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Lotte Kopecky sacrée championne du monde au terme d’un incroyable numéro

15 Août 2023, 00:49am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Lotte Kopecky sacrée championne du monde au terme d’un incroyable numéro

Lotte Kopecky sacrée championne du monde au terme d’un incroyable numéro
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13 août 2023 à 01:00 - mise à jour dimanche dernier à 17:10

Temps de lecture3 min
Par Jâd El Nakadi
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Incroyable Lotte Kopecky ! La Belge a assumé son statut de favorite et est devenue championne du monde ce dimanche, à Glasgow. Elle a placé son attaque décisive à un peu moins de 6 kilomètres de l’arrivée pour s’envoler vers le titre mondial. Son équipière néerlandaise Demi Vollering (SD-Worx) a pris la médaille d’argent, devant la Danoise Cecilie Uttrup Ludwig.

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Des favorites en difficulté dès le début de la course
Il faut attendre 20 kilomètres de course pour voir une première échappée se former. Une échappée très solide avec notamment Elise Chabbey (Suisse), Elizabeth Deignan (Grande-Bretagne) ou encore Ashleisgh Moolman (Afrique du Sud). Sanne Cant est également présente pour la Belgique.

À 124 km de l’arrivée, les coureuses arrivent dans la montée de Crow Road (5,5km à 4%). Étonnamment, la légende néerlandaise Marianne Vos et son équipière Lorena Wiebes sont dans le dur dans cette ascension, à l’instar de l’italienne Silvia Persico, l’une des grandes favorites. Elles parviennent néanmoins à revenir dans le peloton grâce à un gros travail des Allemandes.

Le show Elise Chabbey
À l’entrée du circuit – 14,3 kilomètres à faire à six reprises – la Suissesse Elise Chabbey lance les hostilités et emmène un groupe de 7 qui ne parvient pas à s’entendre. Sa compatriote Marlen Reusser, très décevante sur le chrono, relance une attaque et s’isole en tête avec Anna Henderson. Derrière, c’est Kopecky en personne qui roule pour revenir aux avant-postes.

À la fin du 1er tour, la Belge passe à l’offensive pour la première fois mais comme on pouvait s’y attendre, personne ne veut la relayer. Dans la foulée, Chabbey, visiblement dans un grand jour, tente sa chance et prend jusqu’à 30 secondes d’avance sur le peloton. C’est de nouveau la Belgique qui roule en tête de peloton, avec Justine Ghekiere cette fois. Mais la Suissesse n’abdique pas et grappille encore des secondes…

Kopecky vs le reste du monde
À 60 km de la ligne d’arrivée, Kopecky accélère pour la 2e fois de la journée, sans plus de réussite. Dans le même temps, Annemiek van Vleuten connaît un problème mécanique qui va lui faire perdre beaucoup de temps… mais grâce à un énorme effort, la Néerlandaise de 40 ans parvient à faire son retour dans le peloton.

À l’avant, Chabbey poursuit son incroyable numéro et compte encore plus d’une minute d’avance à trois tours de l’arrivée. Mais sous l’impulsion de Ghekiere, équipière de Kopecky, l’avance de la Suissesse fond très rapidement.

À 35 kilomètres de l’arrivée, l’inoxydable van Vleuten, toujours présente, sort dans la côte du parc… et c’est de nouveau Lotte Kopecky qui doit faire l’effort. Bien en jambes, la Belge part en contre avec Vollering dans sa roue… qui ne veut pas rouler avec son équipière de chez SD-Worx. De quoi agacer la Belge.

Une van Vleuten héroïque
On n’a pas le temps de souffler que van Vleuten en remet une couche. Cette fois, Kopecky ne peut pas suivre. Pas tout de suite en tout cas. Un kilomètre plus tard, alors que ça se regarde dans le groupe des poursuivantes, Kopecky repart et fait son effort dans la bosse précédant Montrose Street. Bingo, la voilà de retour sur van Vleuten.

À 20 km de l’arrivée, van Vleuten, Vollering, Kopecky, Reusser, Deignan, Ludwig et Schweinberger sont toujours en course pour la victoire, derrière une Chabbey héroïque. Cette dernière est finalement reprise sur la ligne à un tour de l’arrivée, alors que dans le même temps, la pauvre van Vleuten subit la crevaison de trop.

Kopecky s’envole
Deignan et Schwainberger sont les premières à tenter leur chance dans le dernier tour, suivies par Reusser et Kopecky. Vollering, elle, est piégée dans un premier temps, mais parvient à revenir au terme d’un gros effort. Un effort tellement intense… qu’elle est prise de crampes. Ludwig en profite pour attaquer. Seule Kopecky est capable de la suivre.

Et à 5,6 kilomètres de l’arrivée, la Belge, généreuse dans ses efforts depuis le début de la course, place une ultime attaque. Cette fois c’est la bonne pour Kopecky, qui s’envole vers le titre mondial. Elle passe finalement la ligne d’arrivée en solitaire, avec 7 secondes devance sur Vollering et Ludwig.

Déjà médaillée d'or sur la course par élimination et sur la course aux points, Lotte Kopecky est désormais championne du monde sur route.


https://www.rtbf.be/article/lotte-kopecky-sacree-championne-du-monde-au-terme-dun-incroyable-numero-11239807

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Avec Lotte Kopecky, les petites filles rêvent de cyclisme

15 Août 2023, 00:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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Avec Lotte Kopecky, les petites filles rêvent de cyclisme

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11 août 2023 à 10:39

Temps de lecture2 min
Par David Wathelet avec Caroline Adam
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Vous avez beaucoup entendu son nom ces dernières semaines: Lotte Kopecky. La coureuse cycliste belge a terminé à une très jolie deuxième place au Tour de France en juillet. Et cette semaine, elle a fait briller les couleurs de la Belgique aux Mondiaux de Glasgow.

Des trophées qui font visiblement rêver des petites filles chez nous. Depuis quelque temps, elles sont de plus en plus nombreuses dans les clubs, ou en tout cas un peu plus nombreuses.

C'est le cas au Vélo Club Ardennes. Nous y avons rencontré April, 7 ans, et Pauline, 11 ans, deux véritables mordues de la petite reine.

