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Anastasiia Kondratieva : « Mon travail d’UX designeuse fait partie intégrante… des valeurs que j’essaye d’incarner »

25 Septembre 2022, 03:27am

Publié par hugo

 21 SEPTEMBRE 2022
France \ Société
Anastasiia Kondratieva : « Mon travail d’UX designeuse fait partie intégrante… des valeurs que j’essaye d’incarner »

Anastasiia Kondratieva est UX designeuse indépendante depuis quelques années. Son objectif est de rendre accessibles des sites internet, des applications mais également des espaces, des services et objets de notre quotidien. Ses valeurs et ses convictions font pleinement partie de son travail. Elle est également militante au sein de plusieurs associations. 

Quel est votre métier ? 
Je suis designeuse de services et consultante en innovation sociale en freelance. Je collabore avec des associations, des start-up dites sociales, mais aussi de grands groupes ou de grandes entreprises qui mettent en place une politique Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), qui inclut des questions environnementales, ou Diversité et Inclusion (DI).

Comment avez-vous entendu parler de l’UX design ? Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? 
En France, mes collègues et moi considérons qu’il y a un gros malentendu sur le terme, étant donné qu’il s’agit d’un terme anglophone qui signifie user experience design, c’est-à-dire l’expérience des utilisatrices/utilisateurs. Il y a une connotation assez numérique, or, cette expérience des utilisateurs/utilisatrices englobe l’ensemble de notre expérience quotidienne. Elle prend en compte les besoins de celles et ceux qui vont utiliser notre produit. Ces besoins ne relèvent pas seulement de la conception de sites ou d’applications. L’expérience de l’utilisatrice/utilisateur s’applique aussi aux objets que nous utilisons chaque jour, mais aussi aux services. Il s’agit, par exemple, de notre parcours au supermarché, qui est orienté par une signalétique particulière ou de l’interface des balances qui permettent d’imprimer les étiquettes des fruits et légumes.

Je fais ce métier depuis six ans, mais mon parcours n’est pas linéaire. J’ai débuté des études d’architecte dans une école en Ukraine, où je me suis rendu compte que ce métier proposait une approche non égalitaire. C’est-à-dire qu’en tant qu’architecte, j’allais concevoir des bâtiments et des espaces, sans intégrer les besoins réels de celles et ceux qui allaient y habiter ou sans consulter les futur·es habitant·es d’un immeuble, d’un bâtiment ou d’un quartier. C’est là que j’ai commencé à me questionner, en me demandant pourquoi cette logique prévalait. Je suis née en Ukraine et c’était de cette manière que l’on concevait le développement des bâtiments. En France, contrairement à d’autres pays d’Europe, on parle beaucoup de la concertation publique, qui permet d’intégrer les personnes concernées à la réflexion. Il est plutôt question de design social, plus que d’UX design dans ce cas. Nous travaillons pour les gens, pour une conception humaine. Nous allons chercher les utilisatrices/utilisateurs, quel que soit le produit, le service, que ce soit dans l’architecture, dans le digital, dans la conception du parcours client·e au supermarché. Cela peut aussi concerner une entreprise en charge de l’expérience des personnes qui se déplacent dans un hôpital. Il s’agit d’une réflexion assez large en termes de stratégie, qui existait avant que le nom UX design y soit apposé.

Je viens d’une école de design qui intègre la sociologie et l’anthropologie de la ville et qui se concentre sur l’étude et la recherche sur le terrain. Pour moi, l’UX c’est avant tout ça, aller chercher sur le terrain, observer, poser les bonnes questions. Nous essayons de relever les besoins, ce que l’on appelle les « pain point« , qui sont les endroits où l’expérience est douloureuse. Mais nous prenons aussi en compte les points positifs, ce qui fonctionne déjà pour les utilisatrices/utilisateurs. En fonction de nos analyses, des observations et des entretiens, nous essayons de voir quelles solutions permettraient de résoudre des problèmes concrets et anticiper ceux qui pourraient advenir.

C’est une réponse assez large, mais elle permet de se rendre compte que l’UX design va au-delà de la manière dont ce métier est présenté aujourd’hui en France. Je pense qu’il y a une éducation à faire là-dessus, en particulier dans les entreprises.

Qu’est-ce qui vous a motivé à en faire votre métier ? 
Je pense qu’au moment où j’ai commencé mes études d’architecte, j’ai constaté qu’on m’accordait trop de confiance. Je n’étais pas à l’aise avec cette position de toute-puissance qu’on m’attribuait. C’était à moi de prendre toutes les décisions et de concevoir des bâtiments ou des espaces comme une place publique, sans réfléchir au contexte historique, sociogéographique et sans intégrer les personnes à qui le projet était destiné. Nous étions formé·es à être dans une position de toute puissance dans la conception d’espaces. Je crois que la prise de conscience s’est faite à ce moment-là, et je me suis dit : « Mais comment se fait-il que les villes se développent sans impliquer celles et ceux qui les habitent ? Je ne peux pas prendre les décisions à leur place. » C’est un travail qui doit être participatif et les projets dont nous sommes en charge doivent répondre aux besoins réels des habitant·es. Je pense qu’à partir de là, je suis devenue militante pour la conception humaine, dont on parle peu en France. Dans le contexte anglo-saxon, on parle de human centered-design, qui prend vraiment en compte l’intégration des besoins humains.

Aujourd’hui, mon travail d’UX designeuse fait partie intégrante de ce que je suis et des valeurs que j’essaye d’incarner. C’est beaucoup plus que faire mon job pour faire mon job. Je porte ces valeurs dans mon cœur, avec la conviction personnelle qu’elles sont importantes. Mais d’un point de vue professionnel, les preuves scientifiques et l’expérience de terrain font également parties mon travail.

