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Qui était Odette Nilès, figure de la Résistance décédée à l’âge de 100 ans ?

2 Juin 2023, 01:07am

Publié par hugo

 Source : Capture vidéo / Dailymotion
ACTU EN FRANCE
Qui était Odette Nilès, figure de la Résistance décédée à l’âge de 100 ans ? 
Charlotte Arce
 29 mai 2023 à 14h47
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Figure de la Résistance communiste lors de la Seconde Guerre mondiale, Odette Nilès a aussi été après la Libération militante pour les droits des femmes. Elle s’est éteinte à l’âge de cent ans dans la nuit du 27 au 28 mai 2023.
« Une amie et une camarade » pour Fabien Roussel. « Une combattante inlassable » selon Emmanuel Macron. 


Voici comment le secrétaire national du Parti communiste et le président de la République ont rendu hommage ce dimanche 28 mai à Odette Nilès, décédée à l’âge de cent ans. Figure de la Résistance, elle est restée, tout au long de sa vie, de son arrestation à l’âge de 17 ans par la police française pendant l’occupation allemande, jusqu’à sa mort, un symbole de la lutte pour la liberté. 

Fiancée de Guy Môquet
Née Lecland en 1922 de parents ouvriers, Odette Nilès a grandi à Drancy auprès d’un père militant au PCF. Elle-même entre aux Jeunesses communistes à l’âge de 15 ans, puis intègre le Secours rouge et les Jeunes filles de France. 

En 1940, son père, anti-munichois, est arrêté. Cet événement fait basculer sa vie. Dès 1941, elle participe à des manifestations contre l’occupation allemande. Le 13 août 1941, alors qu’elle distribue des tracts pendant une manifestation à la station de métro Richelieu-Drouot, elle est arrêtée par la police française avec seize autres garçons. Tous ont alors moins de 20 ans. Jugée devant un tribunal martial allemand, elle est condamnée à la prison, et est transférée dans différents camps et prisons, avant d’atterrir, en septembre 1941, au camp de Choisel, à Châteaubriant (Loire-Atlantique).

C’est là, entre les barbelés qui séparent le camp des femmes de celui des hommes, qu’elle fait la rencontre de Guy Môquet. Elle a 19 ans, lui 17, et entre eux naît rapidement une histoire d’amour, qu’elle racontera plus tard dans Guy Môquet, mon amour de jeunesse (éd. L’Archipel, 2008). Il sera exécuté le 22 octobre 1941 après lui avoir fait passer un mot d’adieu, mais avant qu’elle n’ait pu lui donner « un patin » (un baiser, en argot). 


Lire aussi : Le couple de résistantes Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler ont désormais une plaque à Paris, et leur histoire vaut le détour

Militante pour les droits des femmes
Transférée de camp en camp, Odette Nilès survit. En 1944, elle est transférée au camp de Mérignac, près de Bordeaux. En 1944, elle profite de la débâcle allemande pour s’évader du camp, et rejoint le maquis et les Francs-tireurs et partisans. Là, elle se voit confier l’encadrement des Forces unies de la jeunesse patriotique et rencontre son futur époux, Maurice Nilès, jeune commandant des FFI (Forces françaises de l’intérieur). 

Son engagement ne faiblit pas à la Libération. Installée à Drancy avec son époux, elle milite pour les droits des femmes. Grande administratrice de Rosa Luxembourg et Dolores Ibarruri, elle devient Directrice du patronage laïque de la ville d’Aubervilliers et se rend inlassablement dans les écoles pour témoigner de son engagement résistant et porter la mémoire de ses camarades fusillés pendant la guerre. 

Dernière survivante du camp de Choisel, Odette Nilès est décédée dans sa maison de retraite, à Drancy.

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"Constellations brisées", visibiliser les femmes qui ont aimé des femmes durant la Seconde Guerre mondiale

28 Avril 2023, 03:09am

Publié par hugo

 "Constellations brisées", visibiliser les femmes qui ont aimé des femmes durant la Seconde Guerre mondiale

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26 avr. 2023 à 14:38

Temps de lecture9 min
Par Jehanne Bergé pour Les Grenades
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L’exposition Constellations brisées organisée par les Territoires de la Mémoire en partenariat avec Queer Code invite le public à s’immerger dans le destin et l’histoire de femmes lesbiennes persécutées par les nazis. Un événement à ne pas rater et à découvrir jusqu’au 15 mai, à La Cité Miroir à Liège.

