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47 000 salariées iraniennes licenciées à leur retour de congé maternité,femmes,congé de maternité,bebe

5 Août 2015, 02:07am

Publié par hugo

Journal des Femmes Société Magazine
47 000 salariées iraniennes licenciées à leur retour de congé maternité
Bénédicte de Montvallon (Rédaction Jdf), Mis à jour le 04/08/15 11:10
JournalDesFemmes.com
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47 000 salariées iraniennes licenciées à leur retour de congé maternité
DERNIÈRE MINUTE


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47 000 salariées iraniennes licenciées à leur retour de congé maternité
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Suite à l'allongement du congé maternité de six à neuf mois, 47 000 salariées ont été licenciées après avoir eu un enfant. Les fonds pour financer cette nouvelle législation tardent à arriver et les employeurs préfèrent se tourner vers une main-d'oeuvre masculine, dont la présence est assurée.


Difficile d'être à la fois une mère et une femme active, mais c'est manifestement mission impossible en Iran. Près de 47 000 salariées ont ainsi été licenciées à leur retour de congé maternité au cours des 18 derniers mois. Le chiffre semble disproportionné, et pourtant... Alors qu’une nouvelle loi allongeant le congé maternité de six à neuf mois doit bientôt entrer en vigueur, certains employeurs préfèrent engager des salariés masculins, considérés comme moins coûteux puisque leur présence est assurée.
Car ces licenciements sont bien motivés (à défaut d’être justifiés) par des difficultés économiques. Touché par une profonde récession, l’Iran a été contraint d’adopter un budget d’austérité au mois de mars. Si la loi concernant l’allongement du congé maternité est bien entrée en vigueur, les fonds pour la financer - près de 890 millions d’euros - se font encore attendre. Quelques 160 000 mères actives seront concernées par ce nouveau congé maternité de neuf mois.
Mais un cadre de l’Organisation de la sécurité sociale iranienne a mis en garde contre les effets pervers de cette nouvelle législation, qui se traduirait par une précarisation des mères actives : "De nombreux diplômés sont prêts à travailler pour des salaires moins importants. Si le congé maternité est porté à 9 mois, le nombre de femmes qui risquent d'être renvoyées à leur retour au travail devrait considérablement augmenter."
La levée partielle des sanctions internationales pesant sur l’Iran devrait toutefois avoir un impact positif sur l’économie et le marché du travail. Le Centre iranien des statistiques a rappelé que le taux de chômage des femmes était de 19,2% en 2014. A titre de comparaison, il se situe à 9,6% en France au premier trimestre 2015.




© Creativa Images


Voir aussi :

http://www.journaldesfemmes.com/societe/magazine/1346377-salariees-mamans-conge-maternite-iran/

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L'expérimentation des maisons de naissance va pouvoir débuter en France,sante,femmes,bebes,grossese,

5 Août 2015, 01:26am

Publié par hugo

France/Monde - Accouchement
L'expérimentation des maisons de naissance va pouvoir débuter en France


03/08/2015 15:30
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Des règles strictes encadrent l'expérimentation des maisons de naissance. - Des règles strictes encadrent l'expérimentation des maisons de naissance. - (Photo archive NR - Danielle Laborde) Des règles strictes encadrent l'expérimentation des maisons de naissance. - (Photo archive NR - Danielle Laborde)
Des règles strictes encadrent l'expérimentation des maisons de naissance. - (Photo archive NR - Danielle Laborde)
Le décret d'application de la loi autorisant l'expérimentation des maisons de naissance est paru dans le Journal Officiel.


Les maisons de naissance ne devraient plus tarder à ouvrir en France, mais elles devront être à proximité immédiate d'une maternité.


Des accouchements moins médicalisés


Plus d'un an et demi après le vote de la loi proposée par l'Union des Démocrates Indépendants (UDI), son texte d'application paraît dans le Journal Officiel. Sans médecin, ni péridurale, les maisons de naissance proposent des accouchements moins médicalisés.


Seules les femmes enceintes "dont la grossesse ne présente pas de risque" pourront en bénéficier. Elles seront suivies par la même sage-femme du début de la grossesse jusqu'à l'accouchement, "en limitant au possible l'intervention du médecin et de procédures médicales", peut-on lire dans le journal La Croix. Mais attention, des règles strictes encadrent les maisons de naissance.


Des établissements encadrés


Chaque établissement devra être situé à proximité immédiate d'un établissement de santé "autorisé à l'activité de soins de gynécologie-obstétrique". De-même, la maison de naissance doit disposer d'un accès direct et sans voie publique à traverser avec cet établissement afin de pouvoir assurer le transport de la mère et de l'enfant en cas d'urgence.


La structure est également tenue d'organiser une consultation pré-anesthésique (permet d'évaluer les risques et de choisir l'anesthésie la plus adaptée).


