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Le blog de hugo,

LE LIVRE DE SOULEIKA , le divan de goethe

12 Septembre 2019, 23:50pm

Publié par hugo

 LE LIVRE   DE  SOULEIKA
 
Sous mille  forme tu peux   te cacher ,
Pourtant , O bien aimee, sitot je te  reconnais ;
Tu  peux te couvrir de  voiles magique ,
O TOUTE  presente , sitot je te  reconnais
 
Au jeune Elan tres  pur du  cypres ,
O  femmes de belle stature , sitot je te  reconnais ;
Dans l ondulation de  flots  du  canal ,
O TOUTE seduisante , sitot je te  reconnais .
 
Quand le  jet  d  eau montant se  deploie
O toute joueuse , avec  joie je te  reconnais ;
Quand la  nue se  forme et se  transforme
Multiplie creature , je te  reconnais bien .
 
Au  tapis des  prairies semees de  fleurs ,
Sous ta  parure de mille etoiles , je  reconnais  ta  beaute ;
Et  quand s  epand  partout le lierre aux mille bras ,
Universelle etreinte , je te  reconnais
 
Quand  a  l aube  s embrasse la montagne ,
Soudain, toute  sereine , je te salue ,
Et  qu ensuite au  dessus de moi s  arrondisse la  voute des  cieux ,
o  toi  qui  dilates  les  coeurs , je  te  respire
 
TOUT  ce  que je connais   en moi et  hors de moi
O  source de  tout  savoir , je  le connais par  toit
Et quand je nomne les  cents  nom d  allah
Avec   chacun  resonne aussi un nom pour toi
 

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LE LIVRE DE SOULEIKA, LE DIVAN DE GOETHE ,

12 Septembre 2019, 22:48pm

Publié par hugo

LE  LIVRE  DE   SOULEIKA
 
POEMES   PAGES  126 , LE   DIVAN  DE  GOETHE
 
AMOUR  POUR AMOURS, HEURE pour  heure ,
Parole pour  parole Et  regard pour  regard ,
Baiser pour  Baiser d une  boucle fidele,
Souffle pour  souffle et  bonheur pour  bonheur
Ainsi le  soir , ainsi la matin !
 
MAIS tu  sens dans mes chansons
Toujous la trace d un souci secret :
JE voudrais emprunter les  charmes de  youssouf
Pour repondre a ta beauté
 
 
 

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Dans le nouveau Monopoly, les femmes gagnent plus que les hommes,femmes;salaires,

12 Septembre 2019, 19:48pm

Publié par hugo

 Dans le nouveau Monopoly, les femmes gagnent plus que les hommes
 
 

Dans le nouveau Monopoly, les femmes gagnent plus que les hommes. - © martince2 - Getty Images
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 Publié le mercredi 11 septembre 2019 à 19h00

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Surfant sur l'air du temps, une nouvelle version du mythique jeu Monopoly célèbre les femmes en leur allouant plus d'argent qu'aux hommes et en remplaçant la traditionnelle mascotte, un homme d'affaires à moustache et haut-de-forme, par sa nièce, une investisseuse.
 
Contrairement à son oncle, un magnat de l'immobilier avide de nouvelles propriétés, "Mme Monopoly" a pour mission d'investir dans les entrepreneuses et inventeuses: les joueurs n'achèteront pas des maisons ou des immeubles mais des innovations créées par des femmes comme le WiFi ou le chauffage solaire.
Les règles prévoient aussi que les femmes reçoivent un peu plus d'argent au début du jeu et à chaque fois qu'elles passent sur la case "Départ".
De quoi compenser l'écart de salaires dans la vie réelle: aux Etats-Unis, les femmes qui travaillent à plein temps ne gagnent par exemple en moyenne que 81% du salaire des hommes, selon le département américain du Travail.
 
"Cependant, si les hommes jouent bien leurs cartes, ils peuvent aussi gagner plus d'argent", assure Hasbro, le fabricant du jeu, dans un communiqué.
Autre différence: les pions, traditionnellement représentés aux Etats-Unis par une voiture, un fer à repasser ou une chaussure, sont remplacés par un cahier, un avion d'affaires ou une montre.
 
