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Le blog de hugo,

Manifestation du 21 septembre : les femmes doivent en être !,femmes,politiques

20 Septembre 2019, 22:11pm

Publié par hugo

 Le 21 septembre dans la rue, et après on continue
Manifestation du 21 septembre : les femmes doivent en être !
Le collectif Du pain et des Roses appelle à manifester le samedi 21 septembre qui marque le début du deuxième round contre le gouvernement. Nous refusons de trimer toute notre vie pour un salaire de misère, nous refusons de mourir sous les coups de nos conjoints pour le simple fait d’être femme, et nous refusons de vivre sur une planète asphyxiée par le capitalisme.
jeudi 19 septembre
 

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Nous sommes à la rentrée 2019 et déjà plus de 100 femmes ont été tuées depuis janvier parce qu’elles étaient femmes. Et pendant que Macron fait une opération de com en écoutant les appels de détresse des femmes battues au 3919, et que Schiappa organise son Grenelle des violences faites aux femmes, leur gouvernement continue d’organiser la précarisation et la répression des femmes qu’il prétend vouloir protéger.
10 mois après le début du mouvement des gilets jaunes, le 21 septembre est une date importante. Ce mouvement qui a fait de milliers de travailleuses précaires et mères isolées des militantes déterminées et les protagonistes de la plus grosse crise politique des dernières années, se retrouve de nouveau dans la rue.
Contre la réforme des retraites qui précarise l’ensemble du monde du travail en nous faisant travailler plus longtemps pour une retraite de misère. De cette bataille, nous les femmes devons en être car c’est nous qui seront une fois de plus davantage précarisés. En prenant en compte la durée de cotisation, cette réforme nous fera travailler plus longtemps car les congés maternité, le chômage dont nous sommes les principales victimes, et le temps partiel sont autant de facteurs qui retarderont notre âge de départ à la retraite. La grève massive à la RATP ce vendredi 13 septembre montre qu’il est possible de s’organiser et se mettre en grève pour tout bloquer ! Par la paralysie des transports en Île-de-France, la détermination des grévistes montre qui fait tourner la société. C’est un vrai rapport de forces, tous et toutes ensemble qui fera reculer Macron et sa politique.
Nous dénonçons l’hypocrisie verte du gouvernement Macron qui tout en pillant les ressources naturelles en Guyane et en Afrique, donne la leçon à son collègue Bolsonaro. L’écologie est le combat de toutes et tous. Femmes, gilets jaunes, travailleurs et jeunes, nous sommes les premiers concernés par l’urgence climatique qui promet la montée des eaux, la raréfaction des matières premières, et la pollution de l’eau potable.
Nous dénonçons le faux-semblant féministe d’un gouvernement qui organise la répression des femmes dans la rue et la sphère privée. Macron est responsable de la mort de Zineb Redouane mais il est aussi responsable des réformes qui en nous précarisant, nous rendent plus vulnérables aux situations de violences conjugales.
Comme cet hiver sur les ronds points et les barricades, les femmes seront à l’avant-garde de ce deuxième round face au gouvernement. Le 21 septembre peut être le départ d’un mouvement d’ensemble contre Macron, et nous les femmes travailleuses, gilets jaunes et étudiantes devons être présentes pour revendiquer notre droit à une vie digne. Nous refusons de trimer toute notre vie pour un salaire de misère, nous refusons de mourir sous les coups de nos conjoints pour le simple fait d’être femme, et nous refusons de vivre sur une planète asphyxiée par le capitalisme.
Pour les femmes, pour la jeunesse, pour notre classe sociale, manifestons ensemble le 21 septembre !
Le 21 septembre dans la rue, et après on continue !
 
 

Mots-clés Femmes Gilets Jaunes   /    Gilets jaunes   /    Réforme des retraites   /    Du Pain et des Roses   /    Violences faites aux femmes   /    Emmanuel Macron   /    Du Pain et des Roses
https://www.revolutionpermanente.fr/Manifestation-du-21-septembre-les-femmes-doivent-en-etre
 

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Facebook diffuse (toujours) des publicités anti-IVG, mais censure les pro-IVG,femmes,ivg,sante

20 Septembre 2019, 22:10pm

Publié par hugo

Du Pain et des Roses
Droits reproductifs
Facebook diffuse (toujours) des publicités anti-IVG, mais censure les pro-IVG
Depuis plusieurs mois, les utilisateurs français du réseau social voient apparaître sur le fil d’actualité du contenu sponsorisé anti-IVG. Au-delà de la polémique suscitée par la diffusion d’un tel contenu, l’affaire est d’autant plus choquante que le contenu pro-IVG fait lui l’objet d’une censure.
Kim B.
mercredi 18 septembre
 

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On peut en effet voir passer des publicités sponsorisées qui relatent les témoignages de femmes ayant eu recours à l’IVG, ou y ayant renoncé. Toutes ont en commun deux choses : elles sont anti-avortement, et elles sont financées par ivg.net, une association tenue par une association hostile à l’IVG dirigée par un groupe de militants catholiques.
 
