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Les infos de 7h30 - Pilule du lendemain : 11% des femmes de moins de 30 ans y ont eu recours,femmes,sante

3 Juillet 2019, 01:47am

Publié par hugo

Les infos de 7h30 - Pilule du lendemain : 11% des femmes de moins de 30 ans y ont eu recours
Huit femmes sur dix connaissent la pilule du lendemain mais l'utilisent peu car elles ne sauraient pas quand la prendre.
Le journal RTL La rédaction de RTL
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Les infos de 7h30 - Pilule du lendemain : 11% des femmes de moins de 30 ans y ont eu recours
Les infos de 7h30 - Pilule du lendemain : 11% des femmes de moins de 30 ans y ont eu recours 06:14
La page de l'émission
Odile Pouget
édité par Cassandre Jeannin
 
 
publié le 02/07/2019 à 08:10
La pilule du lendemain, on croit la connaître, mais on se trompe. Selon le baromètre de Santé publique France, environ huit femmes sur dix connaissent le dispositif et savent qu'il est disponible sans ordonnance mais seulement 11% des femmes de moins de 30 ans l'ont déjà utilisée.
Bien souvent, les femmes s'imaginent qu'il faut l'utiliser dans les 24 heures, éventuellement dans les trois jours après un rapport. En réalité, la contraception d'urgence est possible jusqu'à cinq jours après le rapport même si c'est moins efficace. "C'est très dommageable qu'on l'ait appelée 'contraception du lendemain'", déplore Brigitte Letombe, gynécologue à l'hôpital Jeanne de Flandres à Lille.
"Ce qu'il faut retenir c'est que ça ne marche pas à 100% et qu'il faut donc bien s'assurer d'avoir des menstruations normales dans les 15 jours qui suivent, vérifier par un test de grossesse qu'il n'y ait pas un début de grossesse quand même", rappelle-t-elle.
À écouter également dans ce journal
À lire aussi
sexualité
Les Françaises au lit : premiers pas dans la sexualité
 
 
Intempéries - Les orages succèdent à la chaleur. L'Ardèche, le Cantal, le Gard, la Haute-Loire et la Lozère sont placés en vigilance orange. La tempête qui a touché la région Auvergne-Rhône-Alpes cette nuit a fait une victime et 49.000 foyers sont toujours privés d'électricité.
Emploi - Le groupe Conforama prévoit de supprimer 1.900 postes en France en 2020, avec la fermeture de 32 magasins Conforama et de 10 magasins  Maison Dépôt. En revanche, Amazon a annoncé l'embauche de quelque 1.800 emplois en CDI répartis sur ses 20 sites en France.
Mondial féminin -  Trois jours après l'élimination de l'équipe de France en quart de finale face aux États-Unis, la capitaine des Bleues, Amandine Henry reconnaît un "échec". La première demi-finale qui opposera les Anglaises aux Américaines aura lieu ce soir à 21h à Lyon.
La rédaction vous recommande
Sida : le test VIH gratuit et sans ordonnance dans les laboratoires à Paris et Nice
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Qu'est-ce que le Zolgensma, le médicament le plus cher du monde ?
Michel Cymes explique les bienfaits de la lecture sur le cerveau

https://www.rtl.fr/girls/societe/les-infos-de-7h30-pilule-du-lendemain-11-des-femmes-de-moins-de-30-ans-y-ont-eu-recours-7797965133

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Sous le soleil (1/4) Boris Cyrulnik, "La nuit, j'écrirai des soleils",psychologie

2 Juillet 2019, 03:26am

Publié par hugo

 Savoirs
Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
du lundi au vendredi de 10h00 à 10h55
Réécouter Sous le soleil (1/4) : Boris Cyrulnik, "La nuit, j'écrirai des soleils"
59 min
Sous le soleil (1/4)
Boris Cyrulnik, "La nuit, j'écrirai des soleils"
24/06/2019
Podcast Exporter
 