Est-ce que vos valeurs ont une influence sur les projets que vous choisissez ?
On me dit souvent que c’est un luxe de choisir les projets. C’est faux, choisir ce n’est pas un luxe. Dans la majorité des cas, nous pouvons faire des choix. Aujourd’hui, les projets sur lesquels je travaille portent uniquement sur l’innovation sociale. En revanche, nous savons très bien que entreprises qui mettent en place des politiques RSE ou DI sont souvent associées au greenwashing et valueswashing. C’est le cas de Total et de certaines entreprises de prêt-à-porter, par exemple. Ces entreprises peuvent proposer de planter des arbres, ce qui peut paraître écologique, mais à côté de ça, elles polluent l’environnement, avec une empreinte carbone qui ne peut être compensée par des actions a priori écologiques. Ce ne sont pas du tout des choses que je conçois et je n’ai pas envie de travailler avec ces entreprises.

Quand j’accepte une mission, je vérifie en amont la politique de l’entreprise. Je ne me contente pas de ce qui est écrit sur le site, je vais plus loin dans ma recherche, je pose des questions à mon entourage professionnel ou à des personnes qui ont déjà travaillé avec ces entreprises, ou encore des personnes qui ont bénéficié de leurs actions, pour être certaine que l’entreprise avec laquelle je vais collaborer partagent réellement mes valeurs. Je suis portée par ces valeurs, pour moi, si une entreprise ne les incarne pas ou si elle arrête de les incarner, je ne travaille pas avec elle ou je cesse de travailler avec elle. Cette année, j’ai refusé beaucoup de missions parce qu’elles ne correspondaient pas à ce que je suis et aux valeurs que je porte. J’accompagne les entreprises dans l’idée d’un changement, j’ai la conviction que mon travail n’a pas de sens s’il ne fait pas bouger les lignes, que ce soit à petite ou grande échelle.

Donnez nous un exemple concret de votre travail.
Depuis deux ans, je collabore avec une association qui s’appelle Tremplin handicap, qui accompagne des collégien·nes et lycéen·nes en situation de handicap dans leur insertion professionnelle. C’est l’une des seules associations en France qui a cet objectif. Je travaille avec cette association sur un projet nommé « Han’route vers mon avenir », qui devrait bientôt être déployé au-delà de l’Ile-de-France. Ce programme a pour but de proposer une semaine de découverte au cours de laquelle les élèves des collèges et des lycées vont découvrir les entreprises de leur département ou de leur région. Elles et ils vont participer à différents ateliers et comprendre comment elles et ils peuvent s’intégrer dans le monde professionnel et ne pas en être exclus. Un enfant en situation de handicap peut penser : « Je ne serai jamais capable d’intégrer le monde professionnel. » Cette initiative a pour but de faire disparaître les limites et barrières qu’on a tendance à leur imposer. Je les accompagne sur ce programme à travers la conception de dispositifs pédagogiques, accessibles pour ces enfants en situation de handicap. Il s’agit de supports pédagogiques en version imprimée, que nous développons et qui devraient sortir prochainement. Ensuite, nous allons travailler sur la conception d’une application qui va reprendre les principes de cet outil pédagogique.

C’est là que nous revenons aux expériences utilisatrices/ utilisateurs. Nous ne percevons pas toujours les obstacles que peut représenter l’utilisation de certains objets, un déplacement dans la rue ou dans un lieu. Pour la conception de ces outils, il est primordial de faire les tests utilisatrices/utilisateurs et d’aller voir s’ils fonctionnent sur le terrain.

J’ai aussi pu travailler sur un projet qui m’a énormément touchée. Depuis deux ans, j’ai la chance de faire partie de l’équipe de Big Bloom, dont l’objectif est de réunir un grand groupe qui porte des valeurs sur la responsabilité sociétale et environnementale et une association qui a un besoin précis, financier ou humain, par exemple. En quelques jours, nous allons imaginer un prototype et proposer une ou plusieurs solutions pour résoudre le problème. Ce n’est pas seulement une idée. L’association doit pouvoir utiliser ces solutions dans un délai assez court, dans les semaines qui suivent, voire même dès le lendemain.

Cette année, nous avons travaillé avec les équipes de Chanel Dubaï. La Fondation Chanel a pour objectif de soutenir les femmes à travers le monde. La Fondation soutient, par exemple, l’association Maria et Cristina Foundation, qui a pour but d’aider des jeunes filles, notamment originaires du Bengladesh, à faire leurs études dans d’autres pays comme Dubaï ou le Portugal. Il s’agit de leur permettre d’intégrer les meilleures écoles ou bien de les embaucher en stage chez Chanel ou dans d’autres entreprises. L’association Maria et Cristina Foundation est venue nous voir alors qu’elle était au bord de la faillite, 300 filles risquaient de se retrouver sans recours. Big Bloom, en tant qu’entreprise, a pu imaginer plusieurs solutions stratégiques en collaboration avec Chanel pour cette association. L’égalité des chances et l’accès aux études pour les jeunes femmes est l’une des causes pour lesquelles je milite et que la société entière devrait aussi porter.

Est-ce qu’il est parfois difficile d’être une femme dans cet environnement professionnel ?
Oui et non. Je ne vais pas le cacher, je suis née dans un pays dont la perception du monde était très patriarcale. L’éducation que j’ai reçue à l’école primaire était teintée par ce patriarcat. Certains cours destinés aux filles concernaient les tâches domestiques comme la cuisine, la couture ou le tricot. Dans mon école d’architecture, pendant les cours de disciplines techniques comme la physique, on nous disait que nous n’avions pas besoin d’écouter parce que c’était trop compliqué pour les filles. Certain·es jeunes professeurs nous aidaient dans nos démarches et nous soutenaient, mais entendre ce genre de phrases générait des croyances limitantes au quotidien. Par la suite, il est plus compliqué de se considérer comme une vraie professionnelle, au même niveau que les hommes.

