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C'est la première fois que deux femmes imames dirigent une prière en France,femmes,religion,

12 Septembre 2019, 03:30am

Publié par hugo

 C'est la première fois que deux femmes imames dirigent une prière en France
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Deux femmes imames ont dirigé une prière pour la première fois en France (photo d'illustration)
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 09 Septembre 2019

Pour la première fois, deux femmes imames ont dirigé une prière en France. Elles prônent un islam plus "éclairé", aux antipodes d'une vision purement conservatrice et réactionnaire.
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"Pour la première fois en France, l'imam est une femme", s'enthousiasme Le Parisien. C'est effectivement un temps de prière inédit qui a pris place au sein de locaux parisiens ce 7 septembre dernier puisque, chose exceptionnelle, il fut dirigé par Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin. Deux femmes imames jeunes (29 et 30 ans) qui ne portent pas le voile. Et qui, par cette initiative (qu'elles comptent bien renouveler une fois par mois), désirent prôner les vertus d'un islam progressiste, à l'heure des dérives et du repli sur soi.
Une certaine idée du "vivre ensemble" s'il en est. La preuve, la soixantaine de fidèles réunis sur les tapis de prières était aussi bien composée d'hommes que de femmes. Dans ces rangs était également présente la présidente de Muslims for Progressive Values, comme le détaille l'AFP. Cette association américaine se décrit comme une "communauté inclusive", s'efforçant de respecter "idéaux coraniques traditionnels de la dignité humaine et de la justice sociale". Des valeurs en phase avec la prêche d'Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, défendant à l'unisson "un islam spirituel et progressiste". Mais les mettre en pratique n'est pas toujours si facile...

Une vision progressiste
Une premire prire mixte, dirige par deux femmes, en prsence de reprsentants d'autres religions : une nouvelle tape pour le @MouvementVIE et un #Islam progressiste et spirituel que la @Fondapol est heureuse d'accompagner.
Lisez notre tude : https://t.co/QQ9lNQsvJD pic.twitter.com/xYZAOSlJFt
— Fondapol (@Fondapol) September 7, 2019
Car comme l'indique l'AFP, les femmes qui souhaitent investir les mosquées se heurtent à de nombreux obstacles. Trouver un financement, réserver des locaux, lancer et relancer (encore) les demandes de réservation, fédérer les fidèles, quêter tant bien que mal les aides de municipalités parfois méfiantes, et surtout, faire face aux résistances communautaires, voire même aux menaces... Le processus n'est pas si simple. "Il y a peut-être un souci avec le terme "mosquée" et ce à quoi il renvoie. Pourtant, c'est juste un lieu où l'on prie", déplore à ce titre Anne-Sophie Monsinay.
 
Mais pour Kahina Bahloul, première imame de France, le problème est à chercher ailleurs, dans ce que l'on appelle "la sociologie des mosquées". Laquelle, comme bien des structures qui composent notre société, nous renvoie volontiers aux discriminations de genre et de sexe. "Il y a une lecture patriarcale, misogyne des textes [du Coran], qui s'est perpétuée à travers les siècles. Ce sont toujours des hommes qui se sont appropriés la légitimité de pouvoir lire et interpréter les textes et de dire la norme religieuse. Cette lecture n'est qu'une interprétation parmi d'autres. Le problème, c'est qu'elle a pris le dessus", explique-t-elle d'ailleurs à l'AFP.
A ce titre, l'islamologue regrette amèrement la diffusion massive et toxique d'une vision exclusivement "conservatrice et radicale" de l'islam. Une idéologie réactionnaire à l'opposé total de ses convictions. Et de celles d'Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, qui l'affirment, optimistes : "Il est possible de faire germer un modèle alternatif pour contrer l'islamisme et le conservatisme".
D'aucuns voient donc en cette "première fois" un nouvel espoir. Pourtant, cela fait déjà plus de dix ans que les femmes imames prennent la parole aux Etats-Unis, à Londres, au Canada ou encore au Danemark. L'islamophobie serait-elle bien plus tenace en Hexagone, ce qui expliquerait ce fâcheux retard ? Gageons en tout cas que les mots d'Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin contribuent à faire évoluer les mentalités.

https://www.terrafemina.com/article/islam-deux-femmes-imames-dirigent-une-priere-pour-la-premiere-fois-en-france_a350483/1

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Payée huit fois moins que son collègue blanc, la co-autrice de "Crazy Rich Asians" s'en va,emplois salaire

12 Septembre 2019, 03:26am

Publié par hugo

 Payée huit fois moins que son collègue blanc, la co-autrice de "Crazy Rich Asians" s'en va
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Payée dix fois moins que son collègue blanc, la co-autrice de "Crazy Rich Asians" s'en va
 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 06 Septembre 2019