"Mme Monopoly a été créée pour inspirer tout le monde, jeunes et moins jeunes, en mettant en lumière les femmes qui ont défié le statu quo", affirme Hasbro.
Cette version du jeu de société sera disponible à partir de mi-septembre aux Etats-Unis et dans certains pays dont la France, le Canada ou la Belgique.

https://www.rtbf.be/tendance/detente/detail_dans-le-nouveau-monopoly-les-femmes-gagnent-plus-que-les-hommes?id=10312206

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800.000 suicides par an dans le monde, alerte l'OMS ,sante

12 Septembre 2019, 19:48pm

Publié par hugo

 800.000 suicides par an dans le monde, alerte l'OMS
 
 

800.000 suicides par an dans le monde, alerte l'OMS - © Enes Evren - Getty Images/iStockphoto
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 Publié le mercredi 11 septembre 2019 à 16h00

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Avec 800.000 personnes qui mettent fin à leurs jours chaque année dans le monde (une toutes les 40 secondes), les chiffres restent alarmants, même si le taux de suicide par habitant recule, indiqué l'OMS.
 
Dans un rapport publié un jour avant la Journée mondiale de la prévention du suicide (10 septembre), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) explique qu'entre 2010 et 2016, le taux mondial a diminué de 9,8% avec des baisses allant de 19,6% dans la région du Pacifique occidental à 4,2% dans la région de l'Asie du Sud-Est.
La région des Amériques, où l'accès aux armes à feu est un important moyen de suicides selon l'OMS,  est la seule ayant enregistrée une hausse (+6%).
 
La baisse du taux mondial s'explique en partie par le fait qu'un plus grand nombre de pays disposent de stratégies de prévention.
"Malgré les progrès réalisés, on compte toujours un décès par suicide toutes les 40 secondes", la même fréquence qu'en 2014, a relevé le directeur de l'OMS.
La très grande majorité des suicides se produisent dans des pays à revenu faible et intermédiaire mais les pays à revenu élevé ont le taux le plus élevé de suicide (11,5 pour 100.000 habitants).
Les taux de suicide en Afrique, Europe et Asie du Sud-Est sont supérieurs à la moyenne mondiale, qui est de 10,5 pour 100.000 habitants, tandis que la région de la Méditerranée orientale dispose du taux le plus faible.
 
Guyana et Russie
Selon les comparaisons internationales, le Guyana, ancienne colonie britannique située entre le Venezuela et le Surinam, est le pays qui enregistre le taux le plus élevé de suicide par habitant (30,2 pour 100.000), avec un chiffre élevé d'ingestion de pesticides.
Vient ensuite la Russie, où l'excès d'alcool est tenu pour responsable du taux de suicide élevé. Parmi les autres pays disposant de taux élevés figurent la Lituanie, le Lesotho, l'Ouganda, le Sri Lanka, la Corée du Sud, l'Inde ou encore le Japon.
En France, le taux est de 12,1 pour 100.000 habitants. Par genre, il s'établit à 6,5 pour 100.000 femmes et de 17,9 pour 100.000 hommes.
 
Cette importante différence entre les hommes et les femmes se retrouve au niveau mondial, à quelques rares exceptions près, comme en Chine (8,3 pour 100.000 femmes et 7,9 pour 100.000 hommes).
Cet écart entre genres est globalement plus grand dans les pays riches.
 
Pesticides et séries TV
Les méthodes de suicide les plus courantes sont la pendaison, l'auto-empoisonnement par les pesticides et les armes à feu. Selon l'OMS, diminuer l'accès aux pesticides peut faire baisser les taux de suicide, comme l'ont montré des initiatives prises au Sri Lanka et en Corée du Sud.
Au Sri Lanka, une série d'interdictions de pesticides a entraîné une baisse de 70% du nombre de suicides, permettant de sauver 93.000 personnes entre 1995 et 2015, selon l'OMS.
Globalement, un peu plus de la moitié des personnes qui se suicident ont moins de 45 ans.
Chez les 15-24 ans, c'est même la deuxième cause de décès, après les traumatismes dus aux accidents de la route.
 
