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Camisard,protestants,histoires

16 Octobre 2013, 04:17am

Publié par hugo

Camisard
Les Camisards étaient des protestants français (Huguenots) de la région des Cévennes, en France, qui ont mené une insurrection contre les persécutions qui ont suivi l'Édit de Fontainebleau en 1685. La Guerre des Cévennes éclate en 1702, avec les affrontements les plus importants en 1704, puis une lutte moindre jusqu'en 1710 avant une paix définitive en 1715.
Sommaire [masquer]
1 Les origines
2 La révolte
3 Annexes
3.1 Articles connexes
3.2 Liens externes
3.3 Bibliographie
3.4 Notes et références
Les origines[modifier | modifier le code]


Les camisards (de l'occitan languedocien « camisa », chemise, ou aussi de « camisade », qui signifie attaque de nuit, et même de « camins » qui signifie chemins, l'origine est incertaine) sont les paysans huguenots (protestants) français de la région montagneuse des Cévennes, qui se rebellèrent entre 1702 et 1705 contre le roi Louis XIV. Les camisards, ainsi appelés en raison des chemises blanches qu'ils portaient au-dessus de leurs armures durant leurs attaques nocturnes, avaient trouvé refuge dans les Cévennes après les persécutions qui suivirent la révocation par Louis XIV, en 1685, de l'édit de Nantes (1598), qui garantissait la liberté religieuse. La révolte fut portée par un « réveil religieux » au sein des huguenots, alimenté par les prophéties des « inspirés », tel Abraham Mazel. Dans un premier temps, la révolte partit du massif du Bougès, dans les Hautes-Cévennes, et plus précisément du hameau de Vieljouves, au-dessus du Rouve (commune de Saint-André-de-Lancize), où Abraham Mazel reçut le 22 juillet 1702 une « inspiration divine » lui enjoignant de libérer les huguenots faits prisonniers et torturés par l'abbé du Chayla au Pont de Montvert1. Celui-ci fut tué alors qu'il s'enfuyait, le 24 juillet 1702 au cours de la libération par la force des prisonniers2. Menés par des chefs dont principalement un fils de boulanger, Jean Cavalier, les camisards pratiquèrent contre les troupes royales des actions de guérilla à partir de leurs forteresses dans les montagnes. Des églises catholiques furent incendiées et leurs prêtres tués ou forcés à fuir. Avec l'aval du pape Clément XI, qui rédigea une bulle excommuniant les camisards, les soldats du roi dirigés par le maréchal de Montrevel rasèrent plus de 450 villages, tuant parfois tous leurs habitants3.
La révolte[modifier | modifier le code]


La méthode forte de la répression fut sans résultat. Alors que la France était engagée dans la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714), les camisards parvenaient à engager jusqu'à 20 000 soldats. En 1704, le nouveau commandant des forces royales depuis mars, le maréchal de Villars, partisan de l'apaisement, rencontra Cavalier et parvint à composer avec lui. Il fit sa soumission à Nîmes en mai 1704. L'insurrection se poursuivit toutefois par la majorité des camisards qui refusèrent les propositions de l'autorité royale et qui demandaient la restauration complète de leurs droits garantis par l'édit de Nantes. La lutte fut dès lors menée par d'autres chefs tel le berger Pierre Laporte, appelé Rolland, qui fut tué en 1704, comme l'ancien soldat Ravenel, mort exécuté. Elle connut un regain dans le Vivarais en 1709 et 1710 jusqu'à l'arrestation, du fait d'une trahison, et l'exécution du successeur de Cavalier, le prophète Abraham Mazel.
Annexes[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]
Dragonnades • Jules Bonnet
Guerre des Cévennes
Liens externes[modifier | modifier le code]
Site officiel du Musée du Désert, installé dans la maison natale du chef camisard Pierre Laporte, dit Rolland
(fr) Site camisard.net
(fr) Site Le Temple du Rouve, Les premiers camisards et la liberté de conscience
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
↑ Pierre-Jean Ruff, 2008. Le Temple du Rouve: lieu de mémoire des Camisards. Éditions Lacour-Ollé, Nîmes.Site Le Temple du Rouve, les premiers camisards et la liberté de conscience [archive]
↑ Robert Poujol, 1986. Bourreau ou martyr? L'abbé du Chaila (1648-1702): du Siam aux Cévennes. Nouvelles Presses du Languedoc, Sète.
↑ Abraham Mazel, Élie Marion, Jacques Bonbonnoux, 1983. Mémoires sur la guerre des Camisards. Les Presses du Languedoc, Montpellier.
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Marie Durand,protestants,histoires,

16 Octobre 2013, 04:05am

Publié par hugo

Marie Durand




Marie Durand
Marie Durand, née le 15 juillet 1711 et décédée en 1776 au Bouchet-de-Pranles (Ardèche), est une personnalité protestante. Elle n'a que 18 ans quand elle est arrêtée et emprisonnée dans la tour de Constance à Aigues-Mortes. Elle est la fille d'Étienne Durand, greffier consulaire et de Claudine Gamonet.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Postérité
3 Bibliographie
4 Liens externes
Biographie[modifier | modifier le code]






La tour de Constance
Depuis la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, le protestantisme est interdit en France. Ceux qui continuent à célébrer le culte dans des assemblées secrètes sont arrêtés. Marie, issue d'une famille de notables du Vivarais, n'a plus revu sa mère depuis l'âge de quatre ans. Celle-ci a été arrêtée après avoir reçu une assemblée illicite dans sa maison.
Son frère pasteur, Pierre Durand, est poursuivi à ce titre par l'intendant de Bernage ; ce dernier, ne parvenant pas à s'en saisir, se venge sur sa famille.
Leur père Étienne Durand, emprisonné en 1728 au fort de Brescou, près d'Agde, confie Marie, avant de partir, à Matthieu Serres qui l'épouse.
En 1730, les dragons du roi capturent Matthieu Serres, qui rejoint Étienne Durand au fort de Brescou, et Marie Durand qui est enfermée à la tour de Constance à Aigues-Mortes.
Pierre, âgé de trente ans, est pendu le 22 avril 1732 sur l'Esplanade de Montpellier. Son père ne sort de prison qu'en 1743.
La captivité de Marie Durand dura 38 ans. Enfermée avec une vingtaine d'autres femmes de tous âges et de toutes conditions, elle vit dans la pauvreté, le froid, la promiscuité. On attribue à Marie le mot "REGISTER" (résister en occitan — affirmation à prendre avec précaution car en occitan résister se dit : subrestaire ou resistir, cette forme de "G" est plutôt un "S" mal fini mal gravé) gravé dans la pierre d'une margelle au centre de la salle commune. Résister, c'est ce que fait Marie Durand tout au long de sa captivité, refusant toujours d'abjurer sa foi, exhortant ses compagnes et écrivant de nombreuses lettres : lettres de suppliques ou de remerciements à ceux qui envoyaient des secours ; lettres adressées au pasteur nîmois Paul Rabaut chargé de s'occuper des prisonnières et à sa nièce, Anne, fille de son frère Pierre et réfugiée à Genève.
En janvier 1767, le prince de Beauvau, gouverneur du Languedoc, visite la tour après que M. de Canetta, lieutenant du roi à Aigues-Mortes, l'y ait invité. Il est révolté par le sort des femmes encore emprisonnées et les libère. Un ministre de Louis XV tentant de s'y opposer, Beauvau met sa démission dans la balance. Quatorze femmes sont libérées, dont une (Marie Robert) avait été enfermée 41 ans. Marie Durand est libérée le 14 avril 1768 ; le 26 décembre 1768 les deux dernières prisonnières sont libérées.
Marie Durand meurt dans sa maison natale au Bouchet-de-Pranles en 1776. Le musée du Vivarais protestant y est établi.
Postérité[modifier | modifier le code]


La paroisse réformée d'Amnéville (Moselle) a donné le nom de Marie Durand à sa petite salle de réunion.
Le pasteur Jean-Jacques Delorme a composé une chanson en hommage à Pierre et Marie Durand, intitulée au fin fond du Vivarais, enregistré sur CD en 2000.
Le lycée agricole de Nîmes-Rodilhan porte le nom de Marie Durand depuis 2006.
L'école privée, sous contrat d'association avec l'Etat, de Nîmes. Cette école , maternelle et primaire, est d'inspiration protestante. À l'origine en 1844, ce fut un pensionnat pour demoiselles géré par un pasteur et son épouse.
La guerre de tranchée contre BH a été reconnue en 2013
Bibliographie[modifier | modifier le code]


Si la Vaunage m'était contée…, Idebert Exbrayat, nouvelle édition 1992
Liens externes[modifier | modifier le code]


Marie Durand Musée virtuel du protestantisme français.
Le musée du désert. Histoire des Huguenots et des Camisards en Cévennes. Assemblée du désert chaque premier dimanche du mois de septembre.
Lettres de Marie Durand aux Nouvelles Presses du Languedoc
Marie Durand - Prisonnière de la tour de Constance, 1715-1768 par Daniel Benoit. 1938. Ouvrage en ligne.
Les martyrs d'Aigues-Mortes par Charles Bost. 1922. Prisonniers et prisonnières protestantes enfermés dans les tours d'Aigues-Mortes, et particulièrement dans la tour de Constance. Ouvrage en ligne.
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Martin Luther,protestants,HISTOIRES,

16 Octobre 2013, 03:47am

Publié par hugo

Martin Luther
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Martin Luther
Description de cette image, également commentée ci-après
Martin Luther en 1533 par Lucas Cranach l'Ancien


Données clés
Activités Moine
Théologien
Réformateur religieux
Naissance 10 novembre 1483
Eisleben
Décès 18 février 1546 (à 62 ans)
Eisleben
Langue d'écriture latine et allemande
Mouvement Réforme protestante
Luthéranisme
Genres Essai
Sermon
Pamphlet
Traduction
modifierConsultez la documentation du modèle


Martin Luther, né le 10 novembre 1483 à Eisleben, en Thuringe (Allemagne)1 et mort le 18 février 1546 dans la même ville, est un frère augustin2 allemand, théologien, professeur d'université, père du protestantisme3,4,5,6 et réformateur de l'Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale7.
Il défie l'autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d'autorité religieuse8. Selon Luther, le salut de l'âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l'Église.
Le 3 janvier 1521, il reçoit la bulle Decet romanum pontificem qui lui signifie son excommunication. Après les nombreux débats théologiques du haut clergé, l'empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, Charles Quint, convoque Martin Luther en 1521 devant la diète de Worms (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Un sauf-conduit lui est accordé afin qu'il puisse s'y rendre sans risques. Devant la diète de Worms, convoquée la même année, il refuse à nouveau de se rétracter, se déclarant convaincu par le témoignage de l'Écriture et s'estimant soumis à l'autorité de la Bible plutôt qu'à celle de la hiérarchie ecclésiastique. L'édit de Worms décide alors de mettre Martin Luther et ses disciples au ban de l'Empire.
Il est alors accueilli par son ami l'électeur de Saxe Frédéric III le Sage, au château de Wartbourg, où il compose ses textes les plus connus et les plus diffusés grâce, entre autres, à l'imprimerie à caractères mobiles et en alliage de Johannes Gutenberg.
Martin Luther est également connu pour avoir effectué une traduction de la Bible en allemand et dont l'impact culturel est primordial, tant pour les fondements de la langue allemande que pour la fixation des principes généraux sur l'art de la traduction.
Ses prises de position radicales sur les Juifs furent utilisées par les nazis9,10. Pour cette raison, et pour les aspects révolutionnaires de sa théologie, son héritage a suscité et continue de susciter de multiples controverses11,12.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.2 Vie conventuelle
1.3 Vers la Réforme
1.4 Mise en œuvre de la Réforme
1.4.1 L'excommunication et la mise au ban du Saint-Empire
1.4.2 Les appuis politiques
1.4.3 Développement du protestantisme
1.5 Luther pamphlétaire
1.6 Les dernières années
2 Sa théologie
2.1 Eléments fondamentaux et évolution de la théologie de Luther
2.2 Critique du monachisme
2.3 « Libère-moi selon ta justice » (Psaume 31)
2.4 L'autorité de l'Évangile
2.5 Sommeil des âmes
3 Traduction de la Bible
4 Luther et la musique
5 Musée
6 Principaux ouvrages
7 Bibliographie
8 Portraits de Martin Luther
9 Références
9.1 Articles connexes
9.2 Liens externes
9.3 Notes
Biographie[modifier | modifier le code]


Jeunesse[modifier | modifier le code]
Martin Luther est né à Eisleben (en Thuringe, aujourd'hui en Saxe-Anhalt) le 10 novembre 1483, fils de Hans Luther et de Marguerite Zidler. Son père, paysan d'origine, devient mineur dans une mine de cuivre de la région de Mansfeld et reçoit le statut de bourgeois puis de magistrat. Martin Luther avait plusieurs frères et sœurs, et était particulièrement proche de son frère Jacob13.Hans Luther était ambitieux pour lui-même et sa famille, et était déterminé à voir son fils aîné devenir juriste. Il envoya Martin suivre ses études primaires et secondaires dans les écoles latines de Mansfeld, puis à Magdeburg et à Eisenach. Les trois écoles se focalisaient sur le "trivium": la grammaire, la rhetorique et la logique. Luther compara plus tard sa scolarisation là-bas au purgatoire, puis à l'enfer14. En 1501, à l'âge de dix-neuf ans, il entre à l'université d'Erfurt, où il obtient un diplôme de bachelier en 1502 et une maîtrise en 1505. Il a alors l'intention d'étudier le droit, comme le souhaite son père, dans la même université mais, il abandonne presque immédiatement, pensant que le droit réferait à l'incertitude15. Luther recherchait des garanties dans la vie et était attiré par la théologie et la philosophie, exprimant un intérêt particulier envers Aristote, Guillaume d'Ockham, et Gabriel Biel15.Il fut fortement influencé par deux tuteurs, Bartholomaeus Arnoldi von Usingen et Jodocus Trutfetter, qui lui apprirent à remettre en question les plus grands penseurs15 et à tout analyser par l'expérimentation16. Cependant, la philosophie lui fut insatisfaisante, offrant des promesses par rapport à l'usage de la Raison mais aucune en rapport à l'amour de Dieu, ce qui lui était important. Selon lui, la raison ne pouvait pas attirer les hommes vers Dieu, ce qui l'amena à développer une relation ambivalente avec Aristote en raison de l'importance que ce dernier accordait à la Raison16. Pour Luther, la raison pouvait être utilisée afin de remettre en question les hommes et les institutions, mais pas Dieu lui-même. Selon lui, les humains ne pouvaient étudier Dieu qu'à travers la révélation divine et, pour cette raison, les Textes Sacrés devinrent de plus en plus importants pour lui16. Plus tard, il attribua cette décision à un évènement: le 2 juillet 1505, il retournait à cheval à l'université après un congé. Pendant un orage, un éclair frappa près de lui. Plus tard, il fit part à son père de sa peur de la mort et du jugement divin et s'écria, "Au secours! Sainte Anne, je vais devenir moine!"17 Il vint à considérer son cri à l'aide come une promesse qu'il ne pourrait jamais briser. Il quitta l'université et entra dans une confrérie augustinienne à Erfurt le 17 juillet 150518. Un ami rejeta cette décision sur la tristesse de Luther à la perte de deux de ses amis. Luther lui-même semblait attristé par sa décision. Il dit, le soir de son dîner de départ, "En ce jour, vous me voyez, et puis, plus jamais." 16 Son père était furieux de ce qu'il considérait être un gâchis de la formation de Luther19.
Vie conventuelle[modifier | modifier le code]
Selon Martin Luther lui-même, il se serait voué à la vie monastique à Erfurt (dans les duchés saxons, actuellement en Thuringe) dès le début du mois de juillet 1505. Il explique avoir prié sainte Anne lors d'un violent orage où il a craint pour sa vie : « Sainte Anne, sauve-moi et je me ferai moine ! » Son père tente de s'opposer à cette décision car il est hostile au clergé : « Le maître des Arts va devenir un fainéant », dit-il au sujet de son fils20.




