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Coupe du Monde de Football : une agression sexuelle en direct du président de la Fédération espagnole sur une joueuse ?

27 Août 2023, 14:42pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Coupe du Monde de Football : une agression sexuelle en direct du président de la Fédération espagnole sur une joueuse ?
Anthony Vincent
 21 août 2023 à 11h35
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Après la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre lors de la Coupe du Monde féminine de football, le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, a embrassé sur la bouche par surprise la joueuse Jenni Hermoso, qui « n’a pas aimé ». Une agression sexuelle diffusée en direct à l’international ?
On aurait du mal à imaginer un président de Fédération national embrasser sur la bouche l’un de ses joueurs hommes, pour fêter une victoire en toute amitié. Pourtant, après le triomphe de l’Espagne face à l’Angleterre lors de la finale de la Coupe du Monde féminine de Football, le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, a embrassé sur la bouche par surprise la joueuse Jenni Hermoso, au moment de la remise du trophée, sur le podium de l’ANZ Stadium de Sydney en Australie le 20 août 2023.

Jenni Hermoso à Luis Rubiales après son baiser surprise : « Je n’ai pas aimé »

Dans une vidéo suite, on peut entendre l’attaquante dire avec un sourire gêné : « Eh, mais je n’ai pas aimé. » Au milieu des effusions de joie et du désir de garder bonne figure lors de ce moment hypermédiatisé, difficile pour la joueuse de réagir comme elle le voudrait peut-être. Mais déjà, la séquence indigne une partie du pays qui parle d’agression sexuelle.


En effet, que le président prenne par surprise Jenni Hermoso, lui attrape la tête pour la contraindre au baiser, et qu’elle exprime explicitement après qu’elle n’y avait pas consenti pourrait entrer dans cette caractérisation que seule la justice est habilitée à porter. Le fait qu’il soit son supérieur hiérarchique pourrait même tenir lieu de circonstance aggravante, si jamais une plainte était déposée.

Lors d’une conférence de presse plus tard dans la soirée, Jenni Hermoso a cependant tenu à apaiser les choses, clamant qu’il s’agissait d’un « geste mutuel totalement spontané en raison de l’immense joie que procure la victoire d’une Coupe du monde », rapporte l’AFP notamment relayée par Libération :

« Le président et moi, nous avons une excellente relation, son comportement avec nous toutes a été parfait et c’était un geste naturel d’affection et de gratitude. »

Les hommes à la tête du football féminin espagnol déjà visés par de précédentes accusations
Nombreuses restent les commentatrices sportives à s’accordent pour trouver que le président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales s’est montré beaucoup trop tactile avec les joueuses, alors que la séquence du baiser se voit peu à peu censurée sur les réseaux sociaux.

« La chose à propos du président de la Fédération espagnole Luis Rubiales en finale de la Coupe du monde est SIDÉRANTE !!

Il a planté un baiser sur la bouche de Jenni Hermoso et a touché les joueuses de manière excessive. »

Ce baiser s’inscrit dans un contexte tendu pour le football féminin espagnol, relève par ailleurs 20 Minutes. Des joueuses dénoncent depuis longtemps les méthodes « dictatoriales » du sélectionneur, Jorge Vilde. En plus de le soutenir, le président de la Fédération Luis Rubiales est même accusé d’avoir organisé des orgies avec l’argent de la fédération en septembre 2022. Bref, à peine remportée, cette victoire des Espagnoles semblent déjà volée, mais peut-être que ce scandale contribuera à déclencher un #MeToo du football féminin à l’international.

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Crédit photo de la une : Capture d'écran Twitter


https://www.madmoizelle.com/coupe-du-monde-de-football-une-agression-sexuelle-en-direct-du-president-de-la-federation-espagnole-sur-une-joueuse-1563673

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La Fédération internationale des échecs veut exclure les femmes trans de ses compétitions

27 Août 2023, 14:27pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Deux femmes en train de jouer aux échecs sur une table // Source : Karolina Grabowska de Pexels
ACTU MONDIALE
La Fédération internationale des échecs veut exclure les femmes trans de ses compétitions
Anthony Vincent
 18 août 2023 à 15h15
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Face au nombre croissant de demandes de reconnaissance de joueuses transgenres, la Fédération internationale des échecs a officialisé ce 14 août 2023 de leur interdire les compétitions mondiales féminines. Ou le curieux timing d’un nouveau règlement transphobe pile au moment d’un #MeToo des échecs.
Les échecs sont-ils un sport comme les autres ? Vu que le milieu cède à son tour à une panique transphobe, on peut dire que oui. Alors que des joueuses françaises viennent de dénoncer les violences sexistes et sexuelles qui y régnent, voilà que la Fédération internationale des échecs (FIDE) a publié le 14 août 2023 un communiqué concernant les personnes transgenres.