Rencontre avec le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, traversé par la question de la résilience, l'acte de renaître de sa douleur. Dans "La nuit, j’écrirai des soleils", il interroge le pouvoir de la création littéraire, ou comment se remettre à la vie en écrivant, passant alors du noir à la lumière...
La résilience, ou comment passer du noir à la lumière• Crédits : Martin Flores / EyeEm - Getty
Le soleil n'est pas toujours joyeux, car le soleil n'est pas qu'une affaire de saison.
Si l'évocation de cet astre éveille en vous des images de plages paradisiaques et de baignades à gogo, c'est que l'absence de soleil ne vous a pas été trop cruelle... À ceux qui ont grandi dans l'ombre, loin des rayons lumineux, dans les enfers d'une enfance sans fête, avec dans le coeur l'oubli de parents disparus, à ceux qui ont grandi du côté de la nuit, et qui, depuis, cherchent des soleils, cette émission est dédiée...
Boris Cyrulnik a écrit sur ceux qui ont réussi à transformer des blessures en énergie de vivre, ou puiser dans leur énergie de vivre malgré leurs blessures.
Dans son dernier livre La nuit, j'écrirai des soleils, il raconte sa propre expérience, celle d’un enfant qui a grandi sans ses parents et qui a réussi à se construire malgré cela, grâce, notamment, à l’écriture..
L'invité du jour :
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et écrivain
À LIRE AUSSI
Conférences
Renaître de sa souffrance
De quoi le soleil est-il la métaphore ?
De la chaleur affective… De la présence de quelqu’un qui, en nous rassurant, éclaire le monde. Sans elle, le monde n’est que brouillard. Je ne sais pas où aller, que penser, je suis petit, je ne connais rien du monde, ma mère n’est pas là. Elle ou un substitut, qui peut être un homme, arrive, le monde s’éclaire et mon monde affectif se réchauffe, je peux me remettre à vivre. Voilà la métaphore du titre de mon livre...   
Boris Cyrulnik
Des enfants privés de soleil
Le soleil n’est pas toujours une métaphore… On le voit avec l’exemple des 200 000 enfants roumains abandonnés par la politique criminelle de Ceaușescu, privés de mère, privés de soleil. Rien ne s’est développé, ils n’étaient que auto-centrés puisque le seul objet extérieur à eux-mêmes c’était leurs mains, leurs cris, leurs odeurs. Rien ne pouvait éclairer leur monde, qui n’était que brume. C’était un monde de glace… Certains de ces enfants ont pu se remettre à vivre mais certains n’ont pas pu se réchauffer…   
Boris Cyrulnik
Textes lus par Chloé Réjon :
Extrait du Gai savoir de Nietzsche, livre quatrième, paragraphe 320, dans les Oeuvres complètes volume 2, éditions Robert Laffont, traduction de Peter Putz
Extrait du Journal du voleur de Jean Genêt, éditions Gallimard, 1949
Sons diffusés :
Mixage d'ouverture réalisé par Thomas Beau, contenant tous les sons diffusés dans l'émission
Archive d'Alice Miller évoquant la pédagogie noire, France Inter, 21/10/1985
Archive de Jean Genet parlant du début de sa vie, Une vie une oeuvre, France Culture, 01/01/1992
Montage de Thomas Beau avec la voix de Gérard Depardieu dans plusieurs de ses films : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1990), adaptation de la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, La Chèvre de Francis Veber (1981), Les Fugitifs de Francis Veber (1986), Tenue de soirée de Bertrand Blier (1986)
Musique de Clint Mansell
Chanson de fin : Au P'Tit Bonheur, J'Veux Du Soleil
Chroniques
10H55
Réécouter 5 livres qui changent la vie (1/5) : Sartre, "L’existentialisme est un humanisme"
5 min
Le Journal de la philo
5 livres qui changent la vie (1/5) : Sartre, "L’existentialisme est un humanisme"
Podcast
Bibliographie
La nuit, j'écrirai des soleils
Boris Cyrulnik
Odile Jacob, 2019
Intervenants
Boris Cyrulnik
neuropsychiatre et écrivain

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/sous-le-soleil-14-la-nuit-jecrirai-des-soleils

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La biologie de l'attachement ,amour,psychologie

2 Juillet 2019, 03:05am

Publié par hugo

 Université Claude Bernard Lyon 1
Conférences
La biologie de l'attachement
27/10/2017 (mis à jour le 19/04/2019 à 10:17)
 
La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite des relations entre êtres humains. Le psychiatre Boris Cyrulnik donne une approche pluridisciplinaire de cette théorie, qui intègre des données biologiques, affectives, psychologiques, sociales et culturelles.
La biologie de l'attachement • Crédits : PeopleImages - Getty
Comment est née la théorie de l’attachement au XXe siècle et l’état des recherches actuelles.
Imprimés en nous, dans nos circuits neuronaux, l’attachement apprend à notre corps, que nous soyons chien, dauphin ou humain, qu’il y a de la sécurité et du plaisir à être aimé et à aimer, et nous ne l’oublions jamais.
Une conférence enregistrée en 2013.
Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste.

https://www.franceculture.fr/conferences/universite-claude-bernard-lyon-1/la-biologie-de-lattachement

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Toujours vierges à 30 ans, elles témoignent,femmes,sexes,

2 Juillet 2019, 02:42am

Publié par hugo

Toujours vierges à 30 ans, elles témoignent
Publié le 2 juillet 2019 à 0:30
La trentaine passée, elles n’ont jamais eu de rapports sexuels. Qu’elles l’aient choisi ou non, elles nous racontent comment elles vivent leur virginité tardive.
 
 
Photo extraite de la série “Jane the Virgin”, DR
A 32 ans, Claire une célibataire parisienne drôle, intelligente, bien dans sa peau et “super bien foutue”, pour reprendre ses termes. Elle a un boulot prestigieux et plein d’ami·e·s. Mais Claire a un secret: elle n’a jamais eu de rapport sexuel. Enfin un secret, c’est un grand mot. “Je n’ai même pas besoin de le cacher parce que tout le monde part du principe que, évidemment, j’ai des relations sexuelles”, explique-t-elle. Pourtant, ce témoignage, elle l’a fait sous pseudonyme. Ce n’est pas de la honte, elle n’a juste pas envie que cela se sache. “J’ai entendu des propos hyper violents sur les personnes vierges”, dit-elle. Alors que les femmes n’ont jamais parlé aussi librement de leur sexualité, que les comptes Instagram comme T’as joui? ou Gang du clito cartonnent, l’absence de rapports sexuels est toujours autant stigmatisée, aussi incompréhensible.
“Dans notre société, faire l’amour est tellement considéré comme essentiel que si on ne l’a jamais fait, on a souvent l’impression de ne pas être normal.”
Si, passée l’adolescence, on n’a pas perdu sa virginité, c’est qu’on doit avoir a un problème, qu’on est un·e loseu·r·se, qu’on a des traumas pas réglés, qu’on est mal dans sa peau ou encore qu’on est un·e fanatique religieux·se. “Ca reste un sujet assez tabou”, explique la sexologue Valérie Doyen. “Les gens ne se confient pas beaucoup sur ce sujet-là.” Certaines personnes vivent leur virginité dans la douleur. “Dans notre société, faire l’amour est tellement considéré comme essentiel que si on ne l’a jamais fait, on a souvent l’impression de ne pas être normal”, ajoute-t-elle. Il y a très peu de statistiques sur le sujet, mais si l’on en croit une enquête réalisée par Cosmopolitan en 2013, 16% des femmes de 24 ans n’auraient jamais eu de rapport sexuel. Vu leur nombre, on se doute bien qu’elles ne sont pas ces femmes indésirables ou déséquilibrées que certain·e·s imaginent.
 