Or comme le signalait en juin 2019 un article du site Numerama, les publicités pro-IVG font de leur côté l’objet d’un examen bien plus rigoureux. Le Magazine Marie Claire, la dessinatrice Loupiote, ou encore France Culture en ont fait les frais. Alors que le 29 Mars dernier, Facebook mettait en place le dispositif de transparence concernant les publicités politiques au sein de l’Union Européenne, le réseau semble faire preuve de partialité dans les annonces qu’il choisit de diffuser.
De fait, la réglementation européenne a instauré l’obligation pour tout annonceur voulant faire diffuser une publicité à caractère social, électoral ou politique de faire vérifier son identité auprès de Facebook, qui publie l’annonce en stipulant qui a financé la campagne. Sauf qu’à en croire une étude réalisée par Numérama, Facebook ne bloquerait que les publicités pro-IVG qui ne vérifient pas leur identité – les publicités anti-IVG elles, continueraient d’être diffusées.
La réglementation Européenne est intervenue pour éviter que ne se reproduise en Europe des situations similaires à celle de 2016 lors des élections américaines où une entreprise russe proche du Kremlin a financé à hauteur de 100 000 millions de dollars des publicités pro-Trump. Facebook estimait qu’environ 10 millions de personnes, ciblées par l’algorithme Facebook en fonction de leur bord politique, ont vu les publicités en question.
On comprend dès lors l’enjeux politique considérable derrière de telles campagnes de pub ; l’algorithme Facebook permet de de diffuser du contenu propagandiste à une audience spécifiquement ciblée. Dans le cas de publicités anti-IVG, la question du respect de la vie privée des femmes et de la pression exercée sur celles qui veulent jouir de leurs droits reproductifs est particulièrement inquiétante.
Le climat politique mondial, marqué par des attaques contre le droit à l’avortement dans différents pays, laisse en effet à redouter l’exploitation des algorithmes de Facebook – qui en bénéficierait largement – par des groupes anti-avortement pour promouvoir un agenda réactionnaire. Une question importante à l’heure où le projet de loi bioéthique qui ouvre la PMA à toutes les femmes fait ré-émerger des discours et des mobilisations réactionnaires, à l’image de la manifestation du 6 octobre contre la PMA, soutenue par la Manif pour tous ou encore la Conférence des évêques de France et son président, Eric de Moulins-Beaufort.
Dans un contexte politique hostile au droit des femmes à disposer de leur corps – en France comme à l’étranger – la pratique de Facebook, loin d’être anodine, est révélatrice des intérêts du géant dans l’exploitation des données personnelles, en dépit du droit fondamental de respect à la vie privée.
L’algorithme utilisé par Facebook (toujours tenu secret) a été épinglé à plusieurs reprises pour exploitation illégale de données personnelles – à la source de la Directive européenne du 12 décembre 2018. Plus récemment, dans le sillage du G7, Facebook a été accusé de carrément censurer les pages d’extrême gauche. Interrogé par Médiapart, le géant a répondu que la visibilité des posts d’extrême gauche avait été réduite du fait que le contenu publié allait à l’encontre des Standards de la Communauté, imposés par Facebook…
En plus du risque d’atteinte à la vie privée de millions de femmes, potentiellement visées par des publicités anti-avortement, le cas est révélateur de l’impuissance de la régulation face aux intérêts d’une multinationale comme Facebook. En dépit de la législation, Facebook continue de toute évidence et dans l’impunité la plus complète, à utiliser son algorithme dans un but purement financier, sans considération pour le respect du droit à la vie privé, ou sur les possibles répercussions sur le droit des femmes à disposer de leur corps
Crédit photo : Alain Nogues/Sygma/Sygma via Getty Images
 
Mots-clés IVG   /    Violences faites aux femmes   /    Droits des femmes   /    Du Pain et des Roses
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https://www.revolutionpermanente.fr/Facebook-diffuse-toujours-des-publicites-anti-IVG-mais-censure-les-pro-IVG

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Violences faites aux femmes : une émission de télévision suspendue trois semaines au Maroc,femmes,violences,

20 Septembre 2019, 03:33am

Publié par hugo

 Violences faites aux femmes : une émission de télévision suspendue trois semaines au Maroc
Les violences faites aux femmes sont un fléau qui dépasse les frontières. Au Maroc, une émission a été suspendue mardi 17 septembre, après les propos inqualifiables d'un chanteur très populaire.
FRANCEINFO
 
 
 
 

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franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 19/09/2019 | 11:58
publié le 19/09/2019 | 11:58
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Tout se passe au Maroc, le 3 juillet, sur le plateau de l'émission de télévision Kotbi Tonight diffusée sur Chada TV. Adil Miloudi, chanteur populaire, y déclare entre autres que "pour être un homme il faut frapper sa femme". L'émission a été suspendue mardi 17 septembre pendant trois semaines. Ces propos avaient suscité un tollé sur les réseaux sociaux. "Miloudi doit être interdit de télé, radio, réseaux sociaux, spectacles, concerts... Un vrai danger publique. Bougez-vous les associations", a écrit un internaute sur Twitter. Un directeur d'ONG lui a répondu : "Je suis scandalisé par ces propos malsains. Maintenant je pense que nous devons nous mobiliser pour que toutes les radios, les télés et les mariages marocains déprogramment Miloudi".
"On lui pardonne"
"Heureusement que l'on comprend rapidement que cet abruti n'a pas de cerveau donc pas de réflexion, du haut de notre intelligence, nous les femmes, on lui pardonne", a tweeté une femme. La loi au Maroc adoptée en septembre 2018 impose des sanctions aux harceleurs : jusqu'à six mois de prison et près de 2 000 euros d'amende. Pour les associations, c'est insuffisant. 54,4% des Marocaines ont subi récemment des violences, selon un sondage réalisé après le vote de la loi.