Échecs : le nouveau règlement transphobe de la FIDE

La Fédération internationale des échecs veut interdire aux joueuses trans les compétitions pour femmes
D’abord, la FIDE s’y engage à reconnaître « l’identité de genre d’un individu si elle est cohérente avec l’identité qu’elle entretient dans sa vie en dehors des échecs, et qui a été confirmée par les autorités nationales lors d’un changement légal et formel ». Seulement, en attendant l’établissement d’une nouvelle réglementation qui pourrait prendre deux ans avant d’advenir, l’autorité souhaite agir au cas pas cas pour les femmes transgenres, poursuit-elle en des termes qu’on aurait préférés croire restés aux oubliettes : « Dans le cas où le sexe a été changé d’homme à femme, la joueuse n’a pas le droit de participer aux épreuves pour femmes, jusqu’à ce qu’une nouvelle décision de la FIDE soit prise. » En attendant, les femmes transgenres doivent se contenter des compétitions mixtes (où il n’y a quasi que des hommes cis).


Alors que le Championnat de France d’échecs se déroule du 18 août au 27 août 2023, bientôt suivi par la Coupe d’Europe des clubs d’échecs du 30 septembre au 8 octobre 2023, ce nouveau communiqué déstabilise particulièrement les joueuses d’échec trans, à l’instar d’Ana Valens et de Yosha Iglesias.

Les fédérations des échecs allemande et française soutiennent les personnes trans
Heureusement, face à la polémique grandissante, des fédérations nationales ont choisi de prendre le contrepied de celle internationale, comme en Allemagne et en France. La Fédération allemande des échecs a ainsi tweeté le 18 août 2023 :

« La Fédération allemande des échecs (DSB) a une position claire : nous n’excluons pas les femmes trans. En Allemagne, une femme trans est déjà devenue championne d’Allemagne dans les années 2000 et les femmes trans seront bien sûr autorisées à participer à tous les tournois allemands pour femmes à l’avenir. La Fédération allemande des échecs ne change pas cette pratique. Ce faisant, nous nous associons à des partenaires européens, comme la Fédération française des échecs, qui gère cela exactement de la même manière.

Nous craignons sérieusement que ces nouvelles règles FIDE ne soient compatibles avec la situation juridique de plusieurs pays. Si une personne est légalement reconnue comme une femme, nous ne comprenons pas ce que la FIDE veut encore vérifier et pourquoi elle a besoin de deux ans pour cela – comme le stipulent les nouvelles règles.

Du point de vue de la Fédération allemande des échecs, ces règlements émis par la Fédération mondiale des échecs pour l’enregistrement des joueurs d’échecs transgenres sont un exemple de la manière dont la discrimination survient lorsque les personnes concernées ne sont impliquées d’aucune manière.

La Fédération allemande des échecs s’engage pour le bien-être de tous, quels que soient son origine, son âge, son origine ethnique, sa couleur de peau, son handicap, sa religion, son sexe, son orientation sexuelle et son identité de genre. Personne ne devrait avoir à subir la violence et la discrimination. »


Le règlement transphobe de la FIDE s’avère incompatible avec le CIO et le RGPD
Comme le souligne la fédération allemande, les nouvelles règles de FIDE risquent en effet d’être incompatibles avec la situation juridique de plusieurs pays : on ne peut exiger autant de papiers d’identité et de certificat de naissance à des personnes qu’on soupçonnerait d’être trans, afin de les ajouter à un fichier. Il s’agirait de collecte abusive de données sensibles, comme l’interdit le Règlement général sur la protection des données, en Europe par exemple.


Ces nouvelles règles transphobes, violemment absurdes et inapplicables dans de nombreux pays où elles seraient illégales, s’avèrent également contraires aux directives du Comité International Olympique (CIO) que la FIDE est tenue de respecter, comme le démontre dans un thread Twitter la joueuse trans Yosha Iglesias. Cette dernière le conclut en invectivant la FIDE :

« Si vous voulez aider les femmes aux échecs, lutter contre les violences sexistes et sexuelles, donner aux femmes aux échecs plus de visibilité et plus d’argent.

N’utilisez pas les joueuses trans comme boucs émissaires. Nous contribuons au développement des femmes aux échecs. Nous sommes des femmes aux échecs. »


Le curieux timing d’un nouveau règlement transphobe pile au moment d’un #MeToo des échecs
En effet, le timing de cette nouvelle réglementation a de quoi questionner. C’est ce que souligne Jennifer Shahade, championne américaine de la discipline et alliée notoire des personnes trans (elle a participé à la mise en place d’un règlement plus inclusif dans des compétitions aux États-Unis en 2018), auprès de Athlete Ally, une association qui s’efforce de démanteler les systèmes d’oppression dans le sport qui isolent, excluent et mettent en danger les personnes LGBTQI+ :


« La politique de la FIDE concernant les personnes trans est ridicile et absurde. Il est évident qu’aucune personne trans n’a été consultée pour la produire. Il est également sinistre qu’elle sorte pile au moment où le milieu des échecs s’intéresse enfin aux agressions sexuelles et au harcèlement sexuel. Cela souligne le lien entre misogynie et transphobie. J’exhorte urgemment la FIDE de faire volte-face sur la question et de recommencer à zéro avec de meilleurs conseils. »