La suite du blockbuster Warner Bros. est en mal d'écriture. Adele Lim, la co-autrice du premier opus et du sequel, a claqué la porte en réalisant que son collègue, un homme blanc, était payé environ huit fois plus qu'elle.
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Vous avez peut-être entendu parler de Crazy Rich Asians. Le premier film hollywoodien au casting exclusivement asiatique (et principalement d'origine chinoise) raconte l'histoire de Rachel Chu (Constance Wu), jeune prof d'économie à NYU, de son petit ami Nick Young (Henry Golding) et de leur voyage chez ce dernier à Singapour. Sur place, elle découvre qu'il vient d'une famille extrêmement riche - qui possède la moitié de l'île - et se frotte à une classe sociale dont elle a du mal à comprendre les codes. S'en suivent intrigues amoureuses, péripéties farfelues sur plages privées et relooking haute couture.
Une comédie romantique satisfaisante sans être bouleversante, qui a ravi les spectateurs et spectatrices pour deux raisons. Tout d'abord sa représentation nécessaire. Et le fait que les protagonistes finissent ensemble à la fin (on spoile, mais c'est plutôt évident dès le départ). Côté production, aussi, la sortie a marqué les esprits, puisque les recettes s'estiment à 238 millions de dollars. Une coquette somme pour une "niaiserie communautaire", comme le qualifiait Le Parisien dans une critique honteuse.
 
Critiquer le scnario, le casting, le jeu, la mise en scne d'un film, soit. Utiliser le terme "communautariste" pour critiquer un film dont le casting est 100% asiatique, a par contre c'est une immense connerie typiquement franaise qui n'a aucun sens https://t.co/W1k43yNGl6
— Louis Lepron (@louislepron) November 8, 2018
"Ce que je gagne ne devrait pas dépendre de la générosité de l'auteur blanc"
Ce succès a d'ailleurs permis à l'équipe de rempiler pour un second opus - le livre de Kevin Kwan dont s'inspire le film est le premier d'une trilogie. Les acteurs et actrices comme le réalisateur, Jon M. Chu, ont ainsi signé pour le sequel dont le tournage débuterait en 2020, selon Digital Spy. Du côté des scénaristes en revanche, les choses ne se passent pas comme prévu. Si Crazy Rich Asians avait vu le duo Adele Lim (Les Frères Scott, La Proposition) - Peter Chiarelli cartonner en 2018, la co-autrice a finalement décidé de démissionner à l'automne dernier. La raison : l'autrice aurait appris que son collègue, un homme blanc, gagnerait 8 fois plus qu'elle sur ce projet (entre 800 000 et 1 million de dollars pour lui, 110 000 pour elle).
 

 
Suite à sa décision, Color Force, la maison de production, avait alors passé "cinq mois à trouver des auteurs asiatiques qui pourraient la remplacer", selon The Hollywood Reporter, avant de revenir vers Adele Lim avec une offre plus généreuse. Peter Chiarelli lui aurait même proposé de partager son salaire avec elle, ce à quoi elle a catégoriquement dit non.
"Peter a été vraiment bienveillant mais ce que je gagne ne devrait pas dépendre de la générosité de l'auteur blanc. Si je ne peux pas avoir un salaire équitable après Crazy Rich Asians, je n'imagine pas comment ce serait pour quelqu'un d'autre étant donné les standards autour de la renommée de nos anciens films, pour lesquels les femmes de couleur ne sont pas engagées", a-t-elle confié au Hollywood Reporter. "Il n'y a pas de manière d'acquérir une vraie égalité de cette manière".
Comme rapporte le HuffPost, Color Force se serait justifiée en avançant que les rémunérations sont établies sur l'expérience des auteurs. Et selon la société, faire une exception pourrait causer des problèmes. Une explication difficile à comprendre quand on sait qu'Adele Lim a largement contribué au succès cinématographique et financier du premier opus
https://www.terrafemina.com/article/inegalites-salariales-la-co-autrice-de-crazy-rich-asians-s-en-va_a350468/1

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"Y'en a qui aiment être battues" : les propos hallucinants des hommes dans une vidéo de 1975,femmes,violences,

12 Septembre 2019, 01:36am

Publié par hugo

 "Y'en a qui aiment être battues" : les propos hallucinants des hommes dans une vidéo de 1975
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"Il y a des femmes qui aiment ça" : une vidéo hallucinante de l'INA.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 06 Septembre 2019