Regardez notre vidéo.


https://www.rtbf.be/article/avec-lotte-kopecky-les-petites-filles-revent-de-cyclisme-11239352

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Être mère, une injonction qui pèse encore lourd sur les femmes

15 Août 2023, 00:21am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Être mère, une injonction qui pèse encore lourd sur les femmes

© Oleg Breslavtsev

07 août 2023 à 11:04

Temps de lecture3 min
Par Elise Vander Goten via

La Une
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Parce qu’elles veulent privilégier leur carrière, parce qu’elles ne veulent pas mettre au monde un être humain dans un monde surpeuplé ou tout simplement parce qu’elles n’en ressentent pas l’envie, de nombreuses femmes font le choix de ne pas avoir d’enfants. À travers le documentaire "Ma vie prétendument égoïste" (disponible dès maintenant sur Auvio), plusieurs d’entre elles témoignent de la difficulté d’assumer cette décision dans une société qui glorifie la maternité.

Parmi les injonctions qui pèsent sur les épaules des femmes, la maternité est sans doute l’une des plus prégnantes. Profondément ancrée dans notre société, cette institution a longtemps été considérée comme intouchable. D’ailleurs, celles qui se risquent à la remettre en question sont souvent la cible de violentes attaques. Accusées d’être égoïstes, ou encore d’aller à l’encontre de l’ordre naturel des choses, les femmes qui revendiquent leur non-désir d’enfants restent encore aujourd’hui très mal vues, lorsqu’elles font part de leur choix autour d’elles.

Pourtant, contrairement aux idées reçues, l’instinct maternel ne va pas de soi. Et à mesure que le féminisme gagne du terrain, de plus en plus de femmes dénoncent cette pression qu’exerce sur elles la société.

L’apparition du mouvement "childfree"
Cette agressivité vis-à-vis des femmes qui ne veulent pas d’enfants n’est pas nouvelle. Déjà au Moyen-Âge, celles qui tentaient d’exercer un contrôle sur les naissances étaient accusées de sorcellerie puis brûlées vives.

C’est l’apparition puis la légalisation de la pilule contraceptive, à partir des années 70, qui a permis de changer la donne, puisque les femmes pouvaient désormais exercer un certain contrôle sur leurs corps, en choisissant quand et si elles voulaient un enfant.

Dès lors, plusieurs voix se sont élevées pour affirmer leur non-désir d’enfants, à commencer par Ellen Peck, qui publia en 1971 un livre intitulé "The baby trap", encourageant à lutter contre la surpopulation en limitant les naissances. Voyant que beaucoup de femmes s’identifiaient à ses écrits, elle fonda ensuite la National Organization for Non-Parents. Victime du conservatisme, cette association fut finalement contrainte de fermer ses portes dans les années 80, ce qui n'empêcha pas les idées de sa fondatrice de continuer à se répandre.

À présent que la première graine avait été lancée, de plus en plus de femmes allaient prendre la parole pour revendiquer leur appartenance au mouvement childfree, créé par Ellen Cock.

Un choix marginal dans une société pronataliste
Si les femmes ont désormais la possibilité de prendre la décision de ne pas avoir d’enfants, ce choix continue de susciter de vives réactions lorsqu’elles en parlent ouvertement. Un phénomène qui, pour la Docteure en sociologie Kimya Nuru Dennis, s’inscrit dans une culture largement pronataliste, "qui encourage, qui requiert, voire qui force les gens à se reproduire". "Partout dans le monde, les cultures perpétuent l’idée que le seul moyen d’être femme est d’avoir des enfants", explique-t-elle également.

Fête des mères, magazines, publicités… Tout notre environnement glorifie en effet la grossesse et la maternité, de sorte que les femmes qui passé la trentaine ne se retrouvent pas dans ce schéma peuvent avoir le sentiment d’être "à la traîne", ou encore d’être "passées à côté de leur vie".

Pour beaucoup, le choix de ne pas devenir mère attirera d’ailleurs davantage d’attention que leurs accomplissements académiques ou leur réussite professionnelle. Un état de fait dénoncé à plusieurs reprises par Jennifer Aniston, qui voit régulièrement la presse people commenter son absence d'enfants plutôt que sa carrière d'actrice. 

L’horloge biologique : un mythe encore bien ancré
Lorsqu’une femme évoque son choix de ne pas avoir d’enfants, il n’est pas rare qu’on lui réponde qu’elle changera d’avis lorsque son horloge biologique commencera à "faire tic-tac". L’idée qu’à partir d’un certain âge, une femme éprouvera forcément une envie viscérale d’avoir un bébé dû à une montée d’hormones et à une baisse imminente de sa fertilité ne repose pourtant sur aucun fondement scientifique. Et si nous avons effectivement une horloge interne chargée de réguler nos rythmes de sommeil, la croyance selon laquelle une "alarme à bébés" se déclencherait d’office chez la femme aux alentours de 35 ans est fausse.

Cette fameuse horloge biologique, en vérité, est davantage un phénomène social que biologique, dû aux nombreuses injonctions à la maternité qui pèsent sur les femmes. D’ailleurs, on ne doit pas cette métaphore à un médecin ou à un scientifique, mais à un journaliste nommé Richard Cohen, qui l’a employée pour la première fois en 1978, dans un article du Washington Post intitulé "The clock is ticking for the Career Woman".

Il n’y a donc rien "d’anormal" à ne pas vouloir d’enfants. Il s’agit avant tout d’un choix personnel, qui ne regarde que la personne concernée.

"Ma vie prétendument égoïste", un documentaire à découvrir dès maintenant en streaming sur Auvio.
https://www.rtbf.be/article/etre-mere-une-injonction-qui-pese-encore-lourd-sur-les-femmes-11237720

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Découvrez le métier de tisanière avec "Hierba Buena", des tisanes artisanales et locales

15 Août 2023, 00:19am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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03 août 2023 à 14:52

Temps de lecture5 min
Par Marion Jaumotte via

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Vivacité
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Vous souffrez d’une petite toux, de douleurs liées à vos règles ou encore d’une gueule de bois ? Boire une tisane de plantes médicinales pourrait fortement vous soulager. Nous sommes allés à la rencontre d’Emilia Farfan, paysanne, herboriste et tisanière qui tente de remettre au goût du jour un savoir-faire ancestral.

Je dis souvent que je n’ai pas choisi mon métier, c’est mon métier qui m’a choisie.

