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84 EME FEMINCIDES DEPUIS LE DEBUT DE L ANNEE 2023

29 Août 2023, 05:53am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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Comment lutter contre le sexisme dès la primaire ?

28 Août 2023, 16:05pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Comment lutter contre le sexisme dès la primaire ?

© Tous droits réservés

il y a 2 heures

Temps de lecture9 min
Par Camille Wernaers pour Les Grenades
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Un accord de coopération a été approuvé en dernière lecture le 12 juillet dernier par les gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de Wallonie, et de la Commission communautaire française en vue de généraliser l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) dans l’enseignement ordinaire et spécialisé.

Grâce à un financement total de plus de 4,8 millions d’euros par an, les centres de planning familial de Wallonie et de Bruxelles deviendront les principaux opérateurs pour assurer les animations minimales, que cet accord rend obligatoires dans les écoles pour tous les élèves en 6e primaire et 4e secondaire, et ce dès cette rentrée scolaire 2023.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle à l’école est officiellement obligatoire depuis 2012 dès la maternelle dans notre pays, mais sur le terrain, les estimations donnaient jusqu’à présent un pourcentage de seulement 20% d’élèves pouvant bénéficier de ces animations durant leur scolarité.

Pour rappel, l’objectif de ces animations est d’éveiller les enfants, adolescent·es et jeunes adultes à des thématiques telles que les émotions, les changements corporels, les sexualités, le consentement, la contraception et le harcèlement.

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"Si une femme se fait frapper, c’est qu’elle l’a bien cherché"
Juliette Brault est professeure dans des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 7 ans. En charge du cours de citoyenneté pour des élèves de primaire, elle a notamment mis en place des formations EVRAS dans lesquelles elle aborde avec les élèves des questions adaptées à leur jeune âge telles que les stéréotypes liés aux activités professionnelles ou les biais de genre dans les cours de récré.

Certains propos entendus lors de ces animations l’interrogent. Les Grenades reviennent sur cette question à l’occasion de la rentrée scolaire, ce 28 août.

"Généralement, ces formations se passent bien, surtout avec les élèves de troisième et quatrième primaire. Depuis un an cependant, je sens que les choses commencent à devenir très tendues avec certains groupes de garçons dans les classes de cinquième et sixième secondaire", regrette-t-elle. C’est-à-dire des groupes de garçons de 11 et 12 ans.

"L’incident le plus grave s’est produit en avril dernier, quand, lors d’un cours, j’ai abordé la question des stéréotypes de genre dans certaines activités. Je me suis retrouvée embarquée malgré moi dans une discussion très compliquée lors de laquelle un groupe de garçons m’a expliqué qu’il était normal que les femmes restent à la maison et fassent le ménage. Les propos ont dégénéré et un garçon en particulier, avec lequel je n’ai aucun problème d’habitude, s’est énervé et a exprimé qu’il était injuste pour les hommes de croire forcément les femmes qui se disaient battues… il a dit que les hommes étaient discriminés par les femmes. Et que de toute façon, si une femme se faisait frapper, c’est qu’elle l’avait bien cherché. J’étais estomaquée face à ces propos", se souvient-elle.

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"On a l’impression d’être face à un mur"
Des propos qui ne provoquent pas beaucoup de réactions contraires. "Plusieurs garçons trouvaient ce discours très sensé. Le même garçon a continué et s’est insurgé que les femmes manifestent ‘les seins à l’air’ et puis s’étonnent qu’on les traite de ‘pute’. Quant aux filles de la classe, je les ai vues s’enfoncer de plus en plus dans leur chaise. L’une d’entre elles a bien tenté de répondre quelque chose mais un autre garçon l’a tout de suite rabrouée en parlant de son physique, en lui disant qu’elle s’habillait en montrant ses formes alors qu’elle n’en avait pas… C’était une réponse très désobligeante chez un si jeune garçon."

Je me suis retrouvée embarquée malgré moi dans une discussion très compliquée lors de laquelle un groupe de garçons m’a expliqué qu’il était normal que les femmes restent à la maison et fassent le ménage

Pour la professeure, l’âge des enfants entre en ligne de compte. "Il y a parfois des remarques sexistes lors de cours EVRAS dans les classes de troisième et quatrième primaire mais ce sont plutôt des choses comme ‘les filles sont plus faibles et sensibles que les garçons’. Il y a moyen de discuter et même si on n’est pas d’accord à la fin, la petite graine est plantée au moins. Chez les plus âgés, il est beaucoup plus difficile d’argumenter, ils sont complètement bornés. On a l’impression d’être face à un mur. Chez les plus jeunes, je constate que les filles osent encore rétorquer quelque chose, elles disent qu’elles aiment les dinosaures ou le foot ! Plus elles avancent en âge, plus elles entrent dans un rapport de séduction avec les garçons, elles cherchent à leur plaire. Cela change complètement la manière dont elles se voient elles-mêmes et la façon dont elles se comportent entre filles. On voit de graves disputes entre elles pour un garçon. Certaines vont même jusqu’à adhérer au modèle patriarcal", précise Juliette Braun.

Et ce phénomène ne semble pas être circonscrit à une seule école. Noémie Kayaert est chargée de mission et responsable des formations au sein de l’asbl féministe Le Monde selon les femmes. Depuis plusieurs années, cette association donne des animations EVRAS dans les écoles et est labélisée EVRAS jeunesse. Dans les écoles primaires, l’asbl propose deux modules : un sur la déconstruction des stéréotypes de genre et un autre sur le consentement.