De mon point de vue, le plus grand challenge auquel on peut faire face en tant que femmes dans la tech n’est pas forcément de trouver sa place, mais plutôt de s’accorder cette place. Certes, il y a beaucoup d’inégalités et de discriminations, qui renforcent les croyances limitantes, mais nous devons nous débarrasser de ces croyances. C’est la raison pour laquelle je milite de différentes manières auprès des femmes, pour casser ces mythes.

Je pense que la plus grande différence entre les femmes et les hommes, dans la tech mais aussi dans d’autres domaines, c’est la légitimité que l’on a et celle que l’on s’accorde. Beaucoup plus de femmes souffrent du syndrome de l’imposteure, renforcé par notre éducation et par la société qui influencent notre sentiment d’illégitimité, notamment lorsqu’il s’agit d’intégrer un domaine professionnel ou un métier en particulier. Quant aux hommes, ils ne se posent pas nécessairement ces questions.

Par conséquent, il faut aussi commencer un travail d’éducation pour effacer les croyances limitantes et le syndrome de l’imposteure. Toute la société peut porter ces pensées discriminantes, mais le meilleur moyen d’intégrer la tech est de commencer ce travail sur soi et de se dire que nous en sommes capables. Toutes les femmes en sont capables, mais la société a fait en sorte de remettre en cause notre légitimité.

Quel est votre engagement au sein de La Fresque du climat et de l’association Gen· Club ?
Les accords de Paris n’ont pas été respectés par la France et beaucoup d’autres pays. On voit que le climat n’est pas la principale cause portée par le gouvernement et La Fresque du climat est l’un des dispositifs qui se fonde sur les rapports du GIEC. À mon sens, lorsque l’on parle de l’innovation sociale ou du design social, il est inconcevable de ne pas penser aux questions de diversité et d’inclusion. J’ai donc souhaité m’informer davantage sur les questions climatiques et environnementales et sensibiliser les entreprises, les associations et le public avec qui j’ai la chance de travailler. L’action climatique est au cœur de mes préoccupations personnelles et professionnelles, c’est pourquoi je suis formatrice habilitée de la Fresque du climat depuis l’an dernier.

Je fais aussi partie de l’association Gen· Club, depuis deux ans. Son objectif est d’accompagner les jeunes femmes et les minorités de genre dans la découverte de leur plein potentiel. Il s’agit encore une fois d’agir contre les croyances limitantes et de travailler sur leur confiance en elles/ils. Gen· Club offre également un soutien pour l’intégration au monde professionnel ou dans le développement d’un projet personnel. C’est aussi une association qui veut sensibiliser à l’inclusion, au langage inclusif, aux questions LGBTQIA+.

Pour moi, le design doit avant tout intégrer des enjeux sociaux et prendre en compte le climat et l’inclusion. On peut aussi parler de l’économie circulaire, de l’accès égal à l’éducation, aux différents métiers. Il y a plein d’exemples et moi, je m’intéresse à tous ces sujets. Aujourd’hui, en design, il est primordial que nous soyons sensibilisé·es à ces questions et que nous en soyons ambassadrices/ambassadeurs. À quoi ça sert de travailler dans l’expérience utilisatrice/utilisateur, si nous ne tenons pas compte des urgences sociales et climatiques ?

Propos recueillis par Emilie Gain 50-50 Magazine

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Étiquettes : Education Egalité pro


https://www.50-50magazine.fr/2022/09/21/anastasiia-kondratieva-mon-travail-dux-designeuse/

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Mar Merita Blat : « Notre objectif est de faire en sorte que le genre soit transversalisé à l’intérieur des différents projets que l’AFD mène »

25 Septembre 2022, 03:25am

Publié par hugo

 20 SEPTEMBRE 2022
France \ Politique
Mar Merita Blat : « Notre objectif est de faire en sorte que le genre soit transversalisé à l’intérieur des différents projets que l’AFD mène »

L’Agence Française de Développement (AFD) finance et accompagne des projets de développement d’Etats, de banques de développement et d’ONG dans de très nombreux pays. Pour l’Agence, l’égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement durable. Mar Merita Blat est experte genre à l’AFD.

Quelle est votre mission à l’AFD ?

La mission principale de l’équipe genre de l’AFD est d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie internationale de la France en matière d’égalité femmes/hommes 2018-2022 pour l’AFD, à savoir 50 % de projets CAD 1 ou CAD 2 en 2022 (1). Cette cible a été progressive entre 2018 et 2022 : nous avons d’abord démarré en 2018 avec une cible à 30 %. Il est important de préciser que la loi du 4 août 2021 sur le développement demande à ce que 75 % de l’Aide Publique au Développement (APD) soit CAD 1 et CAD 2 (dont 20% de CAD 2), ce qui signifie que le pôle genre continuera d’accompagner les équipes de l’AFD qui portent des projets de développement sur le genre avec les Etats, la société civile et les banques de développement.

Notre objectif est de faire en sorte que le genre soit transversalisé à l’intérieur des différents projets que l’AFD mène, tout en prônant aussi la mise en place de projets spécifiques sur la thématique. Cela peut se matérialiser à travers des projets classiques sur la santé ou l’éducation, avec la construction de projets spécifiques sur le genre (ex. de projets sur les droits et la santé sexuelle et reproductive ou les violences basées sur le genre), mais aussi avec des projets qui répondent à plusieurs enjeux, comme ceux qui traitent le lien entre genre et climat.