C’est dans son champ installé à Anderlecht que nous retrouvons Emilia Farfan. Nous sommes en plein été et Emilia est occupée à cueillir méticuleusement une à une les fleurs de tagettes, de mauve, de soucis et de bleuets. " Le métier de tisanière, je ne l’ai pas vraiment choisi. Je dis toujours que c’est le métier qui m’a choisie. Quand j’ai commencé, j’étais primo-arrivante, je ne parlais pas français et c’était très difficile pour moi de trouver ma place dans le milieu du travail. La solution que j’ai trouvée a été de créer mon propre travail. Au milieu de la terre et des plantes j’ai trouvé ma place, j’ai été acceptée comme je suis. "

Dans ses deux champs (l’un à Anderlecht et l’autre à Waterloo), Emilia cultive au total une cinquantaine de plantes. Certaines sont vivaces, d’autres sont annuelles et doivent être replantées chaque année. Les bonnes odeurs de thym, de sauge, de menthe, de romarin et de verveine odorante envahissent les allées... Ici, toutes les plantes sont cultivées de la manière la plus naturelle possible : sans pesticides et sans engrais. Très vite, on se rend compte que le travail est colossal : " Dans le champ, je fais tout le processus de A à Z. Donc ça veut dire que je commence par les graines dès les mois de février-mars. Puis, je fais la plantation dès qu’il fait beau, à partir du mois de mai. Ensuite, il y a la partie récolte qui se fait pendant le printemps et tout l’été. Je récolte les plantes à la main et les fleurs une par une. Pour les plantes vivaces c’est généralement en bouquets et parfois feuille par feuille. Et tout ça est destiné à être séché, stocké et par la suite, assemblé en tisanes artisanales ou alors transformé en autres produits à base de plantes. "

Au total, Hierba Buena propose une gamme de 16 tisanes et divers produits à usage domestique, culinaire et cosmétique : fleurs comestibles, teintures végétales, bâton de fumigation, infusion, compresses pour les yeux… Vous trouverez sans aucun doute votre bonheur sur son e-shop ou dans les divers points de vente locaux. "Buena Onda" pour le lâcher prise, "4 flores" pour le mal de gorge, "Buen Provecho" pour la digestion, "Buenas Noches" pour la détente, "La fiesta" pour soigner la gueule de bois… "Tous les noms de mes tisanes sont en espagnol, c’est un clin d’œil à mon pays d’origine : l’Argentine."

Un travail qui ne pourrait se faire sans l’aide précieuse des bénévoles

© Hierba Buena – Facebook
Depuis le début de son projet, Emilia Farfan peut compter sur le soutien précieux de nombreux bénévoles qui l’aident notamment en période de cueillette.

" C’est beaucoup plus amusant de faire la cueillette ensemble en groupe, en papotant. Le temps passe plus vite. Les gens sont en contact avec la nature, les odeurs et les couleurs et ça leur fait du bien. Il y en a qui m’ont déjà dit qu’ils étaient arrivés de mauvaise humeur le matin et qu’à la fin de la journée ils étaient repartis heureux et plus légers. Pendant que l’on cueille, je leur donne des conseils, je leur explique à quoi sert telle plante et comment la faire pousser chez soi. C’est un vrai échange entre les bénévoles et moi. " nous explique Emilia Farfan.

Aujourd’hui je peux dire que je suis épanouie dans mon métier. Je suis reconnaissante envers la terre, les plantes, mais aussi envers toutes les personnes qui, depuis cinq ans sont passées par ces champs.

Anne-Marie est bénévole depuis quelques mois sur les champs de Smala, où Emilia a installé ses plantes médicinales. " Nous avons un partage fabuleux. Il y a le partage d’abord du terrain ou du sol, ensuite nous partageons les aliments qui y sont cultivés. Et puis, le partage des connaissances : quand on ne sait pas, on se montre l’une l’autre. 'Voilà ce que j’ai trouvé dans le sol. Qu’est-ce que ça pourrait être comme insecte ? À quoi cela sert-il ?' C’est une véritable cohabitation entre la nature, les fleurs et l’humain. " témoigne Anne-Marie.

Le bénévolat, en plus de permettre aux gens d’être en contact direct avec la terre et la nature, éclaire sur les conditions de travail des petits paysans explique Emilia : " Il faut qu’un maximum de personnes puissent se rendre compte du vrai travail qu’il y a derrière les métiers de petits producteurs. Il faut que les consommateurs prennent conscience, lors de leurs achats, qu’ils doivent privilégier le local et acheter du Belge. Il faut savoir que s’il y a une petite différence de prix entre les grandes surfaces et les magasins qui commercialisent les petits producteurs, c’est parce que vous êtes en train de soutenir un artisan qui se bat pour survivre. "

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La "Casa Planta", une bibliothèque pour partager ces savoirs ancestraux précieux

© Marion Jaumotte
Emilia est autodidacte, en tant que primo-arrivante, elle n’avait à l’époque, pas accès aux formations. Ce sont les livres qui lui ont tout appris des plantes. Au fil des années, sa collection de bouquins sur l’herboristerie, l’aromathérapie, la botanique, la phytothérapie, le jardinage, le zéro déchet, le bien-être ou encore la permaculture s’est agrandie : aujourd’hui, elle compte plus de 300 références dans sa bibliothèque.

Très vite, Emilia a ressenti le besoin de partager sa collection de livres avec le plus grand nombre : " J’ai eu envie de partager mes livres et le savoir des plantes. Tout le monde n’a malheureusement pas accès aux formations coûteuses. Je trouvais ça dommage que les gens se privent de ce genre de savoir à cause de la barrière du budget. " nous explique Emilia. " C’est un espace pour échanger, discuter, apprendre et recueillir des informations sur les pratiques ancestrales de l’usage des plantes médicinales, mais aussi sur les techniques pour réaliser son propre potager, son compost, réduire ses déchets, confectionner ses propres cosmétiques, savon, etc. "

L’idée était de créer un lieu chaleureux d’échanges et de partages de pratiques inspirantes. Il y a toujours de la tisane et des biscuits pour accueillir les visiteurs.

À nouveau, Emilia Farfan peut compter sur le coup de main de bénévoles pour tenir la bibliothèque. Pour participer aux frais liés à la location du local et l’achat de nouveaux livres, Emilia demande une participation de 2 euros l’entrée. " Cela vous donne l’autorisation de consulter tous les livres durant la durée de la permanence. Il est aussi possible de prendre un abonnement annuel à 25€. Quand on sait qu’acheter un livre coûte minimum 30€, l’accès à la bibliothèque et à ses centaines de références est rapidement rentabilisé. "

La bibliothèque "Casa Planta" se situe dans les locaux de "Fais-le toi-même" au numéro 11 de la rue américaine à Saint-Gilles et est ouverte deux jours par semaine : le mercredi de 15H à 18h30 et le samedi de 11H à 17h.