L'OMS mène une campagne d'un mois sur la prévention du suicide. A cette occasion, l'organisation va publier une brochure avec des recommandations pour les cinéastes et créateurs de séries télévisées.
D'après Alexandra Fleischmann, experte scientifique à l'OMS, les études ont montré que les "gens qui sont vulnérables imitent" les suicides lorsqu'ils sont montrés en détail sur des écrans.

https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/psycho/detail_800-000-suicides-par-an-dans-le-monde-alerte-l-oms?id=10310808

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Une forte relation avec les adultes contribue à réduire les tentatives de suicide chez les adolescents,sante,

12 Septembre 2019, 17:55pm

Publié par hugo

Une forte relation avec les adultes contribue à réduire les tentatives de suicide chez les adolescents
Une forte relation avec les adultes contribue à réduire les tentatives de suicide chez les adolescents. - © SDI Productions - Getty Images
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RTBF TENDANCE avec AFP
 Publié à 16h00
Une étude récente montre que plus les adolescents entretiennent des liens avec leurs camarades et avec le personnel adulte, plus les pensées suicidaires et les tentatives de suicide sont faibles.
 
Ceux et celles qui ont suivi la série américaine "13 Reasons Why" se souviennent probablement de la scène où le personnage de Hannah Baker se rend chez le conseiller de son lycée alors qu'elle pense sérieusement à se suicider. Mais ce dernier ne se montre pas à la hauteur et ne parvient pas à bien saisir la détresse de la jeune femme, qui met fin à ses jours peu de temps après l'entrevue.
Cette scène illustre le rôle, en l'occurrence négatif, qu'une relation entre les jeunes et le personnel adulte d'un lycée peut jouer dans la prévention des tentatives de suicide chez les adolescents. Une étude récente réalisée sur 10.291 lycéens issus de 38 établissements scolaires des Etats-Unis et publiée dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry confirme l'importance de ces liens.
 
Les participants ont été invités à donner les noms des sept personnes qu'ils considèrent comme leurs amis les plus proches au lycée. Ils ont ensuite dû mentionner les sept adultes de leur établissement (professeurs, conseillers...) à qui ils faisaient le plus confiance pour évoquer leurs problèmes.
L'écart entre les élèves qui déclarent pouvoir se fier à au moins un adulte au lycée à ceux qui ne peuvent pas s'avère important: 8,3% pour le lycée qui a obtenu le score le plus bas et 53,4% pour le lycée le mieux "noté".
 
Moins de tentatives de suicide avec un adulte "de confiance" au sein du lycée
Les résultats montrent que les élèves qui ont peu d'amis et qui ne font pas partie d'un groupe sont plus susceptibles de nourrir des pensées suicidaires ou de faire des tentatives de suicide que les autres.
Si ces premières conclusions paraissent peu surprenantes, elles s'avèrent toutefois similaires lorsqu'il s'agit des relations lycéens-adultes.
Une augmentation de 20% de tentatives de suicide a été observée dans les lycées où 10% d'élèves en plus étaient isolés des adultes.
En revanche, elles étaient moins nombreuses lorsque les élèves et leurs amis proches partageaient des liens solides avec le même adulte.
Elles étaient également moins fréquentes dans les écoles où un plus petit nombre d'adultes "de confiance" était nommé par une plus grande proportion d'élèves.
 