Lors de l'accouchement, deux sages-femmes doivent obligatoirement être présentes dans les locaux. De plus, la maison de naissance doit organiser des dépistages pour tous les nouveau-nés et informer la mère sur le dépistage précoce de la surdité permanente néonatale.


Cinq établissements en liste pour l'expérimentation


Si les sages-femmes soutiennent fortement ce dispositif, les gynécologues et obstétricien sont quant à eux plus réservés, voire opposés, craignant que la continuité des soins entre l'équipe des sages-femmes et le service de gynécologie-obstétrique attaché en pâtisse.


Actuellement, deux projets pilotes pourraient rapidement entrer dans le cadre de cette expérimentation : le CALM à Paris et la maison de naissance de l'hôpital de Pontoise. "D'autres sont en cours d'élaboration, notamment à Marseille, Nancy et Bordeaux", précise l'article du journal La Croix.


Clément Hebral
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Vos commentaires (1)
Monsieur HR>03/08/2015 17:53:31
On invente les maternités de seconde classe, en quelque sorte.

http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/08/03/L-experimentation-des-maisons-de-naissance-va-pouvoir-debuter-en-France-2422071

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Le gouvernement lance l’expérimentation des maisons de naissance,grossesse,accouchement,femmes,bebes,

5 Août 2015, 01:21am

Publié par hugo

Le gouvernement lance l’expérimentation des maisons de naissance
Créé le 03/08/2015 à 17h25
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Le gouvernement lance l’expérimentation des maisons de naissance
©Getty image
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Les femmes vont pouvoir accoucher dans des établissements tenus uniquement par des sages-femmes. Dans un décret publié au journal officiel samedi, le gouvernement a défini les règles encadrant la mise en place à titre de test des maisons de naissance. Une expérimentation qui risque de faire parler, on vous explique pourquoi.


Le principe ? Les femmes enceintes, dont la grossesse est sans risque, pourront désormais choisir d’accoucher dans une maison de naissance à la place de l’hôpital. Dans ces lieux réputés pour être moins médicalisés, seules les sages-femmes assureront le suivi de la grossesse et l’accouchement.


L’objectif ? Permettre aux femmes d’éviter l’hospitalisation et désengorger les services obstétriques.


Les conditions ? Ces lieux de naissance doivent se situer à proximité immédiate d'une maternité partenaire. Ensuite, les maisons de naissance doivent compter un effectif de sages-femmes « suffisant pour garantir la qualité et la sécurité de l'accueil et de la prise en charge des femmes enceintes inscrites », selon le décret.


Les critiques ? Sans médecin ni anesthésiste, les patientes ne pourront pas bénéficier de la péridurale. Rappelons aussi que seules les grossesses sans pathologie particulière et sans risques seront acceptées dans ces maisons de naissance. Du côté des gynécologues, la prudence est de mise. « On sait le poids et le nombre de précautions qu'il a fallu prendre pour obtenir le niveau de sécurité qu'on a aujourd'hui en France. Revenir en arrière sans autre forme de procès simplement parce qu'on a des sages-femmes capables d'accoucher, c'est certainement une imprudence », alerte Bertrand Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF), sur BFMTV.


Écrit par :
Amandine Seguin
Amandine Seguin
@amandineseguin
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http://www.elle.fr/Societe/News/Le-gouvernement-lance-l-experimentation-des-maisons-de-naissance-2974195

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Booster sa fertilité : l'alimentation,sante,bebe,grossesse,

2 Août 2015, 17:14pm

Publié par hugo



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Booster sa fertilité : l'alimentation
Publié le 23/03/2011 à 00:00 mis à jour le 24/03/2014 à 16:39
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fertilité enceinte nutrition repas grossesse vitamine b9
Booster sa fertilité : l'alimentation
Des chercheurs l'ont prouvé : adopter une alimentation saine et variée permet d'augmenter sa fertilité en améliorant la qualité de l'ovulation. Quels sont donc les aliments à privilégier lorsqu'on cherche à tomber enceinte ?








Les glucides complets
Oubliez les sucres rapides à index glycémique élevé tels que farine blanche, sucre raffiné ou encore pommes de terre. Privilégiez les céréales et les farines complètes, les légumineuses et bien sûr les fruits et les légumes. Par ailleurs, leur apport supérieur en fibres est excellent pour la santé.





Les acides gras mono-insaturés et les graisses riches en oméga 3
Les huiles à privilégier au cours de vos repas sont l'huile d'olive, de colza, de noix ou de lin pour leur apport en acides gras mono-insaturés. Les poissons gras (saumon, maquereau, anchois...), les fruits de mer et les œufs issus de poules élevées en plein air sont d'excellentes sources d'omégas 3.


Evitez au maximum les acides gras "trans" qu'on trouve dans les fabrications industrielles, que vous vouliez tomber enceinte ou non, car ils sont nocifs pour la santé; !





Les produits laitiers entiers
Deux laitages entiers par jour favoriseraient un bon équilibre hormonal, contrairement aux laitages écrémés.