"Nous sommes régulièrement confrontées à ce type d’attitude : des groupes de garçons prennent toute la place dans la classe lorsque l’on parle de ces sujets. C’est vraiment difficile à canaliser en tant qu’animatrice, d’autant plus que l’on vient pour quelques heures, nous ne pouvons pas travailler sur le long terme. Ce qui nous semble nouveau, c’est qu’ils font référence à des influenceurs, tels que Andrew Tate. Nous constatons également que certains tiennent des propos faisant l’apologie des violences faites aux femmes de façon beaucoup plus décomplexée. C’est un phénomène évident de backlash qui fait suite au mouvement Me Too. Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils sont extrêmement jeunes. Comme ils ont accès à ce contenu qui démolit les féministes, nous, en tant que féministes, n’avons plus beaucoup de valeurs à leurs yeux…", analyse-t-elle.

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L’influence de Tik Tok
Les comptes et discours sexistes sur Tik Tok ont en effet également un rôle à jouer. "Après s’être répandue sur des forums 4chan ou Reddit, puis dans des vidéos YouTube, la pensée masculiniste a récemment trouvé sa place sur TikTok, le réseau social star de la génération Z (entre 13 et 26 ans)", écrivait Le Huffington Post en janvier 2023.

Un constat qui émane du rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France, publié par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE). Le rapport alerte sur "un ancrage plus important des clichés’ masculinistes’ et une plus grande affirmation d’une ’masculinité hégémonique’ parmi les hommes de moins de 35 ans". Le masculinisme est défini par le HCE comme "un mouvement social conservateur ou réactionnaire qui prétend que les hommes souffrent d’une crise identitaire parce que les femmes en général, et les féministes en particulier, dominent la société et ses institutions".

Nous constatons également que certains tiennent des propos faisant l’apologie des violences faites aux femmes de façon beaucoup plus décomplexée. C’est un phénomène évident de backlash qui fait suite au mouvement Me Too. Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils sont extrêmement jeunes

Plusieurs tendances sexistes sont apparues sur ce réseau social récemment, comme le "body count" qui a fini par inciter au harcèlement des femmes ayant eu un nombre "élevé" de partenaires sexuels, ou encore la tendance "Stay at Home Girlfriends", dont le hashtag a cumulé plus de 150 millions de vues en 2022.

Comme son nom l’indique, il s’agit de femmes qui se vantent de rester à la maison pour s’occuper des tâches domestiques et qui partagent des vidéos de leur vie, alors qu’elles font le ménage ou qu’elles cuisinent. "Cette ‘trend’ a de quoi inquiéter tant elle nous renvoie à une époque où la seule activité allouée aux femmes était l’assignation à domicile alors que leurs conjoints s’occupaient de financer la vie du ménage", soulignait Libération. "Tu devrais garder un travail ou une passion. Il faut penser à soi, et être indépendante. Toujours avoir un plan de secours si les choses ne se passent bien", répond une utilisatrice sous l’une de ces vidéos. Un conseil qui semble faire référence aux violences économiques et à leurs conséquences.

Noémie Kayaert souligne : "On sent qu’un climat assez nauséabond est en train de monter, notamment sur les réseaux sociaux, soutenu par des comptes d’extrême droite et masculinistes. Il y a tout ce mouvement ‘anti-woke’ aussi, peu importe ce qu’on met derrière ce terme. Il y a une certaine homophobie décomplexée par exemple, on s’en rend compte très vite dans les classes. Dans nos animations, on montre deux filles qui se font un câlin ; pas un bisou, juste un câlin. Et les enfants réagissent en disant que c’est ‘dégueulasse ‘, ‘immonde’, etc. Ce ne sont pas toujours des mots d’enfants. Ils ont dû entendre ça quelque part";

"Je ne culpabilise pas les enfants d’exprimer ces idées, poursuit Juliette Braun. "J’essaie de savoir d’où elles viennent pour pouvoir les déconstruire, et Tik Tok revient très fréquemment. Les garçons répètent parfois ces phrases comme un mantra, il est très difficile de savoir à quel point cela restera vraiment ancré en eux. En tout cas, je tente de répondre comme je le peux, même quand c’est difficile. Je garde une attitude calme et détachée, j’amène des statistiques qui montrent la réalité des violences faites aux femmes. Parfois, on se demande un peu à quoi servent les cours d’EVRAS, face à des stéréotypes si ancrés. Pour tout vous dire, je suis rentrée chez moi en larmes après l’incident du mois d’avril dans ma classe."

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Des stéréotypes bien ancrés
Selon Juliette Brault, des stéréotypes existent également chez les adultes. "Quand j’ai proposé de parler du sexisme dans la cour de récré en partenariat avec Le Monde selon les femmes, j’ai senti pas mal de résistances parmi l’équipe éducative. Pour certaines personnes, cela ne sert à rien, parce que le sexisme n’existe plus, on perd notre temps, etc. Tout le monde n’est pas sensibilisé à ces questions, certains professeurs peuvent laisser passer les remarques sexistes des élèves pendant leur cours, ou en faire eux-mêmes ! Car il n’y a rien d’institutionnalisé qui permette de parler de ces questions avec les adultes qui travaillent dans les écoles. Il y a déjà tellement de formations à suivre, peu de temps disponible et trop d’investissement personnel à mettre dans notre travail, que je ne pense pas que les écoles verraient cela comme une priorité. Ce serait plutôt considéré comme une corvée."

Les parents s’inquiètent qu’il y ait de la nudité dans les animations EVRAS, mais les enfants ont accès, dans leur grande majorité, à des contenus très violents et pas du tout adaptés à leur âge sur internet

Pour Noémie Kayaert, "Il y a parfois du travail de sape fait par les parents et certains professeurs. Je pense à une animation où on expliquait que des hommes ont porté des jupes dans l’histoire, c’est un vêtement moins genré qu’on ne l’imagine. Le professeur a réagi négativement cette fois-là. Ils ont aussi des biais, qu’ils peuvent renforcer dans leur classe."

Juliette Brault abonde : "Avec le Monde selon les femmes, nous avons donné une formation dans mon école, que nous avons souhaitée très ouverte, aux professeur·es et éducateurs qui le souhaitaient. Le directeur de l’école y a même assisté, ainsi qu’un parent d’élève, et les retours ont été très positifs. Ils ont reconnu qu’il leur manquait des clefs de lecture pour comprendre les rapports entre les élèves."