Au vu de ces résultats, les chercheurs encouragent la mise en place de groupes étudiants au sein des établissements scolaires visant à promouvoir des comportements sociaux positifs et à y inclure des adultes formés pour interagir avec les élèves et les aider en cas de besoin.
Aux Etats-Unis, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 10 à 18 ans.

https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/psycho/detail_une-forte-relation-avec-les-adultes-contribue-a-reduire-les-tentatives-de-suicide-chez-les-adolescents?id=10311892

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Elles recouvrent les rues de Paris du nom des victimes de féminicide,femmes,violences

12 Septembre 2019, 04:16am

Publié par hugo

 Elles recouvrent les rues de Paris du nom des victimes de féminicide
 
Toute la semaine, ces militantes féministes ont recouvert les murs de Paris de messages dénonçant les féminicides.
Instagram / @marguerite_stern
Si vous avez marché dans la capitale cette semaine, vous avez peut-être remarqué ces collages moins fun que d’autres projets street art qui ornent les rues de Paris. Lancée par l’ex-Femen Marguerite Stern, cette initiative est destinée à rendre visible les noms des victimes de féminicides, dont le nombre s’élève déjà à 101 pour l’année 2019, sujet que le gouvernement a largement médiatisé cette semaine à l’occasion du lancement du Grenelle des violences conjugales.
 
L’idée est aussi de dénoncer l’emploi d’expressions dont la violence est banalisée, comme “tuer par amour” ou “elle le quitte, il la tue”, que repère depuis plusieurs années Sophie Gourion sur son Tumblr Les mots tuent. L’ensemble du projet a été relayé sur le compte Instagram de Marguerite Stern, et le résultat, très réussi, est visible dans son ensemble ici.

https://cheekmagazine.fr/societe/marguerite-stern-feminicides-street-art/

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Une nouvelle fac propose des protections hygiéniques gratuites,femmes,sante

12 Septembre 2019, 04:13am

Publié par hugo

 Une nouvelle fac propose des protections hygiéniques gratuites
Publié le 11 septembre 2019 à 18h22
photo d'illustration ©AntonioGuillem/iStock
Ce lundi 9 septembre à l’université de Rennes 2 s’est tenue la première distribution de protections hygiéniques gratuites. Cette initiative qui a pour but de lutter contre la précarité menstruelle connaît un grand succès.
Serviettes, tampons, cups... Cette semaine à l’université de Rennes 2, ce sont 9 000 kits de 18 serviettes ou tampons (bio et sans plastique) et 1 300 cups et serviettes réutilisables qui sont distribués de manière totalement gratuite. Des protections hygiéniques resteront ensuite disponibles toute l’année à l’accueil de la vie étudiante et dans les toilettes des bâtiments grâce à des distributeurs. C’est l’université de Lille qui avait lancé le mouvement en France en distribuant gracieusement 30 000 protections hygiéniques en janvier 2019.
Ce dispositif rencontre déjà un franc succès. Sarah, étudiante à Rennes 2 et interviewée par « Ouest France », se réjouit de cette démarche : « Quand on est étudiant, il faut déjà payer son loyer, manger… C’est bien ce genre d’opportunité. » Les protections réutilisables comme par exemple les serviettes lavables en tissu sont aussi très appréciées par les étudiantes.
Les initiatives se multiplient
Ces distributeurs de protections hygiéniques se font de plus en plus nombreux. Ils devraient être installés à la rentrée à la Sorbonne à Paris. La gratuité des protections hygiéniques est une initiative votée par les étudiants de l’université et soutenue par le personnel.
La lutte contre la précarité menstruelle est aussi encouragée par la Mutuelle des Étudiants (LMDE) qui propose un forfait permettant à ses adhérent.e.s de se faire rembourser ses protections hygiéniques à hauteur de 20 à 25 euros chaque année.
Ces initiatives sont à saluer : elles brisent le tabou des règles d’une part, et permettent aussi aux jeunes femmes d’économiser de l’argent. Dans une vie, nous dépenserions entre 1 500 et 2 000 euros en protections hygiéniques. Ce n'est pas rien!
 
 https://www.elle.fr/Societe/News/Une-nouvelle-fac-propose-des-protections-hygieniques-gratuites-3808104

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« On ne veut plus avoir à coller le nom de ces femmes qui meurent » : des affiches contre les féminicides,femmes,violences,