Capture d’écran 2023-08-18 à 15.58.15
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Crédit photo de la une : Karolina Grabowska de Pexels


https://www.madmoizelle.com/la-federation-internationale-des-echecs-veut-exclure-les-femmes-trans-de-ses-competitions-1563491

LA  FEDERATION INTERNATIONALE A  TORD  CAR  c est pas une histoire de force c est une histoire de  cerveau sur  les  echecs  , qaund je  dis  cerveau  c es intellectuelle  , 

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Agression sexuelle d'une joueuse : finalement, le président de la fédération espagnole de football refuse de démissionner

27 Août 2023, 13:32pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 

Marie Claire Société Actu société
Agression sexuelle d'une joueuse : finalement, le président de la fédération espagnole de football refuse de démissionner
Par Maëlys Peiteado Mis à jour le 25/08/2023 à 13:09
Luis Rubiales Jenni Hermoso

Au terme d'une Assemblée Extraordinaire de la Fédération Royale Espagnole de Football qui s'est déroulée ce vendredi 25 août, le président de l'institution a refusé de donner sa démission. Luis Rubiales est accusé d'agression sexuelle sur la joueuse Jenni Hermoso qu'il a embrassée sans son consentement devant les caméras du monde entier.

En pleine liesse, une agression sexuelle diffusée en direct à la télévision, symbole d'un machisme dépassé dans le milieu du football. Après avoir embrassé de force une joueuse de la sélection nationale féminine espagnole, à la suite de leur victoire de la Coupe du Monde 2023 en Australie, le président de la Fédération locale doit répondre de ses actes.

D'après le journal sportif espagnol Marca, et plusieurs médias espagnols, Luis Rubiales devait donner sa démission lors de l'Assemblée Extraordinaire de la Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF) qui s'est déroulée ce vendredi 25 août dans la matinée. Mais contre toute attente, celui-ci a refusé de céder sa place, dénonçant un "faux féminisme qui ne cherche pas la vérité".


Luis Rubiales se dit victime d'une "tentative d'assassinat social"
Son intervention lors de l'Assemblée Extraordinaire de la RFEF fait déjà polémique. Luis Rubiales s'est défendu avec des déclarations lunaires relayées par Marca. "Le désir que je pouvais avoir en donnant ce baiser [non consenti à Jenni Hermoso, ndlr] était le même désir que je pouvais avoir en embrassant ma fille, il n'y avait aucune domination ici", a-t-il affirmé, visiblement sans prendre conscience de la dimension paternaliste de cette phrase.

Puis, il a fustigé les réactions des associations féministes qui ont pris la défense de la joueuse et dénoncé des comportements sexistes ancrés dans le milieu : "Le faux féminisme ne cherche pas la vérité (...). Il ne se soucie pas des gens." Il a par ailleurs évoqué la possibilité d'attaquer en justice les personnalités politiques qui ont qualifié son geste d'agression sexuelle, eux qui "tentent de [l]'assassiner publiquement".

Lire aussi :
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Une mesure symbolique pour garantir les droits des joueuses
Il était initialement attendu que le dirigeant de 45 ans quitte la présidence de l'institution car il est l'auteur d'une agression sexuelle sur la joueuse Jenni Hermoso lors de la cérémonie des médailles de la finale du dimanche 20 août 2020.

La sportive avait d'abord confié dans un live Instagram que ce baiser non consenti ne lui avait "pas plu", puis la Fédération aurait relayé de fausses déclarations de l'athlète, souligne Marca dans son récapitulatif de l'affaire. Selon celles-ci, la joueuse défendait le président de la RFEF : "C'était un geste mutuel totalement spontané en raison de l'immense joie que procure la victoire d'une Coupe du Monde. Le président et moi avons une excellente relation (...) c'était un geste naturel d'affection et de gratitude".

Le mis en cause, lui, avait défendu "une blague" et fustigé les "idiots" qui y ont vu une agressions sexuelle. Finalement, par le biais du syndicat Futpro, Jenni Hermoso a contredit cette version et demandé des "mesures exemplaires" et l'application d'un "protocole nécessaire" contre Luis Rubiales afin de "veiller sur les droits de nos joueuses".

Lire aussi :
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Luis Rubiales visé par une procédure disciplinaire
Reçu le mardi suivant à Madrid par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, pour célébrer la victoire de la Roja, le plus haut dirigeant de l'institution sportive se heurte à la froideur du président. Ce dernier évoque des excuses "insuffisantes" et "inadéquates", rappelle toujours le magazine spécialisé.


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Deux jours plus tard, jeudi 24 août, la FIFA annonce qu'une procédure disciplinaire a été ouverte à l'encontre de Luis Rubiales. Il occupait ce poste depuis depuis le 17 mai 2018.