Ce 26 avril marque la journée internationale de la visibilité lesbienne : l’occasion de se plonger dans l’exposition Constellations brisées qui dévoile les parcours d’amour et de résistance de femmes qui ont aimé des femmes durant la Seconde Guerre mondiale.

Pour Les Grenades, Julie Ricard, déléguée pédagogique aux Territoires de la Mémoire et commissaire de l’expo nous présente ce pan méconnu de l’histoire.


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Multiplier les récits pour créer une histoire chorale
"Ce projet est né de notre rencontre avec Queer Code, un collectif féministe, intergénérationnel qui mène depuis plusieurs années une quête collaborative et évolutive de visibilisation des femmes qui ont aimé des femmes durant la Seconde Guerre mondiale. Queer Code utilise la symbolique de la cartographie : ce processus permet de se rendre compte des aléas des parcours de vie, notamment des brisures liées à la persécution", introduit Julie Ricard.

Si Constellations brisées constitue à la base un projet numérique, le collectif a également créé une expo physique pour que les lesbiennes soient visibles dans l’espace public. L’exposition originale retrace les histoires de cinq femmes persécutées par les lois nazies et fascistes, à l’occasion de sa venue à La Cité Miroir, Les Territoires de la Mémoire l’ont augmentée de quatre portraits enrichis de documents d’archives.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

"Notre enjeu était de trouver une femme belge ou ayant transité par la Belgique. Dans le cadre de nos recherches, nous avons notamment pris contact avec le Fonds Suzanne Daniel, le centre de documentation homo et lesbien." Grâce au travail mené par Julie Ricard et ses collègues, aux parcours de Marguerite Chabiron, Henny Schermann, Elsa Conrad, Yvonne Ziegler et Suzanne Leclezio sont désormais additionnés ceux d’Ilse Totzke, Martha Geiringer, Nadine Hwang et Eva Kotchever.

Ensemble, ces neuf femmes forment un récit collectif et tissent une trame au-delà des frontières et du temps.


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Des histoires qui racontent l’Histoire
Pour saisir les enjeux de cette exposition, quelques lignes sur ces héroïnes de l’ombre… Marguerite Chabiron a été arrêtée par la Gestapo en janvier 1944 pour avoir hébergé et aidé des résistantes nantaises en fuite. Elle a été déportée en septembre 1944 au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück duquel elle a survécu. Henny Schermann, pour sa part, était une jeune femme juive de Francfort-sur-le-Main. Elle a été incarcérée dans le camp de Ravensbrück le 1er mars 1940. Qualifiée de "lesbienne érotomane" et de "juive apatride", elle figurait sur la liste des personnes à éliminer et a été gazée en 1942 à Bernburg.

Elsa Conrad, elle, est née en mai 1887 à Berlin. Dans les années 20, elle travaillait dans plusieurs dancings et clubs lesbiens de la capitale allemande, lieux interdits ensuite sous le régime nazi. Elle a été arrêtée en 1935 et condamnée en raison de ses positions politiques, de sa classification comme "demi-juive" et de son lesbianisme. Emprisonnée en 1937 au camp de Moringen, elle a été relâchée à condition de s’exiler.

Ces histoires entrent en échos avec le présent

Quant à Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler, elles se sont rencontrées à Paris dans les années 30. En 1943, elles se sont engagées dans la Résistance. À l’été 1944, elles ont été arrêtées par la Gestapo et déportées. Après le périple des marches de la mort, elles sont restées côte à côte, et ce, jusqu’à la fin de leurs jours en maison de repos.