Concrètement, nous avons mis en place plusieurs outils, comme des formations, des boîtes à outils, des fiches pays ou encore des plans d’actions genre, et un membre de l’équipe genre est entièrement dédié au travail d’animation, de suivi et de formation des référent.es genre de l’AFD. Nous recensons aujourd’hui 142 personnes qui sont référentes genre au sein de leur division technique (santé, éducation, énergie, etc.) mais aussi au niveau géographique sur le terrain, tant dans les agences que dans les directions régionales. 

L’importance de créer des alliances stratégiques est également essentielle pour nous, car cela nous permet non seulement de cofinancer des projets conjointement mais aussi d’échanger sur des sujets techniques. 

Etant en charge des relations externes, je travaille avec différents partenaires techniques et financiers afin d’explorer les opportunités de cofinancement sur le genre, comme certaines banques de développement, telles que la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de Développement, ou bien des bailleurs privés et philanthropiques comme la fondation Gates. En dehors de la recherche de cofinancements, nous travaillons beaucoup pour établir des échanges de bonnes pratiques sur nos sujets prioritaires. Par exemple, nous sommes en train d’approfondir les thématiques « genre et climat », « budgétisation sensible au genre » ou « lignes de crédits spécifique en matière d’égalité entre les femmes et les hommes ». 

En plus de ce volet partenarial, je suis responsable de la communication externe, de l’organisation de l’événementiel sur le genre et de la redevabilité vis-à-vis de nos tutelles, notamment de nos ministères français. 

Enfin, j’ai le plaisir de co-coordonner le Fonds de Soutien aux Organisations Féministes, avec d’autres collègues au sein de l’AFD et du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.

Comment définiriez vous la diplomatie féministe ? Est-ce que c’est quelque chose qu’il faut mettre plus en avant ?

La diplomatie féministe permet la poursuite de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les secteurs liés à la politique étrangère de la France. L’AFD s’est engagée en tant qu’agence féministe dans la lignée de la diplomatie féministe française, et cela a fait pleinement partie de nos engagements pour le FGE.

Être une agence féministe signifie selon moi également d’accepter d’être dans un processus d’apprentissage et d’amélioration continuel. Viser ce changement transformationnel suppose d’être toujours dans la déconstruction des mécanismes de domination patriarcale, tout en tenant en compte la réalité et le contexte dans lesquels nous travaillons. Avec cet auto-questionnement permanent, j’espère que nos actions auront plus d’impacts et d’effets de leviers pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes. Et c’est sûr qu’on ne finit jamais d’apprendre à ce sujet !

C’est extrêmement positif que la France se soit déclarée comme diplomatie féministe. Et pour l’AFD, c’est un moteur particulièrement important tant en interne, que dans notre dialogue avec les contreparties. Il s’agit d’une différence importante de positionnement, et pour laquelle nous nous inspirons des pratiques portées par d’autres bailleurs féministes comme le Canada, la Suède, le Mexique, l’Islande ou l’Espagne.

Pourriez vous me donner un ou deux exemples concrets de vos actions ?

En Centrafrique, dans le département santé, mes collègues suivent un projet qui me tient particulièrement à cœur, porté par la fondation Panzi, sur un centre d’accueil pour les victimes de violences sexuelles. Ce centre est directement inspiré de ce que le docteur Mukwege (2)  a mis en place en République Démocratique du Congo. Nous aimons beaucoup ce projet parce que nous sommes intimement persuadées que la coopération Sud-Sud peut permettre de résoudre énormément de choses. Il s’agit là d’un exemple très clair de comment un pays a pu inspirer un autre à travers un échange de bonnes pratiques. Ce centre d’accueil propose une approche holistique : nous travaillons le médical, l’accompagnement psychosocial, l’autonomisation et bien d’autres aspects avec les survivantes, à l’image de ce qu’a déjà construit le docteur Mukwege.

Le centre a ouvert ses portes fin 2019 et nous avons d’ailleurs profité de l’évènement organisé par Expertise France sur les violences basées sur le genre, le 9 Juin 2022, pour le mettre en avant. 

Nous nous sommes données la mission de répondre à toutes les demandes qui émanent du terrain et toutes, viennent des agences de l’AFD qui elles-mêmes dialoguent avec les Etats, et les associations sur le terrain.

En Amérique Latine, zone où nous avons moins de subventions et nous octroyons davantage de prêts de politiques publiques, nous avons un projet qui a été attribué en 2021 au gouvernement du Costa Rica sur la décarbonisation. Ce projet a intégré le genre à l’intérieur de ces composantes, réussissant ainsi à lier pleinement les thématiques genre et climat. 

Est-ce que vous pensez que le Forum Génération Egalité (FGE) qui s’est tenu en France en 2021 a été à la hauteur des ambitions affichées?

Je pense qu’ONU Femmes a eu raison d’organiser le FGE aux côtés du Mexique, de la France ainsi que de la société civile, et que celui-ci a eu une grande ambition. Au vu du contexte qui était celui de 2021 avec la COVID, le FGE a été très porté au niveau français, tant par le gouvernement que par la société civile. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipe de mise en place du FGE au niveau interministériel et j’ai vu les efforts qui nous avons toutes et tous déployés au niveau national et international. Il me semble que le FGE a réussi son pari d’arriver à rassembler autour de la communauté internationale les acteurs/actrices qui étaient le plus investi.es. Malheureusement, je constate que cet évènement, malgré le fait d’avoir réussi à mobiliser 40 milliards d’€ pour les droits des femmes, n’a pas été repris à la hauteur de ce que l’on pensait au niveau médiatique.