12 Septembre 2019, 04:10am

Publié par hugo

 « On ne veut plus avoir à coller le nom de ces femmes qui meurent » : des affiches contre les féminicides
Publié le 10 septembre 2019 à 18h20
Ici, un collage dans les rues de Bruxelles © Instagram collages_feminicides_bruxelles
Depuis fin août, de poignantes affiches sont collées dans les rues partout en France pour dénoncer les féminicides. On peut y lire par exemple : « Elle le quitte, il la tue » ou encore « Yvonne poignardée par son mari, 78e féminicide ».
Au petit matin, une affiche apparue pendant la nuit surprend les habitants de la rue de la Ferronerie à Paris. Sur fond blanc est écrit en lettres majuscules « Papa, il a tué maman ». De nombreuses affiches de ce type ont fleuri sur les murs de la capitale durant ces derniers jours. On y lit aussi des prénoms de femmes, de tous âges, décédées dans de terribles circonstances. Leur point commun ? Elles ont toutes été assassinées par leur ex ou compagnon.
« Corinne, 18 ans, étranglée par son mec. »
C’est Marguerite Stern, militante féministe et ancienne activiste Femen, qui est à l’initiative de cette opération coup de poing. Elle nous raconte avoir commencé à coller des affiches pour dénoncer les féminicides il y a déjà six mois, quand elle habitait à Marseille. Arrivée à Paris il y a deux mois, elle décide de poursuivre son action et lance un appel sur les réseaux sociaux pour se faire aider. La démarche prend alors de l’ampleur et de nombreuses femmes se réunissent pour coller les affiches sur les murs de leur quartier. Commencés à Paris, les collages se multiplient dans de nombreuses villes : Bordeaux, Grenoble, Poitiers, Toulouse, Besançon, Angers, Lyon, Nancy, Nantes, Amiens... jusqu’à Bruxelles. Selon Marguerite Stern, 200 femmes ont déjà participé aux opérations, et de nombreux projets seraient en cours. Un compte Instagram « @collage_feminicides » a d’ailleurs été créé pour chaque ville. On y trouve de nombreuses informations pour rejoindre le mouvement près de chez soi.

 
Ces messages chocs sont affichés pour susciter une prise de conscience chez les passants. Marguerite Stern nous explique aussi que cette démarche permet aux femmes de se réapproprier la rue, en collant des affiches de nuit. Son message est très clair : «On ne veut plus avoir à coller les noms des femmes qui meurent. Nous, on demande des moyens et que ces femmes arrêtent de mourir. C’est à l’État de réagir, car ce sont des violences systémiques. » En effet, le nombre de femmes mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint ne cesse de croître. Selon le Collectif « Féminicides Par (Ex) Compagnons » le 9 septembre, on compte déjà 104 féminicides depuis le début de l’année 2019. Le Grenelle des violences conjugales, débuté mardi dernier, saura-t-il apporter des solutions concrètes contre cette réalité inacceptable ?
 
Il faut saluer la mobilisation de toutes ces militantes de l’ombre. Ces affiches dénoncent un véritable problème de société, mais rendent aussi hommage aux victimes. Le 29 août dernier, une autre initiative voyait le jour. Des banderoles avec les prénoms des 94 victimes de féminicides (à l’époque...) étaient déployées sur la façade de l’Hôtel de Ville. Eva Darlan, Aure Atika et Catherine Marchal accompagnées d’Anne Hidalgo avaient énuméré les prénoms de ces femmes, leur âge et la manière dont elles ont été tuées.
Violences conjugales : n’oublions pas ces 75 femmes
 
Volume 90%
Par
Salomé Tissolong

https://www.elle.fr/Societe/News/On-ne-veut-plus-avoir-a-coller-le-nom-de-ces-femmes-qui-meurent-des-affiches-contre-les-feminicides-3807197

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Ces pays où les femmes se suicident plus que les hommes,femmes,violences,

12 Septembre 2019, 04:08am

Publié par hugo

 Ces pays où les femmes se suicident plus que les hommes
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Ces pays où les femmes se suicident plus que les hommes.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Mardi 10 Septembre 2019