Eva Kotchever, elle, est née en Pologne dans une famille juive. À l’âge de 20 ans, elle a émigré aux États-Unis. Dans les années 20, elle y a ouvert des lieux anticonformistes avec sa compagne Ruth Norlander, une peintresse anarchiste. Aussi, elle a publié Lesbian Love. En 1926, elle a été arrêtée pour "trouble à l’ordre public" et "publication d’un livre immoral". Expulsée des États-Unis et exilée en Pologne, elle a ensuite gagné la France où elle a rencontré en 1933 Hella Olstein Soldner, une artiste juive et résistante d’origine polonaise. Elles ont été arrêtées en 1943 et déportées vers Auschwitz-Birkenau, d’où elles ne sont jamais revenues.


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lse Totzke est née en 1913 à Strasbourg, alors en territoire allemand. Sous le régime nazi, elle a été dénoncée en raison de son style vestimentaire non-genré, de son mode de vie, de ses fréquentations juives, notamment féminines, et a été placée sous surveillance. En 1943, elle a été arrêtée tandis qu’elle tentait de passer en Suisse avec Ruth Basinski, une institutrice juive. Ruth a été déportée à Auschwitz, Ilse à Ravensbrück. Toutes deux ont survécu.

Née à Vienne dans une famille juive, Martha Geiringer était engagée contre le fascisme. Ayant fui l’Autriche avec sa sœur en 1938 et n’ayant pas pu atteindre les Pays-Bas, elle s’est installée en Belgique. À Anvers, elle a rencontré Yvonne Fontaine, médecin-obstétricienne, alors mariée à l’architecte belge Andreas Claessens. Dénoncée par cet homme, Martha a été arrêtée à deux reprises et a finalement été victime d’une rafle visant la population juive de Gand. Elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau le 15 janvier 1943 où elle est décédée.

Il y avait une stigmatisation sociale, on surveillait les femmes, les condamnait quand elles refusaient le cadre hétéronormatif

Enfin, Nadine Hwang, découverte par le grand public suite à la diffusion du magnifique documentaire Nelly et Nadine, a été arrêtée en 1944, probablement pour des faits ou une suspicion de faits de résistance, et déportée au camp de Ravensbrück. Elle y a rencontré la cantatrice belge Nelly Mousset-Vos, avec qui elle a passé le reste de sa vie, au Venezuela puis à Bruxelles, où elle est décédée en 1972.

À lire aussi
Nelly et Nadine : leur amour né dans l’enfer des camps raconté dans ce documentaire

L’homosexualité, élément majeur dans leur destinée
Dans l’exposition Constellations brisées, les parcours de ces femmes sont mis en lumière à travers différentes thématiques : l’exil, l’amour, la délation, l’engagement et la mémoire. "Ces histoires entrent en échos avec le présent. Elles parlent d’amour, de politique, de résistance face au sexisme, au fascisme, au racisme, à l’antisémitisme, aux discriminations liées à l’orientation sexuelle et/ou à l’expression de genre. Ces récits revêtent un caractère universel et actuel."

Julie Ricard pointe le fait que pour toutes ces femmes, leur homosexualité a joué un élément majeur dans leur destinée. En raison de cette dernière, elles ont dû s’exiler, se cacher ou ont été persécutées ou déportées… "Les nazis persécutaient les hommes homosexuels. Concernant l’homosexualité féminine, c’était différent : il y avait une stigmatisation sociale, on surveillait les femmes, les condamnait quand elles refusaient le cadre hétéronormatif, mais on jugeait que des femmes avec des femmes, c’était comme des ‘amitiés particulières’. Il n’empêche que des femmes homosexuelles ont été persécutées et tuées, car homosexuelles, mais généralement elles étaient opposantes politiques et homosexuelles ou juives et homosexuelles."

À lire aussi
L'histoire méconnue de la résistance féminine en Belgique durant la Première Guerre mondiale

La difficulté de retrouver les traces
La différenciation entre femmes et hommes homosexuel·les aux yeux du régime nazi complique le travail d’archives de leurs vécus. En effet, les archives du camp pour femmes de Ravensbrück ne mentionnent presque jamais leur homosexualité. "Leurs histoires nous parviennent, car, elles, leurs compagnes ou leurs proches ont pu témoigner après-guerre. Il arrive aussi que des chercheur·euses se penchent sur leur histoire par conviction, par militantisme. Martha Geiringer par exemple, on connait son récit grâce à Marc Verschooris, un chercheur passionné qui est tombé sur son histoire en effectuant des recherches un peu par hasard. Après avoir découvert son profil, il a mené un véritable travail d’enquête. Il a même publié un livre : Martha’s Labyrint. Ilse Totzke, je l’ai retrouvée grâce à deux Allemandes Jutta Körner et Dorothea Keuler qui l’ont aussi découverte au gré de leurs recherches et qui ont inscrit sa biographie dans Fembio, une base de données de biographies de femmes."