Les aliments riches en vitamine B9
La vitamine B9 ou acide folique est un élément essentiel pour l'équilibre de votre cycle menstruel. Même si votre médecin vous en prescrit en supplément en vue d'une future grossesse, cela ne vous empêche pas, bien au contraire, d'augmenter votre consommation d'aliments riches en vitamine B9. Par exemple : le cresson, la mâche, les épinards, les lentilles, le quinoa, les moules, les palourdes ou encore les noix.


Souvenez-vous, la nutrition est un élément essentiel de votre santé et de votre équilibre !




Isabelle Damiron



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http://www.etreenceinte.com/mon-mag/article/booster-sa-fertilite-l-alimentation

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Pour le dépistage prénatal universel du cytomégalovirus,sante,grossesse,bebe,femmes,

29 Juillet 2015, 03:27am

Publié par hugo

Pour le dépistage prénatal universel du cytomégalovirus
Le Monde.fr | 20.07.2015 à 19h02 • Mis à jour le 20.07.2015 à 19h06


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L’émotion suscitée par le désespoir et l’exaspération d’un père sur Facebook refusant la fatalité du décès de son enfant dans les premiers jours de vie, causé par une infection congénitale à cytomégalovirus (CMV), nous rappelle au paradoxe entourant cette infection, dont le constat immédiat et sans appel chez le nouveau-né contraste douloureusement avec le silence et l’inaction précédant la naissance.
Le CMV est la principale cause d’infection congénitale qui touche 0,3 % des naissances en France, et qui peut affecter plus ou moins sévèrement le développement du fœtus et de l’enfant infectés dans 15 % des cas. En dépit de ces chiffres, le point de vue des médecins est encore trop souvent un mélange d’ignorance et d’embarras, principalement en raison des dilemmes soulevés par le diagnostic et la gestion de ces cas avant la naissance. Le résultat est une politique de l’autruche hostile au dépistage prénatal, alors que celui-ci est techniquement possible par une interprétation pertinente des tests sérologiques en début de grossesse.
La moitié des femmes sont immunisées
Environ la moitié des femmes enceintes est immunisée en début de grossesse, et bien que l’immunité ne soit pas complètement protectrice d’une infection congénitale, la majorité des cas sévères sont le résultat d’une première (primo-) infection pendant la grossesse, qui survient chez 1 % de toutes les grossesses le plus souvent sans aucun symptôme. Les femmes les plus exposées sont celles qui ont déjà un enfant en bas âge s’infectant en crèche ou en maternelle. La prévention est possible en évitant le contact direct avec les sécrétions nasales, les larmes, la bave et les urines de l’enfant infecté pour diminuer jusqu’à quatre fois le risque de transmission du virus au fœtus.
image: http://s2.lemde.fr/image/2015/07/20/534x0/4691403_6_beb1_l-amniocentese-permet-dans-tous-les-cas-de_05e22e442d303b1fbf6f58f023fd08e8.jpg
L’amniocentèse permet dans tous les cas de faire un diagnostic au cours des grossesses à risque.
L’amniocentèse permet dans tous les cas de faire un diagnostic au cours des grossesses à risque. DR
L’amniocentèse permet dans tous les cas de faire le diagnostic au cours des grossesses à risque. Lorsque le fœtus est sévèrement atteint, l’échographie prénatale ne permet le diagnostic que dans la moitié des cas si l’infection n’est pas connue. Cependant, une approche multidisciplinaire permet de s’assurer avec précision du degré de la sévérité de l’infection avant la naissance, et les formes peu sévères peuvent désormais bénéficier d’un traitement par Valaciclovir administré à la femme enceinte qui permet la naissance d’un enfant sain dans 80 % des cas, comme l’a montré l’étude menée à Necker depuis deux ans dans le cadre d’un protocole hospitalier de recherche clinique (PHRC Cymeval).
Les nouveau-nés infectés qui présentent d’emblée un déficit auditif bénéficient d’un traitement prolongé débuté dès la naissance. Une surveillance de tous ces enfants, y compris ceux nés sans aucun symptôme permet de s’assurer d’un développement normal et d’une prise en charge adaptée d’un déficit auditif.
Stress injustifié
Les arguments généralement avancés contre le dépistage prénatal universel sont la génération d’un stress injustifié pour la plupart des grossesses concernées et l’absence de traitement efficace. Ces arguments ne sont plus recevables, le dépistage prénatal est très largement justifié.
La maladie est fréquente et l’identification d’un groupe à haut risque (femmes séronégatives) est possible à moindre coût par une sérologie en début de grossesse.
Les femmes à risque (non immunisées) ont le droit de savoir et de décider si elles veulent entrer dans un programme de dépistage. Elles doivent aussi être informées des possibilités de prévention, qui existe et est efficace à l’échelle individuelle. Le diagnostic est fiable au risque de l’amniocentèse. L’identification des fœtus gravement atteints est fiable si l’infection est connue, elle est très difficile dans le cas contraire. En fonction de la gravité, un traitement peut être possible via la mère. Les femmes ont la possibilité de demander une interruption de grossesses pour les formes les plus graves.
Les nouveau-nés infectés bénéficient toujours, quel que soit la gravité de l’infection, d’une prise en charge et d’un suivi adapté dès la naissance. Toutes les études médico-économiques réalisées à ce jour sont favorables au dépistage organisé.
Ces arguments doivent être soumis au débat public sans être étouffés par un des derniers bastions d’une médecine paternaliste qui continue à se cacher ce dépistage sauvage qui existe sans contrôle et qu’elle ne saurait voir. Nous ne comprenons pas pourquoi aujourd’hui parler du CMV pourrait induire un stress injustifié pour les femmes enceintes qui sont déjà amenées à gérer l’information sur de nombreux autres risques potentiels pour leur fœtus tels que la toxoplasmose, la listériose ou la trisomie 21.