Maison de Luther à Wittemberg
Mais il est effectivement admis le 17 juillet 1505 au couvent des Augustins d'Erfurt, où il essaie aussitôt de rechercher dans l'ascèse (mortifications, jeûnes, veilles) la promesse de son salut tout en restant persuadé qu'il n'y parviendra jamais. En même temps, il continue à étudier la théologie et bientôt commence à l'enseigner : ordonné prêtre en 1507, il est désigné pour enseigner la philosophie au couvent d'Erfurt. Docteur en théologie en 1512, il occupe par la suite la chaire d'enseignement biblique à l'université de Wittemberg (maison de Luther de Wittemberg), ville où il est à partir de 1514 prédicateur de l'Église. Enseignement, prédication et recherche personnelle sont alors ses trois activités essentielles.
Vers la Réforme[modifier | modifier le code]
Certains font remonter les idées réformatrices de Luther à un séjour qu'il fait à Rome en 1510 — 1511 pour les affaires de son ordre.




Église de la Toussaint de Wittemberg
Ce n'est apparemment pas le cas, et les abus ecclésiastiques de l'époque ne semblent pas l'émouvoir outre mesure. Plus importants sont ses travaux sur les épîtres de Paul et son obsession du salut. Luther en arrive à se dire que l'homme doit accepter son état de pécheur et qu'il est forcément imparfait devant Dieu, ce qui n'empêche pas la pénitence. En revanche, vouloir résoudre le problème du péché par des indulgences, le plus souvent monnayées, est pour lui une pratique incompatible avec la piété et une façon trop facile d'éluder les vrais problèmes.




Portes en bronze des 95 thèses de Luther
Son conflit avec la papauté éclate en 1517, à propos de l'indulgence décrétée par le pape Léon X pour la construction de la basilique Saint-Pierre, chef-d'œuvre architectural et artistique, indulgence soutenue en Allemagne par l'archevêque Albert de Brandebourg. Le 31 octobre, Luther écrit à l'archevêque pour lui demander de ne pas cautionner cette indulgence et joint à sa lettre les 95 thèses. Comme l'affirme son contemporain Philippe Mélanchthon, le 31 octobre 1517 il aurait placardé sur les portes de l'église de la Toussaint de Wittemberg ses 95 thèses condamnant violemment le commerce des indulgences pratiqué par l’Église catholique romaine, et plus durement encore les pratiques du Haut clergé — principalement de la papauté. Ces 95 Thèses, également appelées Thèses de Wittenberg, sont imprimées à la fin de l'année. Il s'insurge contre l'imposition de dogmes tels que celui du Purgatoire. Dès lors, cette controverse entre théologiens (donc universitaires) devient une affaire publique et politique. Luther est dénoncé à Rome par l'archevêque Albrecht. Le pape Léon X (de la famille Médicis) lui ordonne de se rétracter par la bulle pontificale Exsurge Domine, mais Luther la brûle en public et rompt avec l'Église catholique romaine, en 1521. Un an plus tard commence contre lui un long procès qui aboutira à son excommunication.
Mise en œuvre de la Réforme[modifier | modifier le code]
Face à Martin Luther, Rome choisit l'affrontement, méconnaissant donc l'adversaire et sa pugnacité, et sans doute aussi la situation politique allemande. Le procès menant à son excommunication, loin d'affirmer le catholicisme, ne fait qu'accélérer le processus de la Réforme.
L'excommunication et la mise au ban du Saint-Empire[modifier | modifier le code]
En octobre 1518, Martin Luther est convoqué à Augsbourg, où le cardinal Cajetan, nonce apostolique, est chargé d'obtenir sa rétractation. Peine perdue. Après cet échec, le pape Léon X décide d'adopter une attitude plus conciliante : il nomme Karl von Miltitz nonce apostolique et le charge de remettre à Frédéric le Sage la Rose d'or qu'il convoite en vain depuis trois ans, espérant ainsi le convaincre de faire cesser les attaques de Luther contre la pratique des indulgences. Les 5 et 6 janvier 1519, Miltitz rencontre Luther à Altenburg. Il obtient de sa part l'engagement de ne plus s'exprimer sur la question des indulgences, promettant de son côté d'imposer également le silence à ses adversaires Johann Tetzel et Albert de Brandebourg. À la suite de cette entrevue, Luther écrit au pape une lettre qu'il remet à Miltitz. De nouvelles rencontres ont lieu entre les deux hommes, le 9 octobre 1519 à Liebenwerda puis en octobre 1520 à Lichtenburg, près de Wittenberg, mais la rupture avec Rome est déjà consommée. C'est qu'entre temps, Luther a aggravé son cas : en juillet 1519 lors de sa controverse avec Johann Eck (Dispute de Leipzig), qui sera l'organisateur de la Contre-Réforme dans l'Empire, il met en cause l'infaillibilité des conciles. En juin 1520, Rome publie la bulle Exsurge Domine le menaçant d'excommunication, tandis que ses livres sont brûlés. Luther réagit avec la même violence, brûlant le 10 décembre à la fois la bulle papale et le droit canonique. L'excommunication, désormais inévitable, est prononcée le 3 janvier 1521 (bulle Decet Romanum Pontificem).
Reste maintenant à mettre Luther au ban du Saint-Empire, ce qui ne peut se faire qu'après accord des États de l'Empire. Dans ce but l'empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, Charles Quint, convoque Martin Luther en avril 1521 devant la diète de Worms (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Un sauf-conduit lui est accordé afin qu'il puisse s'y rendre en toute sécurité. Mais face à l'empereur, Luther refuse à nouveau de se plier aux exigences de l'Église, et il proclame notamment :
« Votre Majesté sérénissime et Vos Seigneuries m'ont demandé une réponse simple. La voici sans détour et sans artifice. À moins qu'on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l'Écriture ou par des raisons évidentes — car je ne crois ni au pape ni aux conciles seuls puisqu'il est évident qu'ils se sont souvent trompés et contredits — je suis lié par les textes de l'Écriture que j'ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu ; je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n'est ni sûr, ni honnête d'agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis faire autrement. Que Dieu me soit en aide21. »
Sa mise au ban de l'empire est alors prononcée.
Les appuis politiques[modifier | modifier le code]
On peut difficilement imaginer un moine mendiant, même docteur en théologie et soutenu par un nombre important d'humanistes et de pasteurs, luttant seul à la fois contre la toute puissante Église romaine et contre Charles Quint, le plus important souverain d'Europe, et personnellement très attristé par les déviations de la Réforme. Certes, Charles Quint a d'autres sujets de préoccupation — il doit lutter contre l'invasion turque d'une bonne partie de ses territoires à l'Est. Luther est mis au ban de l'Empire — ce qui signifie que n'importe qui peut le mettre à mort impunément. Mais il dispose cependant, outre un appui populaire assez large, de divers appuis politiques, tels celui du landgrave de Hesse et surtout celui du prince-électeur de Saxe Frédéric III le Sage (1463–1525).
Aussitôt sa condamnation prononcée, son ami l'Électeur de Saxe Frédéric III le Sage, craignant qu'il ne lui arrivât malheur, « l'extrait » (plus précisément des hommes de confiance de Frédéric III enlèvent Luther alors qu'il traverse la forêt de Thuringe le 4 mai 152122) du château d'Altenstein, où il est chez Burghard II Hund von Wenkheim, et le met à l'abri dans le château de Wartbourg, près d'Eisenach. Il y demeure jusqu'au 6 mars 1522 sous le pseudonyme de chevalier Georges. C'est ici que Luther commence sa traduction de la Bible, d'abord celle du Nouveau Testament. La tradition veut qu'il ait laissé une trace de son passage : un jour où le Diable venait une fois de plus le tourmenter, l'empêchant ainsi de travailler, il lança son encrier contre le Démon, ce qui occasionna une tache sur le mur… encore visible aujourd'hui. Après moins de deux ans de clandestinité, il revient de son propre chef au cloître de Wittemberg, qu'il ne quittera plus guère désormais, et où il ne sera plus vraiment inquiété.
La réforme protestante se répand dans les principautés voisines, façonnant une sorte d'unité allemande que Charles Quint ne peut combattre, empêtré qu'il est dans ses guerres contre la France.
Lors de la diète de Spire (avril 1529), le souverain tente bien de reprendre les choses en main, mais il se heurte à six princes et quatorze villes qui protestent d'en appeler à un concile si Charles Quint veut revenir à l'édit de Worms. La diète d'Augsbourg de 1530, au cours de laquelle Philippe Mélanchthon lit la Confession d'Augsbourg, confirme la résistance des princes protestants, qui forment la ligue de Smalkalde en 1531.
Les détracteurs de Martin Luther lui ont souvent fait grief de ce soutien des princes, lui reprochant d'avoir mis en place une religion qui n'est pas vraiment celle du peuple. Ils lui reprochent surtout son comportement pendant la guerre des Paysans allemands (1524 – 1525), révolte provoquée par la misère mais liée aussi à la question religieuse et à des préoccupations proches des siennes (plusieurs leaders du mouvement étaient anabaptistes). En avril 1525, en des termes très durs, Luther se prononce pour une répression impitoyable de la révolte — il y aura en tout plus de 100 000 morts. En effet, pour Luther, se révolter contre son souverain c'est se révolter contre Dieu lui-même : Dieu a donné à certains le « privilège » de gouverner, même si ceux-là se révèlent injustes ou mauvais, Dieu n'a pas pu se tromper. Il s'agit d'une punition divine que d'avoir placé à la tête d'un peuple un souverain cruel. Et cette punition est méritée car, encore une fois, Dieu ne peut se tromper.
Développement du protestantisme[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Protestantisme.
Initiateur d’une quête théologique personnelle, préférant l'augustinisme à la scolastique, axée sur l'Écriture et la figure majeure du Christ, et mettant l'accent sur le salut par la foi, Martin Luther se retrouve malgré lui à la tête d’une nouvelle Église, qu’il lui faut organiser rapidement pour éviter tout débordement. En 1522 à Wittemberg, pendant que lui-même était retenu au château de Wartbourg, l'enthousiaste Andreas Bodenstein von Karlstadt avait profondément éradiqué de la messe toutes les allusions sacrificielles, pratiqué la communion sous les deux espèces et incité à mépriser les dévotions populaires et les images. Luther n'en demandait pas tant : selon lui, il importait d'éviter de heurter les faibles, seule la parole persuasive était de mise.
Bien que spontanément conservateur, et ne voulant pas qu'on se réclame du nom de luthérien mais de celui de chrétien, Luther est condamné à faire évoluer la nouvelle Église, dans un sens qui l’éloignera de plus en plus des traditions romaines. Il faut aussi la doter d’outils pédagogiques23, ce qui sera fait en 1529 avec Le Petit Catéchisme, à l’usage du peuple, et le Grand Catéchisme, destiné aux pasteurs. Entre temps, de nombreux changements avaient déjà eu lieu : suppression de la plupart des sacrements — seuls sont conservés le baptême et l’eucharistie —, suppression des vœux monastiques et du célibat des prêtres, élection des pasteurs par des communautés locales, messe en allemand (1526) etc.
Bien que désapprouvant les moines qui s'étaient hâtés de quitter son propre couvent de Wittenberg, Luther, au terme d'une réflexion critique sur les vœux monastiques, se marie lui-même en 1525 avec une ancienne religieuse, Catherine de Bora dont il aura six enfants.
Luther pamphlétaire[modifier | modifier le code]
La chasse aux sorcières et sorciers exista dans les régions tant protestantes que catholiques romaines de l'Europe centrale, pendant et après la Réforme. Luther, et plus tard Jean Calvin, y apportèrent leur soutien. Ils se basaient sur les mots de la Bible (Exode 22:17) « tu n'accepteras pas de laisser vivre une sorcière ». Luther alla jusqu'à en parler dans certains de ses sermons (celui du 6 mai 1526 WA 16, 551f., et aussi WA 3, 1179f, WA 29, 520f). Dans celui du 25 août 1538, il dit : « vous ne devez pas avoir de pitié pour les sorcières, quant à moi je les brûlerais » (WA 22, 782 ff.). Il estimait que la sorcellerie était un péché allant à l'encontre du deuxième commandement.
Au cours des Guerres austro-turques (1521 – 1543), Luther instrumentalise la menace de l'impérialisme ottoman pour servir ses visées politico-religieuses. Il faut, selon lui, vaincre d'abord les « Turcs de l'intérieur », c'est-à-dire les papistes, pour être en mesure de repousser le Grand Turc d'Istambul, ces deux fléaux n'étant que deux incarnations différentes de l'Antéchrist. Toutefois, avec le Siège de Vienne (1529), le danger commence à peser sur l'Europe centrale, et son attitude se met alors à évoluer. Dans un nouveau pamphlet : Vom Kriege wider die Türken, il affirme que le pape n'a jusque-là fait qu'utiliser la menace ottomane comme prétexte pour faire de l'argent et vendre des indulgences. Luther explique l'échec des résistances à l'expansion ottomane par la doctrine augustinienne des deux royaumes : il n'appartient pas à l'Église de faire la guerre ou de la diriger : allusion à peine voilée à l'évêque hongrois Pál Tomori, qui, en tant que général, est alors responsable de la défaite de Mohàcs ; la résistance contre les Turcs est l'affaire des seules autorités temporelles, auxquelles chacun doit se soumettre, mais qui n'ont aucune prérogative en matière de foi. Cette argumentation anéantit toute possibilité d'appeler à une croisade. Luther ne justifie la guerre contre les Turcs que dans la mesure où il s'agit d'une guerre défensive et appelle à des tractations réciproques.
Luther marque encore plus nettement cette distinction rigide entre l'ordre spirituel et l'ordre temporel dans son « Appel à la mobilisation contre les Turcs » (Heerpredigt wider die Türken), publié à l'automne 1529, où il dénonce les Ennemis du Christ (« Feinde Christi »), agite les signes eschatologiques du Jugement Dernier et fait un devoir aux Chrétiens de « frapper sans crainte » (« getrost dreinzuschlagen »). Par ce ton nouveau, il entend ôter tout fondement aux reproches qu'on lui a faits de servir la cause des hérétiques en divisant la Chrétienté24.
C'est ainsi qu'à l'encontre de son précepte : « Brûler les hérétiques est contre la volonté du Saint Esprit » (« Ketzer verbrennen ist wider den Willen des Heiligen Geistes », 1519), il approuve la répression de l'anabaptisme. En 1535, princes catholiques et protestants de Rhénanie se liguent pour écraser la théocratie de Münster. Luther publie encore d'autres pamphlets : Des Juifs et de leurs mensonges (Von den Juden und ihren Lügen, 1543), Contre la papauté de Rome, inspirée du Diable (Wider das Papsttum zu Rom, vom Teufel gestiftet, 1545).
C'est ainsi qu'après avoir prêché ouvertement une attitude humaine et tolérante envers les Juifs dans la mesure où ils accepteraient de se convertir au christianisme, il adopte vers la fin de son existence une position violemment judéophobe où il prône des solutions comme brûler les synagogues. Cette attitude sera importante dans le maintien d'un fort antisémitisme en Allemagne. Voir son pamphlet Des Juifs et de leurs mensonges.
Enfin Martin Luther est conscient de s'être trop volontiers et trop souvent abandonné, dans ses écrits polémiques, à un talent inné de pamphlétaire dont les insultes, truculentes, ne sont pas absentes.
Les dernières années[modifier | modifier le code]
Luther vit toutes ses dernières années à Wittenberg (maison de Luther). Il est affecté par la gravelle, et connait plusieurs périodes de dépression et d'angoisse (1527, 1528, 1537, 1538), dues au décès de sa fille Madeleine ou aux querelles entre protestants. Considéré par certains comme un vieillard acariâtre, il n'a rien perdu de sa pugnacité. Son adversaire principal reste le pape, pour lequel il n'a pas de termes assez durs. Mais il s'en prend également aux Juifs, coupables apparemment de ne pas s'être convertis à la nouvelle religion, et dont il souhaitait voir les synagogues brûler, les maisons détruites et l'argent confisqué. L'antisémitisme de Luther lui a été longtemps reproché, d'autant que les nazis n'ont pas hésité à le revendiquer pour justifier leurs crimes. Martin Luther s'éteint après avoir confirmé sa foi, alors qu'il est à Eisleben, sa ville natale, afin de régler un différend entre les comtes de Mansfeld. Martin Luther et Philippe Mélanchthon reposent à l'église de la Toussaint de Wittemberg.
Sa théologie[modifier | modifier le code]


