivement adoptée dans l'Etat du Kentucky une loi visant à réprimer les droits des personnes trans, et notamment des plus jeune. Aux Etats-Unis, cette mesure vise à interdire aux mineurs l'accès aux soins leur permettant d'effectuer convenablement leur transition.


Autrement dit ? Aussi bien la chirurgie et la thérapie hormonale que les bloqueurs de puberté. Tous celles et ceux qui sont âgés de moins de dix huit ans ne pourront donc y avoir accès...

"La pire loi anti trans"
C'est une loi qui semble rétorquer avec virulence aux modèles mis en avant par d'autres pays. Et parmi ceux-ci, le plus emblématique : l'Espagne et sa "ley trans" votée en février dernier. Cette loi autorise aux personnes de 16 ans et plus de changer librement de genre, sans nécessiter l'autorisation de quiconque, ni diagnostic médical ou psychologique préalable, ou traitement hormonal. Pour la ministre espagnole de l'égalité, Irene Montero, il s'agit d'une forme de reconnaissance nécessaire des droits des personnes transgenres au sein de la société.


A l'inverse, la loi passée aux Etats-Unis interdit mène les médecins de mener à bout tout traitement de patients mineurs, qui aurait déjà été initié. En somme, d'arrêter leur accompagnement médical nécessaire durant la transition de leurs patients. Ce qui inquiète énormément les associations. Depuis le 29 mars dernier, nombreux sont ceux à se mobiliser dans les rues du Kentucky pour faire entendre leurs voix indignées à ce propos.

Et pour cause, pour les personnes concernées, comme pour bien des organisations, il s'agit là "de la pire loi anti-trans du pays", relève Libération, qui a également observé "un contexte national tendu" suite à l'adoption de cette mesure particulièrement restrictive.

Au gré des prises de parole des militants comme des politiques (et notamment des représentants démocrates), poursuit le reportage du journal, les mots lâchés sont particulièrement forts : "Des enfants trans vont mourir à cause de cela", "Notre sang est sur vos mains", "Le Kentucky sera du mauvais côté de l'histoire".


https://www.terrafemina.com/article/transgenre-au-kentucky-l-adoption-d-une-loi-anti-trans-hyper-repressive_a369068/1

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