Si vous souhaitez obtenir des informations sur le projet "Hierba Buena" ou devenir bénévole dans les champs ou la bibliothèque d’Emilia Farfan, n’hésitez pas à entrer en contact avec elle via son site internet ou ses réseaux sociaux : Instagram et Facebook. Vous y trouverez également toutes les informations pour vous fournir en délicieuses tisanes et autres produits dérivés de ses plantes médicinales.


https://www.rtbf.be/article/decouvrez-le-metier-de-tisaniere-avec-hierba-buena-des-tisanes-artisanales-et-locales-11227770

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Pourquoi le travail des femmes risque d’être plus impacté par l’intelligence artificielle que celui des hommes

15 Août 2023, 00:18am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Pourquoi le travail des femmes risque d’être plus impacté par l’intelligence artificielle que celui des hommes

© Tous droits réservés

03 août 2023 à 14:17

Temps de lecture8 min
Par Camille Wernaers pour Les Grenades
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Selon un rapport du McKinsey Global Institute, publié fin juillet, plus de femmes que d’hommes risquent de perdre leur emploi d’ici 2030 en raison de l’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation.

Les secteurs qui devraient le plus reculer en raison de l’automatisation sont la restauration, le service à la clientèle et la vente, ainsi que les services de bureau. Les femmes sont surreprésentées dans ces secteurs, – et occupent davantage d’emplois mal rémunérés que les hommes -, c’est également le cas en Belgique. Elles risquent donc d’être davantage touchées, selon le rapport.

"Un robot ne se plaint pas"
Laurence Dierickx est chercheuse dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) au sein de l’université de Bergen, en Norvège. Elle donne également un cours sur les données à l’Université Libre de Bruxelles et elle a créé, avec d’autres journalistes du média belge Alter Echos, le webdocu La quatrième révolution industrielle qui s’intéresse aux conséquences de l’IA sur l’emploi.

"Ce que nous dit cette étude est vraiment préoccupant, mais ce n’est pas très surprenant, observe-t-elle. "Dans une économie néo-libérale, la tentation va être élevée de réduire les coûts, en utilisant des systèmes de génération automatique plutôt que des êtres humains, par exemple pour créer un logo ou pour écrire des textes de descriptions pour des sites commerciaux. Les métiers créatifs et intellectuels vont forcément être impactés, tous ceux du secteur tertiaire, des soins de santé ou de la grande distribution également, où on retrouve pourtant beaucoup de femmes. En fait, les données montrent que 50% des activités actuelles sont potentiellement automatisables. Même dans le journalisme, et ce malgré les risques d’erreur de l’IA, on voit des médias commencer à l’utiliser pour écrire des articles, notamment d’actualité locale."

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Elle poursuit : "Je pense aussi à la Belgique, par exemple en Région bruxelloise, notre jeunesse a du mal à s’insérer sur le marché de l’emploi, surtout les jeunes moins diplômé·es. Là où il y avait des possibilités de travailler, il y en aura peut-être moins à l’avenir, car il faudra mettre en avant des compétences à plus forte valeur ajoutée. D’autant plus qu’un robot est très ‘performant’, ne se plaint pas, ne fait pas de pause, peut tourner 24h/24 et ne coûte rien en charges patronales…"

Mieke De Ketelaere, ingénieure belge et experte en intelligence artificielle, rassure : "De nombreux emplois du secteur de la santé (infirmières, personnel soignant, etc.) ne risquent pas encore d’être pris en charge par les robots de l’IA. En tout cas, je ne préfère pas qu’un système d’IA me fasse une prise de sang… Ces emplois sont typiquement féminins, et étant donné que notre âge augmente, nous en aurons besoin de plus en plus, et non moins. Si certaines personnes dans le secteur des soins de santé sont amenées à disparaître, ce sera très probablement à cause de la reconnaissance d’images. Ainsi, c’est le travail de certain·es spécialistes qui sera impacté, mais selon moi, l’IA devrait les aider, pas les remplacer."

Sous-représentation des femmes
Selon Laurence Dierickx, "il faut en effet garder de la nuance sur ce sujet" et sortir des visions très positives présentant l’IA uniquement comme un progrès, tout comme de celles extrêmement négatives qui "portent un discours anxiogène et qui participent à un marketing de la peur".

Les gens doivent s’emparer de ces systèmes et comprendre comment ils fonctionnent

"Comme dans toute révolution industrielle, des emplois vont disparaitre (mais pas tous les emplois, comme voudraient le faire croire certains ‘gourous’ de l’IA). D’un autre côté, de nouveaux métiers vont apparaitre : il faudra bien des gens pour paramétrer ces systèmes", souligne-t-elle. "Il faut cependant continuer à prendre en considération l’aspect genré de la situation : les femmes sont aujourd’hui sous-représentées dans le secteur des nouvelles technologies, qui sont les emplois du futur. Elles seront donc plus impactées par l’IA pour cette raison également."

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En Europe, seulement 22% des emplois dans la tech sont occupés par des femmes. Elles sont minoritaires dans ce secteur en Belgique également : à titre d’exemple, à peine 17,7% des spécialistes IT sont des femmes. Soutenue par le gouvernement fédéral, l’initiative Women in digital vise à réduire cet écart.

"Il s’agit d’un secteur très masculin, ces entreprises ne cherchent pas vraiment à embaucher des femmes. Les femmes qui parviennent à y travailler sont confrontées à des obstacles spécifiques, comme du harcèlement sexuel ou la difficile conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle", précise encore Laurence Dierickx. Une étude menée aux États-Unis avait d’ailleurs montré que la moitié des jeunes femmes exerçant un emploi technologique le délaisse avant même d’atteindre l’âge de 35 ans.

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Des biais genrés dans l’utilisation de l’IA
Autre aspect genré à prendre en compte quand on utilise l’IA, "ces systèmes sont dans leur grande majorité créés par des hommes, avec leur vision sur le monde, ce qui crée des biais genrés dès le départ. Ce ne sont pas des systèmes neutres ou objectifs, ils reproduisent les biais de genre qui existent depuis longtemps dans le secteur, mais ils risquent de les amplifier aussi, et c’est un réel problème. Même si cela n’est pas toujours intentionnel, cela peut amener à de la discrimination et de l’exclusion. Les systèmes de reconnaissance faciale par exemple discriminent les personnes racisées ou les personnes transgenres", explique Laurence Dierickx.

Dans le documentaire Coded Bias, la scientifique afro-américaine Joy Buolamwin met en avant les biais de ces programmes informatiques, et comment ces algorithmes peuvent diffuser une vision raciste et misogyne de notre société.