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/agression-sexuelle-d-une-joueuse-le-president-de-la-federation-espagnole-de-football-luis-rubiales-va-demissionner,1458553.asp

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#AfghanGirlsVoices : les Afghanes veulent le droit d'étudier dans leur pays

22 Août 2023, 02:00am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

#AfghanGirlsVoices : les Afghanes veulent le droit d'étudier dans leur pays
LE 16 AOÛ. 2023 À 10H59 (TU)  Par Terriennes AFP
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Afghan girls campagne
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Depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan, il y a deux ans, les talibans ont bloqué l'accès à l'enseignement secondaire et universitaire à plus de 1,1 million d'Afghanes. Somaya Faruqi, exilée aux Etats-Unis pour faire des études d'ingénieure, est le visage de la campagne des Nations unies #AfghanGirlsVoices.

A 21 ans, Somaya Faruqi est devenue le visage d'une campagne lancée le 15 août 2023 par le Fonds mondial des Nations unies pour l'Education dans les situations d'urgence et de crise, Education Cannot Wait ("L'éducation ne peut pas attendre"). Avec pour mot-dièse #AfghanGirlsVoices, c'est un appel mondial au droit à l'éducation de toutes les filles et femmes afghanes à un gouvernement qui n'est pas reconnu par la communauté internationale.

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Ces deux dernières années, certaines afghanes ont dû quitter leur pays pour suivre leurs études. Somaya Faruqi est partie avec neuf compatriotes membres d'une équipe de robotique, The Afghan Dreamers ("Les rêveuses afghanes"), originaire d'Herat. Après avoir terminé ses études secondaires au Qatar, elle entre en septembre en deuxième année d'ingénierie mécanique à l'Université d'État de Sacramento, en Californie, grâce à une bourse du Qatari Development Fund.

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Afghanistan oublié
"Cette campagne est censée recentrer l'attention mondiale sur les filles afghanes et sur les questions d'éducation", explique Somaya Faruqi, déplorant que "l'Afghanistan semble avoir été oublié".

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[Nos rêves sont les graines de la résilience, qui prennent racines dans les sols les plus arides, brisent les barrières et s'épanouissent dans le jardin du changement.]

Les restrictions des droits des femmes, exclues de la vie publique et des voies d'accès à l'emploi et à l'éducation, sont l'obstacle majeur à la reconnaissance de Kaboul par la communauté internationale et l'aide qu'elle pourrait apporter. 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, dont le pays s'est retiré d'Afghanistan dans le chaos en 2021, a réaffirmé que "le chemin vers des relations plus normales entre les talibans et d'autres pays sera bloqué jusqu'à ce que les droits des femmes et des filles, entre autres, soient respectés".

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En juillet, un panel d'experts des Nations unies estimait que le sort réservé aux Afghanes était le "pire au monde" et que le régime islamiste pouvait être reconnu coupable "d'apartheid et de persécution fondés sur le genre". De son côté, l'envoyé spécial de l'ONU pour l'Education, l'ancien Premier ministre travailliste britannique Gordon Brown, s'est engagé à se "battre contre la violation la plus odieuse et la plus indéfendable dans le monde des droits des filles et des femmes". Lors d'un point de presse au siège des Nations unies à New York, il a de nouveau réclamé des poursuites pour "crime contre l'humanité" devant la Cour pénale internationale pour "discrimination de genre" en Afghanistan.

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En septembre 2021, un mois après leur retour au pouvoir dont ils avaient été évincés en 2001, les talibans ont refermé aux filles les portes de l'enseignement secondaire, avant de faire de même en décembre 2022 à l'université, puis de leur interdire de travailler dans nombre de secteurs. 
 
L'éducation, clé de la liberté
Depuis son exil californien, Somaya Faruqi réclame aujourd'hui pour les Afghanes "les mêmes opportunités (que les hommes), notamment l'éducation qui est la clé de la liberté". Elle s'insurge d'une situation qui "dépasse l'entendement" : "Les filles ne peuvent plus sortir dans l'espace public : écoles, salles de sport, parcs et jardins, elles ont juste le droit de rester à la maison" à moins d'être "accompagnées par leurs pères, frères ou maris".
Beaucoup de mes camarades de classe ont été contraintes à se marier depuis deux ans. 
Somaya Faruqi

Pour de nombreuses familles, la seule échappatoire est le mariage "peu importe" que les filles soient "d'accord ou pas". "Beaucoup de mes camarades de classe ont été contraintes à se marier depuis deux ans", affirme Somaya Faruqi. Conséquence : "un développement important des dépressions" et une "forte augmentation du taux de suicide chez les filles ces deux dernières années"

Présente sur les réseaux sociaux jusqu'au 18 septembre, la campagne ECW espère une prise de conscience de l'opinion publique mondiale et que les voix des femmes afghanes soient entendues par les dirigeants de la planète réunis à l'Assemblée générale des Nations unies à partir des 18-19 septembre.