Des chemins différents
“Chaque histoire est différente”, explique la psychanalyste Laura Gélin. Les femmes qu’elle a accompagnées sur ce sujet ont souffert aussi bien de blocages suite à des abus sexuels dans l’enfance ou l’adolescence que de loyautés familiales très fortes, avec des raisons culturelles et religieuses, ou de complexes d’Oedipe. La sexologue Valérie Doyen est frappée par le nombre de personnes qui ont peur de la première fois, une phobie qui les paralyse. “Elles ont peur de l’inconnu, de pas être à la hauteur, de ne pas savoir quoi faire et d’avoir mal, évidemment”. Cette peur s’accentue avec le temps. “Plus on attend, plus on se projette et plus on a peur que ça ne se passe pas bien”, continue la sexologue. Quant à la peur de la douleur dans les rapports hétérosexuels, elle est peu justifiée, explique Valérie Doyen. “Ce qui fait mal, ce n’est pas tant le fait de percer l’hymen que la peur. Quand on a peur, on contracte son périnée, ce qui amène à avoir mal lors de la pénétration.” Pour de nombreuses femmes qui n’ont pas eu de rapports sexuels, point de phobie ou de traumas, simplement une question de priorités et de rencontres. Valérie Doyen note que beaucoup de ces patient·e·s préféraient faire la fête, voir leurs ami·e·s ou faire du sport plutôt que rencontrer quelqu’un·e. C’est seulement à 25-26 ans, lorsque leurs ami·e·s sont massivement en couple, qu’elles et ils se disent: je vais peut-être m’y mettre.
 
Un concours de circonstances
Pour Claire, c’était une question d’occasion. “Je n’ai jamais été amoureuse donc je n’ai jamais été en couple, explique-t-elle. Je n’ai pas cherché à être célibataire, ce n’est pas un choix, ça c’est juste passé comme ça.” Elle estime avoir été assez peu draguée. Elle n’est pas la seule à penser ainsi. “Il y a des femmes très jolies, qui sortent et ont une vie sociale, qui vont dire qu’elles ne se font pas draguer et qui parfois en souffrent, explique Laura Gélin. Elles renvoient parfois inconsciemment un message, érigent une barrière invisible qui fait que l’autre ne vient pas vers elles.” Claire reconnaît que certains garçons ont voulu sortir avec elle, mais qu’elle n’était pas attirée par eux et n’a donc pas donné suite. Elle a essayé, pourtant. A 23 ans, elle a embrassé un garçon, pour savoir ce que cela faisait. “On a dansé, je l’ai embrassé, et voilà. Ca n’a pas changé ma vie”, se souvient-elle. A un moment, elle s’est mise sur des applis de rencontre. “Souvent les hommes m’ont embrassée mais je ne ressentais absolument rien. Ce n’était pas désagréable mais ça n’avait pas grand intérêt, c’était comme embrasser des potes.” Pour elle, hors de question de se forcer. “Mes parents m’ont éduquée dans l’idée que le sexe c’était beau, que c’était du plaisir, que si j’en avais envie tant mieux, mais qu’il ne fallait pas forcer.”
“Quand j’ai réalisé que j’étais asexuelle, ma virginité ne m’a soudainement plus posé de problème.”
Chloé, elle, a déjà été attirée par des personnes. “J’étais plus jeune et, par timidité, je n’ai pas osé les approcher.” Depuis, elle a eu quelques relations de plusieurs mois avec des personnes avec qui elle n’était pas vraiment à l’aise. “Ça correspondait à ce que je recherchais à cette époque. Je n’étais pas sûre de moi, j’étais avec eux par défaut, parce qu’ils étaient intéressés par moi.” Depuis deux ans et demi, cette trentenaire vit bien sa virginité. “A partir du moment où ce n’est pas mal vécu, il n’y a pas de problème, estime Laura Gélin. Chacune a le droit d’avoir la sexualité qu’elle veut.”
 