Alors que s'ouvre le Grenelle des Violences Conjugales, cette archive de l'INA nous dévoile les propos hallucinants de messieurs-tout-le-monde des années soixante-dix, avouant sans honte battre leur femme... Un coup de rétro glaçant.
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"Attention, certains propos tenus dans cette vidéo peuvent choquer !", nous prévient-on d'emblée. Tu m'étonnes. Malgré l'écrin désuet, il n'y a rien de charmant dans cette vidéo d'archives proposée par L'Institut national de l'audiovisuel à l'occasion du Grenelle des violences conjugales. Elle s'intitule "Comment traitez-vous votre femme ?" et nous renvoie l'espace de quelques minutes dans la France de 1975. Au micro d'une journaliste leur laissant la libre parole, les époux de toute sorte s'y succèdent et s'expriment sur le sujet des violences conjugales. "Violences" qu'ils sont loin, bien loin d'envisager de la sorte. Voyez plutôt...
"Y a des femmes qui aiment ça, [être battues], par habitude peut-être", "Y'en a qui sont pas battues parce qu'elles n'ont pas besoin d'être battues", "Quand le dialogue n'est pas possible, à certaine femmes faut leur faire rentrer "ça" à coups de poing"...

Les propos ahurissants traversent d'une part et d'autre ce micro-trottoir. Jusqu'à la nausée. Ce qui nous remue, ce sont leur teneur bien sûr, mais également le ton, totalement décomplexé, qui les caractérisent. A en croire ces messieurs-tout-le-monde, battre sa femme serait une activité ordinaire, presque un alpha du devoir marital, de l'époux qui se respecte. Plus encore, la violence non-consentie attiserait le désir. Entre autres mythes...
"Si je la bats, elle fera mieux l'amour"
 

De toutes ces voix issues du programme télévisuel "Bonjour Madame", l'on retiendra encore celle de cet homme qui explique, face-caméra et tout sourire, comme pour défier son interlocutrice journaliste : "Et si je vous disais que moi je bats ma femme, pour qu'elle soit plus gentille et plus amoureuse de moi, qu'est-ce que vous en pensez ?". Difficile de mieux signifier la banalisation des violences conjugales, dédramatisées au possible. Et, surtout, les fantasmes masculins qui recouvrent de tels propos. Tel celui, constant, de la "violence passionnelle", des coups décochés par amour, pendant misogyne de l'adage "qui aime bien châtie bien". C'est cet imaginaire-là qui, encore aujourd'hui, recouvre bien des cas de féminicides.
"Si je veux taper ma femme, je suis sûr qu'elle fera mieux l'amour", s'exprime ainsi l'un des quidams. Or, comme n'ont cessé de le répéter ces illustratrices qui, sur Instagram, se sont récemment mobilisées pour faire connaître le numéro d'écoute national 3919, "On ne tue jamais par amour". Et ce n'est pas évident pour tout le monde. Bien sûr, tout n'est pas noir, et un gentleman (en vérité, un mec simplement pourvu d'empathie) affirme que de telles extrémités lui sont inenvisageables, "même avec une rose". N'empêche, cela ne change pas grand chose au constat : tout comme il y a une culture du viol, il y a bel et bien une culture de la violence conjugale, tissée de certitudes et de croyances diverses, diffuses au sein de la communauté masculine.
"Les réponses montrent que dans les années 70, c'était tout à fait accepté socialement de frapper sa compagne. De nos jours, on a du mal à imaginer que des hommes l'assumeraient face caméra. Mais dans l'intimité des foyers, les choses ont-elles vraiment changé ?", achève à ce titre l'INA non sans une pointe d'angoisse. A l'heure où la barre morbide des cent féminicides vient d'être franchie en France, difficile hélas de se dire que, ouf !, ces pensées toxiques se sont éteintes avec la France giscardienne. D'où l'importance, plus vive que jamais, de (re)voir ces images-choc. Pour faire en sorte que l'Histoire ne se répète pas, il ne faut jamais l'ignorer.
Société News essentielles Violences Violences conjugales

https://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-les-propos-hallucinants-des-hommes-dans-les-annees-70_a350465/1

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Violences conjugales : les artistes se mobilisent pour relayer le 3919 sur Instagram,femmes,violences,

12 Septembre 2019, 00:34am

Publié par hugo

 Violences conjugales : les artistes se mobilisent pour relayer le 3919 sur Instagram
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Illustrateurs et illustratrices se mobilisent pour faire connaître le 3919.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 04 Septembre 2019

Quelques jours après le lancement de la nouvelle campagne de sensibilisation, il est toujours aussi important de relayer le 3919, ce numéro d'écoute national permettant d'agir contre les violences conjugales. Et c'est ce que font les illustratrices et illustrateurs sur Instagram.
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Il est le numéro qui "vous accompagnera pour mettre fin au cycle des violences", scande ce spot de sensibilisation au casting hétéroclite - et qui depuis quelques jours déjà se propage sur nos réseaux sociaux. Le 3919 est un numéro d'écoute qui permet aux femmes victimes de violences (mais aussi aux témoins) d'être mises en relation avec des professionnels leur apportant aide et orientation. Ces quatre chiffres peuvent tout changer, précise le clip.
Un numéro nécessaire, assurément. Cependant, force est de constater que "trop peu de personnes connaissent ce numéro. Si les dispositifs ne sont pas connus c'est comme s'ils n'existaient pas", déplorait il y a peu la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Un vide que s'exercent à combler les illustratrices et illustrateurs en propageant la bonne parole sur Instagram. Résultat ? Des dessins forts, puissants même, sans filtre, tantôt bruts tantôt métaphoriques, ravivant le poids des images, chacun à leur manière. Le tout griffé d'un hashtag primordial : #3919.
 