Je compare souvent la cause de l’égalité femmes/hommes à celle du climat parce que pour moi ce sont deux urgences, toutes aussi importantes. Et nous avons souvent, et c’est très bien, entendu parler de la Conférence des Parties (COP). Par contre, personne n’entend parler de la Commission de la Condition de la Femme (CSW), alors que c’est l’équivalent de la COP en termes d’agenda international des droits des femmes… Je ne comprends pas pourquoi la CSW n’est pas plus médiatisée. Je pense que l’égalité femmes/hommes est un sujet politique qui n’est malheureusement pas suffisamment repris par les médias. Le FGE était vraiment un évènement qui aurait dû être plus mobilisateur.

Travaillez vous avec beaucoup d’associations et ONG féministes françaises ?

Dans le cadre de mes fonctions sur le Fonds de Soutien aux Organisations Féministes, j’ai l’occasion de travailler avec de nombreuses associations et ONG féministes françaises et du monde entier. L’objectif du Fonds est de financer les organisations féministes des pays de la coopération au développement de la France, surtout celles de petite taille travaillant sur les différents sujets en matière d’égalité femmes/hommes. Nous pouvons ainsi financer les organisations féministes françaises ou de toute autre nationalité travaillant dans ces pays. Par contre, il est à préciser que nous n’avons pas vocation à financer le travail des associations et ONG féministes en France. 

Parlez nous du Fonds de soutien aux organisations féministes

Un engagement a été porté lors de la présidence française du G7, en 2019, de financer les associations féministes des pays du Sud à hauteur de 120 Millions d’€. Et donc depuis la mi-2020 nous co-pilotons avec le ministère des Affaires Étrangères, le Fonds de soutien aux organisations féministes. L’objectif du Fonds est d’arriver à financer sur trois ans (entre 2020 et 2022) à hauteur de 120 Millions d’€ des associations, 65 % en Afrique et 35 % dans d’autre pays. Cet objectif a été rempli.

Par exemple, le projet « Féministes en action » porté par Care France a été octroyé fin 2020 avec 15 millions d’€, sur les droits et la santé sexuels et reproductifs, les violences basées sur le genre, l’autonomisation économique et l’accès aux droits. Ce projet concerne 30 pays dans le monde et financera pendant 4 ans de nombreuses organisations féministes sur le terrain. Le Fonds travaille sur un panel assez large de thématiques : des projets ont par exemple été octroyés sur genre et climat, sur l’emploi des femmes, sur l’éducation des filles, etc.

Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 Magazine

(1)  Le marqueur genre est un indicateur développé par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE afin d’évaluer la prise en compte du genre dans les ressources allouées au développement. Il se compose de trois valeurs :

CAD 0 : l’égalité femmes/hommes n’est pas ciblée dans le projet

CAD 1 : l’égalité femmes/hommes est un objectif significatif du projet

CAD 2 : l’égalité femmes/hommes est l’objectif principal du projet

(2) Chirurgien gynécologue de renommée mondiale et Prix Nobel de la Paix en 2018

(3) La Commission de la condition de la femme des Nations Unies dont la 66e édition a eu lieu du 15 au 22 mars 2022

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Étiquettes : Monde Politique


https://www.50-50magazine.fr/2022/09/20/mar-merita-blat/

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Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

25 Septembre 2022, 03:07am

Publié par hugo

 15 SEPTEMBRE 2022
Articles récents \ DÉBATS \ Tribunes
Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès. 

Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays. 

Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte. 

Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif. 

En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit. 

L’AVORTEMENT EST UN DROIT QUI EST TOUJOURS ATTAQUÉ !
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG «instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés ! 

En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux ! 

Des femmes et des filles meurent toujours dans le monde car elles ne peuvent avorter en sécurité . D’autres sont emprisonnées durant de nombreuses années. Ceci constitue une violation des droits humains que nous continuerons à combattre au niveau international.

L’AVORTEMENT EST UN DROIT FONDAMENTAL DONT CHAQUE FEMME DOIT POUVOIR BÉNÉFICIER !
Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité ! 

Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous ! 

Toutes et tous dans la rue le 28 septembre 2022 : journée internationale pour le droit à l’avortement

Collectif Avortement en Europe, les femmes décident 

Premier.e.s signataires : ANCIC, ANSFO, CADAC, CGT, CNDF, les Dyonisiennes, les Effronté.es, Femmes égalité, Femmes solidaires, FSU, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Montreuil, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes France, OLF, On Arrête Toutes, NPA, Planning Familial, Planning Familial 94, PCF, Las Rojas, StopVOG, Sud PTT, Sud Santé sociaux, Union Syndicale Solidaires.

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Étiquettes : Violences Avortement

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RÉTROLIENS POUR CE BILLET
Septembre – Féminisme/LGBT+ | Revue de presse Emancipation dit :
18 septembre 2022 à 17 h 29 min
[…] Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps – manifestation le 28 septembre (50-50 magazine) […]


https://www.50-50magazine.fr/2022/09/15/le-droit-a-lavortement-doit-etre-reconnu-comme-droit-fondamental-partout-et-tout-le-temps/

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L’hymne des femmes

16 Septembre 2022, 02:07am

Publié par hugo

L’hymne des femmes


Sur l’air du Chant des marais
Nous qui sommes sans passé, les femmes,
Nous qui n’avons pas d’histoire [1],
Depuis la nuit des temps, les femmes,
Nous sommes le continent noir [2].
 
Refrain :
Levons-nous femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout, debout, debout !
 
Asservies, humiliées, les femmes,
Achetées, vendues, violées,
Dans toutes les maisons, les femmes,
Hors du monde reléguées.
 