Le cas de l’asexualité
Claire et Chloé espèrent un jour avoir une relation épanouie et sexuelle même si elles ne cherchent pas activement. Alice, elle, s’en fiche. En couple depuis 10 ans, elle n’a jamais eu de rapports sexuels: elle se définit comme asexuelle, c’est-à-dire qu’elle ne ressent d’attirance sexuelle pour personne. “Quand j’ai réalisé que j’étais asexuelle, ma virginité ne m’a soudainement plus posé de problème, explique-t-elle. Ce problème ne s’appliquait plus à moi.” Alice et son copain sont polyamoureux, ce qui signifie qu’il peut avoir des rapports sexuels avec des personnes autres en dehors de leur couple. Et pour eux, cela fonctionne. Pour autant, elle n’en parle pas plus autour d’elle que Claire ou Chloé. Claire aimerait que l’on respecte autant le choix de vivre une vie sexuelle intense que celui de vivre sans désir sexuel. “Dans les deux cas, ce ne sont pas des choix, ce sont juste une personnalité et/ou des rencontres que l’on fait. Le seul choix que j’ai fait, c’est de m’écouter.”
Aline Mayard

http://cheekmagazine.fr/societe/vierges-a-30-ans-temoignages/

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Bourg-en-Bresse. Hommage aux 70 femmes mortes de violences conjugales en 2019,femmes,violences,

1 Juillet 2019, 22:38pm

Publié par hugo

 Bourg-en-Bresse. Hommage aux 70 femmes mortes de violences conjugales en 2019
 
Rassemblement devant le Palais de Justice. / © Franck Grassaud
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Ce dernier jour de juin, le cap des 70 femmes décédées sous les coups de conjoints, a été atteint en France. Pour alerter, une fois encore, sur les violences conjugales, un rassemblement a eu lieu devant les grilles du Palais de Justice de Bourg-en-Bresse.
Par Franck Grassaud
Publié le 30/06/2019 à 17:52 Mis à jour le 30/06/2019 à 18:46
Dimanche 30 juin, 14 heures. Une vingtaine de personnes écoutent la liste des victimes. 70 prénoms sont cités. Il y a Isabelle, Sylvie, Nicole, Julie... toutes ont subi des violences conjugales qui ont mené à leur décès. Si l'année se poursuit à un tel rythme, le triste record de 2018, -130 mortes-, sera dépassé. L'hommage se termine par 70 secondes de silence. Si le rassemblement se déroule devant le tribunal, "c'est pour rappeler que les peines prononcées en pareil cas sont insignifiantes, et c'est pour ça que ça continue!", explique une manifestante. 
Derrière cet hommage, on trouve l'association "Putain de Guerrières" dont le nom sonne comme un cri de colère. Sa fondatrice, Clémence Fraboulet, est de celles qui s'en sont sorties. C'était en 2015. "Le jour où je me suis retrouvée plaquée au sol à 7h30 du matin, devant mes enfants, j'ai compris que ce n'était pas normal. J'ai fait mes valises dans deux sacs plastique et on est partis (avec les enfants)." Elle a quitté les Hautes-Alpes pour refaire sa vie dans l'Ain.
Son histoire, Clémence l'a racontée à une heure de grande écoute dans l'émission "ça commence aujourd'hui" de France 2. Après ce témoignage, elle a décidé de s'engager en créant une page facebook.
Reportage
 
 
 
Rassemblement de "Putain de Guerrières"
Le cap des 70 femmes décédées sous les coups de leurs conjoints, a été atteint en France. Pour alerter, une fois encore, sur les violences conjugales, un rassemblement a eu lieu en tout début d'après-midi, ce dimanche 30 juin, devant les grilles du tribunal de Bourg-en-Bresse. - France 3
"En presque 2 ans, nous avons écouté et aidé près de 200 femmes de toute la France, la première approche se fait par message privé, via la page", explique Clémence. Une chaîne de solidarité se met ensuite en place pour aider les femmes à quitter leur foyer quand elles sont victimes de coups.
"Mais ce que l'on fait ce n'est pas assez", ajoute Alexa Cortinovis membre des "Guerrières" et assistante sociale de profession. Elle en appelle aux pouvoirs publics. "Si on prend l'exemple de l'Ain, il n'y a pas de centre dédié pour loger ces femmes et les assister, dans les commissariats il n'y a qu'un poste et demi d'assistante sociale, c'est fou dans l'un des départements les plus grands de France."
Et d'ajouter: "aujourd'hui il n'y a pas d'élu à nos côtés, c'est dommage, mais il faut qu'ils le sachent, on va se montrer particulièrement vigilantes durant la campagne des Municipales qui approche, ça suffit, ça ne peut plus durer!".

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/bourg-bresse/bourg-bresse-hommage-aux-70-femmes-mortes-violences-conjugales-2019-1693060.html?fbclid=IwAR1brg5aC8u2H70I6y3M0rgQ9b5GP8F0LJeZ9ZyS83x8HQt5flnsD5zgMr0

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Féminicides : une victime tous les deux jours et demi en France,femmes,violences

1 Juillet 2019, 22:07pm

Publié par hugo

 Violences faites aux femmes : féminicides, coups, viols et autres agressions sexuelles
Féminicides : une victime tous les deux jours et demi en France
 
En France, une femme battue sur cinq porte plainte,. 62 % des affaires de violences conjugales sont classées sans suite.
©CIUP/Fondation BIERMANS-LAPÔTRE
01 juil 2019
Mise à jour 01.07.2019 à 10:21 par
TerriennesIsabelle Mourgere
avec AFP
Soixante-dix femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-conjoint au cours des six premiers mois en France. Certaines, pour ne pas dire la plupart, avaient fait des signalements auprès de la police parce qu'elles se sentaient en danger. Un collectif de proches et familles de victimes de féminicide demande aux pouvoirs publics d'organiser un "Grenelle" sur les violences faites aux femmes.
 