Anne Hélène Labissy, présidente de l’association Chanter Marcher Vivre.
Marianne Leruez, médecin virologue, responsable du Centre national de référence CMV associé, hôpital Necker-Enfants-malades.
Jean-François Magny, chef du service de néonatologie de l’hôpital Necker-Enfants malades, responsable du suivi de la cohorte des enfants infectés par le cytomégalovirus.
Yves Ville, chef de service de la maternité et coordonnateur du Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de l’hôpital Necker-Enfants malades. Principal investigateur de l’étude CYMEVAL.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/07/20/pour-le-depistage-prenatal-universel-du-cytomegalovirus_4691404_1650684.html#mQm9AxOMt8PJPL4T.99

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Cytomégalovirus CMV, danger négligé chez la femme enceinte,sante,femmes,grossesse,

29 Juillet 2015, 01:59am

Publié par hugo

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Cytomégalovirus CMV, danger négligé chez la femme enceinte


Résumé : Peu connu mais virulent, le cytomégalovirus (CMV) touche une femme enceinte sur 100, et entraîne le décès ou un handicap chez un bébé sur 750. Précisions sur un virus, à la dangerosité négligée.


Par Handicap.fr / Kévin Murgue, le 13-07-2015
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Pour beaucoup, c'est le message d'un père indigné, sur les réseaux sociaux, en juin 2015, qui a mis en lumière l'existence du CMV cytomégalovirus.


« Il y a 5 ans, jour pour jour, Aubin, mon fils, mourait dans mes bras. Enfin, dans nos bras, à ma compagne et à moi. Il était âgé de 5 semaines et avait contracté durant la grossesse un virus, le CMV, qui est très répandu (très, très... plus que l'ensemble de tous ceux contre lesquels on prévient les femmes enceintes) et dont nous n'avions jamais entendu parler. » C'est par ces mots appuyés que débute la tribune de Yann Champion. Cette longue lettre, publiée sur son compte Facebook, a été partagée plus de 200 000 fois. Le temps n'a comblé ni sa colère ni sa rage face au CMV, le nom abrégé du cytomégalovirus. Mais s'il a décidé de prendre la prendre la plume, c'est dans le « seul but de faire connaître le CMV, première cause virale de handicaps chez les nouveau-nés, et d'en encourager la prévention ». Nécessaire effort car d'après une étude menée par l'association « Stop CMV », seulement 14% des femmes connaissent le virus (en comparaison, le taux passe à 98% pour le SIDA).


Surdité, cécité, handicap moteur, troubles intellectuels...
« Le CMV se transmet par l'intermédiaire des sécrétions humaines : salive, urine, larme et morve », indique le docteur Yves Ville du service obstétrique de l'hôpital Necker à Paris.
Etre infecté du cytomégalovirus, très présent chez les enfants en crèche, est le plus souvent bénin pour un individu lamba mais bien moins chez la femme enceinte puisque la contamination peut atteindre le fœtus. Si la future maman est porteuse du virus, ce qui arrive dans 1% des cas, le taux d'infection du fœtus est de 40%, et 15% des bébés vivront avec des symptômes du CMV. Cela peut aller du trouble de l'audition au décès, en passant par le handicap très lourd (paralysie, cécité…).
Selon l'association « Chanter, marcher, vivre », 1 enfant sur 750 nait avec des séquelles du CMV ou en développera en grandissant. Pour faire diminuer ce chiffre, le docteur Ville insiste, lui aussi, sur l'importance de la prévention – « il y en a très peu » - et du dépistage à effectuer « le plus tôt possible ». Enfin, lorsqu'il est effectué…


Le traitement fonctionne 8 fois sur 10
En effet, les examens liés au CMV seraient « deux fois moins fréquents que ceux réalisés pour la trisomie 21. Si on savait que la femme enceinte était atteinte du virus on pourrait la traiter ».
Le traitement proposé, un antiviral, et mis en place durant la grossesse soigne huit fois sur dix. S'il est inefficace, « une femme enceinte peut demander une interruption de grossesse pour anomalie fœtale grave et ce, quel que soit son terme. La médecine a les moyens d'évaluer très précisément la gravité de l'infection du fœtus ».