Des clefs de lecture que les formations EVRAS se proposent d’offrir tôt aux enfants. Certaines polémiques ternissent pourtant la réputation de ces animations. En décembre dernier, certains passages du nouveau guide destiné aux professionnel·les de l’EVRAS dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles avaient fait couler beaucoup d’encre, notamment les passages sur les sextos et les transidentités.

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"Au début de ma carrière, j’avais toujours la boule au ventre quand j’abordais ces questions avec mes élèves, car j’avais peur de la réaction des parents. Cela s’est plutôt bien passé, sauf une fois. J’avais entendu ‘Sale pédé’ en rentrant de la cour de récré. Je ne pouvais pas laisser passer cela. J’ai donc expliqué aux élèves ce qu’était l’homosexualité. Dans la classe, une petite fille n’en avait jamais entendu parler. Elle a voulu en discuter avec ses parents. Son père, furieux, est venu me trouver", se rappelle Juliette Brault.

Noémie Kayaert continue : "Les parents s’inquiètent qu’il y ait de la nudité dans les animations EVRAS, mais les enfants ont accès, dans leur grande majorité, à des contenus très violents et pas du tout adaptés à leur âge sur internet, sans aucun contrôle. Ils regardent par exemple du porno, et parfois très jeune."

Les préjugés sexistes sont d’ailleurs tellement "enracinés" qu’ils n’ont pas diminué dans le monde ces dix dernières années a récemment déploré l’ONU. De quoi rendre les cours d’EVRAS encore plus indispensables.

Rentrée scolaire : animations d’éducation affective et sexuelle

Rentrée scolaire : animations d éducation affective et sexuelle
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https://www.rtbf.be/article/comment-lutter-contre-le-sexisme-des-la-primaire-11246877

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Les femmes et le vin : elles ne comptent plus pour des prunes

28 Août 2023, 16:03pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 BIENTÔT À TABLE

Les femmes et le vin : elles ne comptent plus pour des prunes

A vos papilles, prêts, savourez !
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il y a 7 heures - mise à jour il y a 7 heures

Temps de lecture3 min
Par Sophie Moens via

La Première
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Depuis quelques années, même si le constat ne saute pas aux yeux, la gent féminine investi la planète viticole : depuis la vigne, aux chais en passant par les métiers de la sommellerie ou la dégustation… Elles y exercent avec talent et compétences. Petit tour d’horizon de cette épopée féminine dans la planète vin qui aurait pu tourner au vinaigre testostéroné, avec Fabrizio Bucella.

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Les femmes et le vin c’est une vieille histoire ?
On pense naturellement aux écrivaines Colette ou Marguerite Duras qui n’hésitaient pas à lever la plume et le coude. Plus belge, il y a notre inénarrable Amélie Nothomb, grande amatrice de champagnes. "Lors des séances de dédicaces elle n’hésite pas à vider l’encrier et la bouteille." Ses romans sont parsemés de citations et de conseils sur comment boire le champagne : il doit être froid, très froid, piquant, presque agressif. La volupté du premier verre n’a aucune égale, le deuxième est déjà moins plaisant.

Les veuves champenoises et leurs apports
Et justement, arrêtons-nous sur ces terres champenoises et ses veuves…"Ce sont des femmes ayant enterré leur mari mais pas leurs ambitions. Elles prennent la tête de grandes maisons vers la fin du XIXe siècle voire le début du suivant."

On pense évidemment à Barbe-Nicole Clicquot-Ponsardin, la fameuse Veuve Clicquot qui met son mari en bière et le champagne en bouteille dès 1805. Jeanne Alexandrine Louise Pommery (maison Pommery) fait de même en 1858 Mathilde Émilie Perrier (Laurent-Perrier) rejoint le club au début du XXe siècle.

Des femmes dont l’implication impactera durablement le monde du vin : "Elles ont mis en œuvre des innovations techniques et commerciales et pas des moindres. Pour se faire de la réclame sans se casser le dos, Barbe-Nicole Ponsardin lance en 1810 le premier champagne millésime. Cette astuce sera reprise par tous les fabricants de champagne à tire-larigot."

En 1818, peu après la chute de Napoléon, Barbe-Nicole a encore l’ingénieuse idée de couper du vin blanc avec du vin rouge pour faire le premier champagne rosé (ndlr : avant cette technique, les vignerons infusaient des baies de sureau !). Sur le terrain élargi, et exception faite de ces figures champenoises, les femmes n’assureront que des rôles d’aidantes : sarmenteuses, lieuse… Des emplois non rémunérés. Les hommes assurant la pérennité des exploitations. Du côté des transmissions, même topo : elles ne se font alors que de père en fils.

Et dans les écoles ?
Si on élargit le spectre, les femmes prennent de plus en plus de place dans le monde du vin.

"Dans les masters 2 en droit du vin dans lesquels j’enseigne, tant à l’université de Bordeaux et de Reims, on a une proportion incroyable." Devinez combien il y a des jeunes hommes sur une classe de 15 environ ? "Ils sont trois ! Cela fait 12 jeunes dames et 3 jeunes hommes. C’est à peu près la même chose à Sciences-Po Lille où je sévis également."

Question "faire le vin", prenons le fameux diplôme national d’œnologue, le cursus le plus complet et le plus dur dans la filière. Imaginez : ce sont cinq ans d’études de bio ingénieur avec spécialité œnologie.

"La promotion qui vient de terminer, soit la 2022-2023, comptait 47% de femmes dans tous les cursus en France. À l’Agro de Montpellier, ancien SupAgro, il y a même 70% de femmes étudiantes ingénieurs ! Ça nous en bouche un coin et ça m’en a bouché deux quand on regarde les doctorats."

Si on prend l’ensemble des thèses sur la vigne et le vin en France, 75% – donc trois thèses sur quatre – sont conduites par des femmes.