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maroc/violences-faites-aux-femmes-une-emission-de-television-suspendue-trois-semaines-au-maroc_3623137.html

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La région Ile-de-France demande la reconnaissance du féminicide dans le code pénal,femmes,violences,

20 Septembre 2019, 03:32am

Publié par hugo

 La région Ile-de-France demande la reconnaissance du féminicide dans le code pénal
"Pour certains ça paraîtra gadget, mais je pense qu'au fond ça ne l'est nullement, je pense que c'est une question de prise de conscience", a déclaré la présidente de la région Valérie Pécresse.
Une affiche contre les fémincides, le 5 septembre 2019. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS / AFP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 19/09/2019 | 23:18
publié le 19/09/2019 | 23:18
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Le fémincide bientôt dans le Code pénal ? La région Ile-de-France a voté jeudi 19 septembre un voeu demandant au gouvernement que le féminicide soit officiellement reconnu dans le Code pénal. "Pour certains ça paraîtra gadget, mais je pense qu'au fond ça ne l'est nullement, je pense que c'est une question de prise de conscience", a déclaré la présidente de la région Valérie Pécresse.
Elle a expliqué qu'il s'agissait de pouvoir, comme en Argentine, faire du féminicide "une circonstance aggravante" devant les tribunaux. "On a trouvé des excuses à des hommes qui commettaient des féminicides par le passé, parce que justement, soi-disant, ils les aimaient (...) c'est un sujet sur lequel la justice doit aussi changer de regard", a-t-elle estimé.
Le voeu a été adopté par l'ensemble des groupes, à l'exception du Rassemblement national qui s'est abstenu, jugeant qu'il fallait "laisser faire les cours d'assises". "Ce voeu est une avancée réclamée par les associations féministes", a reconnu le groupe Ensemble IDF (PS), tandis que le groupe UDI a jugé cette mesure "insuffisante mais nécessaire". L'Île-de-France avait déjà fait de la lutte contre la violence faites aux femmes sa grande cause régionale en 2017.

A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/feminicides/la-region-ile-de-france-demande-la-reconnaissance-du-feminicide-dans-le-code-penal_3623869.html

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Une Américaine sur 16 n'était pas consentante lors de son premier rapport sexuel, selon une étude,femmes,viol

20 Septembre 2019, 02:46am

Publié par hugo

Une Américaine sur 16 n'était pas consentante lors de son premier rapport sexuel, selon une étude
18/09/2019 (mis à jour à 10:35)
Par Grégory Philipps
 
L'étude a été publiée dans une revue de l'Association américaine de médecine et est basée sur un échantillon de plus de 13 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées entre 2011 et 2017.
Les femmes ayant été contraintes lors de leur premier rapport sexuel semblent plus susceptibles d'avoir une grossesse non désirée que les femmes consentantes, avorteraient davantage.• Crédits : Kritsada Seekham / EyeEm - Getty
Une étude inédite sur la sexualité des jeunes femmes vient d'être publiée aux États-Unis, avec un problème très peu traité à ce jour. Le chiffre fait froid dans le dos. Une Américaine sur 16 n'était pas consentante lors de son premier rapport sexuel. Le détail est à lire dans la revue de l’association américaine de médecine. Elles ont vécu ce premier rapport sous la contrainte, quelque soit d’ailleurs la forme de cette contrainte. Avec les conséquences psychologiques et sanitaires que cela peut entraîner.
6,5% d’entre elles n’étaient pas consentantes lors de leur premier rapport sexuel
Cette équipe de chercheurs a scrupuleusement analysé les statistiques du centre de contrôle et de prévention des maladies, qui entre 2011 et 2017 a interrogé 13 000 femmes âgées de 18 à 44 ans. 
À LIRE AUSSI
Savoirs
Devoir conjugal contre viol conjugal : histoire d'une reconnaissance laborieuse
En étudiant ces résultats, on apprend que 6,5% d’entre elles n’étaient pas consentantes lors de leur premier rapport sexuel : une majorité dit avoir fait l’objet de pressions verbales, près de la moitié des femmes interrogées disent avoir été maintenues contre leur gré, un quart ont été victimes de violences, 22% ont été forcées à boire ou à se droguer.  En moyenne, les femmes non consentantes avaient un peu plus de 15 ans au moment de ce premier rapport; et l’homme était plus âgé. 
Un résultat qui n’est que la partie émergée de l’iceberg
Les chercheurs démontrent que cette première expérience sexuelle contrainte peut entraîner des troubles psychologiques ou bien des problèmes gynécologiques plus fréquents que chez les autres femmes. L’étude ne parle pas de viol même si certaines situations décrites correspondent à cette définition pénale.
En extrapolant, l’étude estime que plus de 3 millions d’Américaines sont concernées. Mais les chercheurs expliquent que ce résultat n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car les sondages ont été menés avant le mouvement #MeToo, à une époque où les femmes parlaient moins facilement de violences sexuelles. Et en omettant les générations précédentes, sans doutes elles aussi confrontées à ce problème.
À LIRE AUSSI
En France, plus d'un million de femmes subissent des violences physiques ou sexuelles chaque année
Avec la collaboration de Sébastien Lopoukhine
Grégory Philipps

