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harcelment sexuelle

France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement

27 Avril 2024, 21:37pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 

 France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
Publié le 28 mars 2024 à 10 h 18 min
France Télévisions a été condamné aux prud'hommes à verser plus de 80 000 euros à Gaël Giordana, un ancien présentateur de Franceinfo notamment pour « harcèlement moral » et « sexuel » et licenciement « nul », sur fond d'homophobie.
Gaël Giordana présentant son dernier journal, le 30 juillet 2023 - Capture d'écran / France Télévisions
France Télévisions a été condamné aux prud’hommes à verser plus de 80 000 euros à un ancien présentateur de Franceinfo notamment pour « harcèlement moral » et « sexuel » et licenciement « nul », selon un jugement consulté mercredi 27 mars par l’AFP, confirmant une information de Télérama.

Contacté par l’AFP, le groupe audiovisuel public a indiqué avoir fait appel de cette décision rendue le 25 janvier, sans plus de commentaire.

Le journaliste, Gaël Giordana, a également fait appel, sa demande principale de réintégration à l’entreprise ayant été « refusée » par le conseil des prud’hommes de Paris, a expliqué à l’AFP son avocat, Me Florent Hennequin.

Recruté en 2021 par France Télé, où il a enchaîné plus de 70 CDD, Gaël Giordana a co-présenté de 2022 à 2023 la matinale de franceinfo et le “6h info” de France 2 les vendredis, samedis et dimanche.

C’est là qu’il a subi « des remarques sur son homosexualité, des contacts physiques intrusifs, des messages inappropriés » de sa co-présentatrice, Camille Grenu, « plus installée que lui » car en CDI et conjointe du rédacteur en chef de Télématin sur France 2, assure Me Hennequin.

Après avoir alerté sa rédaction, Gaël Giordana a été invité à s’expliquer avec sa co-présentatrice, qui « a extrêmement mal réagi », poursuit Me Hennequin.

Une enquête interne diligentée par France Télé a ensuite reconnu « des comportements inadaptés de Mme Grenu, des maladresses, un manque de discernement, et un ressenti justifié de M. Giordana », peut-on lire dans la décision des prud’hommes.

Dans le même temps, le journaliste s’est vu proposer « une tranche beaucoup plus confidentielle (en fin d’après-midi) qui entraînait une perte de salaire », ne présentant la matinale qu’en l’absence de sa co-présentatrice, relate M. Hennequin.

Puis, à l’été 2023, son contrat n’a pas été renouvelé. « On le met au placard et on se débarrasse de lui dès que son contrat prend fin », résume l’avocat, insistant sur le fait que la procédure vise France Télé et la manière « profondément injuste » dont « cette situation a été traitée ».

Malgré la requalification du contrat de M. Giordana en CDI et la nullité de son licenciement, le conseil des prud’hommes « n’est pas allé au bout de son raisonnement » en refusant sa réintégration, jugée « inadaptée », déplore Me Hennequin.

Sollicitée par Télérama, qui a révélé cette affaire, Camille Grenu n’a pas répondu.

Il revient désormais à la Cour d’appel de trancher ce conflit, possiblement « dans deux ans », estime Me Hennequin.


https://www.komitid.fr/2024/03/28/france-televisions-condamne-aux-prudhommes-pour-une-affaire-de-harcelement/

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LGBTphobie, propos dégradants et harcèlement contre les femmes : la pression monte contre SpaceX

8 Février 2024, 04:40am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 LGBTphobie, propos dégradants et harcèlement contre les femmes : la pression monte contre SpaceX
Publié le 7 février 2024 à 10 h 38 min
Malgré ses tentatives d'étouffer l'affaire, SpaceX fait l'objet d'enquêtes au sujet d'accusations de harcèlement sexuel et de discrimination au sein de l'entreprise cofondée par Elon Musk.
Elon Musk, fondateur de SpaceX, en juin 2023, à ParisElon Musk, fondateur de SpaceX, en juin 2023, à Paris - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
Malgré ses tentatives d’étouffer l’affaire, SpaceX fait l’objet d’enquêtes au sujet d’accusations de harcèlement sexuel et de discrimination au sein de l’entreprise cofondée par Elon Musk. Une audition est prévue en mars.