Refrain
 
Seules dans notre malheur, les femmes,
L’une de l’autre ignorée,
Ils nous ont divisées, les femmes,
Et de nos sœurs séparées.
 
Refrain
 
Le temps de la colère, les femmes,
Notre temps, est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des milliers !
 
Refrain
 
Reconnaissons-nous, les femmes,
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble, on nous opprime, les femmes,
Ensemble, Révoltons-nous !
 
Refrain

L’hymne des femmes chanté par la Compagnie Jolie Môme, 2012
L’Hymne des femmes est une chanson créée collectivement en mars 1971 par des militantes féministes à Paris. Elle est devenue un emblème du Mouvement de libération des femmes (MLF) et plus généralement des luttes féministes francophones. Les paroles sont interprétées sur l’air du Chant des marais. Écoutez aussi cette interprétation, par les Choraleuses, en 2010.

Pour en savoir plus :

Hymne du MLF (Dictionnaire personnel du féminisme), Biscuits de fortune.
« Debout les femmes ! » L’hymne féministe va devenir un tube. On parie ?, L’Obs, 2017.
[1] Invisibilisées, les femmes sont les grandes oubliées de l’Histoire. C’est au début des années 70, dans la foulée des mouvements de libération des femmes, qui chantent cet hymne, que naît la recherche en Histoire des femmes.

[2] Au sens figuré « continent noir » désigne ici cette portion inapparente ou inconnue de l’humanité que constituent les femmes. C’est en effet par cette expression que Freud désigne « la vie sexuée de la femme adulte », que la psychanalyse ne parvient pas à comprendre.


http://8mars.info/hymne-des-femmes

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IVG : en Hongrie, les femmes qui souhaitent avorter sont dorénavant forcées d'écouter les "fonctions vitales" du fœtus

15 Septembre 2022, 03:00am

Publié par hugo

 IVG : en Hongrie, les femmes qui souhaitent avorter sont dorénavant forcées d'écouter les "fonctions vitales" du fœtus
Par Juliette Hochberg Publié le 14/09/2022 à 11:08
hongrie
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Le gouvernement de Viktor Horban a publié un amendement afin d'obliger les Hongroises enceintes désirant avorter à être confrontées par leur obstétricien "d'une manière clairement identifiable" aux "fonctions vitales" du fœtus, lors d'une échographie trompeuse. Ce décret, qui marque un inquiétant recul du droit à l'IVG, entre en vigueur dès ce jeudi 15 septembre 2022.
Un "récul inquiétant", pointe Amnesty International. Lundi 12 septembre 2022 au soir, en Hongrie, le gouvernement de Viktor Horban a publié dans le Journal Officiel un amendement obligeant les Hongroises enceintes qui souhaitent avorter à être au préalable confrontées par leur obstétricien "d'une manière clairement identifiable" aux "fonctions vitales" du fœtus, lors d'une échographie.

Un décret inquiétant, une échographie trompeuse
Témoignant d'un durcissement de l'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans ce pays membre de l'Union européenne (UE), ce décret signé par le Ministre de l'Intérieur Sandor Pinter entrera en vigueur dès ce jeudi 15 septembre, relaie le Washington Post.

Le formulaire à remplir pour avoir droit à un avortement en Hongrie se voit donc modifier, la procédure se durcit.

Lire aussi :
Les pays où l'avortement est encore interdit
The Guardian rappelle que de nombreux experts médicaux considèrent que l'expression "battements de cœur du fœtus" - employée par le parti d'extrême droite hongrois Mi Hazank qui portait cette proposition et largement suggérée par cet amendement - est trompeuse, puisqu'aux premières semaines de la grossesse, le son entendu lors des échographies est généré par l'appareil à ultrasons.

Un nouveau traumatisme pour les femmes
Interrogé par l'Agence France-Presse (AFP), puis cité par Têtu, entre autres, Aron Demeter, porte-parole de l'ONG Amnesty International, s'indigne d'une décision prise "sans aucune consultation", qui va rendre "plus ardu l’accès à l’avortement" et "traumatisera davantage de femmes déjà en situation difficile".

En Hongrie, l'IVG est autorisée depuis les années 50 jusqu'à la douzième semaine de grossesse. Et dans les cas où le fœtus n'est pas viable, elle peut être pratiquée à tout moment de la grossesse.

Mais depuis l'entrée en vigueur d'une nouvelle Constitution, début 2012, ce pays d'Europe centrale prône "la vie du fœtus dès sa conception", et le Premier ministre nationaliste et conservateur, une politique nataliste et anti-avortement.

Vidéo du jour :

Son gouvernement avait, par exemple, déjà financé une campagne contre l'avortement avec des fonds européens, provoquant alors la colère de la Commission européenne. Mais c'est la première fois qu'il s'en prend délibérément et modifie la législation hongroise en matière d'IVG. 


https://www.marieclaire.fr/ivg-en-hongrie-les-femmes-qui-souhaitent-avorter-sont-dorenavant-forcees-d-ecouter-les-fonctions-vitales-du-foetus,1433533.asp

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"C’est quelque chose qui me hante" : Bilal Hassani révèle avoir été violé par un proche

15 Septembre 2022, 02:57am

Publié par hugo

 "C’est quelque chose qui me hante" : Bilal Hassani révèle avoir été violé par un proche
Par Juliette Hochberg Publié le 12/09/2022 à 15:48
Bilal Hassani
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Invité dans le magazine hebdomadaire "Sept à Huit" ce dimanche 11 septembre 2022, l'artiste Bilal Hassani s'est exprimé pour la première fois sur le viol qu'il a subi en 2019. Le 7 octobre prochain, il sortira "Théorème", son nouvel album, dans lequel figurera un morceau consacré à cet évènement traumatisant.
C'est la première fois qu'il en parle publiquement. Dans une interview diffusée ce dimanche 11 septembre 2022 dans Sept à Huit, sur TF1, le chanteur et danseur Bilal Hassani a révélé avoir été victime d'un viol par "une personne de [s]on cercle, quelqu'un à qui [il faisait] confiance".