https://www.franceculture.fr/societe/une-americaine-sur-16-netait-pas-consentante-lors-de-son-premier-rapport-sexuel-selon-une-etude

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UbizCabs, un Uber congolais au féminin,femmes,feminisme,

20 Septembre 2019, 02:43am

Publié par hugo

 UbizCabs, un Uber congolais au féminin
 
 

Un article de Maria Bemba, journaliste pour les Grenades - © Tous droits réservés
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Maria Bemba
 Publié le dimanche 08 septembre 2019 à 15h37

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Internet, climatisation et même petits en-cas, voilà ce que vous pourrez trouver si vous vous baladez dans les rues de Kinshasa (en République Démocratique du Congo) et que vous décidez de prendre une voiture du groupe d'UbizCabs, une société de taxis hors du commun.
Un service de taxis bien spécial
Au-delà du fait que ces taxis ramènent les clients à l'endroit où ils le désirent, ce service a pour principal objectif de mettre en valeur le travail des femmes. En effet, en journée, tous les conducteurs de ces voitures sont exclusivement des femmes. Du jamais vu jusqu'à présent ! Le soir, par contre, pour des raisons de sécurité, ce sont des hommes qui prennent le relais.
L'autre ambition de cette société est de changer la vision des transports dans le pays. La taille énorme du Congo fait naître des situations un peu complexes : il est, d'une part, riche en ressources naturelles (charbon, diamant, cobalt, ..), et d'autre part il est difficile de contrôler un territoire aussi grand avec peu de moyen et des infrastructures qui sont défaillantes. Traverser le pays est un véritable parcours du combattant.
A Kinshasa notamment, il est effectivement très difficile de se déplacer en transport en commun. Les bus sont souvent pleins et la promiscuité, entre les femmes et les hommes, est quotidienne. Et comme les embouteillages sont légion dans cette grande mégalopole, cet inconfort peut durer une voire plusieurs heures. En ce qui concerne les taxis, beaucoup n'osent plus les prendre. Dans la capitale, il n'est pas rare de tomber sur des taxis qu'on surnomme " clandestins " : De nombreux clients ont déjà été victimes de vol ou encore de kidnapping par ces faux chauffeurs.
Plusieurs start-up essayent de trouver des solutions. Mais malheureusement, celles-ci se sont avérées assez coûteuses pour le Congolais lambda qui doit, la plupart du temps, prendre deux ou trois taxis pour se rendre à son travail.
Néanmoins, parmi toutes ces alternatives, UbizCabs arrive à tirer son épingle du jeu.
Et dès son lancement, on peut véritablement dire que l'idée d'avoir des femmes au volant a séduit de nombreux habitants. Notez toutefois qu'aucun paiement en cash n'est accepté. Le règlement de la course peut se faire soit à l'aide d'un smartphone soit par carte bancaire.
Une femme à l'origine de ce succès
Depuis février 2018, une quinzaine de femmes conduisent ces véhicules roses et gris. L'initiatrice de ce projet ambitieux est Patricia Nzolantima, fondatrice de Working Ladies : un magazine international qui met en avant des femmes actives qui se battent au quotidien afin d'atteindre leurs idéaux.
Cette working girl est elle-même issue d'une famille d'entrepreneurs. Depuis toute petite, elle a grandi avec ce désir d'entreprendre. Jeune adulte, elle a donc notamment réalisé des pâtisseries ou encore confectionner des robes destinées à la vente. Diplômée en Droit, et en Administration des Affaires, c'est en 2009 qu'elle fonde Exp-Communicart, l'une des premières agences de marketing en Afrique subsaharienne. Fervente militante pour l'entrepreneuriat féminin, son rêve, à elle, est qu'il y ait de plus en plus de PME dirigées par des femmes en République Démocratique du Congo. Patricia Nzolantima est en d'autres mots un vrai symbole de réussite et de persévérance.
Pour elle, il était de ce fait important de montrer que les femmes étaient également capables de conduire des voitures à l'instar des hommes. C'est ainsi qu'est né UbizCabs, ce service de taxis inédit.
 
►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe.
 