 
"Protégez-les !", voilà l'appel adressé aux autorités françaises et publié vendredi 29 juin 2019 dans le quotidien Le Parisien. A l'origine de ce cri de détresse, deux proches de victimes, tuées par un ex-compagnon ou ex-conjoint: Noël Agossa, l'oncle d'Aïssatou, 21 ans, décédée sous la violence de son ex-petit ami jaloux, le 30 octobre 2016 à Valenton, et Céline Lolivret, une amie de Julie Douib, 34 ans, une mère de famille abattue le 3 mars dernier à l'Ile-Rousse, en Corse, par le père de ses enfants dont elle était séparée.
"Elles sont 70 depuis le 1er janvier. Pour vous c'est un fait divers, pour nous un drame à jamais", peut-on lire sur cette tribune. Les auteurs y dénoncent aussi "une chaîne de responsabilités parce qu'elles n'ont pas été suffisamment protégées".
 
"Nous avons honte pour notre pays qui est incapable de sauver 130 de ses filles chaque année. Les lois existent mais qui les applique ? Combien faudra-t-il de meurtres, d'orphelins et de marches blanches pour que nous prenions enfin conscience de la gravité du problème ?", interpellent-ils.
 
 
©Fb/Fondationdesfemmes
Le collectif poursuit en avançant des pistes de solutions possibles, et qui existent déjà, sur le papier. Comme la prise et le traitement systématique des plaintes, l'octroi de l'aide juridictionnelle dès la plainte, l'hébergement d'urgence, mais aussi les ordonnances de protection et également le port de bracelets électroniques.
 
 
Soixante-dix femmes tuées par leur ex-conjoint ou compagnon depuis le 1er janvier 2019, après plusieurs années de baisse, ce chiffre remonte depuis 2015, de 122 victimes on est passé à 130 en 2017.
©fb
Trois jours après la publication de cette tribune dans la presse, le HCE, le Haut Comité à l'égalité a tenu à réagir en rendant public un communiqué de presse. "Y a-t-il eu plainte, enquête, protection de la plaignante et de ses enfants le cas échéant, jugement ? Comment ont été mis en œuvre les dispositifs de protection déjà prévus par la loi ?", s'interroge l'organisme qui a décidé de se porter volontaire "pour identifier les parcours et les éventuels manquements qui ont conduit au meurtre de 70 femmes depuis le début de l’année".
Une surveillance des hommes violents : le bracelet électronique
C'est justement ce que proposent deux personnalités du monde de la justice, la présidente du tribunal de Pontoise, Gwenola Joly-Coz, et le procureur de Pontoise Eric Corbaux. Selon eux, le port d'un bracelet électronique serait un outil "efficace" pour maintenir à distance les hommes violents.
On était à un décès tous les trois jours, cette année on est plutôt à un tous les deux jours.
Gwenola Joly-Coz, présidente du tribunal de grande instance de Pontoise
En 2017, 130 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ancien compagnon. Selon le décompte fait par le collectif #NousToutes au 9 juin, 70 ont été assassinées depuis le début 2019. Parmi les derniers cas médiatisés, celui d'une femme tuée d'un coup de pistolet dans le Var, une heure après le passage des gendarmes au domicile conjugal.
 
Or la presse présente encore les féminicides comme des crimes passionnels ou des drames conjugaux. Après avoir été interpellée par le collectif féministe "Nous Toutes", France bleu Vaucluse avait décidé de réécrire son titre concernant cette affaire.
 
Lire aussi dans Terriennes :
>Meurtre d'Alexia Daval : accident ou féminicide, les mots qui claquent dans les médias
 
"On était à un décès tous les trois jours ; cette année on est plutôt à un tous les deux jours", s'alarme Gwenola Joly-Coz, présidente du tribunal de grande instance de Pontoise."En France, on compte depuis une dizaine d'années environ, et ce chiffre ne baisse pas. Manifestement, il faut retravailler cette question", dit cette magistrate qui a officié en cabinet ministériel auprès de Najat Vallaud-Belkacem, chargée des droits des femmes entre 2012 et 2014.
Le bracelet, une solution qui fait ses preuves
Voici plusieurs années déjà que Gwenola Joly-Coz et Eric Corbaux, procureur de Pontoise, demandent à expérimenter un "dispositif électronique de protection antirapprochement", ce "DEPAR" ayant fait ses preuves dans plusieurs pays européens dont l'Espagne.
En 2018, dans ce pays de 46 millions d'habitants, 47 morts ont été recensés, soit 30 de moins que dix ans plus tôt. Pionnier dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Madrid fait figure de modèle grâce à ses lois de 2005 et 2009 qui ont institutionnalisé téléphones rouges, tribunaux spécialisés et bracelets électroniques. Principe de ce dispositif : placer sous surveillance les hommes violents afin que leur victime potentielle et les forces de l'ordre puissent être prévenues, via un boîtier, de leur présence dans un périmètre déterminé. "On ne dit pas que c'est la panacée, mais on dit qu'il faut essayer", insiste Gwenola Joly-Coz, par ailleurs secrétaire nationale de l'association "Femmes de justice".
Quant à la Chancellerie, elle explique que l'hypothèse d'une nouvelle expérimentation de ce dispositif est "en cours d'expertise juridique et technique". Une première avait été initiée en 2012-2013 dans trois départements, sans succès puisqu'aucun candidat répondant aux critères - très stricts - fixés à l'époque n'avaient pu être identifiés.
 