(Re)lire dans Terriennes : 

• Comment l'Afghanistan est devenu le pays le plus répressif au monde pour les femmes
• "Nous avons tout perdu" : les Afghanes interdites d'université
• Zarifa Ghafari, son combat, au nom des femmes afghanes
• Sous la burqa, la liberté a minima pour les femmes afghanes
• Sur les réseaux sociaux, la réponse en couleur des Afghanes face aux talibans
• Afghanistan : des fillettes vendues pour survivre
• Afghanistan : le combat de Palwasha, militante féministe afghane réfugiée à Paris
• Afghanistan : les écoles à nouveau interdites pour les collégiennes et les lycéennes
• Afghanistan : la double peine pour les femmes victimes de violences domestiques
• Afghanistan : les femmes interdites de voyager seules
• En Afghanistan, la détresse des femmes, premières cibles des talibans


https://information.tv5monde.com/terriennes/afghangirlsvoices-les-afghanes-veulent-le-droit-detudier-dans-leur-pays-2664500

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Colère et manifestations en Bosnie après la diffusion d'un féminicide en direct sur Instagram

17 Août 2023, 17:30pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Marie Claire Société Actu société
Colère et manifestations en Bosnie après la diffusion d'un féminicide en direct sur Instagram
Par Maëlys Peiteado Publié le 17/08/2023 à 12:15
Féminicide Bosnie
Kidnappée, torturée puis abattue en direct sur Instagram, c'est la mort violente et sordide d'une victime de féminicide qui choque la Bosnie. Nizama Hecimovic a été assassinée par son conjoint Nermin Sulejmanovic après avoir dénoncé ses violences conjugales. Une affaire qui a provoqué l'indignation de milliers de locaux.

Elle avait demandé de l'aide aux autorités, mais cela n'a pas suffit à la sauver. Le vendredi 11 août 2023 en Bosnie, Nizama Hecimovic, 37 ans, a été froidement assassinée par son conjoint après avoir été enlevée dans la maison de sa tante où elle s'était réfugiée avec leur bébé de 9 mois depuis plus d'une semaine. 

Nermin Sulejmanovic, bodybuilder de 35 ans, a diffusé le meurtre en direct sur les réseaux sociaux avant de se suicider.

Lire aussi :
En France, en quelques heures, trois femmes auraient été victimes d'un féminicide
Laurène Daycard : "En 2003, la presse a romantisé le féminicide de Marie Trintignant par Bertrand Cantat"

La victime avait signalé les violences conjugales
Sur les images retransmises en live sur Instagram, décrites par le média d'investigation bosniaque Istraga, la victime a été torturée, battue, puis abattue d'une balle d'arme à feu dans la tête. L'auteur du féminicide aurait violemment interrogé sa compagne, lui demandant pourquoi elle l'avait "dénoncé à la police" alors que celle-ci, rouée de coups, était à peine consciente.

Comme le note Istagra, la victime avait plusieurs fois demandé à être protéger de la violence de son conjoint. Début août 2023, elle aurait contacté la police du canton de Tuzla, au Nord-est du pays des balkans, présentant des ecchymoses sur le corps et le visage, mais aurait eu "peur de témoigner", écrit le site bosniaque.

Vidéo du jour :

Le 7 août, quelques jours avant son assassinat, les forces de l'ordre ont fait une demande d'injonction d'éloignement auprès du tribunal municipal de Gradacac, ville située dans le canton, afin d'empêcher Nermin Sulejmanovic d'approcher sa femme. Mais cette procédure a été rejetée. D'après le média d'investigation, la juge à l'origine de cette décision, Lejla Numanovic, aurait confondu ce cas avec d'autres affaires de violences conjugales.


Nizama Hecimovic tuée devant des milliers d'internautes
Ainsi, le bourreau de Nizama Hecimovic a attaqué la tante qui la cachait, en lui tirant quatre coups de son arme et la touchant à la jambe, touchant également le fils de cette dernière, a kidnappé sa conjointe et l'a tuée devant des milliers de spectateurs. Interrogée par le média serbe Espreso, Zijada Vukovic Pamukovic, la tante de la victime, assure que seule la police connaissait la localisation de Nizama Hecimovic. Elle explique que la fillette de l'ancien couple a été laissée dans une mare de sang par son père assassin et a été hospitalisée.

Ensuite, il se serait rendu dans le centre-ville de Gradacac en voiture, appelant en chemin Denis Cengiz, un jeune homme de 23 ans avec qui il était en conflit. Le père de ce dernier, Onder Cengiz, l'aurait dénoncé à la police concernant une affaire de vol cinq ans auparavant, souligne Istraga. Nizama Hecimovic a donc abattu les deux hommes et a grièvement blessé la femme d'Onder Cengiz.

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Puis, il aurait braqué une armurerie, réclamant des munition pour son pistolet. Quelques heures plus tard, selon le média bosniaque, il s'est tiré une balle dans la tête alors qu'il était encerclé par la police fédérale du ministère de l'Intérieur local.

Lire aussi :
Assassinées, mais jamais identifiées : Interpol lance un appel pour découvrir l'identité de 22 victimes de féminicides
125 féminicides par an : Virginie Grimaldi raconte Salomé, 21 ans, battue à mort par son conjoint
Le féminicide dans la loi bosniaque
Cette affaire a choqué le pays, plusieurs manifestations ont été spontanément organisées dans le pays, notamment à Sarajevo où des milliers d'habitants se sont rassemblés pour honorer la mémoire de la victime et condamner ce meurtre, relate l'Agence France Presse dans un reportage vidéo.