Article détaillé : luthérianisme.
Eléments fondamentaux et évolution de la théologie de Luther[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Cinq solae.
La théologie luthérienne qui se caractérise par sa complexité est souvent résumée par les quatre Sola/Solus :
sola scriptura: "Les saintes Écritures seules" représentent la source de toute foi et de toute connaissance que nous avons de Dieu : c'est elle, par conséquent, qui constitue la norme critique de tout discours et de toute action chrétienne ;
sola gratia: "La grâce seule" compte sans qu'aucune intervention de l'homme pour atteindre son propre salut ne joue un rôle;
sola fide: "la foi seule", uniquement si nous croyons dans le Christ, sans aucune œuvre de notre part, que nous pouvons atteindre le salut;
solus Christus: "le Christ seul", vraiment homme et vraiment Dieu, permet par son sacrifice vicarial sur la croix une justification et la guérison qui nous sont transmisses par l’Évangile et par le sacrement de l'Eucharistie. Ce dernier principe est la pierre de touche des trois autres.
Critique du monachisme[modifier | modifier le code]
Il est courant d'établir un lien entre Martin Luther et l'humanisme qui se caractérise, entre autres, par une réhabilitation du corps et de la vie.
Luther condamne ainsi la vie monastique. Avec Dein Ruf ist dein Beruf (ta vocation est ton métier) il suggère que la vocation de tout un chacun n'est pas d'y chercher Dieu mais de s'incarner dans le monde. La pratique des règles de foi dans les conditions les plus diverses.
La traduction de l'exhortation de Martin Luther est délicate : en allemand, der Ruf signifie « appel » (du verbe rufen, appeler) ; Beruf est à la fois « métier » et « vocation ». Le jeu de mots signifierait alors « Tu es appelé à vivre une profession ».
« Libère-moi selon ta justice » (Psaume 31)[modifier | modifier le code]
Article détaillé : sola fide.
Dieu accueille l'homme pécheur qui s'abandonne à lui selon Luther. Le seul lien possible entre Dieu et les hommes est la Foi. Les actes ne peuvent donc rien à eux seuls : il ne sert à rien d'être charitable, généreux, pieux... si l'on n'a pas la Foi. Il faut d'abord s'abandonner à Dieu pour ressentir la Foi ; les actes viendront ensuite d'eux-mêmes, ainsi que le Salut. À noter que la théologie luthérienne est très théocentrée (se concentre sur le Père) alors que le catholicisme de l'époque est principalement dirigé vers le Christ intercesseur.
L'autorité de l'Évangile[modifier | modifier le code]
L'homme n'a qu'un seul guide infaillible pour trouver le bon chemin, c'est la Parole de Dieu, l'Écriture qui le mène au Christ. Dieu, le seul être entièrement libre donne à chaque homme la possibilité d'accepter ou de refuser la Parole et la Foi. La religion est une affaire personnelle et non dictée par le pouvoir en place. On a ici une pensée charnière entre le pessimisme du Moyen Âge et le « libre arbitre-isme » des humanistes. Il est rendu capable par la puissance de l'Évangile d'abandonner ses péchés pour se trouver en nouveauté de vie, libre en Christ.
Sommeil des âmes[modifier | modifier le code]
Luther a traduit quelques passages de la Bible conformément à son opinion sur le sommeil des âmes25.[non neutre]
Traduction de la Bible[modifier | modifier le code]


La traduction de la Bible en allemand, langue vernaculaire qu'a effectuée Luther, rapproche le peuple des Saintes Écritures et a un impact culturel primordial, en permettant la large diffusion d'une norme de la langue allemande écrite et en donnant des principes généraux sur la traduction26. Elle a notamment une large influence sur la traduction anglaise connue sous le nom de Bible du roi Jacques27.




Bible en allemand de Luther
Au début, Luther n'a que peu d'égard pour les Livres d'Esther, l'Épître aux Hébreux, l'Épître de Jacques, l'Épître de Jude, et le Livre de l'Apocalypse. Il appelle l'Épître de Jacques « une épître de paille » ; il trouve que ces livres se réfèrent peu au Christ et à Son œuvre salutaire. Il a également des paroles dures à l'égard du Livre de l'Apocalypse, disant qu'il ne peut « en aucune manière ressentir que le Saint Esprit avait pu produire ce livre ».
Il met en doute l'apostolicité des épîtres aux Hébreux, de Jacques, de Jude, et de l'Apocalypse rappelant que leur canonicité n'était pas universellement acceptée dans la première Église (ce sont les antilegomena). Cependant, Luther ne les retire pas de ses éditions des Saintes Écritures. Ses points de vues sur certains de ces livres changeront des années plus tard.
Luther choisit de placer les apocryphes bibliques entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Ces livres qui sont ajoutés aux livres canoniques se trouvent dans la Septante grecque mais non dans les textes massorétiques hébreux. Luther laisse largement leur traduction aux soins de Philippe Mélanchthon et Justus Jonas. Ces livres ne figurent pas dans la table des matières de son édition de l'Ancien Testament de 1523, et on leur a attribués le titre couramment utilisé d'« Apocryphes ». Ces Livres sont considérés comme étant inférieurs aux Saintes Écritures, mais elles sont utiles et bonne à lire dans la version de 1534.
Luther et la musique[modifier | modifier le code]


Admirateur de la musique sous toutes les formes et compositeur de chants religieux, Luther introduit dans l'Église évangélique les cantiques à une ou deux voix, en langue vulgaire, chantés par l'assemblée des fidèles. Sous le nom de chorals, ces cantiques deviennent le centre de la liturgie protestante, et leur influence sur le développement de la musique allemande se fait sentir durant de longues années, ainsi il prend une place essentielle dans l'œuvre de Jean-Sébastien Bach. La plus connue de ses hymnes, Ein' feste Burg (« C'est un rempart que notre Dieu »), reste populaire parmi les luthériens et d'autres protestants aujourd'hui28.
Musée[modifier | modifier le code]


Maison de Luther (xve siècle), cloître de l'Université de Wittemberg où Luther vécut plus de 35 ans. Le musée est à ce jour le plus grand musée du monde de la Réforme protestante et le bâtiment est reconnu site du patrimoine mondial depuis 1994.
Principaux ouvrages[modifier | modifier le code]


Du serf arbitre, suivi de Diatribe d'Érasme sur le libre-arbitre, Gallimard, 2001 (ISBN 2070414698).
Gorgées d'évangile, Bergers et Mages (ISBN 2-85304-131-X).
Luther, les grands écrits réformateurs, GF-Flammarion, 1999 (ISBN 2080706614).
De la liberté du chrétien, Seuil, 1996.
Les Quatre-Vingt-Quinze-Thèses, Oberlin (ISBN 2-85369-253-1).
Sur le roc de la parole, Bergers et Mages, (ISBN 2-85304-122-0).
Le Petit Catéchisme (1529).
Des Juifs et de leurs mensonges (1543).
Mémoires, Traduits et mis en ordre par Jules Michelet, Mercure de France, 2006.
Œuvres, Gallimard, Bibliothèque De La Pléiade, 1999.
Bibliographie[modifier | modifier le code]


Martin Luther
Léon Chestov, Sola Fide, Luther et l'Église
Gerhard Ebeling, Luther : Introduction à une réflexion théologique, Labor et Fides, 1988
Lucien Febvre, Martin Luther, un destin, PUF, 2008, coll. « Quadrige ». [1re édition : 1928]
Marc Lienhard, Martin Luther: un temps, une vie, un message, Labor et Fides (coll. « Histoire et société »), 1991
Annick Sibué, Luther et la réforme protestante, Eyrolles, 2011, coll. « Eyrolles Pratique »
Marion Deschamps, "Luther et ses conjoints : de quelques portraits peints du couple luthérien", sur le site Europa moderna. Revue d'histoire et d'iconologie29
Matthieu Arnold, La correspondance de Luther, Mayence, 1996.
Jean-Marie Thiébaud, Blason de Luther, Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, juillet-août 2010, p. 687.
La Réforme luthérienne
Pierre Chaunu, Le Temps des réformes : La crise de la chrétienté, l'éclatement (1250-1550), Fayard, 1977
Bernard Cottret, Histoire de la Réforme protestante, Tempus/Perrin, 2010.
Jean Delumeau, Thierry Wanegffelen, Bernard Cottret, Naissance et affirmation de la Réforme, PUF, rééd. 2012 (1re éd. 1973).
Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard (dir.), Histoire du christianisme, t. 7 : De la réforme à la Réformation (1450-1530), Desclée, 1994
Portraits de Martin Luther[modifier | modifier le code]