Sous-représentation de la femme congolaise dans la société
Alors qu'elles représentent quasiment plus de 50% de la population, le manque de moyens financiers, le manque d'éducation et les mariages précoces font que les droits et les opinions des femmes en République Démocratique du Congo sont très peu pris en compte. La plupart du temps, elles sont cantonnées à un rôle de femme au foyer. Le Congo est encore aujourd'hui une société très patriarcale.
En tant que tremplin d’émancipation, UbizCabs a vocation de faire partie des solutions tant attendues pour donner à la femme la place qu'elle mérite au sein de la société congolaise.
Maria Bemba
 
"Les Grenades-RTBF" est un projet soutenu par Alter-Egales (Fédération Wallonie Bruxelles) qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_ubizcabs-un-uber-congolais-au-feminin?id=10305770

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Edito les grenades : la face cachée de la parité hommes-femmes en politique,femmes,feminisme,politiques,

20 Septembre 2019, 02:41am

Publié par hugo

 Edito les grenades : la face cachée de la parité hommes-femmes en politique
 
 

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Sofia Cotsoglou
 Publié le vendredi 13 septembre 2019 à 18h55

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Six femmes et sept hommes. Les nouveaux gouvernements wallon et de la fédération Wallonie-Bruxelles affichent (enfin) la parité. C’est une grande première pour ces exécutifs. Les observateurs du monde politique s’en sont d’ailleurs réjouis dans les médias. Preuve qu’en 2019, voir des femmes accéder aux plus hautes fonctions n’est pas encore la norme et mérite d’être souligné positivement comme une gommette verte qu’on collerait sur un bon bulletin.
C’est qu’on vient de loin… Le précédent gouvernement wallon dirigé par Willy Borsus comptait à peine deux femmes pour cinq hommes. Et avant cela, c’était encore pire. Entre 2009 et 2017, l’Elysette dirigée par Rudy Demotte puis Paul Magnette n'avait qu’une seule femme dans ses rangs.
Quand on regarde la répartition des compétences entre les hommes et les femmes, on déchante.
Bonne nouvelle donc cette parité ? D’un point de vue purement arithmétique oui ! Mais quand on regarde la répartition des compétences, on déchante. Les Ministres-Présidents (les chefs) restent des hommes. Les portefeuilles du budget, de l’économie et des finances demeurent entre des mains masculines. Les femmes ministres, elles, sont responsables de l’enseignement, de la petite enfance, de l’action sociale, du bien-être animal, de nature, de la santé. C’est un peu stéréotypé non ? Oui, c'est cliché et non ce n'est pas étonnant.
Quand les femmes ont accédé au marché du travail à la moitié du XXe siècle, elles ont été assignées aux tâches qu’elles effectuaient dans la sphère familiale. La seule différence, c’est qu’elles étaient payées pour les réaliser. Dans le monde professionnel, les femmes se sont donc retrouvées à s’occuper du ménage, des bébés, des personnes âgées, de l’éducation des enfants, des soins aux malades. Des activités désignées par les sociologues sous le terme anglais de "care". Revers de la médaille : les femmes, continuant à s’occuper du "care" à la maison, en accédant au monde du travail, ont eu droit à une double journée de boulot.
Numéro deux, c’est pas mal. Prochaine fois, elle sera peut-être numéro un.
Mais revenons à nos moutons. On me rétorque que la socialiste Christie Morreale est quand même Vice-Présidente du gouvernement wallon Di Rupo III. Oui, c’est vrai, numéro deux, c’est pas mal. Prochaine fois, elle sera peut-être numéro un. Et effectivement, la socialiste est aussi Ministre de l’emploi et l'emploi ce n'est pas de la gnognotte. Quant au gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles, il est quand même majoritairement féminin (trois femmes pour deux hommes). Et le plus gros portefeuille est quand même détenu par Caroline Désir, Ministre de l’enseignement obligatoire. Alors, franchement, de quoi se plaint-on ? Du fait qu’en politique, comme ailleurs, les femmes sont encore trop souvent assignées aux compétences liées au "care", au soin des autres, à l’attention des plus faibles.
Mais le changement est en marche et l'avenir s'annonce plus égalitaire. Ursula von der Leyen a été fraichement désignée Présidente de la commission européenne. De quoi ouvrir la voie pour les suivantes...

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_edito-les-grenades-la-face-cachee-de-la-parite-hommes-femmes-en-politique?id=10314673

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Quelle place pour les femmes dans le monde la BD ? ,femmes,societe,BD,LIVRES

20 Septembre 2019, 02:40am

Publié par hugo

Quelle place pour les femmes dans le monde la BD ?
 