Ce mardi 10 septembre marque la journée mondiale de la prévention du suicide. L'occasion de rappeler qu'en de nombreux pays, les femmes se suicident plus que les hommes. Une réalité accablante.
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800 000. C'est le nombre de suicides comptabilisés à travers le monde en 2019, à en lire les derniers chiffres alarmants de l'Organisme Mondial de la Santé. Soit un mort toutes les quarante secondes. Comme les résultats l'énoncent, les raisons en sont diverses, suivant les pays, de l'accès libre aux armes à feu aux Etats-Unis à l'excès d'alcool en Russie. Mais il ne faut surtout pas oublier, rappelle l'OMS, que le taux de suicide est bien plus fort au sein des pays à revenu faible. Ainsi le taux de suicide en Afrique est supérieur à la moyenne mondiale (soit 10,5 pour 100.000 habitants).
Autre chiffre inquiétant s'il en est ? Plus de la moitié des personnes qui se suicident ont moins de 45 ans, et le suicide représente carrément la deuxième cause de décès parmi les 15-24 ans, détaille l'AFP. Généralement, ce suicide s'opère par pendaison, empoisonnement, ou par l'emploi d'une arme. Des détails morbides qui mettent également en lumière certaines étranges disparités. Tel le fait qu'en Chine, appuie le site d'informations Maroc Diplomatique, davantage de femmes mettent fin à leur vie, comparativement au nombre d'hommes : le taux serait de 8,3 pour 100 000 femmes et 7,9 pour 100 000 hommes. Et ce n'est pas le seul pays où l'on observe cette différence...
 
Du Maroc à l'Inde
 
C'est la journée mondiale de prévention au suicide.
Car au Maroc, les inégalités s'affichent, comme l'avance le média digital local Le Matin avec ce titre-choc : "Au Maroc, les femmes se suicident plus que les hommes". Des chiffres saisissants. Voyez plutôt. Sur 1 014 cas de suicides enregistrés il y a trois ans de cela, pas moins de 613 concernant des femmes. Un taux renversant, mais, hélas pas si étonnant, lorsque certains faits divers nous rappellent la façon dont les droits des femmes sont malmenés au Maroc. Entre banalisation des violences conjugales, harcèlement sexuel sur les plages ou encore interdiction de l'avortement (ce qui induit des formes de répression volontiers abusives)...
Et si, tel que l'assure le Huffington Post, le suicide touche les hommes près de trois fois plus que les femmes en France, c'est loin d'être le cas dans des pays comme le Bangladesh, Lesotho (en Afrique du Sud) ou Myanmar (l'ex-Birmanie), où les femmes se suicident davantage que le hommes. Enfin, et sans grande surprise, demeure le cas d'école de l'Inde. Au sein de ce qui est encore considéré comme le pire pays pour les femmes, il n'est pas rare de les voir se donner la mort.
 
Le journal La Croix envisage même ce rapport des femmes au suicide comme une véritable "tragédie" nationale, et pour cause : selon les recherches de la revue scientifique The Lancet public health établies l'an passé, 37 % des femmes qui se suicident dans le monde... vivraient en Inde. Là encore, des agressions systémiques aux punitions abusives, les "sommets dans l'horreur" ne manquent pas pour définir l'oppression que subissent les citoyennes indiennes.
Afin de nuancer les chiffres hexagonaux rapportés par l'OMS (la France présentant l'un des taux de suicides les plus élevés d'Europe), n'oublions pas que,comme le rappelle LCI, les tentatives de suicide sont toujours plus nombreuses chez les femmes que chez les hommes. 9,9% des femmes sondées dans le cadre d'une enquête de l'agence sanitaire Santé publique France disent ainsi être passées à l'acte, contre 4,4% des hommes.

 https://www.terrafemina.com/article/suicide-ces-pays-ou-les-femmes-se-suicident-plus-que-les-hommes_a350501/1

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"J'ai organisé des collages pour dénoncer les féminicides",femmes,violences,

12 Septembre 2019, 04:06am

Publié par hugo

 "J'ai organisé des collages pour dénoncer les féminicides"
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Dans toute la France, les noms des victimes s'affichent sur les murs.
 