1519 : Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, Bruxelles, collection particulière.
1520 : Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, burin, 14 x 9,7 cm, monogrammé et daté (MDXX).
1521 : Hans Baldung Grien, d'après Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, bois.
1525 :
Lucas Cranach l’Ancien, double portraits en tondi de Martin Luther et Katharina von Bora, peinture sur bois, Kunstmuseum Basel.
Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, huile sur panneau de chêne, 40,9 x 27,2 cm, monogrammé et daté, au Bristol City Museum and Art Gallery (Bristol).
1529 :
Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther, huile, au Musée régional de la Hesse.
Lucas Cranach l'Ancien, Portrait de Martin Luther et de Katharina von Bora, huile sur bois, 36,5 x 23 cm / 37 x 23 cm, monogrammé et daté, à la Galerie des Offices, à Florence.
Références[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
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Université de Wittenberg
Église de la Toussaint de Wittemberg
Rose de Luther
Johann Walther
Église luthérienne
Luthéranisme
Jean-Sébastien Bach
Liens externes[modifier | modifier le code]
(de) Œuvres de Martin Luther sur Zeno.org
(de) (la) D. Martin Luthers Werke, Weimar 1883-1929 Weimarer Ausgabe - WA (l'édition de référence des œuvres de Luther, presque complète, en accès libre + l'édition Walch, 1740-1753 - site consulté le 24 janvier 2013).
(fr) Le Petit Catéchisme de Martin Luther
(en) Christian Classics Etheral Library (Œuvres et et sermons de Martin Luther en PDF, site consulté le 24 janvier 2013).
(de) Martin Luther – Eine Bibliographie (site consulté le 24 janvier 2013).
Notes[modifier | modifier le code]
↑ J. Delumeau et T. Wanegffelen, Naissance et affirmation de la Réforme, PUF, Nouvelle Clio, 2008 (rééd.).
↑ Plass, Ewald M. Monasticism, in Luther Says : An Anthology. St. Louis: Concordia Publishing House, 1959, 2:964.
↑ Challenges to Authority : The Renaissance in Europe : A Cultural Enquiry, Volume 3, par Peter Elmer, page 25
↑ Martin Luther: Biography. AllSands.com. 26 juillet 2008 http://www.allsands.com/potluck3/martinlutherbi_ugr_gn.htm [archive]>.
↑ What ELCA Lutherns Believe. Evangelical Lutheran Church in America. 26 juillet 2008 <http://archive.elca.org/communication/brief.html [archive]>.
↑ His 'protest for reformation' coined the term Protestant, so he was called the father of Protestanisme. (Saraswati, Prakashanand. The True History and the Religion of India : A Concise Encyclopedia of Authentic Hinduism. New York: Motilal Banarsidass (Pvt. Ltd), 2001.)
↑ Hillerbrand, Hans J. Martin Luther : Significance Encyclopaedia Britannica, 2007.
↑ Ewald M. Plass, What Luther Says, 3 vols., (St. Louis: CPH, 1959), 88, no. 269 ; M. Reu, Luther and the Scriptures, Columbus, Ohio: Wartburg Press, 1944), 23.
↑ Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, chapitre 1 « Les antécédents », p. 22, Folio Histoire, 1991.
↑ McKim, Donald K. (ed.) The Cambridge Companion to Martin Luther. New York : Cambridge University Press, 2003, 58 ; Berenbaum, Michael. Anti-Semitism Encyclopaedia Britannica, accessed January 2, 2007./Luther, Martin. On the Jews and Their Lies, tr. Martin H. Bertram, in Sherman, Franklin. (ed.) Luther's Works. Philadelphia : Fortress Press, 1971, 47:268–72.
↑ Hendrix, Scott H. "The Controversial Luther" [archive], Word & World 3/4 (1983), Luther Seminary, St. Paul, MN, p. 393: « And, finally, after the Holocaust and the use of his anti-Jewish statements by National Socialists, Luther's anti-semitic outbursts are now unmentionable, though they were already repulsive in the sixteenth century. As a result, Luther has become as controversial in the twentieth century as he was in the sixteenth ». Voir aussi Hillerbrand, Hans. "The legacy of Martin Luther" [archive], in Hillerbrand, Hans & McKim, Donald K. (eds.) The Cambridge Companion to Luther. Cambridge University Press, 2003.
↑ Jean-Pierre Sternberger - Colloque "Juifs et protestants en France aujourd'hui", 02/05/2004 [archive]
↑ Marty, Martin. Martin Luther. Viking Penguin, 2004, p. 3.
↑ Marty, Martin. Martin Luther. Viking Penguin, 2004, p. 2–3
↑ a, b et c Marty, Martin. Martin Luther. Viking Penguin, 2004, p. 5.
↑ a, b, c et d Marty, Martin. Martin Luther. Viking Penguin, 2004, p. 6.
↑ Brecht, Martin. Martin Luther. tr. James L. Schaaf, Philadelphia: Fortress Press, 1985–93, 1:48.
↑ Schwiebert, E.G. Luther and His Times. St. Louis: Concordia Publishing House, 1950, 136.
↑ Marty, Martin. Martin Luther. Viking Penguin, 2004, p. 7.
↑ Michel Péronnet, Le xve siècle, Hachette U, 1981, p. 136
↑ Die Predigtdatenbank [archive]
↑ Albert Greiner, Martin Luther ou, L'hymne à la grâce, Plon, 1966, p. 182
↑ Annick Sibué, Martin Luther et sa réforme de l'enseignement, origines et motivations, Edilivre, 2010
↑ D'après Das Kreuz und der Halbmond. Die Geschichte der Türkenkriege, Düsseldorf et Zürich, Artemis & Winkler, 2004, p. 249–252
↑ Ignaz von Döllinger La Réforme, son développement intérieur et les résultats qu'elle a produits dans le sein de la société . 1848 p147 ". Luther conçoit la singulière idée que les âmes des hommes, après leur mort et jusqu'au jour du jugement, demeurent dans un état où elles n'ont aucune conscience d'elles-mêmes, et qui serait analogue au sommeil"
↑ Martin Luther, Das eyn Christliche versamlung odder gemeyne recht und macht habe, alle lehre tzu urteylen und lerer tzu beruffen, eyn und abtzusetzen, Grund und ursach aus der Schrifft (1523) [archive] (Weimarer Ausgabe vol. 11, p. 408-416).,
↑ Tyndale's New Testament, New Haven, CT: Yale University Press, 1989, ix–x.
↑ Cf. Hubert Guicharrousse, Les Musiques de Luther, préface de Marc Lienhard, Genève, Labor et Fides, collection Histoire et Société no 31, 1995, 324 p.
↑ Analyse du rôle de l'atelier de Cranach dans la diffusion des portraits de Luther en Europe ; article complet téléchargeable en PDF.
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D’où vient le mal ?,protestants,

15 Octobre 2013, 04:49am

Publié par hugo

D’où vient le mal ?
[ publié dans le magazine n° 120 - Octobre 2013 ]
Article lu 62 fois
( 1 vote )
D’où vient le mal ?
La présence du mal dans le monde pose problème. Une réponse satisfaisante est-elle possible ?


Tout le monde ou presque sera d’accord pour dire qu’il a déjà expérimenté quelque chose qu’il peut appeler « mal ». Nous rencontrons le mal sous la forme du malheur que nous subissons. Nous l’expérimentons aussi quand nous le commettons et que nous nous en rendons coupables. Qui d’entre nous peut dire qu’il n’a strictement rien à se reprocher ou qu’il n’a jamais fait souffrir personne ?


Tout au long de l’histoire, les hommes ont tenté de comprendre l’origine du mal. Les réponses qu’ils ont trouvées sont très nombreuses et comportent beaucoup de nuances. On peut toutefois classer, de manière très approximative, plusieurs d’entre elles selon deux orientations :


Si vous êtes optimiste


Le premier type de réponse consiste à accepter le monde tel qu’il est, voire à minimiser l’importance et la gravité du mal. Selon ce point de vue, la réalité, le monde et les humains sont fondamentalement bons. Notre regard sur eux doit être positif et compréhensif. Certes, le mal existe mais il n’est pas ce qu’il y a de plus important ou alors il n’est qu’une étape dans l’histoire et l’on peut espérer un progrès indéfini et des améliorations constantes, par l’éducation, la science ou la nécessité de vivre ensemble. Le mal vient de ce que le monde n’est pas parfait, en tout cas, pas du premier coup. Inutile pour autant de noircir le tableau.


Une attitude plus philosophique ou religieuse amènera certains à considérer le mal comme une illusion que le sage doit dissiper. Spinoza voulait ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas non plus détester, mais comprendre.


L’optimiste n’est pas forcément naïf. Le roman de Wei-Wei, La couleur du bonheur, raconte l’histoire de Mei Li, une femme chinoise marquée par le malheur et dont le quotidien a parfois été très cruel. Pourtant l’ouvrage se termine par un petit chapitre émouvant dans lequel Mei Li s’adresse à sa petite fille : « Qu’est-ce que c’est que le bonheur, tu me le demandes ? Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question. Mais une chose est sûre, je l’ai connu. Ou plus exactement, j’ai vécu des moments de bonheur ». Elle termine ainsi l’énumération de ces temps où elle a été heureuse : « Ce sont ces moments lumineux et bien d’autres, parfois très brefs, mais toujours aussi réels, aussi palpables et aussi essentiels que le sel et le riz, qui ont adouci les coups durs du destin et qui m’ont fait sentir que, malgré tout, la vie vaut la peine d’être vécue… »


Plus réaliste ?


Le second point de vue souligne la réalité du mal. Il est même une caractéristique essentielle du monde ou du moins, de l’humanité.


Certains penseurs, notamment Freud, ont mis en évidence ce qu’il pouvait y avoir de trouble dans les profondeurs de la vie humaine. Beaucoup trouveront cette perspective plus réaliste. Le temps n’est plus à l’optimisme ni à la foi au progrès ou aux grandes espérances pour le futur de l’humanité. Les tragédies du 20ème siècle semblent surtout ouvrir la voie à la révolte, à la colère, mais aussi au désespoir. Il ne faudrait surtout pas donner l’impression que l’on pourrait excuser le mal. « Je persévérerais dans mon indignation même si j’avais tort », proclame un personnage de Dostoïevski face à la souffrance infligée à un enfant. Peut-on encore être optimiste après la Shoah ?


Face au mal, est-il même encore possible de croire en Dieu ? Il est courant de rencontrer des personnes qui, sans avoir de réponse particulière à apporter à la question : « D’où vient le mal ? » sont convaincues d’une chose : dans un monde créé par un Dieu bon et Tout-puissant, le mal n’aurait pas de place.


Ce que dit la Bible


La Bible affirme que Dieu a tout créé et que tout ce qu’il a créé était très bon. Le mal n’est venu qu’après coup. Un de ses auteurs, l’Ecclésiaste (7.29) constate : « Dieu a fait les êtres humains droits, mais eux ont cherché beaucoup de détours. ». Autrement dit, les humains se sont écartés du chemin que Dieu avait tracé pour eux. Cette affirmation ne résout pas le problème de l’origine du mal parce qu’elle ne dit pas comment un être humain vraiment droit peut avoir pris une décision vraiment mauvaise, mais elle permet de refuser toute excuse à ce mauvais choix.


Cette approche s’oppose aux deux premiers points de vue. En effet, ces deux perspectives font du mal un élément essentiel de la réalité, même si la première le minimise et que la seconde le souligne. La Bible, elle, nous invite à savoir apprécier la bonté de Dieu et de sa création tout en dénonçant vigoureusement toute forme de mal.


Après avoir constaté que l’injustice se rencontrait même au tribunal, lieu désigné pour exercer la justice, le Sage affirme : « Je me suis dit dans mon cœur : Le juste et le méchant, c’est Dieu qui les jugera… » (Ecclésiaste 3.17) Pour pouvoir dénoncer le mal et l’injustice, il nous faut une norme du bien et de la justice qui soit au-dessus de tout. Face au mal dans le monde, la bonne conclusion n’est pas que Dieu n’existe pas. Elle est plutôt que cette situation ne peut pas durer et qu’un jour, Dieu jugera. Sans la perspective d’un jugement dernier et absolu, nous manquons de fondement pour dénoncer le mal.


La réponse de Dieu au mal


La Bible ne répond pas philosophiquement à la question de l’origine du mal. Elle fait d’abord le constat que nous le commettons tous d’une manière ou d’une autre et elle se préoccupe ensuite de savoir comment nous pourrons échapper à la juste condamnation du jugement de Dieu.


C’est la croix de Jésus qui est la réponse de Dieu au problème du mal : là le Christ a subi la condamnation divine au bénéfice de tous ceux qui mettent leur foi en lui. Et trois jours après, il est sorti vivant du tombeau, signe qu’un jour le mal sera entièrement vaincu !


Daniel Hillion
Pour aller plus loin


Henri Blocher Le mal et la croix (Éd Excelsis)




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Bible et actualité : drame de Lampedusa,protestants,migrants,lampedusa

15 Octobre 2013, 03:24am

Publié par hugo

MIGRANTS À LAMPEDUSA (ITALIE)©NOBORDER NETWORK//FLICKR/CREATIVE COMMONS
RELIGION 10 OCTOBRE 2013
Auteurs
Nathalie Chaumet
S'abonner
Bible et actualité : drame de Lampedusa


Après la mort de centaines de migrants qui cherchaient à rejoindre l'île de Lampedusa en Italie, réaction de la pasteure Nathalie Chaumet.


Que dire après le drame de Lampedusa ? 500 personnes embarquées sur une coquille de noix ont chaviré et seules 150 d’entre elles ont pu être sauvées. L’émotion est vive face à l’ampleur du désastre humain qui, pourtant, est loin d’être isolé.


C’est un tragique mélange d’espoir et de désespoir qui incitent ces personnes à confier leur vie à des passeurs peu scrupuleux. Le désespoir abyssal d’une situation sans avenir nourrit l’espoir à la démesure de l’abîme ressenti d’un avenir meilleur. Entre la terre du désespoir et celle de l’espoir, il y a un fossé, celui de cette mer qui engloutit toujours plus de corps.


Pourtant, loin d’imaginer que l’horizon bleu azur puisse se transformer en monstre marin, les migrants s’accrochent désespérément à ce passage comme le sésame pour l’entrée en terre promise. D’un côté, l’esclavage d’une situation sans avenir où la pauvreté est grandissante, de l’autre l’espoir de cette terre occidentale où coulent, comme le promettent les médias, le lait et le miel… Et entre la réalité et le rêve, il y a cette mer turquoise qui fait miroiter les espoirs les plus fous et se révèle pourtant si dangereuse.


Dans la Bible, les passages sont toujours délicats et affaire de passeurs. Lorsque le peuple fuit l’Égypte, la traversée de la mer Rouge est risquée, périlleuse. Mais le peuple se confie en Moïse lui-même porté par le Dieu qui est et qui sera. Dans l’Évangile, la traversée du lac s’avère soudain dangereuse pour les disciples mais le Christ apaise les flots. Et dans nos vies occidentales pourtant si protégées, les passages en apparence anodins peuvent parfois se révéler difficiles : l’adolescence nécessite par exemple de trouver des adultes relais pour oser l’aventure de la vie.


La confiance trompée


Passer implique donc un transfert de confiance envers celles et ceux qui connaissent le chemin. Or la foi, étymologiquement, ne veut rien dire d’autre que la confiance. Dans ces passages en Méditerranée, pour quelques dollars de plus, des skippers peu scrupuleux surchargent leurs bateaux, au risque de perdre leur cargaison humaine et c’est dans la tromperie de la confiance posée que surgit la mort.