Selon Julie Ricard, la méconnaissance de l’histoire lesbienne est également liée à l’invisibilisation générale des femmes dans l’histoire. "Aussi, concernant l’homosexualité, pendant longtemps aussi bien les hommes que les femmes homosexuel·les n’étaient pas reconnu·es pendant les cérémonies de commémoration des victimes de la Seconde Guerre mondiale. Et par rapport aux hommes homosexuels, les lesbiennes sont longtemps restées plusieurs pas en arrière… Si aujourd’hui, le monde hétéro semble plus ouvert à ces récits, c’est grâce au travail des militant·es qui ont lutté pendant des décennies."

Après cette période de tabous, le vent de la mémoire semble tourner ; l’exposition Constellations brisées s’ouvre et se ferme sur une vidéo de l’artiste féministe israélienne Yael Bartana réalisée pour le mémorial aux homosexuel·les persécuté·es sous le nazisme à Berlin. On y voit des couples gays et lesbiens qui s’embrassent. Derrière eux et elles, des images historiques représentant des persécutions anti-homosexuel·les ainsi que des luttes de la communauté queer pour l’égalité des droits. À travers, ce dispositif les couples sont inscrits dans l’histoire d’hier, d’aujourd’hui et de demain.


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Collecter les témoignages et enrichir la mémoire
"Dans cette exposition, on opte pour l’appellation ‘des femmes qui ont aimé des femmes’ parce que toutes ne se définissaient pas comme lesbiennes, bisexuelles ou autre. Certaines n’ont jamais parlé de leur orientation sexuelle publiquement", explique Julie Ricard. Pour enrichir les récits et en finir avec l’invisibilisation, les Territoires de la Mémoire ont lancé un appel à témoignages afin de découvrir d’autres histoires de femmes, cisgenres ou transgenres, belges ou ayant transité par la Belgique (Les témoignages sont accueillis à l’adresse : constellations@territoires-memoire.be).

La méconnaissance de l’histoire lesbienne est également liée à l’invisibilisation générale des femmes dans l’histoire

"Ce mythe de ‘l’amitié particulière’ perdure. Les deux amies qui ont toujours vécu ensemble et qui ont été enterrées ensemble, sans doute que bon… Nous invitons les personnes qui viennent ici à retracer leur lignée matrilinéaire par rapport à l’invisibilisation des femmes. Certain·es se rendent compte qu’il y a eu des couples de femmes dans leur famille, mais ça n’a jamais été exprimé comme tel." Aussi, en marge de l’exposition, plusieurs activités ont été et seront encore organisées. "On a notamment proposé en non-mixité un atelier de mémoire lesbienne en se demandant quelles étaient nos archives ? Qu’est-ce qu’on transmet nous-même ? Comme les archives LGBTQIA+ sont conservées dans des institutions qui demeurent majoritairement hétéros ou dans des familles hétéros, c’est important de se questionner sur ce qui reste et ce qui se perd. Isabelle Sentis de Queer Code nous a motivées à toutes créer une boite à archives avec des éléments clés de notre vécu et à inscrire dessus le nom de la personne à qui on souhaiterait qu’elle soit léguée s’il nous arrivait quelque chose."

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Prochain rendez-vous de Constellations brisées, ce samedi 29 avril pour une journée editathon organisée en partenariat avec la Bibliothèque des Chiroux, les Sans-Pages et Wikimedia Belgium. L’objectif ? Enrichir Wikipedia autour d’une liste de noms de femmes ayant aimé des femmes dans les années 20 à 40. "La constellation, c’est le lien, c’est aussi faire réseauter les associations militantes, les familles, qu’elles soient biologiques ou sociales, les fonds d’archives, les musées… C’est aussi l’idée qu’il n’y a pas une histoire plus importante qu’une autre, il y a une foultitude d’étoiles, d’histoires", conclut Julie Ricard.