Une agence gouvernementale californienne, la CRD, a fait part en janvier à l’entreprise aérospatiale de sept plaintes déposées plusieurs mois auparavant par d’anciens employés. L’information révélée par Bloomberg mardi a été confirmé par les avocats des plaignants.

Dans ces plaintes consultées par l’AFP, les ingénieurs décrivent une culture d’entreprise sexiste, où les commentaires à caractère sexuel et autres formes de harcèlement sont tolérés, où les femmes sont moins bien payées que les hommes à travail égal, et plus rarement promues.

Ils évoquent des représailles contre celles et ceux qui ont essayé de protester, jusqu’au licenciement dans leur cas, après qu’ils eurent fait circuler une lettre ouverte critiquant le comportement d’Elon Musk sur les réseaux sociaux. Ils constatent que son humour souvent déplacé en ligne fait des émules en interne.

« Le harcèlement était de nature visuelle dans la mesure où le patron Elon Musk fait des déclarations publiques obscènes et dégradantes à l’égard des femmes, des personnes transgenres et des homosexuels sur son compte Twitter (rebaptisé X depuis, NDLR) », relate ainsi dans sa plainte Paige Holland-Thielen, une des ingénieures à l’origine de la lettre.

Elle explique aussi qu’elle devait lire régulièrement le compte Twitter du milliardaire (qui a racheté le réseau social fin 2022), puisqu’il y publie régulièrement des informations sur SpaceX.

Elle raconte en outre avoir reçu une évaluation de ses performances la jugeant « trop émotive » et lui demandant de « faire preuve de plus d’humilité », après avoir fait part à son supérieur de ses inquiétudes au sujet d’un collègue masculin qui s’attribuait le mérite de son travail.

En janvier, SpaceX a porté plainte contre l’inspection américaine du travail, le NLRB, pour tenter de l’empêcher d’auditionner ces anciens salariés. L’entreprise affirme que le fonctionnement de cette agence fédérale est anticonstitutionnel et que la procédure d’audition viole le droit du groupe à un procès avec un jury.

Une audition des plaignants par le NLRB est censée avoir lieu début mars.

Tesla, autre fleuron d’Elon Musk, a fait l’objet d’accusations de racisme et de harcèlement sexuel sur son site californien.

« Après avoir reçu des centaines de plaintes de travailleurs, nous avons trouvé des preuves de ségrégation raciale à l’usine de Fremont », avait déclaré en février 2022 Kevin Kish, le directeur de la CRD.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2024/02/07/la-pression-monte-contre-spacex-accusee-de-discrimination-et-de-harcelement/

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Harcèlement de rue : 97% des femmes de moins de 34 ans ont déjà été harcelées dans la rue

30 Décembre 2023, 09:15am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Harcèlement de rue : 97% des femmes de moins de 34 ans ont déjà été harcelées dans la rue

Harcèlement de rue : des chiffres interpellants
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23 déc. 2023 à 13:44 - mise à jour 23 déc. 2023 à 14:59

Temps de lecture9 min
INFO
Par la rédaction avec Belga via

La Première
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Dans les rues belges, 95% des femmes indiquent se sentir parfois en danger, selon une enquête publiée vendredi et réalisée auprès de 1000 femmes par l’initiative internationale Stand Up Against Street Harassment, menée par Right to Be et L’Oréal Paris, en collaboration avec l’organisation belge Touche Pas À Ma Pote, qui lutte contre le harcèlement de rue à l’encontre des femmes.