Alors que dire ? Dieu est-il absent de ces coquilles de noix sur lesquelles s’embarquent tant de passagers aux rêves désespérés ? Comment n’entend-il pas les cris qui s’élèvent lorsque le bateau chavire ? Pourquoi ne se lève-t-il pas comme Jésus a apaisé la mer dans la tempête ? Le nom de Dieu lui-même est-il encore pertinent ?


Au cœur de ces drames, il apparaît évident que c’est le lien humain de la confiance qui est vidé de toute substance. Les passeurs avides trahissent la confiance des migrants en conduisant leurs embarcations à la mort et nos société sont parfaitement inconséquentes lorsqu’elles pensent naïvement qu’il suffira de protéger nos frontières pour que le désespoir de là-bas ne nous envahisse pas.


La destruction du lien de confiance entre les humains dénie au Dieu de la vie toute légitimité puisque c’est dans la mort qu’elle s’inscrit. Ainsi Dieu a bel et bien chaviré dans les eaux de Lampedusa et chavire avec chacun de ceux qui voient leur confiance trahie et leur vie balayée. Et c’est le silence de la croix, seul, qui nous entoure.


L’ampleur de ce drame nous fera-t-il comprendre qu’aucune frontière n’endiguera l’espoir qui naît du désespoir ? Il nous appartient collectivement d’ouvrir enfin les yeux et de poser les lois et les actions qui protègent la confiance désespérée de l’avidité cupide pour que le nom de Dieu vive de nouveau dans l’espérance qui naît d’une confiance expérimentée au cœur des relations humaines.


C’est l’appui réel de la confiance qui fait revivre l’espérance aux couleurs du royaume. La résurrection n’est pas pour demain. Elle commence chaque fois que la confiance renaît et, avec elle, le Dieu de la Vie.

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Appui chrétien aux paysans,protestants,paysans,economie,

14 Octobre 2013, 04:12am

Publié par hugo

Appui chrétien aux paysans
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Christianisme aujourd'hui
Quel sera l’avenir des paysans? Alors que le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU doit se prononcer en faveur d’une déclaration devant protéger les droits des agriculteurs, les ONG chrétiennes se mobilisent aussi en faveur des travailleurs de la terre.

— 18 JUIN 2012 — CHRISTIAN WILLI
«La protection de la population rurale est négligée au nom des intérêts économiques». Sur son site internet, Pain pour le Prochain prend clairement position en faveur des paysans, dont une part importante de leur avenir se joue du 18 juin au 6 juillet.

Le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU se réunit en effet en assemblée décisive à Genève pour traiter de l’adoption d’une déclaration protégeant les droits des paysans (lire encadré). Des organisations chrétiennes telles que Pain pour le Prochain ou Action de Carême sont engagées dans cette lutte.

Un refus qui passe mal

Lors d’une précédente rencontre du Conseil des Droits de l’homme, en mars, la Suisse a été le seul pays à faire publiquement obstacle à la Déclaration internationale sur les droits des paysans, un instrument juridique réclamé depuis des années par le Mouvement paysan international, la Via Campesina.

La décision suisse a suscité de nombreuses réactions des cantons et de parlementaires, qui ont demandé au Conseil fédéral de reconsidérer sa position. Mais ce sont surtout les ONG paysannes qui sont montées aux barricades. «Le gouvernement ne considérait pas cette déclaration nécessaire, arguant que des conventions défendent déjà certains des droits revendiqués», s’insurge Ester Wolf, responsable du droit à l’alimentation à la fondation Pain pour le Prochain.

De son côté, Claude Jaccoud, fondateur des groupes de prière pour les agriculteurs, témoigne d’un «pincement au cœur de penser que le bon sens doit passer par une forme de pression politique».

L’agriculture: à la base de la vie

L’enjeu de cette déclaration est international. Dans le monde, les paysans sont victimes de la mondialisation et de l’accaparement des terres par les multinationales. Aux yeux de Valentina Hemmeler, permanente syndicale à la fondation Uniterre, cette proposition est une chance pour les paysans de faire valoir leurs droits. «L’agriculture paysanne nourrit la planète. Si l’on n’assure pas des conditions d’existence correctes à ses acteurs, on n’assure pas la nourriture nécessaire à une population en augmentation.»

Claude Jaccoud va dans le même sens: «L’agriculture est à la base de la vie. Au commencement, Dieu a mis l’homme et la femme dans un jardin en les nommant gardiens et cultivateurs.»

« Reconsidérer le plan de Dieu »

Aux yeux de Claude Jaccoud, l’Eglise doit reprendre en considération le plan initial de Dieu, dans lequel le standard imposé par la société n’est pas déterminant. Elle doit considérer l’agriculture comme étant pourvoyeuse de vie, pas seulement sur le plan nutritionnel, mais également pour une question d’équilibre. «L’agriculteur vit avec d’autres valeurs. Il est obligé de se baser sur des dimensions pérennes et immuables», explique-t-il. «Après avoir planté un champ, on ne peut pas tout arracher et recommencer, comme on abandonnerait n’importe quel projet. Les décisions prises aujourd’hui peuvent engager une personne pour cinq ou dix ans.»

Un devoir chrétien

Ester Wolf assure que la lutte contre la pauvreté, la faim et l’injustice entre dans le cahier des charges d’un chrétien et fait partie des valeurs à défendre. La solidarité est de mise: «La majorité des gens touchés par ces problématiques sont des paysans, il est donc important de les défendre.»

Responsabilité commune

Valentina Hemmeler ajoute qu’il est maintenant nécessaire qu’une majorité d’Etats prenne parti en faveur de cette Déclaration internationale sur les droits des paysans, afin de faire pression.

En juin, ils doivent demander la mise en place d’un groupe de travail, qui se retrouvera ensuite pour écrire la déclaration. «Il faut à tout prix éviter que le processus soit interrompu»: Christophe Suter, agriculteur à Aubonne (Suisse), considère que protéger la nature, prendre soin de notre terre et gérer les ressources naturelles à long terme sont notre responsabilité à tous. «Si chacun en prend conscience, il n’y aura plus besoin de “protéger” l’agriculture.»

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Protestantisme,histoire,pensee,religion,protestants