"Nous demandons à ce que le féminicide bénéficie d'une qualification d'acte criminel particulier et qu’il soit traité comme tel. Les textes de loi de la Bosnie doivent clairement définir le féminicide", a réclamé la maire de Sarajevo, Benjamina Karic. "Tous ceux qui sont en position de responsabilité et qui tolèrent cette situation se rendent complices de la pratique de la violence", a-t-elle conclu.

[Dossier] Le féminicide, un meurtre au-delà des violences conjugales - 84 articles à consulter


https://www.marieclaire.fr/colere-et-manifestations-en-bosnie-apres-la-diffusion-d-un-feminicide-en-direct-sur-instagram,1458017.asp

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80 EME FEMINICIDES DEPUIS LE DEBUT DE L ANNEE 2023

17 Août 2023, 05:21am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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A partir de 15 ans, près d’un garçon sur trois est infecté par le papillomavirus humain (HPV)

17 Août 2023, 05:19am

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 A partir de 15 ans, près d’un garçon sur trois est infecté par le papillomavirus humain (HPV)

A partir de 15 ans, près d’un garçon sur trois est infecté par le papillomavirus humain (M. Michiels, LP 16/08/23)
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Temps de lecture2 min
Par Johanne Montay
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Le HPV, les filles connaissent bien. Les garçons, moins. Et pourtant, ils ont toutes les raisons de savoir ce qu’est le papillomavirus humain (HPV). Certains types de ce virus sont la voie royale pour provoquer un cancer du col de l’utérus chez la fille, mais aussi un cancer du pénis, de l’anus, de la bouche ou de la gorge chez le garçon.

Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans The Lancet Global Health sous forme de méta analyse montre que près d’un homme sur trois, âgé de 15 ans ou plus, est infecté avec au moins un type de papillomavirus humain. Un sur cinq est infecté par au moins un HPV à risque élevé de provoquer un cancer.

L’épidémiologie du HPV chez la femme était bien documentée. Cette revue systématique de la prévalence de l’infection génitale par le HPV dans la population masculine comble une lacune du côté des garçons.

Au total, les auteurs ont identifié 5685 publications à partir de recherches dans des bases de données, dont 65 études (comprenant plus de 44.700 hommes) incluses dans 35 pays. Les résultats montrent que 31% des garçons étaient porteurs de ce virus, et 21%, de la forme la plus cancérogène. C’est surtout entre 25 et 29 ans que la prévalence était élevée.

Chaque année, 70.000 cas de cancers masculins dus au HPV
Il existe plus de 200 types de HPV qui peuvent être transmis sexuellement, dont au moins 12 peuvent provoquer des cancers. La majorité des infections chez les hommes et les femmes sont asymptomatiques, mais elles peuvent entraîner des séquelles à long terme et même être mortelles.

En effet, chaque année, plus de 340.000 femmes meurent du cancer du col de l’utérus, d’après les "Statistiques mondiales sur le cancer 2020". Pour les garçons, l’étude se réfère à une publication de 2018, citant le chiffre de 69.400 cas de cancer dus au HPV en 2018.

La prévalence du HPV génital est donc élevée chez les hommes, comme le montre cette étude, et elle demeure élevée tout au long de la vie sexuelle des hommes hétérosexuels.

Vaccination gratuite pour les garçons depuis 1 an
Depuis le 1er août 2022, en Belgique, les adolescents comme les adolescentes ont le même accès au remboursement du vaccin contre le papillomavirus humain. Jusqu’alors, seules les filles avaient droit à la gratuité. Le changement a été effectué suite à une plainte introduite par un adolescent – soutenue par l’Institut pour l’Égalité des femmes et des hommes – estimant qu’il était discriminatoire de devoir payer son vaccin.

En Belgique, la vaccination peut se faire soit via l’école, en 2e année secondaire ou en 1re différenciée, soit par l’intermédiaire du médecin généraliste. Elle doit être terminée de préférence avant le premier rapport sexuel. En dehors de la médecine scolaire, les jeunes de 12 à 19 ans ne paieront que le ticket modérateur (12,10 euros par dose, le remboursement étant limité à 3 injections par bénéficiaire.

La vaccination ne protège pas contre tous les types de HPV. Il faut donc continuer à réaliser des dépistages régulièrement. La recommandation pour les femmes entre 25 et 65 ans est de réaliser un dépistage tous les 3 ans.


https://www.rtbf.be/article/a-partir-de-15-ans-pres-dun-garcon-sur-trois-est-infecte-par-le-papillomavirus-humain-hpv-11241128

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Deux ans après le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, la vie des femmes est devenue un long cortège d’interdictions et de restrictions

17 Août 2023, 05:16am

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Deux ans après le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, la vie des femmes est devenue un long cortège d’interdictions et de restrictions

Deux ans après le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan les droits des femmes malmenés
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15 août 2023 à 06:00

Temps de lecture2 min
Par Marine Lambrecht et Jean-François Herbecq
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Le 15 août 2021, les talibans reprenaient le pouvoir en Afghanistan. Deux ans plus tard, le pays a beaucoup changé. 85% de la population vit aujourd’hui sous le seuil de la pauvreté. La situation politique et économique a poussé de nombreux Afghans sur la route de l’exil.