 

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Jehanne Bergé
 Publié le samedi 14 septembre 2019 à 12h25

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Dossier les Grenades réalisé par Jehanne Bergé
Ce week-end, se tient la dixième édition de la " Fête de la BD " Un événement familial qui rassemble chaque année près de 100.000 visiteurs et plus de 250 auteurs de bande dessinée. Et les autrices dans tout ça ? Elles représentent une toute petite minorité des invités. Le neuvième art, est-il encore et toujours un monde d’hommes ? On a essayé de décortiquer le dossier !
Cette année, la fête de la BD organisée par Visist Brussels s’installe une nouvelle fois dans le Parc de Bruxelles. Le public est invité à rencontrer ses bédéastes préférés lors de séances de dédicaces. La liste des auteurs est longue, le choix est vaste, seulement en scrollant, un élément saute aux yeux : les femmes sont très (trop) peu nombreuses, environ 10 % seulement. En 2016, à Angoulême, les autrices de BD s’étaient levées contre le sexisme historique du secteur, depuis les choses évoluent lentement, très lentement…
Un monde d’hommes
Sur l’affiche de la Fête de la BD signée par François Schuiten, des personnages masculins, un visuel à l’image des auteurs invités pendant les festivités. " Nous, on crée une programmation d’expos, de spectacles et de conférences en partenariat avec des maisons d’édition. Pour le reste, on alloue des espaces aux éditeurs qui y organisent leur programmation en fonction des dernières sorties et de la disponibilité de leurs auteurs. On a fait le choix, cette année de proposer à Catherine Meurisse d’être la marraine de la remise des Prix Atomium de la Bande dessinée pour ne pas mettre en avant des hommes seulement ", commente Manon Aknin, cheffe de projets pour Visit Brussels. Dès lors, à qui la faute ? Aux éditeurs ?
Historiquement, c’est un monde masculin. Les héroïnes étaient rares. Après les personnages féminins sont arrivés dans les récits
Valérie Constant, attachée de presse de Casterman, explique : " Historiquement, c’est un monde masculin. Les héroïnes étaient rares. Après les personnages féminins sont arrivés dans les récits. Les autrices, elles, commencent à faire leur place aussi, on en a de plus en plus dans notre catalogue. Nous, on est convaincus que les femmes doivent être lues au même titre que les hommes, on a envie de leur offrir une belle visibilité. Cette nouvelle génération d’autrices amène de nouveaux sujets de société dans le monde de la BD. "
Les BD pour femmes ça n’existe pas
À défaut d’être présentes en nombre aux séances de dédicaces, durant la Fête de la BD, les femmes sont mises en avant lors d’une conférence organisée par Casterman : "Paroles de femmes". "La bande dessinée prend la parole pour décrire notre monde sous un prisme féminin, trop souvent absent ", annonce l’événement. Aude Mermilliod et son album Il fallait que je vous le dise qui traite d’IVG, Juliette Boutant pour son Projet Crocodiles qui dénonce le sexisme et Lili Sohn et son Petit précis de déconstruction de l’instinct maternel y sont invitées à présenter leur travail.
Si l’initiative de mise sous le feu des projecteurs des autrices est à saluer, il est important de ne pas cantonner les femmes aux sujets dits "féminins". Il y autant de sujets traités que de BD publiées. Au printemps 2015, Julie Maroh est contactée par le Centre Belge de la Bande Dessinée pour participer à une exposition collective intitulée "La BD des filles". L’autrice explique alors à l’institution à quel point ce projet est accablant et misogyne. Elle alerte par email 70 autrices de bande dessinée. Le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme est créé, ainsi que l’établissement d’une charte. En voici un extrait : " Puisque, la bande dessinée masculine n’a jamais été attestée ni délimitée, il est rabaissant pour les femmes auteures d’être particularisées comme créant une bande dessinée féminine ". Si cette appellation appose certaines caractéristiques stéréotypées sur notre travail et notre manière de penser, alors nous, créatrices de bande dessinée, ne nous y reconnaissons pas. En effet, autant nos confrères ne font pas appel à leur " masculinité " pour leur création, autant nous ne faisons pas appel à notre "féminité". " Le collectif regroupe aujourd’hui plus de 250 femmes.
"C’est rabaisser les autrices que de les coincer dans des sujets dit féminins, les femmes peuvent faire de la BD de genre, comme les hommes peuvent parler de maternité. Les femmes ont fait bouger les choses, les hommes, eux aussi, doivent s’y mettre pour changer les codes. Depuis des générations et des générations, on entretient une logique patriarcale donc on est obligés de passer par cette phase de dénonciation pour passer à autre chose, mais dans un monde idéal, il faudrait qu’on arrête de sectoriser et de différencier et qu’on privilégie surtout les belles histoires ", ajoute Nadia Gibert, responsable éditoriale BD pour Rue de Sèvres.
 