13 Octobre 2013, 17:42pm

Publié par hugo

Mois international de la contribution francophone 2013
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Protestantisme Cet article ne cite sources Pas suffisamment SES (janvier 2012). Si vous disposez d'Ouvrages ous d'articles de référence ous Si vous connaissez des sites de web de Qualité de Traitant du thème abordé ici, merci de l'Agenda item article en Donnant les références Utiles à sa vérifiabilité et en les Liant à la section «Notes et références». (Modifier l'article) Église de Waldersbach, ancienne paroisse du pasteur Oberlin. Le protestantisme REGROUPE l'ensemble des Courants religieux Chrétiens Nés à la suite de la Réforme protestante. Le protestantisme REGROUPE essentiellement les-confessions Suivantes:-les. Luthériens, les Eglises Réformées, Les Baptistes, Les anglicans Et Les Méthodistes La Réforme EST LE RESULTAT DES PLAINTES des orientations Entreprises par le catholicisme pendant le Moyen Âge (et Qui Ont Été Définitivement réaffirmées par Rome Au concile de Trente.) La Réforme et A ETE Menée Sous l'impulsion de théologiens Tels Qué Martin Luther, Jean Calvin, Ulrich Zwingli PARMI Tant d'Autres. Pierre Valdo, John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre d'Étaples de de Sont consideres Comme des Précurseurs de la Réforme. À la suite de CES théologiens, Le protestantisme comprend des Courants Théologiques Tres plongeurs. Au sein de La Seule Fédération Protestante de France, sur dénombre vingt-six syndicats d'Églises 1, TANDIS Que, sur le Plan International, dit CE de de Sont environnement Trois cent vingt Églises question du protestantisme Qui participent au conseil œcuménique des Églises, aux Côtes d '' Une Trentaine d'Églises orthodoxes et des Églises Vieilles-Catholiques. L'estimation du Nombre de protestants dans Le Monde est Assez variables SELON Que l'sur Prend en Compte les seuls d'd'protestants «historiques» (CEUX remontant à la Réforme «magistérielle» du XVIe siècle: Calvinistes, Réformés, presbytériens, luthériens, anglicans église basse, épiscopaliens, Méthodistes - XIXe siècle, dissidence anglicane - principalement), Au NOMBRE D'milieux Trois cent millions de Cinquante, OU L'ON Y Qué ajoutée-les descendants (Baptistes et Autres Églises), évangéliques, de la « Réforme Radicale »(Toujours au XVIe siècle Mais aussi l'après), Qui Sont, en 2011, par nominale des Environnements Cinq cents millions dans Le Monde. Parmi Les évangéliques, sur ESTIME A deux cents millions Le Nombre des pentecôtistes dans Le Monde. Les évangéliques et pentecôtistes les (apparus Au tout débuts du xxe siècle et mettant l'accent sur ​​le «baptême du Saint-Esprit») de de Sont Très Dynamiques et en Constante l'élargissement de par le monde (Amérique latine, Afrique, Asie ...) 2. Sommaire [masquer] 1 Origine du mot protestant 2 Histoire 2.1 Origine 2.2 Diffusion 2.3 Mouvements protestants 2.3.1 Luthérianisme, calvinisme et Anglicanisme 2.3.2 Les Anabaptistes, les Mennonites et les Quakers 2.3.3 Au XIXe siècle 3 Principes au Fondement du protestantisme 3.1 Les Six Grands Principes 3.2 Pratiques et Croyances protestantes 3.3 Différences AVEC L'EGLISE CATHOLIQUE 4 Influence sociologique du protestantisme 4.1 Vie Economique 5 Diaconie protestante 5.1 Armée du Salut Personnalités 6 7 fêtes et rassemblements 8 Notes et références 9 Annexes 9.1 Bibliographie 9.2 Périodiques 9.3 Articles connexes 9.4 Liens Externes Origine du mot protestant [modifier | modificateur le code] Ce de de Sont les adversaires de la Réforme Qui, les premiers ministres Ministers, utilisèrent CE quolibet salle 1529, en Allemagne, d'UNE SALLE désignant Les Princes protestants3. La plupart des Princes-Électeurs avaient Choisi de Suivre la Réforme de Luther tolérée par Charles Quint, l'empereur Élu par EUX. Maïs en 1529, CE Changement catholique fervent d'Avis et ces motifs le ralliement inconditionnel à l'Église catholique romaine. La promulgation de cette ordonnance, provoquent le le refus des princes: ILS «protestent devant Dieu [...] AINSI Qué devant Tous les hommes» de Leur refus d'Admettre ONU décret qu'ils jugent Contraire «à Dieu, à sa sainte libérations conditionnelles, à [Leur] bonne conscience et au salut de l '[Leur] âme »4. Plutôt Attribué de facon péjorative, CET adjectif FUT salle adopté Comme substantif par les adeptes de la Réforme. En Effet, la définition (vieillie ous littéraire) de CE MOT Est: Exprimer AVEC certitude, promettre AVEC force (à Quelqu'un) Que Quelque Chose vrai Est, Que Quelque Chose existe5. En revendiquant le sens positif de CE MOT, les protestants affirment Leur Croyance, profession de police ILS de Leur foi. De là l'origine du mot protestant6. Histoire [modifier | modificateur le code] Origine [modifier | modificateur le code] Articles détaillés: Réforme protestante et Protestantisme en France. Les débuts du protestantisme de de Sont généralement datés du 31 octobre 1517, le moine augustin allemand et docteur en théologie Martin Luther Publie les 95 thèses dénonçant Les Travers De L'Eglise catholique romaine Comme La vente des indulgences, et affirme Que La Bible Doit Être La Seule Autorité sur laquelle reposent la foi. Protégé par le duc Jean-Frédéric de Saxe (1503-1554), Luther brûle la bulle Exsurge Domine le menaçant d'excommunication en 1520. L'année 1521 est également considérée Comme Determinante: en janvier, Martin Luther, Devant la Diète de Worms, de Refuser de se rétracter, de l 'estimant Soumis à l'Autorité de la Bible et de sa conscience Plutôt Qu'a Celle de La hiérarchie ecclésiastique 7 et excommunié Est. Invoqués ici pour la première foie, l'appel Directement à Dieu et à la conscience individuelle de de Sont des Marqueurs du protestantisme. Parmi Les Idées de Luther, l'Accès de Tous à la Bible sans discrimination sociale et l'Egalité Entre les hommes Ont ONU fort écho Dans La population majoritairement paysanne, à tel point de de qu'elles provoquent au printemps 1525 le Bauernkrieg (guerre des Paysans) dans Le Saint-Empire romain germanique. AFIN de METTRE UN Terme rapide à cette explosion de violence contre la classe Dirigeante, Les princes se réunissent seillers de la première diète de Spire, en 1526. ILS conviennent du décret de l'état d'urgence et Decident Que CHAQUE prince choisit le culte à Pratiquer Fils de DANS d'Etat, les opposants etant CONTRAINTES de fuir vers Un Autre État favorable à Leur foi. Cette confessionnalisation Est Déjà initiée à la fin de 1526 par Jean Ier de Saxe Qui institutionnalisa le luthéranisme. Cependant, en l'absence de cette Assemblée Formée pair SES Électeurs, Charles Quint demeure hostile ONU CES dispositions. Accusé par le Saint-Siège de soutenir Luther, Charles Quint N'en Decident d'endiguer la propagation des thèses luthériennes. Il convoque Fait en 1529, AVEC Son frère Ferdinand Ier, Une seconde diète de Spire seillers de laquelle il Revoque Toutes-les concessions FAITES par les princes aux paysans. AINSI, IL réinstaure le culte catholique et la messe en latin. CES Derniers réagissent Immédiatement sous la Conduite de Jean de Saxe en émettant juin protestation. Les princes signataire de de Sont appeles «protestants», origine du mot protestant (voir supra). Répartition du Protestantisme (rouge) et du Catholicisme (bleu) en l'Europe centrale (en 1618). Diffusion [modifier | modificateur le code] Le Luthéranisme se repand L 'Europe, Le Long des Voies de communication Commerciales de Toute l'. De Nombreux princes Allemands l'adoptent, CE QUI VA dans Le sens de Leur quête d'Indépendance par rapport aux Pouvoirs Extérieurs Qui régissent le Saint-Empire romain germanique: le Pape et l'empereur. L'empereur Charles Quint, Justement, aux Entreprises Est Avec les Turcs conquièrent-Qui, plus de salle, plus de territoire européen DEPUIS La Chute de Constantinople et menacent Nations Unies étaient présents l'Est de l'empire de fils; IL NE mai Fait Intervenir A l'Encontre des princes Qui deviennent protestants. Le Luthéranisme DEVIENT religion d'État en Suède en 1529, PUIS au Danemark en 1536. En 1536, Jean Calvin publié en latin l'Institution de la religion chrétienne. En 1545, le concile de Trente réaffirme les dogmes et la discipline de l'Église catholique. Il se Termine en 1563. L'article DÉTAILLÉ:. Protestantisme en France Aux XVIe et XVIIe Siècles, la France bascule Dans Les Guerres de religion (1562-1598) PUIS APRES UNE période tolérance Sous l'Edit de Nantes, Dans juin proscription croissante du protestantisme associé à des violences: destruction de temples, enlèvement d'enfants, Logement de troupes, d'interdiction d'exercice de certains métiers et charges, Ce Qui conduit, MALGRÉ l'interdiction Faite également d'émigrer, à l'exode de Quelque Deux cent Cinquante à cent mille personnes Trois vers l 'Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas et l'Angleterre8. dans Le Saint-Empire romain germanique, Les troubles avaient Pris Fin des 1555 AVEC la Paix d'Augsbourg, Qui promulguait le Principe «ONU prince, juin religion» et permettait Fait de facto juin tolérance, Ceux Qui étaient Résolu à Conserver Leur religion etant Libre de soi deplacer, PARFOIS QUELQUES de Kilomètres seulement, versez l'Exercer librement9. Les Pays-Bas faisaient exception à Cette regle, Les troubles religieux Venant doubleur LE REJET DE LA MISE SOUS tutelle de la Flandre et des Pays-Bas paire-les Habsbourg Espagnols. La paix n'intervient qu'en 1648 (Traité de Münster) à l'Emission de la cruelle Guerre de Quatre-Vingts Ans et consacre la division Politique et religieuse des Pays-Bas: au sud, les Pays-Bas Espagnols catholiques Où le protestantisme interdit Est, au nord Les Pays-Bas Indépendants, dirigés par des protestants et Où le catholicisme Est Tout juste toléré9. En Angleterre, les convenances Personnelles du roi Henri VIII en Matière matrimoniale le conduisent à Rompre AVEC Rome. Née de ce schisme, l'Eglise Anglicane Conserver D'ABORD Tous Les aspects exterieurs Du catholicisme maïs évoluera graduellement Vers le protestantisme TANDIS Qué LE catholicisme Poursuit centavo évolution divergente Par Le Biais des doctrines promulguées Après la rupture9. En Suisse, les cantons de l 'étaient de déterminer séparement, les, plus vastes et les plus les les-puissants (Bâle, Zurich, Berne) basculant vers le protestantisme9. En Europe du Sud, les velléités de luthéranisme avaient Été éteintes par l'inquisition. Seule exception notable, la Communauté hérétique dite vaudoise: seillers du synode de Chanforan, la majeure Partie de l'Église vaudoise choisit d'Adhérer à la Réforme en 1532. MALGRÉ-les persécutions (Entre Autres le massacre de Trois mille vaudois du Luberon en 1545), cela menus Communauté S'est DANS d'maintenue Le Piémont9. Le protestantisme connait ensuite juin prolongation Mondiale au Travers des mouvements missionnaires Qui, Le plus souvent, accompagnent la colonisation. Dans Le CAS Des Etats-Unis, il Est Alimente en outré par l'exil des non-conformistes religieux d'Angleterre ous d'Autres régions d'Europe: AINSI-les Quakers de de Sont-ILS Tres tot et tres gissement implantes dans Le Nouveau Monde, MAIS C'EST le CAS également des Anabaptistes germaniques (Allemands, Suisses, alsaciens) Qui fondent de florissantes Communautes mennonites amish et aux-Etats-Unis9. Mouvements protestants [modifier | modificateur le code] Luthérianisme, calvinisme et Anglicanisme [modifier | modificateur le code] Des LE DEBUT, les Eglises historiques de multitudinistes de Sont organisées PLUSIEURS d'en fonction des Eglises fr Courants Théologiques Ous des Circonstances historiques. Elles s'adressent dans Le même mouvement à Leurs Membres et à la société (D'OU Le Terme «multitudiniste»). Il s'agit10 des Églises luthériennes, réformées Des Eglises (Calvinistes ous zwingliennes) et de l'Eglise Anglicane. Les Anabaptistes, les Mennonites et les Quakers [modifier | modificateur code Le] En majoré des des luthériens, des réformés et des anglicans, la Réforme a Connu Très Tôt ONU Quatrième courant, non «magistériel», accusent par les Autres de METTRE à Côté ous Au-dessus de la Bible Une illumination intérieure considérée Comme subjective, et Nomme par EUX «illuminés» ((de) Schwärmer) ous «Anabaptistes» (Parce Que, ne reconnaissant qu'un baptême d'adultes, ILS «rebaptisaient» Ceux Qui l'avaient été, Enfants, Ailleurs). Les locataires de cette Réforme radicale affirmaient, EUX, Qué cette illumination intérieure etait l'œuvre du Saint-Esprit. Héritières de de Sont les Directes de la Partie pacifiste de ce courant les Assemblées mennonites, ne FAITES Pas les parties de la police Amish. S'y rattachent spirituellement les Baptistes et Autres Groupes apparentés Issus à Diverses époques de l'Anglicanisme, Avec souvent Une mise en valeur de la piété visage au «Monde». DANS CE GROUPE, les Quakers occupent juin Endroit partie A. Fondé en 1650 en Angleterre par George Fox, CE DANS du Mouvement Très ancré la culture anglo-saxonne se distingué des Communautes Autres question du christianisme par l'absence de credo, de Clergé et de hiérarchie. De Nombreux Quakers ne ressentent Pas Leur foi Les DANS venus de Comme les catégories chrétiennes Traditionnelles, bien au Québec subsiste au sein du Quakerisme ONU grand courant évangélique. Au xixe siècle [modifier | modificateur le code] Dans Les Siècles Suivants, d'Autres mouvements Ont vu le jour à partir de «réveils» spirituels du XIXe siècle. Le directeur, issu de la Prédication de John Wesley, le méthodisme Est. Conjuguant retour à la Bible, à la prière et à l'engagement social, il Est le précurseur de mouvements socio-évangéliques Tels l'Armée du salut, Fondée par William Booth en Angleterre, à la fin du XIXe siècle. Refusant la Prédestination confessant la Responsabilité de l'indi DANS SA propre foi, il ya aussi La Source du pentecôtisme, né d'ONU Réveil, plus récent. D'Autres Églises Indépendantes, privilégiant l'ONU aspect ous Un Autre de la foi ous de la pratique chrétienne, nul également: les Darbystes et Autres «Assemblées de Frères», les Adventistes du Septième jour, etc «Églises évangéliques» Est Le Terme Qui générique REGROUPE TOUTES CES dénominations. La plupart du Temps, hormis dans Le méthodisme classique, CE de de Sont des «Églises de professants Ou de confessants» et non «de multitude»: Elles demandent non engagement et Une profession de foi personnels à Leurs Membres et la plupart, de CE FAIT , Nir baptisent Qué des adultes Ous Eventuellement des adolescents (de de Sont Elles «baptistes»). Certaines rebaptisent-les Chrétiens venus d'Églises Autres, voiture Elles ne reconnaissent Que le baptême d'adultes par immersion fel. Ce Terme s'applique aux Courants également fondamentalistes d'origine nord-américaine. Principes au Fondement du protestantisme [modifier | modificateur le code] Les protestants modernistes hesitent à Parler de «doctrine» Ou de «religion». ILS convictions preferent, fiançailles Ous Valeurs. ILS. Preferent Toujours Préserver l'ONU espace de discussion et d'Échange Entre les Fidèles, particulierement coulée Leurs expressions de foi, meme Les plus conservatrices Les Six Grands Principes [modifier | modificateur le code] Toutes sensibilités confondues, les protestants partagent les points de CES Fondamentaux (Les Deux premiers ministres Ministers concernent le salut): Sola gratia («par la Grâce Seule») L'homme ne peut Pas mériter fils salut Auprès de Dieu, Mais Dieu le Lui Offre gratuitement par amour. Ce Qui déchirent l'homme capable d'aimer Lui aussi. AINSI, LA VALEUR D'Une personne nes dépendantes Que de l'amour de Dieu, et non de SES QUALITES, ni de fils Mérite, ni de fils statut social. Sola fide («Seule la foi Compte») Ce don se fel à l'occasion d'Une rencontre personnelle AVEC Dieu, en Jésus-Christ (solo Christo, par Christ seul). C'EST CELA la foi, juin doctrine ous Une oeuvre humaine non. D'Une personne à l'Autre, Elle peut surgir brusquement ous Être le fruit d'ONU cheminement. Chacun la vit de Manière Particulière, Comme sa Réponse à la déclaration d'amour de Dieu. Sola scriptura («par l'Écriture Seule») (A METTRE en rapport AVEC le sacerdoce universel et l'éclairage indispensable du Saint Esprit) Considérée Comme porteuse de la parole de Dieu, la Bible Est à la foie La Seule Autorité théologique et le Guide Seul, en instance derniere, versez la foi et la vie. Elle Est eclairée par la Prédication de ministres appeles par l'Église et Formes par elle (MAIS le Saint-Esprit peut Appeler géographique d'Autres prédicateurs au Québec seulement CEUX-CI). À travers les Témoignages Humains qu'elle Transmet, Elle dessine des Principes de vie a partir desquels s'exerce la Responsabilité personnelle de Chacun. Soli Deo gloria («à Dieu seul la gloire») Il N'y a Que Dieu Qui Soit sacré, ous divin absolu. AINSI, Aucune entreprise humaine ne-may prétendre Avoir ONU caractère absolu, intangible ous universel, y compris la théologie. De plus, Partant Du Principe Qué Dieu a Donné La Liberté aux hommes, les protestants de de Sont généralement FAVORABLES à l'ONU Système sociale Qui Respecte la Pluralité et les libertés. Ecclesia semper reformanda («L'Eglise Doit soi se SANS Réformateur Cesse») Les institutions ecclésiastiques de de Sont des Réalités humaines. Elles de secondes de Sont. «Elles peuvent se tromper», Disait Luther. AINSI, les Eglises doivent sans Cesse portier Un regard critique sur Leur propre fonctionnement et Leur propre doctrine, à partir de la Bible. En Revanche, les Chrétiens catholiques pensent qu'il Faut Être Guidé par l'Église de facon claire. La certitude peut DANS aller de certains CAS Jusqu'au Dogme (vérité qui-ne-peut-Être reniée), prononcée par l'ONU concile, OU par le Pape en Vertu de l '«infaillibilité pontificale». Sacerdoce universel Principe de la Réforme protestante11, au Québec Luther Considère Comme central, SELON Lequel CHAQUE Baptisé Est «prophète, prêtre et roi» sous la seigneurie du Christ Seule. Ce concept de de anéantit les Principes de hiérarchie au sein de l'Église. CHAQUE Baptisé ONU lieu de juin Valeur Identique, Y COMPRIS les-ministres (Ne Pas les pasteurs font partie). Issus d'études de théologie et Reconnus paire l'Église, L'ILS de de Sont Au service de LA COMMUNAUTE ecoulement L'annonce de la Parole de Dieu (prédication et sacrements) et les missions Particulières Qui en découlent. Les femmes en Ontario Accès aux Ministères de certaines Églises protestantes, l'ACDE a evolué en fonction des PAIE et des époques. Pratiques et Croyances protestantes [modifier | Code modificateur le] La doctrine protestante repos Exclusivement sur ​​les Écrits sacrés, à savoir la Bible, Uniquement constituée de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les Ecrits apocryphes Ont Eté consideres pair-les Réformateurs de Comme interessants MAIS non Fondateurs de la foi12 et Ne de de Sont AINSI Imprimés Dans Les Bibles protestantes DEPUIS le XIXe siecle. Le protestant Croit Fait à la résurrection et à la vie éternelle (voir-les-Évangiles). A L'stade de Toutes-les confessions chrétiennes, la résurrection de Jésus-Christ sans Doute Être considérée Comme Le instant essentiel de la foi protestante. (Cf. 1re Épître de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 15, verset 14: «. Si Christ Ressuscité Pas N'Est, notre Prédication Est Fait vaine, et Votre foi aussi vaine Est») Les Pratiques Majeures de communes de Sont AVEC Celles de l'Église catholique (prières, lecture de la Bible, le culte dominical et la participation à l'Eucharistie, Dénommée la Sainte-Cène). Le protestantisme Comporté toutefois notablement Moins de rites Qué Les Autres branches du christianisme. Par Exemple, les protestants ne pratiquent Pas le signe de croix et n'utilisent Pas d'eau bénite, voiture ILS considèrent qu'il s'agit là de superstitions. L'appartenance à L'Église approx concrétisée Chez les protestants par LA confession de foi13 et non par la participation aux rituels sacramentels Qui a La préférence des catholiques. Les protestants célèbrent les fêtes de Noël, des Rameaux, de Pâques (ILS célèbrent le Jeudi Saint et le Vendredi saint MAIS sans procession ni chemin de croix), de l'Ascension et de la Pentecôte. Le Baptême et la Sainte Cène de de Sont-Les Deux Seuls sacrements chez les protestants, Qui partent du Principe Québec, d'apres le temoignage des textes bibliques, Seuls CES Deux Actes Ont Été Institues par Jésus-Christ. La DANS certaines Églises protestantes, le baptême administré N'Est Qu'a l'âge adulte TANDIS Que d'Autres laissent le Choix et pratiquent Assez gissement Le Baptême des Enfants. Le mariage Est la bénédiction divine d'un amour humain et, bien au Québec Le Protestantisme n'encourage Pas de la pratique du divorce, l'idée qu'un divorce est disponible Préférence ONU Une vie de QUELQUES devenue Très difficile Est admise par l 'ONU certain NOMBRE;. le remariage de divorcés est disponible possible Le culte des funérailles Est Destiné à l'accompagnement de la famille et des amis, il Centre Est sur ​​l'annonce de l'Évangile et la promesse de la résurrection. Le defunt Est enterré Simplement, AVEC Egard: conférence