"Sanctionner, mais avant tout protéger"
"Nous utilisons déjà tout ce qui existe - stages, audiences dédiées, ordonnances de protection.... Nous sommes le département qui mobilise le plus de 'téléphones grave danger' en Ile-de-France. Mais ça ne suffit pas", insiste le procureur.
C'est bien de sanctionner l'auteur, mais il faut avant tout assurer la protection de femmes menacées.
Eric Corbaux, procureur
En 2018, les "téléphones grave danger", des mobiles dotés d'une touche directe pour appeler les secours déployés sur l'ensemble du territoire en 2014, ont permis plus de 400 interventions des forces de l'ordre, presque deux fois plus que l'année précédente.
Aux yeux du chef du parquet, le bracelet électronique permet d'aller plus loin dans la protection, "une notion qui doit être mise au centre des politiques publiques, dit son homologue du siège, car c'est bien de sanctionner l'auteur, mais il faut avant tout assurer la protection de femmes menacées... Dans le cas du 'téléphone grave danger', il faut que la personne soit au courant qu'elle est de nouveau menacée, qu'elle ait reçu un message ou qu'elle ait en visuel son agresseur potentiel. Avec le bracelet électronique, on est sur quelque chose, a priori, de bien plus efficace en terme de protection", estime Eric Corbaux.
 
 
Il s'agit aussi "d'imposer au conjoint violent d'apprendre à garder ses distances, à comprendre que l'histoire est terminée. De l'obliger à vivre ailleurs, à penser autrement, ajoute-t-il. "Dans les violences conjugales, il y a un mécanisme qui est à l'œuvre, essentiellement autour de la séparation, qui n'est pas acceptée, note Gwenola Joly-Coz. C'est toujours la même histoire. Il faut donc changer de mode de réponse", abonde le procureur.
 
 
Avant le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Emmanuel Macron, qui a érigé l'égalité entre les femmes et les hommes grande cause nationale avait promis dans un tweet: "Il n'y aura plus de silence, plus de passe-droits, plus d'habitude sur le féminicide."
Chaque année, en France, près de 220 000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
 
Lire aussi dans Terriennes :

https://information.tv5monde.com/terriennes/feminicides-une-victime-tous-les-deux-jours-et-demi-en-france-297263?fbclid=IwAR1yucGaKNEJwxuMaPNgAxBTypbUmquy6L3myNN5xSV4rrvJ7vhB8WRkveU

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En France, en 2019, dix femmes sont tuées par leur conjoint, ou ex-conjoint, tous les mois,femmes,violences

1 Juillet 2019, 22:01pm

Publié par hugo

 En France, en 2019, dix femmes sont tuées par leur conjoint, ou ex-conjoint, tous les mois
Par Morgane Giuliani Mis à jour le 01/07/2019 à 13:23
 

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Depuis le début de l'année 2019, plus de 70 femmes ont été tuées par leur compagnon, ou ex-compagnon, en France. L'histoire de Gülçin, poignardée par son mari à Annemasse, alors qu'elle avait alerté la police et même, le procureur, a été beaucoup partagée sur les réseaux sociaux ce week-end.
70. La moitié de l'année 2019 vient de s'écouler, et 70 femmes ont déjà été tuées par leur conjoint, ou ex-conjoint, selon le Collectif des proches et familles de féminicides, qui a publié ce week-end ce chiffre accablant, sur sa page Facebook. En France, en 2019, environ dix féminicides ont donc lieu tous les mois. En 2017, la Délégation aux victimes au ministère de l'Intérieur en avait dénombré 130.
Appel au rassemblement le 6 juillet
Face à la hausse inquiétante de cette statistique, le Collectif des proches et familles de féminicides, créé récemment pour réunir les proches de victimes, a signé une tribune dans Le Parisien, publiée le 29 juin.
Signée par Noël Agossa et Céline Lolivret, qui ont respectivement perdu une nièce et une amie dans ces circonstances, elle réclame une action concrète des pouvoirs publics : "Certes il n'y a qu'un seul coupable : l'homme qui les a tuées. Mais il y a une chaîne de responsabilité parce qu'elles n'ont pas été suffisamment protégées."
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Julie, 34 ans, est la trentième victime de féminicide en France en 2019
"Si l'assassinat de ces femmes est enfin pris au sérieux en France, alors des mesures d'urgence s'imposent, il faut convoquer un Grenelle des violences faites aux femmes : réunir toutes les parties prenantes, pour que la police, la justice, l'école, les services sociaux, les entreprises et les associations, et toutes nos institutions fassent barrage aux agresseurs", réclament les membres du Collectif dans cette tribune. Ils appellent aussi à un rassemblement samedi 6 juillet, sur la place de la République, à Paris.
Gülçin, poignardée en pleine rue
Ce week-end, un féminicide a à nouveau illustré le sentiment d'impuissance des proches de victimes. Gülçin Kaplan, 34 ans, a été mortellement poignardée en pleine rue par son mari, à Annemasse (Haute-Savoie), le 27 janvier. Juste avant, l'homme avait poignardé un ami de Gülçin Kaplan, dont la présence était censée la protéger, rapporte Le Parisien.
Cette mère de 4 enfants avait pourtant écrit au procureur de la République de Thonon-les-Bains deux semaines auparavant, lui faisant part de ses inquiétudes envers sa sécurité. Elle avait également déposé plainte contre son ex-mari, à cinq reprises, et avait contacté une association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales, Espace femmes. 
"La famille de Gülçin avait annoncé sa volonté de déposer plainte afin que la lumière soit faite sur l'éventuelle responsabilité des services de l'État", indique Le Parisien.
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https://www.marieclaire.fr/taux-france-feminicides,1317991.asp