Quelques ressources supplémentaires
The Lesbian Herstory Archives, ce Fonds archives américain est la plus grande collection de sources mémorielles lesbienne. À voir le documentaire The Archivettes qui revient sur l’histoire de ce mouvement.
Le blog Les Faunesse, des bios pour préserver la culture et la mémoire lesbiennes
Les biches lesbiches, un réseau d’activités en non-mixité sur Liège.
Amicalement gouine, un compte instagram de culture et d’histoire lesbienne par une artiste liégeoise.
Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie, une exposition à voir jusqu’au 12 décembre à la Kazerne Dossin.
Sur les traces de ces femmes invisibilisées dans l’histoire – Un podcast Les Grenades, série d’été

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Femmes en résistance, la bande dessinée éditée par Casterman,femmes,resistance,BD,bande dessine,

8 Juillet 2014, 00:00am

Publié par hugo

Femmes en résistance, la bande dessinée éditée par Casterman
mai 12, 2014 - Actualité - Tagged: bande-dessinée, BD, Casterman, Femmes en résistance - no comments


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Le magazine Femmes en résistance est heureux de vous recommander le tome 1 de la bande dessinée Femmes en résistance, éditée par Casterman.



fer1-280UNE SERIE DE QUATRE PORTRAITS DE FEMMES D’EXCEPTION LORS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
Scénarisée par Régis Hautière et Francis Laboutique, avec le concours de l’historienne Emmanuelle Polack, cette tétralogie – dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent – s’attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d’exception au cours de la Seconde Guerre mondiale. Quatre d’entre elles, toutes mortes trop tôt (Amy Johnson, Sophie Scholl, Bertie Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, journaliste, est un personnage fictif, qui permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes. Chacun des albums de cette grande saga en forme de biopic peut se lire séparément, l’ensemble formant néanmoins un ensemble narratif cohérent.


Femmes en résistance T.1 – Amy Johnson

Dessiné par Pierre Wachs, le premier tome de Femmes en résistance évoque l’itinéraire mouvementé de la Britannique Amy Johnson qui, dans les années 1930, s’imposera comme l’une des principales figures de l’aviation. Mais les prouesses de pilotage ne suffisent pas face aux préjugés d’une époque
qui voit d’un mauvais œil une femme dans un cockpit.
Tome 1 : AMY JOHNSON / Dessin : Pierre WACHS / Couleurs : Dominique OSUCH / 64 pages couleurs / Editions Casterman / Prix de vente : 14,50 euros
Quatre fortes personnalités à la volonté inébranlable, quatre destins exemplaires.
Fer1
En librairie
Fer2
Mai 2014
Fer3
Août 2014
fer4
Printemps 2015
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Protestantisme, résistance et spiritualité,protestant,stephane hessel,

24 Octobre 2013, 23:35pm

Publié par hugo

Protestantisme, résistance et spiritualité


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Mise en ligne le 22 mars 2011
Entretien avec Stéphane Hessel. Une vidéo proposée par la Fédération protestante de France. Durée 3'33. Réalisation J.Fontanieu, N.Derobert, B. Bories. ©FPF-FEP 2011
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Le parvis de l’Hôtel de Ville rebaptisé «Esplanade de la Libération»resistance,CNR,anti facisme,