d'ONU passage de la Bible et prières Versent des familles les. Il N'y a pas de cérémonie Versent des les morts de type messe anniversaire. Les autopsies, Les Prélèvements d'Organes AINSI Que La crémation de de Sont autorisés sous fr sous Général. Différences AVEC l'Église catholique [modifier | modificateur le code]. Il Existe Nombreuses de différences Entre le culte protestant et le culte catholique Les protestants se référent Uniquement juin La Bible Comme la source: de doctrine (sola scriptura). ILS récusent en Particulier La tradition, Autre source: de dogmatique admise par le catholicisme. ILS insistant sur ​​le rôle de l'Esprit Saint coulée Passer à juin Compréhension Véritable du sens du message de de biblique. Les protestants ne reconnaissent Pas l'Autorité du Pape, ni Celle des cardinaux. Verser des Raisons historiques, il Existe Une multitude de Communautes protestantes non Affiliées les UNES aux Autres. Les Églises protestantes de de Sont organisées Soit Autour d'Évêques PARFOIS appeles inspecteurs ecclésiastiques (d'après le sens du mot grec episkopos), il Est Alors question de Système épiscopalien (CAS des Luthériens et des anglicans), Soit Autour de conseils presbytéraux Souverains, les-Paroisses adhérentes volontairement Une des Syndicats d'Églises régies Nominale UNE SORTE D'Assemblée Générale Dénommée Synode, IL EST ALORS question de Système presbytérien-synodal (CAS Des Eglises réformées). CES syndicats de Qui de Sont cantonnées à l'Échelon national se regroupent par obéissance (luthérienne, réformée, anglicane, baptiste, méthodiste, etc) Au sein de Fédérations Internationales de Nhon de Sont en general Elles-Mêmes Affiliées Au Conseil œcuménique des Églises (COE) . Les protestants n'accordent PAS A LEUR Clergé Onu rôle Spécifique de Prêtres. Les pasteurs de de Sont des conseillers et des savants ne FAITES Pas le rôle de l'ancien Est les croyants, de Leur indiquer la direction à Suivre. Président d'ILS le culte et administrent la Sainte-Cène MAIS, moyennant juin officialisation par l'Église ecoulement des Raisons de bon ordre et de la discipline, des Laïcs peuvent Parfaitement en faire Autant, y compris la Prédication moyennant formation théologique. C'est L'ensemble des croyants Qui est l'enquête de la prêtrise (doctrine dite du sacerdoce universel, y compris Fondée sur des textes de l'Épître aux Hébreux). Dans L'Église catholique, le prêtre en prononçant les paroles de l'absolution au sein de la confession Accorde Effectivement le pardon de Dieu, le pasteur se borne à rappeler au cours de la liturgie la promesse de pardon Acquise «A Ceux Qui se repentant et Qui croient »; Le Reste se passe Directement Entre le croyant et Dieu (exception: les anglicans utilisent LE MOT Prêtre, sans toutefois y METTRE Le sens catholique). Les protestants nir reconnaissent Qué Deux sacrements (baptême et Le L'Eucharistie Ous Sainte-Cène) Contre Septembre Chez les catholiques (le baptême, l'eucharistie, La confirmation, La réconciliation, Le Mariage, L'Ordination et L'onction des Malades ). Certains de CES rites N'existe toutefois sur le mode de mineur de l'ONU: la confirmation (Qui se pratique environ Deux ans, plus Tard au Québec chez les catholiques lorsque l'enfant des Nations Unies fils Développé sens critique et sa Personnalité), la confession des Pêches (Soit collective au Cours du Culte Soit personnelle dans Le Secret de la prière, MAIS Jamais auriculaire A la manière catholique, les protestants n'ont Fait pas de sacrement de réconciliation (le dialogue Avec Un prêtre) et le pasteur N'a Pas Le Pouvoir de remettre les Péchés, le mariage. L'ordination (des pasteurs luthériens) ou La reconnaissance des Ministères (des pasteurs réformés) remplacent l'ordination des Prêtres MAIS en très éloignées de de Sont Dans La toucheurs Comme dans Le Fondement théologique, La question de la prêtrise Restant au fond la Grande différence Entre les conceptions catholiques et protestantes de l'Église. La question dite de la présence Réelle de Jésus seillers de la Cène Est particulierement complexe. Les protestants ne croient Pas à la transsubstantiation, la doctrine Qui catholique affirme la transformation physique et materielle des Deux espèces de la communion en Véritable chair et en sang du Christ Véritable seillers de l'eucharistie La majorité des protestants Croit à la présence Réelle de Jésus de Manière spirituelle seillers de la Cène: .. la Cène ne se Réduit Fait Pas à l'ONU symbole Ce poste LA Les toutefois de Existe aussi (Depuis Zwingli) MAIS RESTE minoritaire. La Communauté de Taizé Avait Trouvé Une formulation Qui convenait à l'ensemble des Églises chrétiennes, PARLANT D'UN «sacrificiel Mémorial »14. Les concepts de purgatoire (lieu de souffrance auquel l« Homme Adhérer Après la mort coulée se racheter et se purifier de SES Péchés avant d'interrupteur au paradis), canonisation (pratique catholique, orthodoxe Mais aussi, par laquelle un homme OU une femme Est reconnu Comme Saint ous Sainte) et d'indulgence (à l'époque il y Avait Possibilité Pour Un catholique de Verser Une somme d'argent au Pape en Échange du pardon de pêches SES, C'EST Aujourd'hui redingote le pardon Donné Par Le Pape Versent des fêtes Les Grandes, par Exemple l «Indulgence Plénière de Noël, OU la DANS D'AUTRES occasions) n'existent TOUT SIMPLEMENT PAS. La notion de« saint », signifiantes« mis à part », l ' applique DEPUIS Luther a tous les Chrétiens puisque Tous rachetés paire de Sont de Jésus-Christ et de ce sanctifier de fel. Fait Il N'existe Pas d'élite Composée de Chrétiens Qui seraient exemplaires devant la communauté15. L'd'excommunication (pratique par Le Pape laquelle exclut Quelqu'un de l'Eglise et de fait l'empêche temporairement Ous Définitivement de recevoir des sacrements) Existe en aussi Principe chez les Elle serait prononcée Soit par l'évêque (organisation de l'Église SELON Le Système épiscopalien) Soit par le conseil presbytéral (Système presbytéro-synodale), protestants MAIS Elle Est en général Tombée en désuétude SAUF chez certains évangéliques;.. Elle joue même ONU rôle de Maintien de la cohésion des Communautes Amish ou L'excommunié Est ipso facto mis au interdiction de la Communauté sur le plan social Les protestants ne donnent Pas juin Endroit Particulière à Marie. ILS ne croient Pas Un fils Immaculée Conception, Qui N'Est Pas ONU dogme du protestantisme. Néanmoins, ILS adhérentes à la Naissance virginale de Jésus et Marie fel partie des Témoins privilegies au Même titre Qué-les disciples du Christ. Les protestants ne Pas politiques Appel à des intercesseurs de Comme Marie Ous les-Saints la DANS LEURS prières. SELON EUX le croyant Est Seul responsable devant Dieu et ne Doit Pas passant par des Intermédiaires Verser Dialoguer AVEC Lui. ILS croient Que Jésus Est Le Seul intermédiaire Entre Dieu le Père et EUX-MEMES. ILS ne croient Pas à l'Utilité de la pratique catholique de la confession (voir, plus haut le Paragraphe sur la prêtrise). Les pasteurs protestants Ont le droit (Voire Le Devoir) de se marier et les femmes exercent couramment le pastorat influence sociologique du protestantisme [modifier | modificateur le code]. Vie économique [modifier | modificateur le code] Max Weber a mis en Preuves DANS L «Éthique protestante et l'esprit du capitalisme la contribution unique du protestantisme à la création d'Une culture favorable à la liberté d'entreprendre et au capitalisme, culture Qui S'est Un cadeau Imposée à L'Échelle mondiale16. Weber a particulierement Rencontre en Preuves le rôle des Calvinistes et des Puritains, caractérisés par l'ONU ascétisme Qui MÈNE à la thésaurisation Fait à la formation de capitaux et par angoisse existentielle juin quant à Leur élection et Fait à Leur salut: puisque SELON la Bible il ya des élus et des réprouvés, CES protestants recherchaient partout, et notamment Dans La Réussite professionnelle, la confirmation de Leur élection divine Les Activités .. industrielles, de négoce Ou de la Banque Menees nomme pas des protestants ONT DONC DANS LA DUREE Prospère Des alliances réfléchies entrepreneurs familles protestantes en Ontario également Permis de Consolider et diversifier de CES ACTIVITES Économiques Diaconie protestante [modifier | modificateur le code]. Armée du salut [modifier | modificateur le code]. L'Armée du salut nait en pleine révolution industrielle, à la fin du XIXe siècle Elle Est fiche fiche créée, en 1878 par le pasteur anglais William Booth, l 'scandalisé par le spectacle des foules ouvrières qui-dans La entassent les quartiers Pauvres de l'Est londonien (East End). Pour Lui, le Changement ne s'opère Pas Au Niveau des masses MAIS CHAQUE en INDIVIDUS (contrairement à l'idéologie de Karl Marx). le progrès social, politique et économique Doit découler d'une transformation profonde Une rose bonbon de l'Homme, réconcilié Avec lui-meme par LA PUISSANCE DE . L'EVANGILE Maïs William Booth SAIT qu'avant de Parler à Quelqu'un de religion, Il Faut Pouvoir Lui proposantes des conditions de vie décentes sur terre C'est L'origine de la Concevoir devenue populaire: .. «soupe, savon , salut »(Soupe, savon, salut) Personnalités [modifier | modificateur le code]. section Cette Contient juin Liste de pasteurs, de théologiens et de Personnalités impliquées Dans La pensée protestante Pierre Valdo (à l'origine de l'Église Vaudoise) : 1140-1206 XIIe siècle John Wyclif: 1320-1384 Jan Hus: 1369-1415 Martin Luther: 1483-1546 Ulrich Zwingli: 1484-1531 Thomas Cromwell: 1485-1540 Guillaume Farel: 1489-1565 Martin Bucer: (1491-1551) Menno Simons (1496-1561) Philippe Melanchthon: 1497-1560 Andreas Cellarius (théologien): 1503-1562 David Joris: 1501-1556 Heinrich Bullinger: 1504-1575 Jean Calvin: 1509-1564 Henri VIII d'Angleterre: 1509-1547
Thomas Cranmer :1489-1556
John Knox: 1513-1572
Sébastien Castellion: 1515-1563
Théodore de Bèze: 1519-1605
Guy de Brès: 1522-1567
John Napier: 1550-1617
Philippe_Duplessis-Mornay: 1549-1623
Henri IV: 1553 - 1610
Catherine de Parthenay: 1554-1651
Moïse Amyraut: 1596-1664
John Dury: 1600-1680
Johann Bach: 1604-1673
Henry Xhrouet, Chrouet dit: 1621-1691
George Fox: 1624-1691
David Martin: 1639-1721
Jean-Alphonse Turretin: 1671-1737
Jean-Frédéric Ostervald: 1663-1747
Elie Marion: 1678-1713
John Wesley: 1703-1791
Paul Rabaut: 1718-1794
Adam Smith: 1723-1790
Emmanuel Kant: 1724-1804
Jean-Frédéric Oberlin: 1740 - 1826
Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne: 1743-1793
François-Antoine de Boissy d'Anglas: 1756-1826
Jean de Visme: 1760-1819
Frédéric Schleiermacher: 1768-1834
Alexandre Vinet: 1797-1847
John Nelson Darby: 1800-1882
Guillaume Adam de Félice: 1803-1871
Søren Kierkegaard: 1813-1855
John Bost: 1817-1881
Louis Leblois: 1825-1898
Henri Dunant: 1828-1891
Adolf von Harnack: 1851 - 1930
Max Weber: 1864-1920
Albert Schweitzer: 1875 - 1965
Marc Boegner: 1881-1970
Karl Barth: 1886-1968
Paul Tillich: 1886-1965
Emil Brunner: 1889-1966
Suzanne de Dietrich: 1891-1981
André Trocmé: 1901-1971
Dietrich Bonhoeffer: 1906-1945
Madeleine Barot: 1909-1995
Jacques Ellul: 1912-1994
Paul Ricœur: 1913-2005
Billy Graham: 1918 -
Martin Luther King: 1929-1968
Jean Baubérot: 1941 -
Jean-Arnold de Clermont: 1941 -
Fêtes et rassemblements [modifier | modificateur le code] Dans Les Eglises Historiques Europeennes, salle de bains ainsi que des fêtes chrétiennes (Arbitres un Jésus-Christ SELON la Bible), sur Célèbre PARFOIS: Le Nouvel An, le 1er janvier, La Fête de la Récolte, Le Premier dimanche d'octobre (Dans Les milieux luthériens influences par l'Europe du Nord ous aux Etats-Unis); La fête de la Réformation, le 31 octobre ous, à Défaut, le dimanche précédent, commémorant l'Affichage des 95 thèses de Luther; L'Assemblée du Désert au Musée du Désert , le premier dimanche de septembre, à Mialet Dans Les Cévennes, en souvenir des Camisards;. Beaucoup de protestants français et Issus des Pays du Refuge S'y rendent généralement17 Notes et références [modifier | modificateur le code] ↑ Les évangéliques s'imposent chez les protestants français, Le Figaro, 2010-11-19 (lire en ligne [archive ]) ↑ Encyclopédie du protestantisme (ISBN 26-13-055415-6) sous la direction de Pierre Gisel, Quadrige dicopoches, PUF (plus particulierement à l'entrée «pentecôtisme», Page 1058). Autre source: Les évangéliques à la conquête du monde (ISBN 97862626260276065) par Patrice de Plunkett, éditions Perrin. Hors série de l'hebdomadaire Le Point, Intitulé Dieu (numéro 2049-2050), à la Page 172. ↑ «party. Passé adj. et subst. de protestation * D'activités Après L'allemand protestant (Lui-même emprunté au latin protestans,-antis, Part. Prés. protestari de, v manifestant) nom Donné aux partisans de Luther, PARCE qu'en 1529, à l'Emission de la Diète de Spire (19 avril) ILS protestèrent publiquement d'Appeler du décret de l'Empereur, à l'ONU Concile général: «si protestieren und wir hier bezeugen mit öffentlich vor Got ..., dass». »- Quelques mots sur les protestants ↑ Pourquoi CE nom de protestant? [1] [archive] ↑ CNRTL [2] [archive] ↑ Les protestants français, D'ABORD appeles «luthériens» au débuts par Leurs adversaires, nommés seront ensuite par dérision «huguenots», PUIS «religionnaires». Il s'agit de l'abréviation de «Ceux de la Religion Prétendue Réformée», appellation officielle du protestantisme Dans Les Actes royaux (d'après Jean-Louis Guez de Balzac dans Le Socrate Chrestien, 10e discours (1623) La Meilleure Façon sur Nommer les protestants de. ↑ («[Da] ... mein Gewissen in den Worten Gottes gefangen ist, kann ich und nichts sérums widerrufen, weil es Gefährlich und ist gegen das unmöglich, etwas zu tun Gewissen. Gott Helfe mir. Amen. ») ↑ Myriam Yardeni, Le refuge protestant, PUF, 1985, page 103 ↑ a, b, c, d, e et f Emile G Léonard, Histoire générale du Protestantisme, PUF ↑ Liste des Églises protestantes [archive] ↑ p. 350 -51 de «sacerdoce de Tous les croyants», L. Siegele-Wenschkewitz dans L'Encyclopédie du Christianisme, Eerdmans Publishing, 2005. ↑ Voir l'introduction aux livres Deutérocanoniques Dans La TOB (Traduction œcuménique de la Bible), Éditions du Cerf - Les Bergers et Les Mages ↑ «L'Église locale accueille Comme Membres, à Leur Demande, Ceux Qui reconnaissent au Québec» Jésus-Christ Est le Seigneur "», la discipline de l'Église Réformée de France, voir http://www. eglise-reformée-fr.org. [archive] ↑ Une Seule l'Eucharistie, de Frère Max, de Taizé, Edité par Les Presses de Taizé, 1973 ↑ «sainteté et martyre SELON LA tradition protestante» par Gottfried Hammann, un Saints, sainteté et Martyre: La Fabrique de l'exemplarité:. Actes du colloque Tenu à l'Université de Neuchâtel les 27 et 28 novembre 1997 les Editions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris ↑ Article Paru Dans Les Echos du 8 avril 1998 , la direction: la trace du protestantisme, http://archives.lesechos.fr/archives/1998/LesEchos/17623-143-ECH.htm [archive] ↑ «Encyclopédie du protestantisme" Pierre Gisel, éditions Quadrige / PUF 2006 Annexes [modificateur | Le modificateur code] Bibliographie [modifier | modificateur le code]. .. BAUBEROT (Jean) Histoire du Protestantisme Puf 2007 BOISSON (Didier) Les protestants de l'ancien colloque du Berry, de la révocation de l'édition de Nantes à la fin de l'Ancien Régime (1679-1789), OU l'inégale résistance de Minorités religieuses. 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Éditions Eyrolles, 2011. 183 p., (ISBN 978-2-2125-4859-4) TURCKHEIM (Geoffroy de), Comprendre le protestantisme, Paris, Eyrolles ( Pratique), 2006 Yardeni (Myriam) Le Refuge huguenot:. ... assimilation et culture Éditions Honoré Champion, 2002 240 p, (ISBN 978-2-7453-0537-4) ... Yardeni (Myriam) Le refuge protestant PUF , 1985. Yardeni (Myriam). Huguenots et juifs. Éditions Honoré Champion, 2008. 224 p., ISBN 978-2-7453-1639-4 () Yardeni (227 p., (ISBN 2-13-0039007-2) . Myriam) Repenser l'histoire: .... aspects de l'historiographie huguenote des Guerres de religion à la Révolution française Éditions Honoré Champion, 2000 224 p, (ISBN 978-2-7453-0240-3) WEISS (Charles) Histoire des Réfugiés huguenots WILLAIME (Jean-Paul) et Jean Baubérot, ABC du protestantisme, Genève, Labor et Fides, 1990 WILLAIME (Jean-Paul). La précarité protestante. Sociologie du protestantisme contemporain. Genève, Labor et Fides, 1992 WILLAIME ( Jean-Paul), Protestantisme, Le Cerf, collection «Histoire des Religions», 2007 Encyclopédie du protestantisme: Hubert Bost., Jean Baubérot «Protestantisme» [lire en ligne] Pierre Gisel et Lucie Kaennel, Encyclopédie du protestantisme "" édition 2ième, Paris-Genève, Quadrige / PUF, Labor et Fides, 2006. Arnaud de Lassus, Connaissance élémentaire du Protestantisme, Action Familiale et Scolaire, 31 rue Rennequin 75017 Paris, mars 2004 (tel Qc compris par les catholiques intégralistes). Laurent Gagnebin et Raphaël Picon, Le Protestantisme, la foi insoumise, Paris, Flammarion (Champs, n ° 591), 2005. Le Livre des Délibérations de l'Église réformée de l'Albenc (1606-1682). Edition du manuscrit Conserver à la bibliothèque d ' Etude et d'information. Fonds dauphinois etablie par F. Francillon Éditions Honoré Champion .., 1998. 352 p., (ISBN 978-2-85203-741-0). Edifier ous instruire? Les Avatars de la liturgie réformée du XVIe . au XVIIIe siècle. Textes recueillis par Maria-Cristina Éditions Honoré Champion Pitassi., 2000. 146 p., (ISBN 978-2-7453-0220-5). La diaspora des huguenots Réfugiés Les protestants de France et Leur dispersion dans Le Monde (XVIe-XVIIIe Siècles) Préface de P. Joutard, conclusion de C. Bordes-Benayoun Textes Réunis par Eckart Birnstiel AVEC la collaboration de Chrystel Éditions Honoré Champion 2001 Bernat 208 p, (ISBN 978-2-7453 ..... -.. 0425-4) La Vie intellectuelle aux refuges protestants Tome I. Actes de la Table ronde de Münster du 25 juillet 1995 Réunis par Jens Haseler et Antony Éditions Honoré Champion 1999 McKenna 368 p (ISBN 978-2 ... - 7453 -0008 à 9). La Vie intellectuelle aux refuges protestants. Tome II. huguenots traducteurs. Actes de la Table ronde de Dublin, juillet 1999 édités par Jens Haseler et Antony McKenna Éditions Honoré Champion., 2002. 192 p., (ISBN 978 -2-7453-0530-5). Refuge et désert. L'évolution théologique des huguenots de la Révocation à la Révolution française. Actes du colloque du Centre d'étude du XVIIIe siècle, Montpellier, 18-20 janvier 2001. Edité par Hubert Bost et Claude Lauriol Éditions Honoré Champion., 2003. 320 p., (ISBN 978-2-7453-0751-4). Le consistoire de l'Église wallonne de Rotterdam, de 1681 à 1706. Édition annotée des Actes AVEC Une présentation historique par Hubert Bost Éditions Honoré Champion., 2008 .. 448 p., (ISBN 978-2-7453-1623-3) Anne Dunan-Page et Marie-Christine Munoz-Teulié, Les Huguenots Dans Les Iles Britanniques de la Renaissance aux Lumières: Ecrits religieux et représentations, Paris, H. Champion, 2008, 272 p (ISBN 9782745316752) .. Yves Krumenacker (dir.), Dictionnaire des pasteurs Dans La France du XVIIIe siècle, Paris, Honoré Champion, 2008 464 p ( ISBN 9782745316837) Périodiques [modifier | modificateur le code].. ... «La population française N'a Majore de couleur Politique Majoritaire» Le Monde, 21 octobre 2005, numéro 18892, p 8 «La Situation des religions monothéistes» Cahiers Français , septembre 2007, numéro 340, p 72-94 .. «La vitalité du protestantisme français» Sciences Humaines, juillet 2006, numéro 173 .. Articles connexes [modifier | modificateur le code] Protestantisme en France Théologie protestante Traductions de la Bible en français Protestantisme évangélique Protestantisme libéral Musique Dans Les Églises réformées Liste de théologiens Chrétiens protestantisme Au Québec Liens Externes [modifier | modificateur le code] Sur les Autres Projets Wikimedia: Protestantisme, sur Wikiquote Portail de la Fédération protestante de France, FPF Eglise Réformée de France, ERF Église réformée du Québec Liens sur les Églises protestantes de Suisse Protestantisme belge du Site Internet de l'hebdomadaire protestant d'actualité Réforme du Site internet du groupe de presse protestant Alliance Presse, Qui Publié le Christianisme Aujourd'hui, mensuel protestant Lancé en 1871 AINSI Qué 7 Autres magazines protestants Verser Petits et Grands [masquer] v · d · m Protestantisme Fondements de la Réforme protestante Réforme · · Bible Jésus-Christ · · Grâce Cinq Solae Réformateurs John Wyclif · Jan Hus · Martin Luther · Jean Calvin · Ulrich Zwingli confessions Luthéranisme · · · Calvinisme Anabaptisme évangélisme · · · · Baptisme Méthodisme Anglicanisme pentecôtisme · Autres mouvements Théologiens des XXe et XXIe Siècles Karl Barth · Dietrich Bonhoeffer · Rudolf Bultmann · Gerhard Ebeling · André Gounelle · Jürgen Moltmann · Wolfhart Pannenberg · Paul Tillich Acteurs religieux Théologien · Pasteur · · Évêque Synode Rites et fêtes Baptême · Cène · Prière · Noël · Vendredi saint · · Pâques Ascension Pentecôte · · · Édifices Cathédrale Église Temple Portail du protestantisme Portail du protestantisme aidez à améliorer cette pageQu'est-CE Que le CECI ? 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GROUPES DE JEUNES PROTESTANTS SUR LA FRANCE