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"Plus de 70 femmes tuées par leurs conjoints" : il faut "un ressaisissement de toute la société", exhorte Marlène Schiappa,femmes,violences,

1 Juillet 2019, 21:59pm

Publié par hugo

 "Plus de 70 femmes tuées par leurs conjoints" : il faut "un ressaisissement de toute la société", exhorte Marlène Schiappa
"Nous travaillons sur l'accès à la plainte, parce qu'il y a énormément de violences conjugales qui ne sont pas dénoncées", a notamment déclaré la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les hommes et les femmes.
 
franceinfo
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Mis à jour le 01/07/2019 | 12:08
publié le 01/07/2019 | 12:08
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"Je ne vais pas vous dire que tout va bien, ce n'est pas le cas sinon on n'aurait pas plus de 70 femmes tuées par leurs conjoints", a réagi lundi 1er juillet sur franceinfo Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les hommes et les femmes.
"Ça veut dire qu'il doit y avoir un ressaisissement de toute la société dans son ensemble" sur la question des violences conjugales, "y compris des témoins qui doivent pouvoir alerter. Le gouvernement fait et fera tout ce qui est en son pouvoir, mais le gouvernement ne peut pas tout tout seul. Nous avons besoin d'être aidés et soutenus, le gouvernement peut encore plus et nous y travaillons", a-t-elle poursuivi.
Alors que la Fondation des femmes a réclamé sur France Inter un "Grenelle des violences faites aux femmes" et qu'un collectif de familles et de proches de victimes de féminicides dans une tribune publiée dimanche dans Le Parisien, appelle à un rassemblement le 6 juillet prochain à Paris. Marlène Schiappa dit respecter "profondément la douleur de ces familles et de ces proches de victimes".
"Insupportable de voir des téléphones qui sonnaient dans le vide"
"Ce qui est complètement insupportable pour nous les pouvoirs publics, c'est d'entendre que des femmes ont déposé des plaintes, parfois une fois, parfois deux, trois, cinq fois, mais que rien n'a a été fait suffisamment fortement, pour les mettre à l'abri, les protéger".
"Nous travaillons sur l'accès à la plainte, parce qu'il y a énormément de violences conjugales qui ne sont pas dénoncées", déplore Marlène Schiappa. C'est pour ça que nous avons augmenté le budget du 39 19, le numéro d'urgence, de 120 000 euros avec un objectif de 100% des appels pris, c'était insupportable pour moi quand je suis arrivée de voir qu'il y avait des téléphones qui sonnaient dans le vide".
"Nous avons lancé avec Christophe Castaner [ministre de l'Intérieur] et Nicole Belloubet [ministre de la Justice] une plateforme qui mobilise deux unités de gendarmes et de policiers, une vingtaine, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7", explique la secrétaire d'État.
"Quand vous êtes témoin, vous pouvez contacter la police ou la gendarmerie. Quand vous êtes témoin d'une violence conjugale, appelez la police. Allez au commissariat déposer des témoignages, ça aidera ces femmes et c'est pour ça qu'on a créé cette plateforme de dialogue avec les policiers et les policières", a insisté Marlène Schiappa.
530 millions d'euros sur l'égalité femmes-hommes
"Il y a eu plus de 5 000 signalements qui ont été faits, plus de 1 000 ont donné lieu à des plaintes directes. Vous avez au bout du chat des policiers qui vous aident à construire votre plainte à la qualifier et à prendre un vrai rendez-vous. Le ministre de l'Intérieur a lancé le recrutement de 73 psychologues sur tout le territoire pour accompagner ces femmes au moment des plaintes dans les commissariats", développe Marlène Schiappa.
Elle est revenue sur le budget consacré à ces violences, "il y a 530 millions [d'euros] sur l'égalité femmes-hommes, au global et pas uniquement contre les violences, on a augmenté les subventions des associations de façon très forte et ça n'a pas fait réduire mécaniquement le nombre de meurtres. Hélas si on faisait un chèque et que ça réglait tous les problèmes on le ferait, ça n'est pas le cas, je pense qu'il faut qu'on travaille davantage les politiques publiques, pour aller en face des moyens".
Marlène Schiappa donne l'exemple "des téléphones 'graves dangers' qu'on peut attribuer à des femmes, il y a actuellement plus de téléphones 'graves dangers' qui sont financés par l'Etat que de téléphones 'graves dangers' en circulation, ce qui veut dire qu'il y a quelque part des téléphones qui ne sont pas attribués, parce qu'il n'y a pas la décision de justice en face, c'est ce sur quoi nous devons travailler et nous sommes tous pleinement mobilisé là-dessus".
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https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/plus-de-70-femmes-tuees-par-leurs-conjoints-il-faut-un-ressaisissement-de-toute-la-societe-exhorte-marlene-schiappa_3515799.html