Un viol "sous l'influence d'une substance"
"C’est quelque chose qui me hante depuis l’année où ça s’est passé, c’était en 2019", confie-t-il.

"On est partis en soirée. Je suis rentré de cette soirée avec lui. J’avais bu, du coup, deux, trois verres. Mais je ne ressentais pas ce qu’on ressent quand on boit deux, trois verres. J’étais clairement sous l’influence d’une substance que je n’avais pas voulu prendre, et j’ai commencé à avoir des black-out, des moments où je n’avais plus la mémoire Et je me réveillais, et se passait ce qui peut se traduire par une agression sexuelle. C’était un viol", rembobine-t-il douloureusement.

L'interprète de Roi se souvient s'être réveillé le lendemain matin, avec l'agresseur dans son lit. "Je me suis dit : 'Ne pose pas de questions, ne dis rien, avance, passe à autre chose'", se rappelle-t-il.


"Vous en avez informé vos proches, mais vous n'avez pas porté plainte... Vous ne vouliez pas ?", questionne Audrey Crespo-Mara. "Non, répond l'artiste si souvent victime d'homophobie - entre autres -. Je n'avais pas envie de donner une nouvelle corde pour nourrir la haine que je reçois."

Le nouveau juré de Danse avec les stars sortira Théorème, son nouvel album, le 7 octobre prochain. Un projet dans lequel figurera un morceau consacré à cet évènement traumatisant.

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/c-est-quelque-chose-qui-me-hante-bilal-hassani-revele-avoir-ete-viole-par-un-proche,1433463.asp

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L'enquête pour "viol" visant Nicolas Hulot classée sans suite pour prescription

15 Septembre 2022, 02:55am

Publié par hugo

 L'enquête pour "viol" visant Nicolas Hulot classée sans suite pour prescription
Par Maëlys Peiteado Publié le 12/09/2022 à 12:37
Nicolas Hulot
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Le parquet de Paris a annoncé lundi 12 septembre 2022 que l'affaire concernant l'ancien ministre de l'écologie était désormais classée sans suite car les faits dénoncés par ses accusatrices sont prescris. Nicolas Hulot était soupçonné de viol et d'agression sexuelle sur mineure.
C'est dans un communiqué de presse, relayé par Franceinfo ce lundi 12 septembre 2022, que le parquet de Paris a annoncé que l'enquête préliminaire ouverte en novembre 2021 à l'encontre de Nicolas Hulot avait été classée sans suite.

L'ancien ministre de l'écologie était visé par des investigations pour des faits de "viol" et "d'agression sexuelle sur mineure".

Lire aussi :
"On savait" : des femmes politiques dénoncent l'omerta autour de Nicolas Hulot
Le documentaire qui a lancé l'enquête
L'enquête prend fin car les faits dénoncés par l'une des accusatrices de Nicolas Hulot sont prescrits. Au total, cinq d'entre elles avaient témoigné dans l'émission Envoyé spécial, diffusée le 25 novembre 2021, évoquant des faits survenus entre 1989 et 2001, rappelle le média du service public. Quatre plaignantes l'accusaient spécifiquement d'agression sexuelle.

L'une des femmes ayant témoigné avait 16 ans lorsque le militant écologiste, assure-t-elle, l'aurait obligée à pratiquer une fellation dans sa voiture à proximité de la Maison de la Radio en 1989, rappelle BFMTV.

La brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire avait pris en charge les investigations à la suite du documentaire, sur la base de "faits susceptibles d'avoir été commis à Paris à l'égard d'une victime mineure".

Une autre affaire classée sans suite
Mercredi 24 novembre 2021, veille de la diffusion de l'enquête télévisée menée durant quatre ans, Nicolas Hulot annonçait sur BFMTV qu'il quittait "définitivement" la vie publique, notamment la présidence d'honneur de sa Fondation, lancée en 1990.

Vidéo du jour :
En 2018, alors qu'il était ministre d'État, l'hebdomadaire L'Ebdo révélait qu'en 2008, une plainte pour viol avait été déposée à l'encontre de l'ex-ministre par Pascale Mitterrand, petite-fille de François Mitterrand, pour des faits datant de 1997. Là encore, la plainte avait été classée sans suite en raison de la prescription.

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/l-enquete-pour-viol-visant-nicolas-hulot-classee-sans-suite-pour-prescription,1433450.asp

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82 EME FEMINICIDES DEPUIS LE DEBUT DE L ANNEE 2022

14 Septembre 2022, 04:22am

Publié par hugo

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Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer

13 Septembre 2022, 03:48am

Publié par hugo

 Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Publié le Mardi 06 Septembre 2022
64Partages
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Dévoilé sur le tapis rouge de la Mostra de Venise, le dos nu de l'acteur Timothée Chalamet fait rugir internautes et journalistes fashion. Mais pourquoi une telle émotion ?
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C'est une image qui renvoie aux clichés glamour des stars des années 50 : un dos nu. Lors de la 79e édition de la Mostra de Venise, Timothée Chalamet a suscité les passions en arborant une combinaison rouge et décolletée. Une tenue élégante et sexy créée par le styliste Haider Ackermann et qui offrait donc une vue généreuse sur le dos de l'acteur américano-français de 26 ans.