Dans une économie néo-libérale, la tentation va être élevée de réduire les coûts, en utilisant des systèmes de génération automatique plutôt que des êtres humains

"L’intelligence artificielle a besoin de données pour pouvoir s’entrainer. Même s’il manque de transparence sur la manière dont ces systèmes s’entrainent, on sait que les données ne viennent pas de nulle part ! Selon Le Washington Post, certaines de ces données viennent de sites d’extrême droite ou religieux. Des chatbots, c’est-à-dire des programmes qui simulent une conversation, pourraient sur cette base prodiguer des conseils ou des avis anti-avortement. Ils ne font que reproduire les connaissances humaines, qui sont elles-mêmes biaisées", continue-t-elle.

En 2020, quatre chercheuses, Emily Bender, Timnit Gebru, Angelina McMillan-Major et Margaret Mitchell ont découvert des problèmes dans l'entrainement de ces machines. Selon elles, les chatbots créent des textes en fonction des probabilités de retrouver des groupes de mots dans les données d’entrainement. Cela signifie que plus des mots se retrouvent dans les données d'entrainement, plus il y a de chances qu’ils se retrouvent dans le texte final généré, ne laissant que peu de place à la diffusion d'un autre point de vue. "Les voix des personnes les plus susceptibles d’adhérer à un point de vue hégémonique sont également les plus susceptibles d’être retenues […] Dans le cas de l’anglais américain et britannique, cela signifie que les opinions suprémacistes blanches, misogynes, âgistes, etc. sont surreprésentées dans les données d’entraînement, ce qui non seulement dépasse leur prévalence dans la population générale, mais permet également aux modèles entraînés sur ces ensembles de données d’amplifier davantage les biais et les préjudices", ont-elles conclu (à cause de cette répétition, parfois approximative, de données existantes, ChatGPT est qualifié de "perroquet").

Les ‘nerds’ de ce secteur doivent parler à des gens qui ne les comprennent pas encore très bien : sociologues, citoyen·nes, gouvernement…

Des biais sexistes qui n’épargnent pas les IA de recrutement et qui pourraient dès lors affecter l’accès des femmes au marché du travail. Une intelligence artificielle développée par Amazon, et qui permettait de trier les CV des candidat·es, a dû être arrêtée par l’entreprise en 2017 après avoir discriminé les femmes. L’IA avait été entraînée avec des profils d’hommes et avait donc conclu qu’il fallait sélectionner d’abord des candidats de sexe masculin.

Le projet "Not My A.I" ("Pas mon IA") est né de ces différentes conclusions, souhaitant mettre en avant les enjeux féministes que posent les nouvelles technologies.

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Comprendre ces systèmes
Mieke De Ketelaere s’intéresse également à la création "d’une IA responsable". Elle explique : "Nous aurons besoin que les technicien·nes (y compris moi-même) parlent et expliquent dans un langage compréhensible ce qu’ils ont fait et comment cela fonctionne, avant de le mettre dans le monde. Mais cela signifie que les ‘nerds’ de ce secteur doivent parler à des gens qui ne les comprennent pas encore très bien : sociologues, citoyen·nes, gouvernements… Cela nécessite une personne neutre, que j’ai appelée, dans mon livre Homme versus machine : L’intelligence artificielle démystifiée, ‘The AI Translator’ ('La Traductrice IA'), et qui fait tout pour s’assurer que les gens travaillent ensemble et se comprennent mutuellement dans leur secteur (et dans leur zone de confort). Cela demande de l’empathie, des compétences sociales, etc. Je ne dis pas que les hommes ne peuvent pas le faire, mais les femmes ont tendance à être meilleures dans ce domaine."

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Face aux conséquences des nouvelles technologies, et aux biais qu’elles entrainent, Laurence Dierickx estime quant à elle qu'il faut "absolument parler de ces biais, les mettre sur la table". Elle reste persuadée que la solution viendra de l’enseignement et de l’éducation permanente. "Il devrait avoir un programme spécifique à l’école sur cette question. Pour expliquer ce qu’est l’intelligence artificielle, et quelles sont ses limites. Les gens doivent s’emparer de ces systèmes et comprendre comment ils fonctionnent. Par exemple, quand on parle avec un chatbot, en tant qu’être humain, on croit qu’il nous comprend. Soyons claires : il ne comprend rien ! Ce ne sont que des mathématiques et des probabilités. Il ne faut pas se faire peur, comme dans certains films de science-fiction !

Elle reprend : "Il y a tellement d’enjeux de société en ce moment que c’est compliqué, on peut même penser que cela nous dépasse, mais on doit lutter pour garder notre capacité d’agir et de réfléchir sur cette question. C’est pour cela qu’il faut en faire une vraie question politique, même si la Belgique reste un peu à la traine."

L’Europe s’empare de la question
Pour l’experte, les choses évoluent en Europe, avec une volonté de "débiaiser" les algorithmes qui forment la base de l’IA.

Une proposition de règlement déposée en 2021, l’IA ACT, vise à créer un cadre juridique européen qui entoure l’utilisation de l’IA. La non-discrimination et l’égalité entre les hommes et les femmes y sont clairement rappelées. Et ce afin de limiter les dommages potentiels causés à nos sociétés par l’IA.

Sciences et tech : elles prennent leur place - A la rencontre de Nadia Aimé, 29 ans, spécialiste en cybersécurité

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https://www.rtbf.be/article/pourquoi-le-travail-des-femmes-risque-detre-plus-impacte-par-lintelligence-artificielle-que-celui-des-hommes-11236331

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Arnaque : des jeunes filles abusées par de faux photographes

15 Août 2023, 00:15am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Arnaque : des jeunes filles abusées par de faux photographes

Arnaque : Des jeunes filles abusées par de faux photographes
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02 août 2023 à 21:13

Temps de lecture2 min
Par Maud Wilquin sur base du reportage d'Olivia Grisard
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C'est une mise en garde qui s'adresse principalement aux jeunes filles âgées entre 15 et 25 ans : de faux photographes sévissent sur les réseaux sociaux. Ils volent l'identité de professionnels pour solliciter l'attention et finissent par réclamer des photos plus intimes. Frédéric Lambert est photographe. Bien connu en région liégeoise, il a déjà été victime d'usurpation d'identité pas moins de 150 fois. "Quelqu'un se fait passer pour deux de mes filles en contactant des jeunes filles sur les réseaux sociaux", explique-t-il. "Il leur demande d'envoyer des photos d'elles en lingerie dans le but d'un casting pour une grosse marque."