Elles sont 15% à se sentir rarement ou jamais en sécurité dans l’espace public en Belgique. En Wallonie, ce chiffre monte à 23%. Les femmes interrogées sont 83% à dire avoir déjà été harcelées dans les rues du plat pays et 80% à avoir été témoins de ces faits. Une sur trois déclare y recevoir régulièrement des remarques ou des commentaires insultants sur son apparence.


L'invitée dans l'actu: Béa ERCOLINI, porte-parole de Touche Pas à Ma Pote
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En Wallonie, la violence verbale et le harcèlement touchent près d’une femme sur quatre. En Flandre, c’est un peu plus d’une femme sur dix. Une femme sur cinq a déjà été suivie dans la rue en Belgique et une sur trois à Bruxelles. Si les femmes de moins de 34 ans sont les plus confrontées à ces situations, les chiffres restent problématiques pour les groupes d’âge plus élevés. Pour tenter d’échapper au harcèlement de rue, 90% des femmes changent leurs comportements.

Pour les moins de 34 ans, ce chiffre atteint 97%. "Les précautions les plus courantes consistent à éviter des lieux et des heures spécifiques, à prendre d’autres moyens de transport, à adapter leur style vestimentaire, à parler à quelqu’un au téléphone ou à marcher plus vite", pointe l’enquête. Certaines portent des objets en guise d’armes, comme des sprays au poivre, des couteaux ou encore des poings américains déguisés en porte-clés ou en produit de beauté. Aussi, 42% des Bruxelloises et 32% des femmes belges gardent leurs clés en main pour se protéger.


https://www.rtbf.be/article/harcelement-de-rue-97-des-femmes-de-moins-de-34-ans-ont-deja-ete-harcelees-dans-la-rue-11304696

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Violences sexistes et sexuelles dans le sport : l’Insep reconnaît un « déficit d’informations »

17 Octobre 2023, 02:02am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 course d'athlétisme
SPORT
Violences sexistes et sexuelles dans le sport : l’Insep reconnaît un « déficit d’informations »
Christelle Murhula
 Publié le 06 octobre 2023 à 16h49

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SPORT
Jeudi 5 octobre, Fabien Canu, directeur général de l’Insep (l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, structure du sport français de haut niveau), a été auditionné devant des députés, suite aux multiples signalements de violences sexistes et sexuelles au sein de l’organisme.
Depuis plusieurs années, le monde du sport français fait face à de nombreuses accusations de violences sexistes et sexuelles. Ainsi, plusieurs députées ont lancé une commission d’enquête sur les dysfonctionnements des différentes fédérations de sport.


Le 5 septembre dernier, les athlètes Claire Palou et Emma Oudiou ont été auditionnées par plusieurs députés. Elles avaient notamment rapporté des faits de harcèlement sexuel qui se seraient déroulés à l’Insep. Elles y ont dénoncé une protection presque systématique des agresseurs présumés.

Selon le directeur de l’Insep, il existe un « déficit d’informations »
Ce jeudi 5 octobre, Fabien Canu, directeur de l’institution, a été longuement questionné par la commission sur ces révélations. Il a reconnu « un déficit d’information », en particulier pour les sportifs majeurs à l’Insep et estime qu’il « faut qu’on informe davantage », les procédures de signalement demeurant floues pour beaucoup.

Concernant le témoignage de Claire Palou, Fabien Canu, qui s’est entretenu avec elle et sa famille, a dit aux députés avoir déclenché « un article 40 » sur des faits de harcèlement sexuel, ce qui entraîne une saisine de la justice. Il a assuré qu’il l’avait fait « avant » l’audition de la sportive à l’Assemblée.

Néanmoins, il s’est défendu de « protéger » quiconque en vue des Jeux Olympiques. Pourtant, Claire Palou, qui a quitté l’Insep et interrompu sa carrière prometteuse d’athlète de demi-fond suite au harcèlement qu’elle a subi, estime que la personne qu’elle a dénoncée est « très protégé par son niveau ».