Des pinceaux aiguisés face aux féminicides
 
On trouve par exemple ce strip faussement candide de l'illustratrice L'Agenda d'Agathe. Le poisson rouge Rodolphe interroge sa propriétaire : "Quoi, il y a des hommes qui battent les femmes...par "amour" ?". Avant d'ajouter, le sourire malicieux : Moi, quand je vois une femme, tout ce qui bat, c'est mon petit coeur". Et l'autrice d'approuver : "on aimerait tous un homme comme Rodolphe, non ?", hashtags #feminicide et #machisme à l'appui.
 
Dans le même registre de douceur illusoire, l'on saluera la justesse de Louise, du compte La ville et les nuages. La dessinatrice nous présente un couple heureux, main dans la main, au sein d'un cadre aux couleurs solaires. Une simple accroche, suggestive et angoissante, entache le tableau : "La photo était parfaite...". Une habile manière d'envisager le pire. Et de nous dire, comme l'affirme l'autrice : "on ne tue pas par amour".
 
Au sein de la galerie virtuelle "et safe space" Une autre histoire, les esquisses abondent en ce sens. Celle de La Renarde Bouclée par exemple, qui, en réponse aux coups des agresseurs, décoche un superbe poing de femme, les chiffres 3919 inscrits en lettres de sang sur les doigts, et un slogan fort en évidence : "Face aux coups, nous aussi on lève le poing".
 
Coups dont la femme violentée dessinée par Margaux (alias Gomargu) cache tant bien que mal les traces, à grands renforts de fond de teint. Et l'illustratrice de préciser que, cette fois-ci, le maquillage peinera à dissimuler "le bleu qui entourait son oeil". Une situation réaliste, qui prend aux tripes et met en lumière le quotidien de bien des femmes en France.
 
A ce titre, difficile de rester insensible face à la création plus abstraite de Tissadolo, du compte @dolodraw, dépeignant une victime anonyme comme un tableau de Picasso, le visage défragmenté. Ou comment signifier le réel par l'art.
 
D'aucuns préfèrent user du contraste noir et blanc pour faire entendre cette violence. Comme Cyrille de Coda Art qui, sous couvert d'un sonore "Stop au permis de tuer", portraitiste une femme au regard accablé dont le corps diaphane est recouvert d'empreintes de mains rougeoyantes -sur ses bras, ses jambes, son ventre. Tout aussi militant est le dessin de Jean André, où, dans un même jeu de noir et blanc, une main enserre le cou d'une jeune femme.
 
Idem pour celui du populaire Petites Luxures, proposant à son million d'abonnés cette élégante image d'une "femme battante", le poing levé dans l'obscurité. Un geste qui ressemble tout autant à un appel à l'aide.
 
"Tous les 2 jours en France, une femme meurt assassinée sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. 101 femmes en sont mortes depuis le début de l'année. Ne laissez jamais personne lever la main sur vous, ni même vous manquer de respect", soutien le texte descriptif de Petites Luxures. Un message de première importance. Rappelons cependant que, pour les situations de danger immédiat, il faut privilégier le 15, le 112 ou le 17.
Société News essentielles Instagram Violences Violences conjugales réseaux sociaux féminicide hommes / femmes droits des femmes Buzz art bande dessinee

https://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-les-artistes-se-mobilisent-pour-faire-connaitre-le-3919-sur-insta_a350438/1
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On la vire d'une réunion Pôle Emploi parce qu'elle allaite son bébé,femmes,bebe

12 Septembre 2019, 00:32am

Publié par hugo

On la vire d'une réunion Pôle Emploi parce qu'elle allaite son bébé
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Elle allaite son bébé à Pôle Emploi, on lui demande de partir.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mardi 03 Septembre 2019