Pour les femmes en particulier, la vie est devenue un long cortège d’interdictions et de restrictions. "La vie des femmes a complètement changé au cours des deux dernières années. C’est important de dire c’est que ce n’est pas juste quelque chose de mauvais qui arrive une fois et dont on s’accommode. Cela se reproduit, avec chaque semaine de nouvelles décisions des talibans qui violent les droits des femmes. La dernière en date, vraiment significative c’est la fermeture des salons de beauté dans tout le pays", déplore Heather Barr, de l’organisation Human Rights Watch.

Les salons de beauté, derniers refuges où les femmes pouvaient encore se réunir sans la présence d’un homme, représentaient aussi une source importante de revenus pour les femmes. Kamela (prénom d'emprunt) s’est reconvertie comme esthéticienne après avoir été évincée du secteur des médias. Elle doit à présent trouver une autre solution.

"Fermer les salons de beauté signifie que toutes les portes me sont fermées. Je ne peux pas travailler et vivre en tant que femme en Afghanistan. Demain, les talibans diront peut-être que les femmes n’ont pas le droit de respirer", dénonce-t-elle.

Plus le droit à l’éducation
Plus d’accès au travail pour les femmes afghanes mais aussi plus le droit à l’éducation. Les femmes sont exclues de l’école après la sixième primaire. Malgré les promesses données au départ par les talibans, les droits des femmes et des filles se sont progressivement dégradés.

"Quand les talibans ont interdit l’université aux filles et annoncé qu’elles ne pouvaient plus poursuivre les études, je me sentais tellement bouleversée, jour après jour, ma santé mentale s’est détériorée.
J’étais tellement déprimée que j’ai décidé de voir un psychiatre. J’avais l’impression d’être un oiseau en cage, qui a perdu toute joie de vivre", témoigne une jeune femme de 19 ans.


Coupé de toute aide internationale, le pays s’enfonce dans une crise économique, subie par les familles. Alors, partir est souvent la dernière option. Mais ce n’est pas toujours possible de partir, et encore moins d’atteindre le pays de son choix. En ce mois d’août, des dizaines de milliers d’Afghans sont coincés au Pakistan dans l’attente d’un visa pour les Etats-Unis.
 

Extrait du JT du 15/08/2023


https://www.rtbf.be/article/deux-ans-apres-le-retour-au-pouvoir-des-talibans-en-afghanistan-la-vie-des-femmes-est-devenue-un-long-cortege-dinterdictions-et-de-restrictions-11240687

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Dans le Mississippi, une enfant de 13 ans violée a été contrainte d'accoucher car l'avortement y est illégal

16 Août 2023, 22:42pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Dans le Mississippi, une enfant de 13 ans violée a été contrainte d'accoucher car l'avortement y est illégal
Par Maëlys Peiteado Publié le 16/08/2023 à 11:25
Mississippi

Bloquée par une législation opaque et restrictive contre le droit à l'avortement, une fillette de 13 ans a dû mener sa grossesse à terme dans l'État du Mississippi après avoir été victime d'un viol dans son jardin.

C'est une histoire terrible d'une vie brisée, et qui risque de se répéter, que rapporte le Time. Le 14 août 2023, le magazine américain a publié un reportage bouleversant sur Ashley (dont l'identité a été modifiée), 13 ans, qui vient de mettre au monde un bébé surnommé Peanut dans une ville pauvre du Mississippi (États-Unis).

À l'automne 2022, Ashley a été violée par un inconnu alors qu'elle jouait dans la cour de son domicile à Clarksdale, a précisé la mère de l'enfant au Time. De cette agression, elle ne dira rien, juste qu'elle "a mal", sans pouvoir mettre de mots dessus. La petite serait devenue mutique et aurait cessé de sortir de sa chambre.

Dans le Mississippi, des exceptions difficilement applicables
La petite fille a été obligée de mener sa grossesse à terme bien que celle-ci était la conséquence d'un viol. Dans le Mississippi et tous les États limitrophes, l'avortement est prohibé dans presque toutes les circonstances.


En réalité, note le Time, l'État où réside Ashley prévoit bien une exception "largement théorique" en cas de viol ou bien de mise en danger de la mère. "Même si une victime obtient un rapport de police [sur son viol, ndlr], il ne semble pas y avoir de procédure claire pour lui accorder une exception", souligne le magazine américain qui n'a pas pu obtenir de réponses claires de la part du bureau du procureur local et de la part de l'Ordre des médecins du Mississippi.