Mais pour éviter de se retrouver dans cette situation, la meilleure solution est encore de connaître les bases préventives afin de ne pas être infecté : ne pas embrasser les nourrissons sur la bouche, proscrire tout contact avec les sécrétions, ne pas partager les couverts des enfants, se laver régulièrement les mains… Faute de campagne de prévention efficace (ou existante ?), le bouche-à-oreille permettrait ainsi une meilleure connaissance du virus du côté des femmes enceintes, mais aussi… des professionnels de santé. Selon le docteur Ville, l'ignorance existe encore chez plusieurs membres du corps médical.


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Handicap.fr vous suggère les liens suivants :
Sur Handicap.fr
Trisomie : le cri du coeur d'une maman fait le tour du monde
Maladies héréditaires : vers un bébé aux gènes parfaits ?
Sur le web
Page de Yann Champion


"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Kevin Murgue, journaliste stagiaire Handicap.fr"


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http://informations.handicap.fr/art-cytomegalovirus-cmv-875-7858.php

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80 aliments pour booster sa fertilité,femems,bebes,sante,fertilite,

21 Juillet 2015, 03:14am

Publié par hugo

80 aliments pour booster sa fertilité
80 aliments pour booster sa fertilité




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80 aliments pour booster sa fertilité
Lorsque l’on cherche à avoir un bébé, il est parfois important de prendre en compte tous les facteurs qui peuvent influer sur la fertilité. L’alimentation est de ceux-là.
Souvent oubliée, elle a pourtant une influence non négligeable et en corrigeant certaines erreurs alimentaires, on pourrait augmenter notablement le taux de grossesses spontanées.*
L’alimentation de la femme en désir d’enfant doit, certes, être variée et équilibrée. mais elle doit surtout privilégier certains produits. Alors que devez-vous mettre dans votre assiette pour que toutes les chances soient de votre côté ?
Quels sont les aliments à privilégier ? On vous dit tout.
A privilégier : certains fruits, légumes, légumineuses, produits céréaliers et oléagineux, produits laitiers (à base de lait entier), les aliments riches en fer et ceux riches en fibres alimentaires, tous les aliments à faible index glycémique et les protéines végétales, les aliments riches en magnésium et en vitamines B6.
A limiter : Les protéines animales, les acides gras insaturés, les produits laitiers à faible teneur en matière grasse.


Dans le détail, afin de tomber enceinte et booster sa fertilité, haro sur :
Les légumes
Les fruits
Les oléagineux
Les légumineuses
Les produits céréaliers
Certains produits laitiers
Les aliments riches en fer


`*Le grand livre de la fertilité - Collectif sous la direction du Dr Laurence Lévy-Dutel -Editions Eyrolles - 2015

http://www.aufeminin.com/maman/album1168528/80-aliments-pour-booster-sa-fertilite-0.html

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UN BÉBÉ APRÈS 40 ANS : PEUT-ON SUIVRE LES STARS ?,sante,femmes,bebes,

6 Juillet 2015, 02:56am

Publié par hugo

UN BÉBÉ APRÈS 40 ANS : PEUT-ON SUIVRE LES STARS ?
Créé le 09/04/2013 à 15h31
Commentaires : 29 commentaires
Un bébé après 40 ans : peut-on suivre les stars ?
© Visual
L’actrice américaine Halle Berry, 46 ans, vient d’annoncer qu’elle était enceinte. En France, en 2012, près de 30 000 femmes ont donné naissance alors qu’elles avaient passé la quarantaine. Mais vivre une grossesse sur le tard n’est pas sans risque et demande le plus souvent une intervention de la médecine. Le point avec le professeur François Olivennes, obstétricien et spécialiste des traitements de l’infertilité.


ELLE.fr. Alors que les difficultés pour tomber enceinte augmentent après 40 ans, quelles sont les méthodes possibles pour avoir un bébé ?
François Olivennes. Si les choses ne se font pas naturellement (à 40 ans il existe environ une chance sur deux d’être enceinte de façon naturelle), vous pouvez avoir recourt à une FIV (fécondation in vitro). Le principe est simple : obtenir la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde en laboratoire, à l'aide d'une éprouvette, d'où le surnom donné à ces bébés : « les bébés éprouvettes ». Mais cette méthode fonctionne peu chez les femmes de plus de 40 ans. Alors qu’à 30 ans, vous avez 40% de chances de tomber enceinte grâce à cette insémination artificielle, à 40 ans, les chances ne sont plus que de 15 %. Et à 45 ans ce pourcentage s’écroule : dans seulement 1% des cas une FIV peut permettre de tomber enceinte. L’option qui s’offre aux femmes de plus de 45 ans est donc le don d’ovocyte. Un œuf est donné par une femme « jeune ». Ce dernier est ensuite fécondé avec un spermatozoïde du mari de la femme afin d’obtenir un embryon qui sera replacé dans l’utérus de la future maman.