Il ne se passe pas une semaine sans qu'un fait divers nous le rappelle : le corps des femmes est volontiers sur-sexualisé, soumis à la culpabilité et aux injonctions sociales. Et ce n'est pas cet énième bad buzz qui nous contredira.
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Chômage : que faire en cas de radiation de Pôle Emploi ?
Imaginez. La scène se déroule dans le cadre (trop) familier d'un centre Pôle Emploi. Il est neuf heures du matin. Une femme se rend à une réunion collective. Son mari travaille. Elle n'a donc pas d'autres choix que d'emmener avec elle son jeune fils de cinq mois. Histoire de ne déranger personne, elle s'installe au fond de la salle. Trente minutes passent. Il fait chaud - mois d'août oblige. Son fils pleure. Elle se met donc à lui donner le sein. Et là, l'enfant se calme. Ouf. Mais tout le monde n'est pas tranquille. Surtout pas la conseillère Pôle Emploi, qui lui demande de quitter la salle. Car "ce n'est pas possible de procéder ainsi dans les locaux". On croit rêver. Mais non.
La jeune mère de famille est donc partie. Atone. Mais n'avait pas dit son dernier mot, loin de là. Sur Facebook, elle relate son récit à des internautes indigné·e·s et nous incite à relayer ce scandale. D'abord, elle avoue être restée sans voix. Abasourdie.

"Tellement honteuse, je n'ai pas osé réagir ! Mais [cette conseillère] a-t-elle le droit de faire ça ?? Pour quelle raison ??". Ensuite, elle pose la question qui fâche : "si j'avais sorti un biberon, comment cela se serait-il passé ?". Une interrogation des plus pertinentes hélas. Car malgré l'absence d'interdiction officielle, il n'est pas toujours recommandé d'allaiter son enfant en public. Et on ne cessera de le déplorer.
"Je ne vais pas en rester là"
 

A raison, la jeune maman Anaëlle Jean parle de "discrimination" et de pratique illégale. Sous sa publication partagée plus de 400 fois et abondamment commentée, les indignations pleuvent, et ce malgré quelques réactions de mecs jugeant la situation "inappropriée" (merci d'avoir participé) : "C'est une blague ??", "C'est du grand n'importe quoi", "La conseillère devrait avoir honte de sa décision", "Cela aurait été un biberon, elle n'aurait rien dit". Un internaute y va même de son coup de gueule, pour le coup salutaire. "J'ai en mémoire que certains membres des Femen ont été poursuivis en justice pour "exhibition sexuelle" [car] leur poitrine était à nue... Doit-on en conclure que les seins d'une femme sont considérés comme une sorte d'appareil génital en France ? A contrario, un homme exhibant son torse ne subira nullement le même jugement. Égalité des sexes ? Où ça ?".
On ne lui fait pas dire. Une injustice qui, de la pratique du topless sur les plages à l'allaitement en public, nous démontre que les mentalités sont loin d'évoluer. Rappelez-vous. En juillet dernier déjà, la compagnie aérienne KLM Airlines jugeait bon de rappeler sur les réseaux sociaux que "tous les passagers ne sont pas à l'aise avec l'allaitement dans leur voisinage". Quitte à obliger les mères de famille à couvrir leur poitrine, et ce malgré l'absence de telles injonctions au sein du règlement. L'occasion de rappeler ces mots de l'organisation Equality Now : "les attitudes négatives à l'égard de l'allaitement en public découlent de la sexualisation excessive du corps des femmes". Qu'importe le lieu, le poids du regard subsiste.
"C'est honteux que, de nos jours encore, les femmes soient pénalisées lorsqu'elles réalisent un acte des plus naturels", s'accorde à dire une voix anonyme. A ce jour, aucune excuse ne semble avoir été présentée à la jeune femme. Comme le précise Au Feminin, le directeur de l'agence s'est contenté d'expliquer que le souci n'était pas l'allaitement mais "les pleurs de l'enfant". Curieux argument puisqu'il est précisé que l'enfant, justement, ne pleurait plus lorsque sa mère lui a donné le sein.
"Nous aurions pu lui proposer de s'isoler dans une pièce pour allaiter, mais il semblait qu'il était plus simple pour elle et les autres participants de convenir d'un autre rendez-vous", ajoute-t-il. Pourquoi pas. Anaëlle Jean, de son côté, l'affirme : "Je ne vais pas en rester là".
Société News essentielles facebook réseaux sociaux Buzz scandale allaitement mère femmes travail
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https://www.terrafemina.com/article/allaitement-viree-d-une-reunion-car-elle-elle-donne-le-sein-a-son-bebe_a350417/1

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Start-ups : à ce rythme la parité femmes-hommes sera atteinte en 2090, selon une étude

11 Septembre 2019, 16:06pm

Publié par hugo

     Start-ups : à ce rythme la parité femmes-hommes sera atteinte en 2090, selon une étude
Selon une étude publiée par mardi 10 septembre, la France se situe entre le Royaume-Uni et l'Allemagne, où la parité sera atteinte respectivement en 2067 et 2139.
En 2018, seulement 6% des start-ups françaises ont été créées par des équipes exclusivement féminines.
Crédit : Unsplash/CoWomen
 