De nombreux témoignages de violences sexistes et sexuelles sur « Balance ton sport »
De plus, des témoignages recueillis par la commission et sur la plate-forme Balance ton sport lancée mi-septembre par les députées en charge de la commission d’enquête, montrent qu’il existe de nombreux cas de violences sexistes et sexuelles présumés à l’Insep.


Emma Oudiou, autre athlète auditionnée par la commission d’enquête sur les dysfonctionnements des fédérations dans le sport, avait affirmé avoir subi du harcèlement sexuel « de la part d’un sportif » à l’Insep entre 2018 et 2020. Elle dénonce aussi des agressions sexuelles de la part d’un entraîneur fédéral, contre qui elle a déposé plainte. Plainte qui a été classée sans suite. La jeune femme explique avoir mis un terme à sa carrière car « les violences étaient trop présentes ».

« Un travail de fond doit être conduit à l’Insep. (…) Des femmes décident de parler, mais la fédération, l’Insep et l’appareil judiciaire éprouvent des difficultés à prendre des décisions. », avait-elle aussi expliqué devant la commission, estimant que les violences sexistes et sexuelles y sont systémiques.


https://www.madmoizelle.com/violences-sexistes-et-sexuelles-dans-le-sport-linaction-de-linsep-pointee-du-doigt-1581975

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Management toxique, harcèlement sexuel généralisé… Il se passe quoi chez Ubisoft ?

5 Octobre 2023, 19:01pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Management toxique, harcèlement sexuel généralisé… Il se passe quoi chez Ubisoft ?
Christelle Murhula
 Mis à jour le 05 octobre 2023 à 16h07
MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Cinq anciens employés de l’entreprise Ubisoft ont été placés en garde à vue, après plus d’un an d’enquête du parquet. En cause : un système de harcèlement généralisé et du management toxique, entre autres.
En juillet 2020, Libération révélait dans une enquête l’existence d’un système de harcèlement et d’agressions sexuels au sein d’Ubisoft. Ce mercredi 4 octobre, cinq anciens employés ont été placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête après des plaintes pour harcèlement, a révélé le journal.


Parmi eux, deux anciens membres de la direction poussés vers la sortie après les révélations de juillet 2020.

Trois des personnes entendues ont cependant été relâchées, et pour le moment, aucune poursuite n’a été engagée, selon Le Monde.

Un climat de harcèlement généralisé
Les premiers témoignages avaient été publiés en juin 2020 sur X (anciennement Twitter). Puis Libération, Numerama et Gamasutra avaient, eux aussi, publié des enquêtes dénonçant un management « toxique », des faits de « harcèlement » ainsi que des agressions sexuelles, où des cadres d’Ubisoft étaient directement incriminés.

En septembre 2022, Yves Guillemot, PDG de l’entreprise, avait déclaré au site spécialisé américain Axios que ces problèmes étaient désormais « résolus ».

Un travail « conséquent » de la police
Interrogée par Libération, l’avocate des plaignants, Maude Beckers, estime que ce « dossier est très particulier parce qu’au-delà des simples comportements individuels, il révèle des violences sexuelles systémiques. » Selon elle, le travail effectué par la police est pour « la première fois » considéré comme « conséquent ».


« Dans la plupart des affaires d’agression et de harcèlement, c’est une personne parfois couverte par son supérieur, ce n’est pas aussi institué que ça l’était chez Ubisoft. Au point qu’on a l’impression que c’était devenu quelque chose de nécessaire à la créativité. L’entreprise semble s’être transformée en grand terrain de jeu pour les créatifs, où était toléré ce qu’ils appellent une “ambiance potache”, où l’on joue à chat-bite, où l’on se permet des gestes sexuels sur le lieu de travail, où en soirée des femmes se trouvent plaquées par terre ou contre les murs. »

Maude Beckers.
Selon elle, les ressources humaines étouffaient les affaires, ce qui rendait un changement managérial impossible. Le patron d’Ubisoft, Yves Guillemot, lui, n’a pas été entendu.