ELLE.fr.Toutes ces stars qui attendent un enfant passé la quarantaine ne donnent-elles pas un message faussé aux autres femmes ?
François Olivennes. Halle Berry a pu tomber enceinte de façon naturelle (ce mardi, elle a annoncé que sa grossesse était « la plus grande surprise de sa vie » sous-entendant qu’elle n’avait pas eu recours à la médecine, NDLR) mais c’est plutôt rare. Marcia Cross (« Desperate Housewives ») qui a eu des jumeaux à l’âge de 45 ans a sans doute eu recours à un don d’ovocyte. Ce qui pose problème c’est le fait de ne pas dire clairement si elles ont eu recours ou non à cette pratique. Ces stars envoient ainsi un message erroné. Certaines autres femmes se disent en effet, « moi aussi je peux tomber enceinte puisqu’elles l’ont fait ». Or, sans une FIV ou un don d’ovocyte, ces stars ne seraient sûrement jamais tombées enceinte.


ELLE.fr.L’actrice Halle Berry, âgée de 46 ans, a annoncé sa grossesse ce week-end. Quels risques prend-elle ?
François Olivennes. Après 45 ans, on peut clairement dire que la grossesse devient dangereuse. Les risques de diabète et d’hypertension artérielle augmentent sensiblement tout comme les risques d’accouchement prématuré. L’hypertension artérielle peut entraîner des risques pour l’enfant comme l’hématome rétro-placentaire qui peut provoquer la mort du bébé. La mère a elle aussi davantage de risques de faire un accident vasculaire cérébral ou une embolie. Le bébé a également plus de chances d’être atteint d’une malformation voire de trisomie 21. Passé 40 ans, le taux atteint 2,3 % alors qu’il est dix fois moins élevé chez une femme plus jeune. Un bilan cardio-vasculaire est conseillé avant de sauter le pas.


ELLE.fr. Diriez-vous que, médicalement, il y a un âge limite pour avoir un enfant ?
François Olivennes. Non, une femme de 50 ou 60 ans pourrait avoir recours à un don d’ovocyte mais elle prendrait beaucoup trop de risques. Au-delà de 45 ans, la grossesse peut entraîner des complications dans 20 à 30 % des cas. En France, la loi ne dit par ailleurs pas grand-chose en matière d’assistance médicale à la procréation. Les textes expliquent simplement « un couple en âge de procréer ». Pour pratiquer une FIV qui soit le plus efficace possible, il est recommandé de ne pas aller au-delà de 43, 44 ans. Si on utilise le don d’ovocytes, je considère que jusqu’à 46, 47 ans c’est raisonnable.


ÉCRIT PAR :
Laurence Riatto
Laurence Riatto
@LaurenceRiatto
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Ce que coûte un enfant,enfants,economie,

1 Juillet 2015, 01:08am

Publié par hugo

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Ce que coûte un enfant


Le Haut Conseil de la famille s’apprête à rendre un rapport sur le coût de l’enfant. Les dépenses liées aux enfants dépendent beaucoup des revenus des parents, mais aussi du type de logement occupé et de leurs propres choix.


30/6/15 - 18 H 02
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Estimer le « coût » d’un enfant, en fonction des dépenses ou des besoins, reste très compliqué, t... /Guillaume Collanges / Argos / Picturetank
Estimer le « coût » d’un enfant, en fonction des dépenses ou des besoins, reste très compliqué, tant ce coût est lié à chaque situation familiale.
AVEC CET ARTICLE
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
Certaines allocations vont être revalorisées pour les familles nombreuses et les parents isolés
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
Les allocations, un symbole familial
L’hétérogénéité des situations rend utopique la recherche d’un chiffre global définissant, du point de vue de la famille, « le coût » de l’éducation d’un enfant.


Tous les parents le disent, un enfant n’a pas de prix. Tous les parents le savent, il a tout de même un coût. Définir précisément la dépense engendrée par sa progéniture s’avère néanmoins hautement acrobatique. Au-delà des moyennes peu significatives et des estimations théoriques, le budget varie considérablement d’une famille à l’autre, en fonction de son lieu d’habitation, de la taille de la fratrie, de l’âge des enfants, des revenus des parents et des choix qu’ils opèrent.


« Chercher un chiffre magique qui résumerait le coût d’un enfant de sa naissance à la fin de ses études est une quête vouée à l’échec », assure Julien Damon, sociologue spécialiste des politiques familiales, pour qui on ne peut parvenir, au mieux, qu’à des approximations. Pour ce faire, les économistes qui se sont penchés sur la question utilisent deux méthodes, l’une fondée sur les dépenses, l’autre sur les besoins.


ENFANT OU ADOLESCENT : DE FORTES DIFFÉRENCES DE BUDGET
La première approche consiste à tenter de mesurer l’impact des enfants sur le pouvoir d’achat de la famille. L’Insee scrute ainsi régulièrement le budget des ménages pour en isoler les dépenses liées aux enfants. En 2011, la facture des couches, des frais de garde et autres petits pots atteignait ainsi 6 005 € par an en moyenne, pour un ménage avec enfants.