Des photos qui peuvent être revendues, postées sur Internet ou utilisées pour faire chanter les victimes. En cas d'arnaque, il est essentiel de garder des preuves. "Il faut faire des captures d'écran des messages avec l'adresse initiale du mail par exemple ainsi que le lien qui est à l'origine de la publication des photos", affirme Olivier Bogaert, commissaire à la Federal Computer Crime Unit. "Avec tous ces documents, il faut se rendre à la zone de police de son domicile et déposer plainte."
En 2021, plus de 11.000 plaintes ont été déposées à la police pour fraude à l'identité.


https://www.rtbf.be/article/arnaque-des-jeunes-filles-abusees-par-de-faux-photographes-11236087

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Transmettre et célébrer les luttes passées pour la Journée Internationale de la Femme Africaine

15 Août 2023, 00:13am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Transmettre et célébrer les luttes passées pour la Journée Internationale de la Femme Africaine

© Tous droits réservés

31 juil. 2023 à 14:15

Temps de lecture5 min
Par Sarah Duchêne pour Les Grenades
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Le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (CMCLD), en partenariat avec Coopération Éducation Culture (CEC), a organisé sa première édition de la Journée Internationale de la Femme Africaine. L’occasion de dévoiler leur nouvelle exposition "ọkụ : mettre en lumière nos lumières", en co-création avec Florence Akyams et AgnesKena.

"ọkụ" signifie "lumière incandescente" ou "lumière issue du feu" en langue Igbo du Nigeria, une expression qui fait sens avec l’objectif de l’exposition : mettre en lumière les lumières du passé, c’est-à-dire ces femmes africaines qui ont lutté et résisté pour la liberté et l’émancipation de leur peuple et des femmes du continent.

À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) qui a lieu le 31 juillet, le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (CMCLD) a tenu à rendre femmage à ces femmes sans qui cette journée n’existerait pas.

Le 31 juillet 1962, grâce aux mobilisations des femmes du continent africain, la première conférence des Femmes Africaines se déroulait à Dar Es Salaam, en Tanzanie. Cette conférence entraînera la création de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF), qui naîtra officiellement en juillet 1974.

Il s’agit de la première, et de la plus ancienne, organisation féminine africaine à réunir plusieurs associations dans le but de s’allier et promouvoir l’émancipation des femmes africaines. C’est ainsi que les Nations-Unies proclameront officiellement cette date comme étant la JIFA.

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Alors, pour célébrer cette journée, quoi de mieux que de se remémorer, et transmettre ces luttes passées, encore trop peu connues ? Pour le Collectif, "leur compréhension du monde et les actes qu’elles ont posés pour le rendre meilleur éclairent aujourd’hui nos chemins de lutte, que nous soyons en diaspora ou sur le continent."

Un mot : la transmission
Cette première édition, nommée "Muungano", qui veut dire "retrouvailles" en swahili, met l’accent sur la transmission des savoirs de génération en génération.

L’idée de l’exposition est venue d’un constat : les femmes qui ont participé au panafricanisme, mouvement qui promeut l’indépendance du continent africain et encourage la solidarité, sont souvent oubliées, voire méconnues. Et pourtant, elles existent. Malheureusement, le panafricanisme est davantage associé aux leaders qu’aux leadeuses. Pour se souvenir d’elles et transmettre leurs avancées pour la liberté, il faut continuer de parler d’elles.

Leur compréhension du monde et les actes qu’elles ont posés pour le rendre meilleur éclairent aujourd’hui nos chemins de lutte

Pour Florence Akyams, artiste illustratrice qui a co-créé l’exposition, il est primordial de transmettre des modèles de représentations. "Je veux qu’elles soient au courant qu’il y a des modèles, des symboles. Et qu’elles puissent se sentir représentées, se trouver des icônes", explique-t-elle en parlant de ses filles.

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15 femmes pour illustrer les luttes
L’exposition se divise en deux parties, chacune correspondant au travail d’une des artistes.

La première partie démarre avec une série de 15 portraits illustrés et imaginés par Florence Akyams. "On est super frustrées, on aurait voulu en faire plus, mais les moyens matériels sont ce qu’ils sont", explique Geneviève Kaninda, du CMCLD. "Toutes ces femmes sont des femmes africaines, mais l’autre point commun, c’est qu’à travers l’histoire, à un moment donné, elles ont opéré des mouvements de résistance politique pour leur peuple, pour le continent africain, pour les femmes et d’autres causes plus larges", poursuit-elle.

Illustrations de Florence Akyams.
Illustrations de Florence Akyams. © Tous droits réservés
Parmi ces femmes : Deolinda Rodriguez de Almeida, militante angolaise qui a fondé l’Organisation des femmes de l’Angola, la militante Andrée Blouin qui mobilise des femmes au sein du Parti Solidaire Africain, mais aussi des portraits collectifs de plusieurs femmes qui ont créé des mouvements comme l’UDEFEC, l’Union démocratique des femmes camerounaises (la branche féminine de l’UPC).

Si ces femmes n’avaient pas écrit sur leur vie, on n’aurait rien trouvé sur elles. C’est aussi ça qui nous a poussés à poursuivre ce travail

La volonté du Collectif était de couvrir l’ensemble du continent africain, du nord au sud, dans l’esprit du panafricanisme qui promeut la solidarité.

Un travail d’archivage titanesque
Au fil des portraits, Geneviève Kaninda raconte avec passion les histoires de ces figures de proue, mais aussi le travail de titan opéré pour trouver toutes ces informations.

Dans l’un des portraits collectifs, illustrant les fondatrices de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) en 1962, elle explique qu’aucune photographie n’a été trouvée pour l’une d’entre elles, Pauline Clark. Florence Akyams a donc dû imaginer ce portrait.

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Des impasses comme celle-ci, il n’y en a pas eu qu’une. Le travail d’archivage a commencé en novembre 2022, et s’est clôturé ce mois de juillet. Presque 9 mois de travail pour trouver des informations sur des pionnières de l’histoire du continent africain et du panafricanisme. Les sources manquent, et parfois, les seuls renseignements existants sont ceux trouvés dans les autobiographies de ces femmes. "Si ces femmes n’avaient pas écrit sur leur vie, on n’aurait rien trouvé sur elles. C’est aussi ça qui nous a poussés à poursuivre ce travail", explique Geneviève Kaninda.