Marie Zafimehy 
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publié le 10/09/2019 à 06:00
2090. C'est l'année à laquelle la parité sera atteinte dans le domaine de entrepreneuriat en France, selon une étude publiée mardi 10 septembre par le Collectif Sista pour plus de mixité dans le numérique et le Boston Consulting Group. Plus largement, cette étude, portant sur un échantillon de 15.000 start-ups françaises, allemandes et britanniques met en lumière les inégalités femmes-hommes dans ce milieu très compétitif.
En 2018, seulement 6% des start-ups ont été créées par des équipes uniquement féminines et 12% l'étaient par des équipes mixtes - composées à la fois de femmes et d'hommes. Il y a dix ans, ces chiffres étaient de 4% et 5%.
Si le rythme se poursuit tel quel, la parité dans le domaine de l'entrepreneuriat français ne sera atteinte que dans... 70 ans ! Un horizon moindre qu'au Royaume-Uni où l'égalité femmes-hommes serait possible en 2067, mais plus favorable que l'Allemagne qui verrait la parité s'installer en 2139.
Les femmes pénalisées dès leurs débuts
Ces inégalités se reflètent dès les débuts des projets de start-ups. L'étude révèle ainsi que les start-ups féminines françaises ont 30% moins de chance d'être financées par les principaux investisseurs, c'est-à dire les investisseurs finançant le plus de projets depuis 2008. Et lorsqu'elles le sont, elles reçoivent 2.5 fois moins d'argent que leurs concurrentes dirigées par des équipes exclusivement masculines.
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Femmes dans la Tech : une application pour favoriser la parité
 
 
Le manque de mixité dans les équipes dirigeantes, sur lequel pèse déjà les parcours scolaires des jeunes femmes, reflète aussi les choix de partenaires qu'elles font au moment de monter leur projet. Ainsi, en France, 61% des fondatrices de start-ups s'associent à des hommes alors que 9% des fondateurs seulement s'associent à des femmes.
Ces statistiques mettent un peu plus en avant le problème de la sous-représentation des femmes dans le domaine du numérique. Un problème soulevé de manière récurrente et dont les professionnels du secteur semblent prendre conscience petit à petit. Durant l'édition 2019 du salon VivaTech, trente-cinq entreprises du numérique s'étaient ainsi engagées en faveur de l'égalité femmes-hommes.
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https://www.rtl.fr/girls/societe/start-ups-a-ce-rythme-la-parite-femmes-hommes-sera-atteinte-en-2090-selon-une-etude-7798303209

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Égalité salariale. 16 % des entreprises de 250 à 1 000 salariés « en alerte rouge » ,femmes,egalite,salaire

11 Septembre 2019, 15:30pm

Publié par hugo

         
 Égalité salariale. 16 % des entreprises de 250 à 1 000 salariés « en alerte rouge »
Photo d'illustration. | FOTOLIA
Ouest-France
Publié le 06/09/2019 à 13h50
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La ministre du Travail Muriel Pénicaud a indiqué, ce vendredi 6 septembre, qu’une entreprise sur six - parmi celles qui comptent de 250 à 1 000 salariés - ne respecte pas le principe de l’égalité au travail entre les femmes et les hommes. Elles risquent des sanctions.
Près de 16 % des entreprises de 250 à 1 000 salariés ayant publié leur index sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes « sont en alerte rouge » et doivent améliorer leurs pratiques d’ici trois ans, sous peine de sanction, avertit la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
 
Les entreprises moyennes - de 250 à 1 000 salariés - avaient pour obligation au 1er septembre de publier le score obtenu sur cet index conçu par le gouvernement pour éradiquer les inégalités au travail d’ici la fin du quinquennat.
« À l’heure actuelle, 64 % des entreprises de 250 à 1 000 salariés ont déjà mis en place cet index et 16 % d’entre elles sont en alerte rouge », ce qui signifie qu’elles n’obtiennent pas la note de 75 sur 100, a déclaré Muriel Pénicaud dans une interview publiée vendredi par Le Parisien.
L’index mesure les écarts de rémunération, les écarts de taux d’augmentations individuelles, les taux de promotion, le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année au retour d’un congé maternité ainsi que la place des femmes parmi les dix plus hautes rémunérations.
Les entreprises de plus de 1 000 salariés, qui devaient publier leur score au 1er mars dernier, l’ont fait « dans leur quasi-totalité », a précisé la ministre. Seules huit d’entre elles n’ont pas réagi aux relances du gouvernement et ont été mises en demeure. Les entreprises qui ne se conformeront pas à ces demandes dans le délai imparti se verront imposer une sanction financière allant jusqu’à un pour cent de leur masse salariale.
« Révolution culturelle »
Le gouvernement espère, à travers cet outil, créer une véritable « révolution culturelle », la loi étant pour l’instant peu appliquée en la matière. Les écarts de salaire non expliqués entre les hommes et les femmes sont ainsi encore de 9 %. « Nous misons sur l’émulation positive que la transparence des données va entraîner. De nombreuses études démontrent que les entreprises qui pratiquent l’égalité sont aussi plus performantes », explique Muriel Pénicaud.
« Cet index va jouer sur leur réputation. […] Quelle femme ou quel homme moderne aura envie demain de travailler dans une entreprise ringarde qui discrimine les femmes ? », précise-t-elle. Elle admet que la plupart des chefs d’entreprise ne font pas exprès de discriminer, et que certains « tombent des nues » lorsqu’ils apprennent leur score.
Les entreprises de 50 à 200 salariés devront pour leur part publier l’index à partir du 1er mars 2020. Les plus petites entreprises sont exemptes de cette obligation.
Égalité salariale. 16 % des entreprises de 250 à 1 000 salariés « en alerte rouge »
 