Par Clément Arbrun
Publié le Lundi 09 Septembre 2019

A travers toute la France, les inscriptions s'alignent au fil des rues, sur les murs, afin d'honorer la mémoire des femmes victimes des violences. Et ce sous l'impulsion de l'ex-Femen Marguerite Stern, l'instigatrice de cet exemplaire mouvement de protestation contre les féminicides. Un geste puissant, pour une tragédie nationale qui, chaque jour, s'accroit. Encore.
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Ce sont des messages qui bousculent. "102 féminicides, encore combien ?", "Elle le quitte, il la tue", "Stop féminicides", "Le machisme tue", "On ne tue jamais par amour", "Une femme va être tuée dans moins de quarante-huit heures", "Féminicides : moins de paroles, plus de moyens", "Maureen, 29 ans, 28ème féminicide", "Anonyme, battue à mort par son mec"...Vous n'avez pas pu passer à côté. Depuis quelques jours, ces inscriptions se retrouvent plaquées sur les murs de Paris, Nantes, Bordeaux, Lille...
Une vaste opération de collage-choc née de l'impulsion de Marguerite Stern, ex-Femen de vingt-huit ans, à qui l'on doit également d'excellents podcasts. A l'écouter, le street art est idéal pour sensibiliser autrui à la réalité crue des féminicides. Ignorés hier, les noms des victimes s'affichent désormais dans la rue. Une initiative salutaire. Aujourd'hui, ce happening, né d'un profond sentiment d'urgence, est devenu un véritable mouvement. L'occasion de revenir sur le geste d'une activiste qui ne mâche pas ses mots.
 
Terrafemina : Quelle a été l'impulsion de toute cette opération ?
Marguerite Stern : Il y a six mois déjà, à Marseille, je collais les noms des victimes de féminicides au gré des rues, seule. J'ai du faire vingt ou trente collages. C'est assez long, puisqu'il faut peindre, faire sécher, trouver le bon endroit pour coller... Puis il y a deux mois j'ai déménagé à Paris. Et je me suis dit que j'avais envie de reprendre ce procédé. J'ai donc lancé un appel fin août. Je ne pensais pas que cela prendrait cette ampleur !
Le mouvement s'est développé en province, dans pas moins de douze villes différentes (Bordeaux, Nantes, Amiens, Lille...). A Bordeaux par exemple, certains groupes de militantes sont très actifs. Je reçois même des messages de la Belgique, de la Suisse, du Mexique...
 
Comment expliquer que cette pratique soit si virale ?
M. S. : C'est un geste populaire ! A l'origine, en affichant les noms de ces victimes, on participe à un mouvement plus vaste, initié par d'autres militantes avant nous. Car depuis quelques mois, c'est un peu tout le mouvement féministe qui, en France, fait en sorte d'évoquer autant que possible les féminicides. Histoire de faire bouger les choses. D'éveiller les consciences. Et nous, nous essayons d'ajouter notre pierre à l'édifice, dans l'espoir d'un résultat. Car dans la rue, n'importe qui, passantes et passants, peut voir nos messages.
 