Et les femmes vigneronnes ?
Il y en a tant et plus. Pointons l’une ou l’autre : Isabel Ferrando à Châteauneuf-du-Pape, Mathilde Sauvète en Touraine, Mee Godard à Morgon, Sylvie Esmonin à Gevrey-Chambertin, Slanie de Pontac-Ricard à Myrat, c’est dans le Sauternais…"

En Belgique, nous ne sommes pas en reste avec Annie Hautier au domaine du Chapitre ou la grandiose Vanessa Wyckmans au Château de Bioul.

"Vous me direz, ce sont les propriétaires, elles ne font pas le vin à proprement parler. Que nenni ! À Bioul justement, l’œnologue est une œnologue, Mélanie Chéreau."

Et l’expert d’évoquer les associations sur les femmes et le vin… "Au départ de la Belgique. Quel tour de force ! On a l’initiative du vin des femmes de Muriel Lombaerts. L’idée est de faire choisir des vins par des jurys de femmes." Il est vrai que de nos jours, au restaurant, si on tend la carte des vins, souvent c’est l’homme qui la reçoit.

Les femmes meilleures dégustatrices ?
La science a étudié cette chose et elle n’a pas démontré de manière ferme que les femmes dégustent toujours mieux que les hommes. Ceci étant, il se pourrait que les femmes aient un meilleur odorat, la science a aussi montré que le cycle menstruel aurait une influence sur les capacités de dégustation ! "On aurait d’ailleurs des femmes excellentes dégustatrices, voire super-dégustatrice lors de certaines phases du cycle."

Conseil lecture : "Vigneronnes" Sandrine Goeyvaerts Ed Nuriturfu, un livre répertoriant des femmes vigneronnes incontournables !


https://www.rtbf.be/article/les-femmes-et-le-vin-elles-ne-comptent-plus-pour-des-prunes-11246729

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Le Perdofemina : médicament spécifique aux douleurs menstruelles ou stratégie marketing ?

28 Août 2023, 16:01pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Le Perdofemina : médicament spécifique aux douleurs menstruelles ou stratégie marketing ?
L’Ibuprofen, le Perdofina et le Perdolan de gauche à droite dans une pharmacie à Bruxelles.
© RTBF

hier à 06:55

Temps de lecture5 min
Par Élise Hallet (St)
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Le Perdofemina est un médicament antidouleur présenté comme étant destiné aux femmes qui souffrent de règles douloureuses. Son prix est bien plus élevé que celui d’une boîte d’Ibuprofène. Cette différence de prix est-elle justifiée ? Et est-il vraiment plus efficace pour soulager les douleurs liées aux règles qu’un antidouleur classique ?

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La boîte du Perdofemina est mauve et tachetée de rose. Une mention : "Contre la douleur (telles que les règles douloureuses) et la fièvre", y figure. Et lorsqu’on cherche à acheter le produit en ligne, voici la description qui en est donnée : "La dysménorrhée (l’appellation officielle de la douleur pendant les menstruations) est ressentie par une grande partie des femmes. Perdofemina® soulage rapidement et efficacement les douleurs menstruelles." Dans le passé, on pouvait également voir sur la boîte une silhouette de femme dont le ventre était entouré de rouge, comme pour évoquer une douleur dans cette zone. En bref, tout laisse penser que ce médicament est spécifique aux règles douloureuses.

Ce ciblage marketing semble fonctionner à en croire l’expérience de Sophie Van Eeckhout, pharmacienne à Schaerbeek : "Il y a encore beaucoup de demandes pour ce médicament. Ce sont souvent des jeunes filles qui viennent en acheter à cause du marketing de ce médicament. Mais c’est aussi parce que c’est leur maman qui le leur a conseillé. Personnellement, je ne le recommande pas."

Une approche partagée par Maxime Fastrez, directeur de la Clinique de l’endométriose à l’Hôpital Erasme. "Personnellement, je prescris de l’Ibuprofène mais jamais de Perdofemina, même s’il s’agit finalement de la même chose."

C’est de l’ibuprofène, il n’est pas spécifique aux douleurs menstruelles. Un homme pourrait tout à fait en prendre.

Dr Fastrez, directeur de la Clinique de l’endométriose à l’Hôpital Erasme.

La seule différence avec l’ibuprofène est que la molécule est présente ici sous forme de "lysinate". Elle est plus soluble dans l’eau et son action antidouleur est donc plus rapide. "C’est de l’ibuprofène, il n’est pas spécifique aux douleurs menstruelles. Un homme pourrait tout à fait en prendre", ajoute le Dr Frastrez.

Par ailleurs, une étude scientifique réalisée auprès de 351 personnes a conclu qu’il n’y a pas de différence entre l’ibuprofène et le lysinate d’Ibuprofène en termes d’effet analgésique et de délai d’action.

"Je ne suis pas étonné que les patients n’aient pas vu de différence entre l’ibuprofène et le lysinate d’ibuprofène", explique le Dr Frastrez. "Cela dit, même si cette étude a été faite de manière rigoureuse, il faudrait pouvoir la comparer avec d’autres études réalisées dans les mêmes conditions."

Un prix élevé et un médicament non remboursé
L’action analgésique du Perdofemina n’est donc en rien plus efficace que celle d’un autre médicament à base d’ibuprofène. Pas de différence donc, si ce n’est l’emballage… et le prix. "Il est plus cher que d’autres médicaments composés d’ibuprofène et cette différence de prix n’est pas justifiée selon moi", ajoute Sophie Van Eeckhout, pharmacienne à Schaerbeek.

Pour une boîte de trente comprimés de 400 mg, l’Ibuprofène coûte 6,55 euros contre 9,46 euros pour le Perdofemina. Soit une différence de près de trois euros, c'est 30% de plus. En ligne, l’écart est parfois encore plus important puisqu’il est possible d’acheter une boîte de 100 comprimés d’Ibuprofène pour 8,63 euros.