Le futur de Numerama arrive bientôt ! Mais avant ça, nos confrères ont besoin de vous. Vous avez 3 minutes ? Répondez à leur enquête 


https://www.madmoizelle.com/management-toxique-harcelement-sexuel-generalise-il-se-passe-quoi-chez-ubisoft-1581331

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Sur LinkedIn, plus de 90% des femmes ont reçu des messages inappropriés, selon une étude

12 Août 2023, 20:52pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 PSYCHOLOGIE

Sur LinkedIn, plus de 90% des femmes ont reçu des messages inappropriés, selon une étude
Sur LinkedIn, plus de 90% des femmes ont reçu des messages inappropriés, selon une étude.
© Tim Robberts

20 juil. 2023 à 11:00

Temps de lecture2 min
Par RTBF avec ETX
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C'est un constat inquiétant qu'a dressé une étude sur LinkedIn, site destiné à développer son réseau professionnel. Plus de 90% des femmes présentes sur la plate-forme ont déclaré avoir reçu des avances, voire des messages à caractère sexuel.

Dans la messagerie de LinkedIn, les propositions d'emploi côtoient également des propositions sexuelles. C'est ce que dénonce une étude* menée auprès de plus de 1000 utilisatrices actives sur LinkedIn aux Etats-Unis par Passport-photo.online.

LinkedIn, le nouveau Tinder ?
D'après les éléments de l'étude, "environ 91% des utilisatrices de LinkedIn ont reçu au moins une fois des avances romantiques ou des messages inappropriés". Parmi ces messages, quasiment 31% sont des propositions romantiques ou des demandes de rencontres sexuelles.

Les femmes interrogées ont également déclaré recevoir des demandes d'informations personnelles ou intimes à 30%, des compliments ou flatteries non désirés à 14% et même des contenus explicites non sollicités à presque 12%. La plupart (30,23%) disent recevoir ce genre de messages de façon mensuelle mais presque 25% d'entre elles déclarent en recevoir quotidiennement.

Comment les femmes concernées réagissent-elles à ces comportements ? Ces dernières ne laissent pas passer ces comportements sans réagir. 43,44% d'entre elles n'hésitent pas à répondre à l'expéditeur pour souligner que le message était inapproprié. Quasiment 23% des femmes préfèrent ignorer ou supprimer les messages tandis que 17,21% utilisent les fonctions de la plateforme pour signaler et bloquer les personnes à l'origine de ces messages incongrus. Si le pourcentage est plutôt faible, les utilisatrices indiquent tout de même avoir signalé et bloqué un utilisateur à cause de ce genre de messages plusieurs fois (43,24 %).

L'agressivité pousse les femmes à quitter le réseau
Malheureusement, ce genre de message a un impact direct sur la présence des femmes sur le réseau social professionnel. Si les femmes se sentent plus agacées (14,75%), indifférentes (13,42%) ou encore confuses (13,22%) que "violées" (presque 10% tout de même) par ce genre de messages, elles préfèrent tout de même diminuer leur présence sur la plateforme. Elles sont 74,18% à avoir limité leur activité sur la plateforme

Cette situation accentue encore leur manque de visibilité dans la sphère professionnelle.

Face à ces comportements inquiétants et réguliers, les utilisatrices sondées ont estimé que la plateforme LinkedIn devrait augmenter la sensibilisation et l'éducation pour des comportements plus appropriés à 39,04%, mettre en œuvre des lignes directrices et des politiques plus strictes à 25,61% ou même bannir les utilisateurs qui envoient de manière répétée des messages inappropriés à 22,34%.

*Enquête en ligne auprès de 1.049 utilisatrices américaines de LinkedIn qui se connectent à la plateforme au moins une fois par semaine via un outil de sondage en ligne sur mesure en mai 2023.

https://www.rtbf.be/article/sur-linkedin-plus-de-90-des-femmes-ont-recu-des-messages-inappropries-selon-une-etude-11229916

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