25 Août 2013, 23:42pm

Publié par hugo

SOCIÉTÉLe parvis de l’Hôtel de Ville rebaptisé «Esplanade de la Libération»25 août 2013 à 19:52 (Mis à jour: 21:33)La Place de l'Hôtel de Ville rebaptisée Esplanade de la Libération, le 25 août 2013 à ParisLa Place de l'Hôtel de Ville rebaptisée Esplanade de la Libération, le 25 août 2013 à Paris (Photo Patrick Kovarik. AFP)-A+TweeterEnvoyerAbonnez-vousà partir de 1€Par AFPLe maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré dimanche la «Place de l’Hôtel de Ville - Esplanade de la Libération», nouveau nom du parvis de l’Hôtel de Ville, à l’occasion des commémorations célébrant le 69e anniversaire de la Libération de Paris, dans la nuit du 24 au 25 août 1944.La nouvelle dénomination, votée à l’unanimité par le Conseil de Paris le 22 avril, a été solennellement dévoilée par le maire socialiste au terme d’une cérémonie sur la place en l’honneur des combattants de la Libération, en présence du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif.Un hommage particulier a été rendu au Conseil national de la Résistance, né il y a 70 ans sous l’égide de Jean Moulin, avec la projection d’un film.Auparavant, le maire avait remis la médaille de la Ville de Paris échelon grand vermeil, plus haute distinction de la Ville, à un ancien combattant de la 2e Division Blindée, Maurice Dzik, qui a fêté ses 100 ans le 4 août, et au gouverneur des Invalides Bruno Cuche.«Je pense que ce qu’ont fait les libérateurs de Paris le 25 août 1944, c’est ce qu’il y a de plus important dans l’histoire de Paris, et surtout de plus riche pour le présent et pour l’avenir. Il n’y a pas beaucoup de moments dans l’histoire où les êtres humains arrivent à surmonter toutes leurs contradictions, leurs différences, leurs divisions mêmes, pour se mettre au service de quelque chose de tellement plus grand qu’eux qui s’appelle la liberté, une certaine conception de la dignité de l’homme (...) Je pense qu’il n’y a pas de plus beau jour dans l’histoire de Paris que le 25 août 1944», a déclaré le maire à la presse à l’issue de la cérémonie.Étaient présentes la première adjointe de M. Delanoë, Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, ainsi que son adversaire UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, petite-fille du résistant Jacques Kosciusko-Morizet.«Je trouve que c’est une très bonne initiative (...) que d’avoir donné le nom d’Esplanade de la Libération à la place de l’Hôtel de Ville (...) parce que la Libération à Paris prend une couleur particulièrement héroïque, particulièrement joyeuse, particulièrement merveilleuse, du fait que ce sont les Parisiens qui ont libéré Paris», a estimé cette dernière auprès de l’AFP.

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Léo Ferré - L'affiche rouge - L'armée du crime

7 Juin 2013, 23:50pm

Publié par hugo

L'affiche rouge


by Léo Ferré


Télécharge la sonnerie de "L'affiche rouge" pour ton portable


Vous n´avez réclamé ni la gloire ni les larmes
Ni l´orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n´éblouit pas les yeux des Partisans


Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L´affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu´à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants


Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l´heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents


Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c´est alors que l´un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand


Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erevan


Un grand soleil d´hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d´avoir un enfant


Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s´abattant
Télécharge la sonnerie de "L'affiche rouge" pour ton portable


Karaoké : Fichiers MP3 & Vidéos Karaoké

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Bella Ciao - ORIGINALE

7 Juin 2013, 23:34pm

Publié par hugo



Version originale des mondine
Alla mattina appena alzata
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao
Alla mattina appena alzata
In risaia mi tocca andar
E fra gli insetti e le zanzare
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
E fra gli insetti e le zanzare
Un dur lavoro mi tocca far
Il capo in piedi col suo bastone
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Il capo in piedi col suo bastone
E noi curve a lavorar
O mamma mia o che tormento
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O mamma mia o che tormento
Io t'invoco ogni doman
Ed ogni ora che qui passiamo
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ed ogni ora che qui passiamo
Noi perdiam la gioventù
Ma verrà un giorno che tutte quante
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ma verrà un giorno che tutte quante
Lavoreremo in libertà.
Traduction
Le matin, à peine levée
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao
Le matin, à peine levée
À la rizière je dois aller
Et entre les insectes et les moustiques
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et entre les insectes et les moustiques
Un dur labeur je dois faire
Et le chef debout avec son bâton
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et le chef debout avec son bâton
Et nous courbées à travailler
O Bonne mère quel tourment
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O Bonne mère quel tourment
Je t'invoque chaque jour
Et toutes les heures que nous passons ici
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Et toutes les heures que nous passons ici
Nous perdons notre jeunesse
Mais tu verras qu'un jour toutes autant que nous sommes
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Mais il viendra un jour où toutes autant que nous sommes
Nous travaillerons en liberté.

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