Et cette différence de prix est encore plus grande puisque le Perdofemina n’est pas remboursé, contrairement à l’ibuprofène lorsqu’il est prescrit. Pour qu’un médicament puisse l’être, la firme qui le commercialise doit en faire la demande à l’AFMPS (l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé). Selon Anne Hendrickx, conseiller médicaments au service d’études de Solidaris (la mutualité socialiste), aucune demande en ce sens n’a été introduite.

Je ne pense vraiment pas que ce prix supplémentaire se justifie

Dr Fastrez, directeur de la Clinique de l’endométriose à l’Hôpital Erasme.

Mais alors, est-ce que la légère différence de composition légitime cette différence de prix ? "Je ne pense vraiment pas que ce prix supplémentaire se justifie", commente le Dr Frastez. Cette opinion est partagée par Anne Hendrickx. "La présence du mot 'femina' n’est pas innocente, il est très fréquent que les noms de médicaments prêtent à confusion. C’est clairement une stratégie marketing qui vise à augmenter les prix."

Une stratégie marketing qui n’est pas sans danger selon Anne Hendrickx : "Les consommatrices de Perdofemina peuvent ignorer qu’il s’agit d’ibuprofène. Certaines suivent des traitements dont les interactions avec l’ibuprofène sont dangereuses. Elles peuvent aussi reprendre un autre médicament à base d’ibuprofène peu de temps après, ce qui peut comporter de sérieux risques pour l’estomac."

Pour éviter tout risque lié à une prise non adéquate de médicaments, il est essentiel de se renseigner auprès de son médecin traitant et de son pharmacien.

Des noms de médicaments fantaisistes qui comportent des risques
Autre confusion possible, la firme Johnson & Johnson qui commercialise le Perdofemina vend aussi le Perdolan. Pourtant, le premier est composé d’ibuprofène et le second de paracétamol. L’utilisation du même préfixe peut laisser penser que les deux médicaments sont composés de la même molécule. Nous avons tenté de joindre la société Johnson et Johnson pour les interroger sur la stratégie marketing du Perdofemina mais nous n'avons pas reçu de réponse à l'heure de publier cet article.

"Le marketing derrière le choix des noms de certains médicaments peut vraiment être ambigu et cela peut avoir des conséquences graves sur la santé des consommateurs", ajoute Anne Hendrickx. "Par exemple l’Immodium 'instant' s’appelle comme cela simplement parce que le comprimé fond rapidement sur la langue. Mais pas parce qu’il agit instantanément. C’est écrit sur la notice mais encore faut-il l’avoir lue".

Une étude a été menée à ce sujet en 2020 par la revue médicale française Prescrire. Elle a analysé 190 conditionnements de médicaments : soit l’emballage, la plaquette et la notice. Son constat est sans appel : dans la moitié des cas, le nom "commercial" est mis en avant sur la boîte, au détriment de la dénomination commune internationale (DCI). C’est notamment le cas du Perdofemina dont le DCI est l’Ibuprofène.

"Des erreurs liées à la présentation des mentions présentes sur le conditionnement des médicaments sont régulièrement rapportées à l’Agence française du médicament (ANSM), notamment des confusions entre substances médicamenteuses du fait de conditionnements primaires (plaquette, flacon, etc.) ou de boîtes se ressemblant", peut-on lire dans le numéro de la revue médicale daté de juin 2021.

La revue recommande que la dénomination commune internationale (DCI) soit indiquée plus clairement pour éviter toute erreur. Le cas du Perdofemina n’est qu’un exemple parmi d’autres, de nombreuses firmes pharmaceutiques adoptent des stratégies commerciales similaires pour augmenter leurs ventes. Ce phénomène a été dénoncé par de multiples organismes dont Testachats dans un article paru en 2015. Dans celui-ci, l’association interpellait déjà l’agence fédérale belge des médicaments (AFMPS) et Maggie De Block (ancienne ministre de la Santé) qui n’avaient pas souhaité réagir. Reste à savoir si les entreprises pharmaceutiques concernées vont s’emparer de cette problématique.


https://www.rtbf.be/article/le-perdofemina-medicament-specifique-aux-douleurs-menstruelles-ou-strategie-marketing-11237726

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Hermoso s'est "sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste", le foot espagnol en crise

28 Août 2023, 15:59pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 

COUPE DU MONDE FÉMININE

Hermoso s'est "sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste", le foot espagnol en crise
Jenni Hermoso a été victime d'une agression par le président de la fédération espagnole de football lors de la remise des trophées de la Coupe du Monde.
© AFP - JAIME REINA

26 août 2023 à 09:07

Temps de lecture4 min
Par AFP (édité par Jérôme Jordens)
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L'internationale espagnole Jenni Hermoso a assuré vendredi soir s'être sentie "vulnérable et victime d'une agression" lorsqu'elle a été embrassée par le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, dimanche lors de la finale du Mondial, après avoir affirmé que ce baiser "n'était pas consenti".

"Je me suis sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif et sexiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part", a déclaré la N.10 espagnole dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux à propos du baiser imposé par son président dimanche soir lors de la remise des médailles de championnes du monde à Sydney.

Quelques heures plus tôt, Hermoso avait assuré, dans un premier communiqué de son syndicat Futpro, qu'elle n'avait "à aucun moment consenti à ce baiser", démontant la défense de Luis Rubiales.

Contre toute attente et malgré les pressions, le patron du foot espagnol avait refusé de démissionner de son poste vendredi devant l'assemblée générale extraordinaire de sa Fédération réunie près de Madrid.

En poste depuis 2018, l'ancien défenseur s'est lancé dans une contre-attaque, affirmant que le baiser était "réciproque" et "consenti" et qu'il avait obtenu la permission de le faire, tout en fustigeant le "faux féminisme".

Et vendredi soir, ce qui est déjà surnommé le "#MeToo du football espagnol", à la suite de faits considérés dans la loi comme une agression sexuelle, a connu un énième rebondissement avec l'annonce d'une grève de l'équipe nationale féminine.