10 Octobre 2013, 02:40am

Publié par hugo

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Languedoc-Roussillon
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Célibataire, mais non moins compétente!,articles femmes hommes, protestants,

5 Octobre 2013, 05:44am

Publié par hugo

Célibataire, mais non moins compétente!
Célibataire, mais non moins compétente!
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22.08.13 - Qu’elle soit disponible ou trop occupée, ouverte ou trop exigeante, la jeune femme célibataire est parfois mal comprise dans son Eglise. Comment l’intégrer et la valoriser? Tout ce que vous n’avez jamais osé dire à votre pasteur…
Halte aux préjugés!
De vieux sobriquets ont longtemps collé à la peau des personnes célibataires. «Catherinette», «vieille fille», la société les qualifie aujourd’hui de «célibattantes». Des phrases maladroites s’échappent de personnes pourtant bien intentionnées: «N’est-elle pas est trop difficile?», «Est-ce qu’au moins tu pries pour te marier?


». Ces propos peuvent ébranler l’amour-propre des célibataires.


Marie, une jeune enseignante de 32 ans, ironise: «S’il y avait une prière miracle pour trouver un époux, je l’aurais déjà obtenu! Cessez les raccourcis simplistes!» Pour l’enseignante, le plan de Dieu et le bonheur dépassent la conception même du mariage ou du célibat: «Dieu veut avant tout nous transformer et nous rendre conforme à son image. Or nous restons focalisés sur le mariage tel un préalable nécessaire à la réussite d'une vie. Dieu a un plan pour les célibataires dès aujourd’hui!»


Le célibat n’est pas «hors-norme»!
Les personnes célibataires deviennent parfois la cible de maladresses. A l’occasion d’un mariage, Marie a bien failli s’étouffer en recevant ce commentaire indélicat: «"Si tu savais comme cela me fait de la peine de te voir dans cet état-là!" (autrement dit, célibataire). Moi qui avais fait un effort vestimentaire, je faisais pitié! J’avoue parfois qu’entre rires et colère, mieux vaut pardonner!» Pas facile de subir le diktat des normes décrétées par les familles et les Eglises. «C'est une telle pression dès l’âge de 20 ans que certaines paniquent à l’idée de ne jamais trouver un mari!», appuie Amélie, futur médecin.

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Célibataire, mais non moins compétente!,

5 Octobre 2013, 05:36am

Publié par hugo

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Célibataire, mais non moins compétente!
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Prenez soin du cœur des célibataires!
Parfois tourné en dérision, le célibat peut être vécu comme une souffrance sourde, qui traduit un véritable manque d’affection. Des célibataires avouent ne pas se sentir toujours comprises, entendues ni même remarquées, jusqu’à le vivre comme «une épreuve», témoigne Amélie.


«Le célibat est un défi dans ma foi personnelle», ajoute Marie. «On prépare trop peu souvent les jeunes à un possible célibat plus ou moins prolongé. Or cela rendrait un grand service à toutes celles qui y seront confrontées». Malgré les amitiés, toutes les célibataires connaissent des moments de solitude. La question de leur intégration est centrale. «J'aimerais être davantage invitée et pouvoir partager davantage d'activités en communauté afin de profiter d’une vie de famille dans l'Eglise», témoigne Emma, 30 ans, professeur.


Accordez une vraie place aux célibataires!
«Ma place dans l'Eglise serait différente si j'étais mariée», avoue Amélie. La jeune femme célibataire a parfois le sentiment d’être moins crédible que les autres femmes: «Nous ne sommes ni instables, ni moins mûres spirituellement, ni moins fiables que les autres pour des engagements de moyen ou long terme», explique Emma. «Dans l'excès inverse, être célibataire ne signifie pas "être disponible à la demande" pour n'importe quel besoin!» Difficile de trouver le juste milieu sans froisser les susceptibilités!


Enfin, la femme célibataire est précieuse: valorisez-la!
Les femmes célibataires le rappellent régulièrement: elles aiment se tourner vers les autres et s’impliquer: «Les célibataires sont autant à valoriser qu'une famille avec enfants», explique Amélie. «Elles devraient être mises en valeur de manière positive afin que les jeunes célibataires vivent pleinement dans le plan de Dieu.»


Par Christelle Bankolé

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