Une somme qui représente environ 13 % du total du budget familial mais qui masque de très fortes différences. Les enfants de moins de 3 ans donnent lieu en effet à de très lourds frais de garde. À l’inverse, un adolescent va utiliser les mêmes produits que les adultes, ce qui rend sa consommation bien moins détectable.




Les frais spécifiques sont donc loin de constituer le seul poste du budget familial affecté aux enfants. Il faut y ajouter non seulement le coût d’un logement nécessairement plus grand, mais aussi une part de toutes les autres dépenses (énergie, alimentation, transport, loisirs…).




DES DÉPENSES PROPORTIONNELLES AUX REVENUS
Pour tenir compte de la taille d’un foyer, les statisticiens utilisent donc un modèle en « unité de consommation » où le premier adulte d’un foyer vaut un, le conjoint et les enfants de plus de 14 ans comptent pour 0,5 tandis que les enfants de moins de 14 ans pèsent seulement 0,3.


Avec ce modèle, le coût d’un enfant vivant avec ses deux parents représente 20 % de leurs revenus s’il a moins de 14 ans, un tiers quand il franchit cette barre. Dans un foyer monoparental, un jeune enfant pèse un tiers du budget, un adolescent 50 %.




« Cette façon de compter demeure extrêmement théorique et masque d’immenses disparités. Elle ne prend pas en compte le fait que certains ménages bénéficient de logements sociaux et d’autres non, ou que les loyers sont très différents d’une région à l’autre. Malgré tout, cette mesure a le mérite de montrer que les dépenses pour les enfants sont proportionnelles aux revenus du foyer et qu’elles pèsent davantage dans les familles monoparentales », analyse Bertrand Fragonard, président du Haut conseil de la famille.


UN CALCUL À NUANCER AVEC LES AIDES DE L’ÉTAT
Avec cette formule, le coût de l’enfant est en effet directement indexé sur le niveau de vie de sa famille. Une réalité indéniable. Les enfants ayant des parents capables de leur offrir des voyages lointains, des cours particuliers ou des activités sportives seront évidemment plus « coûteux » que des enfants dont la famille est moins bien lotie.


> Lire aussi : Allocations familiales : « L’universalité des aides est un mythe »


Cette évidente proportionnalité mérite toutefois d’être nuancée car le calcul se complique singulièrement si l’on tient compte des aides versées par l’État, sous la forme de déductions fiscales et de prestations sociales.


Selon les chiffres de la caisse d’allocations familiales, ce coup de pouce représente en moyenne 2 400 € par an et par enfant, une somme payée par la collectivité et non plus par la famille. Pour un quart des familles, surtout les plus pauvres, ces aides compensent au moins la moitié du « coût économique » de l’enfant.


LE « COÛT » DE L’ENFANT, AU CŒUR DU DÉBAT SUR LA POLITIQUE FAMILIALE
Déjà complexe, l’équation vire au casse-tête lorsqu’on ajoute les aides de la politique familiale, souvent variables selon les revenus. D’autant qu’il faudrait aussi prendre en compte d’autres données encore moins faciles à chiffrer, comme l’impact de l’arrivée des enfants sur la vie professionnelle des parents.


Autant d’incertitudes qui nourrissent les débats, toujours vifs, sur la politique familiale. Avec une ligne de clivage entre les défenseurs d’une compensation pour tous du « coût » de l’enfant et les partisans d’aides plus ciblées sur les familles modestes, comme ce sera demain le cas avec la modulation des allocations familiales.


> Relire : Allocations familiales, le principe d’universalité écorné


Pour contourner ces polémiques, d’autres études se sont employées à retourner le problème. En se focalisant non plus sur les dépenses des parents mais sur les besoins des enfants. Reprenant la logique des « budgets types » établis depuis des décennies par l’Union nationale des associations familiales, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) vient ainsi de publier un rapport éclairant sur le sujet.


LES BESOINS D’UN ENFANT ESTIMÉ À 700 € PAR MOIS
L’organisme rattaché au ministère des affaires sociales a ainsi demandé à des groupes de citoyens de se mettre d’accord sur le panier de « biens et de services nécessaires pour une participation à la vie sociale ».


Pour répondre à ces besoins, sans superflu ni privation, le budget idéal d’un couple logé dans le secteur privé, dans une ville moyenne, avec un garçon ayant entre 11 et 14 ans et une fille âgée de 15 à 17 ans, se monte à 3 515 €. Un couple sans enfant pourrait, lui, se contenter de 2 133 €. Par soustraction, les besoins de chaque enfant tournent autour de 700 € par mois.