Cela n'a pas manqué : internautes, fans, journalistes mode, ont loué à l'unisson l'audace de l'artiste. Car Timothée Chalamet ne se contente pas de miser sur l'élégance. Il se réapproprie également un look féminin, comme peut le faire son collègue Harry Styles. Et interroge par-là même la manière dont la mode peut transgresser les stéréotypes de genre et autres injonctions.

Quitte à proposer une autre définition de la masculinité ?

Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Un symbole de glam
Chalamet était présent à Venise afin d'assurer la promo de son dernier film en date, la prometteuse rom'com de cannibales (oui) Bones and All, nouvelle collaboration avec l'auteur de Call Me By Your Name déjà auréolée de cinq étoiles par le Guardian. Histoire d'amour et de chair qui pourrait expliquer le choix du rouge-sang pour sa tenue. Look sanguin conciliant passion et sensualité en un tout à la fois voyant et délicat. Doux paradoxe.

Une liaison synonyme de deux qualificatifs abondamment employés pour désigner cette arrivée sur le tapis : glamour, sex symbol. Ainsi le journaliste Guillaume Erner loue-t-il du côté de France Culture le charisme de cet interprète "qui est ce qu'ont été James Dean, Marlon Brando ou John Travolta, sauf qu'il porte un dos nu". On imagine aisément pires analogies.

C'est également cette assurance en soi que salue l'experte mode Sophie Fontanel, indéniablement admirative de ce "jeune homme qui se déhanchait, enthousiaste, bien dans sa peau, des milliers de minuscules paillettes miroitant sur le vêtement". Un acteur qui respire "l'aisance". En somme, un charme très hollywoodien, propice à enflammer les flashes, mais modernisé, actualisé à son époque, ses enjeux et ses questionnements majeurs.

Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Une tenue révolutionnaire ?
Et ces questionnements-là, ils sont nombreux : comment se définit la masculinité ? et comment la redéfinir ? Qu'est-ce que la mode raconte au juste du genre ? et de la mince frontière qui sépare le féminin du masculin ?

En cela, d'aucuns n'hésitent pas à dire les termes : cette tenue décolletée peut être comprise "comme un plaidoyer pour le gender fluid", observe Sophie Fontanel, autrement dit la fluidité des genres, et par là-même la remise en question des stéréotypes binaires qui encombrent notre vision de la masculinité, et de la féminité. Entre confiance "virile" et douceur "féminine", la fluidité version Chalamet s'effectue ici tout en se jouant des clichés.

"En misant sur un costume rouge métallisé au dos-nu plongeant, Timothée Chalamet détourne avec malice les archétypes auxquels la femme est assujettie, à savoir un silhouette sexy et sensationnalisante. Ainsi portés par un homme, cette couleur flamboyante et ce dos-nu irrévérencieux ont un tout autre goût", abonde d'ailleurs en ce sens le magazine Vogue. D'une certaine manière, Chalamet claque le sexisme tout en assumant le sexy.

Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
Pourquoi le dos nu de Timothée Chalamet fait tant causer
"Le dos nu jusqu'ici était l'une des rares pièces réservées au vestiaire féminin – pas de jupe, pas de robe, pas de dos nu pour les hommes", observe encore Guillaume Erner, comparant non sans malice ce dos nu d'homme à celui de Mireille Darc dans Le grand blond avec une chaussure noire. Deux visions du glamour : la femme fatale d'hier, mille fois incarnée, a laissé la place à ce que la journaliste Aline Laurent-Mayard intitule "l'homme nouveau" - dans un essai à venir, Libérés de la masculinité, aux éditions JC Lattès.


"En montrant son dos, Chalamet dévoile une révolution", se réjouit carrément Guillaume Erner. Cette révolution, il ne l'initie pas, il en fait partie. C'est pour cela que par-delà ses éclats de style, les clichés de Timothée Chalamet charment autant. Ils représentent une évolution globale des mentalités, une envie collective de bousculer les codes qui prend racines dans la culture populaire en général. Notamment à travers les écrans.

C'est d'ailleurs là l'observation du média TV5 Monde, qui associe les tapis rouges flamboyants du jeune homme aux mots du réalisateur français Sébastien Lifshitz : "La nouvelle génération se pense différemment, veut repenser le masculin-féminin et ne veut plus se sentir sous le diktat de certaines injonctions à se conformer. Et j'espère en fait que cette impulsion, ce désir, vont amener une plus grande diversité de rôles et de sujets au cinéma". Désir dont l'acteur semble être devenu l'un des étendards.

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https://www.terrafemina.com/article/timothee-chalamet-pourquoi-son-dos-nu-a-la-mostra-de-venise-fait-tant-reagir_a365785/1

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Berivan Firat : « Dès mon plus jeune âge, j’ai été obligée d’être la voix de femmes condamnées au silence » 1/2

13 Septembre 2022, 03:08am

Publié par hugo

 
 Monde \ Vidéos 50/50
Berivan Firat : « Dès mon plus jeune âge, j’ai été obligée d’être la voix de femmes condamnées au silence » 1/2

Berivan Firat est la porte-parole du Conseil Démocratique Kurde en France et du Mouvement des Femmes Kurdes. La militante évoque son engagement féministe et fait le point sur l’actualité et sur la situation des femmes kurdes du Rojava, une région considérée comme un modèle de démocratie féministe, directe, écologique et paritaire. Les médias ont totalement oublié les Kurdes, pourtant en première ligne contre Daech.

Propos recueillis par Caroline Flepp pour 50-50 Magazine

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https://www.50-50magazine.fr/2022/09/12/berivan-firat-des-mon-plus-jeune-age-jai-ete-obligee-detre-la-voix-de-femmes-condamnees-au-silence-1-2/

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