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Morgane Someville est une jeune autrice bruxelloise : "Avec des copines, on a fondé le collectif Femixion. On a lancé un Fanzine de science-fiction féministe, on contacte les bédéastes et illustratrices qu’on aime bien et on les invite à collaborer. Le 27 septembre, on sort le numéro 2. Ça m’énerve de présenter les autrices toujours sous le prisme de la féminité, les hommes, ils ne parlent pas que de masculinité, ils parlent de plein de choses mais on est sans doute obligées de passer par là parce que pour l’instant, on est encore dans l’ombre. En fait, le problème est plus large, dans les écoles d’art, il y a plus de filles, mais ce sont les garçons qui sont le plus exposés par la suite… Mais je crois que si on continue à déconstruire le patriarcat, dans quelques générations, les filles qui naîtront, elles se sentiront légitimes de tout faire, de tout oser et de penser qu’elles peuvent tout réussir."
Elles sont là !
"Parmi les étudiants qui sortent cette année de l’option bande dessinée, il y a 7 garçons et 7 filles", annonce Anne Pollet, en charge des dossiers professeurs et de la communication à l’école supérieure des arts Saint-Luc. C’est donc officiel, la rumeur qui court prétendant que les femmes bédéastes n’existent pas est totalement fausse. Pendant des années, on les comptait sur les doigts de la main, mais, elles sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses. Les États généraux de la BD ont mené une grande enquête en 2016 auprès des bédéastes, 27 % d’entre eux sont des autrices. Si, dans les festivals, elles sont encore trop peu nombreuses, sur Instagram, sur Youtube ou sur les blogs, les autrices cumulent les followers.  Aujourd’hui, les noms de Liv Strömquist, Emma, Diglee, Lisa Mendel, Marguerite Abouet ou évidement Pénélope Bagieu côtoient ceux de Riad Sattouf, Joann Sfar, Brecht Evens, Guy Delisle ou d’autres pointures dans les rayons de bandes dessinées contemporaines.
Il y a plein de femmes qui font des BD incroyables, il faut arrêter de dire qu’il n’y a pas de femmes, heureusement sur Internet on peut les découvrir sans passer par le monde de l’édition
"Je travaille sur le Projet Crocodiles depuis 2015, mais les gens continuent à mettre Thomas Mathieu, le co-auteur, plus en avant que moi. Quand j’étais étudiante aux Beaux-Arts à Angoulême, les anciennes étudiantes m’ont dit que ce serait compliqué en tant que femme. Beaucoup d’entre elles sont catégorisées BD Girly. Il y a plein de femmes qui font des BD incroyables, il faut arrêter de dire qu’il n’y a pas de femmes, heureusement sur Internet on peut les découvrir sans passer par le monde de l’édition", confie Juliette Boutant.
Louise Joor est autrice et fait partie du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme : "C’était clairement un monde d’hommes qui n’avait pas l’habitude de lire ou d’éditer des femmes, mais on est de plus en plus nombreuses. Au sein des maisons d’édition et dans la presse, les nouvelles générations arrivent et les mentalités évoluent même si c’est très lent. Dans le microcosme de le BD, le collectif n’hésite pas à pointer du doigt ou à encourager certaines pratiques. Ce collectif, c’est un réseau, un ciment, on peut se poser des questions sans jugement, il y aura toujours une autrice qui répondra dans la bienveillance, ça permet d’être plus forte en groupe et de moins accepter certaines pratiques."
L’après Angoulême 2016
En 2016, la liste des nominés pour le Grand Prix d’Angoulême 2016 avait de quoi donner la nausée : 30 noms, 0 femme. Le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le FIBD est alors rebaptisé: "Femmes Interdites de Bande Dessinée."  Le Collectif prend les devants et s’élève contre cette discrimination, les autrices demandent "tout simplement une prise en compte de la réalité de notre existence et de notre valeur" et en appelle au boycott du Grand Prix 2016. Tout le secteur est en émoi. Les médias et certains auteurs se réveillent et relayent leur message. "Le Festival d'Angoulême aime les femmes... mais ne peut pas refaire l'histoire de la bande dessinée", avait alors expliqué le FIBD dans son communiqué. Toujours les mêmes excuses, et le passé pour se justifier. Pourtant, ce coup de pieds dans le patriarcat semble avoir porté ces fruits, après le scandale, le festival a ajouté plusieurs femmes à sa sélection. Cette année le Grand Prix a été décerné à la Japonaise Rumiko Takahashi. En 46 éditions du festival, elle est la deuxième femme (l’autre lauréate étant Florence Cestac) à être couronnée pour le Grand Prix.
Le rôle des libraires
Et finalement, si c’était aux lectrices et aux lecteurs aussi d’être plus curieuses et curieux ? De ne pas se limiter à un genre ou à leurs auteurs préférés ?  "On essaye de conseiller des choses différentes à nos clients. On fréquente les auteurs et autrices depuis toujours et on sait très bien que c’est un monde difficile et encore plus pour les femmes. Et même au niveau des équipes éditoriales, c’est très peu féminisé", confie Driss Kasri, libraire chez Brüsel. Tulitu est une librairie dédiée au livre québécois et au livre LGBT et féministe : "Beaucoup de BD féministes sont écrites par des femmes. Au Québec, ils ont beaucoup de bédéastes femmes. Je suis devant mon rayon, et oui, j’en vois toute une série des autrices, il y a beaucoup de femmes qui font de la BD, il ne faut pas croire", conclut la libraire Ariane Herman, amusée.
Pour finir en beauté, des autrices à découvrir et à suivrede près:
Valentine Gallardo  et Mathilde Van Gheluwe, ont co-écrit Pendant que le loup n’y est pas. Dans ce roman graphique, elles racontent comment l’affaire Dutroux a bouleversé à jamais le rapport des enfants à la liberté.
Lucile Gautier met en parallèle dans Goutte à Goutte, la jeunesse de sa grand-mère avec la sienne.
Marion Fayolle a reçu en 2018 le Prix spécial du jury du festival d'Angoulême pour Les Amours suspendues.
Mathilde Manka, bédéaste féministe qui collabore notamment avec Femmes Plurielles.
Mirion Malle, elle est notamment l’autrice de Commando Culotte qui analyse des séries télé sous l’angle féministe.
 
Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par Alter-Egales (Fédération Wallonie Bruxelles) qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.

https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_quelle-place-pour-les-femmes-dans-le-monde-la-bd?id=10315106

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"Plus de 17% ont plus de 71 ans" : Schiappa rappelle que les féminicides touchent tous les âges,femmes,violences,

19 Septembre 2019, 00:28am

Publié par hugo

 "Plus de 17% ont plus de 71 ans" : Schiappa rappelle que les féminicides touchent tous les âges
 14h21, le 18 septembre 2019 , modifié à 15h06, le 18 septembre 2019
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Lors d'un point presse consacré aux avancées du "Grenelle" contre les violences conjugales, Marlène Schiappa a rappelé qu'aucune catégorie d'âge n'était épargnée par les féminicides.
Mercredi, lors d'un point presse consacré au "Grenelle" contre les violences conjugales, Marlène Schiappa a fait un point sur les avancées sur le sujet. Outre l'idée d'entamer une réflexion sur le port d'armes des hommes violents, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a rappelé que les femmes victimes pouvaient aussi bien être jeunes qu'âgées.
"Il y a un pourcentage réel de femmes de moins de 30 ans, donc jeune, qui sont tuées par leur conjoint ou par leur ex-conjoint", a indiqué Marlène Schiappa. "La place des femmes plus âgées est aussi réelle", a-t-elle ajouté, précisant que "plus de 17% des féminicides concernent des femmes de plus de 71 ans".
Le port d'armes en question
Par ailleurs, Marlène Schiappa s'est également prononcée pour une réflexion sur le port d'armes des hommes violents. Les forces de l'ordre devraient pouvoir contrôler plus facilement si les hommes soupçonnés de violences conjugales possèdent une arme à feu, afin de réduire les risques de féminicide, a estimé mercredi Marlène Schiappa, dénonçant un "angle mort" des politiques de prévention.
"On a vu plusieurs cas de féminicides cette année qui montraient que, malgré les différentes plaintes, l'homme considéré comme violent avait toujours à sa disposition une arme, avec parfois des autorisations", a expliqué la secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes.
"C'est un sujet de préoccupation pour nous, sur lequel on doit pouvoir travailler", d'autant que l'arme à feu est le mode opératoire le plus fréquent dans les féminicides, avec 31,8% des cas.
Les heures d'ouverture du 3919 allongées ?
La secrétaire d'État s'est par ailleurs félicitée que le numéro d'appel d'urgence pour les femmes victimes de violence, le 3919, ait connu une nette recrudescence depuis le lancement du "Grenelle" : 1.661 appels enregistrés le 3 septembre, contre 150 à 200 par jour en temps normal, et cela n'a "pas décru" par la suite.
Le 3919, qui ne fonctionne pas la nuit, devrait "à terme" être ouvert 24 heures sur 24, ce qui permettrait notamment de répondre aux appels de femmes résidant en Outre-mer, gênées par le décalage horaire, a souligné la secrétaire d'État.
Par Europe1.fr avec Joanna Chabas et AFP

https://www.europe1.fr/societe/feminicides-schiappa-rappelle-que-le-fleau-touche-toutes-les-categories-dage-3920371

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Féminicide : Le Havre sous le choc après la mort de Johanna Tilly,femmes,violences,

19 Septembre 2019, 00:26am

Publié par hugo

 Féminicide : Le Havre sous le choc après la mort de Johanna Tilly
800 personnes ont défilé mercredi 18 septembre pour demander justice pour Johanna Tilly, poignardée à mort par son conjoint sous les yeux de leurs enfants lundi. C'est le 105e féminicide depuis début 2019.
FRANCE 2
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00:01:32

France 2
France Télévisions
Mis à jour le 18/09/2019 | 22:35
publié le 18/09/2019 | 21:59
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Mercredi 18 septembre, en tête du cortège, la mère de la victime et ses amis sont en colère. Johanna Tilly a été tuée lundi sous les yeux de ses trois enfants, assassinée de 14 coups de couteau par son ex-compagnon sur un parking de supermarché du Havre (Seine-Maritime). Le 10 août dernier, elle avait déposé une main courante puis appelé la police le lendemain, s'estimant menacée par l'homme.  
L'auteur incarcéré  
Placé en garde à vue il avait été relâché. Les éléments réunis au cours de l'enquête apparaissant "insuffisants pour caractériser une infraction", selon le communiqué du procureur. Une décision que ne comprend toujours pas la mère de la victime. Depuis un mois, Johanna Tilly avait quitté son domicile et était hébergée ces derniers jours dans un foyer pour femmes. Interpellé, l'auteur du meurtre a reconnu les faits. Il a été mis en examen et incarcéré.

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/feminicide-le-havre-sous-le-choc-apres-la-mort-de-johanna-tilly_3622209.html

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