Vidéo du jour :

Par ailleurs, il n'existe plus aucune clinique pratiquant l'avortement dans l'État du Sud et seules deux exceptions auraient été accordées depuis début 2023. Plus largement, l'opacité des législations contre l'avortement à la suite de la révocation de l'arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême en juin 2022, déroute. Le Time précise que la mère d'Ashley ne savait pas que l'interdiction de l'avortement dans le Mississippi prévoyait une exception en cas de viol mais qu'elle avait bien porté plainte auprès de la police de Clarksdale et qu'un rapport de police avait été rendu.

Pas assez d'argent pour avorter ailleurs
À la suite de son viol, Ashley aurait montré des signes de douleurs à l'estomac et sa mère lui aurait même demandé si elle était enceinte, mais la petite ne sachant même pas comment les détails de la reproduction, n'aurait rien répondu. "J'aurais aimé qu'elle me le dise quand c'est arrivé. Nous aurions pu prendre le Plan B [pilule abortive, ndrl] ou quelque chose comme ça", a regretté la mère de l'enfant.

En janvier 2023, après des crises de vomissements, elle conduit la petite à l'hôpital et le couperet tombe : elle est enceinte de 10 à 11 semaines. Sur place, la gynécologue obstétricienne Erica Balthrop, comme elle le raconte au Time, suggère à la mère d'Ashley de la conduire rapidement à Chicago, clinique autorisant l'avortement la plus proche. Mais le voyage dure 9 heures et la mère de la patiente ne peut s'absenter du travail, ni payer les frais de déplacements, de restauration sur place et d'hébergement. Le sort d'Ashley est ainsi scellé.
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Aucune arrestation n'a eu lieu depuis le début de l'enquête sur le viol qu'a subi Ashley. Après les demandes répétées du Time sur l'avancement des investigations, la police a finalement collecté l'ADN du bébé et donc du géniteur.


https://www.marieclaire.fr/dans-le-mississippi-une-enfant-de-13-ans-violee-a-ete-contrainte-d-accoucher-car-l-avortement-y-est-illegal,1457938.asp
 

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Actes de vandalisme à Berlin contre un monument en mémoire des gays victimes du nazisme

16 Août 2023, 22:36pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Actes de vandalisme à Berlin contre un monument en mémoire des gays victimes du nazisme
Publié le 16 août 2023 à 11 h 21 min
À Berlin, le monument en mémoire des hommes gays victimes du nazisme a été la cible d'une tentative d'incendie. Des affiches homophobes ont aussi été placardées.
Monument en l'honneur des hommes gays victimes du nazisme à Berlin - Andrew Baum / ShutterstockMonument en l'honneur des hommes gays victimes du nazisme à Berlin - Andrew Baum / Shutterstock
Le monument berlinois à la mémoire des homosexuels persécutés par les nazis a été l’objet d’une tentative d’incendie et placardé d’affiches homophobes, a annoncé mardi à l’AFP la police allemande qui a ouvert une enquête.

Samedi soir, un inconnu a jeté un objet enflammé en direction du monument, qui n’a cependant pas pris feu, a précisé la porte-parole de la police, confirmant un communiqué de presse diffusé par la Fédération des gays et lesbiennes de Berlin.

En outre, ce même inconnu a posé sur ce monument des affiches sur lesquelles était écrit un verset de l’Ancien Testament qui suggère la peine de mort pour “un homme faisant l’amour avec un autre homme“, a ajouté la police

“Ce passage de la bible est souvent utilisé de façon abusive contre les homosexuels“, note la Fédération des des gays et lesbiennes de Berlin, dans son communiqué.

Le monument pour les “Triangles roses”, ces milliers d’homosexuels déportés ou torturés par les nazis, inauguré en mai 2008, se situe en plein coeur de Berlin, non loin du mémorial de l’Holocauste qui commémore le massacre des Juifs d’Europe et du monument en hommage aux Roms, également victimes du IIIème Reich.

A l’ombre des arbres du grand parc du Tiergarten, tout près de la Porte de Brandebourg, il se présente comme un cube de béton de cinq mètres de haut, est percé d’une fenêtre oblique à travers laquelle les passants peuvent regarder une vidéo mettant en scène un baiser entre deux hommes.

A l’époque nazie, plus de 50.000 personnes ont été condamnées du fait de leur orientation sexuelle, en vertu d’un article du code pénal abrogé seulement en 1969 – l’homosexualité n’étant totalement dépénalisée en Allemagne que depuis 1994.

Selon les estimations, entre 5.000 et 15.000 homosexuels ont été déportés dans les camps de concentration, où ils n’étaient pas assassinés immédiatement, mais où la grande majorité d’entre eux, contraints de porter un triangle rose qui les plaçait au plus bas de la hiérarchie des camps, sont morts d’épuisement et de mauvais traitements.

Dans la nuit de vendredi à samedi a été également incendié par un inconnu une boîte à livres sur le national-socialisme, élément d’un monument berlinois dédié aux Juifs déportés par les Nazis, la “Voie 17”, situé dans la gare de Grünewald, à l’ouest de la capitale allemande.


https://www.komitid.fr/2023/08/16/actes-de-vandalisme-a-berlin-contre-un-monument-en-memoire-des-gays-victimes-du-nazisme/

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