Et ces quelques points d’interrogation font aussi la particularité de l’exposition, qui est pour Geneviève le début de quelque chose. "Ce n’est pas une exposition finie", dit-elle, souhaitant que ce travail continue à s’étendre grâce à d’autres artistes et militantes.

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Ancrer l’exposition dans le présent
La deuxième partie de l’exposition nous ramène dans le présent, où l’on rencontre 3 femmes derrière l’objectif d’AgnesKena. Trois femmes issues de générations différentes : Khadidiatou Diallo, fondatrice du Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS), Marie-Louise Eteki Otabela, autrice militante féministe, et Naomi, jeune étudiante et militante.

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Avec chacune de ces femmes, AgnesKena a mis en place des entretiens filmés sur leur histoire et sur les luttes auxquelles elles ont participé, et participent encore, que l’on découvre d'ailleurs au travers de trois courts-métrages.

Khadidiatou Diallo, photographiée par AgnesKena.
Khadidiatou Diallo, photographiée par AgnesKena. © Tous droits réservés
Si l’exposition n’a duré que le temps du week-end de célébration de la Journée Internationale de la Femme Africaine, le Collectif Mémoire Coloniale a la volonté de l’exposer à nouveau, pour continuer cette transmission et cette mise en lumière des femmes qui ont lutté pour l’émancipation et la liberté du continent africain. Les informations trouvées et archivées feront quant à elles l’objet d’un livre ou d’un podcast.

L’édition Muungano de la Journée Internationale de la Femme Africaine se termine ce lundi 31 juillet, avec au programme la projection du film documentaire "Mamans de l’indépendance", suivi d’une discussion sur la mise en lumière des femmes africaines et afrodescendantes par différents médiums.

Les informations sont à retrouver ici.

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"Plutôt Jouir", une bande dessinée réjouissante et empreinte d’une folle liberté

15 Août 2023, 00:11am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 "Plutôt Jouir", une bande dessinée réjouissante et empreinte d’une folle liberté

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30 juil. 2023 à 11:19

Temps de lecture4 min
Par Fanny De Weeze*, une chronique pour Les Grenades
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"Je veux jouir avec un homme une dernière fois ! Jouir avant de mourir !", tel est le cri de Michèle, 75 ans. On pourrait penser à un caprice ou à un début de démence mais il n’en est rien...

Cette femme, récemment installée dans une maison de repos, ressent au plus profond d'elle-même un intense désir de vivre un dernier moment de plaisir sexuel, et rien ni personne ne pourra l'empêcher de réaliser son plan. Swann Meralli et Tiffanie Vande Ghinste, autrice et illustratrice, propose avec Plutôt Jouir, une bande dessinée réjouissante et empreinte d’une folle liberté.

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D’une envie à l’action
Lorsqu'elle franchit les portes de la maison de repos dans laquelle, elle finira sa vie, Michèle ne respire pas la joie de vivre. Il suffit d’observer son allure et son visage pour réaliser que cette décision ne lui appartient pas. Toutes et tous parlent à sa place sans prendre le temps ni la considération de la consulter, de la directrice au langage infantilisant à sa fille qui s’inquiète des infrastructures qu’elle ne trouve pas assez sécurisées.

Pourtant, Michèle n’a pas toujours été cette vieille dame dans une chaise roulante… comme les premières pages de la bande dessinée nous le montrent, elle aimait batifoler avec Emile, son mari. Un accident de la route le rend malheureusement tétraplégique et le rôle d’amante est relayé dans un coin de leur vie. Michèle deviendra l’épouse attentive et disponible pour aider son mari dans toutes les tâches de la vie quotidienne. Bien que le couple ait duré et se soit aimé toute leur vie, les moments tendres et les gestes affectueux se sont progressivement raréfiés, laissant Michèle avec un sentiment croissant de frustration.

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Alors qu'elle zappe d’une chaine à l’autre, une vague de désir la submerge soudainement et l’idée de partager une dernière fois un moment intime avec un homme lui traverse l'esprit... Elle décide alors de fuguer et de trouver un homme pour la faire jouir, au moins une dernière fois car comme elle le scande, elle ne veut pas "ajouter des jours à sa vie... Mais ajouter de la vie à ses jours !"

Et la voilà sur les routes, sans plan précis. Les rencontres fortuites qui jalonnent son chemin finiront par la mener jusqu’à Amsterdam, dans le célèbre quartier Rouge…


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D’une idée à une bande dessinée
Il aurait été amusant d’observer la rencontre entre les deux autrices au moment où l’idée a germé dans leurs têtes : évoquer la vieillesse, la jouissance, les corps de personnes âgées, la sexualité taboue des résidents des maisons de repos.

Ce sujet, sensible, ne court pas les rayons des librairies et il est effectivement rare de tomber sur des œuvres qui montrent des corps nus de plus de 65 ans. Comme cachés, ces corps semblent être oubliés de la sphère artistique. Au mieux, on peut tomber sur des personnes grabataires mais très rarement sur des corps qui respirent le désir et la jouissance.

Je ne veux pas de femmes fortes, je veux des femmes libres !

Si on peut citer, en bande dessinée L'obsolescence programmée de nos sentiments, de Zidrou et Aimée de Jongh de Zidrou, Une vie d’amour de Nicoby, où les corps de couples sont montrés à tout âge de la vie, on ne croule pas sur des centaines de titres abordant ce thème.

Ici, Plutôt jouir s’intéresse au désir féminin et à l’envie de se donner du plaisir quelque soit l’âge et quelque soit la condition physique des personnes. Au début de l’histoire, Michèle apparait dans une chaise roulante, à l’allure passive et il est surprenant d’observer sa transformation physique dès lors que le projet de s’en aller de la maison de repos commence à germer dans son esprit. Le corps redevient vaillant et respire la vie. Tout comme on peut l’apercevoir dès la couverture avec les détails coquins qui donnent le ton et le rythme de ce road trip loufoque.


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Du sens et du rythme
En ce qu’il faut de planches, les deux autrices amènent une histoire qui tient son lectorat d’un bout à l’autre. Entre l’histoire du road trip et celle de la vie de famille de Michèle, le rythme ne souffre d’aucun temps mort. Les dessins frais et crayonnés participent aussi à cette sensation de cadence effrénée, les vêtements volent, les cheveux flottent au vent et les dialogues fusent.

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Car outre les dessins, il y a les réparties de Michèle qui offrent une véritable liberté de ton. Sans censure et sans crainte de jugement, elle dit ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent, "Je ne veux pas de vieux qui jouissent, mais des vieux qui choisissent ! Je ne veux pas de femmes fortes, je veux des femmes libres !"