 

 
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Désintox. Violences faites aux femmes : le bilan exagéré de Marlène Schiappa,femmes,violences,

11 Septembre 2019, 15:29pm

Publié par hugo

 Désintox. Violences faites aux femmes : le bilan exagéré de Marlène Schiappa
Alors que s'est ouvert le Grenelle des violences conjugales, Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes a déjà donné un bilan de l'action menée jusqu'à présent.
 
Désintox (Arte-Libération-2P2L)
Mis à jour le 11/09/2019 | 12:12
publié le 11/09/2019 | 12:12
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Au micro de BFM TV, Marlène Schiappa évoquait près de 6 000 places d'hébergement d'urgence créées depuis 2018 pour accueillir des femmes victimes de violence. « Sur l’année 2018, il y a 5 131 places qui ont été créées. On s’était engagés sur 5 000, il y en a 5 131. (…) A la fin de l’année 2019, on sera sur un total de plus de 5 500, entre 5 000 et 6 000 places en tout, dont 584 nouvelles places sur l’année 2019 ».
Un bilan comptable très exagéré. Nuance de taille : le gouvernement ne s’était pas engagé à « créer » 5 000 places comme le dit Marlène Schiappa, mais à garantir « 5 000 places d’hébergement en 2018 pour les femmes victimes de violence ». Ce qui change beaucoup de choses : en fait, une bonne partie des places que le gouvernement s'était engagé à garantir avait déjà été créée  avant le début du mandat d'Emmanuel Macron.
Le ministère chargé de la Ville et du Logement indique ainsi à Désintox que le nombre de places d’hébergement d’urgence dédiées aux femmes victimes de violences est passé de 4 790 en 2016, à 5 100 en 2017, et 5 200 en 2018. Si on ajoute les places annoncées pour 2019, on arrive à environ 900 places supplémentaires créées fin 2019 par rapport à fin 2016, d’après ces chiffres. Loin des 5 000 à 6 000 évoqués par Marlène Schiappa.
Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 Minutes sur Arte, présentée par Elisabeth Quin.
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À vrai dire. Les féminicides sont-ils plus nombreux en France ?,femmes,violences,

11 Septembre 2019, 15:20pm

Publié par hugo

 À vrai dire. Les féminicides sont-ils plus nombreux en France ?
Elles s'appelaient Dolores, Christelle, Laura, Julie, Dalila... Depuis le début de l'année plus de 100 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ancien compagnon en France. Ce chiffre est-il en augmentation ?
 