Une vérité qui dérange.
Et puis il y a aussi une grande émotion dans ces inscriptions : nous essayons d'honorer la mémoire des femmes qui sont mortes. On placarde leurs noms, mais aussi les détails de leurs morts : égorgées, défenestrées, brûlées vives... Quand les gens voient cela, ils ne peuvent pas rester indifférents. Cela les touche forcément. C'est un sujet tellement fort. Il n'y a aucune polémique à avoir là dessus. C'est ce qui rend ce geste si puissant.
Enfin, il y a le fait que ce geste soit celui des femmes, au sein des villes. En tant que femmes nous entretenons un rapport à l'espace public qui est loin d'être évident. C'est un lieu d'oppression très fort, davantage marqué par la présence des hommes. Avec ces collages, l'on redonne aux femmes de la visibilité. En cela, c'est une forme de réappropriation de l'espace. Et on parle pour toutes celles qui ne peuvent plus le faire.
Parmi ces militantes qui placardent sur les murs les noms des victimes, l'on trouve beaucoup de jeunes femmes, comme le démontre ce reportage de la revue Far Ouest. Est-ce encourageant ?
M. S. : Oui ! C'est vrai que parmi ces femmes, beaucoup n'ont jamais fait cela auparavant. Or c'est vraiment "quelque chose", de militer de la sorte pour la première fois. Moi-même, quand j'ai commencé à plaquer le nom des victimes sur les murs de Marseille il y a six mois, cela a totalement changé mon rapport à l'espace public. Déjà, j'ai compris que je pouvais le faire. Ensuite, que ce geste fort laisserait une empreinte. Je crois que si beaucoup de jeunes femmes participent à ce mouvement, c'est également parce qu'il a été largement relayé sur Instagram au début. Mais au fond, il y a une véritable hétérogénéité parmi celles qui militent.
 
Partout, les militantes font le mur.
Le 6 septembre dernier, suite à une verbalisation des agents de la mairie de Paris, vous avez fait l'objet d'une amende de 68 euros, aux côtés de plusieurs consoeurs. Et avez déclaré : "nous ne sommes pas des délinquantes". Comment percevez-vous cette "réponse" des autorités ?
M. S. : Disons qu'il y a une espèce "d'inversion de culpabilité". A travers notre geste, on pointe aussi du doigt la responsabilité du système, et par extension de la police. Il y a d'énormes défaillances au sein de notre système et leurs conséquences sont tragiques. L'on pense par exemple aux policiers qui ne prennent pas les plaintes des victimes qui viennent en déposer. L'Etat n'arrive pas à protéger ces femmes. Alors s'il faut que l'on rentre dans l'illégalité pour être entendues, ce n'est pas grave. Ces amendes sont bien de peu de choses comparé à toutes ces vies brisées.
A propos du "système" justement, quel regard portez vous sur le Grenelle des violences conjugales, qui s'est ouvert à Matignon le 3 septembre dernier ?
M. S. : C'est vrai que cette opération tombe en même temps que le Grenelle mais ce n'était pas du tout calculé (sourire). Je ne veux pas rentrer dans des discours trop politiciens. Mais bon, l'on peut tout de même rappeler qu'entre l'annonce du Grenelle et son ouverture, vingt-huit femmes sont mortes. Donc il faut agir. Les politiques doivent arrêter de parler. Ça ne sert à rien de discuter. Pour endiguer ce problèmes, il faut bien sûr des thunes. A la justice, pour ouvrir des centres, pour accueillir ces femmes... Débloquer de l'argent. Car lorsque l'on parle des féminicides, on parle non seulement d'un problème de violence systémique en France. mais, surtout, d'une situation d'urgence.
 
Pour ne jamais oublier.
Le fait d'ouvrir le Grenelle le 3 septembre 2019 car la date fait "39 19", par exemple, c'est simplement de la com'. Et je trouve cela indécent. Nous, on souhaite simplement que les femmes arrêtent de mourir. On ne veut plus compter nos mortes !... Tout le monde se dit que l'on parle de plus en plus des fémincides, c'est vrai, mais le "compteur" des victimes, lui, ne s'arrête pas. Rien ne bouge.
Au gré des collages est épinglé le traitement journalistique des féminicides. Les formulations malheureuses type "crime d'amour" ou "crime passionnel". Mais la situation n'évolue-t-elle pas dans le bon sens, lorsque l'on constate la généralisation dans les médias du terme "féminicide" par exemple ?
M. S. : Oui cela évolue mais il y a encore des formules malheureuses. Aujourd'hui, il faut faire en sorte que tout le monde sache ce qu'est un féminicide, et employer le terme le plus possible. C'est une violence à caractère sexiste et il ne faut pas romantiser les choses. Et tant pis si les mots crus doivent choquer. Car l'emploi du langage est très important : c'est le choix de nos mots qui conditionne notre pensée.
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