Les 23 joueuses de l'équipe sacrée championne du monde dimanche en Australie ont en effet annoncé qu'elles refusaient de rejouer avec la Roja "si les dirigeants actuels (étaient) maintenus". Le texte, déjà signé par 81 joueuses, reste ouvert à d'autres signatures, selon le syndicat Futpro.


"Ca suffit !"
Avant cette annonce, la journée a été rythmée par de nombreuses réactions indignées par l'absence de remise en question de Luis Rubiales, qui a dénoncé "une tentative d'assassinat social" à son encontre.

"Ce que nous avons vu aujourd'hui à l'Assemblée de la fédération est inacceptable (...). C'en est fini de l'impunité des actes machistes. Rubiales ne peut rester à son poste", a réagi la ministre du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, exigeant des "mesures urgentes" du gouvernement.

De nombreuses joueuses de l'équipe nationale, à l'instar de la footballeuse du FC Barcelone Alexia Putellas, double Ballon d'Or, sont sorties du silence dans l'après-midi pour afficher leur soutien à leur coéquipière et dénoncer le comportement "intolérable" de leur président. "C'est inacceptable. Finissons-en. Je suis avec toi chère Jenni Hermoso", a-t-elle déclaré sur X.

Le hashtag "#SeAcabo" (C'est terminé), reprenant les mots utilisés par plusieurs joueuses, commençait à émerger sur les réseaux.

"Par respect pour le football. Ca suffit ! Il est temps que ça change pour de bon", a écrit sur X la ligue de football professionnelle féminine.

Pour sa part, l'ancien gardien du Real Madrid et de la "Roja" Iker Casillas a parlé de "honte totale" à propos de Rubiales tandis que l'attaquant du Betis Borja Iglesias a annoncé qu'il ne porterait plus le maillot de l'équipe nationale tant que la situation ne changeait pas.

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Mondial 2030
Même certains clubs se sont indignés publiquement, comme l'Espanyol Barcelone qui a dit attendre "des mesures" de la part de la fédération ou encore le Séville FC qui estime "ne pas se sentir représenté" par le patron du foot espagnol et demande sa démission.

Le Barça, ancien club d'Hermoso, a lancé une condamnation en demi-teinte, déplorant des "faits regrettables" et "injustifiables". Le club catalan note cependant que "M. Rubiales lui-même a reconnu une erreur et s'en est excusé".

L'affaire éclabousse l'image du sport espagnol, alors que le pays est candidat à l'organisation du Mondial masculin de 2030 avec le Portugal et le Maroc, dont l'attribution est prévue à la fin de l'année prochaine.

Tribunal administratif
M. Rubiales avait été filmé pendant la célébration de la victoire de la "Roja" féminine sur l'Angleterre lors de la finale du Mondial, embrassant sur la bouche par surprise Jenni Hermoso.

Il avait présenté lundi des excuses, expliquant qu'il s'agissait d'un geste "sans aucune mauvaise intention".

Mais les condamnations de la classe politique espagnole, dont le Premier ministre Pedro Sánchez, et des milieux du football, dont la célèbre joueuse américaine Megan Rapinoe, n'ont fait que s'amplifier.

L'affaire est finalement remontée jusqu'à la Fifa, qui a lancé jeudi une procédure disciplinaire à l'encontre de M. Rubiales.

Dans une pluie de critiques, le président de LaLiga, Javier Tebas, a sévèrement attaqué son homologue: "La liste des femmes et des hommes offensés ces dernières années par Luis Rubiales est trop longue, cela doit cesser".

Le Conseil supérieur des Sports, un organisme gouvernemental, a annoncé qu'il allait porter l'affaire devant le Tribunal administratif des Sports dans les prochains jours.

Si le tribunal concluait que ce baiser est une faute selon le code du sport professionnel, le Conseil supérieur des sports, un organisme d'Etat, pourrait alors suspendre M. Rubiales de ses fonctions.


https://www.rtbf.be/article/hermoso-s-est-sentie-vulnerable-et-victime-d-une-agression-d-un-acte-impulsif-et-sexiste-le-foot-espagnol-en-crise-11245912

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Une femme enceinte sur cinq subit des maltraitances médicales aux Etats-Unis

28 Août 2023, 15:56pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Une femme enceinte sur cinq subit des maltraitances médicales aux Etats-Unis
Une Américaine sur cinq subit des maltraitances médicales durant sa grossesse ou son accouchement, selon une nouvelle étude des autorités sanitaires, qui met de nouveau en lumière la situation de crise concernant le suivi des femmes enceintes
© TIM SLOAN/AFP

22 août 2023 à 19:57

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Par La rédaction Info avec AFP
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Une Américaine sur cinq subit des maltraitances médicales durant sa grossesse ou son accouchement, selon une nouvelle étude des autorités sanitaires mardi, qui met de nouveau en lumière la situation de crise concernant le suivi des femmes enceintes aux Etats-Unis.

Parmi les maltraitances les plus communes rapportées : essuyer un refus ou être ignorée après avoir demandé de l’aide, se faire crier dessus ou réprimander, voir son intimité physique violée, être menacée de ne pas recevoir un traitement ou d’être forcée à en recevoir un que l’on ne veut pas.

Cette étude publiée par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale aux Etats-Unis, a interrogé quelque 2400 femmes de 18 ans et plus, à propos de la grossesse de leur premier enfant.

Elle montre que les femmes noires étaient les plus susceptibles de subir des mauvais traitements (30% d’entre elles), suivies de près par les femmes hispaniques (29%), contre 18% des femmes blanches.

Le taux de mortalité maternelle est en hausse aux Etats-Unis depuis des années. Il est l’un des pires parmi les pays industrialisés. Entre 2018 et 2021, ce taux a augmenté de 17,4 décès pour 100.000 naissances aux Etats-Unis, à 32,9 décès.