Dans la réalité, rares sont les familles à disposer d’une telle somme pour chacun de leur enfant. D’autres, au contraire, seront en mesure de dépenser bien davantage. Pourtant, même éloigné de la réalité, ce chiffrage donne une idée de ce que pourrait coûter l’éducation d’un enfant, dans une famille vivant sereinement. Multipliée par 12 mois et 18 années, la « facture » grimpe à 151 000 €.


LE SOUTIEN FINANCIER PARENTAL PERDURE SOUVENT APRÈS 18 ANS
Mais, là encore, la théorie se heurte à la réalité. Le coût d’un enfant varie beaucoup avec l’âge et, surtout, le soutien des parents ne cesse pas brutalement à 18 ans. « Contrairement à ce qui se passait il y a vingt ans, les enfants restent financièrement dépendant de leurs parents bien après leur majorité, souvent jusqu’à 25 ans, parfois 30 », insiste Thierry Vidor, directeur général de Famille de France.


Chaque parcours étant forcément unique, il ne peut donc exister de formule globale pour estimer les dépenses nécessaires à l’éducation d’un enfant. Entre l’idéal et le possible, les parents jonglent selon leurs moyens et leurs priorités. Avec la certitude qu’avoir un enfant reste, quoi qu’il en coûte, parfaitement inestimable.


MATHIEU CASTAGNET
La modulation des allocations familiales entre en vigueur le 1er juillet
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Travailler enceinte : un sondage pessimiste fait débat !,emploi,sante,grossesse,bebes,france

25 Juin 2015, 11:42am

Publié par hugo

AccueilMa grossesse
Travailler enceinte : un sondage pessimiste fait débat !
Mireille Legait 25/06/2015 Ma grossesse, Pratique
Travailler enceinte : un sondage pessimiste fait débat !
« Travailler enceinte, ce n’est peut-être pas le bagne, mais on rame en tout cas » dixit l’institut de sondage Odexa, en préambule aux prochaines Assises de la Fondation PremUp. Lesquelles traiteront de la prise en compte de la grossesse dans l’entreprise et des mesures à mettre en place pour permettre aux futures mamans de s’épanouir au boulot sans devoir recourir au congé pathologique pour devancer le congé maternité. L’Assurance Maladie, qui prône une prescription moins élastique des congés maladie, devrait apprécier la démarche…


Autre temps, autres mœurs
Hier, c’était l’environnement domestique qui pesait sur la santé des femmes enceintes. Les femmes travaillaient moins à l’extérieur mais faisaient la lessive à la main, la vaisselle trois fois par jour, cultivaient le potager souvent et soignaient les poules, récuraient sans le secours des accessoires modernes qui rendraient presque ludique la corvée de ménage et faisaient des conserves.


Le tout en gérant de très nombreux enfants et en se déplaçant à pied car en ce temps-là, tout le monde n’avait pas sa petite automobile. Aujourd’hui, à en croire le sondage Odoxa publié hier (mais expliqué ce matin en conférence de presse), 43% des femmes enceintes, désormais libérées pour la grande majorité des corvées précitées grâce aux progrès de l’électroménager et de la contraception ainsi que la démocratisation de l’automobile, déclarent avoir des difficultés à vivre leur grossesse au travail et 70% gardent un souvenir pénible des quelques mois passés au boulot enceinte.


À juste titre ? « L’environnement professionnel est essentiel pour le devenir de la grossesse », estime le Dr Danielle Brion-Evain, pédiatre et directrice de la Fondation PremUp. Raison de plus pour que PremUp, qui a lancé des travaux de longue haleine sur le retard de croissance intra-utérin il y a trois ans et a consacré ses Assises 2014 à l’impact des polluants sur la grossesse, s’intéresse de près à la question des conditions de travail des femmes enceintes.


Du sondage aux clichés
17% des femmes enceintes sondées auraient attendu trois mois pour annoncer leur grossesse sur leur lieu de travail. Les « sondeurs » y voient là une des preuves du mal-être des femmes enceintes qui travaillent. Craintes de l’incompréhension de leur entourage professionnel ou banal respect du délai traditionnel de trois mois pour laisser le temps à l’éventuelle fausse couche de se déclarer (ou pas) ?


Reste que du côté de l’entreprise, les hommes ont aussi des choses à confier aux « sondeurs ». Et là, bonjour les clichés ! Selon Odoxa, 42% d’entre eux estiment qu’une femme enceinte est une démissionnaire en puissance puisqu’ils affirment ne pas savoir si elles reprendront ou non leur job.


Certes… mais si la question du mode de garde était plus facile à résoudre, sans doute y aurait-il moins de « fuites » ? Tout autant ou presque (40%) pensent qu’elles n’ont plus autant (suffisamment ?) la tête au travail lorsqu’elles sont enceintes. No comment. Et 36% prédisent que les futures mamans essayeront d’être en arrêt de travail le plus tôt possible. Bref, avec un entourage prêt à vous traiter de mémère au foyer, de boulet qui fait passer le perso avant le pro voire de tire au flanc… comment être heureuse au travail enceinte ?


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