La bande dessinée Plutôt jouir sous ses airs apparemment déjantés, renferme en réalité un message novateur et original sur la sexualité des ainéžes.

Plutôt Jouir, Texte de Swann Meralli, Dessins de Tiffanie Vande Ghinste, Editions Albin Michel, juin 2023, 144 p., 19,90€.

*Fanny De Weeze est une lectrice passionnée qui tient un blog littéraire (Mes Pages Versicolores) depuis 2016 sur lequel elle chronique des romans, des essais et des bandes dessinées.

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Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/article/plutot-jouir-une-bande-dessinee-rejouissante-et-empreinte-dune-folle-liberte-11234413

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En Corée du Sud, des milliers de femmes sont filmées à leur insu dans les espaces publics

15 Août 2023, 00:09am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 En Corée du Sud, des milliers de femmes sont filmées à leur insu dans les espaces publics

© Douglas Sacha

28 juil. 2023 à 16:32 - mise à jour 28 juil. 2023 à 16:36

Temps de lecture2 min
Par Elise Vander Goten via

La Une
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Si les nouvelles technologies présentent de nombreux avantages, l’utilisation qu’en font certains prédateurs a de quoi inquiéter. En Corée du Sud, de plus en plus de femmes sont filmées sans leur consentement, puis voient leurs images diffusées sur internet. Face à l’augmentation de cette pratique, la journaliste anglaise Stacey Dooley s’est rendue à Séoul pour mener l’enquête. Son reportage est à découvrir en intégralité sur Auvio.

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Qu’elles soient chez elles, dans leur salle de bains, dans des toilettes publiques ou même dans la rue, les Sud-coréennes sont désormais exposées à un nouveau risque : le molka. Un phénomène qui désigne l’utilisation de caméras espion pour filmer des femmes à leur insu, et qu’on a vu exploser en Corée du Sud au cours de ces dernières années. En 2018, ce sont ainsi pas moins de 6800 cas qui ont été reportés aux autorités.

Comment et pourquoi le molka est-il apparu en Corée du Sud ?
Si le molka est aussi courant en Corée du Sud, c’est d'abord en raison de l’omniprésence des nouvelles technologies dans ce pays. À l’heure où tout le monde ou presque possède un smartphone et où il existe des caméras miniatures de la taille du chas d’une aiguille, tout le monde peut en effet enregistrer ce type de vidéos puis les mettre en ligne.

Par ailleurs, l’intérêt que montrent de plus en plus d’internautes vis-à-vis de ces images s’explique en partie par l’interdiction de la pornographie en Corée du Sud, à laquelle le molka semble constituer une alternative.

Depuis, c’est un véritable business qui s’est développé autour de ce type de contenus, diffusés clandestinement sur la toile. Même si beaucoup de ces criminels sexuels agissent pour leur plaisir personnel, c’est donc avant tout poussés par l’appât du gain que de plus en plus de Sud-coréens dissimulent des caméras à travers le pays.

Parmi les endroits les plus susceptibles de faire l’objet d’une "surveillance", on trouve bien sûr les motels et les toilettes publiques, mais également les vestiaires de certains lieux de travail, tels que les hôpitaux.

Quelles sont les mesures mises en place pour lutter contre ?
Face à cette nouvelle menace, les victimes peuvent se faire aider de professionnels appelés des "croque-morts numériques", qui se chargent de supprimer les séquences mises en ligne ainsi que d’alerter la police, qui s’efforcera quant à elle d’arrêter les responsables.

Afin de lutter contre le molka, les autorités font également appel à des "chasseurs de caméras", chargés de fouiller des lieux publics pour y détecter la présence de caméras espions. Une politique préventive qui semble porter ses fruits, mais qui reste encore insuffisante, vu le nombre de cas de molka recensés…

"Stacey Dooley enquête : les criminels sexuels à la caméra espion", à voir dès maintenant en streaming sur Auvio.


https://www.rtbf.be/article/en-coree-du-sud-des-milliers-de-femmes-sont-filmees-a-leur-insu-dans-les-espaces-publics-11234095

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Dis Google qui est cette femme belge mise à l’honneur de ton moteur de recherche ce 28 juillet ?

15 Août 2023, 00:06am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Dis Google qui est cette femme belge mise à l’honneur de ton moteur de recherche ce 28 juillet ?

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28 juil. 2023 à 11:27 - mise à jour 28 juil. 2023 à 15:52

Temps de lecture1 min
Par Olivier Arendt
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Ce vendredi, une femme est mise à l’honneur par le moteur de recherche le plus utilisé au monde. Une position privilégiée accordée cette fois à une Belge, et quelle Belge !

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Isabelle Gatti de Gamond, née le 28 juillet 1839 à Paris était une féministe belge renommée et spécialiste de l’éducation. Sa contribution à la société belge a été marquée par la fondation de la première école communale laïque pour filles en Belgique. Sa mère, Zoé de Gamond, était une pédagogue et féministe reconnue. Son père, Jean-Baptiste Gatti, un artiste italien.

Suite au décès prématuré de Zoé en 1854, Isabelle quitte Bruxelles et devient préceptrice en Pologne pour subvenir aux besoins de la famille. Elle y poursuivra également ses études.

Le retour à Bruxelles
De retour à Bruxelles en 1861, Isabelle commence à promouvoir l’idée d’une éducation poussée pour les femmes. En 1862, elle crée la revue "L’éducation de la femme". Grâce à ses efforts et au soutien d’Henri Bergé, un professeur ami de la famille, elle réussit à fonder, en octobre 1864, le premier Cours d’Éducation pour jeunes filles à Bruxelles.

Elle a continué à innover dans le domaine de l’éducation en rédigeant des manuels scolaires et en formant sa propre équipe d’institutrices. En 1880, elle établit une section de régentes en collaboration avec Charles Buls, et en 1891, elle crée une section pré-universitaire. À sa retraite en 1899, elle affiche ses convictions féministes, politiques en rejoignant le Parti Ouvrier Belge.

Vers 1903, Isabelle est initiée dans une loge maçonnique à Paris, devenant ainsi la première femme belge franc-maçonne. Elle décède le 11 octobre 1905 suite à une opération chirurgicale. Lors de ses funérailles, un imposant rassemblement a témoigné de l’influence qu’elle avait acquise tout au long de sa vie.


https://www.rtbf.be/article/dis-google-qui-est-cette-femme-belge-mise-a-lhonneur-de-ton-moteur-de-recherche-ce-28-juillet-11233963

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