La grande majorité de ces décès sont évitables, soulignent les autorités sanitaires.

Selon l’étude publiée mardi, environ 40% des femmes noires ont déclaré avoir subi des discriminations pendant leur grossesse ou leur accouchement, en raison notamment de leur couleur de peau, mais aussi de leur âge ou leur poids.

Par ailleurs, les femmes n’ayant pas d’assurance santé ou une assurance publique ont fait état de davantage de maltraitances que les femmes bénéficiant d’une couverture santé privée.


https://www.rtbf.be/article/une-femme-enceinte-sur-cinq-subit-des-maltraitances-medicales-aux-etats-unis-11244081

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Montrer ses seins en concert, l'acte féministe des chanteuses espagnoles

28 Août 2023, 15:44pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Montrer ses seins en concert, l'acte féministe des chanteuses espagnoles

© Javier Bragado/Redferns

21 août 2023 à 19:18

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Par Arthuria Dekimpe via

Tipik
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C'était le 12 août dernier, au festival Sonorama Ribera à Burgos au cours d'un concert célébrant ses 5 ans de carrière, que la chanteuse espagnole Eva Amaral a posé un geste fort. Après 1h20 de concert devant 35 000 personnes, elle se lance dans un court discours : “Pour Rocío. Pour Rigoberta. Pour Zahara. Pour Miren. Pour Bebe. Pour nous toutes. Parce que personne ne peut nous voler la dignité de notre nudité. La dignité de notre fragilité, de notre force. Parce que nous sommes trop nombreuses. Et ils ne pourront pas nous enlever cette vie que nous voulons. Un monde où la peur de dire ce que l’on pense n’existera plus. Parce qu’aujourd’hui, c’est l’heure de la révolution”

Au milieu du discours, la chanteuse de 51 ans dégrafe sa robe, dévoilant sa poitrine nue et entonnant avec un mégaphone sa chanson Revolución sous les applaudissements du public. 


Celles à qui Amaral rend hommage, ce sont plusieurs chanteuses qui ont récemment été victimes de harcèlement pour avoir dévoilé leurs seins en public, explique BFM : Rocío Saiz dont le concert  a été interrompu par la police après avoir dévoilé un message féministe écrit sur la poitrine, Rigoberta Bandini qui a pour habitude de montrer ses seins lorsqu'elle chante Ay mamá, chanson féministe sur la maternité, et Zahara, critiquée pour les conservateurs espagnols pour pochette de son album Puta (2021), où elle apparaît en Vierge Marie. 

Un acte militant donc, qui suscite également le débat au sein de la frange plus progressiste. Alors que le quotidien El País a jugé son geste "spectaculaire. Et surtout très symbolique”, d'autre considère qu'il s'agit d'un combat d'arrière-garde, rapporte El Periódico de España : "La libération des seins, c'était dans les années 70, maintenant les mouvements s'occupent d'autres choses (plus importantes)". Un débat qui serait tout aussi pertinent chez nous.


https://www.rtbf.be/article/montrer-ses-seins-en-concert-l-acte-feministe-des-chanteuses-espagnoles-11243514

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#MeToo, agressions sexuelles, exclusion des femmes trans… Le monde des échecs dans la tourmente

28 Août 2023, 04:29am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 ACCUEILSOCIÉTÉ
#MeToo, agressions sexuelles, exclusion des femmes trans… Le monde des échecs dans la tourmente
PATRIARCAT Le monde des échecs est aussi bousculé par une décision de la Fédération internationale pénalisant les femmes transgenres

20 Minutes avec AFP
Publié le 26/08/23 à 14h48 — Mis à jour le 26/08/23 à 16h34
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Des compétiteurs au championnat de France d'échecs, le 25 août 2023, à l'Alpe d'Huez.
Des compétiteurs au championnat de France d'échecs, le 25 août 2023, à l'Alpe d'Huez. — JEFF PACHOUD / AFP
Un séisme dans le petit monde des échecs. Depuis plusieurs semaines, ce milieu est traversé de multiples révélations de violences sexistes et sexuelles mais aussi de décisions excluant les joueuses transgenres des compétitions internationales.

En effet, le 3 août dernier, 14 joueuses françaises, bientôt suivies par des dizaines d’autres, sortaient de leur silence et dénonçaient dans une lettre ouverte « des violences sexistes ou sexuelles […] verbales, écrites ou physiques, perpétrées par des joueurs d’échecs, entraîneurs, arbitres ou dirigeants ». « Nous nous sommes tues trop longtemps. »

Or d’après ces femmes, « ce harcèlement et ces agressions sont encore aujourd’hui l’une des principales raisons de l’arrêt du jeu d’échecs par des femmes et jeunes filles, notamment à l’adolescence ». « C’est un monde d’hommes », abonde Mathilde Congiu, ancienne joueuse et signataire. « Il y a 90 % d’hommes et les joueurs se sentent dans une totale impunité, notamment les plus titrés ».

« Je ne veux pas parler parce que j’ai peur »
« J’ai vécu des choses dont je ne veux pas parler parce que j’ai peur et que ça me remue », explique-t-elle à l’AFP en marge du 96è championnat de France d’échecs, qui s’achève dimanche à l’Alpe d’Huez (Isère). S’y ajoute un « paquet d’histoires sexistes », allant de mains aux fesses aux commentaires condescendants de certains entraîneurs, relate la jeune femme.

La lettre ouverte des Françaises « nous a bien réveillés », admet de son côté le vice-président de la Fédération française des échecs (FFE), Jean-Baptiste Mullon, qui a immédiatement apporté son soutien aux signataires.

La réplique sismique
Mais le monde des échecs est de nouveau chamboulé à la mi-août quand la Fédération internationale (Fide) annonce que les joueuses transgenres seraient suspendues des catégories féminines tant qu’une « décision » à leur égard ne serait pas prise, en s’accordant un délai de deux ans.