©TV5MONDE
TV5MONDE
Mis à jour le 10/09/2019 | 17:33
publié le 10/09/2019 | 17:28
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Le féminicide - soit le fait de tuer une femme en raison de son sexe - est la pire expression des violences faites aux femmes. Ce terme, assez récent, s'est multiplié dans la presse française ces derniers mois. Depuis le début de l'année, les associations féministes font un décompte macabre des femmes tuées par leur partenaire ou leur ex. L'objectif est de sensibiliser le grand public mais aussi de rappeler au président Emmanuel Macron qu'il avait fait des droits des femmes la grande cause nationale de son quinquennat.
Plus de 100 femmes tuées depuis janvier 2019
Mais alors ces meurtres sordides sont-ils plus nombreux qu'auparavant ou leur médiatisation est-elle plus importante ?  Début juillet, le ministère français de l'Intérieur a publié les chiffres de l'année 2018. Les femmes restent les premières victimes au sein du couple. Un chiffre plutôt stable sur les cinq dernières années, selon le ministère. Mais que dire pour l'année en cours ? "Si on continue sur cette lancée macabre, nous arriverons vraissemblablement autour de 150 féminicides en France en 2019", s'alarme Céline Piques, porte-parole de l'association "Osez le Féminisme !". Depuis 2014, les chiffres fluctaient autour de 121 et 134 femmes assassinées.
Cela dit le terme de "féminicide" n'existe pas dans le droit français. Ce que regrettent celles et ceux qui militent pour son inscription dans le Code pénal.
La France : une exception ?
Aucun pays n'est épargné par les féminicides. Selon l'agence de statistiques, Eurostat, l'Allemagne détient le triste record européen. La France est deuxième, bien loin devant la Roumanie, le Royaume-Uni, l'Italie et ou encore l'Espagne qui avait fait du combat contre les violences conjugales sa grande cause nationale. A tel point que les chiffres y ont été divisés par deux en une décennie.
En Amérique latine et en Afrique du Sud les statistiques font froid dans le dos.
Ainsi le quotidien The Citizen, relevait cet été que trois femmes sont tuées chaque jour par leur conjoint en Afrique du sud qui n'est pas le seul pays du continent concerné.
Comment lutter contre ce fléau ?
 "Pourquoi il y a-t-il des féminicides ? Parce qu'il y a des violences à l'encontre des femmes", rappelle la juriste internationale Céline Bardet. La fondatrice de l'ONG "Not a Weapon of War" souligne également que "cela pose la question de la place de la femme dans la société".
En France, en Afrique du Sud ou ailleurs dans le monde, le constat reste le même : s'attaquer aux féminicides n'est efficace que si on combat plus globalement toute forme de violence faites aux femmes.
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Plateforme 3919 contre les violences conjugales : "On a été débordés par les appels"

https://www.francetvinfo.fr/societe/feminicides/les-feminicides-sont-ils-plus-nombreux-en-france-a-vrai-dire_3611185.html

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VIDEO. "Redonner du pouvoir à ces femmes" : les collages pour dénoncer les féminicides se multiplient à Paris,femmes,violences,

10 Septembre 2019, 22:38pm

Publié par hugo

 VIDEO. "Redonner du pouvoir à ces femmes" : les collages pour dénoncer les féminicides se multiplient à Paris
Franceinfo s'est entretenu avec Eva-Luna Tholance, qui a rejoint l'action initiée par Marguerite Stern, militante féministe et ex-Femen.
 
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Louis San
France Télévisions
Mis à jour le 07/09/2019 | 11:20
publié le 07/09/2019 | 09:18
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"Papa, il a tué maman." "Nathalie, 53 ans, tuée par son ex. 44e féminicide." Des collages dénonçant les féminicides se multiplient dans les rues de Paris. Marguerite Stern, militante féministe et ancienne Femen, est à l'origine de cette action. Elle a été rejointe par quelque 80 personnes, comme Eva-Luna Tholance, journaliste de 22 ans. "J'étais juste enragée quand j'ai entendu qu'il y avait 100 femmes qui étaient mortes depuis début 2019. Et j'avais juste envie de faire quelque chose, raconte-t-elle à franceinfo. J'ai trouvé que reprendre la rue et rendre hommage à ces femmes, c'était la chose la plus concrète que je pouvais faire, estime-t-elle, tout en explicitant la symbolique de la démarche. Mettre les noms de ces femmes dans la rue, c'est leur redonner du pouvoir."
"On continuera tant qu'il le faudra"
Eva-Luna Tholance a déjà une expérience militante, mais ce n'est pas le cas de toutes les participantes. "Il y a des lycéennes qui viennent, il y a des femmes qui ont 30, 40, 50 ans qui viennent et qui n'ont jamais milité, détaille-t-elle. Même politiquement, on a des idées assez différentes, mais on est réuni autour de la cause des féminicides qui, pour le coup, rassemble assez facilement", remarque-t-elle.
La jeune femme a rejoint l'action de Marguerite Stern le 1er septembre et n'a pas arrêté depuis. Vendredi, elle rapporte que certaines personnes sont épuisées, mais que l'action va se poursuivre.
On continuera tant qu'il le faudra, tant qu'on aura l'énergie. Là, notre but, pour l'instant, c'est de coller le nom des 102 femmes qui ont été tuées depuis début 2019. C'est presque fini.
Eva-Luna Tholance, militante féministe
à franceinfo
"Mais il y a des personnes qui nous rejoignent tous les jours, qui sont prêtes à dévouer énormément de leur temps à l'action, affirme la militante. Tant qu'il y aura du monde pour coller et pour peindre, on continuera."
Sans compter que ces opérations de collage risquent d'arriver dans d'autres villes en France et à l'étranger. "C'était pas le but au début, mais je crois que tout ça est en train de prendre la forme d'un mouvement", a commenté Marguerite Stern sur Twitter.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/video-redonner-du-pouvoir-a-ces-femmes-des-collages-contre-les-feminicides-se-multiplient-dans-les-rues-de-paris_3606123.html

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