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"On aimerait que notre gouvernement arrête ce massacre" : un collectif de proches de victimes de féminicides lance un appel à l'exécutif,femmes,violences,

1 Juillet 2019, 21:37pm

Publié par hugo

 "On aimerait que notre gouvernement arrête ce massacre" : un collectif de proches de victimes de féminicides lance un appel à l'exécutif
Le Collectif des proches et familles de victimes de féminicides a décompté 70 femmes tuées depuis le début de l'année 2019 par leur conjoint ou ex-conjoint.
Une marche blanche samedi 9 mars en Seine-et-Marne, en hommage à Julie Douib, jeune femme décédée après avoir été abattue à l'Ile-Rousse (Haute-Corse). Son ex-conjoint est soupconné d'être l'auteur des coups de feu.  (LAURENT PAILLIER / LE PICTORIUM / MAXPPP)
franceinfo
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publié le 30/06/2019 | 07:01
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Soixante-dix femmes sont mortes depuis le début de l'année 2019, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint selon le Collectif des proches et familles de victimes de féminicides. Pour tenter d'éviter ces drames, ce collectif lance dimanche 30 juin, dans le journal Le Parisien, un appel à destination du gouvernement.
"On aimerait que notre gouvernement nous entende et arrête ce massacre", affirme sur franceinfo Céline Lolivret, porte-parole du Collectif des proches et familles de victimes de féminicides. "On aimerait sortir du silence en tant que familles de victimes de féminicides. Aujourd'hui, aucun de nos ministres et notre président ne parlent des féminicides", déplore Céline Lolivret. "Toutes les femmes qui sont décédées ont en moyenne porté plainte quatre à cinq fois", souligne la porte-parole. "Aujourd'hui, quand une femme va porter plainte, sa plainte se transforme en main courante. On aurait peut-être pu éviter ces drames", se désole-t-elle.
Un rassemblement le 6 juillet à Paris
Le Collectif des proches et familles de victimes de féminicides en appelle à un grenelle des violences faites aux femmes pour que toutes les parties prenantes (police, justice, Éducation nationale, services sociaux, associations...) agissent ensemble, "pour protéger toutes ces femmes qui viennent porter plainte", et notamment pour qu'il y ait "des moyens pour décharger quelqu'un dans chaque commissariat pour l'accueil fait aux femmes battues", précise Céline Lolivret.
Il faut qu'ils nous entendent. Que ce ne soit pas anodin tous ces meurtres tous les deux jours
Céline Lolivret
à franceinfo
Le Collectif appelle également à un rassemblement le samedi 6 juillet 2019 à Paris, à 17h, pour attirer l'attention sur les victimes de féminicides. En présence de la comédienne Muriel Robin, le collectif réunira les familles de victimes de féminicides et toutes les associations de femmes qui luttent contre les violences. "Les noms des 70 femmes mortes depuis le début de l'année seront évoqués", détaille Céline Lolivret, et "les 15 revendications seront énoncées". Le collectif espère être reçu par un ministre ou par le président de la République.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/on-aimerait-que-notre-gouvernement-arrete-ce-massacre-un-collectif-de-proches-de-victimes-de-feminicides-lance-un-appel-a-l-executif_3513977.html

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Inde : une jeune femme et sa mère tondues pour avoir résisté à une tentative de viol,femmes,violences

1 Juillet 2019, 21:36pm

Publié par hugo

 Harcèlement et agressions sexuels
Inde : une jeune femme et sa mère tondues pour avoir résisté à une tentative de viol
Un homme est rentré de force avec des acolytes dans la maison des deux femmes et a tenté de violer la plus jeune. Lorsqu'elle et sa mère ont résisté, elles ont été attaquées. Leur agresseur les a alors amenées chez un coiffeur pour leur raser la tête, selon la mère.
Une vue de l'Etat du Bihar, dans le nord-est de l'Inde.  (GOOGLE MAPS)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 28/06/2019 | 14:07
publié le 28/06/2019 | 13:29
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Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire après la violente évacuation d'une manifestation écologiste à Paris
Une mère et une fille indiennes ont été tondues et exhibées dans les rues de leur village, après avoir résisté à une tentative de viol de la part d'un groupe d'hommes, a annoncé la police locale, vendredi 28 juin.
Mohommad Khurshid, l'un des représentants de ce village du Bihar, dans le nord-est de l'Inde, est entré mercredi de force avec des acolytes dans la maison des femmes. Selon la police, le représentant aurait essayé de violer la jeune fille de 19 ans, récemment mariée. Lorsqu'elle et sa mère ont résisté, elles ont été attaquées. Le responsable les a alors amenées chez un coiffeur pour leur raser la tête, d'après le récit de la mère aux enquêteurs.
"À l'heure actuelle, seuls six des suspects dans l'affaire ont été arrêtés. La police mène des opérations pour arrêter les autres, qui sont en cavale depuis cet événement", a déclaré à l'AFP le policier Sanjay Kumar. Le responsable du village et le coiffeur font partie des personnes interpellées. L'Inde affiche un bilan sordide en matière de violences sexuelles contre les femmes, particulièrement dans les zones rurales, où vit la majorité de ses habitants.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inde-une-jeune-femme-et-sa-mere-tondues-pour-avoir-resiste-a-une-tentative-de-viol_3512045.html

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