Pour de nombreux joueurs rencontrés par l’AFP à l’Alpe d’Huez, cette disposition, qui s’applique désormais aux compétitions internationales comme les olympiades, est « incompréhensible ». « Les échecs ne sont pas un sport où l’on est censé avoir un quelconque avantage biologique pour les personnes nées hommes », fait valoir Séraphina Bosc, 20 ans, qui a initié sa transition en femme il y a un an et demi.


Plusieurs fédérations nationales dont celles des Etats-Unis, de l’Allemagne et de l’Angleterre ont rapidement fait savoir qu’elles s’y opposaient. La FFE a également décidé de ne pas l’appliquer en France, explique Jean-Baptiste Mullon qui fustige un texte « mal écrit » et trahissant une « méconnaissance du sujet ».

SPORT
Echecs : Des joueuses françaises dénoncent des violences sexuelles et sexistes
SPORT
Affaire Rubiales-Hermoso : Le président de la Fédération espagnole de football lâché par la Fifa

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https://www.20minutes.fr/societe/4050288-20230826-metoo-agressions-sexuelles-exclusion-femmes-trans-monde-echecs-tourmente

LAMENTABLE  LES COMMENTAIRES  TRANSPHOBES  TERFS   SOUS  CETTE  ARTICLES ,  si c ets pour  dire  des  000000000000000000000  CELA NE SERT A  RIEN D ECRIRE , ,  apprennez a  vous  ouvrir  aux  monde !!!!!! et   a  ettre  respectueux des gnes  differents !!!! 

#HOSHI  #AMOUR CENSURE  

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L’Escadron Bleu : les héroïnes de 1945

28 Août 2023, 00:01am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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L’Escadron Bleu : les héroïnes de 1945
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En 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une brigade de femme surnommée l’Escadron Bleu, est chargée d’une mission de sauvetage à haut risque. Mandatée par le Général de Gaulle, cette unité féminine, composée de douze Françaises, conductrices, secouristes, ambulancières, infirmières…  a un objectif : sauver les déporté·es, travailleurs/travailleuses forcé·es et prisonnier·es politiques français·es, détenu·es dans les camps nazis d’Europe de l’Est.

Les filles de l’Escadron bleu âgées, pour la plupart, de moins de 30 ans, volent au secours des rescapé·es de guerre au cœur d’une Allemagne meurtrie et d’une Pologne dévastée, contrôlée par l’armée soviétique. En 1945, dans le chaos de l’après-guerre, le Rideau de fer est en train de s’abattre sur une Europe plus affaiblie que jamais. Dans ce contexte de fortes tensions et de fracture idéologique, ces volontaires ont décidé d’engager une course contre la montre pour sauver des femmes et des hommes. Exposées à l’horreur des camps nazis, à la brutalité de l’armée soviétique et aux conflits stratégique entre les États-Unis et l’URSS, les femmes de l’Escadron Bleu risquent leur vie pour soigner et rapatrier 300 000 Français·es dispersé·es dans un continent en ruine.

Dirigée par Madeleine Pauliac, une ancienne résistante, lieutenant et médecin cheffe en charge de l’hôpital français à Varsovie, la troupe prend la route à bord de cinq ambulances de la Croix Rouge et parcourt 48 000 km pour retrouver le plus possible de femmes et d’hommes. De juillet à novembre 1945, ces douze femmes vont accomplir plus de 200 missions de sauvetage.

Madeleine Pauliac, une combattante de l’ombre

Le 14 novembre 1945, la mission de rapatriement de l’Escadron Bleu prend fin. Les femmes rentrent à Paris. Deux mois plus tard, Madeleine Pauliac, déterminée et décidée, retourne en Pologne pour continuer son combat dans une clandestinité totale. Son but, aider les religieuses d’un couvent polonais victimes de viol de guerre par les soldats soviétiques. Plusieurs se retrouvent enceintes et sur le point d’accoucher. Madeleine Pauliac se lie avec ses religieuses craignant l’opprobre et la fermeture du couvent. Vouées à la chasteté, elles sont détruites physiquement et psychologiquement, traumatisées au plus profond de leur âme. La docteure française va revenir plusieurs fois pour aider ces femmes dans le rejet, le déni ou la découverte de la maternité, portant l’enfant du péché et de l’ennemi. Le 13 février 1946, Madeleine Pauliac, âgée de 33 ans, meurt d’un accident de la route en se rendant en Pologne. Elle aura exfiltré 24 nouveau-né·es qui seront adopté·es en France. Une héroïne insoumise qui a dévoué sa vie aux autres.

Sans jamais se glorifier de leurs actions, les femmes de l’Escadron bleu, reprirent une vie normale après la guerre. Leur périple, oublié de l’histoire du XXème siècle, mérite d’être mis en lumière et salué.

Ni éligibles, ni électrices, les Françaises n’ont pas hésité à agir pour la défense nationale. Leur participation dans la Résistance et dans l’après-guerre, fut primordiale. Saboteuses de ligne de chemin de fer, infirmières, espionnes, distributrices de tracts clandestins, opératrices radio, organisatrices de réseaux d’évasion… Des femmes ont participé, combattu et vécu le conflit malgré les risques de déportation, de viol, de torture et de mort.

Des héroïnes ignorées de l’histoire, qui ont affronté les mêmes risques que les hommes, voire pires. Leur combat est très peu valorisé, leur lutte sous-estimée et leurs actions minimisées : 1038 hommes sont reconnus Compagnons de la Libération contre seulement 6 femmes. Les femmes représentent à peine 10% des médaillé·es de la Résistance.

Un manque de reconnaissance injustifié au regard de leur engagement volontaire civil et moral pour servir une France qui vient juste de leur accorder le droit de vote.

Messilia Saidj 50-50 Magazine

Photo de Une : Madeleine Pauliac

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84 EME FEMINICIDES DEPUIS LE DEBUT DE L ANNEE 2023

27 Août 2023, 15:59pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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